Essai gratuit : De la faiblesse de l’esprit critique envisagé comme « compétence », édition Pontcerq

Nous relayons l’essai des éditions Pontcerq, maison édition indépendante rennaise avec laquelle notre syndicat a déjà organisé une conférence à Rennes2 en octobre 2021.

Ces éditions ont édité un nouvel ouvrage qui prolonge la question de la pédagogie par compétence comme instrument utilisé par le ministère pour normer nos métiers et nous en déposséder. Il s’agit non plus de la pédagogie des SVT comme l’ouvrage précédent sur lequel nous avions fait la conférence commune, mais de la compétence « esprit critique ». Vous trouverez ci-dessous un lien vers l’ouvrage consultable gratuitement sur le site des éditions Pontcerq :

« Cher SUD éducation,

Nous sommes les Editions Pontcerq. Nous avons organisé ensemble l’année dernière, à l’université Rennes 2, une présentation du livre Le Plongeur de Pélasge de Frédéric Metz, livre dans lequel la question de la pédagogie par compétence est centrale. Cette collaboration entre Pontcerq et SUD éducation nous avait semblé intéressante et enrichissante !

Nous intervenons, en cet automne 2022, dans les universités sur la question des « compétences » et de l’« esprit critique », deux questions très actuelles dans le primaire, le secondaire, et le supérieur aujourd’hui.

Il nous a semblé que SUD éducation pourrait relayer une telle action, auprès de ses adhérents par exemple, ou via d’autres supports.

Le but est d’appeler à la constitution d’un front commun contre la « compétence » (et donc l’intrusion néolibérale), entre enseignants du supérieur et enseignants des écoles, des collèges, des lycées.

Nous savons que certains ont pu être un temps dupes de l’habillage que les « pédagogues » ont tâché de donner à la notion de compétence (qui vient de la gestion de la ressource humaine et des sciences du management) en expliquant que dans les écoles, « compétence » n’était pas à comprendre de la même manière ; que c’était même un concept émancipateur (libérant de la note, de l’autorité, etc.). Mais cet habillage (que certains firent peut-être de bonne foi) s’est révélé un leurre. La compétence est une « logique » et une logique de part en part néolibérale. Elle détruit le sens de l’enseignement.

Nous faisons donc circuler le tract suivant (cf. pièce jointe).

Un essai théorique d’une soixantaine de pages justifie l’action plus en détail. Il est disponible gratuitement, ici : https://www.pontcerq.fr/livres/de-la-faiblesse-de-lesprit-critique-envisage-comme-competence/ ». (Ce que nous avancions sur la compétence à l’instant y est justifié en détail.)

L’essai permet aussi de renverser certaines « évidences » sur le prétendu « esprit critique » que grâce aux biais et aux sciences cognitives les enseignantes et enseignants seraient en mesure de soudain pouvoir enseigner aux élèves.

L’essai provoque un renversement vertigineux : cet « esprit critique » est – dès lors qu’on l’envisage comme une compétence, et donc au moyen de l’approche cognitiviste – une école de la soumission à l’ordre existant. Nous prenons le temps de montrer pourquoi ; et comment. En nous appuyant sur les publications de ces cognitivistes proclamés spécialistes d’esprit critique ; et sur les textes prescriptifs de l’Education nationale (ou sur les productions d’« Eduscol »).

Et ce n’est donc plus tout à fait un hasard si cet « esprit critique » est une préoccupation du gouvernement, et que Gérald Bronner a présidé à la commission convoquée par le Président de la République pour en faire une grande cause nationale : l’esprit critique, l’EMI (IML dans la langue de l’OCDE qui l’a réclamé…), sont une manière de contourner les disciplines scolaires (philosophie, mais pas seulement) – et de manière générale on commence à comprendre que la « Compétence » elle-même est une manière de contourner les disciplines (seules capables d’exercer un esprit critique digne de ce nom). Sur cette question de l’externalisation du discours pédagogique (qu’exemplifie la création de l’entité « externe » Canopé, fournisseur de services auprès de l’Education nationale), l’essai propose une analyse à notre connaissance originale, qu’il conviendrait de relayer.

Ces thèses (ici exposée à l’emporte-pièce, mais que l’essai prend le temps d’étayer) devraient pouvoir susciter d’importantes réflexions auprès des enseignantes et enseignants.

Serait-il possible à SUD éducation de les relayer sous quelque forme que ce soit ?

*

Notre essai est très bien informé : pour la très simple raison qu’il résulte d’une collaboration entre des enseignants du secondaire et des doctorants du Supérieur, sur plusieurs années.

*

Bon courage pour les luttes en cours, et soutien de notre part aux établissements en lutte, et aux collègues frappés par des sanctions administratives, etc.

Merci aux collègues de SUD éducation qui sont sur le terrain et partout ailleurs pour lutter syndicalement contre l’intrusion néolibérale.

Merci de relayer cette intervention, ce tract, notre essai ?… ou de nous indiquer des relais possibles ?

Bien sincèrement,

Pontcerq »

Le service public d’éducation et les universités à l’épreuve du grand froid !

Alerté par les médias, le Ministre de l’Éducation nationale est aujourd’hui en déplacement dans un lycée de banlieue parisienne pour constater les conditions d’étude et de travail déplorables que subissent les élèves et les personnels.

Or la situation de ce lycée n’est pas isolée. Les personnels de l’Éducation nationale et des universités remplissent de plus en plus de fiches « Santé et Sécurité au Travail » pour alerter sur un bâtiment délabré, des moisissures au mur, des salles non chauffées… sans recevoir ni visite du Ministre, ni réponse de leur hiérarchie. La presse devient ainsi le moyen de communication le plus efficace pour alerter face à l’absence de réponse de la hiérarchie. SUD éducation agit dans les territoires pour obtenir des réponses de l’administration aux saisines des personnels.

Plusieurs universités ont décidé de fermer leurs portes dès ce vendredi 16 décembre au nom de plans de sobriété énergétique locaux. Ces fermetures font peser sur les étudiant·es (fermeture des BU) et les personnels (congés ou télétravail imposés) l’austérité ministérielle qui contraint les établissements dans leurs budgets.

