Formation continue des enseignant·es et CPE : l’enquête de SUD éducation

Du 4 octobre au 20 octobre

#EnquêteFormation

SUD éducation lance une enquête sur la formation continue, c’est-à-dire la formation au fil de la carrière, pour les enseignant·es CPE fonctionnaires et contractuels. 

Cette enquête ne s’adresse donc pas aux fonctionnaires stagiaires, qui relèvent de la formation initiale, et ne concerne pas la formation à la prise de poste des personnels contractuels. Seule est concernée la formation continue organisée par l’administration et non les formations syndicales ou autres formations réalisées par ailleurs à sa propre initiative.

Déclaration d’intention de grève pour les enseignant·es du premier degré

Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.

SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute une période.

Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy.
Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.

Période 1 : Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de septembre à novembre 2023 :
version .doc – Version PDF

Période 2 : Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de novembre à décembre 2023 :
version .docVersion PDF

Période 3 : Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de janvier à février 2024 :
version .docVersion PDF

Période 4 : Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de février à avril 2024 :
version .docVersion PDF

Période 5 : Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de mai à juillet 2024 :
version .docVersion PDF


Modèle modifiable de déclaration individuelle d’intention de grève à remplir pour n’importe quelle(s) date(s) : version .doc

SUD éducation dépose des préavis de grève couvrant l’ensemble des personnels tout au long de l’année. Vous trouverez ici les préavis de grève pour la période en cours. 

Formation AED – Droit du travail et pratique du métier d’AED au quotidien

Les lundi 6 novembre et mardi 7 novembre 2023 à L’Union Locale Solidaires 35 au 5 rue de Lorraine.

Face au manque de formations proposées par le rectorat pour les AED, il nous semble important de s’organiser collectivement pour se former sur notre métier et nos droits. Sud éducation 35 propose donc deux journées de stages à destination des AED. Il n’est pas obligatoire de participer aux deux journées de la formation, vous pouvez faire le choix de n’assister qu’à l’un des deux jours.

Le but de ce stage est de découvrir les bases de l’outil syndical, connaître nos droits, mais surtout se rencontrer et échanger sur nos pratiques.

Nous ferons une présentation du syndicat en introduction du stage. A quoi sert-il ? Que défend-t’il ? Comment le contacter ? Etc.

À travers des temps de présentation, de discussion et d’auto-formation, nous tenterons d’outiller les participant.es de ce stage pour les aider au mieux dans leur travail quotidien dans les établissements scolaires. 

Pour s’inscrire

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier correspondant ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 6 octobre.

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Programme du stage

Lundi 6 novembre

  • 9h : Accueil / Café.
  • 9h30 : Présentation du syndicat.
  • 10h15 : Textes réglementaires.
  • 10h45 : Pause.
  • 11h : Conditions de travail.
  • 12h30 : Pause repas.
  • 14h : Hiérarchie et entretien professionnel.
  • 15h15 : Pause.
  • 15h45 : Lire sa fiche de paye : C’est quoi ce salaire ?
  • 17h : Bilan de la journée.
  • 17h30 : Pause.
  • 18h30 : Visionnage de « La Sociale ».
  • 20h : Discussion autour du film.
  • 21h : Fin de la journée.

Mardi 7 novembre

  • 9h : Accueil / Café.
  • 9h30 : Brise-glace.
  • 10h : Tour de table des attentes de la journée.
  • 10h30 : Échange de pratique.
  • 11h : Pause.
  • 11h30 : Échange de pratique.
  • 12h30 : Pause repas.
  • 14h Échange de pratique.
  • 15h15 : Pause.
  • 15h45 : Présentation d’outils d’autoformation.
  • 17h : Bilan de la journée.
  • 17h30 : Pause.
  • 18h30 : Arpentage du livre « Survivre au taf. Stratégies d’autodéfense pour personnes minorisées », Marie Dasylva.
  • 20h : Échange autour du livre de Marie Dasylva.
  • 21h : Fin de la journée.

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Page facebook de l’évènement ici

Stage de formation syndicale : Découvrir et militer à SUD éducation 35 – le lundi 18 novembre 2024

Nous organisons une journée de stage de formation syndicale pour Découvrir et militer à SUD éducation 35, qui aura lieu le lundi 18 novembre 2024 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean).
Cette formation est ouverte à tou·tes nos adhérent·es ou personnes intéressées à rejoindre le syndicat.

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Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 18 octobre :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2022/09/annexe-4-FORMULAIRE-AUTO-ABS.pdf

Stage syndical « spécial droit des AESH et école inclusive » – novembre 2023

Nous avons prévu une formation à Rennes sur les droits des AESH et sur l’école inclusive les lundi 27 et mardi 28 novembre 2023.

La première journée de la formation sera consacrée aux droits et statuts des AESH, tandis que la deuxième journée portera sur l’école inclusive.

Si vous êtes intéressé.es pour y participer, inscrivez-vous en envoyer simplement un mail à syndicat@sudeducation35.fr.

Il faut également faire une demande auprès de votre supérieur hierarchique un mois avant à l’aide du modèle en pièce jointe que vous pouvez personnaliser avant de l’envoyer.

Le détail de la formation est en cours d’élaboration et vous sera communiqué avant le stage.

Modèle de demande de stage :

modele-demande-stage-2023

Droits des AED à la rentrée

La rentrée scolaire est marquée par les signatures de contrat pour les personnels contractuels. Il est très important de bien connaître ses droits et de faire appel à SUD éducation pour être accompagné·e en cas de difficultés.

Sur cette page, vous trouverez toutes les informations sur les signatures de contrat mais également sur les mesures récentes de CDIsation au bout de 6 ans pour les AED.

Lien vers le site fédéral pour toutes les infos

RDV ce samedi 23 à 14h Charles de Gaulle à Rennes

Appel à la marche unitaire du 23 septembre  » Pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques »

INFORMATIONS LOCALES :

Lien vers les revendications Solidaires

Télécharger le PDF de Solidaires

AESH en grève le 3 octobre ! Un métier, un statut, une reconnaissance… Nous n’y sommes toujours pas ! La lutte continue !

RDV à 12h devant le Rectorat de Rennes

Depuis de nombreuses années, les AESH se mobilisent pour obtenir une reconnaissance professionnelle. Malgré une prise de conscience générale, les réponses statutaires restent largement insuffisantes pour revaloriser un métier tant dénigré.

Nous assistons à une rentrée chaotique et, les AESH ne font pas exception : des affectations tardives, des modifications au pied levé après la rentrée, des signatures de contrat au milieu des vacances scolaires, rien n’est fait pour atténuer le mépris institutionnel subi par les personnels. Ainsi le même constat : à chaque rentrée, des élèves ne sont toujours pas accompagné·es et les moyens manquent.

