Après le succès des manifestations du 7 et 8 mars, l’intersyndicale appelle à la grève RECONDUCTIBLE et aux mobilisations suivantes :
SAMEDI 11 MARS : MANIFESTATIONS
Rennes : 14h30 Place de Bretagne Dinard : 11h place du prieuré Fougère : 10h30 Esplanade des Chaussonnières Redon : 14h au Stade municipal Joseph Ricordel Vitré : 10h à la Gare Place Général de Gaulle Dol de Bretagne : 11h Place Chateaubriand
– Combourg : 18h Parvis du lycée – Fougères : 17h30 Place des Chaussionnières – Redon : 17h Sous-préfecture – Saint Malo : 11h Médiathèque – Vitré : 17h place Charles de Gaulle
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
Du jeudi 16 mars 2023 à 12h au jeudi 30 mars 2023 à 12h : – consultation des postes vacants, de son dossier et éventuellement modification du dossier – saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR, barèmes Commencer à envisager la fiche navette si cas particulier à faire valoir : bien préparer ses papiers/ justificatifs ; par exemple, redonner chaque année ses justificatifs de rapprochement de conjoint/enfant-s (poste fixe et TZR) – Dépôt des dossiers de demande de priorité au titre du handicap (conseillère technique du Recteur, 96 rue d’Antrain – CS10503 35705 Rennes Cedex 7)
Jeudi 30 mars 2023 : date limite de dépôt des dossiers au titre du handicap auprès du service médical académique
A partir du vendredi 31 mars : mise à disposition sur I-Prof/SIAM des confirmations de demande de mutation ; télécharger, éditer et envoyer sa fiche de confirmation via SIAM Attention : il faut télécharger et éditer soi-même la confirmation de demande de mutation. Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat + faire signer le chef d’établissement.
Jeudi 6 avril 2023: date limite de retour des confirmations de demande de mutation exclusivement via la plateforme « COLIBRIS »
Du vendredi 5 mai 2023 à 12h au lundi 22 mai 2023 à 12h : Période d’affichage des barèmes calculés par les services académiques sur I-Prof/SIAM ; échange avec la DPE par fiche navette si demande de modification des barèmes
Jusqu’au lundi 22 mai 2023 à 12h : date limite de réception des demandes de rectification des barèmes affichés exclusivement via la plateforme « COLIBRIS »
Jeudi 15 juin 2023 : Date de publication des résultats du mouvement intra
Si vous souhaitez un suivi syndical, n’hésitez pas à nous contacter.
Pour les recours, vous pouvez vous reporter à cette note.
Les notes de service/circulaires pour le mouvement intra 2023 ne sont pas encore parues, nous les publierons dès qu’elles seront éditées
L’intersyndicale CGT Éduc’Action 35, CNT-STE 35, SNFOLC 35, SNUDI-FO 35, FSU 35, SUD Éducation 35 et UNSA 35 appelle à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt à partir du 7 mars prochain.
Nous appelons à ce que des grèves massives permettent de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services.
Nous encourageons les enseignant·es du 1er degré à envoyer une déclaration d’intention de grève pour chaque jour du 7 au 17 mars en utilisant le modèle proposé par nos organisations.
Après plusieurs journées de grève et de mobilisation massive, la lutte s’intensifie avec de nouvelles dates de manifestations et la préparation d’une grève reconductible.
L’intersyndicale nationale appelle à de nouvelles journées de grève, animations et mobilisations le jeudi 2, samedi 4, lundi 6, mardi 7, mercredi 8 et jeudi 9 mars prochain suivies d’une grève reconductible !
Faites signer la pétition : pétition intersyndicale la pétition a déjà recueilli plus d’un million de signatures !
JEUDI 2 MARS : Rassemblement au MEDEF à 10h30 et soirée caisse de grève à Carrefour 18
Les personnels en lutte du lycée Descartes organisent également une soirée le jeudi 2 mars à partir de 20h à Carrefour 18, l’objectif est de collecter des fonds pour alimenter une caisse de grève. Venez nombreux et nombreuses. Le flyer
SAMEDI4 MARS : Soirée Caisse de grève Sud Educ 35 à partir de 19h00 au Babazula
Au programme : Concert de CAVE NE CADAS ! à 20h30 puis DJ Anatole Transe
MERCREDI 8 MARS : GRÈVE FÉMINISTE À 14H à l’ESPLANADE Charles de Gaulle (12h-14h stands intersyndicaux)
Banquet féministe et village syndical dès 12h Esplanade Charles de Gaulle : nous aurons un stand Solidaires avec la com féministe et les syndicats de Solidaires.
Redon : RDV au Théatre urbain à 11h30 Saint-Malo : RDV à 17 h 30 espace Simone Veil
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
La surpatte sauvage, groovy et itinérante pour danseurs zêlés, 60’s freaks, mods en goguette, amateurs de musique noire, punks propres, post-situationnistes, marins en permission, étudiantes pauvres et chômeurs mélomanes.
Les femmes seront particulièrement impactées par la réforme des retraites. Avec cette réforme, elles perdent en pension et elles partent en retraite encore plus tardivement. La réduction des inégalités entre les hommes et les femmes devrait être une priorité du gouvernement, or cette réforme les accroît et précarise les femmes. Refusons les reculs sociaux !
