Compte rendu reunion précaires 4/03/2009

Compte-rendu :

L

1) a adopté la plate-forme suivante et demande :

  • La reconduction systématique de tous les EVS AVS ASEN (actuellement en poste) .
  • L’application du droit à la formation qualifiante gratuite et diplômante sur le temps de travail et inscrite dans le contrat de travail.
  • Un service à temps plein pour tous les salariés qui le demandent
  • La titularisation de tous les précaires et l’arrêt du recours à l’emploi précaire.

CNT-STE 35

SUD-education 35

SNUipp 35

FNECFP- FO

Adavs 35

Si d’autres syndicats ou associations veulent se joindre répondre par mail à :

sudeduc35.solidaires@laposte.net qui centralise

2 ) a décidé d’appeler à un rassemblement devant l’inspection Académique le 25 mars 2009 à 14h30. Le SNUipp doit faire une demande d’audience à l’inspecteur d’Académie pour ce jour.

3 ) a décidé de réunir le 16 mars à 18h30, les syndicats et les associations au local de Solidaires 7 bis rue d’Armagnac à Villejean. Le but de cette réunion étant de mutualiser les informations juridiques de chacun quant aux droits en fin de contrat. Apporter textes, cas, lettres …..

4) mise en place d’une liste mails des organisations présentes ainsi que les adresses des participants. ( Il suffit de faire répondre à tous)

5) Lorsque le SNUipp aura confirmation de l’audience nous lancerons un mail dans toutes les écoles, collèges et lycées publics du département.

SUD- éducation 35

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REUNION EVS AVS

Reunion d’information sur le statut des précaires de l’éducation EVS AVS ASEN Lundi 16/03/2009 18H30 au local Solidaire 7 bis, rue d’Armagnac à Rennes

SUD Education 35 appelle à la gréve le 19 mars 2009

Le 29 janvier, le 19 mars… et après ?

Trente années de libéralisme dans le monde ont permis aux classes dirigeantes de remettre en cause les concessions qu’elles avaient été obligées d’accorder aux salariés et aux couches populaires.

Augmentation sensible des profits au détriment des salaires, attaques contre les différents systèmes de protection sociale(retraites, couverture maladie, chômage), offensive contre les services publics avec pour objectif de marchandiser tout ce qui peut permettre à une élite privilégiée de faire des profits sur le dos de la majorité de la population.

Cette politique, au service exclusif des détenteurs du capital s’est accompagnée d’une volonté systématique de dérégulation financière dans le but de supprimer toute entrave à la spéculation.

Le résultat de tout cela est connu :l’écart entre les riches et les pauvres s’est accentué de façon considérable et l’économie mondiale subit la crise la plus grave depuis 1929. Le mythe du marché auto-régulateur producteur de richesses s’est effondré en même temps que l’économie, mettant ainsi en danger l’ensemble de la population de la planète.

Mais nos dirigeants n’ont pas perdu le nord, leur boussole indique toujours la même direction : protéger le système mis en place des remous générés par la crise et faire payer cette dernière aux travailleurs.

Depuis janvier 250 000 chômeurs en plus dans notre pays, des dizaines de milliers de travailleurs au chômage partiel et une volonté affichée de continuer les contre-réformes libérales…

Dans ce cadre social et politique le mécontentement de la population grandit. Il s’est exprimé le 29 janvier par une puissante grève unitaire interprofessionnelle (public, privé) accompagnée de manifestations imposantes (plus de 2 millions de personnes).

La réponse du gouvernement face à l’expression de la colère des travailleurs est dérisoire et en cohérence avec ses choix antérieurs : une légère inflexion sociale visant à préserver l’essentiel d’une politique au service du MEDEF. Le coût des mesures annoncées le 18 février s’élève en effet à 2,6 Milliards (7 fois moins que le paquet fiscal, une goutte d’eau face au 360 milliards débloqués pour les banques). En réalité, un ensemble de mesures parcellaires relevant plus d’un souci d’affichage que d’une volonté réelle de répondre aux revendications.

Que penser de cette prime dérisoire de 500 euros versée aux jeunes chômeurs à la recherche d’un emploi ?