On constate, selon les territoires, des grandes inégalités de moyens attribués pour la rénovation et l’entretien des bâtiments. Il faut un cadrage national des moyens pour les bâtiments scolaires et universitaires, il n’est pas acceptable de conditionner la construction, l’entretien et la rénovation des bâtiments aux moyens, très hétérogènes, des collectivités territoriales. Dans l’ESR la politique de dévolution immobilière et les partenariats public-privé pour compenser le désinvestissement de l’Etat font peser sur les universités les objectifs de transition énergétique. Cette politique ne cesse d’accroître les inégalités sociales et territoriales et d’aggraver la crise climatique. À l’heure de la sobriété écologique, les services publics doivent entamer leur reconversion écologique en commençant par rénover les bâtiments scolaires et universitaires mal isolés dans lesquels les élèves, les étudiant•es et les personnels subissent de manière répétée les pics de grand froid comme les épisodes de canicule.

Pour SUD éducation, les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche doivent reprendre la main sur la gestion du bâti scolaire de la maternelle à l’université en injectant les moyens financiers à la hauteur des enjeux afin de réduire les inégalités territoriales pour un vrai plan de rénovation du bâti scolaire et universitaire afin de réduire les consommations énergétiques et celles en eau potable.

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UN PLAN D’URGENCE POUR LA CARRIERE DES ENSEIGNANT-ES !

Temps partiels, postes à profil : SUD éducation dénonce une gestion managériale.

Les refus de disponibilité, de temps partiel, des autorisations d’absence et des stages syndicaux se multiplient depuis plusieurs années. En cause : le manque de remplaçant-es qui est chronique dans le premier degré et que l’effondrement du recrutement n’est pas près de combler. Cela participe à une dégradation des conditions de travail des professeur-es des écoles.

La multiplication des postes à profil au mouvement interdépartemental comme dans les mouvements intradépartementaux, qui met en concurrence les enseignant-es et opacifie les mutations, participe également à cette dégradation.

SUD éducation revendique un arrêt de ce type de recrutement et un retour à des commissions paritaires qui permettrait une gestion transparente de la mobilité des enseignant-es.

Rémunération des enseignant-es

Depuis une dizaine d’années, le pouvoir d’achat des enseignant-es a fortement diminué en raison du gel du point d’indice et de l’augmentation des prix. La mobilisation contre la réforme des retraites de 2019 a mis au jour le fort mécontentement des personnels de l’Éducation nationale quant à leur rémunération.

Depuis, le gouvernement a multiplié les annonces sans pour autant améliorer véritablement notre pouvoir d’achat : les primes attribuées n’ont pas permis de revaloriser véritablement la rémunération des personnels et sont bien moins avantageuses pour les personnels que de réelles augmentations de salaire, à commencer par ceux des plus précaires (contractuel-les enseignant-es, AESH,…)

SUD éducation revendique :

– une augmentation immédiate de 400 euros des salaires

– un SMIC à 2200 euros bruts ;

– le dégel du point d’indice et le rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010 ;

– l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ;

– une refonte des grilles indiciaires des agent-es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés ;

– la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle ;

– l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services;

– la fin des primes « au mérite » qui commencent à être mise en place dans le premier degré, notamment avec la part variable de la prime REP+, soi-disant fondée sur « l’implication professionnelle » des enseignant-es mais en réalité appréciée par la DSDEN sur des critères qui changent d’un département à l’autre et qui mettent en concurrence les personnels entre eux.

Repenser la fin de carrière

SUD éducation s’oppose à l’allongement du temps de travail et au recul de l’âge de départ à la retraite de tous les personnels de l’éducation nationale.

Pour améliorer les conditions de travail en fin de carrière, SUD éducation propose :

de faciliter les aménagements de temps de service avec des temps partiels payé à 100%.

SUD éducation rappelle son attachement à une retraite par répartition pour toutes et tous avec un âge maximal de départ à la retraite à 60 ans.

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La retraite à 65 ans, c’est NON !

Le gouvernement annonce une nouvelle réforme des retraites qui vise à reculer progressivement l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans. C’est une nouvelle attaque contre les personnels !

En 2019-2020 face à la mobilisation d’ampleur de l’ensemble des secteurs, le gouvernement avait renoncé à faire passer sa réforme de casse des retraites, aujourd’hui il revient à la charge.

Que prévoit le gouvernement?

  • Le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans,
  • Une retraite à 1200 euros minimum (85% du SMIC) uniquement si vous avez vos 43 annuités,
  • L’âge de départ sans décote reste à 67 ans,
  • La fin des régimes spéciaux pour les nouveaux et nouvelles entrant·es.

Le gouvernement justifie sa réforme par le soi-disant déficit des caisses de retraites. C’est faux, les études prévoient un système à l’équilibre d’ici 2030.
Le déficit ou l’excédent dépend de choix politiques : les cotisations des actives et actifs paient annuellement les pensions des retraité·es, la question de l’emploi est donc déterminante pour l’avenir du système de retraites. Plus il y a de salaires sur lesquels sont prélevées les cotisations salariales et patronales, et plus les salaires sont élevés, plus il y a de recettes pour financer les retraites. D’un côté, le gouvernement maintient les agent·es publics dans la précarité, à commencer par les AED, les AESH, les précaires dans nos secteurs, de l’autre il les contraint à travailler plus longtemps et il présente comme un progrès le plancher d’une retraite à 85% du SMIC minimum.

Les mobilisations des personnels ont mis au jour les bas salaires et les mauvaises conditions de travail que subissent les personnels de l’Éducation nationale et de l’ESR. Le recul de l’âge de départ à la retraite constitue une nouvelle dégradation et sanctionne des personnels déjà maltraités pendant toute leur carrière.

Les personnels aspirent à davantage de justice sociale et à un investissement massif pour la reconversion écologique de la société, au contraire, cette réforme précarise les personnels, diminue l’espérance de vie en bonne santé, accroît les inégalités et le chômage.