La réforme des retraites aggrave les inégalités de pension entre hommes et femmes
40 % de pensions en moins pour les femmes
Une femme retraitée de plus de 65 ans touchait en 2019 en moyenne 981 euros de pension. Pour les hommes, c’est 1600 euros. Ces inégalités de pensions résultent des inégalités de salaires (23% dans la société, 13,6% dans l’Éducation nationale), des temps partiels (78% sont pris en charge par les femmes du fait de l’inégale répartition des tâches domestiques et de l’éducation des enfants), des bas salaires dans les métiers féminisés.
L’augmentation du nombre d’annuités aggrave le phénomène de décote
Si vous partez avant d’avoir pu cotiser vos annuités, votre pension est amputée. Plus le gouvernement augmente le nombre d’annuités, plus votre pension risque d’être moindre : il est plus difficile pour les femmes que pour les hommes d’avoir des carrières complètes.
Le recul de l’âge de départ réduit les possibilités de surcote.
Pour accéder à la surcote, il faut aller au-delà de l’âge légal. Chaque trimestre cotisé au-delà de l’âge légal donne lieu à une majoration. Si l’âge légal de départ à la retraite passe à 64 ans, c’est plus difficile de surcotiser.
Les femmes partent plus tard à la retraite
Les femmes ont des carrières plus hachées alternant davantage que les hommes des périodes de chômage et d’activité. Elles ont plus de difficultés que les hommes à atteindre le nombre de trimestres nécessaires pour partir. 19% des femmes partent à la retraite à 67 ans contre 10% pour les hommes.
La réforme des retraites est une réforme contre les femmes. Soyons nombreuses pour bloquer le pays le 7 mars et en grève féministe le 8 mars !
Abandon de la réforme des retraites !
La réforme des retraites : un pas en arrière dans l’autonomie financière des femmes !
Les femmes sont pénalisées par la faible prise en compte de la maternité dans le calcul des annuités.
Dans le régime général qui s’applique à tou·tes les contractuel·les de l’Éducation nationale :
Pour tout enfant né ou adopté à partir de 2010, 8 trimestres de majoration de la durée d’assurance sont accordés, dont 4 trimestres à répartir entre les deux parents.
Dans le régime des fonctionnaires :
Par enfant né ou adopté avant le 1er janvier 2004 : 4 trimestres de bonification pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant au moins 2 mois.
Par enfant né ou adopté après le 1er janvier 2004 : 2 trimestres de majoration de la durée d’assurance pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant moins de 6 mois.
L’agent·e qui a élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire bénéficie d’une majoration de sa pension de retraite de 10 % pour les 3 premiers enfants + 5 % par enfant par la suite.
Les majorations de la durée d’assurance accordée sont trop faibles et ne permettent pas aux femmes de gommer les effets de la maternité et de l’inégal partage de l’éducation et des tâches domestiques dans les carrières des femmes. En allongeant la durée de cotisation, la réforme gomme les effets correctifs des mesures de prises en compte des enfants expliqués ci-dessus.
SUD éducation revendique une réforme juste pour les femmes avec le passage à 37,5 annuités et le retour aux bonifications qui existaient jusqu’en 2003.
Les femmes ne doivent pas payer le prix de la maternité
Les femmes doivent être libres de choisir si elles veulent ou non devenir mère, or la maternité fait peser un poids financier plus important sur les femmes que sur les hommes.
Avec l’arrivée du 1er enfant, 1 femme sur 2 réduit ou arrête son activité professionnelle contre 1 homme sur 9.
5 ans après la naissance d’un enfant, le revenu des femmes baisse en moyenne de 25%. Plus les femmes subissent de bas salaires, plus cette baisse est importante.
Et dans l’Éducation nationale ? 11,5 % des femmes étaient à temps partiel contre 3,2 % des hommes.
Les femmes sont surreprésentées parmi les bénéficiaires d’un temps partiel de droit pour élever un enfant ou pour donner des soins à un proche.
Si on donnait vraiment le choix aux femmes de pouvoir travailler après la naissance ou l’adoption d’un enfant, on augmenterait le nombre de personnes en activité et par conséquent le montant des cotisations nécessaires au financement du système de retraites. Le temps partiel doit être choisi pour les parents et non contraints par l’absence de mode de garde ou son coût trop excessif. En 2021, si le taux d’emploi des femmes entre 25 et 54 ans avait été égal à celui des hommes, alors il y aurait eu 1,1 million de femmes de plus en activité, soit 5,5 milliards d’euros de recette pour les caisses de recettes.
Il faut améliorer l’accès à l’emploi des femmes et le service public de la petite enfance!
L’extrême-droite entend renvoyer les femmes à la maison et les maintenir dans la précarité !
Le débat sur les retraites est l’occasion pour le RN de marteler sa politique nataliste et xénophobe. Pour combler le soi-disant déficit des retraites et augmenter le nombre d’actifs, le Rassemblement National encourage à faire davantage d’enfants. Les politiques natalistes ont pour effet de baisser le taux d’emploi des femmes et leur autonomie ! On voit bien que les réformes libérales comme la réforme des retraites, portée par le gouvernement Macron, constitue un terreau favorable au retour d’un discours réactionnaire, celui de l’extrême-droite, pour renvoyer les femmes au foyer et diffuser son discours raciste. Pour servir sa politique raciste et anti-immigration, le RN encourage des politiques de précarisation des femmes. Contre l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes et nationalistes !
