Face à la mascarade du “Grenelle” : imposons par la grève les augmentations de salaire pour toutes et tous !

Chaque jour il apparaît davantage que le “Grenelle de l’éducation” du ministre Blanquer n’est qu’une opération de communication caricaturale destinée à servir d’écran à une politique de casse du service public d’éducation.

Le ministre se livre à une parodie de dialogue social, en faisant présider diverses tables rondes par des personnalités qui n’entretiennent aucun lien avec la communauté éducative. En parallèle se déroule un colloque d’où sont complètement écartées les sciences humaines : pédagogie, sociologie, histoire. De prétendu-e-s expert-e-s, invité-e-s surtout en raison de leur proximité idéologique avec le ministre, se succèdent d’intervention en intervention, tandis que les organisations syndicales qui représentent les personnels sont marginalisées.

Derrière les formules managériales creuses du ministère, il s’agit pour Blanquer de nier aux personnels leur professionnalité afin d’imposer ses propres pratiques, au mépris à la fois de la liberté pédagogique et de leurs conditions de travail.

Le ministre et le gouvernement ont attaqué l’Éducation nationale tous azimuts ces dernières années : suppressions de postes, attaques contre toutes les garanties statutaires avec la fin du contrôle par les commissions paritaires des actes collectifs, réformes du système éducatif qui mettent en place le tri social au lycée et à l’université…

À la gestion libérale et réactionnaire vient désormais s’ajouter une reprise en main autoritaire, avec la mise en œuvre de poursuites disciplinaires contre les équipes syndicales en pointe dans la contestation des réformes, hier à Melle, aujourd’hui à Bordeaux.

La revalorisation salariale des personnels, qui devait aboutir à une loi de programmation sur plusieurs années impliquant plus de dix milliards d’euros s’est transformée en une enveloppe de 400 millions d’euros pour plus d’un million d’agent-e-s. Il ne s’agit que de nouvelles primes, d’un montant souvent dérisoire, et qui excluent une large part des personnels : AED, AESH, personnels administratifs et de santé, enseignant-e-s au-delà du septième échelon…

Pour SUD éducation, l’heure est à la construction d’une mobilisation massive. SUD éducation, avec la FSU, la CGT éduc’action et FO, appelle le 26 janvier prochain à une journée de grève pour une augmentation des salaires de tous les personnels. SUD éducation appelle d’ores et déjà les personnels à se réunir en heures d’informations syndicales et en assemblée générale pour débattre de la construction de la grève sur leur lieu de travail, et faire de cette journée du 26 un point d’appui pour ancrer la grève dans la durée, dans le but d’obtenir des augmentations de salaires pour toutes et tous.

Dans les écoles mobilisation !

Dans les écoles, mobilisation !

Pour SUD éducation, l’objectif est de garder les écoles ouvertes le plus longtemps possible car l’échec de la continuité pédagogique pendant le confinement a été cuisant. Le seul moyen immédiat pour cela en minimisant les risques sanitaires et qui fasse sens au plan pédagogique, ce sont les dédoublements par le recrutement massif de personnels titulaires avec l’ouverture des listes complémentaires ainsi que la titularisation à temps-plein de toutes et tous les contractuel-les (enseignant-e-s et AESH notamment).

 

Etat des lieux de rentrée protocole sanitaire

Depuis le début de la crise sanitaire, les protocoles dictés par le ministre sont inapplicables dans les écoles en raison de la vétusté et de l’insuffisance des locaux, de leur configuration, du manque de matériel et de produits, du manque de personnel, exposant personnels enseignants, non-enseignants et élèves à une contamination. Le protocole est à géométrie variable selon les besoins de l’inspection : on est ainsi passés de 4 m2 par élève à une distanciation d’ 1 m quand c’est possible, d’un cas Covid à trois cas Covid pour la fermeture de classe.
La croissance exponentielle de cas de Covid dans les écoles et établissements scolaires est bien réelle, mettant en évidence l’échec des mesures dictées par le ministre en raison de l’absence de modification du protocole face à la deuxième vague et du refus de recruter suffisamment de personnels pour faire baisser les effectifs. Pour preuve, Santé publique France comptabilise 26 235 cas positifs chez les enfants de 10 à 19 ans pour la période du 2 au 5 novembre alors que le ministre fait état de 3 528 élèves considéré-e-s comme cas Covid.
L’écart entre le chiffre donné par le ministre et celui des remontées des laboratoires tests à la main est de 22 707. Pourtant le ministère le savait depuis la rentrée puisque, le Bulletin hebdomadaire de l’agence Santé Publique France publié le 24 septembre indiquait déjà que dans les 899 clusters en cours d’investigation 32% concernent le milieu scolaire et universitaire.

 

Manque de personnels d’entretien

Le respect du protocole impose une surcharge de travail aux collègues agent-e-s territoriaux-ales en sous-effectif et qui manquent de matériel depuis longtemps déjà.
Tout-e employeur-se doit sécurité et santé de son personnel au travail. Plusieurs registres existent, ils sont obligatoires et doivent être à disposition dans chaque école. Pour des renseignements complets sur ces registres et comment les remplir, contactez votre syndicat SUD éducation local

 

Collègues remplaçant-e-s

D’année en année, les gouvernements successifs réduisent les moyens alloués à l’Éducation nationale et avec eux, celui des postes de remplaçant-e-s. Le nombre de cas contact ou Covid parmi les enseignant-e-s a provoqué dès septembre l’épuisement des capacités de remplacement privant ainsi des milliers d’élèves de cours et obligeant en cas d’absence d’un-e enseignant-e à répartir ses élèves dans les autres classes déjà surchargées, ce qui dans le contexte sanitaire actuel met en danger la santé des personnels, des élèves et de leurs familles.
A cela s’ajoute l’exposition des collègues remplaçant-e-s amené-e-s à circuler sur plusieurs écoles ou établissements scolaires, parfois dans la même journée, à un risque élevé de contamination et de propagation du virus.
Les dédoublements deviennent une mesure urgente afin d’éviter les fermetures des écoles et des établissements et afin de favoriser la mise en place des gestes barrières. Réduisons les effectifs pour que ces lieux ne deviennent pas des foyers potentiels de contamination.