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser massivement contre cette nouvelle réforme des retraites.

Avec un meilleur partage des richesses et l’augmentation des cotisations, nous revendiquons :

  • La retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, sans décote.
  • 5 ans de départ anticipé sur cet âge légal pour pénibilité.
  • Pas de retraite ni d’indemnité chômage en dessous du SMIC porté à 1700 euros.
  • L’intégration des retraites complémentaires dans le régime de base de retraites.
  • Une semaine à 32 h sans perte de salaire ni flexibilité (partage du travail).
  • Des embauches massives dans les services publics et les secteurs écologiques.

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Sans moyens, sans formation, sans personnels spécialisés, l’école inclusive n’est qu’un slogan !

La loi de 2005 a bientôt 20 ans.
D’une situation d’inclusion quasi nulle en France, l’école et les établissements scolaires ont dû accueillir les élèves en situation de handicap et sortir d’une logique de ségrégation. Des milliers d’élèves ont pu accéder à des formations diplômantes. Pour autant le bilan reste insuffisant.
Partout SUD éducation reçoit des remontées de terrain de personnels ou d’élèves qui subissent la maltraitance de l’institution. La tentation est grande pour certain·es de défendre « une inclusion raisonnée » et de revenir à une situation antérieure.
Or l’expérience montre que si les moyens sont mis en place, l’inclusion fonctionne. Une réelle volonté politique voudrait créer des postes d’AESH titulaires, former tous les personnels, multiplier les intervenant·es spécialisé·es (rased, sessad) et les personnels médicaux-sociaux, alléger les effectifs des classes et des dispositifs,
favoriser les pédagogies alternatives plutôt qu’une logique de programmes, adapter les espaces et l’organisation du temps scolaire.

Nous appelons tous les personnels à revendiquer les moyens pour une véritable école inclusive.

Les enseignant·es de 1er et 2nd degrè se heurtent à une absence de formation concernant les handicaps et les aides qu’ils et elles peuvent développer pour les élèves. De plus, une fois en poste, les enseignant·es se retrouvent face à l’absence de moyens pour accompagner ces élèves : nombre d’élèves par classe trop élevé pour pouvoir différencier correctement, temps extrêmement long pour que les notifications soient établies par la MDPH, attente pour qu’un·e AESH soit nommé·e, très peu de temps de concertation avec l’AESH, aucune information quant aux adaptations pédagogiques à mettre en oeuvre…

Pour une autre société, contre le validisme !

Donner à tous les enfants la possibilité d’apprendre et de se sentir bien à l’école est une priorité. De la même manière, ce devrait être une priorité de faire en sorte que tous les individus, handicapés ou non, bénéficient des mêmes droits.
Aujourd’hui, ce n’est pas le cas : la société est validiste c’est-à-dire qu’elle discrimine des personnes car elles ont un handicap. Un grand nombre des difficultés qu’elles rencontrent ne sont pas liées à leur état de santé mais à l’inadaptation de la société : logements et lieux publics inaccessibles, privation de liberté dans certaines institutions, attitudes infantilisantes à leur égard, etc.
Elles souffrent également de difficultés économiques. En effet, le handicap entraine souvent des coûts supplémentaires, parfois exorbitants, certaines entreprises profitant du caractère nécessaire de ces produits pour les vendre au prix fort. En outre, l’allocation adulte handicapé est en dessous du seuil de pauvreté et occuper un emploi peut relever du parcours du combattant.
En effet, la discrimination à l’embauche exclut les personnes handicapées de nombreux emplois. L’Éducation nationale, par exemple, est loin d’embaucher 6% de personnels handicapés. De nombreux postes de travail ne sont pas adaptés et le rythme de travail imposé par le capitalisme et les logiques managériales est encore plus dévastateur pour ces personnels. Par conséquent, toute une partie de l’emploi des personnes handicapées se fait à l’extérieur du monde du travail ordinaire, dans les ESAT (établissements et services d’aide par le travail). Dans ces établissements, les personnels n’ont pas le statut salarié ni les droits qui vont avec.

Nous voulons une École qui inclut tous les élèves mais aussi une société qui ne délaisse ni n’exploite aucun individu sous prétexte qu’il ne correspond pas aux normes d’une personne valide ou en bonne santé.

Les revendications de SUD éducation pour l’école inclusive :
  • des moyens pour accueillir et répondre aux besoins de tou·tes les élèves qu’importe leur situation scolaires, sociales, administrative, leur origine ou leur handicap… sur tout le territoire,
  • la création massive de postes d’AESH, de RASED, de personnels médico-sociaux, d’enseignant·es, de CPE et de personnels de Vie scolaire et d’interprètes,
  • la baisse des effectifs par classe,
  • la création d’un vrai statut de la Fonction publique d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e pour les AESH,
  • une véritable formation initiale et continue à l’inclusion scolaire,
  • l’adaptation des bâtiments et du matériel scolaire.
  • du temps de concertation hebdomadaire.
L’autocollant de SUD éducation
L’affiche de SUD éducation

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1500 nouvelles suppressions de postes à la rentrée 2023 : stop !

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé  la suppression de  1500 ETP : 1000 postes dans le premier degré et 500 postes dans le second degré à  la rentrée 2023 alors que le nombre de postes pourvus par des collègues contractuels ne cesse d’augmenter et que l’absence de remplaçant·es se généralise dans tous les territoires.

Alors que le second degré subit, depuis l’ère Blanquer, de lourdes suppressions de postes (8400 suppressions de postes soit 170 collèges depuis 2017), le premier degré est à son tour pris pour cible.
Les 64000 élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire. Le nombre de postes va baisser partout sauf dans 6 académies (Créteil, Montpellier, Nice, Versailles, Guyane, Mayotte). Certaines baisses sont très brutales : l’académie de Lille avait bénéficié de la création de 20 postes à la rentrée 2022, elle en perd 150 à la rentrée 2023. C’est l’académie de Paris qui subit la plus forte baisse avec 155 suppressions de postes. Pour SUD éducation, la baisse du nombre d’élèves doit permettre de remettre l’école à flot, pas de faire encore des économies.

