COLLEGE
Mouvement INTRA 2023 – second degré
Le mouvement INTRA a commencé ; la saisie des vœux a débuté le jeudi 16 mars à 12h et sera clôturée le jeudi 30 mars à 12H.
Si vous souhaitez être accompagné.e, n’hésitez pas à nous contacter :
- Permanence syndicale : tous les mercredis de 14h à 17h et tous les jeudis de 9h à 17h
- syndicat@sudeducation35.fr
- Par téléphone :
09 53 77 57 22
07 83 49 31 45
Pour info, voici ci-dessous :
- le guide INTRA 2023
- les résultats de l’INTRA 2022
- les barres départementales et communes 2022
– https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2023/03/Mouvement-intra-2022-barres-departementales-et-ZR.pdf
– https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2023/03/Mouvement-intra-2022-barres-communes.pdf - Note TZR 2022
Calendrier INTRA 2023
Attention : il peut y avoir des modifications.
Les étapes du mouvement
Du jeudi 16 mars 2023 à 12h au jeudi 30 mars 2023 à 12h :
– consultation des postes vacants, de son dossier et éventuellement modification du dossier
– saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR, barèmes
Commencer à envisager la fiche navette si cas particulier à faire valoir : bien préparer ses papiers/ justificatifs ; par exemple, redonner chaque année ses justificatifs de rapprochement de conjoint/enfant-s (poste fixe et TZR)
– Dépôt des dossiers de demande de priorité au titre du handicap (conseillère technique du Recteur, 96 rue d’Antrain – CS10503 35705 Rennes Cedex 7)
Jeudi 30 mars 2023 : date limite de dépôt des dossiers au titre du handicap auprès du service médical académique
A partir du vendredi 31 mars : mise à disposition sur I-Prof/SIAM des confirmations de demande de mutation ; télécharger, éditer et envoyer sa fiche de confirmation via SIAM
Attention : il faut télécharger et éditer soi-même la confirmation de demande de mutation. Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat + faire signer le chef d’établissement.
Jeudi 6 avril 2023: date limite de retour des confirmations de demande de mutation exclusivement via la plateforme « COLIBRIS »
Du vendredi 5 mai 2023 à 12h au lundi 22 mai 2023 à 12h : Période d’affichage des barèmes calculés par les services académiques sur I-Prof/SIAM ; échange avec la DPE par fiche navette si demande de modification des barèmes
Jusqu’au lundi 22 mai 2023 à 12h : date limite de réception des demandes de rectification des barèmes affichés exclusivement via la plateforme « COLIBRIS »
Jeudi 15 juin 2023 : Date de publication des résultats du mouvement intra
Si vous souhaitez un suivi syndical, n’hésitez pas à nous contacter.
Pour les recours, vous pouvez vous reporter à cette note.
Les notes de service/circulaires pour le mouvement intra 2023 ne sont pas encore parues, nous les publierons dès qu’elles seront éditées
CSA Rentrée 2023
Le Conseil Social d’Administration s’est tenu le 23 janvier dernier pour préparer la rentrée 2023.
Nous vous transmettons ici les documents de travail (bas de page) et les principales informations que nous avons recueillies.
Prévision de rentrée 1er degré
60 ETP supprimés sur l’académie dans le premier degré dont :
– 22 postes dans le départ. des Côtes d’Armor
– 35 postes dans le départ. du Finistère
+ 7 postes dans le départ. d’Ille-et-Vilaine
– 10 postes dans le départ. du Morbihan
Secrétaire générale justifie ces suppressions par le contexte de baisse des élèves : – 64000 élèves attendus au niveau national ; affirme que l’académie va respecter le plafonnement à 24 élèves en grande section, CP et CE1 même si cela n’est pas encore finalisé dans l’académie.
-2330 élèves attendus dans l’académie : qui touchera très largement le 1er degré ; baisse sur tous les départements.
Conséquence : Retrait de l’emploi dans le 1er degré dû à la baisse démographique mais 137 emplois auraient pu être supprimés selon les modèles démographiques : maintien du ratio P/E
objectif académie : achever les effectifs à 24 élèves + dédoublement + ULIS
- le P/E* dans l’académie est inférieur à la moyenne nationale : 5,73 (national = 5,98) *nombre de postes d’enseignant.es pour 100 élèves
- on observe une baisse du P/E* par rapport au niveau national : l’académie de Rennes est en 19e position par rapport au P/E au niveau national
- perte de postes de remplaçants : 72 postes de remplaçant.es en moins sur 4 ans
- perte de moyens de formation
- en revanche, + 88 postes en moyens de postes d’encadrement dans le premier degré
- création de 7 postes dans le 35 par rapport aux ULIS
- beaucoup de fiches SST remontées sont liées aux manques de moyens de l’école inclusive
Vote : Contre à l’unanimité
Pour SUD Éducation Bretagne, les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe. Le trop grand nombre d’élèves par classe nuit à la réussite des élèves, et en particulier à celles des élèves qui ont le plus de difficultés. Les personnels sont mis en difficultés par le manque de moyens et leurs conditions de travail se dégradent.
SUD éducation revendique la limitation des effectifs pour favoriser la différenciation, le travail coopératif entre élèves pour niveler les écarts de niveaux : 20 élèves maximum hors éducation prioritaire, 16 en éducation prioritaire.
Prévision de rentrée 2d degré
481 suppressions de postes au niveau national pour une diminution infime des effectifs dans le 2d degré (- 840 élèves en moins seulement !)
