Nous relayons la proposition d’action par du collectif Pour une école réellement inclusive crée en milieu d’année dernière à Rennes :
Mobilisation-pour-lecole-inclusive-1rentrée
Ajustement de la carte scolaire premier degré rentrée 2024
Jeudi 5 septembre, Sud éducation 35 a assisté au CSA départemental qui étudiait les mesures de cartes scolaires restées en suspend au CSA de Juin.
Les organisation syndicales en ont profité pour s’exprimer sur les conditions de cette rentrée : classes encore trop chargées, manque d’AESH, manque de moyens pour accompagner les élèves en situation de handicap, intimidation d’équipes pédagogiques par des collectifs d’extrême droite via des courriers envoyés dans les écoles…
Nous avons étudié 16 situations nécessitant un comptage de rentrée :
Mesures | ||||
SIGLE | DÉNOMINATION | LIBELLE COMMUNE | OC | FC |
E.M.PU | BEAUSOLEIL | CESSON-SEVIGNE | 1 | |
E.P.PU | DU GUESCLIN | FOUGERES | 1 | |
E.M.PU | GEORGES MARTINAIS | LA CHAPELLE-DES-FTZ | 1 | |
E.P.PU | LE JARDIN DES MOTS | MARTIGNE-FERCHAUD | 1 | |
E.M.PU | MOULIN A VENT | MONTFORT-SUR-MEU | 1 | |
E.E.PU | LE PAYS POURPRE | MONTFORT-SUR-MEU | 1 | |
E.P.PU | LES JOURS HEUREUX | PLEUGUENEUC | 1 | |
E.M.PU | GANTELLES | RENNES | 1 | |
E.M.PU | ILLE | RENNES | 1 | |
E.M.PU | PASTEUR | RENNES | 1 | |
E.P.PU | MIRIAM MAKEBA | RENNES | 1 | |
E.P.PU | SIMONE VEIL | RENNES | 1 | |
E.E.PU | CLEMENCEAU | RENNES | 1 | |
E.P.PU | ALIX DE BRETAGNE | SAINT-AUBIN-DU-CORMIER | 1 | |
E.E.PU | OLYMPE DE GOUGES | SAINT-JACQUES | 1 | |
E.P.PU | LE CHAT PERCHE | TALENSAC | 1 |
Décisions suite aux négociations par les organisations syndicales :
Ouvertures confirmées
– École maternelle Beausoleil à Cesson-Sévigné
– École publique Miriam Makeba à Rennes
– École maternelle George Martinais à La Chapelle-Des-Fougeretz
– École maternelle Moulin à vent à Montfort-Sur-Meu
Ouvertures annulées :
– École publique Les jours heureux à Pleugueneuc
– École maternelle de l’Ille à Rennes
– École élémentaire Olympe de Gouges à St-Jacques-De-La-Lande
– École publique Simone Veil à Rennes
– École publique Le chat perché à Talensac
Fermetures annulées :
– École publique Du Guesclin à Fougères
– École publique Le jardin des mots à Martigné -Ferchaud
– École élémentaire Le pays pourpré à Montfort-Sur-Meu
– École élémentaire Clémenceau à Rennes
– École maternelle Pasteur à Rennes
– École maternelle Les Gantelles à Rennes
Fermetures confirmées :
– École publique Alix de Bretagne à St-Aubin-Du-Cormier
Ouvertures supplémentaires :
– École élémentaire George Martinais à La Chapelle-Des-Fougeretz
– Création d’un poste de CPD climat scolaire pour l’accompagnement aux équipes et des IEN : lutte contre le harcèlement (pHare notamment), médiation dans les écoles avec les parents, valeurs de la République
– Création de 5 postes de brigade : sur les circonscriptions de Redon, Rennes Est, St Jacques-De-La-Lande, Rennes Ouest, Vitré
Vote : 10 abstentions
Le compte-rendu dus CSA-D du jeudi 5 septembre :
CSA-D-5-septembreNon aux évaluation nationales standardisées!
L’intersyndicale 35 est unanime pour BLOQUER ÉVALUATIONS NATIONALES STANDARDISÉES DU CP AU CM2.
Retrouvons-nous mardi 10 septembre à 13h devant la DSDEN pour déposer les livrets d’évaluation.
blocage-des-evaluations-flyerVous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de l’intersyndicale du 35.
Pour plus d’informations sur la position de SUD éducation sur les évaluations nationales : En grève le 10 septembre : refusons les évaluations nationales !
Pour déposer un préavis de grève pour toute la période : Déclaration d’intention de grève pour les enseignant·es du premier degré – Période 1
Rentrée 2023 : mobilisons nous !