Retraites, emploi, salaire : STOP aux inégalités !
Dans l’Éducation nationale, les universités comme dans le reste de la société, le sujet des retraites est un révélateur des inégalités au travail que subissent les femmes.
Les temps partiel, les bas salaires des métiers particulièrement féminisés, la non-prise en compte de la pénibilité de ces métiers et les carrières hachées conduisent à des pensions largement plus basses pour les femmes que pour les hommes.
Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent 13,6% de moins que les hommes.
Salaire brut moyen d’un enseignant du public : 3 373 euros,
Salaire brut moyen d’une enseignante : 2 997 euros.
Salaire brut moyen d’un non-enseignant : 2 361 euros,
Salaire brut moyen d’une non-enseignante : 1 890 euros.
Le Ministre Pap Ndiaye a entamé des réflexions sur la revalorisation des personnels, néanmoins il passe complètement à côté des enjeux d’égalité salariale entre les hommes et les femmes. L’Éducation nationale refuse, comme les autres secteurs de la société, des mesures d’égalité aux femmes.
SUD éducation porte 5 mesures pour l’égalité salariale dans l’Éducation nationale :
1- Un statut pour les AESH !
Le Ministère de l’Éducation nationale refuse un statut et un salaire complet aux 132 000 AESH qui accompagnent les élèves en situation de handicap ! Les AESH représentent le 2e métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels, elles sont indispensables. Plus de 90% des AESH sont des femmes. Pourtant elles n’ont pas de statut, elles travaillent sur des temps incomplets avec des salaires incomplets (environ 850 euros) par mois. SUD éducation revendique un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH.
2- Le paiement à temps plein des temps partiels de droit !
Les femmes sont très largement majoritaires chez les personnels en temps partiel de droit (éducation d’un enfant, donner des soins à un proche ou handicap). Cette surreprésentation résulte à la fois des stéréotypes de genre et d’un choix financier : celui de réduire l’activité de la personne qui gagne le moins au sein du ménage, dans un contexte de grandes difficultés à trouver des modes de garde des enfants.
SUD éducation revendique la compensation des temps partiels de droit et le financement d’un vrai service public de la petite enfance.
3- Le retrait du “Pacte”
Les enseignant·es, CPE et PsyEN verront leurs salaires revalorisés à la rentrée 2023. Néanmoins une partie de la revalorisation sera conditionnée à la réalisation de nouvelles missions dans le cadre du “Pacte” (remplacement de collègues absent·es dans le 2nd degré, intervention en 6eme pour les PE, Devoirs Faits, coordination…). Or on sait que la politique de missions et d’heures supplémentaires augmente les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. Les femmes sont moins libres que les hommes d’augmenter leur temps de travail salarié en raison du travail domestique qu’elles effectuent. Les femmes travaillent au foyer 10h de plus que les hommes par semaine. Dans le second degré, 43,8 % des hommes font au moins 2 HSA contre 33,7 % des femmes.
SUD éducation revendique le retrait du “Pacte” afin de ne pas aggraver les inégalités de salaires.
4- Réduire l’éventail des salaires
On remarque que, dans l’Éducation nationale, plus les métiers sont féminisés, plus ils sont mal payés ! C’est le cas des AESH mais aussi des professeurs des écoles dont 83% sont des femmes. Au contraire, chez les personnels d’encadrement et de direction, on ne compte que 52% des femmes.
Statut
Salaire net moyen à temps complet
Part de femmes
Professeur·es des écoles
2407 euros
83%
Certifié·e
2695 euros
65%
Agrégé·e
3719 euros
53%
SUD éducation revendique la réduction de l’éventail des salaires par la revalorisation des plus bas salaires.
5- La suppression du jour de carence
Le rétablissement du jour de carence en 2018 dans la Fonction publique pénalise spécifiquement les femmes. 10% d’entre elles souffrent d’endométriose, le jour de carence pèse particulièrement sur leur porte monnaie. Pour les femmes, c’est la double peine : elles souffrent et elles perdent une journée de salaire. Il faut améliorer la prise en charge médicale de l’endométriose et des douleurs menstruelles et adopter des mesures qui permettent d’éviter les pertes de salaire pour les femmes. En Espagne, par exemple, le congé menstruel vient d’être créé.
SUD éducation revendique la suppression du jour de carence.
L’égalité salariale coûte de l’argent et la réduction des inégalités de salaires est un choix politique, imposons-le.
Après le blocage du pays le 7 mars, la grève féministe du 8 mars doit mettre au jour l’impact de la réforme des retraites et de l’absence de vraies mesures pour l’égalité salariale dans la vie des femmes.
Nous voulons l’autonomie financière et l’égalité, nous nous battrons pour les gagner !
Le Conseil Social d’Administration s’est tenu le 23 janvier dernier pour préparer la rentrée 2023.
Nous vous transmettons ici les documents de travail (bas de page) et les principales informations que nous avons recueillies.