Embauches de remplaçant-e-s pour 3 mois

Pour le ministre Blanquer, la crise sanitaire agit comme un effet d’aubaine, lui permettant de justifier le recrutement de personnels contractuels dans le premier degré, alors que cette pratique est pour l’heure rare sur l’ensemble du territoire.
Le ministère de l’Éducation nationale a choisi de recruter jusqu’à 6000 enseignant-e-s contractuel-le-s dans le premier degré pour des contrats d’une durée extrêmement courte : les contrats n’excéderont pas 2021. Le choix du ministère de précariser au maximum les personnels recrutés, alors même que les effets de la crise économique commencent à se traduire par des vagues de licenciements est bien un choix politique.
Pour SUD éducation, la politique de recrutement de personnels sans formation préalable avec une rémunération faible et sans aucune autre perspective que le licenciement dans trois mois est indécente. Ces personnels se verront également exclure du versement la prime d’équipement que le ministère réserve aux personnels contractuels embauchés à l’année scolaire.

Du numérique dans tout ce qu’il a de pire !

L’Éducation nationale a lancé un appel d’offre de 8.3 millions d’euros pour s’équiper avec des logiciels de Microsoft. L’idée est de faire de l’école un marché aux GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). D’autres choix auraient pu être faits, notamment avec des logiciels libres. La « continuité pédagogique » donne l’illusion qu’on peut enseigner derrière un écran. Les enseignant-e-s l’ont fait avec leurs moyens personnels (ordinateurs, abonnements téléphoniques et internet, imprimante, encre… sans aucune subvention ni prime de matériel). Derrière cela, il y aussi l’idée d’augmenter le temps de travail des enseignant-e-s, dans un mélange entre l’enseignement en classe, pour les élèves qui vont pouvoir assister aux cours, et celui à distance pour les élèves qui restent chez eux. C’est une double tâche qui augmente d’autant le temps de travail.

Quelques exemples…

« Accueil très compliqué et usant : trois fois par jour en extérieur, y compris sous la pluie, pour ne pas mixer les groupes. Idem pour les sorties en maternelle. »
« Multiplication du nombre de récréations à des horaires différents (donc multiplication du nombre de services par enseignant.es et horaires pas toujours respectueux du rythme des enfants). »
« Pour l’EPS, le cas de la piscine est parlant : en mai/juin c’est non. En septembre, cela redevient obligatoire, avec dans certaines circonscriptions des passages dans des vestiaires en sous-sol (bonjour l’aération !) et dans des vestiaires de 15 à 24 m2 pour 25 élèves… »
« Sur demande de l’inspection, pas de brassage entre les cycles en élémentaire, mais pas à la cantine et en périscolaire. »
« Pour que les enseignant.es soient considéré.es « cas contact », donc testé-e-s, il faut qu’ils/elles aient été à moins d’un mètre d’une personne positive, sans masque, dans une salle non aérée. »
« Des enseignant-e-s, qui viennent de se faire tester, ont reçu des appels d’un médecin de l’Éducation nationale, qui leur a demandé de retourner en classe, avant d’attendre le résultat. »
« Dans une autre circonscription, un médecin scolaire a menacé des collègues cas contact d’une même école de les dénoncer à la DASEN pour faute professionnelle, parce qu’elles avaient mangé ensemble en salle des maîtresses. »
« Pas de possibilité d’ouverture en grand, car les fenêtres ne s’ouvrent parfois pas du tout. Au mieux, 50 cm d’ouverture pour chaque fenêtre. »
« Deux enfants ont vomi à l’école le matin à 9 heures. De la sciure a été déposée dessus et cela n’a été ramassé que le soir à 17 h. »
« Manque fréquent de papier toilette, savon et essuie-mains en papier. »
« Manque de lavabos dans les écoles entraînant des temps à rallonge afin que tous les enfants puissent se laver les mains. »
« Manque d’espaces pour les adultes qui doivent respecter la distance sur les temps de repas et les réunions. »
« Alors qu’il y a une restriction du nombre de personnes en réunion partout dans l’espace public, à l’école, aucune consigne n’est donnée. Les adultes peuvent déjeuner dans une salle commune chaque jour… Les IEN recommandent plusieurs services, mais ce n’est qu’une recommandation souvent impossible à suivre, avec notamment des locaux inadaptés et des espaces exigus. Il en va de même pour les réunions institutionnelles. »
« Au collège, des réunions de pré-rentrée ont réuni plus de 60 adultes, avec, par exemple, un déjeuner commun en intérieur… Le ton est donné… »

Revalorisations : des annonces toujours très insuffisantes

La revalorisation doit se faire sous forme indiciaire et non indemnitaire, et doit correspondre à une enveloppe bien supérieure, pour compenser a minima la baisse du niveau de vie des personnels depuis le gel du point d’indice en 2010. Depuis 1995, à échelon constant, les personnels ont vu leur salaire fondre de près de 20% en tenant compte de l’inflation.
Par ailleurs, ces annonces risquent d’être un levier pour que le ministre exige des contreparties sur le temps de travail, les congés scolaires et le numérique.
-Une première tranche de 173 millions d’euros sera consacrée à l’octroi de primes d’attractivité pour les débuts de carrière, avec un versement dégressif du 2e (1400 euros bruts annuels) au 7e échelon (500 euros brut annuels). Cette prime serait la même pour les PE, les certifié-e-s et les agrégé-e-s. Les contractuel-le-s seraient également concerné-e-s, avec une prime dégressive allant de 54 euros nets par mois à 27 euros nets par mois.
-Une deuxième tranche de 178 millions d’euros est consacrée à la prime d’équipement informatique, ce qui représente un versement unique de 150 euros par enseignant-e ou psyÉN.
-Une troisième tranche sera versée pour diverses mesures catégorielles. Parmi celles-ci, les 45 millions d’euros versés aux directeurs et directrices d’école, à peu près dans les mêmes proportions que la prime versée cette année en octobre, ne sont pas suffisants : les revendications des personnels portent non seulement sur la revalorisation, mais aussi sur les aides administratives et les décharges dans des proportions conséquentes.