Que penser de cette politique qui, plutôt que de revaloriser les bas salaires, affaiblit l’Etat en diminuant les recettes fiscales, préparant de fait de nouvelles suppressions de postes dans le service public(au détriment de l’intérêt de l’ensemble de la population et surtout des plus démunis) ?

Que penser du refus de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires en période de progression exponentielle du chômage ?

Que penser du refus de remettre en cause les suppressions massives d’emploi prévues dans la Fonction Publique ?

Que penser de cette concertation prévue sur le partage de la valeur ajoutée et du refus concomitant d’augmenter le SMIC ?

Que penser de l’augmentation de l’indemnisation du chômage partiel de 60% à 75% ? Peut-elle être suffisante pour des travailleurs touchant le SMIG ou un peu plus qui de fait perdront 200à 300 euros par mois partiellement chômé ? Comment pourront-ils continuer à payer leur loyer, nourrir, habiller leurs enfants et financer les études de ces derniers ?

Que penser du refus de lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ?

Nous savons quoi en penser ! Il faut imposer un changement radical de politique ! Les travailleurs ne doivent pas payer une crise dont ils ne sont pas responsables. Les contre-réformes réformes libérales (hôpital, université ,formation des enseignants, privatisation des services publics…) doivent être stoppées net !

C’est pourquoi la grève unitaire interprofessionnelle du 19mars doit être encore plus puissante que celle du 29 janvier. Mais il est évident que cela ne peut suffire. Seule une lutte massive, prolongée nous permettra de gagner. Il faut dès maintenant se donner pour objectif de préparer la grève générale interprofessionnelle reconductible.
La Guadeloupe et la Martinique nous ont donné l’exemple. L’unité sur des bases claires, offensives et la détermination sereine permettent de gagner face à un adversaire très puissant. Encore faut-il ne pas avoir peur de son ombre et afficher une réelle volonté de vaincre. C’est en effet le seul moyen de modifier réellement le rapport de force en faveur des classes populaires. Les grèves de 24 heures aussi puissantes soient-elles ne pourront jamais suffire à imposer au patronat et à ses représentants politiques une remise en cause radicale de leur politique.

Le 19 mars, nous devons être en grève et participer aux manifestations de façon massive mais surtout nous devons préparer la suite !

Les travailleurs ne paieront pas une crise dont ils ne sont pas responsables !

Vers la grève générale ! Comme en Martinique, comme en Guadeloupe, osons lutter, osons vaincre, n’ayons pas peur d’ imposer notre force au patronat et au gouvernement !

SUD éducation 35

Conference « MAIN BASSE SUR L’ECOLE PUBLIQUE »

Mercredi 4 mars à 17h30 au lycée Zola à rennes, présentation par ses auteurs du livre « Main basse sur l’école publique » avec :

Eddy KHALDI, enseignant, militant syndicaliste et associatif, suit depuis 25 ans les questions de société et de laïcité relatives à l’école, auteur de plusieurs articles sur ces questions.

Muriel FITOUSSI, journaliste spécialisée dans les sujets de politique et de société (Dossiers du Canard Enchaîné, Libération, Paris Obs.…). Elle a publié en 2007 « Femmes au pouvoir, femmes de pouvoir »chez Hugo & Co 2007

L’Éducation Nationale est accusée de « fabriquer des crétins » et d’entretenir le « chaos pédagogique », l’insécurité et le chômage. En évitant les débats parlementaires, Xavier Darcos impose sans discussion une véritable révolution libérale. Le gouvernement met rapidement en œuvre une succession de mesures : suppression de la carte scolaire et de postes d’enseignants, évaluation publique des enseignants et des établissements, financement par l’État du développement des établissements privés dans les banlieues… Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi dévoilent la signification de ces mesures.

voir en ligne http://www.main-basse-sur-ecole-publique.com/index.php

Motions de la coordination nationale des universités du 20 février 2009

La journée de manifestations du 19 février a rassemblé 50 000 enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS, ITA, précaires, post-doctorants, doctorants, étudiants, et des personnels de l’Éducation Nationale dans toute la France. Aujourd’hui, le 20 février 2009, la 4e Coordination nationale des universités se tient à Nanterre.