Les annonces salariales de ces derniers mois sont loin d’être suffisantes. La nouvelle grille indiciaire, la création d’une indemnité de fonction et l’accès à la prime inflation ne permettent toujours pas aux AESH de sortir de la précarité et de vivre dignement de leur métier.
Le manque de candidat·es au recrutement montre bien la perte d’attractivité du métier, offrant une rémunération inférieure au seuil de pauvreté aux premiers échelons.

Tandis que l’Education nationale fait de l’école inclusive une vitrine, les AESH ne bénéficient toujours pas de formation suffisante et adaptée. La mise en place des PIAL a au contraire dégradé l’accompagnement des élèves, en privilégiant une gestion comptable et la mutualisation des personnels. Les discours ministériels ne suffisent pas à masquer l’absence de moyens pour accueillir tou·tes les élèves à l’école (réduction des effectifs par classe, adaptation des bâtiments, recrutement de personnels, formation de tou·tes…).

La défense des droits des AESH ne peut se passer d’une défense de l’école inclusive et vice-versa.

Les AESH se voient toujours imposer des temps incomplets à 24h, ce qui maintient les personnels, majoritairement des femmes, dans une grande précarité.
L’Education nationale s’obstine, avec la création d’un statut d’ARE (fusion AED et AESH) à chercher des solutions pour augmenter la charge de travail et élargir les missions. Or, c’est bien le la question du temps de travail qu’il faut questionner : nous ne voulons ni du double employeur, ni de cette “fusion” mais la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement.

Pour SUD éducation, le combat des AESH est essentiel et nous le portons depuis des années ! Parce que nous pensons que seul le rapport de force peut nous faire gagner, nous appelons -aux côtés de l’intersyndicale- les AESH et l’ensemble des personnels de l’éducation à se mettre en grève le 3 octobre.

SUD éducation appelle les AESH à s’organiser localement, en assemblée générale, en collectif, pour élaborer des revendications et construire la lutte au quotidien !

AESH : un vrai métier, un vrai statut, un vrai salaire !
Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
SUD éducation revendique pour les AESH
  • la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AESH dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e ;
  • l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté, un salaire minimum à 2200 euros bruts (soit environ 1870 euros nets, primes et indemnités comprises) ;
  • l’accès aux primes et indemnités dans les mêmes conditions et aux mêmes montants que ceux fixés pour les autres personnels (notamment l’indemnité REP/REP+) ;
  • la reconnaissance d’un temps plein pour 24 heures d’accompagnement auxquelles s’ajoutent les heures connexes pour
  • le travail de préparation, de suivi et de concertation ;
  • l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation ;
  • une véritable formation initiale et continue, sur temps de service ;
  • la création de brigades de remplacement pour assurer le remplacement des collègues absent·es ;
  • un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.

Tract Intersyndicale 35 :

Télécharger le document : Tract AESH 2023_09_11 (format pdf)

PPCR : Formuler un recours pour contester son avis final

C’est la période de réception de l’appréciation finale de votre Rendez-vous de carrière.

L’appréciation finale de la valeur professionnelle qui figure au compte rendu est notifiée dans les deux semaines après la rentrée scolaire suivant celle au cours de laquelle le rendez-vous de carrière a eu lieu, entre le 15 septembre et le 15 octobre.
(article 6 de l’arrêté du 5 mai 2017 relatif à la mise en œuvre du rendez-vous de carrière des personnels enseignants, d’éducation et de psychologues du ministère chargé de l’éducation nationale).

SUD Éducation 35 peut vous aider à formuler votre recours pour contester votre appréciation finale et/ou effectuer une relecture.

Vous pouvez nous contacter :
=> par mail à syndicat@sudeducation35.fr
=> par téléphone au 09 53 77 57 22 ou 07 83 49 31 45
=> venir lors de nos permanences du lundi au jeudi de 9h30 à 17h au local 5, rue de Lorraine.  

Ci-dessous , voici quelques informations si vous êtes concerné-e par l’AVIS FINAL suite à un rendez-vous de carrière.

– Votre appréciation finale est donnée par le IA DASEN (pour le 1er degré), le recteur (pour les certifié.es du 2d degré) ou le ministre pour les agrégé.es.
– Les délais de recours débutent à la date de notification.
– Il faut effectuer le recours sur SIAE Iprof.

La contestation comprend plusieurs étapes :

Étape 1 : Formuler un recours gracieux par écrit

Ce recours doit être formulé dans un délai de 30 jours francs suivant la notification de l’appréciation finale de votre RDV de carrière.

Il faut l’adresser à :
– l’IA-DASEN pour le 1er degré
– au Recteur pour les certifié.es du 2d degré
– au ministre pour les agrégé.es.

Ne pas oublier de mentionner dans votre courrier :
« A l’attention de M. le Recteur, copie DPE… » si vous êtes certifié-e
« A l’attention de M. l’inspecteur d’académie copie à la division des personnels si vous êtes PE »
Le courrier est à remonter par voix hiérarchique.

L’administration a 30 jours pour vous répondre.
Attention : l’absence de réponse est considéré comme un refus de modification de l’appréciation finale.

Vous avez à ce moment-là 30 jours pour saisir la CAPA ou la CAPD (C’est l’étape 2, ci-dessous) :

Étape 2 : Saisine de la CAPD ou de la CAPA

Si vous n’avez pas obtenu modification de l’avis final porté ou si vous n’avez pas reçu de réponse, il est possible de saisir la la CAPD (pour le 1er degré) ou la CAPA (pour le 2d degré).

Il faut effectuer la demande par écrit et par voie hiérarchique dans un délai de 30 jours.

Votre courrier doit être argumenté : avis illogiques ou contradictoires, procédure non respectée, missions ou activités non prises en compte, mentions illégales d’activités syndicales ou d’arrêt maladie ou temps partiels, contradiction avec de précédents avis et rapports d’inspection…

L’objet du recours sera formulé ainsi : « Demande de révision de l’avis appréciation finale portée suite au rendez-vous de carrière ».

Lors de la CAPA ou de la CAPD, nos élu-e-s défendront vos demandes de révision :
contactez-nous pour nous informer de votre recours pour qu’on puisse vous défendre au mieux !
Envoyez-nous un mail [Recours CAPA-CAPD] à syndicat@sudeducation35.fr

Les guides de SUD Éducation à consulter :

Les textes de référence :

* Arrếté du 5 mai 2017 relatif à la mise en œuvre du rendez-vous de carrière des personnels enseignants, éducation et de psychologues du ministère chargé de l’EN : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000034632395/

+ Lien vers le guide du ministère (voies et délais de recours -page 6) : file:///C:/Users/CASSIO~1/AppData/Local/Temp/guide-du-rendez-vous-de-carri-re-des-personnels-enseignants-d-ducation-et-psychologues-de-l-ducation-nationale-48144_0.pdf

SNU, NON Merci ! 4 pages

Qu’est-ce que le SNU ?

