Réforme de la voie pro : Macron détruit le lycée professionnel !- Tract de SUD éducation

Les personnels s’étaient mobilisés à l’automne contre la mise à sac de l’enseignement professionnel. Macron revient à la charge au mois de mai avec des annonces désastreuses pour l’enseignement professionnel et pour les conditions de travail des PLP.

Dans les lycées professionnels devenus Lycées des Métiers, les discours d’entreprise ont pris une place centrale. Pour le gouvernement, l’enseignement professionnel doit être subordonné aux besoins des entreprises pour pallier les difficultés des entreprises à recruter dans certaines filières aux emplois les plus précaires ou les plus pénibles. Alors que 70% des élèves de lycée professionnel sont issus de milieux populaires, le gouvernement entend imposer l’employabilité à court terme comme objectif unique de l’enseignement professionnel au détriment d’une formation de qualité.

Cette réforme est brutale, le gouvernement entend l’imposer contre les personnels, sans concertation !

Gratification des périodes de stage des élèves : sous payer les élèves plutôt que de combattre la précarité !

Plutôt que de prendre de véritables mesures contre l’inflation, contre la pauvreté et pour l’autonomie de la jeunesse, il choisit de sous-payer les élèves en stage avec des indemnités allant de 1,4 € de l’heure pour les élèves de seconde professionnelle à 2,8 € de l’heure en terminale.

Réorganisation de l’année de terminale bac pro

Les élèves de terminale bac pro choisiront en fin de terminale :

  • soit 4 à 6 semaines de stage en entreprise,
    · soit des “cours intensifs” pour préparer la poursuite d’études.

Les personnels devront accompagner les élèves dans le cadre du Pacte, on peut craindre de grandes inégalités selon les lycées dans la mise en œuvre de ces deux parcours. C’est une orientation forcée déguisée car ce sont les élèves les plus pauvres qui seront attiré·es par les semaines de stage supplémentaires et la promesse d’une rémunération au détriment de la poursuite d’études.

Un grand plan social dans les LP !

Le gouvernement annonce brutalement la fermeture de 80 filières à la rentrée. Au comble du mépris, le Ministre de l’Éducation nationale a déclaré que les enseignant·es des filières concernées pourraient être réorienté·es en école et au collège ou rejoindre les “bureaux des entreprises” pour aider les élèves à trouver des stages. Quel mépris pour nos métiers et pour nos compétences !

Le pacte : une attaque sans précédent contre nos statuts !

Les personnels des LP dénoncent le gel et la sous indexation du point d’indice : nos salaires n’augmentent pas autant que l’inflation. La revalorisation annoncée sera moins élevée que prévu (+5,5% en moyenne) et sera vite rattrapée par l’inflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement entend nous imposer la logique du travailler plus pour gagner plus avec le Pacte !

Conscient de l’impopularité de la réforme des lycées professionnels, le gouvernement promet un “Pacte spécial LP” à 7500 euros par an, insécable, pour forcer les personnels à mettre en place la réforme.

Le Pacte est sur la base du volontariat, il ne peut être imposé.

Quelles sont les missions du Pacte? 

  • Le remplacement de courte durée : 18h par an,
  • Enseignement et accompagnement dans les périodes post bac professionnel : 24h par an,
    · Intervention dans le cadre découverte des mé5ers au bénéfice des collégiens : 24h par an,
    · Enseignement complémentaire en groupes d’effectifs réduits dans les savoirs fondamentaux (français-maths) : 24h par an,
    · Accompagnement vers l’emploi,
  • Accompagnement des élèves à besoins particuliers,
    · Accompagnement des élèves en difficulté,
  • Coordination et prise en charge des projets d’innovation pédagogique dans le cadre de la réforme avec la mise en place d’options.

Si on fait le calcul, c’est à minima 90 heures annualisées que devront les signataires du Pacte, en plus des 2 heures supplémentaires qui sont déjà trop souvent imposées dans les services des PLP.

SUD éducation appelle les personnels à : 

  • se réunir dans les LP pour échanger sur ce projet de réforme et envisager ensemble les moyens pour l’empêcher, 
  • se réunir en AG dans les villes et les départements pour construire la grève, 
  • se mobiliser le 31 mai contre le Pacte et la réforme de la Voie Pro, 
  • se saisir de la grève contre la réforme des retraites du 6 juin pour mener des actions pour visibiliser la lutte des lycées pro ! 

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Courrier au ministre au sujet des enquêtes sur les absences des élèves à l’occasion de la fête de l’Aïd-El-Fitr

Paris, le 22 mai 2023

Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse

110 rue de Grenelle

75007 Paris

Objet : enquête sur les absences des élèves à l’occasion de la fête de l’Aïd-El-Fitr

Monsieur le Ministre,

Nous avons été alerté·es par nos syndicats de l’existence d’une enquête sur le taux d’absence des élèves le 21 avril le jour de la fête de l’Aïd-El-Fitr dans des écoles et établissements scolaires majoritairement classés en éducation prioritaire. Cette information a ensuite été diffusée dans la presse.

Dans l’académie de Toulouse, la consigne émane des Correspondants Police Sécurité École Toulouse-Rive Gauche, suite à une « demande des services des renseignements » de faire remonter « le pourcentage d’absentéisme […] lors de la fête de l’Aïd ». Dans l’académie de Montpellier, le directeur de cabinet de la DSDEN du 34 a envoyé un mail sur « l’absentéisme » des élèves durant le ramadan et en particulier le 21 avril.

Nous sollicitons des informations de votre part afin de connaître l’origine de cette demande ainsi que le processus qui l’a conduite à être transmise y compris par voie hiérarchique.

Nous condamnons fermement de telles méthodes et nous vous demandons d’en faire de même : les personnels de l’Éducation nationale sont profondément attachés au principe de laïcité, ils ont été heurtés par cette demande qui jette une suspicion inacceptable sur l’ensemble des familles musulmanes fêtant l’Aïd-El-Fitr. Ils attendent une réponse ferme et claire de la part de l’Éducation nationale pour condamner cette enquête.