Elle exprime son exaspération face au mépris sans précédent manifesté par le gouvernement et par le président de la République vis-à-vis de son mouvement et de ses revendications, vis-à-vis de l’ensemble de la communauté universitaire.

Elle constate que les revendications posées par les Coordinations précédentes n’ont pas été satisfaites et que les réformes contestées n’ont pas été retirées.

En conséquence, elle maintient le mot d’ordre de grève, reconductible, totale et illimitée lancé le 22 janvier : « L’Université et la Recherche s’arrêtent ».

Motion 1 : « De la maternelle au supérieur »

Les délégués à la Coordination nationale des universités réunie à Nanterre le 20 février 2009 constatent qu’un projet cohérent est en train d’être mis en place de la maternelle à l’université : casse des services publics et des statuts des personnels et des établissements de la fonction publique, éducation à deux vitesses, mise en concurrence des établissements, crédits insuffisants, suppressions de postes, précarisation. Nombre de nos revendications concernent les collègues de la maternelle, du primaire et du secondaire, et au-delà l’ensemble de la société. Leurs revendications sont les nôtres. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne l’emploi, la réforme des concours de recrutement et de la formation des enseignant-e-s, mais aussi la remise en cause des disciplines et des statuts nationaux.

La coordination appelle à la multiplication des actions communes partout sur le mot d’ordre « De la maternelle à l’université : retrait des contre-réformes Darcos/Pécresse ».

Elle reprend la proposition que soit organisée une grande journée de mobilisation sur ce mot d’ordre début mars.

Dans cette perspective, elle mandate une délégation pour prendre contact avec les organisations syndicales et l’Intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle appelle nos collègues à aller discuter dans les écoles, collèges et lycées. Elle appelle les IUFM à rejoindre massivement le mouvement et à le relayer auprès des maîtres formateurs. Elle mandate une délégation à la coordination parents-enseignants du 14 mars à Montpellier.

 Motion 2 : « Pour une nouvelle loi »

La coordination nationale exige l’abrogation de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche et l’arrêt immédiat de leur mise en œuvre. Elle exige l’adoption d’une nouvelle loi. Cette loi doit instituer un véritable équilibre des pouvoirs au sein de l’Université et de la Recherche dans le respect du Statut Général de la Fonction publique. La nouvelle loi doit être conforme aux aspirations exprimées par les universitaires, les chercheurs, les BIATOSS, les ITA et les Etudiants. Il est impératif que cette nouvelle loi soit élaborée après consultation et de véritables négociations.

 Motion 3

La 4e Coordination nationale des universités réunie à Nanterre le 20 février 2009 reprend à son compte les motions votées dans les Coordinations précédentes, avec l’ensemble des revendications qu’elles contiennent, et l’appel du CNRS voté le 12 février. Nous continuons à exiger :

* le retrait de la réforme du mode d’allocation des moyens (dit modèle SYMPA) ;
* la résorption totale de la précarité et l’augmentation des salaires des personnels (revalorisation du point d’indice et intégration des primes dans les salaires) ;
* le réinvestissement de l’État dans les CROUS et dans l’aide sociale aux étudiants ;
* la fin du processus d’externalisation des tâches, et le maintien de la filière bibliothèque.

La coordination nationale des universités appelle à intensifier la mobilisation et les luttes en cours. Elle soutient les revendications de la Coordination étudiante du 14-15 février. Elle soutient les « désobéissants » qui refusent dans les écoles de mettre en place le soutien individualisé, et demande l’arrêt immédiat des sanctions contre les enseignants du primaire.

Dans l’immédiat, la coordination nationale exige le retrait des trois réformes contestées (projet de réforme du statut, masterisation des concours, projet de contrat doctoral unique), la fin du démantèlement des organismes publics de recherche ainsi que la restitution des 1030 postes supprimés, et un plan pluriannuel de création d’emplois . Motion 4 : Solidarité avec les étudiants

La Coordination nationale des universités réunie à Nanterre le 20 février 2009 déclare son soutien au mouvement des étudiants et à leurs revendications telles qu’exprimées dans la plateforme de leur première coordination nationale de Rennes.

