Le mouvement départemental 2024 aura lieu du jeudi 28 mars – 16h00 au lundi 15 avril 2024 – 23h59, date de fermeture du serveur.
SUD éducation 35 siège en CAPD (Commissions Administratives Paritaires Départementales) mais, depuis la loi de transformation de la fonction publique (loi n° 2019-828 du 6 août 2019), les syndicats ne siègent plus pour les opérations de mouvement. C’est l’administration qui a entièrement la main.
Sud éducation 35 est disponible pour suivre votre dossier et répondre à vos questions à l’adresse suivante : syndicat@sudeducation35.fr ; Par téléphone : 07 83 49 31 45 – 09 53 77 57 22 ; ou pendant nos permanences.
La CAPD se réunit pour gérer les divers recours (lorsque ceux-ci ne sont pas déjà accordés par le DASEN) : de rendez-vous de carrière, sur le mouvement, les départ en stage de formation ou sur les demandes de temps partiels.
Notre liste commune avec la CGT pendant les élections professionnelles nous a permis d’avoir un siège en CAPD dans le 35.
Par notre présence et les questions que nous portons auprès de la DSDEN, nos présentant·es ont également su imposer des sujets qui ne sont plus à l’ordre du jour de la CAPD.
Sur l’affectation des TRS : l’administration vise des affectations à la mi-juillet si possible pour 2024. Certains changements de dernière minute ne pourrons peut-être pas être anticipés (Ouverture de la liste complémentaire, départ en retraite retardé, acceptation des temps partiel thérapeutiques…)
RDV de carrière : retour sur la nécessité d’une plus grande adéquation entre les appréciations finales et les items (parfois, il y a des écarts entre la moyenne des notes ex : très satisfaisant » et l’appréciation finale « satisfaisant »). Le DASEN est d’accord sur le principe, il explique que certains items valent plus que d’autres. Une réunion d’information pour les personnes éligibles sera proposée normalement à la rentrée 2024 pour expliquer la méthode d’évaluation en RDV de carrière. Les écarts entre 1er et 2nd degré s’amoindrissent mais existaient encore en 2023. L’administration vise une suppression de cet écart pour 2024.
Mouvement : sur la bonification de 800 points pour raison médicale : si deux enseignant.es sont à égalité de points dans un établissement, l’administration prend en compte si l’un·e d’entre eux·elles bénéficie d’une bonification pour raison médicale ainsi que la motivation des enseignant·es. Elle ne prévient pas forcément les collègues qu’un·e collègue bénéficie d’une bonification pour raison médicale, pour des raisons de respect de la confidentialité sur la santé médicale des collègues concerné·es.
Vacances d’été : la DSDEN fermera 15 jours cet été. Fermeture le 26 juillet. Réouverture le 12 août au matin. Fermée également le 15 et 16 août.
Demandes de temps partiels 2024 : pas d’info de la part de l’administration sur les chances d’acceptation des demandes sur autorisation. Les demandes de temps partiels annualisés seront envisagées mais le DASEN ne garantit pas leur acceptation – cela dépend des manques de postes et des binômes qui seront proposés. Plus on a des demandes pensées comme se complétant (1 demande de septembre à janvier couplée à 1 demande de janvier à juillet dans la même zone / même établissement), plus il y a de chance qu’elles soient acceptées.
Sur le manque de remplacement : une mobilisation de la Brigade de formation continue a été faite cet hiver et 5 contractuel·les recruté·es également pour combler le manque de remplaçant·es. La situation est toujours tendue.
Formulaire formation bilingue : la formation peut se faire dans un département extérieur à ceux du 35. L’engagement à enseigner 3 ans en breton doit se faire dans le département.
Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…
SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.
Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.