30 suppressions de postes 2d degré en Bretagne
=> 34 suppressions de postes (HP) dont 4 transformés en postes de remplacement
Détail des suppressions et créations de postes par types d’établissements et par département :
Collège
– 4 postes dans les Côtes d’Armor
– 11 postes dans le Finistère
– 13 postes dans le Morbihan
+3 postes dans l’Ille-et-Vilaine
Total : 25 suppressions de postes
Lycée
– 6 postes dans les Côtes d’Armor
– 21,7 postes dans le Finistère
+ 12 postes dans le Morbihan
– 17 postes en Ille-et-Vilaine
Total : 32,7 suppressions de postes par/à 2022
Lycée Professionnel
+2 postes dans les Côtes d’Armor
+2 postes dans le Finistère
+6 postes en Ille-et-Vilaine
-2 postes dans le Morbihan
Total : 8 créations de postes par/à 2022 ; 1 création de poste en ULIS LP ; + 3 postes en HSA
Comment le rectorat justifie ces choix ?
Les prévisions d’effectifs pour la rentrée 2023
Bilan rentrée 2022 :
- Baisse des effectifs constatée à la rentrée 2022 : Il y a eu une baisse des effectifs en Lycée Général et Technologique et baisse des inscriptions en dans l’enseignement supérieur (BTS) et baisse dans le passage entre la 1e et la 2e années de BTS alors qu’une hausse était attendue
- Hausse constatée pour les inscriptions en LP
Prévision rentrée 2023
Baisse quasi générale des effectifs en collège
Fortes disparités entre les départements :
- Côtes d’Armor : -77 élèves prévus
- Finistère : forte baisse des effectifs : – 223 élèves prévus
- Ille-et-Vilaine : – 13 élèves prévus
- Morbihan : -101 élèves prévus
[Voir le détail dans le PPT CSAA 23 janvier 2023]
En 2022, constat de 2 ETP de congés de formation non consommés ; Pourquoi ?
- 2 collègues se sont désisté.es à la dernière minute (en août) et n’ont pas pu être réattribués. Les collègues sur listes complémentaires ont été contactés par le rectorat ; mais, de fait, en août, c’est compliqué pour les collègues sur listes complémentaires de s’inscrire auprès des organismes de formation.
- Importance de prévenir tôt le rectorat lorsqu’on renonce à son congé de formation.
Remplacements : l’académie n’a quasiment plus de surnombre.
- En 2022, on a remplacé plus que ce qui était prévu : 681,1 ETP de remplacements consommés pour 618 ETP prévus : le rectorat répond que c’est le reflet de la situation sanitaire.
Rappel : SUD Éducation réclame un plan d’urgence pour l’éducation avec la création de postes et de postes de remplaçants.
Comment sera financé l’enseignement des mathématiques en première ?
Rectorat répond que ça représente environ 11 ETP sur l’académie ; estimer sur la base du nombre d’élèves qui auraient eu droit sur les 3 dernières années et le rectorat a retenu le taux le plus favorable mais cela devra être affiné avec les chef.fe.s d’établissements.
Quel devenir pour la STMG dans l’académie de Rennes ?
L’académie de Rennes veut mettre sous contrainte forte la filière STMG car l’académie est au-dessus des taux nationaux d’inscription en STMG ; donc, volonté de contraindre voire de réduire les orientations d’élèves vers la filière STMG.
Quels moyens humains pour les LP à la rentrée 2023 ?
Doyenne répond que pour la voie professionnelle, le rectorat est en attente des 4 Groupes de Travail mis en place par la ministre déléguée Carole Grandjean : dans l’attente des conclusions et propositions pour la fin janvier ; il y aura une annonce et une bilatérale entre le ministère et les syndicats ; pour l’instant, maintien des moyens actuels pour la rentrée 2023.
L’orientation en LP est souvent subie par les élèves ; dans l’académie de Rennes, 23 collèges sont engagés dans l’orientation et la découverte de la voie professionnelle.
Qu’en est-il de la suppression de l’heure de technologie en 6e annoncé par le ministres dans les médias ?
- Suppression de l’heure de technologie en 6e est déjà intégrée dans les répartitions de DGH proposées par les principaux et principales de Collège.
- Selon la Secrétaire générale, le décret n’est pas pris mais l’orientation est forte et le décret est un acte du gouvernement et non du parlement ; le rectorat anticipe pour ne pas avoir à refaire 2 fois l’exercice budgétaire. Il est prévu la suppression d’une heure de technologie en 6e : c’est uniquement cette heure qui est supprimée (et non tout l’enseignement intégré de sciences)
- Cette heure sera remplacée par une heure de renforcement en français et en mathématiques.
- Le programme va être remanié sur les niveaux 5e – 4e – 3e
- qui va faire cette heure ? c’est ouvert : cette heure de renforcement pourra être effectuée par des professeur.es de français, de mathématiques ou profs de technologie mais ouvert aussi aux PE volontaires sur (HSA du BOP 140)
- vote BOP 141 : unanimité contre
Prévision de rentrée « Vie de l’élève » : CPE + bilan 2022 AED et AESH
Création de 5 ETP CPE (+8 ETP en 2022)
Constat qu’il y a de vrais difficultés dans les vies scolaires pour le remplacement d’AED : dépassement du remplacement : chaque remplacement non remplacé entraîne une hausse de la charge de travail pour les équipes d’ AED.
SUD Éducation Bretagne est intervenu pour demander une augmentation des postes d’AED, notamment pour assurer le remplacement. Trop souvent les vies scolaires font face à des surcharges de travail importantes car les absences d’AED (par exemple, pour concours et examens) ne sont pas suffisamment anticipées.
Nous constatons ainsi que l’académie a consommé 28,08 ETP* pour le remplacement d’ AED au 31/12/2022, soit 13,58 ETP de plus que le budget prévu initialement.
Nous revendiquons donc la création de 14 postes supplémentaires d’ AED pour assurer les remplacements.
*Équivalent Temps Plein
Bilan – Budget – AESH
Le rectorat annonce qu’un « Pilotage RH renforcé » est prévu pour les AESH par la création d’un emploi préfigurateur pour la gestion des AESH au niveau académique.