Au-delà des responsabilités du ministère de l’Intérieur, il est indispensable que ministère de l’Éducation nationale énonce clairement que cette demande des renseignements et relayée par les services déconcentrés de l’Éducation nationale est une entrave à l’article 8 de loi du 6 juillet 1978 qui interdit “de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses”.

Nous vous demandons ainsi de rappeler :

  • que les élèves sont autorisé·es à s’absenter le jour de l’Aïd comme c’est clairement précisé dans la Circulaire du 18/05/2004 : “Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O” ;
  • qu’une journée d’absence autorisée par cette circulaire ne saurait être considérée comme de “l’absentéisme” dans les écoles et les établissements scolaires ;
  • que la liberté de conscience est une liberté fondamentale accordée à tou·tes les citoyen·nes et qu’il ne saurait y avoir de la part de l’Éducation nationale de fichage ethnique ou en lien avec une appartenance religieuse ou supposée.

Cette enquête est contraire à l’article 1er de la constitution : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

Nous dénonçons cette enquête qui constitue une dérive grave, une stigmatisation des élèves musulman·es issu·es des quartiers populaires et une atteinte à leur liberté de conscience.

L’école doit être un rempart contre les discriminations, un rempart contre l’islamophobie. Or cette enquête s’inscrit dans un contexte de montée de l’extrême-droite et de recrudescence des actes islamophobes et racistes y compris contre l’école.

Nous sommes attaché·es à la laïcité qui implique une neutralité totale de l’État et de ses institutions en matière religieuse. Toutes les familles devraient avoir accès au service public d’éducation sans avoir à répondre de leurs croyances religieuses.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, en notre attachement au service public et laïc d’éducation, ainsi qu’au respect des droits des personnels et nous restons disponibles pour échanger avec vous sur le sujet.

Télécharger le document : Courrier Ndiaye enquêtes Aïd (format pdf)

Remplacement de courte durée : les mauvaises réponses du Ministre !

Alors que les personnels de l’Éducation nationale revendiquent de véritables augmentations de salaire, le Ministre Pap Ndiaye entend utiliser la revalorisation salariale comme un cheval de Troie pour imposer une augmentation du temps de travail aux enseignant·es du second degré avec le remplacement à l’interne.

Le Ministre a fait le constat erroné dans le journal Le Parisien du 3 avril 2023 de 15 millions d’heures non remplacées à cause des absences de courte durée dans le second degré. Or, la Cour des Comptes relève dans un rapport de 2021 que parmi les 15 millions d’heures non effectuées, seules 2,5 millions correspondent à des absences de courtes durées, parmi lesquelles 500000 font l’objet d’un remplacement. 96% des absences d’une durée supérieure à 15 jours sont remplacées dans le second degré.

Néanmoins, après la suppression de plus de 8000 postes depuis 2017 dans le second degré, les personnels remplaçants (TZR) sont tou·tes affecté·es à la rentrée et les viviers de remplaçant·es sont très faibles. Dans les académies les plus demandées, les personnels TZR attendent de nombreuses années avant d’obtenir un poste fixe.

Plutôt que d’ouvrir les recrutements et de titulariser les personnels contractuels, le Ministre de l’Éducation nationale veut conditionner une partie de la revalorisation promise par le candidat Macron pendant la campagne électorale à la réalisation de remplacements à l’interne avec le “Pacte”. Les enseignant·es du 2nd degré qui accepteraient le Pacte devront remplacer leurs collègues absents.

Le remplacement “à l’interne” existe déjà dans les établissements scolaires : les enseignant·es peuvent être rémunérées en heures supplémentaires s’ils et elles acceptent de remplacer un·e collègue absent·e. Or peu de personnels acceptent de procéder à ces remplacements compliqués à mettre en œuvre avec des emplois du temps contraints et parce qu’ils ont déjà trop de travail ! Les personnels dénoncent unanimement la surcharge de travail dont résulte le manque de personnels enseignants, de Vie scolaire et médico-sociaux. Pour que la mesure du Ministre fonctionne, il faudrait qu’un quart des 480000 enseignant·es du secondaire entrent dans le Pacte, c’est illusoire.

Cette mesure est symptomatique de la politique du Ministre qui impose de mauvaises réponses à de vraies problèmes.Le “Travailler plus pour gagner plus” ne peut qu’aggraver les conditions de travail déjà dégradées des enseignant·es.

SUD éducation revendique l’abandon du Pacte, le recrutement de personnels à hauteur des besoins et la titularisation de tous les personnels.

Télécharger le document : Communiqué (format pdf)

Pas de formation pendant les vacances !

Lors du CSA académique du 25 mai dernier; le rectorat a annoncé aux élu.es du personnel qu’elle allait proposer des formations pendant les vacances, sous la base du volontariat… pour le moment en tout cas.

L’ensemble des élu.es ont voté contre; un CSA de repli est prévu le 15 juin…

Avec la retraite à 64 ans et le Pacte, l’académie a décidé elle aussi de nous enlever du temps de repos.

Ci-dessous le communiqué de SUD Éducation Bretagne :

AESH : en grève le 13 juin !

Les récentes avancées arrachées au ministère (grille indiciaire, CDIsation au terme de 3 ans de CDD) ne changent rien à la précarité structurelle imposée aux AESH.

Tant que la contractualisation des AESH perdurera, tant que la grille salariale sera fixée au plus bas, la situation ne pourra évoluer.

SUD éducation revendique pour les AESH un statut de la fonction publique, par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e, la reconnaissance d’un temps plein correspondant à 24h d’accompagnement et des hausses importantes de salaire, s’inscrivant dans une politique générale d’augmentation des plus bas salaires.