Nous appelons à la grève nationale du 2 avril
9h30: AG éducation Maison de Quartier Villejean
11h30 : manifestation départ devant l’INSPE 153 rue de Saint-Malo à Rennes (12h00 : DSDEN; 13h00: République)
CALENDRIER INTRA : Anticiper l’accompagnement syndical
Les étapes du mouvement
Du mercredi 13 mars à 12h au mercredi 27 mars à 12h : – consultation des postes vacants, de son dossier et éventuellement modification du dossier – saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR, barèmes Commencer à envisager la fiche navette si cas particulier à faire valoir : bien préparer ses papiers/ justificatifs ; par exemple, redonner chaque année ses justificatifs de rapprochement de conjoint/enfant-s (poste fixe et TZR) – Dépôt des dossiers de demande de priorité au titre du handicap (conseillère technique du Recteur, 96 rue d’Antrain – CS10503 35705 Rennes Cedex 7)
A partir du jeudi 28 mars : mise à disposition sur I-Prof/SIAM des confirmations de demande de mutation ; télécharger, éditer et envoyer sa fiche de confirmation via la plateforme COLIBRIS Attention : il faut télécharger et éditer soi-même la confirmation de demande de mutation. Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat + faire signer le chef d’établissement.
Mercredi 3 avril 2024: date limite de retour des confirmations de demande de mutation exclusivement via la plateforme COLIBRIS
Du jeudi 2 mai à 12h au vendredi 17 mai à 12h : Période d’affichage des barèmes calculés par les services académiques sur I-Prof/SIAM ; échange avec la DPE via la plateforme Colibris si demande de modification des barèmes (prévoir les pièces justificatives)
Mardi 11 juin à partir de 14h : Publication des résultats du mouvement intra sur SIAM/IPROF
Si vous souhaitez un suivi syndical, n’hésitez pas à nous contacter.
Pour les recours, vous pouvez vous reporter à cette note.
Préparons un mouvement massif et une grève reconductible à partir du 19 mars !
Le 19 mars à Rennes : Manifestation à 14h place Charles de Gaulle
AG éducation mardi 19 mars à 10h à la maison de quartier Villejean
Mercredi 20 mars : Rassemblement à 14h devant la DSDEN (1 quai Dujardin)
Le 19 mars est une journée de grève interprofessionnelle dans toute la fonction publique pour exiger une revalorisation salariale, des créations d’emploi et de meilleures conditions de travail. L’intersyndicale dénonce aussi le projet de rémunérations au « mérite » qui crée de nouvelles inégalités et va à l’encontre des statuts.
Les personnels de l’éducation et des universités doivent s’emparer de cette date du 19 mars pour poursuivre et accentuer la mobilisation dans notre secteur qui subit d’importantes coupes budgétaires mais aussi les assauts de politiques réactionnaires.
Sud éducation 35 appelle à une grève reconductible du 19 au 22 mars pour la défense de notre école publique et de nos conditions de travail et contre le Choc des savoirs.
L’éducation à la vie affective et sexuelle est obligatoire du primaire à la terminale depuis la loi de 2001, à raison de 3 jours par an.
Ces derniers mois, les attaques contre les projets d’éducation à la vie affective et sexuelle mis en place dans les établissements scolaires se sont multipliées. Ces attaques viennent d’associations en lien avec l’extrême droite, comme « Parents vigilants » ou encore « SOS éducation », associations soutenues par les partisan-es d’Eric Zemmour.
Derrière ces attaques en règle contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, sous couvert d’intérêt de l’enfant, il y a le refus de lutter contre les stéréotypes sexistes et les oppressions qu’ils produisent, la volonté d’imposer la norme hétérosexuelle et cisgenre comme seul horizon « naturel ».
Assurer une éducation à la sexualité est une des missions de l’école, inscrites dans le Code de l’Éducation (articles L 121-1 et L 312-16) et au lieu de céder à des « paniques morales » infondées et réactionnaires, notre institution et toute la communauté éducative doit plutôt se préoccuper de l’effectivité de ces séances, qui ne sont le plus souvent pas mises en place faute de moyens et de politique volontariste.
SUD éducation 35 a donc participé à la conférence de SOS éducation le 1er février dernier afin de dénoncer les pratiques dangereuses et transphobes de cette association.
Le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » ni la « fête des femmes », c’est une journée de lutte pour le droit des femmes !
SUD éducation 35 appelle les personnels de l’éducation et des universités à se mettre en grève et à manifester le 8 mars prochain.