La CDIsation à partir de 3 années de CDD va entraîner un basculement d’un grand nombre d’AESH du « hors titre 2 » (CDD) en « titre 2 » (CDI).
Près de 27000 AESH vont être CDIsé.es et vont passer au titre 2 chaque année.
Les AESH CDIsé.es dits « titre 2 » ne seront géré.es par les lycées mutualisateurs mais par le rectorat.
Le rectorat constate que certains territoires font face à une pénurie d’AESH ; les AESH arrivé.es au bout de leur 3 années de CDD ne souhaitent pas toujours passer en CDI et renouvellent pas leur contrat à l’issue des 3 ans.
L’académie ne parvient pas à consommer tous les moyens AESH : les opérations de recrutement sont réalisées régulièrement mais un certain nombre de postes ne sont pas pourvus.
SUD Éducation Bretagne dénonce le manque de moyens pour assurer la scolarisation de tous et toutes les élèves qu’importe leur origine, leur situation administrative, leurs difficultés scolaires et/ou sociales ou leur handicap.
On observe que les dispositifs spécifiques pour les accueillir (UPE2A, ULIS, SEGPA) sont en nombre insuffisant et sont surchargés. De même, lorsque les élèves sont inclus dans les classes ordinaires, les personnels ne sont pas formés pour les accueillir et adapter leur pédagogie et les élèves en situation de handicap ne sont pas accompagné·es par des AESH à hauteur de leurs besoins et des notifications des MDPH. Pour SUD éducation, une école sans moyens est une école qui discrimine et qui reproduit les inégalités.
Dossier-complet-CSAA-du-23-01-23-SITE-PUBLIC Powerpoint-CSAA-janvier-2023Rennes. Les enseignants du collège Rosa-Parks en grève pour plus de moyens
Avec notre soutien !
Lien vers l’article Ouest France : « Une trentaine d’enseignants du collège Rosa-Parks de Rennes ont fait grève vendredi 1er juillet 2022, pour réclamer davantage de moyens pour leurs élèves… »
Lutte contre l’illettrisme : le ministère et l’inspection générale se défaussent sur les enseignant⋅es
L’inspection générale de l’éducation nationale a publié un rapport en mai 2022 portant sur la lutte contre l’illettrisme.
SUD éducation partage un double constat alarmant.
D’abord, près de 10 % des enfants de 16 ans sont dans une situation qui relève de l’illettrisme (pour une moitié d’entre eux) ou s’en approche (pour l’autre moitié). Cela signifie que dans chaque classe de 35 élèves de lycée général et technologique, environ trois élèves se trouvent dans une telle situation.
Ensuite, l’inspection générale relève qu’il n’existe à l’heure actuelle aucun pilotage stratégique à l’échelle nationale ou académique.
Mais c’est pour aussitôt faire peser le poids de la responsabilité de l’échec de l’institution sur les personnels enseignants, qui vivraient “comme une fatalité” l’échec des élèves, qui serait le résultat de la “négligence” des personnels. L’inspection explique ainsi que les personnels ne s’approprieraient pas suffisamment les résultats des évaluations nationales, comme si les enseignant⋅es n’étaient pas capables de comprendre qu’un⋅e élève éprouve des difficultés de lecture. Et d’ajouter que les élèves méritent une “excellence pédagogique”, en ajoutant une liste de dispositifs déjà mis en œuvre par les enseignant⋅es.
Pour permettre aux personnels de mettre en œuvre les dispositifs pédagogiques adaptés, il est nécessaire de consacrer des moyens importants à l’éducation, à commencer par une augmentation significative du taux d’encadrement et le renforcement des moyens accordés à l’éducation prioritaire. De même, la formation continue des personnels doit permettre une appropriation et une construction collectives, sur un temps long. Pour l’heure, la formation est trop souvent uniquement un moyen pour le ministre d’imposer ses vues en matière de pédagogie aux personnels.
La logique de ce rapport est simple : il s’agit d’en demander encore plus aux personnels, sans s’attaquer aux causes de l’illettrisme et des inégalités sociales.
SUD éducation revendique un plan d’investissement massif dans l’éducation permettant de réduire drastiquement les effectifs en classe : 20 élèves maximum en élémentaire et au collège (16 en REP), retour des dispositifs plus de maîtres que de classe et des réseaux d’aide démantelés alors qu’ils ont fait la preuve de leur efficacité. SUD revendique un Rased complet par groupe scolaire et un⋅e enseignant⋅e supplémentaire pour cinq classes. Une attention particulière doit enfin être portée à l’école inclusive, qui souffre particulièrement du manque de moyens.
Pour une école et une société égalitaires, démocratiques, émancipatrices : plus que jamais, syndiquez-vous !
Chèr-e-s collègues,
Pendant cinq ans, nous, citoyen-ne-s et personnels de l’Education Nationale, avons fait face à l’ultra libéralisme décomplexé de la politique macroniste qui détruit à petit feu les services publics. A l’école, nos conditions de travail et d’accompagnement des élèves ne cessent de se détériorer : manque de postes, effectifs surchargés, élèves sans solution d’accompagnement, salaires gelés et précarisation de nos métiers…la liste est longue.
L’organisation à marche forcée de la casse du service public d’éducation ne fait donc que commencer. Par ailleurs, nous n’oublions pas que la mandature d’Emmanuel Macron, par sa politique liberticide et ses cadeaux aux plus riches, a servi de tremplin à l’extrême droite.
Pour autant, à l’aube du second tour, le piège du Rassemblement National n’est pas une option envisageable. Porteuse d’une idéologie nationaliste, sexiste et raciste, l’extrême droite est l’ennemie historique de l’Ecole que nous défendons.