Dans le second degré, le ministère annonce 500 nouvelles suppressions de postes alors que les effectifs d’élèves sont stables. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe (en moyenne 26 élèves par classe en collège et plus de 30 en lycée), une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.

Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes. SUD éducation est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.

Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.

SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.

AcadémiePremier degréSecond degré
Aix-Marseille049
Amiens-77-65
Besançon-52-69
Bordeaux-30-10
Clermont-Ferrand-58-18
Corse05
Créteil6570
Dijon-72-99
Grenoble0-9
Lille-150-160
Limoges-23-18
Lyon065
Montpellier1790
Nancy-Metz-85-54
Nantes-78-30
Nice6060
Orléans-Tours-810
Normandie-99-105
Paris-155-182
Poitiers-60-25
Reims-58-52
Rennes-60-30
Strasbourg-43-40
Toulouse-4250
Versailles7055
Guadeloupe-25-106
Guyane7460
Réunion28-17
Martinique-35-56
Mayotte+168150
Réserve-135 postes réservés pour le plan autisme
Total-802-491

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Élections pro : SUD éducation gagne un siège !

Les élections professionnelles viennent de s’achever. Les agent·es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont élu leurs représentant·es aux instances locales et nationales.

La participation est en baisse ce qui n’empêche pas SUD éducation de gagner des voix : SUD éducation devient représentatif au ministère de l’Éducation nationale et conserve son siège dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

De nouveau SUD éducation déplore les difficultés à voter dues au choix d’un scrutin électronique. Les personnels les plus précaires, les AESH, les AED, les agent·es non titulaires, les BIATSS, mais aussi les personnels les plus vulnérables, certain·es personnels en situation de handicap par exemple, ont eu plus de difficultés à voter. SUD éducation revendique le retour du vote à l’urne sur le lieu de travail afin de faciliter le vote du plus grand nombre d’agent·es.

SUD éducation remercie tou·tes les agent·es qui, par leur vote, ont permis à SUD d’obtenir un siège au ministère de l’Éducation nationale et de garder un siège au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ces résultats mettent au jour le soutien des personnels aux revendications portées par SUD éducation : un statut de la Fonction publique, davantage de moyens pour le service public d’éducation de la maternelle à l’université, une transformation sociale et écologique de l’école, la fin de l’omerta sur les violences sexuelles et sexistes à l’école et à l’université. Ces résultats témoignent également du soutien des personnels aux syndicalistes de SUD éducation visé·es par des procédures de répression anti-syndicale.

La campagne électorale a été l’occasion pour nos équipes syndicales de porter largement nos revendications pour une autre école, une autre université et pour une autre société.

Alors que nous sommes à la veille d’une bataille pour défendre nos retraites, cette progression de SUD éducation nous encourage à continuer à nous mobiliser, à rassembler nos forces pour faire opposition à ce gouvernement au service du patronat et des plus riches. Comme en 2019, SUD éducation mettra en oeuvre tous ses moyens syndicaux dans la bataille des retraites.

Télécharger le document : CP – SUD gagne un siège ! (format pdf)

Grève et manifestation pour la voie professionnelle : jeudi 17 novembre 10h Rectorat

Bonjour à tout.te.s,

SUD éducation appelle les personnels à se réunir en AG dans tous les LP, dans toutes les villes, dès le 7 novembre. Construisons une grève majoritaire le 17 novembre. Amplifions le mouvement pour sauver les LP.

SUD Éducation et l’intersyndicale éducation du 35 appellent à une journée de grève et de manifestation le jeudi 17 novembre à 10h devant le rectorat.

Une Assemblée Générale des personnels est prévue à l’issue de la manifestation pour envisager les suites du mouvement. (lieu à venir)

La grève du 18 octobre dernier était très importante : face à la réforme qui détruit la voie professionnelle, la mobilisation doit rester forte.

Quels sont les enjeux ? C’est un plan social qui se prépare: 5 000 postes d’enseignant.es sont menacés en raison de l’augmentation des périodes de stages et de la baisse des volumes horaires de cours. En France, 1 PLP sur 10 est directement menacé de fermeture.

Rappelons aussi que les LP sont passés sous la double tutelle du ministère de l’Education et du ministère du Travail, avec une ministre déléguée à la formation professionnelle, Carole Grandjean; c’est un très mauvais signe.

C’est bien un plan social d’ampleur qui se prépare : aux dernières estimations ce sont 5 000 postes enseignants qui seraient détruits du fait de l’augmentation des périodes de stage et de la baisse des volumes horaires de cours qui en découlerait mécaniquement. Près d’un PLP sur 10 est directement menacé.

Lien vers le dossier de SUD Education : tracts et communiqués : https://www.sudeducation.org/dans-tous-les-lp-le-17-novembre-toutes-et-tous-en-greve/

Pourquoi un seul logo de SUD Éducation sur le communiqué intersyndical du 35 alors que les autres syndicats en deux ?

parce que SUD Éducation est un syndicat intercatégoriel : il rassemble toutes les catégories de personnels de l’Éducation nationale de la maternelle à l’université : enseignant·es de tous les niveaux, personnels de vie scolaire, administratifs, de santé, travailleurs et travailleuses sociaux, qu’ils et elles soient titulaires ou non.

parce que SUD Éducation est un syndicat laïc qui ne syndique pas les personnels de l’enseignement privé (sauf les contractuel.les intervenant aussi dans le public); pour l’arrêt du financement et la nationalisation de l’enseignement privé !

Mutations inter dans le 2nd degré : infos et visios le jeu. 10 et lun. 21 nov.

Vous souhaitez participer au mouvement, néanmoins la procédure de mutation dans l’Éducation nationale peut sembler opaque. Il est par conséquent très important d’être accompagné·e par SUD éducation afin de vous aider dans vos démarches. Les élu·es et les militant·es de SUD éducation sont à vos côtés pour défendre l’égalité de traitement entre tous les personnels et s’assurer que tou·tes disposent des mêmes informations concernant les procédures de mutation. Retrouvez ci-dessous les informations pour vous inscrire aux visios et le calendrier du mouvement.