Contre la suppression des postes d’AED !

Nous nous mobiliserons aussi contre la récente annonce de suppression de 10 Équivalents Temps Plein d’AED : c’est près de 20 établissements de l’académie qui vont être impactés par ces suppressions de moyens dans nos vies scolaires !

RASSEMBLEMENT 11H DEVANT LE RECTORAT

Une demande d’audience au recteur a été envoyée par l’intersyndicale ;
nous souhaitons que soient abordés les points suivants :

  • Le salaire et le statut des AESH
  • Les conditions de travail et la formation des AESH
  • La création d’un nouveau emploi « d’Accompagnant à la Réussite Éducative »
  • La suppression de 10 ETP d’Assistant.e d’Éducation dans l’académie de Rennes à la rentrée 2023

1er degré : RIS sur le socle et le PACTE le mar. 27/06 en visioconférence

Sud Éducation 35 organisent le mardi 27 juin prochain une Réunion d’Information Syndicale (RIS) en visioconférence à 18h, ouvertes à tous les agents (y compris les non-adhérents).

A l’ordre du jour : le socle et le PACTE en priorité… Nous pourrons également évoquer la réforme des retraites ou d’autres sujets qui vous intéressent si vous le souhaitez.

Voici le lien pour la visio (Zoom) :
https://us06web.zoom.us/j/89397229173?pwd=UHo1WWJBT1dDWVR6SmNWUTFtYmNjUT09
Code secret : 737275

Pour rappel, cette RIS compte pour 3h de formation qui pourront être déduites de votre temps de formation (dans l’année, vous pouvez déduire en tout 6h de RIS du temps de formation).

Pour venir à cette RIS, pas besoin d’inscription, nous vous transmettrons une attestation de présence à la suite de la RIS.

Liens vers les évènements Facebook : visioconférence

CSA 25 mai 2023 : Formation et requalification filière administrative

Ce CSA a été l’occasion de poser de nombreuses questions diverses sur :

  • la mise en œuvre de la réforme de la Voie Professionnelle
  • le Service National Universel
  • la mise œuvre du pacte et les heures attribuées à la Bretagne
  • les résultats au concours CRPE
  • le bilan des attributions des Congés de Formations
  • la mise en place de la commission Mixité sociale et scolaire

=> Voir les réponses dans le compte rendu

Nous avons rappelé notre opposition aux réformes sur la revalorisation salariale, la suppression de la technologie en sixième, la réforme de la voie professionnelle ainsi que la réforme des retraites; voir notre déclaration préalable ci-dessous.

Déclaration préalable unitaire SUD CGT FSU FO CFDT UNSA

Le compte rendu du CSA sur le Plan de Formation et la requalification de la filière administrative :

Les A(T)SEM ville de Rennes EN GREVE !

Rassemblement en soutien aux ASEMs ville de Rennes jeudi 15 juin midi à la mairie :
Suite à la décision de la mairie de Rennes de supprimer le pool de remplacement des ASEMs, nos collègues sont en grève depuis deux semaines et il n’y a pas de cantine tous les mardis et jeudis dans beaucoup d’écoles de la ville. L’intersyndicale, dont fait partie SUD CT, et les parents d’élèves appellent à un rassemblement/pique-nique de soutien jeudi 15, à midi devant la mairie.

La grève de nos collègues ATSEMs de la ville de Rennes aujourd’hui a été très suivie, entrainant de fortes perturbations sur les garderies du matin (quasiment aucune sur la ville) et la cantine (la moitié des cantines fermées sur la ville), et va vraisemblablement se prolonger.

Elle fait suite à une décision de la mairie de supprimer le pool de remplaçant.e.s, entrainant un taux de non remplacement plus élevé qui serait partiellement compensé par une demande de mobilité des collègues entre les classes d’une même école voire même entre différentes écoles et/ou par le recours à des personnels précaires non qualifié.e.s.

C’est un mépris du travail accompli par nos collègues en classe, une forte dégradation de leurs conditions de travail ainsi que de celles des PE avec qui iels travaillent et devront compenser leurs absences; et au final une dégradation des conditions d’accueil et d’apprentissage des enfants.

Nous avons été contacté par SUD Collectivités Territoriales pour soutenir leur lutte. Contrairement aux enseignant.e.s et parents, les ATSEMs ne peuvent pas tracter ou communiquer avec les familles sans risquer des sanctions.

Nous invitons les camarades PE et parents à se rapprocher des ATSEMs de leur école pour les aider à le faire, par le biais de l’APE ou en tractant devant les écoles. le tract intersyndical est en pièce jointe.

Nous avons contacté les autres organisations syndicales pour rédiger un tract spécifique à l’éducation nationale et éventuellement décider d’une action conjointe avec les ATSEMs.

Voici le tract suivant, à imprimer et diffuser à vos collègues enseignant.es :

Solidairement

Les déchargé.es de Sud Education 35

Tract ASEM :

Quand le Ministre Ndiaye appelle “mixité sociale” les cadeaux à l’école privée !

Le Ministre Pap Ndiaye avait promis de s’attaquer aux inégalités sociales grâce à un grand plan pour la mixité sociale. En effet, l’école française est pointée du doigt par les classements internationaux qui soulignent son caractère profondément inégalitaire : la France est, avec le Luxembourg et Israël, l’un des pays de l’OCDE où l’origine socio-économique des élèves est la plus déterminante dans les résultats scolaires. La publication des Indices de Positionnement Sociaux (IPS) en octobre 2022 a montré que l’enseignement privé est en partie responsable de cette ségrégation sociale : les établissement de REP+ accueillent un public homogène aux IPS bas et les établissements privés acceuillent un public homogène aux IPS élevés puisqu’ils scolarisent 40% des élèves favorisés. Les collèges publics non classés accueillent des élèves aux profils plus hétérogènes. Or plutôt que d’attribuer de vrais moyens, à hauteur des besoins, à l’éducation prioritaire, pour empêcher la fuite des meilleurs élèves vers le privé, le Ministre entend déployer une politique en faveur de l’enseignement privé. Financé à 73% par l’argent public, l’enseignement privé accueille déjà 1 élève sur 5 et consomme 10,5% du budget de l’éducation en 2022, son budget a augmenté de 3,21% en 2022, davantage que le budget du public. 