Prévision de rentrée 1er degré
60 ETP supprimés sur l’académie dans le premier degré dont :
– 22 postes dans le départ. des Côtes d’Armor
– 35 postes dans le départ. du Finistère
+ 7 postes dans le départ. d’Ille-et-Vilaine
– 10 postes dans le départ. du Morbihan
Secrétaire générale justifie ces suppressions par le contexte de baisse des élèves : – 64000 élèves attendus au niveau national ; affirme que l’académie va respecter le plafonnement à 24 élèves en grande section, CP et CE1 même si cela n’est pas encore finalisé dans l’académie.
-2330 élèves attendus dans l’académie : qui touchera très largement le 1er degré ; baisse sur tous les départements.
Conséquence : Retrait de l’emploi dans le 1er degré dû à la baisse démographique mais 137 emplois auraient pu être supprimés selon les modèles démographiques : maintien du ratio P/E
objectif académie : achever les effectifs à 24 élèves + dédoublement + ULIS
le P/E* dans l’académie est inférieur à la moyenne nationale : 5,73 (national = 5,98) *nombre de postes d’enseignant.es pour 100 élèves
on observe une baisse du P/E* par rapport au niveau national : l’académie de Rennes est en 19e position par rapport au P/E au niveau national
perte de postes de remplaçants : 72 postes de remplaçant.es en moins sur 4 ans
perte de moyens de formation
en revanche, + 88 postes en moyens de postes d’encadrement dans le premier degré
création de 7 postes dans le 35 par rapport aux ULIS
beaucoup de fiches SST remontées sont liées aux manques de moyens de l’école inclusive
Vote : Contre à l’unanimité
Pour SUD Éducation Bretagne, les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe. Le trop grand nombre d’élèves par classe nuit à la réussite des élèves, et en particulier à celles des élèves qui ont le plus de difficultés. Les personnels sont mis en difficultés par le manque de moyens et leurs conditions de travail se dégradent.
SUD éducation revendique la limitation des effectifs pour favoriser la différenciation, le travail coopératif entre élèves pour niveler les écarts de niveaux : 20 élèves maximum hors éducation prioritaire, 16 en éducation prioritaire.
Prévision de rentrée 2d degré
481 suppressions de postes au niveau national pour une diminution infime des effectifs dans le 2d degré (- 840 élèves en moins seulement !)
30 suppressions de postes 2d degré en Bretagne
=> 34 suppressions de postes (HP) dont 4 transformés en postes de remplacement
Détail des suppressions et créations de postes par types d’établissements et par département :
Collège
– 4 postes dans les Côtes d’Armor
– 11 postes dans le Finistère
– 13 postes dans le Morbihan
+3 postes dans l’Ille-et-Vilaine
Total : 25 suppressions de postes
Lycée
– 6 postes dans les Côtes d’Armor
– 21,7 postes dans le Finistère
+ 12 postes dans le Morbihan
– 17 postes en Ille-et-Vilaine
Total : 32,7 suppressions de postes par/à 2022
Lycée Professionnel
+2 postes dans les Côtes d’Armor
+2 postes dans le Finistère
+6 postes en Ille-et-Vilaine
-2 postes dans le Morbihan
Total : 8 créations de postes par/à 2022 ; 1 création de poste en ULIS LP ; + 3 postes en HSA
Comment le rectorat justifie ces choix ?
Les prévisions d’effectifs pour la rentrée 2023
Bilan rentrée 2022 :
Baisse des effectifs constatée à la rentrée 2022 : Il y a eu une baisse des effectifs en Lycée Général et Technologique et baisse des inscriptions en dans l’enseignement supérieur (BTS) et baisse dans le passage entre la 1e et la 2e années de BTS alors qu’une hausse était attendue
Hausse constatée pour les inscriptions en LP
Prévision rentrée 2023
Baisse quasi générale des effectifs en collège
Fortes disparités entre les départements :
Côtes d’Armor : -77 élèves prévus
Finistère : forte baisse des effectifs : – 223 élèves prévus
Ille-et-Vilaine : – 13 élèves prévus
Morbihan : -101 élèves prévus
[Voir le détail dans le PPT CSAA 23 janvier 2023]
En 2022, constat de 2 ETP de congés de formation non consommés ; Pourquoi ?
2 collègues se sont désisté.es à la dernière minute (en août) et n’ont pas pu être réattribués. Les collègues sur listes complémentaires ont été contactés par le rectorat ; mais, de fait, en août, c’est compliqué pour les collègues sur listes complémentaires de s’inscrire auprès des organismes de formation.
Importance de prévenir tôt le rectorat lorsqu’on renonce à son congé de formation.
Remplacements : l’académie n’a quasiment plus de surnombre.
En 2022, on a remplacé plus que ce qui était prévu : 681,1 ETP de remplacements consommés pour 618 ETP prévus : le rectorat répond que c’est le reflet de la situation sanitaire.
Rappel : SUD Éducation réclame un plan d’urgence pour l’éducation avec la création de postes et de postes de remplaçants.
Comment sera financé l’enseignement des mathématiques en première ?
Rectorat répond que ça représente environ 11 ETP sur l’académie ; estimer sur la base du nombre d’élèves qui auraient eu droit sur les 3 dernières années et le rectorat a retenu le taux le plus favorable mais cela devra être affiné avec les chef.fe.s d’établissements.
Quel devenir pour la STMG dans l’académie de Rennes ?
L’académie de Rennes veut mettre sous contrainte forte la filière STMG car l’académie est au-dessus des taux nationaux d’inscription en STMG ; donc, volonté de contraindre voire de réduire les orientations d’élèves vers la filière STMG.