Le Service National Universel (SNU) est un dispositif gouvernemental, sous tutelle conjointe du ministère de l’Éducation nationale et des Armées, lancé par Gabriel Attal quand il était secrétaire d’État chargé de la jeunesse, puis porté par Sarah El Haïry et désormais par Prisca Thevenot, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du SNU. D’abord expérimenté dans 13 départements en 2019, il est étendu à tout le territoire depuis Il s’adresse aujourd’hui aux jeunes volontaires de 15 à 17 ans, de nationalité française.

Ce « service » se divise en trois parties : d’abord un « séjour de cohésion » collectif hors ou sur temps scolaire, dans des centres encadrés par des militaires à la retraite et des personnels de l’éducation nationale et populaire, pendant deux semaines ; ensuite une « mission d’intérêt général » obligatoire dans une association ou une institution publique, pendant 12 jours consécutifs ou 84 heures réparties sur l’année ; enfin, une période «d’engagement» facultative de 3 mois minimum.

Les objectifs affichés sont on ne peut plus ambitieux : faire vivre les valeurs républicaines, renforcer la cohésion nationale, développer l’engagement, accompagner l’insertion sociale et professionnelle, favoriser la mixité sociale ou encore agir pour une société solidaire. Rien que ça !

Pendant les séjours en internat collectif, les volontaires, vêtu·es d’un uniforme ressemblant à celui de la police, sont en théorie initié·es à la citoyenneté, à la connaissance des services publics, au développement durable, à la transition écologique, à la défense et la sécurité nationales, etc. On y apprend surtout à saluer le drapeau en chantant La Marseillaise, à se mettre au garde-à-vous, à obéir sans réfléchir, de 6h30 à 22h30, dans un rythme de vie insoutenable.

✸ Encadrement militaire : mise en danger

Insolations, évanouissements, déshydratations, punitions collectives… Des débuts en 2019 jusqu’à l’été 2023, le SNU s’illustre dans les pages faits divers.

En 2019, dans le Val d’Oise, les volontaires essuient les plâtres d’un encadrement complètement déconnecté : iels sont réveillé·es en pleine nuit par une simulation de fusillade et des jets de fumigènes. Résultat : malaises, crises de panique, crises d’épilepsie…

Été 2022, punitions collectives nocturnes humiliantes et dangereuses. À Strasbourg, pompes et exercices de gainage pour plus de cent jeunes ados tiré·es du lit ! En Île de France, un jeune hospitalisé en urgence car asthmatique et dispensé de pratique sportive intensive. Mais l’encadrant militaire n’avait pas lu la fiche.

Les scénarios se répètent d’année en année. Manifestement, l’expérience n’a rien appris aux cadres militaires de ces séjours !

✸ Harcèlement et agressions sexuelles, racisme

Politis a révélé le 18 avril 2023 (hebdo N° 1754) des cas de « harcèlement sexuel, propos racistes, humiliations et gestes déplacés » qui auraient été commis par deux cadres de séjours de cohésion en Île-de-France à l’été 2022, un commandant et un lieutenant-colonel. Les témoignages recueillis sont éloquents. L’affaire a d’abord été dissimulée avant qu’une enquête administrative soit déclenchée auprès du SDJES, qui est à la fois juge et partie, ce qui pourrait expliquer les blocages.

Les encadrant·es issu·es des corps d’armée ne sont pas formé·es à s’occuper de jeunes adolescent·es que le cadre d’accueil militaire met en danger. D’autres dysfonctionnements sont inévitables. Solidaires Jeunesse et Sport entreprend de collecter les témoignages à cette adresse : balancetonsnu@mailo.com

✸ Les projets de généralisation et d’obligation

En juin 2023, le gouvernement a annoncé aux organisations syndicales la mise en place du SNU sur le temps scolaire pour tou·tes les élèves de seconde générale et de première année de CAP.

Autrement dit, les séjours de 12 jours se feront dans le cadre de projets pédagogiques (appelés « classes d’engagement »), avec un encadrement partagé entre éducation nationale, éducation populaire et militaires à la retraite.

Le projet oscille encore entre l’incitation et l’obligation. D’un côté, pour inciter, il envisage une valorisation de la participation dans Parcoursup ou une aide financière pour le Bafa. Le SNU offre d’ailleurs déjà de payer l’examen du code de la route (30 € !) à celles et ceux qui ont fait le séjour et la mission d’intérêt général. De l’autre, on joue avec l’idée de conditionner le Bafa, le permis de conduire, voire le Bac, à la soumission au SNU. Tout est envisageable pour imposer un projet impopulaire et que rejettent ensemble les organisations FSU, SGEN-CFDT, UNSA-éducation, FNEC-FP-FO, FERC CGT, SNALC, SUD éducation, VL, FIDL, MNL et FCPE comme elles l’ont exprimé dans leur communiqué unitaire du 10 juin 2023.

La mise en place du SNU sur le temps scolaire est encore un coup porté aux heures dévolues aux apprentissages, déjà mis à mal par la réforme Blanquer du bac. C’est une militarisation et un renforcement de la soumission qui éloignent encore plus l’école d’un projet émancipateur.

Par crainte d’une mobilisation sociale de la jeunesse, le gouvernement met en place ce nouveau service militaire qui ne veut pas dire son nom, un outil de mise au pas bien connu par le passé.

Le nombre de volontaires ridiculement bas, l’obligation pour le gouvernement de passer par une instrumentalisation de l’école et de s’en remettre au volontariat des enseignant·es montrent l’échec qu’est d’ores et déjà le SNU.

Pourquoi on n’en veut pas ?

✸ La jeunesse au garde-à vous

La « culture de l’engagement » que prétend développer le gouvernement à travers le SNU relève, dans les faits, d’une militarisation de la jeunesse. Un rapport du Sénat de juin 2022 en définit clairement les objectifs : il s’agit « dans une logique de contribution à l’esprit de défense, d’informer les jeunes des perspectives de carrière dans les armées et la gendarmerie, et des besoins des forces de réserves, la professionnalisation imposant un effort particulier pour susciter des vocations ». Derrière la cohésion sociale et l’entraide que le SNU est censé promouvoir se dissimule une tentative d’enrôlement et de militarisation de la jeunesse. Le SNU est un lieu où l’Etat peut déverser toute sa propagande militariste à un public captif, où l’on fabrique déjà du consentement à l’autoritarisme et à la violence.