L’éducation prioritaire, oubliée dans les annonces !

Les annonces sont très décevantes. Alors que les personnels dénoncent le manque criant de moyens en éducation prioritaire et revendique le retour des lycées dans le classement, le Ministre se contente d’énoncer l’objectif de réduction des différences de recrutement social entre établissements publics de 20% d’ici la fin du quinquennat. Pour cela, il prévoit l’implantation de filières dites d’excellence (classes bilangues, sections internationales, classes à horaires aménagées) dans les établissements d’éducation prioritaire. Néanmoins, le Ministre ne dit rien du financement de ses filières : depuis la réforme du collège, les établissements prennent sur leur marge pour financer les options ou les dispositifs bilangues au détriment de l’enseignement en effectifs réduits. Le Ministre choisit de favoriser les dispositifs à destination des meilleurs élèves pour empêcher l’évitement scolaire mais il n’envisage pas de mesures d’amélioration des conditions d’étude pour tou·tes en éducation prioritaire en baissant le nombre d’élèves par classe par exemple. 

Le Ministre entend ensuite créer une nouvelle instance de dialogue et de pilotage de la mixité sociale et scolaire qui réunira l’administration et les collectivités territoriales. On peine à comprendre en quoi cette nouvelle instance aura des compétences différentes des instances existantes tel que les Comités Départementaux de l’Éducation nationale qui examinent entre autres la sectorisation. Le Ministre s’appuie sur l’exemple de la refonte de la sectorisation de la Haute-Garonne en 2019 pour promouvoir sa politique de sectorisation à travers la création de binômes de collège peu éloignés géographiquement mais socialement éloignés pour permettre une affectation sur l’un ou l’autre des collèges. Or SUD éducation a fait un bilan négatif de l’expérimentation de la Haute-Garonne qui a eu pour effet le déplacement des élèves des quartiers populaires, la fermeture de collèges REP et l’ouverture de collèges non classés, aux moyens insuffisants. 

Une mixité sociale au service de l’enseignement privé !

La suite des annonces concerne l’enseignement privé et la signature d’un protocole avec le Secrétariat général de l’enseignement catholique qui vise à augmenter le nombre d’élèves issus de milieux défavorisés dans le privé. Pour atteindre cet objectif l’enseignement catholique a pris l’engagement d’augmenter de 50% d’ici 5 ans le nombre d’établissements proposant des tarifs adaptés aux revenus des familles défavorisées pour multiplier par deux le nombre d’élèves boursiers. Ainsi le Ministre Pap Ndiaye organise la fuite des meilleurs élèves de l’éducation prioritaire vers le privé. 

Pour atteindre son objectif de démantèlement de l’école publique, le Ministre a annoncé six mesures : la publicité par l’Éducation nationale des tarifs du privé, l’augmentation de la part d’élèves à besoins particuliers dans le privé, l’implantation du privé dans les quartiers socialement mixtes, une communication renforcée entre les académies et le privé et enfin un encouragement des collectivités territoriales à attribuer les mêmes aides sociales (cantine, transports…) aux élèves du privé qu’à ceux du public et à financer les travaux de rénovation énergétique des bâtiments scolaires du privé. 

Ces annonces sont particulièrement inquiétantes dans le contexte de sous-financement de l’école publique. Dans la continuité de Blanquer et de sa loi pour “l’école de la confiance” qui avait permis un transfert d’argent public vers le privé avec la scolarisation obligatoire dès 3 ans, Ndiaye met en oeuvre une politique éducative au profit de l’enseignement privé. 

L’Éducation nationale organise et finance la ségrégation scolaire en maintenant un dualisme scolaire. Lorsqu’un collège favorisé est situé près d’un établissement défavorisé, dans 85% des cas c’est un établissement privé. Ainsi la présence de l’établissement privé nuit à la mixité sociale. 

SUD éducation réaffirme son opposition ferme et entière au financement de l’enseignement privé par l’argent public. 

Pour venir à bout de l’évitement scolaire, SUD éducation revendique : 

  • des moyens aux écoles et collèges de l’éducation prioritaire et réintroduire les lycées dans l’éducation prioritaire, 
  • la nationalisation des établissements privés. 

Communiqué PDF

PACTE et Lycée Pro : Mobilisations des 30 et 31 mai 2023

Nous relayons les appels nationaux pour les mobilisations le mardi 30 mai (réforme de la Voie Professionnelle) et le mercredi 31 mai (Salaires, Loi Pacte, Statuts AED/AESH, Loi Rilhac…)

  • Mardi 30 mai : appel à la grève et à une manifestation pour la défense de la Voie Pro

RDV 11h30 devant le rectorat puis parcours jusqu’au LP Coetlogon

AG à Coetlogon à 13h

Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/1gvRJ6UOB

Tracts intersyndical

  • Mercredi 31 mai : manifestation contre la Loi Pacte

RDV à 14h devant le rectorat puis parcours vers la DSDEN et République

Pour porter l’ensemble de nos revendications : Salaires, Loi Pacte, Statuts AED/AESH, Loi Rilhac…

Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/VhXU14u0

Tracts intersyndical

Tracts intersyndicaux :

Plus d’infos :

– Dossier « Revalorisation salariale » sur le site fédéral avec fiche analyse, diaporama et vidéos : https://www.sudeducation.org/revalorisation-salariale-toutes-les-infos/

– Contre la réforme des lycées Professionnels :https://www.sudeducation.org/tracts/reforme-de-la-voie-pro-macron-detruit-le-lycee-professionnel/

Plan de formation continue 2023-2024 : Compte rendu du Groupe de travail du 11 mai pour (presque) tous les personnels de l’Éducation Nationale

Le jeudi 11 mai dernier a eu lieu le Groupe de travail sur le plan de formation continue pour la rentrée prochaine (2023-2024), groupe composé du personnel administratif chargé de la formation dans l’académie et des représentant.es syndicaux.ales élu.es et siégeant aux instances académiques.
Grâce aux dernières élections professionnelles, Sud Éducation Bretagne y a un siège et a pu y communiquer ses revendications et ses questions.