Quels moyens humains pour les LP à la rentrée 2023 ?
Doyenne répond que pour la voie professionnelle, le rectorat est en attente des 4 Groupes de Travail mis en place par la ministre déléguée Carole Grandjean : dans l’attente des conclusions et propositions pour la fin janvier ; il y aura une annonce et une bilatérale entre le ministère et les syndicats ; pour l’instant, maintien des moyens actuels pour la rentrée 2023.
L’orientation en LP est souvent subie par les élèves ; dans l’académie de Rennes, 23 collèges sont engagés dans l’orientation et la découverte de la voie professionnelle.
Qu’en est-il de la suppression de l’heure de technologie en 6e annoncé par le ministres dans les médias ?
Suppression de l’heure de technologie en 6e est déjà intégrée dans les répartitions de DGH proposées par les principaux et principales de Collège.
Selon la Secrétaire générale, le décret n’est pas pris mais l’orientation est forte et le décret est un acte du gouvernement et non du parlement ; le rectorat anticipe pour ne pas avoir à refaire 2 fois l’exercice budgétaire. Il est prévu la suppression d’une heure de technologie en 6e : c’est uniquement cette heure qui est supprimée (et non tout l’enseignement intégré de sciences)
Cette heure sera remplacée par une heure de renforcement en français et en mathématiques.
Le programme va être remanié sur les niveaux 5e – 4e – 3e
qui va faire cette heure ? c’est ouvert : cette heure de renforcement pourra être effectuée par des professeur.es de français, de mathématiques ou profs de technologie mais ouvert aussi aux PE volontaires sur (HSA du BOP 140)
vote BOP 141 : unanimité contre
Prévision de rentrée « Vie de l’élève » : CPE + bilan 2022 AED et AESH
Création de 5 ETP CPE (+8 ETP en 2022)
Constat qu’il y a de vrais difficultés dans les vies scolaires pour le remplacement d’AED : dépassement du remplacement : chaque remplacement non remplacé entraîne une hausse de la charge de travail pour les équipes d’ AED.
SUD Éducation Bretagne est intervenu pour demander une augmentation des postes d’AED, notamment pour assurer le remplacement. Trop souvent les vies scolaires font face à des surcharges de travail importantes car les absences d’AED (par exemple, pour concours et examens) ne sont pas suffisamment anticipées.
Nous constatons ainsi que l’académie a consommé 28,08 ETP* pour le remplacement d’ AED au 31/12/2022, soit 13,58 ETP de plus que le budget prévu initialement.
Nous revendiquons donc la création de 14 postes supplémentaires d’ AED pour assurer les remplacements.
*Équivalent Temps Plein
Bilan – Budget – AESH
Le rectorat annonce qu’un « Pilotage RH renforcé » est prévu pour les AESH par la création d’un emploi préfigurateur pour la gestion des AESH au niveau académique.
La CDIsation à partir de 3 années de CDD va entraîner un basculement d’un grand nombre d’AESH du « hors titre 2 » (CDD) en « titre 2 » (CDI).
Près de 27000 AESH vont être CDIsé.es et vont passer au titre 2 chaque année.
Les AESH CDIsé.es dits « titre 2 » ne seront géré.es par les lycées mutualisateurs mais par le rectorat.
Le rectorat constate que certains territoires font face à une pénurie d’AESH ; les AESH arrivé.es au bout de leur 3 années de CDD ne souhaitent pas toujours passer en CDI et renouvellent pas leur contrat à l’issue des 3 ans.
L’académie ne parvient pas à consommer tous les moyens AESH : les opérations de recrutement sont réalisées régulièrement mais un certain nombre de postes ne sont pas pourvus.
SUD Éducation Bretagne dénonce le manque de moyens pour assurer la scolarisation de tous et toutes les élèves qu’importe leur origine, leur situation administrative, leurs difficultés scolaires et/ou sociales ou leur handicap.
On observe que les dispositifs spécifiques pour les accueillir (UPE2A, ULIS, SEGPA) sont en nombre insuffisant et sont surchargés. De même, lorsque les élèves sont inclus dans les classes ordinaires, les personnels ne sont pas formés pour les accueillir et adapter leur pédagogie et les élèves en situation de handicap ne sont pas accompagné·es par des AESH à hauteur de leurs besoins et des notifications des MDPH. Pour SUD éducation, une école sans moyens est une école qui discrimine et qui reproduit les inégalités.
Les journées de mobilisation massives et historiques des 19 et 31 janvier démontrent la colère et la combativité d’un nombre croissant de travailleuses et travailleurs et de jeunes se sont mobilisé·es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Nous appelons les personnels à de nouvelles journées de grèves et de manifestations massives :
Mardi 7 février 11h Place de Bretagne Samedi 11 février 14h30 Place de Bretagne
Nous appelons à une déambulation / tractage géant contre la Retraite à 64 ans :
Samedi 4 février à 14h esplanade Charles de Gaulle.
Initiation numérique par des collègues de SVT et sc phys en 6ème ?? (Prof de toutatice ?)