Alors, aujourd’hui, plus que jamais, suite au mandat qui vient de s’écouler et face à la perspective des cinq années à venir, faisons de l’action unitaire et collective un levier de lutte. Il devient urgent de s’organiser afin de défendre nos conditions de travail mais aussi les valeurs d’égalité, de justice et d’émancipation chères au service public d’éducation.
SUD éducation rassemble des collègues qui défendent nos conditions de travail et les conditions d’apprentissage des élèves. Et parce que l’école n’est pas déconnectée du reste de la société, nous portons un projet de transformation sociale écologiste, féministe et antiraciste, historiquement ancré dans les luttes contre l’extrême-droite, le libéralisme, la LGBTphobie et la xénophobie. Pour continuer à construire et soutenir ces actions militantes, nous avons besoin d’adhérent-e-s : plus que jamais, syndiquez-vous !
A très vite, dans les écoles, les établissements, en stage ou en manif,
SUD éducation 35
MUTATIONS INTRA 2D DEGRÉ 2022
C’est parti pour les mutations intra !
Chaque académie définit ses pratiques tout en ayant à respecter certaines règles définies au niveau national (concernant les priorités liées au handicap, aux situations familiales…). Les règles et bonifications changent peu d’une année sur l’autre.
Nouveauté : cette année, les bonifications pour « Situation de Parent isolé » sont réduites à 6.9 points sur vœux larges (DPT-ACA-ZRD ou voeu COM uniquement si vous exercez déjà sur la commune demandée. Le rectorat voulait supprimer la bonification mais, suite à l’intervention des organisations syndicales dans les instances, des bonifications ont été maintenues mais de façon symboliques…
CONSULTEZ LES RÈGLES ET GUIDE DU MOUVEMENT INTRA dans l’Académie de Rennes:
CONSULTEZ LES BARRES DÉPARTEMENTALES ET COMMUNES DE 2021:
Mais, les mutations intra-académiques sont un mouvement qui contient son lot de subtilités. Nous pouvons vous conseiller.
Écrivez à l’adresse : syndicat@sudeducation35.fr ou téléphonez-nous au 07 83 49 31 45
Nous vous accueillons aussi à nos permanences tous les jeudis de 10h à 17h
LES ÉTAPES DU MOUVEMENT INTRA 2022
Le vendredi 18 Mars (12h) | Ouverture du serveur (SIAM, sur Iprof) : saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR |
Le vendredi 1er Avril (12h) | Fermeture du serveur |
– NOUVEAU – Du 2 au 8 Avril (23h59) | Éditer sa confirmation de demande de mutation, la remplir, la signer avec envoi des pièces justificatives. Attention : il faut à présent éditer soi-même la confirmation de demande de mutation : sur Iprof et réception dans la boîte mail académique si vous avez indiqué cette adresse comme adresse de réception. (Pensez à vérifier vos spams si vous utilisez votre adresse perso, ce qui est déconseillé). Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat |
Du 3 Mai (16h) au 22 Mai (23h59) | Consultation des barèmes retenus (possibilité de contestation en cas de désaccord) |
Le mardi 14 Juin | Résultats des mutations |
A partir du 14 Juin | Demandes de révision d’affectation: recours via la plateforme Colibris |
ATTENTION: si vous êtes TZR, même si vous ne demandez pas de poste fixe et que vous ne changez pas de ZR, vous devez également vous connecter sur Iprof/SIAM, pour formuler des préférences afin d’orienter votre affectation à la prochaine rentrée.
Si vous n’obtenez aucun de vos vœux, ou si vous êtes candidat-e-s obligatoires et êtes affecté-e-s sur un vœu que vous n’avez pas demandé, vous pourrez faire un recours ou demande de révision d’affectation, soit seul-e face à l’administration ou en nous mandatant pour vous représenter. Donc, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant.
VERS UNE DESTRUCTION MÉTHODIQUE DU SERVICE PUBLIC D’ÉDUCATION – communiqué intersyndical 35
SUD éducation 35, la CGT Educ’Action 35, FNEC FP-FO 35 et la CNT dénoncent les réformes en cours dans l’Éducation Nationale qui mènent à la destruction organisée du service public d’Éducation : Loi Rilhac, Projet Local d’Evaluation, Auto-évaluation des établissements scolaires…
Réformes auxquelles s’ajoutent des conditions de rentrée chaotiques pour les personnels, protocole sanitaire inapplicable et de dernière minute, manque de moyens, manque de remplaçant·es, suppression de postes à venir, communications mensongères, manque de personnels dans les vies scolaires, AESH malmené·es et en nombre insuffisant…
Loi Rilhac
La proposition de loi créant la fonction de directeur·rice d’école, dite loi « Rilhac », a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale le 13 décembre 2021. À deux reprises, lors de la loi sur l’école de la confiance, puis lors de la 1ère lecture de la proposition de loi Rilhac, la mobilisation avait fait capoter ce projet. La délégation de compétences et l’autorité fonctionnelle, socle de la loi Rilhac sont des outils qui permettent au ministre d’avancer vers son objectif : créer des directeur·rices supérieur·es hiérarchiques pouvant évaluer voire recruter leurs collègues ! Cette loi met fin à la prétention démocratique de l’école en supprimant la possibilité du fonctionnement démocratique lui-même. (…)
Projet Local d’Évaluation (PLE)
Suite au désastre des deux premières sessions des « épreuves communes de contrôle continu » et aux expérimentations dues à la pandémie en 2020 et 2021, le ministère a décidé dans la note de service du 28 juillet 2021 de passer au contrôle continu intégral pour les disciplines du tronc commun au lycée. La mise en place de ce plan local d’évaluation a pour but de faire peser la responsabilité d’une réforme qui a détruit le caractère national et égalitaire du baccalauréat sur les équipes pédagogiques au sein des établissements, qui devront elles-mêmes rédiger les règles d’évaluation auxquelles elles s’astreignent, afin de
pallier la disparition du cadrage national imposée par Blanquer. (…)
Auto-évaluation des établissements scolaires
Cette année encore, des centaines d’établissements en France se voient embarqués de force dans une opération nommée « auto-évaluation ». De fait, cette auto-évaluation s’inscrit dans un cadre bien plus large et particulièrement dangereux. Un « conseil d’évaluation de l’école » (CEE) a été créé par la loi Blanquer dite « pour une école de la confiance » de 2019. Ce conseil participe à cette pseudo « auto-évaluation » : il est chargé « d’évaluer en toute indépendance l’organisation et les résultats de l’enseignement scolaire ». « En toute indépendance », sauf que ce conseil comprend des économistes, des personnalités politiques ainsi que plusieurs ancien·nes recteur·rices et des responsables du ministère. Ce conseil d’évaluation a pour rôle de passer au crible les fonctionnements, les résultats des élèves, les pratiques professionnelles des un·es et des autres. Bien sûr, cette auto-évaluation sera accompagnée d’une évaluation externe : une délégation rectorale accompagnée d’autres acteur·rices… (…)
Pas d’école inclusive sans les AESH !