Ce qu’il faut retenir de cette réunion (Doc PDF) :

  • Un rapport assez tendu entre le personnel administratif et les syndicats.Le manque de moyens alloués à la formation dans l’éducation nationale, en particulier pour le 1er degré, aboutit à un plan de formation insuffisant et décalé des besoins de ses agents.
    Les syndicats revendiquent de véritables moyens pour la formation continue, avec notamment :
    • Un recrutement massif de Brigades Formations pour assurer l’ensemble des formations sur le temps scolaire dans le 1er degré (comme c’était le cas à une époque),
    • Des formations plus diversifiées et proches des besoins des agents,
    • Une liberté de choix des formations (arrêt des Constellations obligatoires dans le 1er degré), et la reconnaissance des formations alternatives dans les heures de formation obligatoires (ICEM)…
    • Une rémunération suffisante des intervenant.es (pour éviter l’aspect mercantile de certaines formations : exemple, interventions prétextes pour vendre un livre),
    • Temps de préparation et formation suffisante des CPC qui préparent les formations,


Le ministère n’ayant bien entendu rien prévu de tout cela, face au manque de moyens, les propositions évoquées par l’administration frôlent parfois l’absurde : par exemple avec la proposition de réaliser – pour les enseignant.es volontaires – deux jours de formation sur le temps des grandes vacances, quelques jours avant la rentrée, pour gérer les « besoins particuliers » : c’est-à-dire voler au secours des jeunes entrants dans le métier ou des nouveaux.elles directeur.rices sans formation (par exemple).
Proposition qui a été très mal reçue de la part des syndicats, arguant que c’était un comble de la part de l’employeur de proposer des formations en dehors du temps de travail, et que deux jours de formation juste avant la rentrée -temps de préparation précieux pour tout.e enseignant.e – étaient loin d’être la bonne option pour remédier au manque de formation initiale des enseignant.es. Les besoins devraient être anticipés l’(es) année(s) précédente(s) afin de garantir une prise de fonction optimale…
En bref : les syndicats soulignent qu’il faudrait essayer de régler le problème structurel qui crée une urgence, comme les affectations tardives et le manque de formation initiale.
De plus, étant donné le contexte politique et le mépris ressentit par les agents de l’EN face au gouvernement actuel (PACTE et revalorisation salariale sous conditions, violence de la réforme des retraites…), cette proposition serait, selon nous, plus que mal venue.
Les syndicats rappellent que les enseignants du 1er degré travaillent 44h/semaine (chiffres provenant du ministère).
Le besoin des enseignants n’est pas de faire des heures sup pour gagner plus, mais une réduction du temps de travail et une revalorisation des salaires sans contrepartie.

  • Une autre proposition vise à proposer des formations sur 2 ans au lieu d’une (pour aborder un sujet sur 2 ans, avec un choix de modules complémentaires). Proposition réservée au 2nd degré, que nous avons demandé à tester également dans le 1er degré. Les syndicats sont ouverts à cette proposition bien que cela ne change pas grand-chose aux problèmes de fond (cf. revendications citées plus haut).

  • A la demande des syndicats, plus de formations ont été proposées liées à la santé des élèves et sur la question des discriminations.
  • Suite au sondage sur la formation continue réalisée dans le 1er degré, l’administration a pris en compte certaines demandes, notamment :
    • La mise en place d’une formation continue aux Premiers Secours (recyclage PSC1), qui sera effective à la rentrée de septembre 2024.
      Les établissements qui ont un besoin urgent de formation Premiers secours (collègue cardiaque ou autre) peuvent contacter directement la direction de l’école académique de formation continue qui fera appel à un responsable santé pour une mise en place d’une formation dès la rentrée 2023-2024.
    • Plus de formations sur l’inclusion seront proposées (pour info : sur les 2600, environ 2000 fiches RSST viennent du 1er degré, notamment lié à l’inclusion).
  • Cependant, le 1er degré reste le parent pauvre du Plan de formation : cela se voit dans la taille des documents : très peu de choix de formation est proposé dans le 1er degré, majoritairement centré sur le français et les maths.
    Exemple : 1 seule formation académique pour les sciences réservée au cycle 3.

Aucune formation en science n’est proposée pour les autres cycles ni dans les autres départements de Bretagne !

De même, on ne voit presque pas de formation en EPS / Histoire Géo / Art… dans le 1er degré.

  • La question de la formation en technologie : les enseignant.es d’élémentaire auront à assurer l’ensemble du programme de technologie avant la 6e (puisqu’il n’y aura plus de cours de techno en 6e). Les syndicats ont demandé à ce qu’une formation spécifique soit proposée aux enseignants de cycle 3 afin d’assurer cette évolution de programme.
    Réponse de l’administration : rien de spécial n’a été prévu pour assurer une formation sur le sujet auprès des enseignant.es – sous prétexte qu’il faut que les formations s’inscrivent dans un ensemble cohérent de parcours, et pas juste en fonction du contexte de l’actualité… 

Pour plus d’infos, voir notre compte rendu de séance complet et prises de notes.