Des heures de consolidation/approfondissement français et math 6ème (premier degré second degré)
Dispositifs devoirs faits obligatoire en 6ème
Des collègues de techno se sont constitués des listes d’échanges. Beaucoup sont inquiets : CS complément de service ? Enseignement des math ou autre ? Pistes d’action remplir le RSST… demandes d »audiences… motions au CA… Comme nous sommes aussi en période de conseils pédagogiques de préparation de structure DHG, CA prépa rentrée 2023; cela peut être utile d’avoir ce document si vous le l’avez par reçu dans vos établissements et de le faire circuler enter collègues.
SUD Education appelle à signer la pétition (https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-suppression-de-l-enseignement-technologique-en-6%C3%A8me) initiée par les associations de professeur·es spécialistes Assetec, UPSTI, Pagestec et AEET qui demande « le maintien d’un enseignement technologique de l’Ecole primaire à la Terminale, sans interruption, renforcé par des dotations en matériels et par un accueil en groupes de Laboratoire, afin d’offrir aux élèves, un enseignement cohérent, qui favorisera l’émergence de citoyens créatifs et innovants avec un réel bagage scientifique et technique, aptes à construire le monde de demain et même d’après-demain.
Les journées du 19 et du 31 janvier ont été historiques ! Ce mardi 31 janvier, la mobilisation encore PLUS MASSIVE ! On comptait 35000 manifestant.es dans les rues de Rennes, plus 3500 à Saint-Malo, 3000 à Redon, 3500 à Fougères, plus d’1 millier à Vitré, 800 à Combourg, soit plus de 2,5 millions de manifestants sur toute la France !
L’intersyndicale nationale appelle à deux nouvelles journées de grève et mobilisations le mardi 7 et samedi 11 février.
MARDI 7 FÉVRIER : GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H PLACE DE BRETAGNE
Les autres RDV de manifestations du mardi 7 février dans le 35 : -COMBOURG: 18h30 Parvis du lycée -FOUGÈRES: 17h30 Place Aristide Briand -ST MALO: 11h Médiathèque -VITRE: 17h Place Charles de Gaulle -REDON : 17h Sous-préfecture -LIFFRE : 17h30 devant la mairie
Parcours prévu à Rennes : Place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – Place de Bretagne
SAMEDI11FÉVRIER : MANIFESTATION À 14H30 PLACE DE BRETAGNE
Les autres RDV de manifestations du samedi 11 février dans le 35 :
⇒ RENNES 14h30 Place de Bretagne
⇒ DOL-DE-BRETAGNE 11h30 La Poste (bd de Miniac)
⇒ ST-MALO 14h Médiathèque
⇒ VITRÉ 10h30 Place de Gaulle
⇒ FOUGÈRES 10h30 Place de Chaussonnières
⇒ REDON 14h parking du Stade
Lieu de départ à rennes est place de Bretagne; le cortège de Solidaires 35 sera situé au début du boulevard de la Tour d’Auvergne (au niveau du restaurant Bèje et de Century 21).
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
La journée du 19 a été historique : au moins 25000 manifestant.es dans la rue à Rennes, 4000 à Saint-Malo, 2200 à Redon, 1500 à Fougères, 700 à Vitré, 300 à Combourg !
L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève et mobilisation le mardi 31 janvier.
GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H MAIL MITTERRAND
Parcours prévu : Mail Mitterrand – place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – place de Bretagne – Mail Mitterrand
Les autres autres lieux de manifestations en Ille-et-Vilaine:
Fougères : 17h30 Place Briand
Saint Malo: 11h devant la médiathèque
Vitré : 17h Place du Gal de Gaulle
Redon : 17h Sous-préfecture
Combourg : 18h30 parvis du lycée
⇒ Une AG Éducation aura lieu à 15h à La MJC du Grand Cordel : merci de diffuser cette information dans vos établissements.
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
SUD Éducation appelle à la grève reconductible à partir du 31 janvier :
merci de diffuser le tract dans les salles des professeur.es et de l’afficher sur les panneaux syndicaux
Vous pouvez aussi adresser votre don par chèque à l’adresse suivante :
SUD éducation – caisse de grève 31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris
N’oubliez pas d’apposer la mention caisse de grève retraites au dos du chèque.
Pourquoi soutenir les grévistes dans l’Éducation ?
Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : retrait pur et simple du projet de contre-réforme des retraites.
Pour obtenir satisfaction sur nos revendications, la seule solution est l’amplification d’un mouvement reconductible massif et dans la durée pour bloquer l’économie. Des caisses de grève existent déjà, que ce soit localement ou dans différents secteurs mobilisés. SUD éducation fait le constat qu’il n’existe pas de caisse de grève nationale dans le secteur de l’éducation prise en charge par une organisation syndicale.
Cette initiative n’a pas pour vocation de se substituer à la grève : l’initiative a pour but de venir abonder les caisses locales. SUD s’efforce par tous les moyens d’accroître la solidarité avec les personnels grévistes, en particulier les plus précaires.
Comment les personnels pourront-ils et elles faire connaître leur situation pour bénéficier de la caisse de soutien ? SUD éducation mettra en œuvre ses moyens de communications syndicaux : affichage sur son site, et préviendra les personnels par un mail spécifique sur la messagerie académique de tous les personnels.
À quoi sert cet argent ?