Elle mandate une délégation pour prendre contact avec le comité d’organisation de leur prochaine coordination nationale : samedi 28 et dimanche 29 février (université d’ Angers). Calendrier national

* 24 février : multiplier les actions en direction du public.
* 26 février : journée nationale de manifestations.
* 5 mars : journée nationale de manifestations. Par ailleurs, si nos exigences ne sont pas satisfaites à cette date, nous appelons à la démission de toutes les charges administratives non électives et au refus de participation aux jurys (bac, BTS, DUT, Capes-Agreg, session de printemps…), enfin à pratiquer l’obstruction dans le cadre des mandats électifs.
* 7 mars ? : Rassemblement de la maternelle à l’université
* 6 mars : Prochaine AG de la Coordination nationale à Paris 12 (peut-être avec Marne-La-Vallée).
* 10 mars : Grande manifestation nationale « de la maternelle à l’université » à Paris.
* 12 mars : Appel à soutenir et à participer à la Coordination Nationale des laboratoires.
* 19 mars : Appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.

 Et aussi

* Développer la grève active, des cours alternatifs, les interventions dans les lieux publics, voir leur occupation.
* Boycott des expertises AERES et ANR, boycott des audits des Universités pour le passage à l’autonomie. Envoi d’une lettre de la coordination.
* Blocage des conseils centraux qui prévoient de remonter les maquettes.
* Participation aux Journées en mars à Bruxelles en relation avec la stratégie de Lisbonne et de Bologne.
* Voter le principe d’une caisse de grève avec les BIATOSS et les ITA, le primaire et le secondaire.
* Appel aux chefs de service administratifs pour ne pas remonter le recensement des grévistes.
* Délégation à la coordination étudiante à Angers le week-end du 28 février et 1er mars.

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REUNION EVS AVS

Réunion d’information pour les précaires de l’éducation nationale EVS AVS Mardi 4 mars à 14h à l’IUFM de Bretagne

Journal sud education 35 fev/2009

Au sommaire, tous les sujets qui fâchent :

  • Edito
  • Second degré :-Lycées généraux et technologiques, où en est-on ?

-Réforme de l’enseignement professionnel.

  • Premier degré :-Aide individualisée, évaluations, boycott, …

-Base élèves

  • Précarité témoignage d’une EVS

PROCHAINE REUNION EVS AVS MERCREDI 4 MARS 14h00 I.U.F.M DE BRETAGNE

  • Élections paritaires : De nouvelles responsabilités pour Sud Éducation
  • Troisième degré : -La réforme sur la formation des enseignants

-Communiqué Sud Éducation / Sud Étudiant / Sud Recherche

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SUD Education 35 appelle à la gréve le 29 Janvier

Jeudi 29 janvier : on fait grève et on manifeste tous ensemble !

Huit organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA,

Solidaires, FSU) appellent ensemble à organiser grève et manifestations le

29 janvier. Il s’agit bien d’associer l’ensemble des salarié-e-s du secteur

privé, du secteur public, de la fonction publique, en activité,

enretraite, au chômage, en formation !

Education Nationale, SNCF, fonction publique, Caisses d’Epargne, …

des appels unitaires sont déjà lancés, d’autres vont suivre dans les

prochains jours et les structures interprofessionnelles locales et

départementales vont se rencontrer pour renforcer l’appel à la grève et

organiser les manifestations.

Des luttes, il y en a …

Uniquement dans les dernières semaines de 2008, on a vu de nombreuses grèves : Education nationale, SNCF, Poste,

Audiovisuel, ANPE/ASSEDIC, INSEE, Caisses d’Epargne, Météo France, ONF, AFPA, etc. Les lycéenne-s ont fait

reculer Darcos, il y a aussi les grèves de travailleurs/ses Sans-Papiers qui se

poursuivent en Ile De France… Et des mouvements locaux ou dans bien des secteurs
: commerce, industrie, nettoyage, etc. Les luttes pour l’emploi et les salaires se

multiplient dans le secteur privé …

Ensemble, on est plus fort-e-s !

Une journée de grève et de manifestations, ce ne sera pas suffisant pour faire reculer

le patronat et le gouvernement et il ne faut pas retomber dans la répétition des grèves

de 24 heures, secteur professionnel par secteur professionnel.