Le SNU relève d’une inquiétante intrusion du militaire dans l’éducatif : par un décret de février 2023, son extension est confiée à une délégation placée sous la double autorité du ministre des Armées et de celui de l’Éducation et de la Jeunesse.

✸ Le SNU prive l’éducation de moyens

Le rapport des inspections générales remis au Premier Ministre en 2018 a évalué entre 2,4 et 3,1 milliards d’euros par an le coût du SNU généralisé à une tranche d’âge ! C’est excessif et révoltant pour un projet qui ne répond nullement aux besoins ni aux attentes de la jeunesse. L’Éducation nationale et populaire manque de moyens, allouer un tel budget au SNU serait un gaspillage indécent ! Les besoins sont ailleurs : dans le recrutement de personnels et la revalorisation de leurs salaires, dans la rénovation des bâtiments, dans l’accompagnement des jeunes et dans les aides fournies aux élèves et étudiant·es. Nous exigeons que l’argent du SNU soit utilisé pour les besoins de l’Éducation nationale et l’Éducation populaire.

✸ Une jeunesse mise au pas

Le SNU est une réponse autoritaire et inadaptée aux aspirations et aux inquiétudes de la jeunesse. Loin de cultiver une « culture de l’engagement », le SNU est, au contraire, une entreprise de soumission. Il est déjà paradoxal que l’engagement se conçoive en termes de « service obligatoire ». La jeunesse s’engage déjà pour l’émancipation, l’égalité, la justice sociale et climatique : mais c’est justement tout ce que ce gouvernement réprouve et réprime.

Par ailleurs, la discipline imposée et les punitions prévues par le règlement (article 6) traduisent une volonté de mise au pas de la jeunesse : il s’agit de faire en sorte qu’elle « se tienne sage », répétant l’humiliation qu’avaient subie, en décembre 2018, des lycéen·nes de Mantes-la-Jolie alors mobilisé·es contre les réformes Blanquer. Ce traitement réservé à la jeunesse est à la fois méprisant et violent.

✸ Une instrumentalisation des questions écologiques

Le gouvernement tente de donner une vitrine respectable au SNU en insistant sur son rôle dans l’éducation à la transition écologique de la société. Ce greenwashing cache mal le coût écologique terrible des guerres et de l’industrie militaire. La reconversion écologique de la société est un enjeu fondamental pour l’école et pour notre société. Il nécessite une politique volontariste de rénovation du bâti scolaire, de révision des programmes et non le saupoudrage vert d’un dispositif de promotion des industries polluantes.

✸ Le SNU n’a d’universel que le nom

Ce gouvernement qui aggrave les inégalités sociales, notamment par la casse de l’école publique, affiche un objectif d’unité nationale avec le SNU alors qu’il n’est en rien pensé pour prendre en compte tous les publics. Rien dans l’organisation des séjours ni dans la communication gouvernementale n’est prévu pour l’accueil et l’inclusion des personnes en situation de handicap ou des minorités de genre.

De plus, l’interdiction du port de signes religieux, transposée de l’école vers les centres SNU, obéit à une vision rétrograde et islamophobe de la laïcité dans le prolongement de la loi séparatisme.

✸ Et à l’international ?

Italie : un accord a été signé entre les ministères de l’éducation et celui de la défense pour la mise en place d’un dispositif identique au SNU. La mobilisation contre celui-ci s’organise depuis mars 2023 autour de « Observatorio contro la militarizzazione delle scuole » auquel participent les organisations syndicales CUB et COBAS. (http://www.cobas-scuola-pisa.it/ iniziativa-dellosservatorio-contro-la-militarizzazione-delle-scuole/)

Pologne : même accord qu’en Italie et en France entre les ministères de l’éducation et celui de la défense avec un ajout : une initiation au maniement des armes.

✸ Le collectif « Non au SNU » fortement mobilisé sur l’ensemble du territoire

Depuis 3 ans, des collectifs locaux se sont créés un peu partout sur le territoire et ont construit une argumentation pour s’opposer à la mise en place du SNU. Ils regroupent la quasi-totalité des organisations de jeunesse, les syndicats de l’éducation et ceux de la jeunesse et des sports. SUD éducation, Solidaires Jeunesse et Sports ainsi que l’Union Syndicale Solidaires y sont souvent moteurs et largement impliqués. Ces collectifs arrivent à s’organiser de manière unitaire pour refuser la mise au pas de la jeunesse. Ils ont fait rapidement lorsque le gouvernement a commencé à évoquer la généralisation du SNU à toute la jeunesse et la mise en œuvre de sa propagande à travers la caravane.

✸ Caravane partout… candidat·es nulle part !

Pompeusement nommée « tournée expérience SNU », celle-ci n’a attiré que très peu la jeunesse visée par le dispositif. Accompagnée par une équipe de sécurité privée, c’est surtout une opération de communication en carton, comme sait si bien le faire ce gouvernement, avec des stands ridicules et des jeux censés maquiller le discours nationaliste et militariste. Il semble difficile de convaincre de l’utilité de soumettre la jeunesse et de lui inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes qui, pour la plupart, ne visent qu’à perpétuer les inégalités et injustices inhérentes à l’organisation actuelle de la société. La jeunesse a déjà beaucoup à se mobiliser contre les discriminations, pour l’écologie et contre les attaques faites aux droits sociaux !

C’EST TOUJOURS

✸ La caravane passe, la résistance monte

Dans quasiment toutes les villes d’accueil de la caravane, des mobilisations ont perturbé cette propagande militaire. Des grandes villes comme Nantes ont réussi à faire plier bagage à la caravane, mais il faut noter aussi la mobilisation importante de villes petites et moyennes (par exemple Épinal) qui ont réussi à faire déplacer la caravane par crainte d’une trop forte mobilisation.

Le travail de structuration de ces différents collectifs locaux sera un point d’appui fort pour poursuivre et amplifier l’opposition au SNU, et chaque personne peut rejoindre localement un collectif pour participer activement à la lutte.

Pour rejoindre un collectif local, contactez les militant·es de SUD éducation 

SUD éducation demande l’abandon total du SNU que ce NON soit dans l’école ou hors l’école.

Télécharger le document : SNU, NON merci! (format pdf)

Cellule contre les violences sexuelles et sexistes au travail dans l’Éducation nationale : le texte est enfin publié !