Il servira uniquement à la solidarité avec les grévistes de l’éducation :
Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) ; Assistant·es d’éducation ;
personnels administratifs en établissement ou dans les rectorats / DSDEN…
professeur·es des écoles, contractuel·les ou fonctionnaires ;
professeur·es de collège et lycée, contractuel·les ou fonctionnaires ;
enseignant·es en université, contractuel·les ou fonctionnaires.
Est-ce que mon don servira uniquement à des enseignant·es syndiqué·es à SUD éducation ?
L’argent collecté par la fédération sera reversé aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales. SUD éducation est une organisation syndicale. À ce titre, elle fait certifier et publie ses comptes chaque année. Chacun et chacune pourront vérifier que l’argent a été effectivement versé aux grévistes.
SUD éducation s’engage à ne conserver les informations personnelles que durant la durée de la campagne (de la collecte jusqu’à la répartition des fonds collectés).
Après, toutes les informations permettant de vous identifier seront détruites.
Une seule exception : la trace comptable du versement pour des raisons légales et de transparence financière.
SUD éducation s’engage à ne vous contacter que dans le cadre de cette campagne. Vous aurez bien sûr conformément à la loi la possibilité sur simple demande de rectifier les informations personnelles vous concernant.
Vous trouverez en pièce jointe, l’affiche d’appel à une AG Education jeudi 19 janvier à 14h30 à la MJC Bréquigny de l’intersyndicale CGT-CNT-FO-FSU-SUD. Merci de la relayer et de l’afficher dans vos salles des professeurs.
Hier soir, le gouvernement a dévoilé son projet de contre-réforme des retraites.
Sans surprise: recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans et allongement de la durée de cotisation à 43 annuités…
Une intersyndicale très large CFDT-CGT-FO-CFE/CGC-CFTC-UNSA-Solidaires-FSU appelle à une première journée de grève dès jeudi 19 janvier.RDV à 11h Place Charles de Gaulle (Rennes).
Contre la réforme des retraites, Sud Education 35 est pour la multiplication des journées de grève et favorable à toutes les initiatives de grève prolongée.
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents et AED/AESH/contractuels, qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
En pièce jointe, du matériel à tracter dans les casiers et à afficher sur les panneaux en salle des professeurs.
⇒ La fédération a élaboré un diaporama qui pourra être utilisé en RIS, en HMI ou en AG plus informelle : il présente le fonctionnement actuel du système des retraites et le projet du gouvernement :
Nous avons du matériel au local : vous pouvez venir récupérer tracts et affiches pendant les permanences les mercredis de 14h à 17h et jeudis de 9h à 17h.
SUD Éducation Bretagne organise un stage de formation syndicale « Le genre à l’école : questionner les normes, combattre les oppressions » jeudi et vendredi 2-3 mars 2023 à Brest.
Programme du stage
Jour 1 – jeudi 2 mars : Genre et sexualités à l’école : débusquer et questionner les normes
Intervenante : Gabrielle Richard, sociologue et chercheuse, Laboratoire LIRTES, Université de Paris-Est Créteil, Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres, Université du Québec à Montréal
Description Les enjeux relatifs au genre et à la sexualité interpellent frontalement les institutions scolaires françaises et interrogent les personnels éducatifs qui y travaillent.
L’école républicaine dessert-elle ses élèves en considérant n’être fréquentée que par des personnes qui sont/seront cisgenres, conformes aux stéréotypes de genre et hétérosexuelles ? Comment les jeunes queers vivent-iels l’école ? Comment intervenir/enseigner dans une perspective d’inclusion des personnes LGBTQ, de manière à créer les conditions d’une scolarité optimale pour l’ensemble des élèves ? Comment accompagner les jeunes trans ou non-binaires ?
Cette journée de formation sera l’occasion de clarifier le vocabulaire relatif au genre et aux sexualités, de dresser un état de la recherche sur les expériences scolaires des jeunes LGBTQ, ainsi que d’établir des lignes directrices pour l’intervention auprès de ces jeunes, de manière à favoriser leur bien-être et leur réussite scolaire.
9h15-9h30 : Présentation et attentes des participantꞏes 9h30-10h15 : Distinction sexe-genre-sexualités et éléments de vocabulaire 10h15-10h45 : Les jeunes trans et/ou non-binaires 10h45-11h : Pause 11h-12h30 : Vivre l’école en tant que jeunes queers + impacts 12h30-14h : Pause déjeuner 14h-14h30 : Le rôle de l’école : lois et règlements qui encadrent nos actions 14h30-16h : Approches pédagogiques (pédagogie inclusive vs pédagogie queer) et regards sur les pratiques 16h-16h30 : Partage de ressources
Jour 2 – vendredi 3 mars : Langue française et oppressions : questionner le genre dans la langue
Intervenante : Éléonore Baude, professeuse de français en collège, Master d’Études sur le Genre: Enseigner le genre dans la langue
Description Dans une perspective générale de remise en question du genre, la question de la langue s’avère primordiale puisqu’elle fait partie de notre quotidien.
Quels sont les effets que produit actuellement notre usage de la langue ? Quels enjeux constitue notre manière de parler ? Comment s’adresser aux élèves sans exclure ? Quelles formulations employer pour que chaque personne se sente concernée ? Nous découvrirons les choix historiques et politiques qui ont conduit à la construction de notre grammaire actuelle, et ce qu’ils induisent pour notre cerveau. Nous réfléchirons à nos pratiques langagières pour conscientiser les valeurs inégalitaires que l'on transmet par nos paroles et nous présenterons des solutions pour un usage de la langue plus inclusif.