Nous devons construire un mouvement interprofessionnel prolongé qui rassemble.

Mais cela fait si longtemps que nous travaillons à un appel interprofessionnel

unitaire, que nous ne sous-estimons pas l’importance de la réussite de cette action. La

suite, indispensable, ne sera possible qu’après une grève massive, des

manifestations puissantes, le 29 janvier !

Face aux attaques qui s’accélèrent …

Dans les entreprises : droit de grève, code du travail, contrat de travail avec licenciements facilités, 35 heures,

suppressions massives d’emplois partout… Contre nos droits sociaux : assurance maladie, accès aux soins pour tous

(franchises médicales, fermeture des hôpitaux), retraites… Contre les libertés : test ADN, fichage dès 13 ans, flicage

accru des chômeurs, expulsions massives des sans-papiers, pénalisation des plus jeunes, répression, mise sous tutelle des

média…

… le 29 janvier, on sera tous dans l

Nous serons des millions à dire au patronat et au gouvernement que nous ne voulons pas payer leur crise. C’est

le système économique qu’ils ont bâti pour nous exploiter qui est en crise. Au nom de quoi, devrions-nous en payer

les conséquences ?

En faisant grève et en participant aux manifestations, nous montrerons que d’autres solutions sont possibles, si nous

posons les questions de fond, … et si nous agissons pour que les réponses ne soient pas seulement celles qui arrangent la

minorité qui prétend nous diriger, … cette minorité qui a gaspillé des centaines de milliards !

Faut-il distribuer des centaines de milliards d’argent public pour

sauver le capitalisme ?

Depuis octobre, toutes les institutions (Etats, FMI, Banque centrale européenne,

etc.) distribuent les milliards à tour de bras pour « sauver le système de la crise

qu’il traverse ». Alors qu’il n’y avait pas d’argent pour nos salaires, pour les

services publics, pour la sécu, pour nos retraites, … alors qu’il fallait réduire la

dette et le déficit public, des milliards sont offerts aux banquiers, aux patrons, aux

actionnaires … et le « déficit public » n’est plus un problème !

Après des dizaines d’années de bataille idéologique pour tenter de nous

convaincre que la seule réalité possible c’est le marché, la libre concurrence, les

privatisations, … quand les bénéficiaires du système sont en difficulté, ils

redécouvrent les bienfaits des aides publiques, mais pour leurs seuls intérêts

privés. Privatiser les profits, socialiser les pertes, demeure un principe de base

du système économique capitaliste. C’est pour cela que ces centaines de

milliards d’euros ne sont pas utilisés pour lutter contre la faim dans le monde,

pour loger celles et ceux qui survivent sans toit, pour créer des emplois stables,

améliorer les conditions de travail ou pour augmenter les salaires et pensions.

Ou se poser la question de construire un autre système

économique ?

Au contraire, sous prétexte de leur crise, patrons et gouvernement

essaient de nous pressurer encore plus ! Nous pouvons refuser : exigeons

une autre répartition de richesses que nous produisons. Par notre travail,

nous contribuons tous à la richesse collective. Le système actuel est

organisé pour que quelques uns s’accaparent la majeure partie du profit

permis par le travail de tous. Les bas salaires, le chômage, la misère des

retraites, la destruction des services publics et de la protection sociale,

etc. ne sont pas une fatalité

mais la conséquence de choix de société. C’est cela qu’il faut remettre en

cause : dans les entreprises, dans les quartiers, discutons ensemble des

revendications dont nous devons exiger satisfaction, et aussi de

l’organisation même du travail, des services collectifs, etc.

C

ENQUETE SUR LES EVS/AVS

UNAÏSSE Union Nationale pour l’Avenir de l’Inclusion Scolaire, Sociale et Educative .Pour la création d’un métier qualifié d’accompagnant scolaire des élèves en situation de handicap.

publie Enquête sur les conditions de travail des AVS/EVS

disponible sur le site le l’UNAÏSSE

En document joint les résultats pour l’académie de Rennes

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TEMOIGNAGE D’UNE EVS

J’ai cru que j’allais pouvoir vivre de la photo de théâtre mais ça n’a pas marché. Souvent demandée, souvent pas payée ou mal. Alors j’ai « roulé ma bosse » au RMI, avec quelques commandes, quelques expositions, quelques ateliers photo dans les établissements scolaires. Autant dire que la crise économique, c’était tous les jours. Pendant mes années de service au RMI, j’ai rencontré beaucoup de travailleurs sociaux – des conseillers ANPE, des assistantes sociales, des animatrices locales d’insertion – qui tous ont tenté de me convertir aux joies du travail bien exploité ; mais cela pourrait faire l’objet d’une rencontre avec chômeurs et précaires de tous poils. J’ai sollicité une formation Photoshop qualifiante qui m’a été refusée.