Depuis janvier 2020, SUD éducation mène une campagne contre l’omerta qui règne dans l’Éducation nationale au sujet des violences sexistes et sexuelles au travail. SUD éducation accompagne au quotidien des personnels victimes de violences sexuelles et sexistes au travail pour les défendre et obliger l’employeur à remplir ses responsabilités de protection des personnels. En effet, selon les académies et selon les situations, le traitement des violences sexistes et sexuelles au travail est très hétérogène. Les personnels d’encadrement et de direction, peu formés, font trop souvent peser sur les victimes le poids de leur témoignage quand ils ne remettent pas en cause leur parole.

Pourtant en application des textes réglementaires à l’œuvre dans la Fonction publique, la circulaire du 9 mars 2018 oblige l’employeur à la mise en œuvre d’un dispositif de signalement et de traitement des violences sexuelles et sexistes. Il aura fallu attendre début 2023 pour que l’Éducation nationale entame un travail d’écriture d’un arrêté pour mettre en place un dispositif de recueil et de traitement des signalements violences sexuelles et sexistes dans les académies. Ce texte a été publié le 3 septembre 2023.

SUD éducation est intervenu auprès du ministère afin de garantir un dispositif qui respecte les droits des victimes et qui oblige l’employeur à prendre des mesures appropriées pour protéger les victimes et à sanctionner les agresseurs. Ainsi, le texte prévoit que la protection fonctionnelle soit proposée aux victimes.

SUD éducation est également intervenu avec les autres organisations syndicales pour demander que les personnels victimes de violences conjugales puissent saisir ce dispositif.

Pour SUD éducation, c’est une victoire syndicale : après avoir accompagné pendant des années des victimes maltraitées par leur hiérarchie, ce dispositif est une avancée dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail.
Certains points devront être améliorés et il reste à gagner des campagnes d’information, des moyens avec des autorisations d’absence pour permettre un accompagnement médico-social, des possibilités de mutation pour les victimes qui en ont besoin. SUD éducation se montrera particulièrement attentif au déploiement du dispositif sur l’ensemble du territoire.

Télécharger le document : CP 2023_09_04 (format pdf)

Rentrée 2023 : mobilisons nous !

Nouveau ministre mais même politique, Attal a été nommé Ministre de l’Éducation nationale pour appliquer feuille de route libérale et réactionnaire de Macron : respect de l’autorité, promotion des savoirs fondamentaux, casse des statuts, mise en oeuvre à marche forcée du Pacte…

Pour SUD éducation, la vitrine sociale, que le Ministre tend à mettre en avant en parlant de bien-être des élèves et de reconnaissance du métier d’enseignant, ne trompe personne : il n’y aura pas d’amélioration sans un investissement financier important !

Voire notre page pour adhérer à Sud Education 35

SUD éducation est présent pour la défense de vos droits et du service public d’éducation. Nous avons notre propre feuille de route : 

  • baisse du nombre d’élèves par classe,
  • recrutement de personnels enseignant, de surveillance et médico-sociaux,
  • création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH,
  • titularisation de tous les personnels contractuels sans condition de concours ni de nationalité,
  • augmentation des salaires,
  • retour des lycées dans l’éducation prioritaire,
  • amélioration de la formation sur temps de travail des personnels,
  • remplacement des personnels absent grâce à des recrutements.
Le tract de rentrée à diffuser sur votre lieu de travail :

https://www.sudeducation.org/tracts/des-la-rentree-mobilisons-nous/embed/#?secret=9bSvF1LBwC#?secret=cZYYvVPhZQ

Les annonces de rentrée :

https://www.sudeducation.org/communiques/conference-de-presse-de-rentree-des-annonces-rechauffees-quelques-vrais-changements-et-de-nouvelles-stigmatisations/embed/#?secret=OjE68LX4uY#?secret=V6KLWRW1m9

https://www.sudeducation.org/communiques/une-rentree-scolaire-sous-le-signe-de-lislamophobie-detat/embed/#?secret=SLy0fYjH5U#?secret=t4mOLwWCq2

https://www.sudeducation.org/communiques/report-des-epreuves-de-specialite-en-juin-les-personnels-en-greve-avaient-raison/embed/#?secret=0YPupf2UJr#?secret=3UVq1WDwd3

https://www.sudeducation.org/communiques/report-des-epreuves-de-specialite-en-juin-les-personnels-en-greve-avaient-raison/embed/#?secret=0YPupf2UJr#?secret=3UVq1WDwd3

Le kit de mobilisation contre le Pacte :

https://www.sudeducation.org/non-au-pacte-le-kit-de-mobilisation/embed/#?secret=t3w8fILw8J#?secret=yuoKCLGtxN

Le dossier Salaires :

https://www.sudeducation.org/revalorisation-salariale-toutes-les-infos/embed/#?secret=YKFasKCFh7#?secret=bdO7TVta5P

Lettre de rentrée de Sud Éducation Bretagne

    Suite aux mobilisations historiques contre la réforme des retraites, les journées d’été de Sud Éducation Bretagne se sont déroulées proche d’un lieu emblématique de la lutte particulièrement impressionnante en milieu rural : Ploërmel. En effet, la ville abritant d’habitude peu de manifestations, a fait toutes les dates et en réunissant jusqu’à 2000 manifestant-e-s. La ville a aussi été le lieu d’initiatives nouvelles et d’une capacité importante à créer du collectif. Ceci est à l’image d’une dynamique nationale au-delà des appartenances syndicales mais qui a renforcé nos syndicats tant en terme d’adhésion que de sympathisant-e-s et de crédibilité.

Face à la violence antidémocratique d’un État qui n’a pas reculé d’un iota et suite aux annonces gouvernementales de la rentrée, la lutte n’est pas finie. Notre ministère semble dirigé par deux têtes, pas toujours raccord, Gabriel Attal issu de l’école privée Alsacienne et Emmanuel Macron qui a décidé de faire de l’éducation son domaine réservé.

Le pacte et sa non-signature doit être au cœur de nos luttes de rentrée. Une ultra-minorité ayant déjà accepté de signer, la pression va s’accentuer sur les autres personnels. Sud Éducation appelle toujours à une revendication salariale inconditionnelle, sans heures supplémentaires, en particulier pour les plus bas salaire. Nous demandons aussi la prise en compte des tâches hors enseignement déjà existantes dans notre temps de travail réglementaire. Le pacte va introduire des inégalités fortes entre celles.ux qui voudront et pourront signer : femme-homme, rural-urbain, premier-second degré, selon l’âge et la situation familiale. Les quelques revalorisations ponctuelles ou ne concernant pas tous les collègues sont clairement insuffisantes au regard de l’inflation et insultante au regard de notre investissement ainsi que des moyennes européennes.