Décharges pour les directions : des annonces décevantes

Le ministère de l’Éducation a annoncé une dotation de 900 ETP aux académies en 2021 pour les décharges de direction d’école d’une à trois classes. Il s’agit d’une première réponse aux revendications des personnels qui font face tous les jours à l’ensemble des injonctions contradictoires de l’administration et à un protocole sanitaire inapplicable.
Une possible prime de 450 € bruts annuels variable selon le nombre de classes pour les directrices et directeurs ainsi qu’une augmentation du temps de décharge de direction si l’école accueille un Pial ou une Ulis font partie des suppositions du ministre.
pour les écoles d’une classe le temps de décharge passerait de 4 à 6 jours annuels
pour les écoles de deux classes de 10 à 12 jours de décharge annuels
pour les écoles de trois classes de 10 jours annuels à 2 jours par mois
Dans ces hypothèses, le ministère ne prévoit aucune augmentation de temps de décharge pour la direction des écoles de plus de 4 classes qui sont pourtant les plus nombreuses en France.
L’enveloppe de 21 millions d’euros prévue dans le projet de loi de finances 2021 ne peut plus garantir la prime de 450€ allouée aux directrices et directeurs en 2020. C’est pourquoi le ministère n’a évoqué que des hypothèses :
une prime de 404 € bruts annuels pour la direction des écoles d’une à 3 classes
une prime de 449 € bruts pour la direction des écoles de 4 à 9 classes
une prime de 494€ bruts pour la direction des écoles de 10 classes et plus
ou alors une prime de 200 € pour la direction des écoles d’une à 3 classes et 575 euros pour 4 classes et plus.

Pour SUD éducation, ces annonces sont particulièrement décevantes, un an après le suicide de Christine Renon. SUD éducation exige une augmentation significative du temps de décharge de service pour tous les personnels chargés de direction, sans attendre l’année prochaine.

SUD éducation exige les créations de postes nécessaires cette année scolaire par le biais du recours aux listes complémentaires, de la titularisation à temps plein des contractuel-le-s, de l’ouverture de concours exceptionnels.

La Cour des Comptes fait état d’un bilan catastrophique de la continuité scolaire durant le confinement

Les éléments du relevé d’observations provisoires de l’enquête « La contribution du service public du numérique éducatif à la continuité scolaire durant la crise sanitaire » présentés  par la Cour des Comptes aux organisations syndicales jeudi 3 décembre confirment ce que SUD éducation indique depuis le premier confinement.

Il fait état de l’inquiétude suscitée par la rupture du service public durant le confinement et du bilan négatif de la gestion de la crise. La Cour des comptes confirme que les fractures numérique et sociale ont creusé les écarts entre les élèves.

Autant de constats déjà faits par SUD éducation !

SUD éducation a rappelé que pendant le confinement les personnels n’avaient que leur matériel personnel  informatique et téléphonique pour maintenir le lien avec les élèves. 

Par conséquent la prime de 150€ réservée aux enseignant-e-s n’est pas un rattrapage. Les AED et les AESH doivent en bénéficier également. 

SUD éducation s’est saisie de l’audition par la Cour des Comptes pour réaffirmer l’impérieuse nécessité d’un plan d’investissement massif dans l’éducation afin de compenser autant que possible les inégalités scolaires qui se sont creusées. Il est urgent de réduire les effectifs dans les classes par les créations de postes dès maintenant par le recours aux listes complémentaires, la titularisation des contractuel-le-s et l’ouverture de concours exceptionnels. 

Agenda militant Déc 2020 – Janv 2021

Samedi 5 décembre, 11h, Préfecture Martenot (Rennes) : Appel intersyndical à un rassemblement pour les emplois, les salaires et le progrès social !

Samedi 5 décembre, 14h, Maurepas, Rennes (arrêt de bus Le Gast) : 5ème commémoration pour Babacar Gueye

Dimanche 6 décembre, 16h, manoir du Bois Perrin, av. du Gal Leclerc, Rennes : Fête à l’appel des Marcheurs Sans Pap

Jeudi 10 décembre : Mobilisation contre la Loi de Programmation de la Recherche (LPR)

Vendredi 18 décembre, 18h, de République jusqu’à la préfecture de région : Marche aux flambeaux de soutien aux Sans-Papiers, organisée par Solidaires 35

En 2021

Jeudi 15 janvier : Assemblée Générale de SUD éducation 35 à la journée

Mercredi 20 janvier à 14h : SUD éducation 35 propose une Réunion d’Informations Syndicales en présentiel si la situation sanitaire le permet et/ou en visioconférence. À l’ordre du jour : Réforme de l’éducation prioritaire ; Attaques du ministère contre l’école maternelle ; Grève du 26 janvier 2021 ; Questions diverses, etc.
> Je m’inscris en ligne à la RIS du 20 janvier 2021

Mardi 26 janvier : Appel intersyndical national à une grève de l’éducation

Jeudi 28 et vendredi 29 janvier : Conseil Fédéral de SUD éducation

Permutations premier degré

La procédure de mobilité des personnels enseignants du premier degré se déroule en deux parties :

  • un mouvement inter-départemental afin de changer de département : vous faites vos vœux entre le 17 novembre et le 08 décembre  2020 ;
  • un mouvement intra-départemental afin d’obtenir un poste dans le département obtenue lors du mouvement inter-départemental.
  • Actuellement dans de nombreux départements, les barres d’entrée sont trop hautes et elles figent le mouvement. SUD éducation revendique des ouvertures de poste et un recrutement massif qui permettront de fluidifier le mouvement.
Le mouvement inter-départemental

Deux textes vont vous permettre de comprendre le mouvement inter-départemental :

— les Lignes directrices de gestion ministérielles relatives à la mobilité des personnels du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse du 13 novembre 2020 (NOR : MENH1900415X du 13-11-2019) ;

Mobilité des personnels enseignants du premier degré – Rentrée scolaire 2021 – note de service du 13 novembre 2020  ;

 

Les voeux pour le mouvement inter-départemental des personnels enseignant-e-s du premier

degré sont à saisir du 17 novembre jusqu’au 8 décembre à 12:00 (heure de Paris).