Nouveau ministre mais même politique, Attal a été nommé Ministre de l’Éducation nationale pour appliquer feuille de route libérale et réactionnaire de Macron : respect de l’autorité, promotion des savoirs fondamentaux, casse des statuts, mise en oeuvre à marche forcée du Pacte…
Pour SUD éducation, la vitrine sociale, que le Ministre tend à mettre en avant en parlant de bien-être des élèves et de reconnaissance du métier d’enseignant, ne trompe personne : il n’y aura pas d’amélioration sans un investissement financier important !
Voire notre page pour adhérer à Sud Education 35
SUD éducation est présent pour la défense de vos droits et du service public d’éducation. Nous avons notre propre feuille de route :
- baisse du nombre d’élèves par classe,
- recrutement de personnels enseignant, de surveillance et médico-sociaux,
- création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH,
- titularisation de tous les personnels contractuels sans condition de concours ni de nationalité,
- augmentation des salaires,
- retour des lycées dans l’éducation prioritaire,
- amélioration de la formation sur temps de travail des personnels,
- remplacement des personnels absent grâce à des recrutements.
Le tract de rentrée à diffuser sur votre lieu de travail :
Les annonces de rentrée :
Le kit de mobilisation contre le Pacte :
Le dossier Salaires :
Conditions de rentrée 2022 : il y a de quoi s’inquiéter !
SUD éducation a alerté le Ministère de l’Éducation nationale à de nombreuses reprises depuis la crise du Covid : il faut impérativement ouvrir des postes pour améliorer les conditions de travail, pour lutter contre les inégalités scolaires et sociales et il faut revaloriser les salaires des personnels afin de rendre les métiers les plus attractifs.
Au contraire, en 5 ans, Blanquer a supprimé 7 900 postes dans le second degré soit l’équivalent de 166 collèges. Les effets de ces suppressions de postes sont déjà visibles et les équipes de SUD éducation ont interpellé l’administration au sujet des classes sans enseignant-es tout au long de l’année. L’égalité de traitement des élèves sur le territoire est mise à mal : dans de nombreux collèges, les élèves de troisième vont passer l’épreuve de technologie sans avoir eu cours de technologie cette année !
De même, dans le 1er degré, les créations de postes de ces dernières années ne permettent pas d’assurer les remplacements des personnels absent·es ou la compensation des temps partiels qui sont de plus en plus souvent refusés dans les départements.
L’Éducation nationale manque à ses missions de protection des élèves !
Le service public d’éducation souffre également du manque d’AESH, d’AED, de CPE, d’agent·es et de personnels médico-sociaux. Le manque de personnels produit de la maltraitance envers les élèves les plus vulnérables qui ont, en raison de leurs difficultés scolaires et/ou sociales, le plus besoin de l’école. Quand il n’y a pas assez de personnels AED, CPE ou médico-sociaux, l’éducation nationale ne remplit pas ses missions de prévention des violences et de protection des élèves alors même qu’au moins un·e enfant sur 10 est victime de violences.
Des personnels maltraités et méprisés !
Le manque de personnel conduit les agent·es à prendre en charge toujours davantage de missions et à exploser leurs obligations de service. Le nombre d’heures supplémentaires pouvant être imposées aux enseignant·es a été porté à 2 heures par Blanquer à la rentrée 2022. De plus, en l’absence de personnels médico-sociaux, les CPE, les personnels de Vie scolaire se retrouvent à improviser sans formation un accompagnement social des familles en difficultés. Dans le premier et second degré, les personnels sont accablés par la multiplication des tâches et la surcharge de travail.
Les bas-salaires sont également responsables de la faible attractivité des métiers de l’éducation. À indice égal et hors primes, les salaires réels des personnels ont fondu de près de 40% depuis 1995. SUD éducation revendique de vraies augmentations salariales et l’augmentation du SMIC à 2000 euros bruts.
Enfin, le manque de personnels nuit à la mobilité : moins il y a de postes et plus c’est difficile de muter !
Une contractualisation progressive des métiers de l’Éducation nationale !
On connaît la stratégie du gouvernement pour réduire les dépenses publiques : réduire le nombre de fonctionnaires pour augmenter le nombre de personnels contractuels. Les conséquences de cette politique sont particulièrement alarmantes dans les académies et les départements déficitaires où l’instabilité des équipes et la surreprésentation de personnels précarisés met à mal le service public d’éducation.
Pendant ce temps, l’enseignement privé se porte bien !