Manifestations : Rennes : 15h esplanade Charles de Gaulle ***village féministe dès 13h*** Redon : 10h devant la mairie Saint-Malo : 17h esplanade Simone Veil Fougères : 18h pl. des Chaussonières
En 2024, l’égalité et les droits des femmes sont loin d’être effectifs ; ils sont même de plus en plus menacés.
Des menaces toujours plus importantes
Les nouvelles révélations de violences sexuelles et la défense des agresseurs par une partie du monde médiatique et politique (à commencer par le président de la république) montrent la nécessité de se mobiliser auprès des victimes encore et toujours. De même, le refus de la France d’inscrire le consentement dans la définition européenne du viol et les annonces du président qui souhaite « un réarmement démographique », passant par un contrôle des corps et des utérus à des fins natalistes, montrent que les droits des femmes et des minorités de genre sont perpétuellement remis en question. Il reste encore beaucoup à gagner face au patriarcat.
Le congé menstruel : un droit à conquérir !
Avec un taux de féminisation de plus de 70 %, il est grand temps pour le ministère de l’Éducation Nationale, mais aussi pour l’Enseignement Supérieur, de prendre des mesures concrètes. L’invisibilisation au travail des douleurs menstruelles et de l’endométriose conduit à la normalisation des douleurs, à nous rendre silencieuses face à la douleur et à perpétuer le tabou des règles. Les douleurs menstruelles sont minimisées, invisibilisées ou considérées comme normales. Pourtant, elles pèsent sur la rémunération des personnes menstruées qui subissent le jour de carence lorsque la douleur les empêche d’aller travailler.
SUD éducation revendique le droit à prendre un congé menstruel sous la forme d’ASA , sans jour de carence, sans justificatif à fournir à l’administration, la reconnaissance de l’endométriose comme affection longue durée , la mise à disposition d’une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles, la mise à disposition de protections périodiques dans tous les établissements, un recrutement massif de médecins du travail, formé·es en santé au travail ; le bénéfice de la visite médicale annuelle pour l’ensemble des personnels.
Mais attention, aux potentielles discriminations : le congé menstruel ne doit pas devenir, par un effet pervers, un frein à la carrière des femmes. Levons le tabou des règles pour améliorer les conditions de travail de tou·tes !
Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la Formation Spécialisée Santé Sécurité Conditions de Travail académique du 13 février 2024.
Pour synthétiser, voici les éléments essentiels pouvant vous intéresser :
Désignation des référent-es « Violence Discrimination, Harcèlement et Agissements sexistes » (VDHA) : SUD éducation exerce cette référence VDHA avec la FSU : n’hésitez pas à nous contacter => syndicat@sudeducation35.fr
Punaises de lit dans les internats : point sur les frais de désinfestation pour les AED contaminé-es dans le cadre du travail : le rectorat n’a pas prévu de financement…les organisations syndicales exigent la prise en charge par l’employeur de la désinfestation des logements privés des personnels AED et CPE.
Mise en place d’un Groupe de Travail « Risques Psycho-Sociaux » dans l’académie : expérimentations au lycée Maupertuis de Saint-malo et lycée Fulgence Bienvenüe de Loudéac
Registre Santé Sécurité Travail (RSST) : les services du rectorat ont des difficulté à suivre les fiches SST : la Conseillère de Prévention Académique souhaite mettre en place un système de « fiche d’alerte » pour hiérarchiser les « vraies » urgences… : nous avons fait remarquer que les personnels ne déposaient des fiches SST à la légère : toutes doivent être traitées. La Conseillère de Prévention Académique répond qu’il lui est difficile d’extraire les situations les plus critiques au sein du RSST : objectif est de demander aux équipes qui ont rempli plusieurs fiches SST de faire en complément une fiche d’alerte complémentaire.
Suite à la tentative d’agression au couteau au Collège des Hautes Ourmes à Rennes : SUD éducation Bretagne fera partie de la délégation d’enquête
En grève à 90 % aujourd’hui, les grévistes du collège ont rencontré le DASEN dans la matinée.