Vous avez entre le 9 et le 16 décembre (vous n’aurez donc que 7 jours) pour confirmer votre demande de mutation en envoyant votre accusé de réception ainsi que toutes les pièces justificatives à votre IA.

Attention, l’absence de cette confirmation avant le 16 décembre 2020 annule votre participation au mouvement.

Des demandes plus tardives peuvent être effectuées pour tenir compte de situations particulières (enfant né ou à naître, mutation imprévisible de votre conjoint-e) jusqu’au 19 janvier.

Résultat du barème à partir du 20 janvier. Vous pouvez demander une modification du barème entre le 20 janvier et le 3 février (faites-vous accompagner par votre syndicat SUD éducation local)

Les résultats seront publiés le 2 mars 2021.

 

Combien ai-je de points ?

Votre nombre de points dépend de :

  • votre échelon et votre grade (entre 22 et 53 points) ;
  • votre ancienneté dans le poste au 31 août 2021 (2 points par année à partir de la 4ème année puis 10 points tous les 5 ans) ;
  • si vous êtes en poste en REP, REP+ ou EPV et la durée de cette affectation (90 points à partir de 5 ans en REP+ ou Etablisements en politique de la ville, 45 points en REP) ;
  • votre situation familiale :

– rapprochement de conjoint-e-s ou autorité parentale conjointe (150 points, 50 points par enfants, 50 points par année supplémentaire de séparation et 80 points en cas d’éloignement dans un département non limitrophe) ;

– vœux liés ;

– parent isolé-e  (40 points) ;

  • situation de handicap :

– agent-e bénéficiant de l’obligation d’emploi  (100 points) ;

– sur avis du médecin de prévention pour les agent-e-s handicapé-e-s, conjoint-e handicapé-e, enfant handicapé-e ou gravement malade (800 points) ;Le ministère a produit un simulateur pour calculer son barème.

 

La phase ineat-exeat

Après l’annonce des résultats des mutations interdépartementales, les PE qui n’ont pas obtenu satisfaction ou qui n’y avaient pas participé car leur situation alors ne le justifiait pas peuvent participer au mouvement complémentaire organisé à la discrétion des directions des services départementaux de l’Éducation nationale. Ce mouvement complémentaire consiste à solliciter, d’une part, un exeat de son département d’origine

(c’est-à-dire une autorisation à quitter le département) et, d’autre part, un ineat du département d’accueil souhaité (c’est-à-dire une autorisation à entrer dans le département). Les règles et les délais peuvent varier d’un département à l’autre et il est donc utile de contacter votre syndical local de SUD éducation pour vous aider à y voir clair.

 

Dans quel département puis-je muter ?

Vous trouverez sur le site de SUD éducation les barres d’entrée des mutations de l’année précédente.

Elles vous permettent d’évaluer les possibilités d’obtenir tel ou tel département en comparant le nombre de points nécessaires par département.

Nous vous conseillons d’anticiper sur les mutations à l’intra en consultant la circulaire départemental du mouvement intra pour l’année 2019/2020 afin de savoir si vous conservez tous vos points pour le mouvement. Dans certains départements, les points obtenus grâce à une affectation en éducation prioritaire ne sont pas pris en compte de la même façon selon les départements.

 

Pour vous faire aider dans vos procédures de mutation, consultez le syndicat SUD éducation de votre département. Un journal des mutations sera prochainement disponible pour vous permettre de tout comprendre au mouvement. Bon mouvement !

Moins de postes au concours enseignant 2021 sauf pour le privé

Les concours au professorat des écoles offriront 900 postes de moins en 2021 qu’en 2020 avec une baisse pour la plupart des autres concours externes. Au total, 23 216 postes sont offerts aux différents concours externes publics, contre 24 190 l’an dernier. Par ailleurs, 900 postes sont ouverts au concours des maîtres dans les établissements d’enseignement privés sous contrat du premier degré avec une augmentation de 100 postes en un an.

Depuis plusieurs mois, SUD éducation exige la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour l’éducation. Il s’agit notamment de recruter massivement des personnels titulaires et formés qui pourront compenser sur le long terme les inégalités accrues par les périodes de confinement et remplacer les personnels en congé-maladie et d’alléger les effectifs.

Au lieu de recruter sur les listes complémentaires aux concours internes et externes, de titulariser les contractuel-le-s à temps plein, d’ouvrir des concours de recrutement exceptionnels, le ministère de l’Education nationale a choisi de précariser encore plus la profession en proposant des CDD ne dépassant pas 3 mois

Avec une réduction du nombre de postes au concours enseignant 2021, le ministère poursuit sa politique de casse du service public et précarise les personnels recruté-e-s sous contrat.

SUD éducation exige les créations de postes nécessaires cette année scolaire par le biais du recours aux listes complémentaires, de la titularisation à temps plein des contractuel-le-s, de l’ouverture de concours exceptionnels et une augmentation significative de postes au concours 2021.

Éducation prioritaire : des annonces inquiétantes !

Il faut un plan d’urgence pour l’éducation

Le ministère de l’Éducation nationale annonce depuis de nombreuses années une « grande réforme de l’éducation prioritaire » afin de remédier aux mauvais résultats de la France dans les classements internationaux en matière de ségrégation scolaire. Les différentes annonces parues dans la presse montre que le ministère est resté sourd aux revendications des personnels : il s’entête dans une politique managériale du cas par cas qui met en compétition les établissements et les écoles et dégrade les conditions de travail.