En Ille-et-Vilaine, 72 communes ne comptent chacune qu’une école privée et aucune école publique. Dans le Maine-et-Loire, 83 communes sont dans cette situation. À la rentrée 2020, 42% des élèves de Bretagne sont scolarisé·es dans le privé, contre 17% à l’échelle nationale.
Le dualisme scolaire est responsable d’inégalités face à l’éducation et fait payer à toute la population la promotion de l’enseignement religieux au détriment du service public d’éducation. L’État finance à hauteur de 12 milliards d’euros par an l’enseignement privé.
La rentrée 2022, c’est :
- +3,21% d’augmentation pour le budget de l’enseignement privé !
- au moins 1730 postes non pourvus à l’issue du concours dans le 1er degré
- deux fois moins d’admissibles qu’en 2021 pour les concours du second degré,
- 816 admissibles en maths en 2022 contre 1705 en 2021 !
SUD éducation revendique :
- une augmentation générale et conséquente des salaires
- la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH
- la titularisation sans condition de tous les professeur·es contractuel·les
- le retour à un concours de recrutement à bac+3, suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour toute·s !
Allègement en urgence des programmes pour l’année scolaire 2020-2021
Paris, le 17 juin 2020
à l’attention de Mme Souâd AYADA,
présidente du Conseil supérieur des programmes
110 rue de Grenelle
75007 Paris
Objet : allègement en urgence des programmes pour l’année scolaire 2020-2021
Madame la présidente,
La crise sanitaire sans précédent qu’a connue notre pays a conduit à l’éloignement de l’école de la quasi-totalité des élèves entre le 13 mars et le 11 mai. Depuis, seule une petite minorité a rejoint les écoles et établissements, dans des groupes-classe qui n’étaient pas les leurs, souvent avec des enseignant-e-s qu’il n’avaient pas eu-e-s durant les deux premiers trimestres.
Cet éloignement de l’école n’a été compensé en aucune manière pour permettre la poursuite de l’acquisition d’éléments nouveaux de programme. Un nombre important d’élèves n’ont en effet pas suivi l’enseignement à distance : dès les premières semaines, le ministère communiquait sur le décrochage de 5 à 8% des élèves, chiffres sans doute fortement sous-évalués. À la mi-mai, l’association SynLab publiait une étude selon laquelle c’étaient en réalité près de 20% des élèves qui ne s’étaient pas emparé-e-s de l’enseignement à distance, chiffre qui pouvait monter jusqu’à 30% en collège ou lycée professionnel. Enfin, pour les élèves qui font partie de celles et ceux qui ont continué à travailler à distance avec leurs enseignant-e-s, il est certain que l’apprentissage de nouvelles notions, là où les enseignant-e-s ont choisi de le faire, n’a pu se faire dans les conditions permettant une acquisition équilibrée entre les élèves.
Pour SUD éducation, il ne fait guère de doute que cette période d’éloignement de l’école a accru les inégalités scolaires. Les apprentissages ont été plus encore que d’ordinaire conditionnés à un certain nombre de paramètres d’ordre social : présence des parents au domicile, exercice du télétravail par les parents, matériel numérique disponible, accès au réseau Internet, nombre d’enfants dans la fratrie par exemple.
Pour toutes ces raisons, il n’est pas possible de considérer que les élèves ont pu, durant cette période, avancer dans le programme. La rentrée de septembre ne pourra donc commencer par l’étude des éléments de programmes habituels, et ce pour chaque chaque niveau. Le premier trimestre devra être consacré avant tout à compenser les inégalités scolaires qui se sont accrues durant le troisième trimestre de l’année 2019-2020, et non à l’étude de nouvelles notions au programme. Pour notre fédération, cet élément fait partie d’un plan d’urgence pour la rentrée dont vous trouverez les détails ici : https://www.sudeducation.org/Pour-un-plan-d-urgence-pour-l-education-en-septembre-les-eleves-ne-doivent-pas.html
Cet enjeu majeur dans la période est, au vu des compétences qui vous sont attribuées, de votre ressort. La fédération SUD éducation vous demande donc, dans un degré d’urgence qui correspond à la préparation de la rentrée de septembre, d’émettre un avis sur l’aménagement des programmes indispensables pour aborder la rentrée de septembre 2020 allant dans le sens de la justice et de l’égalité.
Veuillez croire, Madame la présidente, en notre attachement au service public d’éducation laïc, gratuit, égalitaire et émancipateur,
Jules Siran, co-secrétaire de la fédération SUD éducation
Pour un plan d’urgence pour l’éducation en septembre : les élèves ne doivent pas faire les frais de la crise sanitaire !