Alors j’ai décidé de chercher un travail « honnête » qui pourrait me plaire (tant qu’à faire), à temps partiel pour garder du temps pour continuer la photo et quantité d’autres choses.

Un travail intéressant (j’ai le droit), à temps partiel, sans qualification, euh…. pas trouvé ! Il n’y avait guère que les fameux contrats aidés et, dans l’éventail proposé, que les EVS dans l’Education Nationale qui pouvaient me convenir.

J’ai cherché sur le site de l’ANPE et j’ai trouvé. Je précise que ladite ANPE m’avait envoyé un mail me précisant qu’il n’y avait aucun emploi correspondant à ma demande. Or, sur le site, j’ai trouvé 22 annonces pour ce type d’emploi !

Comment cela se passe t-il ? C’est important de le savoir.

Une annonce ANPE indique le profil de poste, les qualifications et diplômes requis, le nombre d’heures hebdomadaires, le salaire horaire, le type de contrat et sa durée, la localité mais pas l’employeur. Vous êtes prié d’envoyer CV et lettre de motivation (avec le code) à l’ANPE qui opère une sélection et décide si votre candidature est recevable, ceci sans entretien préalable et sans vous tenir au courant de la suite donnée à vos candidatures.

J’ai donc déposé 22 candidatures à l’ANPE. Il y avait 3 postes proposés à Rennes et tous les autres dans des localités plus proches de mon domicile : j’habite à la Chapelle Bouëxic (près Maure de Bgne), à mi chemin de Rennes et Redon (35 km de part et d’autre).

J’ai très vite reçu une convocation pour un entretien au Collège des Hautes Ourmes à Rennes. Premier entretien, candidature retenue ; c’était rassurant. J’ai attendu d’autres convocations en pensant que si l’employeur peut choisir, le candidat également. Moi, j’aurais préféré le primaire et surtout plus près de chez moi. Passent les jours, rien ne vient. J’appelle l’ANPE pour m’assurer que tous mes courriers avaient bien été envoyés puisqu’à postes identiques, CV et lettres de motivations identiques. L’ANPE n’avait d’abord envoyé que 5 courriers (les 3 pour Rennes !) et sans aucune explication à me donner. Puis, comme le Collège des Hautes Ourmes avait averti que ma candidature avait été retenue, les autres courriers sont partis à la poubelle !!!

L’annonce : « Contrat Avenir ; Emploi Vie Scolaire ; Accompagnement d’un enfant en situation de handicap dans tous les aspects de sa vie scolaire. Aucun diplôme, aucune qualification requis ; débutants acceptés ; 26 heures hebdomadaires ; SMIC horaire »

L’entretien : Nous serons deux EVS pour le collège ; j’aurai à accompagner plus particulièrement un élève de 3è SEGPA, autiste, en cours et en séances particulières de « méthodo-travail ». J’aurai également 2 ou 3 autres élèves en séances de « méthodo-travail ». 26 heures annualisées = 30 heures hebdomadaires. Travail en étroite collaboration avec les enseignants, rencontres éventuelles avec les parents, formation probable, un mois d’essai, date d’embauche = 15 octobre 2008.

Cela me convient.

Le contrat : signé une semaine après l’embauche (donc 3 semaines avant la fin du mois d’essai).

« Activités répondant à des besoins collectifs non satisfaits, entre autres : aide à la vie scolaire, à la surveillance et à l’encadrement des élèves, ou pour toute autre tâche rentrant dans cet objet.

Les horaires de travail peuvent être modifiés par le responsable hiérarchique en fonction des besoins du service.