Les annonces du ministère

Un dispositif pédagogique à côté des enjeux : les BAR

Les BAR « Bureaux d’Aide en Ligne » désignent des dispositifs d’aide en ligne des élèves par les enseignant·es hors du temps scolaire ils seraient généralisés avec la réforme de l’éducation prioritaire. Or l’autre dispositif phare de Blanquer, l’Aide aux devoirs, présente déjà un bilan négatif : les élèves y participent peu et les enseignant-e-s préféreraient qu’on utilise les moyens de l’Aide aux devoirs pour baisser le nombre d’élèves par classe. La priorité n’est pas d’externaliser l’aide en dehors du temps scolaire, uniquement pour des élèves volontaires, mais bien d’améliorer les conditions d’études pour tous les élèves sur le temps scolaire en baissant le nombre d’élèves par classe.

Une rémunération au cas par cas ?

La prime Rep et les bonifications pour la mobilité des personnels pourraient disparaître et ne donner lieu qu’à des primes d’attractivité. La fin de la labellisation laisse craindre un accroissement des inégalités de salaires entre les personnels selon le lieu de travail.

La fin des réseaux et l’émiettement des moyens

Le ministère annonce la fin des labels « Rep » et « Rep+ » qui devraient laisser place à des contrats entre les établissements et écoles et les rectorats. C’est la mise en concurrence des établissements et l’accroissement des inégalités en fonction des établissements qu’organise le ministère. En s’attaquant à l’éducation prioritaire au niveau national, c’est sa disparition pur et dur qui aura lieu au niveau des académies et des départements. Au fur et à mesure les moyens attribués aux REP iront à d’autres territoires, notamment les territoires ruraux, tout en soumettant beaucoup plus les décisions de politiques scolaires aux élu-e-s. En effet, les territoires ruraux ont également besoin de moyens et le ministère doit urgemment les fournir mais pas au détriment des REP.

Un calendrier

D’abord une expérimentation dans les académies de Marseille, Nantes et Lille en 2021/2022 puis une généralisation à la rentrée 2022.

Pour l’éducation prioritaire, SUD éducation revendique des moyens immédiatement !

→ des recrutements de personnels enseignant·es pour faire baisser le nombre d’élèves par classe,
→ des recrutements de personnels médico-sociaux avec un-e infirmièr·e et un-e Assistant-e de Service Social à temps plein dans tous les établissements d’éducation prioritaire et dans les écoles,
→ des recrutements de personnels de Vie Scolaire pour améliorer l’accompagnement des élèves,
→ le retour des lycées dans la carte de l’éducation prioritaire,
→ une politique salariale à la hauteur : titularisation des précaires et augmentation des salaires !

Manuel de lecture ministériel : une atteinte grave à la liberté pédagogique

Pour la première fois dans l’histoire de l’école, le ministère de l’Éducation nationale édite  son propre manuel de lecture portant ainsi atteinte à la liberté pédagogique.

La liberté pédagogique, inscrite dans  les textes officiels,  structure le système scolaire. Elle est le signe de la confiance accordée au professionnalisme des enseignant-e-s.

Le ministère a décidé d’imposer son propre manuel de manière expérimentale dans 10 départements. Blanquer dépossède les enseignant-e-s de leur expertise en les réduisant à des agent-e-s d’exécution tous et toutes aligné-e-s sur ce manuel officiel.

La méthode de lecture, sans protocole de recherche, a été élaborée par une inspectrice et 3 conseillères pédagogiques, sans aucune prise en compte des avis du conseil scientifique mis en place par le ministre lui-même. Elle s’inscrit dans  la méthode syllabique stricte que Blanquer a adoptée comme doctrine en l’opposant à la méthode mixte.

Le ministre essaie ainsi de fouler au pied la liberté pédagogique des enseignant-e-s.

SUD éducation rappelle que ce manuel de lecture officielle n’est qu’une recommandation qui par définition ne constitue pas des instructions . 

 SUD éducation appelle en conséquence les personnels à continuer à exercer le plein usage de leur liberté pédagogique.

SUD éducation continuera de s’opposer frontalement aux tentatives de mises au pas des personnels, et revendique la suppression de l’expérimentation de la méthode de lecture.

Éducation prioritaire : des annonces inquiétantes

Éducation prioritaire : des annonces inquiétantes

Il faut un plan d’urgence pour l’éducation

Le ministère de l’Éducation nationale annonce depuis de nombreuses années une « grande réforme de l’éducation prioritaire » afin de remédier aux mauvais résultats de la France dans les classements internationaux en matière de ségrégation scolaire. Les différentes annonces parues dans la presse montre que le ministère est resté sourd aux revendications des personnels : il s’entête dans une politique managériale du cas par cas qui met en compétition les établissements et les écoles et dégrade les conditions de travail.
Les annonces du ministère

Un dispositif pédagogique à côté des enjeux : les BAR

Les BAR « Bureaux d’Aide en Ligne » désignent des dispositifs d’aide en ligne des élèves par les enseignant·es hors du temps scolaire ils seraient généralisés avec la réforme de l’éducation prioritaire. Or l’autre dispositif phare de Blanquer, l’Aide aux devoirs, présente déjà un bilan négatif : les élèves y participent peu et les enseignant-e-s préféreraient qu’on utilise les moyens de l’Aide aux devoirs pour baisser le nombre d’élèves par classe. La priorité n’est pas d’externaliser l’aide en dehors du temps scolaire, uniquement pour des élèves volontaires, mais bien d’améliorer les conditions d’études pour tous les élèves sur le temps scolaire en baissant le nombre d’élèves par classe.

Une rémunération au cas par cas ?

La prime Rep et les bonifications pour la mobilité des personnels pourraient disparaître et ne donner lieu qu’à des primes d’attractivité. La fin de la labellisation laisse craindre un accroissement des inégalités de salaires entre les personnels selon le lieu de travail.

La fin des réseaux et l’émiettement des moyens

Le ministère annonce la fin des labels « Rep » et « Rep+ » qui devraient laisser place à des contrats entre les établissements et écoles et les rectorats. C’est la mise en concurrence des établissements et l’accroissement des inégalités en fonction des établissements qu’organise le ministère.