Le président Macron a annoncé en catastrophe le 15 juin le retour en classe de l’ensemble des élèves du primaire et collège. Pour SUD éducation, la priorité doit être de préparer au mieux la rentrée de septembre. SUD éducation revendique un plan d’urgence de moyens pour l’éducation, à même de garantir les meilleures conditions de travail possibles pour les personnels, dans des conditions sanitaires acceptables. Il doit notamment comprendre des recrutements massifs de personnels, la titularisation de l’ensemble des non-titulaires sans conditions de concours ni de nationalité et un plan d’investissement massif dans la construction et la rénovation du bâti scolaire permettant d’accueillir les élèves avec davantage d’espaces. Il s’agit également dans ce cadre et dès à présent de réfléchir aux modalités pédagogiques adaptées à cette période de réouverture en septembre, en tenant compte des inégalités qui se sont accrues.
Volet social
La crise sanitaire a représenté une catastrophe sociale pour de très larges pans de la population, y compris bien sûr une part importante des élèves et des parents. L’Éducation nationale a une part de responsabilité dans cet état de fait, notamment en n’ayant pas compensé automatiquement l’absence de demi-pension par une attribution de fond social exceptionnel aux familles. Au vu de la situation, SUD éducation revendique que dès septembre :
- soient compensés dans leur entièreté la baisse des fonds sociaux qui est intervenue au cours des années précédentes
- soient augmentées les aides à la demi-pension et les bourses
- soit anticipé, en cas de nouvelle crise sanitaire, le versement d’une attribution exceptionnelle aux familles pour compenser une nouvelle fermeture des services de demi-pension
- L’attribution ou le prêt de matériel informatique à chaque famille dans le besoin
Volet pédagogique
La crise sanitaire a accru les inégalités scolaires. Durant le confinement, certain-es élèves ont pu bénéficier des conditions permettant de poursuivre en partie les apprentissages, les autres non. Le retour en classe de l’ensemble des élèves devra avoir pour objectif principal de compenser ces écarts. Pour cela, SUD éducation revendique plusieurs mesures immédiates :
- la limitation des effectifs pour favoriser la différenciation, le travail coopératif entre élèves pour niveler les écarts de niveaux et permettre une reprise de contact avec l’école qui se fasse dans la sérénité. À titre de repère, la revendication générale de SUD éducation est de 20 élèves maximum en école élémentaire et en collège, et de 25 en lycée, mais les circonstances exceptionnelles impliquent de descendre encore en-deçà.
- l’aménagement des programmes, pour que le premier trimestre de classe ne fasse l’objet d’aucune pression, pour les enseignant-e-s comme pour les élèves, en terme d’acquisition de nouvelles connaissances
- La liberté pédagogique et de support notamment en CP dans le cadre de l’apprentissage de la lecture
- une formation initiale et continue qui tienne compte de ces problématiques et de ces enjeux, qui vont nécessairement impliquer des pratiques pédagogiques particulières
- un retour des PDMQDC, y compris dans les classes à 12, et un rétablissement des RASED dans leur totalité.
- l’abandon de Parcoursup et de la sélection à l’entrée à l’université, qui cette année plus encore qu’à d’autres moment va fonctionner comme une machine de tri social, le ministère ayant maintenu coûte que coûte les délais
Volet éducation prioritaire
Les conséquences négatives de la crise sanitaire ont été plus élevées dans les quartiers populaires qu’ailleurs, sur le plan économique et social, comme sur le plan pédagogique. Cette situation justifie un plan exceptionnel pour les écoles et établissements des quartiers populaires. SUD éducation porte à ce titre des revendications pour l’éducation prioritaire depuis longtemps : elles doivent être immédiatement mises en oeuvre pour répondre aux enjeux de la crise sanitaire.
- Une baisse des effectifs par classe. À titre de repère, la revendication générale de SUD éducation est de 16 élèves maximum en éducation prioritaire, tout en maintenant les CP et CE1 à 12 maximum.
- Une vie scolaire renforcée pour les élèves : 1 CPE pour 120 élèves dans les collèges ordinaires et 1 pour 100 en éducation prioritaire et 1 personnel de vie scolaire pour 50 élèves en collège ordinaire et 2 pour 50 en éducation prioritaire.