Le manque de postes dans le premier comme dans le second degré ont largement contribué à bloquer la mobilité des personnels. Il devient de plus en plus difficile pour les enseignant·es du second degré d’obtenir certaines académies à cause des suppressions de postes.

Les mutations se déroulent en deux temps : d’abord le mouvement inter-académique pour changer d’académie, puis le mouvement intra-académique pour pouvoir faire des vœux à l’intérieur de votre académie.

Vous pourrez faire vos voeux du mercredi 16 novembre 2022 à midi au mercredi 7 décembre 2022 à midi. 

Les visios ouvertes d’information

SUD éducation organise deux visios d’information syndicales ouvertes pour vous informer au sujet du mouvement :

  • Le jeudi 10 novembre à 18h30,
  • Le lundi 21 novembre à 20h.

S’inscrire ici : https://framaforms.org/visio-dinformation-syndicale-sur-les-mutations-dans-le-2nd-degre-1665940190

Le calendrier du mouvement inter

1- du 16 novembre au 7 décembre : Vous formulez vos demandes de mutation sur I-Prof – phase interacadémique et mouvements spécifiques nationaux et sur postes à profil (POP). 

2- à partir du 8 décembre 2022 : Vous téléchargez votre confirmation de demande de mutation dans SIAM puis, en fonction des académies :

– soit vous téléversez cette confirmation, signée et visée par le chef ou la cheffe d’établissement, avec les pièces justificatives demandées, directement sur Colibris ;

– soit vous la transmettez au chef ou la cheffe d’établissement, qui se charge ensuite de faire suivre votre confirmation à la division des personnels ;

– soit vous la transmettez directement, par voie postale ou électronique, à la division des personnels, après avoir fait viser votre confirmation par le ou la cheffe d’établissement.

La date limite de transmission des confirmations varie dans le courant du mois de décembre en fonction des académies. N’hésitez pas à vous renseigner auprès du syndicat local SUD éducation pour connaître le calendrier et les modalités retenues dans votre académie.

3- janvier 2023 : consultez et vérifiez votre barème sur I-prof. 

4- 10 février 2023 minuit : date limite pour envoyer une demande tardive.

5- 7 mars 2023 : vous recevrez le résultat de votre demande dans I-prof.

Élections professionnelles 2022 : la page fédérale

Voter SUD,

c’est voter pour : 

  • Un syndicat de lutte  qui se bat sans compromissions contre la hiérarchie.
  • Une augmentation des salaires,  et la fin du jour de carence.
  • Un recrutement massif d’enseignant·es et de personnels spécialisé·es  
  • Une véritable politique de lutte  contre les violences sexuelles et sexistes au travail.
  • La lutte contre toutes les discriminations : sexistes, lgbtiphobes, racistes, antisémites.
  • Une transformation écologique et sociale de l’école comme de la société.

Lycée professionnel : en grève le 18 octobre pour le retrait de la réforme Macron

La réforme des lycées professionnels que veut imposer le président Macron aux élèves et aux personnels de LP constitue un véritable danger pour l’avenir d’un tiers de la jeunesse lycéenne, pour nos métiers et pour la formation professionnelle initiale.

Les 4 points développés ci-dessous seraient pour le ministère non négociables alors même qu’ils concentrent les éléments les plus dangereux de ce projet.

+ 50 % DE STAGES ET MOINS D’ENSEIGNEMENTS

Le projet annoncé prévoit d’augmenter de 50 % les périodes de stage en entreprise (passage de 22 à 33 semaines pour les bacs pro).

Ces heures en entreprises en plus correspondront fatalement à des centaines d’heures d’enseignement en moins.

Parce que nous avons à cœur l’émancipation de nos élèves et la qualité du service public d’éducation ;

parce que les conséquences sur les conditions de travail des personnels et d’études des lycéen·nes seront désastreuses ; parce que cela correspondra à des suppressions de postes enseignants : nous ne pouvons pas l’accepter.

DES HORAIRES DÉCIDÉS LOCALEMENT

Le cadre national des grilles horaires doit être maintenu pour garantir des diplômes nationaux assurant une qualification reconnue et la possibilité de poursuites d’études.

Sous couvert d’autonomie renforcée, des expérimentations pourront être menées permettant de ne pas respecter les grilles horaires disciplinaires nationales. Le français et les maths seraient à privilégier car considérés comme des « savoirs-fondamentaux ». Que restera-t-il alors pour les autres enseignements généraux qui favorisent l’émancipation des élèves ?

DES FORMATIONS RÉDUITES AUX BESOINS LOCAUX

Les fermetures et ouvertures de filières dans les établissements seraient décidées uniquement au prisme des besoins locaux de main-d’œuvre ce qui va considérablement réduire les choix de formation des élèves. Nous refusons que l’avenir professionnel de nos jeunes lycéen·nes soit conditionné à des métiers en tension pour la plupart en raison de leurs conditions salariales et de travail déplorables.

Pour que la Voie Professionnelle soit une voie attractive, il faut surtout créer de nouvelles filières de formation en lien avec les besoins sociaux et les enjeux environnementaux.

DEMI-JOURNÉE « AVENIR »

Le ministère veut imposer dès la 5ème de collège un dispositif « Avenir » consistant à dédier une demi-journée par semaine pour découvrir les métiers et les entreprises. Pour nos organisations, il faut renforcer les missions et le nombre de personnels d’orientation et préparer les élèves de collège à tous les parcours d’orientation sans exception.

POUR LE RETRAIT DE

LA RÉFORME MACRON DES LYCÉES PROS

EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE 2022

Télécharger le document : POUR L’AVENIR DES ÉLÈVES DE LA VOIE PRO,  NON À LA CASSE DES LYCÉES PROS ! (format pdf)

Préavis de grève : https://www.sudeducation.org/agir/preavis-de-greve/

Urgence remplacement !