De plus, le pacte va créer des tâches supplémentaires pour les AED qui ne relèvent pas de leur attributions habituelles et pour lesquelles iels n’ont aucune formation. En effet, s’il n’y a pas de remplaçant-e professeur-e disponible, iels devraient assurer des « séquences pédagogiques numériques » qui correspondent à faire passer des vidéos aux élèves en étant censé les aider à les comprendre.

Ce pacte s’accompagne de la loi Rilhac promulguée le 15 août qui fera que les directeurs-rices auront autorité sur toutes les personnes de l’établissement pendant le temps scolaire : élèves, professeur-e-s, ADSEM, AESH, périscolaires, parents, … Iels auront le dernier mot sur l’organisation du service ainsi que sur la façon de s’assurer de l’acquisition pédagogique des élèves. Ce nouveau statut transforme des collègues en chef-fe-s. Cela s’accompagnera pour les directeur-rices d’évaluations supplémentaires tous les 3 à 5 ans en plus des entretiens de carrière. Sud Éducation refuse de mettre encore plus de hiérarchie et de contrôle dans nos écoles.

La bonne nouvelle, hormis la prise en compte du harcèlement, dans l’ensemble d’annonce est le report des épreuves du bac de spécialités en juin ; recul du gouvernement face à l’infaisabilité de la réforme Blanquer. Réforme qu’il faudrait tout simplement supprimer. Cela néanmoins déséquilibre la sélection Parcoursup encore plus soumise à l’arbitraire du contrôle continu. Nous demandons l’abandon de Parcoursup et de la sélection dans le supérieur qui peut être supprimée en ouvrant des places à la hauteur des besoins. A défaut, le report des épreuves devrait être accompagné d’un calendrier revu de Parcoursup pour que les notes des épreuves terminales anonymisée et nationales soient prises en compte.

Nous invitons à prendre en charge ces thèmes et ne pas se laisser entraîner dans l’écran de fumée du débat sur l’abaya et le kamis qui conduira immanquablement à des propos et des pratiques stigmatisantes islamophobes et sexistes. Sud Éducation revendique la laïcité dans le cadre de l’application de la loi 1905 et seulement de cette loi et pas dans son instrumentalisation dans une logique réactionnaire.

Sud Éducation Bretagne

Stagiaires : bienvenue dans le métier ! Tract 2023

Bienvenue dans le métier !

Nous vous souhaitons tout d’abord de vous épanouir, de participer à l’émancipation des élèves, de donner un sens à votre métier qui est socialement utile, au service de l’égalité et de la justice sociale. L’année de stage est un moment particulier de la carrière des enseignant•es. Comment débute mon année de stage ? Quel est le calendrier ? Quelle sera ma rémunération ? Quel reclassement ? Comment se déroule la phase d’affectation à laquelle je participerai ?

Pour répondre à toutes ces questions, et faire face aux difficultés de l’entrée dans le métier, il existe un outil incontournable : l’adhésion à un syndicat. C’est grâce au syndicat que l’on obtient les informations importantes sur l’actualité, que l’on peut être aidé•es dans les démarches, que l’on peut être défendu•es et accompagné-e-s, par exemple dans les instances paritaires. Les militant•es SUD éducation, dans les écoles, les établissements et instances sauront se montrer pugnaces face à la hiérarchie et vous défendre avec efficacité !

Adhérer à SUD éducation, c’est adhérer à un syndicat :

-impliqué dans toutes les luttes syndicales récentes : SUD éducation a été au premier plan de la lutte contre la réforme des retraites, mais aussi contre les attaques récentes dans l’éducation 

-qui articule à l’activité syndicale les luttes contre les discriminations

-représentatif au niveau ministériel, et qui défend les personnels face à la hiérarchie, dans les écoles, les établissements et les instances 

-qui défend l’importance des pédagogies émancipatrices 

Les revendications de SUD pour les stagiaires :

-Un allègement de service : pas plus d’un tiers du temps de service devant les classes, comme cela était le cas jusqu’à la masterisation

-Une formation renforcée sur le temps de service, assurée par des formateurs-trices pour tou-te-s les stagiaires

-Une formation de qualité avec une décharge de service pour les tuteurs et les tutrices

-Un dispositif particulier pour soutenir celles et ceux qui sont en difficulté

-Une formation aux pédagogies coopératives ou alternatives ( Freinet, pédagogie nouvelle, pédagogie institutionnelle, GFEN, etc.) pendant la formation initiale

-Une harmonisation des procédures de titularisation dans toutes les académies, garantissant l’équité et les droits des stagiaires avec un contrôle paritaire lors des étapes de titularisation

-L’abandon du fonctionnement actuel de la formation initiale des enseignant·es et le retour à un concours de recrutement à Bac+3 (Licence), suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour tou•tes les professeurs, dans le cadre de vraies écoles de formations des enseignant·es, qui permettraient la poursuite de l’apprentissage disciplinaire et la pédagogie, en articulant temps de formation et découverte progressive du métier.

Télécharger le document : Stagiaires : bienvenue dans le métier ! – Tract de SUD éducation (format pdf)

Nouvelle affiche contact permanences syndicales 2023-2024

Vous trouverez ci-joint notre nouvelle affiche contact pour l’année 2023-2024, avec les nouveaux jours de permanences syndicales.

N’hésitez pas à la diffuser à vos collègues, voire à l’imprimer pour le panneau syndical de votre établissement. Nous en avons imprimés au local sous différents formats si vous voulez passer (pour des grosses quantités, merci de nous prévenir à syndicat@sudeducation35.fr, nous pourrons également en réimprimer si besoin).


Tracts à imprimer x4 :

CR du GT Préparation de Rentrée 1er degré du 27 juin 2023

Les infos en résumé :

– Recrutement des stagiaires 2023 : 211 PES recrutés (150 prévus au concours + 61 qui étaient sur liste complémentaire), dont 66% ont un MEEF et 34% un autre master.
L’académie a donc recruté directement 61 PES sur liste complémentaire pour la rentrée de septembre, contrairement à cette année où elle avait attendu plus tard pour recruter.

Répartition actée par le recteur :
– Cote d’armor : 42
– Finistère : 20
– Ille et vilaine : 100
– Morbihan : 49

– Contractuel.les : L’administration a prévu de maintenir le recours aux contractuel.les, pour plus de flexibilité et parce qu’ils n’ont pas « l’autorisation » de recruter plus de PES. Notamment, elle prévoit de reconduire les contrats des contractuel.les qui le souhaitent pour un an de plus.

Mouvement interdépartemental : les entrées dans les 3 autres départements que le 35 restent difficiles, notamment pour le Finistère, où seulement 3 PE d’autres départements ont été accueilli.es.