9h15-9h30 : Tour de table des connaissances sur le sujet 9h30-10h15 : introduction : les enjeux autour de la langue 10h15-11h : Binarité et hiérarchisation des genres grammaticaux en langue française : les noms communs de personne 11h-11h15 : Pause 11h15-12h : Binarité et hiérarchisation des genres grammaticaux en langue française : les accords dans la phrase 12h-12h45 : Solutions concrètes et exercices 12h45-14h15 : Pause déjeuner 14h15-14h45 : les circulaires sur la langue 14h45-15h30 : sémantique : les effets du masculin générique 15h30-15h45 : pause 15h45- 16h30 : sémantique : quel sens donne-t-on aux mots du paradigme féminin
Pour rappel: Chacun a droit à 12 jours de stages par an.
Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.
Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé le 13 décembre la suppression de 1500 ETP, dont 90 en Bretagne. 60 postes seront supprimés dans les écoles de la région, et 30 dans les collèges et lycées.
Ces annonces interviennent dans un contexte extrêmement tendu. Nombre d’établissements scolaires fonctionnent avec des effectifs de classe surchargés, ce qui entraîne une mise en difficulté des personnels et des élèves. Cela va encore s’aggraver à la rentrée prochaine.
Les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire en supprimant 60 postes de professeurs des écoles dans l’académie de Rennes.
Dans le second degré, le ministère annonce 30 nouvelles suppressions de postes alors que 62 postes avaient déjà été supprimés à la rentrée 2022 et 80 en 2021. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe, une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.
Pour SUD éducation 35, la baisse du nombre d’élèves dans notre académie doit permettre de remettre le système éducatif à flot, pas de faire encore des économies.
Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes.
SUD éducation 35 est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.
Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.
SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.
Nos mandaté-es Et voilà le travail et le mandaté juridique de Sud Education se sont penchés sur les questions des températures minimales dans nos établissements. Voici plusieurs conseils si vous rencontrez ce problème à la rentrée 2023 :
– les données de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) présentées dans le document « Travailler dans les ambiances thermiques chaudes ou froides : quelle prévention ? » stipulent : « Un environnement est considéré comme froid pour une température de l’air inférieure à 18 °C, température à laquelle se déclenchent des déperditions de chaleur ».
– On ne saurait toutefois faire valoir qu’en dessous de 18 degrés un-e agent-e est autorisé-e à quitter son poste de travail. On peut par contre demander à l’employeur, responsable pénalement de la santé et de la sécurité des personnes, quelles mesures sont mises en place pour prévenir les risques liés au froid, dont le principal est l’hypothermie.
– Si vous constatez des températures inférieures à 18°C dans vos classes, il est donc conseillé de Renseigner le Registre Santé et Sécurité au Travail, c’est à dire de remplir une fiche RSST.
Quelques conseils pour remplir la fiche : Le signalement renseigné par l’agent·e doit rester purement descriptif (mesurer la température dans la classe avec un thermomètre), sans entrer dans l’analyse. On écrit des faits relatés simplement sans commentaires, des propos, des citations. – Les signalements peuvent être individuels ou collectifs dès lors que la signature de chacun est apposée (RSST papier). Pour la version dématérialisée le dépôt collectif se traduit par le même écrit déposé par chacun. – Photocopiez la page ou la fiche du RSST papier pour éviter qu’elle disparaisse et transmettez une copie à votre syndicat.
Exemples de signalement dans le RSST liés aux ambiances thermiques froides : « Depuis le XX, nous relevons tous les jours 11 degrés dans la salle de sieste en maternelle. 21 élèves sur 23 ont déclaré avoir froid, la température du dortoir est inadaptée à l’accueil de la sieste. »
« Dans [tel et tel local de l’école ou de l’établissement], la température mesurée est de XX° C à [heure du relevé]. Cette situation présente un risque pour les enfants et les personnels qui sont dans l’obligation d’y travailler. Les élèves gardent manteaux et bonnets pour travailler. Quand ils parlent, et quand je parle, nous voyons de la buée sortir de nos bouches. J’ai du mal à écrire et tenir mon stylo pour travailler. J’ai mal à la tête et je ressent des courbatures quand je rentre chez moi le soir. »
« Le grand froid a commencé, et notre bâtiment vétuste et très mal isolé ne nous en préserve pas. Ce matin, il faisait 11 degrés à 8h dans ma classe (deuxième étage). A l’heure actuelle (midi), il fait 13°. Malgré le port de leurs manteaux, plusieurs élèves se sont plaints de maux de têtes et grelottent. Ces conditions d’accueil ne permettent pas aux élèves de maintenir leur concentration sur les apprentissages. Les activités sont compromises. »
Si besoin, vous pouvez nous demander d’envoyer également un courrier syndical à la hiérarchie pour alerter et lui demander quelles mesures elle compte prendre.
Pour toutes demandes de soutien ou d’informations supplémentaires, contactez-nous par mail (syndicat@sudeducation35.fr) ou par téléphone (09 53 77 57 22, port : 07 83 49 31 45) : les mercredis 14h à 17h et les jeudis de 9h30 à 17h.