Appel intersyndical à la grève et au rassemblement mardi 19 octobre !
À la rentrée 2021, l’école accueille 400 000 élèves en situation de handicap. Blanquer se félicite de ces chiffres, néanmoins sur le terrain, la réalité est tout autre ! Les conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap sont inacceptables :
- les élèves perdent des heures d’accompagnement, tous les besoins ne sont pas couverts,
- les AESH sont maltraité·es et méprisé·es,
- les autres personnels ne bénéficient pas de l’aide nécessaire pour garantir la réussite des élèves en situation de handicap.
Alors que l’année écoulée a été remarquablement jalonnée par une mobilisation grandissante des AESH, le ministère ne cesse de répondre aux revendications fièrement portées par les AESH par un mépris persistant et des mesures aussi indignes qu’insuffisantes : nouvelle grille salariale au rabais, généralisation des PIAL et dégradation des conditions de travail…
Les syndicats SNUipp-FSU 35, SNES-FSU 35, SNUEP-FSU 35, CGT Éduc’action 35, SUD Éducation 35 et CNT-STE 35 appellent tous les AESH à faire entendre leurs revendications lors d’une nouvelle journée de grève nationale le mardi 19 octobre, et invite l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale à être en grève aux côtés des AESH. Ils invitent également les associations de parents à soutenir les exigences portées pour l’amélioration de l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Une demande d’audience auprès du DASEN d’Ille-et-Vilaine a été déposée.
DNB 2021 – un examen toujours plus dévalorisé
Les élèves des collèges ont passé les 28 et 29 juin 2021 l’examen du diplôme national du brevet. Le déroulement de la préparation du DNB ainsi que sa passation mettent au jour le discrédit que le ministère de l’Éducation jette sur cet examen.
En français : un sujet qui manque de “bienveillance”
L’épreuve de français a largement surpris les enseignant-e-s, car le sujet portait sur un objet d’étude de la classe de quatrième et non de troisième comme c’est le cas habituellement. Les élèves, qui ont pu ne pas étudier cet objet d’étude l’an passé en raison des longs mois de confinement, ont été inutilement mis-e-s en difficulté. Par ailleurs, les questions évaluant l’étude de langue ne permettaient pas une étude dynamique de la langue mais bien une démarche d’étiquetage. On peut se demander si la volonté du ministère n’est pas de convaincre petit à petit les enseignant-e-s de l’inutilité de cet examen en proposant des sujets inadaptés.
Un DNB 2021 sous tension et sans adaptation
Complexes et coûteux à organiser, les examens nationaux ont mauvaise réputation rue de Grenelle. Le ministre Blanquer a profité de la crise sanitaire pour avancer encore dans son entreprise de casse du cadre national des diplômes.
Le refus d’aménager les programmes au cycle 4, malgré les périodes de fermeture des collèges et le passage en demi-jauge dans certains départements, produit des inégalités de traitement inacceptables entre les élèves. Dans certaines académies, l’administration a même demandé aux élèves de troisième de ne pas venir au collège pendant la semaine précédant le DNB afin d’éviter que des classes entières ne soient en éviction au moment de l’examen. Cette consigne vient contredire l’affirmation du ministre selon qui il n’y a pas de cluster dans les établissements scolaires.
Le contrôle continu pour rendre indiscernables les inégalités
Le contrôle continu et le livret scolaire suscitent pourtant déjà d’importantes inégalités. Le brevet a ainsi perdu toute sa valeur et les conséquences de son obtention ou non restent symboliques pour les élèves.
Plus grave encore, le contrôle continu conduit les enseignant-e-s à “surnoter” les élèves. Cette pratique bienveillante, a pour conséquence l’invisibilisation des difficultés scolaires et sociales des élèves, notamment en éducation prioritaire et dans les espaces ruraux en difficulté. Ces “brevets-maison” permettent au ministère de donner le sentiment que la situation est moins catastrophique pour les élèves les plus fragiles puisque les notes ne sont pas si basses.
Une rémunération au lance-pierres
Enfin, on observe que la rémunération attribuée aux enseignant-e-s qui corrigent cette épreuve est extrêmement faible : 0,75 euros par copie. Pourtant les enseignant-e-s sont convoqué-e-s pour une convocation sur site, dans un autre établissement souvent plus loin de chez eux et elles que leur établissement d’affectation. SUD éducation revendique une rémunération améliorée de la correction du brevet, que ce soit pour la correction ou pour les convocations pour de la surveillance hors temps de travail.
Pour SUD éducation, il est nécessaire d’imposer un véritable diplôme national du brevet, qui offre les garanties nécessaires à l’égalité des candidat-e-s: pour cela, le ministère doit cesser de déprécier le DNB et attribuer les moyens nécessaires au fonctionnement des collèges.