- Des dispositifs d’aide et de prévention complets : 1 RASED complet par groupe scolaire et 1 enseignant-e supplémentaire pour cinq classes (pour le 1er degré) et un recrutement massif de personnels médico-sociaux (assistance sociale, infirmerie, psychologue)
- L’extension de la prime REP-REP+ à tous les personnels, et la baisse du temps de travail devant élèves pour favoriser la concertation, qui va s’avérer indispensable au vu des enjeux de la rentrée
Volet enseignement spécialisé : ASH adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés (ITEP, IME, SESSAD, EREA, ULIS, SEGPA)
La crise sanitaire a fragilisé encore davantage les élèves les plus fragiles, à commencer par les élèves en situation de handicap. L’éloignement de l’école pendant une longue période va poser un certain nombre de difficultés spécifiques au moment du retour à l’école, et les conditions actuelles de l’inclusion ou de la prise en charge du handicap ne permettent pas de le faire de manière satisfaisante.
La crise sanitaire a en outre accentué les injonctions contradictoires endurées par les personnels de l’Education nationale en poste dans ces établissements médicaux sociaux considérés comme prioritaires et donc ouverts pendant le confinement. Les collègues AESH sur des postes d’ULIS, n’ont pas été respecté-e-s par les chef-fe-s d’établissement qui ont profité de leur statut précaire pour palier aux besoins, notamment administratifs dans les collèges.
SUD éducation porte à ce titre des revendications pour l’ASH depuis longtemps : elles doivent être immédiatement mises en oeuvre pour répondre aux enjeux de la crise sanitaire.
- des moyens supplémentaires dans les établissements scolaires ordinaires pour permettre une réelle inclusion de ces élèves également accueillis dans des CMS.
- Une baisse des effectifs par classe. À titre de repère, la revendication générale de SUD éducation pour la SEGPA est de 12 élèves maximum
- Des dispositifs d’aide et de prévention complets : 1 RASED complet par groupe scolaire et 1 enseignant-e supplémentaire pour cinq classes (pour le 1er degré) et un recrutement massif de personnels médico-sociaux (assistance sociale, infirmerie, psychologue)
- L’extension de la prime “spécialisée” à tous et toutes les AESH
- une formation en accord avec les besoins rencontrés par les collègues en poste dans l’ASH.
Volet postes
Les enjeux liés à la rentrée de septembre, que ce soit sur le plan des précautions sanitaires ou sur le plan pédagogique, vont nécessiter des créations de postes supplémentaires. Pour SUD éducation, il y a plusieurs leviers pour créer dans l’urgence les postes nécessaires :
- la titularisation de l’ensemble des enseignant-e-s non titulaires, sans condition de concours ni de nationalité : les collègues en question sont déjà souvent en poste depuis longtemps, et ont déjà été employé-e-s devant élèves, il n’y a aucune raison pour qu’ils et elles ne bénéficient pas du statut de fonctionnaire
- l’admission de l’ensemble des admissibles, aux concours internes comme externes : les recalé-e-s des oraux des concours constituent un nombre très important de potentiel-le-s futur-e-s collègues ; au vu de l’urgence de la situation, il est souhaitable qu’ils et elles soient stagiarisé-e-s dans leur totalité
- l’organisation de concours exceptionnels : il est arrivé, encore récemment, que des concours supplémentaires soient organisés en fonction des besoins pour le recrutement des professeur-e-s des écoles ; ce dispositif pourrait être généralisé, en fonction des besoins locaux, dans les départements
- L’embauche de personnels aidant à la direction pour le primaire, avec un réel statut
- L’embauche et la titularisation massive d’AESH
- le rétablissement des moyens en remplacement dans le 1er et le 2nd degré
Volet sanitaire
Si les indicateurs concernant la propagation du Covid-19 semblent rassurants, la possibilité d’une deuxième vague ou d’une autre crise sanitaire n’est pas à exclure. Pour SUD éducation, il s’agit de ne pas reproduire les mêmes erreurs, et d’anticiper au maximum cette situation. Pour cela, il faut impérativement parer aux nécessités en cas de nouvelles crises sanitaires :
- donner le temps aux équipes pour organiser des modifications dans l’accueil des élèves ou leur suivi à distance ; ceci sans qu’aucune pression hiérarchique ne soit exercée
- anticiper des réductions d’effectifs en augmentant le nombre de postes
- agrandir les locaux avec des constructions d’extensions, de nouvelles écoles et de nouveaux établissements, ce qui est en enjeu pour la salubrité de manière générale
- augmenter massivement l’acquisition de masques pour l’Éducation nationale, pour que les masques puissent être donnés gratuitement aux personnels et aux élèves en quantité suffisante
- Installer des points d’eau et du savon en quantité suffisante
Rentrée 2019 – Reprenons la mobilisation !
Vous trouverez ci-dessous tout le matériel SUD éducation à imprimer pour les AG de pré-rentrée, en couleur et noir et blanc : tracts, affichette, visuel réseaux sociaux.