Depuis plusieurs années, le remplacement dans le premier degré est en crise. On ne compte plus le nombre de journées non-remplacées sur tout le territoire avec des situations critiques dans certaines zones et certains départements déficitaires. 

En ne remplaçant pas systématiquement les professeur·es des écoles absent·es, l’Éducation nationale n’assure pas la continuité du service public et certains élèves se retrouvent avec moins de jours de classe que d’autres. On assiste là à une rupture d’égalité qui est d’autant plus dommageable que la pénurie de remplaçant·es est encore plus flagrante dans les départements déficitaires et les zones d’éducation prioritaire.

Même si des enseignant·es et des parents d’élèves essaient parfois de compter les journées non-remplacées, il est difficile de connaître les chiffres exacts, l’Éducation nationale refusent de les donner.

La cause de cette pénurie de remplaçant·es, c’est le manque de personnels et l’insuffisance des ouvertures de postes. La crise sanitaire du COVID 19, a  mis en lumière cette pénurie systémique.

A cela s’ajoute cette année une crise du recrutement avec un effondrement sans précédent de candidat·es pour le CRPE. Après les résultats des CRPE 2022, il y avait environ 1700 postes non pourvus de professeur·es stagiaires sur tout le territoire. Le ministère, face à ce manque de vocation, et pour boucher les trous, a recruté à tour de bras des contractuel·les en organisant des job-datings dans plusieurs académies. 

A quelques semaines de la rentrée, le manque de remplaçant·-es se fait déjà sentir dans certaines circonscriptions et certains départements où la situation est tendue de façon systémique. Les postes vacants non-pourvus ont, dans certains endroits, été comblés par des brigades qui se sont vues être affectées sur ces postes à l’année. La conséquence est évidente : il n’y aura bientôt plus d’enseignant·es remplaçant·es pour assurer les remplacements courts.

Cela n’augure rien de bon pour la suite de l’année scolaire et la période hivernale.

Cette pénurie structurelle de remplaçant·es a pour effet de dégrader encore les conditions de travail des enseignant·es et les conditions d’apprentissages des élèves. En effet, comment travailler et apprendre dans des conditions correctes quand les effectifs des classes explosent sous l’effet de la répartition des élèves dont le maître ou la maîtresse est absent·e?

Outre le fait qu’il détériore les conditions de travail des enseignant·es, le manque de remplaçant·es a un impact sur les droits des professeur·es des écoles :

– les journées REP+ (9 journées de pondération prévues sur le temps devant élèves) ne sont plus que partiellement assurées, voire pas du tout, fautes de remplaçant·es ;

– l’annulation de formation du PAF dans certains départements ;

– les demandes de stages syndicaux ou les autorisations d’absence sont refusées pour raison de nécessité de service.

À cause du manque de remplaçant·es, les professeur·es des écoles renoncent à leurs droits à la formation et à leurs droits syndicaux. Plus globalement, le manque de personnels dans le premier degré entraîne une dégradation des conditions d’exercice des PE : refus quasi-systématique des demandes de temps partiels qui ne sont pas de droits, faible mobilité sur le territoire,…

Pour assurer une continuité du service public et faire en sorte que chaque enseignant·e absent·e soit remplacé·e, une seule solution : recruter des professeur·es des écoles !

Pour endiguer le manque de remplaçant·es, SUD éducation revendique :

– la création de postes de remplaçant·es en nombre suffisant pour assurer tous les remplacements ;

– la titularisation à temps plein de l’ensemble des enseignant·es non titulaires, sans condition de concours ni de nationalité : les collègues en question sont déjà souvent en poste depuis longtemps, il n’y a aucune raison pour qu’ils et elles ne bénéficient pas du statut de fonctionnaire ;

– l’admission de l’ensemble des admissibles, aux concours internes comme externes : les recalé·es des oraux des concours constituent un nombre très important de potentiel·les futur·es collègues ; au vu de l’urgence de la situation, il est souhaitable qu’ils et elles  soient stagiarisé·es dans leur totalité ;

– l’organisation de concours exceptionnels :  sous forme de concours supplémentaires en fonction des besoins locaux, dans les départements.

Pour faire face à la crise du recrutement et au manque de candidat·es au concours de professeur·es des écoles, et rendre le métier plus attractif, SUD éducation revendique :

– une augmentation générale et conséquente des salaires ;

– le retour à un concours de recrutement à bac+3, suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour toute·s !

Télécharger le document : Urgence remplacement ! (format pdf)

Rassemblement contre la répression et soutien à Kai Terada : le 11 octobre à 17h30 DSDEN

La mobilisation de soutien à Kai Terada se poursuit. Après plusieurs rassemblements et journées de grève en région parisienne, cette fois-ci, c’est une journée nationale de mobilisation en soutien à Kai terada et contre la répression anti-syndicale.

Après avoir été suspendu dès la rentrée, notre camarade Kai Terada, est victime dune « mutation dans l’intérêt du service »: c’est une répression anti-syndicale déguisée afin de contourner les procédures contradictoires.

Ce n’est pas la première fois que le ministère utilise ce procédé à l’encontre de camarades de SUD Éducation, très impliqué.es dans la lutte contre les réformes Blanquer ou dans les mouvements de pédagogies émancipatrices comme l’ICEM-Freinet.

Rassemblement mardi 11 octobre à 17h30 devant la DSDEN

L’évènement Facebook.

l’appel intersyndical du 35 :

Nous avons rajouté dans l’appel les cas de répression vécues en Ille-et-Vilaine par les camarades du lycée René Cassin de Monfort-sur-Meu et Édouard Descottes du lycée Jean Macé à Rennes.

Une demande d’audience au recteur et DASEN va être envoyée.

Merci de diffuser l’appel dans vos établissements et sur vos réseaux.

Stage syndical « Droits des personnels, pédagogies émancipatrices : comment résister au quotidien ? » les lun. 14 et mar. 15 nov. à Rennes

Cette année, nous organisons un stage syndical intitulé :
« Droits des personnels, pédagogies émancipatrices : comment résister au quotidien ? »
le lundi 14 et mardi 15 novembre 2022 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean).