Déclaration de SUD éduc Bretagne au Comité Technique Académique du 8 juin 2021
Le climat dans notre pays, meurtri par la crise sanitaire, est malsain. On nous impose des lois liberticides, la loi sécurité globale visant à museler toute contestation et loi séparatisme voulant par la contrainte définir le « bon » citoyen pour mieux stigmatiser les autres, les mauvais, pas assez gaulois. Avec les surenchères ultra-conservatrices de notre ministre sur la non mixité choisie ou l’outil anti-sexiste qu’est l’écriture inclusive, nos structures démocratiques penchent du mauvais coté, pas celui de l’ouverture et de la tolérance.
A ce climat s’ajoute des faits d’autoritarisme intolérables dans notre administration qui se doit d’être émancipatrice pour notre jeunesse et où la liberté pédagogique des enseignant·e·s en est une des garanties, et la liste est longue après les contestations contre ce que nous appelons le BAC Blanquer.
La répression et les violences policières à l’encontre des lycéen·e·s, notamment à Bréquigny, sont intolérables, celles-ci envers une jeunesse déboussolée par plus d’une année anxiogène d’enseignements très fortement perturbés. Vouloir maintenir coute que coute les épreuves avec des aménagements à la marge, ceci pour prétendument ne pas « dévaloriser » la session 2021, va totalement à l’encontre de leurs attentes et inquiétudes.
Répression aussi à l’encontre de collègues. On arrive dans notre académie comme ailleurs à de l’autoritarisme disciplinaire suite aux contestations contre les E3C. Et le moins que l’on puisse dire c’est que SUD éducation est en première ligne. Les procédures se multiplient : hier à Melle ou Bordeaux, la plupart cassées ensuite par la justice administrative, aujourd’hui à Clermont Ferrand, demain Montfort sur Meu ou Jean Macé, l’autoritarisme ne nous fera pas taire bien au contraire.
Autoritarisme encore au collège des 4 moulins à Brest, situation sur laquelle votre administration a réagi suite à l’alerte de personnels AESH et pour laquelle nous vous avons à nouveau adressé un courrier récemment. Nous pensons que cette RH de proximité tant vantée dans la feuille de route n’aboutira qu’à ce que nous appelons la dictature des petit·e·s chef·fe·s incapables d’entendre la moindre contestation. Les personnels qui ont fait un recours auprès de vos services aujourd’hui sont en attente d’un retour, c’est la moindre des choses qu’on leur doit.
Autoritarisme toujours quand il s’agit de condamner l’apprentissage par immersion des langues régionales alors qu’il se pratique couramment en anglais.
Dans ce climat que peut-on attendre ? Guère de reconnaissance, le Grenelle et la feuille de route qui en est issue ne nous promettent pas celle sonnante et trébuchante que nous attendons depuis trop longtemps, que des miettes et des médailles, des mercis et « bravo vous êtes fantastiques. Continuez et soyez sages surtout ». Le management libéral sur le mode de l’entreprise n’a pas sa place dans l’organisation de l’éducation de notre jeunesse.
Ce que nous attendons, alors que rien ne changera à la prochaine rentrée, c’est un plan d’urgence pour l’éducation, des postes de titulaires suffisants pour rattraper les retards pris pas nos jeunes depuis plus d’un an, et l’attractivité financière nécessaire pour.
Fin des demi-jauges : le ministre réserve une fois de plus ses annonces aux médias
Vendredi 28 mai, le porte-parole du gouvernement a annoncé dans les médias que « les cours reprendront à 100 % au collège dès lundi » dans la quinzaine de départements concernée par les demi-jauges. Les personnels ont été placés devant le fait accompli de ce retour aux classes entières des classes de 4e et 3e qui entraîne une réorganisation complète des dispositifs pédagogiques mis en œuvre.
La Foire aux questions du ministère de l’Éducation nationale précise désormais que le fonctionnement hybride pourra continuer d’être mis en œuvre si les contraintes locales ou les locaux le justifient.
SUD éducation déplore une nouvelle fois que plus d’un an après le début de la crise sanitaire, le ministère de l’Éducation nationale ne semble capable d’une gestion à courte vue. Depuis un an, le ministre Blanquer se pavane dans les médias pour annoncer des bouleversements du calendrier scolaire. Il faut du jour au lendemain réorganiser l’école pour répondre aux annonces d’un ministre peu soucieux des conditions de travail des personnels qui pense judicieux de procéder par annonces médiatiques soudaines au lieu d’écouter les organisations syndicales.
SUD éducation revendique depuis le printemps un plan d’urgence pour l’éducation, à même de garantir les meilleures conditions de travail possibles pour les personnels, dans des conditions sanitaires acceptables. Ce plan doit notamment comprendre des recrutements massifs de personnels, la titularisation de l’ensemble des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité, et un plan d’investissement massif dans la construction et la rénovation du bâti scolaire permettant d’accueillir les élèves avec davantage d’espaces. SUD éducation estime également nécessaire un aménagement des programmes scolaires lors de l’année 2021-2022 : l’année écoulée, passablement perturbée à tous les niveaux d’enseignement, a rendu impossible d’achever une progression déjà trop lourde en temps ordinaire.
Des semaines interdisciplinaires en collège
Les semaines interdisciplinaires sont des semaines de projet qui ont lieu à l’échelle de tout un établissement. D’un point de vue administratif, elles peuvent jouer le rôle d’EPI, mais elles peuvent aussi en être déconnectées.
Elles peuvent s’insérer au cours d’une période, mais il est plus facile de les organiser avant des vacances, le temps de restitution qui les conclue jouant alors le rôle de « fête » du collège de fin de période.
Les établissements qui en organisent en font en général plusieurs au cours d’une année scolaire.