Le salarié s’engage à suivre des actions de formation y compris hors temps de travail ; ces actions hors temps de travail ne donnant pas lieu à rémunération.

L’indemnité de fin de contrat prévue à l’article L122-3-4 du Code du Travail n’est pas due à l’issue du Contrat Avenir. »

C’est un contrat de droit privé, de 10 mois (et non 12), renouvelable 2 fois, sachant que renouvelable ne signifie pas renouvelé.

Concrètement : J’accompagne effectivement plus particulièrement un élève de 3è SEGPA en cours et j’ai 2 heures en séance « méthodo-travail » avec lui ; j’ai 7 autres élèves en séances « méthodo-travail », de la 5è à la 3è, pour toutes les matières (on me demande surtout de les aider à terminer leurs devoirs). J’assure 3 fois par semaine une heure « d’accompagnement éducatif », de 16H30 à17H30 (c’est en fait l’étude du soir). Ces heures « d’accompagnement éducatif » sont réparties entre les surveillants, quelques enseignants qui les assurent en heures supplémentaires et les deux EVS en heures intégrées à l’emploi du temps.

Aucune indication ne nous a été donnée sur les élèves que nous accompagnons ; aucune rencontre avec les enseignants, aucun bilan n’ont été proposés (malgré ma demande) ; nous nous débrouillons pour échanger avec les enseignants pendant les temps de récréation.

Salaire mensuel = 808 €

Un Contrat Avenir pour quel Avenir ?

Inutile de préciser que, ma collègue tout autant que moi, nous avons des revendications.

La rencontre du 4 février prochain sera donc l’occasion de les exposer.

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M. Xavier Darcos doit aussi suspendre la réforme de l’enseignement professionnel !

Les organisations syndicales CGT Educ’action, SNUEP, SNEP et SNETAP-FSU, SNLC-FO, SNALC-FGAF, SNCL-FAEN, SUD Education, s’adressent au Ministre de l’Education pour lui demander de suspendre immédiatement la réforme de l’enseignement professionnel.

Ces organisations réaffirment leur opposition totale à la suppression des sections de BEP et à la généralisation du Baccalauréat professionnel en 3 ans.

Les différents arrêtés et décrets soumis à l’avis du Conseil Supérieur de l’Education ont été majoritairement rejetés. Le Ministre de l’Education doit donc renoncer à leur publication ainsi qu’aux suppressions de postes, donc en suspendre la publication et ouvrir de véritables négociations.

Les élections professionnelles de décembre ont montré l’opposition des personnels à cette réforme et elles ont conforté les organisations syndicales qui la combattent. L’enseignement professionnel mérite mieux. Cette réforme, dont la logique est d’accompagner les suppressions massives de postes dans les lycées, se fait dans la précipitation, une grande confusion, beaucoup d’incohérences et d’iniquité entre élèves. Rien n’est prêt pour permettre aux élèves, terminant cette année leur cycle en collège, de choisir correctement leur orientation : CAP ou Baccalauréat, qui va décider et comment ? Depuis plus d’un an, élèves, parents dénoncent les dangers de cette réforme.

C’est pourquoi, ces organisations ont décidé de solliciter, ensemble, une rencontre, dans des délais rapides, avec le Ministre de l’Education. Elles veulent lui faire part de leurs désaccords, obtenir la suspension de cette réforme et la reprise des discussions sur la voie professionnelle comme il vient de le faire pour la voie générale du lycée.

Ces organisations appellent les personnels à se mobiliser massivement, notamment lors de la journée nationale de grève et de manifestations du 29 janvier.

Paris, le 9 janvier 2009

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Evaluations CM2 : la FCPE 35 demande leur report

La FCPE s’interroge sur les évaluations de CM2

S’il s’agit d’évaluer les objectifs attendus en fin de cycle dans le cadre du socle commun afin

de lutter contre l’échec scolaire et de mettre en place dès la fin du mois de janvier des

mesures de remédiation pour aider les élèves à effectuer leur entrée en sixième dans de

bonnes conditions, alors la FCPE considère que ces évaluations peuvent être pertinentes.

En revanche, si ces évaluations sont une manière de sélectionner les élèves avant l’entrée en

sixième, la FCPE ne peut en aucun cas accepter un tel détournement de procédure.