Une réforme à moyens constants et un transfert de moyens vers les zones rurales et les établissements catholiques

Le ministère tient à faire davantage bénéficier les zones rurales des moyens de l’éducation prioritaire et Blanquer se serait engagé à faire entrer l’enseignement catholique dans l’éducation prioritaire. En l’absence d’annonces concernant des moyens supplémentaires pour améliorer la prise en charge des zones rurales, on craint que des établissements se trouvent dépouillés de leurs moyens.

Un calendrier

D’abord une expérimentation dans les académies de Marseille, Nantes et Lille en 2021/2022 puis une généralisation à la rentrée 2022.

Pour l’éducation prioritaire,

SUD éducation revendique des moyens immédiatement !

→ des recrutements de personnels enseignant·es pour faire baisser le nombre d’élèves par classe,
→ des recrutements de personnels médico-sociaux avec un·e infirmièr·e et un·e Assistant·e de Service Social à temps plein dans tous les établissements d’éducation prioritaire et dans les écoles,
→ des recrutements de personnels de Vie Scolaire pour améliorer l’accompagnement des élèves,
→ le retour des lycées dans la carte de l’éducation prioritaire,
→ une politique salariale à la hauteur : titularisation des précaires et augmentation des salaires !

Assemblée Générale SUD éduc 35 le 02/12

La prochaine AG de SUD éducation 35 aura lieu en hybride (présentiel/distanciel)

mercredi 2 décembre 2020 de 17H00 à 19H00

La salle de réunion des locaux de Solidaires étant limité à 12 personnes (deux ou trois places sont prises par les déchargé·es pour ouvrir, installer le matériel et fermer le local). Merci de vous inscrire par message à notre adresse mail syndicat@sudeducation35.fr

Nous enverrons une attestation de déplacement et les informations pour vous connecter ultérieurement.

Remplacement d’enseignant-e‑s : le ministre choisit l’emploi précaire

Depuis plusieurs mois, SUD éducation exige la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour l’éducation. Il s’agit notamment de recruter massivement des personnels titulaires et formés qui pourront compenser sur le long terme les inégalités accrues par les périodes de confinement et remplacer les personnels en congé-maladie.
Les options disponibles sont nombreuses à combiner : recrutements sur les listes complémentaires aux concours internes et externes, titularisation des contractuel-le-s à temps plein, ouverture de concours de recrutement exceptionnels.
Pourtant, le ministère de l’Éducation nationale a choisi de recruter jusqu’à 6 000 enseignant-e-s contractuel-le-s dans le premier degré pour des contrats d’une durée extrêmement courte : les contrats n’excéderont pas 2021. Le choix du ministère de précariser au maximum les personnels recruté-e-s, alors même que les effets de la crise économique commencent à se traduire par des vagues de licenciements est bien un choix politique.
Pour SUD éducation, la politique de recrutement de personnels sans formation préalable avec une rémunération faible et sans aucune autre perspective que le licenciement dans trois mois est indécente. Ces personnels se verront également exclure du versement la prime d’équipement que le ministère réserve aux personnels contractuels embauchés à l’année scolaire.
Pour le ministre Blanquer, la crise sanitaire agit comme un effet d’aubaine, lui permettant de justifier le recrutement de personnels contractuels dans le premier degré, alors que cette pratique est pour l’heure rare sur l’ensemble du territoire.
SUD éducation exige que ces personnels soient embauchés pour la durée complète de l’année scolaire, et bénéficient d’une véritable formation. Plus largement, SUD éducation revendique la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de toutes et tous les contractuel-le-s du ministère de l’Éducation nationale.

Revalorisations : des annonces toujours très insuffisantes

Le ministère a annoncé lundi 16 novembre des mesures concernant les revalorisations dans l’éducation. Celles-ci s’inscrivent dans les orientations déjà annoncées auparavant et les précisent.

Une première tranche de 173 millions d’euros sera consacrée à l’octroi de primes d’attractivité pour les débuts de carrière, avec un versement dégressif du 2e (1400 euros bruts annuels) au 7e échelon (500 euros brut annuels). Cette prime serait la même pour les PE, les certifié-e-s et les agrégé-e-s. Les contractuel-le-s seraient également concerné-e-s, avec une prime dégressive allant de 54 euros nets par mois à 27 euros nets par mois.

La position de SUD éducation sur cette prime d’attractivité est claire : la revalorisation doit se faire sous forme indiciaire et non indemnitaire, et doit correspondre à une enveloppe bien supérieure, pour compenser a minima la baisse du niveau de vie des personnels depuis le gel du point d’indice en 2010. Depuis 1995, à échelon constant, les personnels ont vu leur salaire fondre de près de 20% en tenant compte de l’inflation. Il n’est également pas garanti que cette enveloppe s’inscrive dans une programmation pluriannuelle comme c’était annoncé par le ministère : ces augmentations indiciaires doivent se faire dans la durée, les montants devant se cumuler sur plusieurs années. Enfin, les augmentations de salaires doivent concerner l’ensemble des personnels à tous les échelons, et pas seulement les enseignant-e-s, psyÉN et CPE.

Une deuxième tranche de 178 millions d’euros est consacrée à la prime d’équipement informatique, ce qui représente un versement unique de 150 euros par enseignant-e ou psyÉN. Pour SUD éducation, ce versement est très en-deçà de ce qui est nécessaire pour correspondre aux dépenses des personnels, particulièrement en cette période de crise sanitaire. Enfin, comme pour l’augmentation salariale, cette prime doit être versée à l’ensemble des personnels.

Enfin, une troisième tranche sera versée pour diverses mesures catégorielles. Parmi celles-ci, les 45 millions d’euros versés aux directeurs et directrices d’école, à peu près dans les mêmes proportions que la prime versée cette année en octobre, ne sont pas suffisants : les revendications des personnels portent non seulement sur la revalorisation, mais aussi sur les aides administratives et les décharges dans des proportions conséquentes.

Par ailleurs, ces annonces risquent d’être un levier pour que le ministre exige des contreparties sur le temps de travail, les congés scolaires et le numérique. SUD éducation appellera les personnels à faire barrage à toute mesure allant dans le sens d’une dégradation de leurs conditions de travail.