Il a fait un certain nombre de promesses : remplaçant dès lundi pour la collègue de lettres en charge du dispositif EFIV, transformation du dispositif l’an prochain avec action sur le nombre d’élèves, le nombre d’heures ou le poste lui-même, moyens supplémentaires pour la vie scolaire et le pôle médico-social, appui de l’IA pour le passage en REP en 2025 (si la carte de l’éducation prioritaire est effectivement revue), travail conjoint avec le conseil départemental pour améliorer la sectorisation, octroi d’heures de concertation et de HSE supplémentaires pour l’inclusion…) …
Comme quoi la grève quand elle est massive peut avoir une certaine efficacité !
L’équipe a donc décidé de suspendre la grève aujourd’hui. Elle reste mobilisée et prête à reprendre le mouvement si ces promesses ne débouchaient sur rien de concret.
Elle a aussi créé une cagnotte de soutien aux grévistes (en particulier les précaires, AED et AESH). N’hésitez pas à contribuer si vous le pouvez !
Sans surprise, le rectorat a déclaré qu’il va poursuivre les formations en distanciel et hors temps scolaires : SUD éducation dénonce ses décisions.
Vous trouverez ci-dessous le compte rendu du CAF de février 2024 ainsi que le dossier.
Dans le premier degré, l’accès à la formation est désastreux : la formation est prévue dans les obligations de service mais les choix de formations sont très limités. Les 18h de formation prévues dans les obligations de service se résument bien souvent à des formations redondantes sur les mathématiques ou le français, qui ont tendance à faire des professeur·es des écoles de simples exécutant·es et à empêcher toute possibilité de formation sur les autres domaines d’enseignement ou sur d’autres sujets majeurs comme le harcèlement ou la protection de l’enfance.
La formation en visioconférence est de plus en plus utilisée : elle n’est pas adaptée ; c’est une transmission descendante d’instructions et non une formation. Les capsules vidéo à écouter le soir ou le mercredi ne sont pas une formation de qualité, elles sont des canaux de transmission du discours ministériel.
Avec la formation hors temps devant élèves, notre employeur continue d’aggraver la surcharge de travail des personnels.
La formation est un enjeu majeur pour l’avenir du service public d’éducation.
=> Les personnels ont besoin d’être formé·es pour accueillir les élèves en situation de handicap, les élèves allophones et les élèves en difficultés scolaires ou sociales, mais aussi pour lutter contre les violences physiques, psychologiques et sexuelles subies par les élèves et enfin pour la reconversion écologique de l’école.
=> La formation des personnels n’est pas un accessoire, elle est essentielle : c’est pourquoi elle ne doit pas s’ajouter au temps d’enseignement mais au contraire s’y intégrer.
SUD éducation revendique le droit au maintien d’une formation continue sans augmentation du temps de travail.
Nous organisons une journée de stage de formation syndicale Genre à l’école, dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean)le jeudi 6 et vendredi 7 mars. Cette formation est ouverte à tous les personnels, syndiqués ou non, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Ce stage abordera les problématiques suivantes : – Langue française et oppressions : questionner le genre dans la langue – Stéréotypes de genre : partage d’expérience et échange de pratiques pour sensibiliser les élèves
Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an. La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit que SUD éducation incite à faire vivre.
Plaquette de stage :
Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible pour les adhérent.es de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.
Voici nos notes prises lors du Groupe de Travail Carte scolaire 1er degré de vendredi dernier, avec des infos sur les ouvertures et fermetures potentielles pour la rentrée 2024. Après concertations avec l’ensemble des IEN suite à ce GT, la réunion définitive avec les annonces officielles se déroulera mardi après-midi prochain. Nous publierons également un compte rendu.
Si vous souhaitez que nous évoquions votre cas lors du CSA, merci de nous contacter (syndicat@sudeducation35.fr) avant mardi prochain.
Le mercredi 3 avril 2024 à L’Union Locale Solidaires 35 au 5 rue de Lorraine.
La formation Militer syndicalement en vie scolaire est une formation pratique qui vise à donner les bases de la pratiques syndicale aux AED qui souhaitent s’organiser avec leurs collègues : déposer une heure d’infos syndicale, demander une Autorisation Spéciale d’Absence, organiser une grève, etc.