Pas d’éducation sans moyens : mobilisation le 17, tous·tes en grève le 25 mars !
Mercredi 17 mars à 15h
Rassemblement place de la République à Rennes
Jeudi 25 mars
Journée d’actions et de grève – rdv à 12h30 au Rectorat à Rennes
La préparation de la rentrée 2021 se déroule dans un contexte alarmant.
Alors que le ministre Blanquer joue au bon élève en rendant à Bercy près de 240 millions d’euros du budget de l’Éducation Nationale pour 2020 (soit l’équivalent de 4 200 postes d’enseignants), dans le même temps, il programme pour l’an prochain la suppression de 1 883 emplois dans les collèges et les lycées, bien que 43 000 élèves supplémentaires sont attendus. Pour le premier degré, ce sont des dotations bien en-deçà des nécessités du terrain qui sont transmises aux écoles.
Enseignant-es, directrices et directeurs d’école, CPE, AED, AESH, Psy-EN, nous revendiquons l’amélioration de nos conditions de travail et assumons ces revendications : exigeons les postes nécessaires, et préparons la mobilisation pour obtenir satisfaction !
Fiche pédagogique : La boîte à livres (CDI)
Séance d’emprunts de livres du CDI sur un thème demandé par la-le professeur-e de la classe
Objectifs
— Faire connaître les ressources du CDI, ainsi que le lieu
— Faire lire les élèves
— Faire découvrir différents aspects de la lecture (notamment plaisir)
— Aborder des thèmes du programme de façon moins traditionnelle
Mise en place
La professeure-documentaliste fait une sélection de livres (ou périodiques) en fonction d’un thème demandé par le ou la collègue de la classe : 1re guerre mondiale, amours contrariées, récits épistolaires, la peur, celles et ceux qui ont dit non, récits mythologiques… Cela peut aussi être thème libre, lecture plaisir !
Il est possible de proposer aux élèves de lancer des thèmes en vue d’une sélection. Sii achats il doit y avoir, cela toutefois peut prendre pas mal de temps selon les établissements. Une autre possibilité est d’emprunter des documents à la médiathèque du coin pour compléter les boites à livres.
La séance peut avoir lieu au CDI ou dans la salle de classe.
L’idée est que chaque élève reparte avec un livre qu’elle ou il a choisi, à lire à la maison. 2 temps différents dans la séance : un temps de présentation, puis le temps du choix et de l’emprunt.
Pour la présentation, elle peut être faite par la prof-doc (on fait un très court résumé à l’oral de chaque livre) ou par les élèves (chaque élève a un livre devant soi, et a quelques minutes pour en faire une courte présentation à ses camarades). Dans les deux cas, la présentation de chaque livre doit être très courte (1 minute) et donner envie aux élèves d’emprunter ce livre.
Les élèves doivent noter sur un brouillon au moins 3 titres qu’ils et elles ont aimé, afin de procéder ensuite à un emprunt choisi et non subi.
Pour la seconde phase, l’emprunt : on montre un livre à la classe, et le ou la 1er-e élève qui lève le doigt peut l’emprunter. Et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le monde ait un livre. Il est possible de demander un top 3 aux élèves mais cela demande plus de temps. Si 2 élèves souhaitent le même livre, pour contrer d’éventuelles frustrations, il est possible de leur proposer un autre ouvrage du-de la même auteur.rice, sur le même thème, de la même taille ou d’en trouver un doublon.
Prévoir un temps pour noter les emprunts afin d’avoir une trace.
Il est possible selon le projet de continuer sur une séance d’exposés, ou de faire des carnets de lecture, des avis de lecture sur marque-pages…
Retours sur l’expérience
— On a remarqué que quand un-e élève présente un livre au groupe, il ou elle a souvent envie de l’emprunter !
— Prévoir plus de livres que d’élèves, afin d’essayer de contenter tout le monde au mieux.
— Si vraiment il y a des élèves frustré-es, prévoir un temps à la fin de la séance ou à un autre moment pour aller au CDI et leur permettre de trouver un livre à leur goût.
— Il faut parfois que les adultes fassent un peu médiation, en fonction du niveau des élèves et du livre choisi (livre trop dur pour un-e élève ou au contraire un-e bon-ne lecteur-rice qui choisit le livre le plus petit).
— Prévoir des livres de différents niveaux et de différentes tailles : des romans de littérature jeunesse, des BDs, des romans graphiques, mais aussi des romans classiques (ou en abrégé). Même s’ils ne sont pas forcément empruntés (mais parfois si !), cela permet aux élèves d’en connaître l’existence.
— On peut créer des ambiances en fonction du thème (salle obscure, bruits mystérieux en fond pour les livres sur la peur par exemple).
En grève le 26 janvier : mobilisons-nous pour nos salaires, nos conditions de travail, les postes statutaires !
Communiqué de l’intersyndicale de l’éducation d’Ille-et-Vilaine
RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION
mardi 26 Janvier, 11h
Place de la République à RENNES
Dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser, il y a urgence à combattre les contre-réformes qui les aggravent, dans l’Éducation Nationale comme ailleurs, à revendiquer les moyens nécessaires et une véritable revalorisation pour les tous les personnels.
Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de répondre aux besoins matériels et humains de l’École républicaine et pas davantage aux revendications de ses personnels. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des
personnel·e·s, épuisé·e·s par des années de dégradation des conditions de travail.
Il faut en urgence engager les recrutements statutaires nécessaires, en recourant aux listes complémentaires, en titularisant les contractuel·les. Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité d’entre eux. Les AED et les AESH, les personnel administratifs et 70% des enseignant·es, professeur·es documentalistes, CPE et PSY-EN ne se voient rien proposer. Le Grenelle du ministre est d’autant plus inacceptable qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant·es.