Samedi 21 novembre Rassemblement contre les violences sexistes et sexuelles

L’Union Syndicale Solidaires appelle à participer aux mobilisations contre les violences sexistes et sexuelles qui doivent se dérouler entre le 21 et 25 novembre.
A Rennes, c’est le Collectif Nous Toutes 35 qui organise la journée de mobilisation contre les violences patriarcales à laquelle nous nous joignons.
Rassemblement Samedi 21 novembre à 14 H, esplanade Charles de Gaulle
Harcèlement, insultes sexistes, agressions sexuelles, viols, féminicides: chaque jour des femmes sont victimes de violences. En 2019, 149 femmes ont été victimes de féminicides. La lutte contre les violences faites aux femmes concernent aussi notre action syndicale car plus d’une femme sur deux affirment avoir subi des violences sexistes ou sexuelles au cours de sa vie professionnelle.
Solidaires revendique notamment :
  • Aucune plainte refusée et sans suite = donc tenir compte de la parole des femmes pour les aider à dénoncer ce qu’elles vivent, sans honte ni culpabilité.
  • la mise en place de plans d’actions et de formation en entreprises et dans les services
  • le renforcement des mesures de protection des victimes sur le le lieu de travail par l’éloignement de l’auteur / suspension immédiate
Protocole sanitaire et autorisation de déplacement le 21 novembre
Il est demandé de respecter strictement le port du masque, la distanciation physique et les gestes barrière. Du gel hydroalcoolique et des masques seront à disposition, un marquage au sol sera effectué en amont afin de favoriser les distanciations physiques.
Le rassemblement a été déclaré auprès de la préfecture. Pour se rendre au rassemblement samedi 21, il est conseillé d’établir une attestation de déplacement en cochant la case « Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative ». C’est ce qu’a indiqué la préfecture pour la participation à cet événement. Il a également été précisé que les personnes doivent se munir d’une attestation sur l’honneur ayant pour objet la participation au rassemblement. Nous proposons aux participant-e-s de rédiger sur papier libre: « Je soussigné.e [prénom nom] participe ce jour au rassemblement de lutte contre les violences patriarcales organisé esplanade Charles De Gaulle à Rennes à partir de 14 heures » et de signer ce document.

Remplacements épuisés : des postes tout de suite !

D’année en année, les gouvernements successifs réduisent les moyens alloués à l’Éducation nationale. et avec eux, celui des postes de remplaçant-e-s. Les suppressions de postes ont provoqué dès septembre l’épuisement des capacités de remplacement aussi bien dans le 1er que dans le 2d degré, privant ainsi des milliers d’élèves de cours et les personnels de formations comme le CAPPEI.

Dans le premier degré, cette situation oblige en cas d’absence d’un-e enseignant-e à répartir ses élèves dans les autres classes déjà surchargées , ce qui dans le contexte sanitaire actuel met en danger la santé des personnels, des élèves et de leurs familles.

Les collègues remplaçant-e-s sont amené-e-s à circuler sur plusieurs écoles ou établissements scolaires, parfois dans la même journée, s’exposant ainsi à un risque élevé de contamination et de propagation du virus.

Le manque des moyens mis en œuvre met en danger la santé des personnels et des usager·e·s de l’école .

Les dédoublements deviennent une mesure urgente afin d’éviter les fermetures des écoles et des établissements et afin de favoriser la mise en place des gestes barrières. Réduisons les effectifs pour que ces lieux ne deviennent pas des foyers potentiels de contamination.

SUD éducation revendique toujours un plan d’urgence prévoyant le recrutement immédiat des personnels nécessaires en créant des postes notamment de remplaçant-e-s et construire des locaux pour baisser les effectifs.

Dans l’attente de création de postes pour faire face à cette crise sanitaire, il est impératif de recruter sur les listes complémentaires et les admissibles aux concours internes. SUD éducation revendique la titularisation des contractuel-le-s.

Lutter contre le sexisme dans l’Éducation nationale : ressources et analyses – Une brochure de SUD éducation

Si elle a connu dans les 20e et 21e siècles des avancées significatives quant aux droits et au statut des femmes, notre société est toujours porteuse d’inégalités et de discriminations à l’encontre des femmes et des personnes LGBTQI. Syndicat de lutte et de transformation sociale, SUD éducation veut être de tous les combats qui se jouent au sein de l’école contre les discriminations et inégalités découlant du système de domination patriarcale et hétérosexiste, traduites par les stéréotypes de genre. Ces combats concernent tous les acteurs et toutes les actrices des écoles et établissements.

Comme ailleurs, les discriminations sont effectives dans notre champ professionnel. Dans l’Éducation nationale, à ancienneté égale, le salaire des femmes progresse moins vite que celui des hommes. Cet écart de salaire se répercute au moment de la retraite. Par ailleurs, le métier est largement féminisé mais la hiérarchisation patriarcale se reproduit : les postes de direction sont largement masculins (à plus de 75%), et plus on avance dans le système scolaire vers des postes plus valorisés socialement, moins il y a de femmes (elles sont 83% chez les PE, mais seulement 35% à l’université). De plus, comme sur tout lieu de travail, l’Éducation nationale n’échappe pas aux problématiques de harcèlement à l’encontre de tous les personnels féminins (enseignantes, agentes, AED…). Enfin, les personnels reçoivent peu de formation sur les questions de genre et sur les moyens de mettre en œuvre des pédagogies ou des pratiques de travail antisexistes et anti-LGBTQIphobes. La domination patriarcale n’est pas la seule forme de domination qui pèse sur les individu-e-s : capitalisme et division de la société en classes sociales, racisme et discriminations/stigmatisations, traditionalisme et obscurantisme, viennent confluer avec patriarcat et hiérarchisation hétérosexiste. Il est nécessaire de penser ces formes de domination comme articulées les unes aux autres. Cette imbrication doit influer sur nos stratégies de lutte et sur notre vigilance militante pour que le féminisme ne soit pas instrumentalisé, notamment au service d’argumentaires xénophobes qui détourneraient ou confisqueraient sa lutte, qui oeuvre pour l’émancipation de toutes et tous.