Le lendemain SUD éducation 35 organise la formation Découvrir et militer à SUD éducation 35 qui est un excellent complément à cette journée. N’hésitez pas à vous inscrire aux deux journées en même temps !
Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.
Programme à venir
Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.
Nous étions plus de 2000 dans la rue le 14 janvier, plus de 4000 le 21 janvier ; la loi ne sera probablement pas retirée dans son intégralité après la décision de ce soir.
La lutte continue !
Un concert de solidarité a lieu samedi 27 janvier à partir de 18h30 au 4bis est aussi prévu avec une table sur la loi immigration et une sur l’ICE.
Par ailleurs cette initiative citoyenne européenne pour « un accueil digne des migrant-e-s » peut être signée ici : https://dignity-in-europe.com/
Une manifestation contre le racisme, le colonialisme et les frontières (dont le mot d’ordre exact reste à construire) est prévue le 3 février à 14h30 et qui réunira la lutte contre la loi immigration et celle pour la paix en Palestine.
Il y aura aussi le même jour, une commémor‘action à 17h place Sainte-Anne pour les mort-e-s en Méditerranée et aux frontières organisée par Alarm Phone et le CSPSP.
RÉUNION D’INFORMATION CE LUNDI 29 JANVIER à 18h au local de SUD éducation 35
L’amiante est un matériau hautement cancérogène qui peut provoquer des maladies mortelles dès la première exposition. En France, il a été interdit en 1997. 85% des écoles et établissements scolaires et universitaires ont été construit avant cette date, il y a donc de l’amiante dans la plupart d’entre eux.
La vétusté de ces bâtiments implique une dégradation grandissante des matériaux de construction, qui libère de plus en plus de fibres d’amiante dans l’air. Aujourd’hui, le réchauffement climatique met en lumière les problématiques d’isolation thermique des bâtiments. D’importants fonds sont débloqués pour une rénovation thermique du bâti scolaire et universitaire : cette rénovation va toucher un grand nombre de bâtiments où l’amiante est présent, elle ne doit pas se faire en ignorant cet enjeu, ni au péril de la santé des ouvrièr·es, des agent·es, des élèves et étudiant·es.
Le scandale de l’amiante qui a retentit avec fracas dans les années 1990 est donc loin d’être terminé, et nous ne sommes encore qu’aux prémices de la catastrophe : les estimations tablent sur 100.000 morts liées à l’amiante d’ici à 2050 selon le Haut Conseil de la Santé Publique*, qui se base sur plusieurs rapports de l’Institut National de Veille Sanitaire (InVS), rapports rédigés par des membres de la communauté scientifique. Combien de mort·es dans l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche ?
Il y a donc là un enjeu de santé publique majeur !
C’est pourquoi SUD éducation lance une grande campagne contre l’amiante en milieu scolaire et universitaire.
Vous trouverez ci-dessous tout le matériel de campagne :
– un tract de sensibilisation « Face à l’amiante, Agissons ! »
– Des fiches techniques « Obtenir un Dossier Technique Amiante » et « Lire un Dossier Technique Amiante »
– Une affiche et des visuels de campagne
– Nos articles précédents sur l’amiante
Toutes les équipes de SUD éducation ont par ailleurs à disposition du matériel militant pour vous aider : contactez votre syndicat SUD éducation local !
Ces outils comprennent notamment un diaporama complet pour animer des Heures d’Information Syndicale : faites appel à SUD éducation.
Le Tract de sud éducation
Les fiches techniques
Obtenir un DTA (Dossier Technique Amiante)
Lire un DTA (Dossier Technique Amiante)
L’affiche et les visuels de campagne
Pour savoir s’il y a de l’amiante dans votre école ?
D’après un fichier que Libération s’est procuré, la majorité des établissements scolaires construits avant 1997 contiennent des fibres toxiques. Entrez le nom de votre ville, école, collège ou lycée pour savoir si un diagnostic amiante a été effectué.
Le CSA ministériel du 21 décembre a été l’occasion, pour le ministère, d’annoncer un ajustement des suppressions et des créations de postes pour la rentrée 2024. L’objectif ? Financer les mesures du « choc des savoirs ».