Elle rappelle le principe du collège unique qui prévaut aujourd’hui au sein de l’Education

nationale et les études concordantes qui dénoncent l’inutilité et la nocivité du redoublement.

Les parents d’élèves soulignent qu’en janvier les enfants ne peuvent maîtriser l’ensemble des

compétences attendues en fin de CM2, puisqu’ils n’ont pas travaillé une année scolaire

complète sur les nouveaux programmes.

De plus, si ce sont les résultats à ces évaluations qui seront transmises au chef

d’établissement du collège ou sera inscrit l’enfant en sixième, cela signifie que les dés sont

jetés dès le mois de janvier et que l’année scolaire et donc terminée. Qu’en est-il de la

possibilité d’évolution de l’enfant entre le mois de janvier et le mois de juin ?

Dans un cas comme dans l’autre, l’agrégation des résultats de ces évaluations à l’échelon

national ne se justifie nullement, à moins que le ministère n’ait des intentions cachées quant à

leur utilisation.

La FCPE rappelle qu’elle s’oppose à toute publication de résultats d’évaluations école par

école ce qui provoquerait une mise en concurrence inutile et préjudiciable. Elle estime par

contre nécessaire que les parents rencontrent les enseignants afin de faire le bilan des

évaluations pertinentes de leur enfant.

Devant toutes ces incertitudes et en attente d’informations complémentaires, la FCPE

demande le report de ces évaluations.

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Enquête sur les menaces face aux boycotts

Une chose est sure, nombre d’entre nous sommes opposés aux évaluations et aux deux heures de soutien.

Dans le but de nous faire céder, les IEN colportent ici et là des menaces en cas de boycott, menaces qui ne semblent pas identiques d’une circonscription l’autre. Pourtant ils disent tous faire passer le message de l’IA. Info, intox ?

SUD-éducation 35 vous propose une enquête à laquelle nous vous demandons de répondre très rapidement.

Les résultats de cette enquête seront communiqués à toutes les écoles qui nous auront répondu.

QUELLES SONT LES MENACES PROFÉRÉES PAR VOS IEN QUANT AUX BOYCOTTS DES ÉVALUATIONS ET DES DEUX HEURES DE SOUTIEN

Circonscription : ……………………………….

école :……………………………….

Quelles sont les menaces proférées ( précisez si c’est oralement ou par écrit) :

POUR LES ÉVALUATIONS :

Si refus de les faire passer :…………………………………………….

Si refus de faire passer certains items : …………………………………………

POUR LES HEURES DE SOUTIEN :

Si les 2 heures se passent en présence de tous les enfants :……………………………………

Si les 2 heures servent à la concertation :……………………………………………………………………..

Si durant les 2heures tous les enfants sont pris en petits groupes qui tournent :……………….

Si vous fonctionnez avec des horaires décalés :………………………………………

Merci de votre participation à l’enquête.

SUD-éducation 35

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APPEL DÉPARTEMENTAL POUR L’ARRÊT DE L ‘AIDE PERSONNALISÉE

60 h : nous suspendons…

L’intersyndicale SNUipp-FSU 35, SUD-EDUCATION et le SNUDI-FO

se prononce pour :

· L’annulation des 3500 suppressions de postes dans le 1er degré et le maintien des RASED

· Le maintien de la scolarisation des 2 ans

· Une réelle prise en compte des élèves de 2 ans (pas plus de 15 élèves en

petite section)

· L’abandon des décrets DARCOS annualisant 108h de nos obligations de

service supprimant 2 heures hebdomadaires de temps scolaires et instituant

60h d’aide personnalisée

· L’ouverture d’un débat national sur le temps scolaire, les rythmes des élèves,la prise en compte des difficultés scolaires et le temps de travail des

enseignants

Reprend les propositions d’actions départementales

· Boycott de 60h d’aide personnalisée

· Boycott des évaluations CE1 :CM2

Les modalités envisageables pour la suspension sont :

· Prendre tous les élèves

· Utiliser ce temps pour la concertation, pour la rencontre avec les parents et le travail avec le RASED

· Arrêter le dispositif dans son ensemble

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