L’Académie de Rennes nous a fourni l’ensemble des « projets » de formation établis pour la rentrée, selon les différents corps de métiers dans l’Éducation Nationale. Servant une base de discussions pour le groupe de travail, ces documents ne sont pas définitifs. Sud Education 35 se permet de partager l’ensemble des tableaux avec les formations prévues pour la rentrée 2023-2024 pour les enseignants des 1er et 2nd degré, les AESH et Service Civique, les personnels administratifs, encadrants, formateurs et préparationnaires aux concours (réorientations) ci-dessous :

Inter-degré Inter-catégorie : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023 (contrairement à l’intitulé du doc, il ne concerne pas que le 1er degré)

1er degré : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

2nd degré : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

IATSS AESH Service Civique EVSC : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

Formateurs : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

Encadrants : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

Préparations aux concours (réorientations) : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

RETRAITES et PACTE : Grèves, actions et manifestations mar. 23 mai et mar. 6 juin 2023

Le 1er mai dernier, 2,3 millions de jeunes, de salarié·es et de retraité·es ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant·es que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels de l’Education nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à participer à toutes les mobilisations contre la réforme des retraites et à se mettre massivement en grève les mardi 23 mai et 6 juin prochains.

Alors que le gouvernement entend passer en force sur la réforme des retraites, le ministère de l’Education nationale a annoncé une « revalorisation salariale » qui a mis le feu aux poudres ! Il laisse de côté les personnels les plus précaires : AESH, AED, SAENES mais aussi les personnles médico-sociaux et agent·es dont les salaires sont pourtant très insuffisants.

La partie « Socle » de la revalorisation est trop faible pour pallier les effets de l’inflation.
La partie « Pacte » va aggraver les inégalités et dégrader les conditions de travail.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à refuser le Pacte.

MARDI 23 MAI : MANIFESTATION à Rennes à 11 h, départ Place de Bretagne

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/6t1yet1vj

MARDI 6 JUIN : APPEL NATIONAL AUX ACTIONS ET MANIFESTATIONS

Lieux des manifestations en Ille-et-Vilaine :

  • Rennes : 11h place de Bretagne
  • Combourg: 18h30 Parvis du lycée
  • Fougères: 17h30 place des Chaussonnières
  • Guichen: 17h30 place de la Mairie
  • Monfort-sur-Meu: 18h place de la gare
  • Redon : 17h Sous-préfecture
  • Saint-malo : 11h Médiathèque
  • Vitré : 17h place Charles de Gaulle

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/30eAaiEv8

Communiqué de l’intersyndicale 35 :

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :


Répression policière : bien connaître ses droits pendant les mobilisations :
Face à la recrudescence des violences policières dans l’ensemble du pays, nous vous conseillons de bien relire notre Guide des manifestant-e-s Solidaires.
Télécharger le PDF
Pour plus d’infos, lire également : Le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour (août 2019)
Contact avocat LDH 35 : Olivier Pacheu – 02.99.79.50.61

Caisse de grève : comment y avoir droit ?
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED (environ 45 euros) + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr, avec pour objet :
[Trésorier] Dédommagement caisse de grève

Note : Face au nombre important de demandes, les précaires (AED, AESH, contractuel.les) seront dédommagé.es en priorité et peu importe le nombre de jours de grève. Les enseignant.es titulaires adhérent.es seront dédommagé.es à partir du 5e jour de grève sur l’ensemble du mouvement contre les retraites.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.

Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.

– Vous et vos proches pouvez participer à la caisse Solidaires 35 en ligne pour soutenir les grévistes pendant la lutte contre la réforme des retraites.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Tract intersyndical national :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

AED & AESH : Renouvellement de contrat et CDIsation

La fin de l’année scolaire est marquée par l’annonce des renouvellements de contrat pour les personnels contractuels. Il est très important de bien connaître ses droits et de faire appel à SUD éducation pour être accompagné·e en cas de difficultés.

Sur cette page, vous trouverez toutes les informations sur les renouvellements de contrat mais également sur les mesures récentes de CDIsation au bout de 3 ans pour les AESH et au bout de 6 ans pour les AED.

Si vous rencontrez des difficultés, contactez-nous.

Renouvellement de contrat et CDIsation des AED

https://www.sudeducation.org/renouvellement-du-contrat-aed-connaitre-ses-droits-les-defendre-2/embed/#?secret=7w5b4knjrO#?secret=J7s64Raj0d

https://www.sudeducation.org/cdisation-des-aed-le-decret-est-enfin-publie/embed/#?secret=cZXSF6WWyM#?secret=IFAG6p5jk8

Renouvellement de contrat et CDIsation des AESH

https://www.sudeducation.org/renouvellement-du-contrat-aesh-connaitre-ses-droits-les-defendre/embed/#?secret=RkKzGOy7ia#?secret=V2uPPF2wAT

Le 16 mai prochain, le texte concernant la CDIsation des AESH après 3 ans d’ancienneté sera présenté aux organisations syndicales. Les AESH, qui ont entre 3 et 6 ans d’ancienneté, devraient être CDIsé·es au 1er septembre 2023 et leur gestion passera des lycées mutualisateurs aux DSDEN. Retrouvez toutes les infos ici le 16 mai prochain.

https://www.sudeducation.org/aesh-et-fin-dannee-scolaire-faire-respecter-ses-nos-droits/embed/#?secret=v4HOOgvfpm#?secret=N0toC5fpd7

Pour en savoir plus sur vos droits !

Toute l’année, SUD éducation publie des fiches pour informer les agent·es sur leurs droits : sur l’entretien professionnel des AED , sur l’entretien professionnel des AESH, ou encore le dossier sur les salaires des AESH, et celui sur le salaire des AED.

Toutes les infos AESH.
Toutes les infos AED.

Pédagogies émancipatrices et projets innovants : pensez à demander des fonds à la CARDIE

Depuis octobre 2022, les équipes pédagogiques qui le souhaitent peuvent faire n’importe quand une demande de soutien financier pour la mise en place de projet innovant auprès de la CARDIE du 35 (Cellule Académique de la Recherche, du développement, de l’innovation et de l’expérimentation).