Présentation :

Quelle école pour changer la société ?

La pédagogie, un outil de transformation sociale

Face aux attaques en cours sur l’école publique, il nous semble important de s’organiser collectivement pour défendre notre conception de l’école publique.

Le but de ce stage est d’élaborer collectivement des réponses à apporter à l’administration pour défendre notre projet d’école.

Nous ferons un état des lieux des différents concepts et pédagogies en introduction du stage. Pédagogie active, alternative, critique de quoi parle-ton ?

A travers des ateliers juridiques, pédagogiques et d’analyse de la situation politique nous tenterons d’outiller les participants de ce stage afin de résister au quotidien dans nos établissement du 1er et du 2nd degré. 

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 14 octobre :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

Au programme :

Partager l’évènement sur Facebook : https://fb.me/e/2ALUesCcc

Et vous pouvez afficher / partager l’info ci-dessous dans vos établissements pour que vos collègues viennent aussi :

Agir en Conseil d’administration : dossier complet

L’intervention aux CA des collèges et lycées : un moment important de la vie des établissements. 

L’administration rogne de plus en plus les pouvoirs donnés aux élu·es des personnels dans les EPLE en même temps qu’elle donne plus d’autonomie de gestion aux chef·fes d’établissements. Après avoir instauré les Conseils pédagogiques , nommés par le ou la chef·fe d’établissement, pour court-circuiter les élu·es, le ministère a changé l’an dernier certains éléments de fonctionnement du CA : l’ordre du jour est de la seule prérogative du ou de la chef;fe d’établissement et la constitution de la Commission permanente n’est plus obligatoire.

Pourtant l’élection de listes syndicales dans les CA, qu’elles soient présentées par SUD éducation seul ou par l’intersyndicale de l’établissement, reste un élément clé du rapport de force vis-à-vis de l’administration. Les représentant·es syndicaux·ales sont ainsi reconnu·es par l’administration. Ils et elles peuvent aussi tisser des liens avec les parents et les élèves, faire vivre l’autogestion en définissant leurs mandats pendant les heures d’information syndicales, rendre transparents la répartition de la dotation horaire globale et le budget, faire voter des motions portant aussi bien sur les moyens de l’établissement que la répression à l’encontre des militant·es syndicaux·ales et pédagogiques.

Les prochaines élections dans les CA vont avoir lieu à la mi-octobre. Nous partageons ici le guide de l’action aux CA des EPLE, une fiche pour agir en CA pour une transformation écologique des collèges et lycées, ainsi que deux exemples de professions de foi pour ces élections.

Agir en CA : le guide complet 

Vous retrouvez ci-dessous le guide complet pour agir en Conseil d’administration

Agir en CA pour une transformation écologique des collèges et lycées : fiche pratique

Vous retrouvez ci-dessous le guide complet pour agir en Conseil d’administration

Exemples de professions de foi 

Vous trouverez en pièce jointe deux exemples de profession de foi de liste intersyndicale en lycée :

  • une profession de foi intersyndicale en lycée polyvalent
  • une profession de foi de liste unique en collège

PF lycée

PF collège

Grève du 29 septembre pour nos droits et pour nos salaires ! Rassemblements dans le 35

La CGT, FO, FSU, Solidaires, Union Pirate, Solidaires étudiant·es, FSE appellent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre, qui doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée :

  • Contre les réformes régressives de l’assurance-chômage et des retraites en en exigeant le retrait et contre les mesures gouvernementales pour le pouvoir d’achat qui s’accompagnent de reculs des droits individuels et collectifs (rachat des jours RTT par exemple),
  • Pour des mesures réellement efficaces pour le pouvoir d’achat des salarié·es, privé·es d’emploi, retraité·es, étudiant·es, jeunes :
    • L’augmentation significative des salaires à commencer par le Smic pour répondre à l’urgence sociale
    • L’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes
    • La reconnaissance des diplômes dès l’embauche et le paiement de la qualification
    • Un revenu de remplacement pour tou·tes les privé·es d’emploi au minimum au niveau du Smic
    • L’augmentation des pensions des retraité·es avec un niveau minimum égal au Smic et ce dès 60 ans
    • Une allocation d’autonomie pour les étudiant·es et les jeunes en recherche d’un premier emploi et une augmentation des salaires pour les apprenti·es
    • L’encadrement à la baisse des loyers et plafonnement de la quittance à 20 % du revenu des ménages
    • L’abaissement du taux de TVA à 5,5 % sur les produits de première nécessité
    • La baisse des prix des carburants, en ponctionnant sur les revenus du capital des entreprises multinationales du secteur pétrolier
    • L’arrêt des exonérations de cotisations sociales et fiscales et le conditionnement des aides publiques aux entreprises

Le 29 septembre, toutes et tous en grève et manifestation !

Manifestations:
à Rennes : 11h, esplanade Charles de Gaulle puis AG EDUCATION à la MJC du Grand Cordel
à 14h30
à Saint-Malo : 11H chambre du commerce
à Fougères : 17H30 place Aristide Briand
à Redon : 17H sous préfecture
à Vitré: 17h, place de la Gare

Évènement Facebook

AG Education :

Communiqué intersyndical 35 :

Salaires : moins d’un·e enseignant·e sur trois concerné·e par la revalorisation !

Le Ministre de l’Éducation nationale a précisé les annonces concernant la revalorisation des salaires des personnels : les augmentations prévues pour septembre 2023 ne concernent que les personnels enseignants titulaires dont l’ancienneté est inférieure à une dizaine d’années. Environ 63% des personnels s’en verraient exclus pourtant elles et ils subissent de plein fouet l’inflation qui dégrade leurs conditions de vie.