Pour des écoles ouvertes, nous revendiquons un plan d’urgence pour l’éducation !

La rentrée de septembre 2020 a montré l’étendue de l’impréparation du ministère. Aucun poste n’a été créé, le protocole sanitaire de juillet n’a été adapté qu’à la marge, et la gestion des cas de Covid-19 est toujours davantage renvoyée au local. SUD éducation revendique depuis le printemps un plan d’urgence pour l’éducation, à même de garantir les meilleures conditions de travail possibles pour les personnels, dans des conditions sanitaires acceptables. Il doit notamment comprendre des recrutements massifs de personnels, la titularisation de l’ensemble des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité, et un plan d’investissement massif dans la construction et la rénovation du bâti scolaire permettant d’accueillir les élèves avec davantage d’espaces. Il s’agit également dans ce cadre et dès à présent de réfléchir aux modalités pédagogiques adaptées à cette période de réouverture en septembre, en tenant compte des inégalités qui se sont accrues.

Ce plan d’urgence est toujours d’actualité : les créations de postes peuvent se faire à n’importe quel moment de l’année, par le biais du recours aux listes complémentaires, de la titularisation à temps plein des contractuel-le-s, de l’ouverture de concours exceptionnels.

📢 Allégement des effectifs
📢 Recrutement massif de personnels, titularisation sans conditions
📢 Plan d’investissement dans la construction et la rénovation du bâti scolaire

Retrouvez l’intégralité du plan d’urgence de la fédération SUD éducation  : Covid-19 : SUD éducation revendique un plan d’urgence pour l’éducation

images : TVR Soir du 10.11.2020 – TV Rennes

Appel à la grève du mardi 10 novembre

Sud Education 35 appelle les personnels du département à se mettre en grève le mardi 10 novembre. Un rassemblement aura lieu devant le DSDEN 35 à 1 1 H00.
Sud Education appelle également les personnels à se réunir en AG et à établir leurs revendications.
 
Face au mépris et l’autoritarisme du ministre Jean-Michel Blanquer, nous dénonçons l’impréparation de cettre rentrée scolaire et la mise en danger des personnels, des élèves et de leurs familles. Nous voulons que les écoles restent ouvertes avec un protocole adapté qui garantisse la sécurité de toutes et tous.
 
Nous revendiquons un plan d’urgence pour l’Education:
– Allègement des effectifs dans les écoles, collèges et lycées par la mise en place de demi-groupes
– Fournitures de masques gratuits et réellement protecteurs pour les élèves et les personnels
– Recrutement massif de personnels enseignants, techniques et administratifs notamment pour palier aux absences dûes aux dépistages COVID et aux arrêts maladies.
– Plan d’investissement massif dans la construction et la rénovation du bâti scolaire
– Amènagement des programmes scolaires et retour à un bac national en fin d’année
– Arrêt du recrutement de contractuel-le-s et titularisation sans conditions.
 
Enfin SUD Education 35 demande l’abandon des sanctions contre nos camarades de Melle sanctionné-e-s pour fait de grève.
 

Réunions d’informations syndicales

Sud Éducation 35 organise deux réunions d’informations syndicales à destination des collègues du premier degré.

Elles auront lieu à ces dates :

  • Jeudi 12 novembre à 17H00
  • Mercredi 18 novembre à 14H00

Ces réunions auront lieu en visio conférence.

Nous évoquerons la situation sanitaire et l’actualité sociale dans les établissements du premier degré.

Pour s’inscrire, merci de remplir ce formulaire sur ce lien. Nous vous renverrons un lien pour assister à la réunion.

Ces réunions sont déductibles des 108 heures.

Déclaration d’intention de grève

Pour les camarades du premier degré, voici ci-dessous le formulaire de déclaration préalable d’intention de grève couvrant entièrement la période 2.

Pour information, remplir la déclaration n’oblige pas à faire grève le jour venu.

Trop, c’est trop !

Le dernier jour de classe a été marqué par l’effroyable assassinat de Samuel Paty. S’attaquer à un enseignant, c’est s’attaquer à l’école qui est un lieu de construction d’un savoir critique, de rencontre de l’autre, de la formation de futur-e-s adultes libres et éclairé-e-s. Depuis, un nouvel attentat a eu lieu, et le plan Vigipirate a été élevé à son maximum. Blanquer a annulé au détour d’un message aux personnels le temps de concertation des personnels enseignants prévu le lundi 2 novembre. La rentrée devait être un moment d’échange entre collègues puis avec les élèves. Le ministre dénie ce temps de concertation aux personnels durement touchés par l’assassinat de notre collègue.

Macron a annoncé qu’il faut s’attendre à la saturation des hôpitaux d’ici une dizaine de jours. La circulation du virus est devenue incontrôlable. La seule réponse dans l’éducation est un protocole sanitaire indigent. Blanquer refuse le dédoublement des classes prévu dans ce cas de figure. Si l’on ne l’impose pas maintenant, les écoles et établissements risquent de fermer complètement dans les semaines à venir.  Le ministre envoie au casse-pipe un million de personnels, douze millions d’élèves et au-delà l’ensemble de la population.

SUD éducation ne peut accepter un tel mépris, et appelle les collègues à se réunir au plus vite afin d’organiser la riposte. SUD éducation a d’ores et déjà déposé un préavis de grève. SUD porte depuis le printemps un plan d’urgence. Depuis l’annonce du président Macron, SUD éducation revendique des dédoublements de l’ensemble des classes conformément aux protocoles en cas de circulation active du virus ainsi que la banalisation des lundi et mardi pour réorganiser les enseignements.

Face aux choix irresponsables et au mépris du ministre, SUD éducation appelle les personnels à se réunir en Assemblée générale et à mettre au vote la grève pour : 

  •    protester contre la maltraitance institutionnelle que représente la réorganisation de la rentrée du lundi 2 novembre
  •    obtenir satisfaction concernant les garanties sanitaires nécessaires, à commencer par les dédoublements