Pour Sud Education 35, il semble que c’est une opportunité de faire financer des projets qui tendent à développer les pédagogies émancipatrices dans sa classe et/ou son établissement.

Toutes les infos sur la CARDIE dans le 35 : https://pedagogie.ac-rennes.fr/spip.php?article7550

« Les écoles et établissements qui le souhaitent, et dont le projet nécessite un soutien financier, peuvent bénéficier d’un accompagnement de la part de l’académie et de crédits du Fonds d’innovation pédagogique. Ce soutien peut être sollicité à tout moment. Il peut être ponctuel ou pluriannuel en fonction de la nature du projet. Le fonds d’innovation pédagogique est doté de 500 millions d’euros au moins sur l’ensemble du quinquennat. Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à consulter ce lien https://www.ac-rennes.fr/cnr-educat… . Vous y trouverez toutes les informations relatives aux démarches à entreprendre.« 

Nous n’avons pas eu de remontée sur ce dispositif, si quelqu’un a déjà fait appel à la CARDIE, cela nous intéresserait d’avoir des retours par mail : syndicat@sudeducation35.fr

CSA Académique Rentrée Admin Labo Vie de l’élève

Ce Conseil Social d’Administration était consacré à la préparation de rentrée des personnels administratifs, laboratoires, infirmiers, psy-EN, documentalistes et CPE.

Lors des questions diverses, nous avons évoqué la question des prélèvements pour les journées de grève sur les salaires et avons demandé que ces prélèvements soient échelonnés et ne dépassent 2 jours/mois : nous avons reçu une réponse positive de la secrétaire générale: 2 journées de grève prélevés/mois. Voir les liens ci-dessous :

Courrier intersyndical au recteur : demande d’échelonnement des prélèvements des jours de grève

Réponse de la Secrétaire générale concernant les retenues sur salaires mobilisation Retraites

SUD Éducation Bretagne a également effectué une déclaration préalable de soutien au lycée Dupuy de Lôme de Lorient menacé par de groupes d’extrême-droite en raison d’un projet citoyen incluant un travail avec l’association SOS Méditerranée : L’extrême-droite est un danger pour l’école publique !

Déclaration préalable de SUD Education Bretagne

Revalorisation salariale : toutes les infos

En 2019, la très forte mobilisation des personnels contre la réforme des retraites avait permis d’imposer au ministre de l’Éducation nationale d’ouvrir le dossier de la revalorisation salariale des personnels.

Le chantier de la revalorisation est enfin lancé en janvier 2023 pour les personnels enseignants, CPE et PsyEN qui devraient voir des augmentations sur leur fiche de paie en septembre 2023.

Les syndicats devraient être invités prochainement à des réunions de concertation pour les salaires des personnels qui ne sont pas enseignant·es, CPE ou PsyEN.

Retrouvez ici toutes les informations au sujet des salaires des personnels.

Les outils pour vous informer (site fédéral) :
Le tract de SUD éducation :
La vidéo de SUD éducation :
Le diaporama
L’affiche à accrocher dans votre salle des personnels
Le tract 4 pages de SUD éducation sur les annonces concernant les personnels enseignant·es, CPE et PSYEN
LE tract pour les professeur·Es des écoles

https://www.sudeducation.org/tracts/professeur%c2%b7es-des-ecoles-le-pacte-de-larnaque/embed/#?secret=IKd1JAmZSO#?secret=qYx8QJplUY

Les communiqués de SUD éducation
  • Communiqué du 20 avril après les annonces de Macron à Ganges

https://www.sudeducation.org/communiques/macron-a-ganges-une-nouvelle-provocation-communiques-de-sud-education/embed/#?secret=kYHU3lSAJl#?secret=8iFpS6p78S

  • Communiqué du 10 avril 2023

https://www.sudeducation.org/communiques/remplacement-de-courte-duree-les-mauvaises-reponses-du-ministre/embed/#?secret=x1wWaw74zz#?secret=fm0ws2rL3T

  • Communiqué du 9 février 2023

https://www.sudeducation.org/communiques/le-pacte-nous-avons-besoin-daugmentations-de-salaires-pas-dune-nouvelle-indemnite-inegalitaire/embed/#?secret=gFZmyfKJSf#?secret=WCiCMZULwS

  • Communiqué du 5 février 2023

https://www.sudeducation.org/communiques/le-pacte-salarial-une-nouvelle-attaque-contre-les-personnels-handicapes-de-leducation-nationale/embed/#?secret=KbEqXz04KZ#?secret=SwCm3QX5lk

  • Communiqué du 5 février 2023

https://www.sudeducation.org/communiques/revalorisation-des-enseignant%c2%b7es-le-ministere-va-accroitre-les-inegalites-salariales-entre-les-hommes-et-les-femmes/embed/#?secret=S83Nz13BZy#?secret=EsYHkpk82p

Le Communiqué intersyndical du 6 mars 2023

https://www.sudeducation.org/communiques/lintersyndicale-quitte-la-reunion-sur-le-pacte-communique-sud-fsu-unsa-snalc-sgen-cfdt/embed/#?secret=XM97WBj4Tm#?secret=Innn2dkh6y

les Comptes-rendus des concertations au ministère

https://www.sudeducation.org/les-comptes-rendus-des-reunions-ministerielles-sur-la-revalorisation/embed/#?secret=OhaDIurFVD#?secret=GeBWwm9qPb

SAlaire des aesh : où en est-on?

https://www.sudeducation.org/le-dossier-sur-les-salaires-des-aesh/embed/#?secret=jAJrmsGSPj#?secret=5P1fOWE3gL

Salaire des AED : pour tout savoir

https://www.sudeducation.org/salaire-des-aed-pour-tout-savoir/embed/#?secret=zNZhpNld5K#?secret=cEUGN8uLBT

CSA Académique – Rentrée Administratifs, Labo, Documentation, infirmier, Psy-EN

Lors du CSA du 12 avril 2023, SUD Éducation Bretagne a dénoncé les menaces et agressions d’extrême-droite en Bretagne. Nous avons demandé un soutien du recteur à la communauté educative du Lycée Dupuy de Lôme à Lorient et que la protection fonctionnelle soit systématique. Nous avons été soutenu par l’ensemble de l’intersyndicale présente.