Voir le compte rendu complet ici :

A(T)SEM de Rennes : la lutte continue ! Rassemblements Mar 20 et lun 26 juin

Bonsoir,

Après plusieurs semaines de grève dans les cantines rennaises les mardis et jeudis, le rassemblement d’hier midi à la mairie a été un franc succès avec occupation de la mairie par les enfants pique-niqueurs (et leurs renforts d’ASEM, parents et profs). L’adjointe à l’enfance, Gaelle Rougier a du concéder de recevoir les représentants de parents d’élèves (malheureusement en visio…)

Mardi 20 juin à 16h, Nathalie Appéré, maire de Rennes recevra l’intersyndicale des ASEM de la ville qui luttent contre la suppression du pool de remplacement et la dégradation de leurs conditions de travail.

L’intersyndicale éducation appelle les enseignant.e.s à rejoindre le rassemblement organisé par nos collègues et camarades

Mardi 20 juin à 16h45 devant la mairie

Ce rassemblement sera également rejoint par les parents d’élèves.

La mairie joue la montre et essaye de tourner les parents contre les ASEM et les ASEM contre les profs en attendant les grandes vacances. Un préavis de grève a été déposé, si les ASEM n’obtiennent pas d’avancées significatives les syndicats enseignants proposeront un appel à la grève en soutien au ASEM

Solidairement,

Revalorisation dans la Fonction publique : des miettes !

Le 12 juin, le ministre de la Fonction publique recevait les organisations syndicales dont l’Union syndicale Solidaires pour présenter son projet de revalorisation salariale. Les organisations syndicales ont toutes décidé de quitter la réunion, car la maigre revalorisation ne vient même pas compenser l’augmentation de ces deux dernières années.

Le ministre a annoncé une augmentation du point d’indice d’1,5%. Il augmentera de 4,85 à 4,92 euros. En plus de cela, les grilles seront revalorisées de 5 points d’indices forfaitaires. L’augmentation du salaire des fonctionnaires s’élèvera donc à moins de 50 euros brut par mois pour une enseignante dans sa quinzième année de carrière.

Il faut ajouter que le ministère a procédé ces dernières années à une désindexation des primes et des indemnités sur le point d’indice, ce qui en bloquera toute hausse automatique.

L’autre mesure concerne, sans davantage de précisions, une augmentation de 1 à 9 points d’indice pour les bas de grille des catégories B et C. Ces personnels, qui ont vu leur salaire entièrement rattrapé par l’inflation et l’augmentation du Smic, ne verraient ainsi leur salaire augmenter que de 5 à 45 euros brut par mois. Entre septembre 2021 et 2023, l’indice plancher de la grille salariale AESH a gagné 26 points en raison de l’indexation du SMIC, le ministre de la Fonction publique n’annonce donc rien de plus que l’existant, c’est-à-dire l’évolution des pieds de grille afin de ne pas rémunérer les personnels à un indice inférieur à celui du SMIC.

Enfin, le ministre a annoncé une prime dite de « pouvoir d’achat », versée une fois, de 300 à 800 euros brut pour les personnels percevant un salaire en-dessous de 3250 brut par mois primes incluses. Un tel dispositif ne résout évidemment rien au problème structurel de la faiblesse des salaires dans la Fonction publique.

Pour SUD éducation et l’Union syndicale Solidaires, ces annonces ne sont que des miettes. Toutes combinées, elles ne rattraperont pas l’inflation de 10 points de ces deux dernières années. En conséquence, l’annonce de M. Stanislas Guérini a essentiellement consisté à expliquer aux syndicats des personnels de combien la baisse de salaire sera limitée.

À SUD éducation, les revendications sont simples :

  • une indexation des salaires sur l’inflation,
  • un salaire minimum dans la fonction publique porté à 1700€ net,
  • avec Solidaires, SUD éducation revendique une revalorisation immédiate des salaires de 20% pour compenser le gel durant 10 ans du point d’indice, et l’attribution de 85 points pour toutes et tous, soit 420 euros brut mensuels.

SUD éducation continuera de porter ces revendications et à les populariser aussi longtemps qu’il le faudra pour gagner des augmentations de salaire dans le service public d’éducation et réduire les inégalités salariales.

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Rencontre autour du Livre « De la faiblesse de l’esprit critique envisagé comme compétence »

SUD éducation 35 est heureux de vous inviter à une deuxième rencontre autour d’un ouvrage publié par les éditions Pontcerq autour de la question de l’entrée des « compétences » à l’école, de la maternelle à l’université. L’ouvrage s’intitule « De la faiblesse de l’esprit critique envisagé comme compétence » et porte plus spécifiquement sur « l’éducation aux médias » et à « l’esprit critique », notamment dans le cadre de « l’EMI ». Il est disponible gratuitement en son format électronique sur le site internet des Editions Pontcerq .

Le but de la rencontre sera de présenter une critique (philosophique) (et politique) du concept de compétence. Il s’agit d’envisager la compétence comme un phénomène de « capture » de l’enseignement.

Les auteurs de l’essai évoqueront aussi la parution ce mois-ci du pamphlet De Monsieur Rey, pédagogue, dans lequel est questionné le rôle qu’ont été amenées à jouer les sciences de l’éducation dans le processus de légitimation du concept de compétence en milieu scolaire. Ce petit livre est envisagé, aussi, comme une réponse de l’enseignement à la pédagogie. (C’est-à-dire des enseignants aux pédagogues.)

Le propos est : les enseignantes et enseignants ont autre chose à dire aux pédagogues que seulement : « Vous nous ennuyez avec vos discours fumeux, inutiles et abscons… » Car les pédagogues font (malheureusement) autre chose que seulement produire des discours abscons ; ils sont une instance de légitimation pernicieuse, bien installée, à laquelle il est grand temps de s’attaquer de manière un peu décidée…

Une large part du temps sera consacré à la discussion des thèses proposées avec le public.

La rencontre aura lieu à l’Université Rennes 2, campus de Villejean, dans l’amphithéâtre E1 – Joséphine Pencalet, jeudi 22 juin 2023 à 18h15.

Elle est ouverte à tout public intéressé par la pédagogie et par les questions politiques autour de l’école.

Venez nombreux-ses !

Lien évènement Facebook : https://fb.me/e/3ghI8ZWl3

Affiches :

Le « Pacte » avec le diable se précise…

Lors du CSA-A du 15 juin, les organisations syndicales ont demandé des précisions sur l’application du Pacte dans notre académie.

Voici quelques réponses à nos questions.

Comment va être mis en œuvre le Pacte dans l’académie de Rennes : quelle sera la répartition par départements ?