Le Ministre Pap Ndiaye opère un tour de passe-passe étonnant en affirmant que les personnels en milieu de carrière seront augmentés. Or le milieu de carrière concerne des personnels dont l’ancienneté s’élève à 20 ans et non à 10 ans de service. Alors que les salaires des personnels titulaires sont définis par des grilles nationales, celles-ci risquent d’être fortement tassées si le Ministre n’augmente que les personnels en début de carrière. La rémunération risque de n’augmenter que très lentement après 10ans de carrière.

Le manque d’attractivité ne concerne pas uniquement les enseignant·es. Les services de l’Éducation nationale peinent à recruter des personnels AESH, des infirmier·es, des Assistant·es de Service Social, des personnels administratifs et techniques en raison des bas salaires qui leur sont imposés.

Pour SUD éducation, il y a urgence à augmenter les salaires de tous les personnels titulaires et non titulaires. En 2021, Total a fait 18 milliards d’euros de profits et le CAC 40 a vu ses profits quadrupler avec 174 milliards d’euros, les entreprises qui polluent sont aussi celles qui enrichissent le plus leurs patrons et leurs actionnaires, notre employeur doit prendre des vraies mesures pour augmenter véritablement les salaires des personnels de l’Éducation nationale. Il lui suffit de mettre à contribution les plus riches.

SUD éducation appelle les personnels à faire grève le 29 septembre pour l’augmentation des salaires à l’appel des organisations syndicales interprofessionnelles SUD-Solidaires, FSU et CGT.

SUD éducation revendique :

  • une augmentation immédiate de 400 euros des salaires et un SMIC à 2200 euros bruts.
  • une refonte des grilles indiciaires des agent es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés
  • la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle
  • l’indexation des salaires sur l’inflation.

Télécharger le document : Communiqué salaires (format pdf)

GRÈVE LE 29 SEPTEMBRE

Les luttes sur les salaires continuent, et ce ne sont pas les indemnités, chèques, revalorisation de 3,5 % du point d’indice dans la fonction publique, 2,9 % des indemnités chômage ou de 4 % pour les pensions et autres mesurettes cache-misères, qui compenseront l’absence de revalorisation réelle des salaires, du SMIC, des minima sociaux et bourses étudiantes !

Ce gouvernement a par ailleurs validé sa feuille de route : continuation de la liquidation du droit du travail et de l’assurance chômage, RSA conditionné au travail, continuation de la fiscalité en faveur des plus riches sous couvert d’efficacité économique au détriment du financement des services publics et de la transformation sociale et écologique.

Même si le gouvernement n’affiche plus les 65 ans comme âge de départ à la retraite, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre une réforme injuste des retraites, en nous faisant travailler plus longtemps.

Vivre dignement, et bien vivre n’est pas une option. C’est un choix de société qui découle d’une transformation sociale radicale.

L’Union syndicale Solidaires, mène sa campagne « Partageons le travail » avec des revendications concrètes sur les salaires, la protection sociale, les services publics, à faire partager à l’ensemble des salariées, et de la population.

Elle s’appuie et s’appuiera sur toutes les luttes sectorielles pour construire le rapport de force large et efficace pour faire aboutir ces revendications.

Ce sont des mesures urgentes, structurelles qu’il nous faut collectivement imposer :

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • le RSA pour les moins de 25 ans
  • la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
  • l’arrêt de la casse des services publics

SOLIDAIRES APPELLE À UNE GRÈVE ET UNE MOBILISATION D’AMPLEUR À CONSTRUIRE DANS LA DURÉE DÈS LE 29 SEPTEMBRE

TZR RASSEMBLEMENT 6 juillet à 14H contre la modification de la procédure d’affectation

Appel intersyndical à un rassemblement au Rectorat mercredi 6 juillet à 14h30 devant le rectorat


De son propre aveu, le rectorat de Rennes est confronté à une « rareté de la ressource enseignante dans
certaines disciplines et certaines zones ». Doux euphémisme pour dire que notre académie manque de
professeur.es et que la rentrée s’annonce difficile.
Pour y faire face, l’académie de Rennes a décidé d’organiser une journée du recrutement ou « job dating » et
a décidé de modifier la phase d’ajustement qui affecte sur des postes vacants à l’année une partie des
fonctionnaires remplaçant.es (dits Titulaires en Zone de Remplacement) et des contractuel.les.
Cette phase d’ajustement se déroule généralement à la mi-juillet et l’ordre d’affectation suivait jusqu’ici un
barème respectant l’ancienneté et la situation personnelle des enseignant.es.
Cette année, dans les disciplines et zones géographiques en tension, le recteur a décidé de modifier l’ordre
d’affectation : de nouveaux contractuels recrutés pour une année seront affectés sur des supports
habituellement donnés à des TZR ou à des contractuels cdisés, ces derniers devant être disponibles pour
les suppléances de courtes et moyennes durées.
En effet, les salaires et les conditions de travail dans l’éducation nationale sont si dégradés que nombre de
contractuel.les refusent les propositions de suppléance en cours d’année et les annonces envoyées à Pôle
Emploi trouvent généralement peu de candidat.es.
Par ailleurs, dans certaines disciplines, les candidats au concours manquent.
Nous dénonçons le recours au « job dating ». Le caractère expéditif du recrutement laisse entendre à la
société que les compétences professionnelles et les connaissances disciplinaires nécessaires pour exercer
nos métiers sont minimales. Il jette le discrédit sur le niveau de formation des professeur·es actuellement
en poste.
Ainsi, nos organisations syndicales condamnent à la fois ce « job dating » et la modification arbitraire dans
les affectations des personnels non titulaires d’un poste fixe. L’académie fait du bricolage pour tenter de
compenser la pénurie d’enseignant.es.
La raison de cette pénurie est simple : le métier n’attire plus les étudiant.es et les démissions augmentent.
Les causes de cette crise sont connues : déclassement salarial, contre-réformes successives, casse de la
formation initiale, baisse des postes aux concours.
Pour protester contre la précarisation des métiers de l’éducation et revendiquer le recrutement de
personnels titulaires et formés pour assurer la continuité du service public d’éducation, nos
organisations syndicales appellent à un rassemblement mercredi 6 juillet à 14h30 devant le rectorat.