L’intersyndicale a demandé que les prélèvements des journées de grève concernant la mobilisation des retraites soient étalés et limités à 2 journées/mois voir notre courrier ci-dessous ainsi que la réponse du rectorat.

Congés naissance et paternité

Suite à un décret de loi datant de juin 2021, les droits au congé de naissance et de paternité ont changé pour les agents de la fonction publique :

MAJ 2021 : Congés « paternité » :

Il y a deux congés liés à la paternité, le congé pour naissance ou adoption et le congé paternité à proprement parler.

Le congé de trois jours est accordé à tout·e agent·e fonctionnaire ou titulaire, vivant en couple avec la mère. Il est de trois jours ouvrables. Il doit suivre directement la naissance (sauf si c’est un dimanche ou jour férié – attention, les jours de vacances scolaires – à part dimanche et jours fériés – ne sont pas considérés comme des jours ouvrables) et les trois jours doivent être pris consécutivement. La demande doit être formulée un mois avant la date prévue de la naissance. Le traitement continue à être perçu en intégralité.

Pour le congé paternité : 4 jours doivent être pris à la suite du congé de naissance. Puis 21 jours peuvent être pris dans les 6 mois qui suivent la naissance de l’enfant, et cette période est fractionnable en deux périodes d’au moins 5 jours chacune.

Voir le Décret n° 2021-871 du 30 juin 2021 relatif aux congés de maternité et liés aux charges parentales dans la fonction publique de l’Etat Article 8 : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000043734484

« Le congé de naissance est accordé de droit au fonctionnaire qui en fait la demande auprès de son chef de service.
La demande est accompagnée de la copie du certificat prévu à l’article 1er ou de tout document justifiant de la naissance de l’enfant et, s’il y a lieu, de tout document justifiant que le fonctionnaire est le conjoint de la mère enceinte ou la personne liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle.
Le congé est pris de manière continue, au choix du fonctionnaire à compter du jour de la naissance de l’enfant ou du premier jour ouvrable qui suit. »

Voir également l’article 14 et 15 pour spécifier les jours de congés paternité qui suivent (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043728505/2023-05-04/) :

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant, prévu au e du 5° de l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, est accordé de droit au fonctionnaire qui en fait la demande auprès de son chef de service au moins un mois avant la date présumée de la naissance de l’accouchement.
Le congé est fractionnable en deux périodes qui sont prises dans les six mois suivant la naissance de l’enfant. En cas d’hospitalisation de l’enfant ou de décès de la mère, le congé est pris au-delà de cette période dans la limite de six mois suivant la fin de l’hospitalisation ou la fin du congé prévu par l’article 7.
La durée de chacune de ces périodes est fixée par l’article L. 1225-35 du code du travail.
La première période succède immédiatement au congé de naissance prévu à l’article 8. La seconde période peut être prise, au choix du fonctionnaire, de manière continue ou fractionnée en deux périodes d’une durée minimale de cinq jours chacune.

Conseil Académique de Formation

Ce CAF était notamment consacré à la création de l’École Académique de la Formation Continue qui va se charger de mettre en œuvre le Plan Académique de Formation.

La création de cet organisme va avoir des conséquences :

=> plus de représentant.es syndicales.aux des personnels dans la constitution de l’offre de formation continue : il s’agit d’une école et non d’une instance donc cela pourra se faire sans les élu.es des personnels que sont les représentant.es syndicales et syndicaux ; l’administration nous a dit qu’elle pourra consulter les personnels par des questionnaires et enquêtes flash ; ou dixit « par des échanges avec des représentant.es des personnels mais pas forcément des élu.es des personnels »

SUD Éducation Bretagne dénonce cet évincement des organisations syndicales et cette conception très descendante de la formation : il s’agit davantage de répondre aux injonctions ministérielles que de répondre aux besoins des personnels.

Marche des Fiertés LGBTI+ Samedi 17 juin à Rennes

Sud Education 35 vous invite à rejoindre le cortège lors de la Marche des Fiertés LGBTI+ organisé le samedi 17 juin à Rennes.

Manifestation samedi 17 juin
à 13h esplanade Charles de Gaulle

Village associatif dès 11h :
=> retrouvez SUD Éducation et Solidaires 35


Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/5UFzyBRXc

C’est quoi la Marche des Fiertés ?

La Marche des Fiertés LGBTI+ (lesbienne, gay, bi, transgenre et intersexe) de Rennes (anciennement connue sous le terme « lesbian and gay pride ») constitue un évènement populaire marquant de la capitale bretonne. Événement engagé et citoyen, militant et festif, la Marche des Fiertés LGBTI+ de Rennes est un levier pour faire avancer une société du respect et faire reculer les discriminations touchant les personnes LGBTI+ et leurs proches.

Jour de liberté permettant à chacun·e d’être présent·e sur l’espace public quelle que soit son orientation sexuelle, son identité de genre ou son sexe, la Marche des Fiertés de Rennes permet d’interpeller tout·e citoyen·ne sur le vivre ensemble et le respect des diversités.

Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, mobilisons-nous !

Le tract de SUD Éducation :

Le collectif organisateur de la Marche des Fiertés LGBTI+ de Rennes, coordonné par Iskis, le centre LGBTI+ de Rennes, vous donne rendez-vous le 17 juin prochain dans les rues de la capitale bretonne !

Toutes les infos et affiches sur le site d’Iskis (centre LGBTI+ de Rennes)