Le solde reste négatif pour le 1er degré avec 650 suppressions de postes mais 574 postes seront créés dans le 2d degré, notamment pour permettre la mise en place des groupes de niveau et des classes de prépa-lycée.
Créations et suppressions de postes dans le 1er degré
ACADÉMIE
Nombre d’emplois au 1er septembre 2023
Suppressions et créations de postes initialement prévues
Modifications annoncées en décembre 2023
Bilan des suppressions et créations de postes au 1er septembre 2024
AIX-MARSEILLE
15171
-20
+20
0
AMIENS
10529
-125
+45
-80
BESANÇON
5911
-87
+17
-70
BORDEAUX
15167
-57
+17
-40
CLERMONT-FERRAND
5935
-65
+15
-50
CORSE
1577
0
+5
+5
CRÉTEIL
26919
0
+130
+130
DIJON
7927
-161
+63
-98
GRENOBLE
16206
-54
+14
-40
LILLE
21320
-332
+113
-219
LIMOGES
3251
-42
+8
-34
LYON
16461
-80
+40
-40
MONTPELLIER
13691
+10
0
+10
NANCY-METZ
11490
-168
+48
-120
NANTES
13856
-108
+16
-92
NICE
9976
+90
0
+90
NORMANDIE
16089
-137
+27
-110
ORLÉANS-TOURS
12600
-83
+13
-70
PARIS
7426
-172
+47
-125
POITIERS
7912
-94
+12
-82
REIMS
6952
-108
+16
-90
RENNES
10794
-58
+3
-55
STRASBOURG
9275
-54
+14
-40
TOULOUSE
13789
-42
+9
-33
VERSAILLES
33137
0
+200
+200
GUADELOUPE
2824
-69
17
-52
GUYANE
3522
+63
+52
+115
LA RÉUNION
7031
+22
+33
+55
MARTINIQUE
2447
-68
+13
-55
MAYOTTE
3989
+190
0
+190
COM
1791
0
TOTAL
336991
-1709
+1059
-650
Créations et suppressions de postes dans le 2d degré
ACADÉMIE
Nombre d’emplois au 1er septembre 2023
Créations et suppressions de postes initialement prévues
Variation en HSA
Annonces de décembre 2023
Bilan des créations et suppressions d’emplois au 1er septembre 2024
SUD éducation a été reçu par la nouvelle ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra ce mardi 16 janvier. Comme on pouvait s’y attendre, l’audience ne s’est pas bien passée et s’est achevée après 40 minutes de discours creux de la part de la Ministre.
Dans le contexte de polémique autour de ses propos dénigrants l’école publique au profit de l’école Stanislas, élitiste et réactionnaire, SUD éducation a exigé que la Ministre s’engage pour l’école publique en satisfaisant les revendications des personnels qui font vivre le service public d’éducation au quotidien : un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH et des revalorisations salariales. Or la nouvelle Ministre a été incapable de répondre à SUD éducation sur ses sujets urgents pour les personnels et les élèves. Ses excuses ne suffisent pas : Amélie Oudéa-Castéra incarne, par ses propos, pour les personnels, le mépris de la haute-bourgeoisie à l’encontre de l’école publique. Si la Ministre veut rester à la tête de l’Education nationale, elle doit annoncer immédiatement des mesures fortes et essentielles pour les personnels, et en particulier pour les personnels AESH. Sinon, elle doit démissionner.
SUD éducation a eu à coeur de dire à la Ministre la réalité des conditions de vie et de travail des personnels AESH qui gagnent 800 à 900 euros par mois en moyenne. SUD éducation a compté qu’il faudrait en effet 48 ans aux personnels AESH pour gagner ce que Madame la Ministre gagnait un an seulement à la tête de la Fédération Française de Tennis. Les personnels ne veulent pas de grands poncifs sur l’école de la République comme la Ministre en fait depuis sa nomination, ils veulent que cette politique du mépris cesse. Si la Ministre est aussi attachée qu’elle le dit à l’école publique, à ses élèves et aux personnels, il va falloir nous le prouver par des mesures concrètes et immédiates ou démissionner.
SUD éducation appelle tous les personnels à se mettre en grève le 1er février pour arracher de vrais moyens pour l’école publique.