Les organisations syndicales exigent un budget qui acte l’arrêt des suppressions d’emploi (-1883 au niveau national et -80 au niveau académique dans le second degré) et engage un rattrapage intégral des pertes salariales subies grâce à un plan pluriannuel de revalorisation.
Elles exigent en outre :
- des créations de postes statutaires pour répondre à tous les besoins
- la fin de la précarité et la création d’emplois qualifiées et statutaires, rémunérés décemment, notamment pour les personnels de vie scolaire (AED) et les AESH
- le dégel immédiat de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation salariales pour tous les personnels
- Elles exigent un plan urgent de recrutements sur les listes complémentaires des concours pour faire face aux besoins immédiats, notamment de remplacements, en lieu et place des recrutements de contractuels que le ministère a autorisé
Les organisations syndicales appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement, à s’engager dans l’action pour exiger la satisfaction de leurs revendications.
Télécharger le communiqué intersyndical éduc 35 (pdf)
Dans le premier degré, la déclaration d’intention de grève doit être adressé à l’IEN
au plus tard le samedi 23 janvier 2021
Télécharger la déclaration d’intention de grève de la fédération SUD éducation
Lettre à l’adresse des parents pour la journée de grève du 26 janvier
Grève des examens : Communiqué de l’AG des grévistes du 17 juin 2019
Communiqué de l’Assemblée Générale
des personnels de l’Éducation Nationale en grève
ce lundi 17.06.2019.,
premier jour des épreuves du Baccalauréat.
Afin de casser l’effet d’une grève inédite, le premier jour des épreuves du Baccalauréat, suivie par des professeurs des lycées généraux et technologiques, des lycées professionnels, des collèges et des professeurs des écoles, le ministère annonce des taux de grévistes ridicules.
Ces taux de grévistes du ministère sont établis à partir de l’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale et non sur les seuls personnels convoqués pour surveiller l’examen du Baccalauréat : il s’agit donc d’une tentative grossière de minorer le très fort rejet des réformes Blanquer qu’expriment les professeurs.
L’Assemblée Générale des personnels grévistes qui s’est tenue ce lundi après-midi, à Rennes, a établi que sur au moins la moitié des lycées publics centres d’examen du département, les taux de grévistes s’échelonnent entre 20 et 50% de grévistes parmi les personnels convoqués, soit en moyenne 33%.
Rappelons que, pour dissimuler les effets de cette grève sur l’organisation des épreuves du Baccalauréat, les administrations des établissements centre d’examen ont été contraintes de convoquer pour surveiller les épreuves :
– des professeurs retraités,
– des parents d’élèves,
– des personnels administratifs,
– des personnels d’entretien,
– des surveillants (« Assistants d’éducations » ou « AED »),
– des professeurs de collèges (qui bien souvent ne se sont pas rendus à la convocation)…
Face à ce refus du ministère de prendre en compte l’opposition massive qui s’exprime contre les différentes « réformes Blanquer » (Parcoursup, réforme du Baccalauréat, réforme du lycée général et technologique, réforme du lycée professionnel, loi dite « école de la confiance », etc…), nous
APPELONS À LA RECONDUCTION DE LA GRÈVE DEMAIN, MARDI 18.06.2019.,
pour faire reculer le gouvernement et obtenir l’abrogation de ces réformes.
Appel soutenu par les syndicats SUD éducation 35, SNFOLC35, SNUDI-FO35 et les collectifs CRBMU35, Les stylos rouges.
Grève des examens le 17 juin : infos, RDV et actions
Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens s’impose. Dès le 17 juin, SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels à se mettre en grève pour perturber le déroulement des examens.
Récapitulatif non exhaustif des mesures décidées par Blanquer depuis 2 ans: blanquer_au_ministere
Préavis de grève durant les examens : depot_de_preavis_de_greve_du_17_juin_au_13_juillet_2019-2
AED, AP, AESH : le point sur vos droits pour la grève des examens : greves_des_examens_ap_aed_aesh-2
Rendez-vous et actions des grévistes le lundi 17 juin 2019
Dès 7h30, rendez-vous avec banderoles et tracts devant le centre d’examen de votre secteur. Pour les collègues enseignant.es de lycées, il est conseillé de se rendre devant un autre lycée que celui dans lequel vous exercez.
12h : rendez-vous de tou.te.s les grévistes devant France 3 à Rennes (avenue Janvier) pour manifester notre opposition à l’ensemble des réformes et projets de réformes de Blanquer.
De 13h à 16h: AG des grévistes à la maison des Associations (esplanade C. de Gaulle)
Bref, je fais grève le 17
Merci à nos camarades de SUD éducation Essonne pour cette vidéo.
LSUN : Refusons le fichage des élèves !
Sous couvert d’améliorer les outils de suivi des élèves des cycles 2 à 4 en les simplifiant et en les uniformisant, le ministère impose, dès cette année, la mise en place d’un Livret Scolaire Unique Numérique (LSUN) qui doit à la fois tenir lieu de Livret Personnel de Compétences et de bulletins scolaires (bi)trimestriels.
Le LSUN constituera surtout un nouvel instrument de flicage des élèves et une restriction notable de la liberté pédagogique de leurs professeur‑e‑s.
C’est pourquoi la fédération SUD éducation mène campagne, appelle tous-tes les collègues à se mobiliser contre le LSUN et à informer les familles de ses dangers.
Vous trouverez ci-dessous :
- l’appel de la fédération SUD éducation aux personnels,
- un tract recto-verso d’explication du LSUN,
- un 4 pages d’analyse,
- une motion de syndicats, associations et mouvements pédagogiques « Retrait du livret scolaire unique numérique »,
- une proposition d’avis des représentant.e.s des personnels en CHS-CT, Conseil d’Administration et Conseil d’école.
N’hésitez pas à nous faire parvenir toute information concernant les décisions prises au sein de votre établissement.