Premier degré :
=> Allocation de 6564 parts pour les écoles (soit 2188 pactes), réparties en 4 enveloppes, en fonction du nombre de classes par département (R2022).
– Côtes d’Armor : 1274 parts
– Finistère : 1737 parts
– Ille-et-Vilaine : 2346 parts
– Morbihan : 1207 parts

DSDEN 22 : les IEN ont réuni les directeurs et directrices d’école pour effectuer un repérage des personnels volontaires en identifiant certaines missions prioritaires notamment l’intervention des PE en 6e sur le soutien et l’approfondissement + « devoirs faits » ; le recensement est en cours ; des PE ont déjà fait part de leur intérêt ; nous passons à une phase plus opérationnelle pour voir dans quelle mesure les Emplois du Temps des Collèges permettront d’intégrer les personnels PE dans les Pactes pour le soutien et approfondissement en 6e ; d’ici la fin de l’année scolaire, nous aurons un premier aperçu ; à la rentrée de septembre, il y aura possibilité d’ajuster.

DSDEN 29 : Idem ; un recensement sans engagement a été lancé dans le département : il s’agit de recenser des volontaires ; le changement d’avis des personnels n’aura pas d’incidence. Les PE pourront effectuer les heures du Pacte (dispositif « devoirs faits » ou soutien 6e) soit dans le collège du secteur professionnel soit dans le collège proche de leur domicile.

DSDEN 35 : Idem : recensement en cours et réunion entre IEN et directeur.trice.s ; travail local entre les IEN et les directions des collèges sur les Emplois du temps pour mettre en adéquation les besoins des uns et les possibilités des autres.

DSDEN 56 : dans le Morbihan, il n’y a plus d’école à 4,5 jours ; donc, tous les regards convergent donc vers les mercredis matins pour la mise en œuvre du Pacte.

=> Sur quel budget seront pris les Pactes signés par les PE exerçant en SEGPA ?

Secrétaire générale : Le pacte est lié au lieu d’affectation ; ce sera sur le pacte du second degré.

Donc, pour les PE en SEGPA, les heures de soutien en 6e se feront sur les mêmes conditions que les personnels du second degré : pas de pacte.

L’accès au pacte ne dépend pas du statut mais du lieu d’exercice des personnels : les parts du Pacte sont des parts fonctionnelles attribuées aux établissements.

=> Les PE exerçant en maternelle pourront-elles.ils avoir accès au Pacte ?

Secrétaire générale : ce sera possible ; pas d’empêchement.

=> Quand se fera la finalisation des engagements pour le Pacte ?

Secrétaire générale : Le calendrier prévoit un recensement puis un engagement définitif en septembre pour la mise en paiement pour le mois de novembre.

=> Les élèves à dispositif particulier sont déjà souvent en APC ? Est-ce que ce seront ces mêmes élèves qui seront en « soutien renforcé dans le premier degré » comme le propose le Pacte ? Les syndicats interrogent l’intérêt de l’enfant.

DSDEN 35 : Oui, ça pourrait être les mêmes élèves qui sont déjà en APC qui pourraient être concerné.es par les heures de soutien proposées par le Pacte ; les élèves apprécient le travail en petit groupe avec l’enseignant.e.

Organisations syndicales : les élèves en APC ressentent parfois ses heures supplémentaires comme une punition.

Pour le second degré
18481 parts pour les EPLE, attribuées au poids de la DHG (clé de répartition qui est apparue le plus signifiant et pertinent) ; chaque établissement s’est vu notifié une enveloppe.
– CLG : 28430 ( 2810 pactes) : 6 missions
– Lycées : 3385 parts (1128,3 pactes) : 4 missions
– LP (dont SEP) : 6666 parts (1111 pactes) : 15 missions
Pour les LGT : la répartition a été pondérée pour les lycées dont l’IPS est inférieur à 100.

=> Quels pactes pour les professeur.es qui exercent en Lycée professionnel et en collège ?

Secrétaire générale : le personnel aura la possibilité de choisir : soit les 6 parts non-sécables du LP soit la répartition proposée en collège.

=> Les parts du Pacte sont sécables ou pas ?

Secrétaire générale : Pour le LP : 6 parts insécables ; pour les CLG et Lycée : parts ont été notifiées aux chef.fe.s d’établissement = il s’agit de parts fonctionnelles de l’ISOE ; les chef.fe.s d’établissement sont libres de les séparer ou pas ; les parts sont sécables.

=> Le remplacement de courte de durée (RCD) est prioritaire mais cela pourrait être apprécié différemment d’un établissement à un autre : quelle consigne a été donnée aux directions ?

Secrétaire générale : le remplacement est une priorité pour tous les établissements et les collectifs de travail mais dans les textes indemnitaires, il n’y a pas d’obligation pour les personnels à prendre cette mission-là avant les autres ; c’est une obligation collective de prioriser le remplacement de courte durée : il faudra y veiller : les parents d’élèves sauront signaler là où ça fonctionne et là où ça ne fonctionne pas ; des bilans seront effectués.

Le dispositif des HSE existe encore pour le remplacement ponctuel.

L’objectif est de mieux remplacer les heures non assurées ; il faut couvrir ce qui est prévisible : il y aura 2 leviers, les HSE et les pactes « 18h – RCD ».

=> Quelle mise en œuvre du remplacement de courte durée pour les personnels exerçant en cité éducative (Collège et Lycée) ?

Secrétaire générale : Les RCD pourront s’envisager sur l’ensemble de la cité éducative, je pense. Pas d’empêchement pour les chef.fe.s d’établissements.

=> Si les 18 heures du Pacte RCD n’est pas faisable sur un établissement (car peu d’absences), les personnels seront-elles.ils obligé.es de les effectuer dans un autre établissement du secteur ?

Secrétaire générale : Non.

=> Quel délai de prévenance est préconisée pour les personnels qui auront signer le pacte RCD 18h  ?

Secrétaire générale : Le délai de prévenance sera quasi immédiat ; les « enseignant.es pacté.es » doivent libérer des créneaux de disponibilités en signant leur pacte ; l’enseignant s’engage sur 1 à 2 créneaux ; cela n’est à ce stade pas normé mais il y aura nécessairement une souplesse organisationnelle qui dépendra de la ou du chef.fe d’établissement.

=> Avez-vous reçu des alertes de la part des chef.fe.s d’établissement ?

Secrétaire générale : ils et elles sont dans la mise en œuvre d’un dispositif nouveau dans un temps court ; nous sommes très à l’écoute des chef.fe.s d’établissement.

=> Le Pacte sera-t-il utilisé pour le remplacement d’enseignant.es grévistes ?

Secrétaire générale : C’est le droit du travail qui s’applique ; pas de remplacement des enseignant.es grévistes car c’est un droit constitutionnel.

=> Y aura-t-il la possibilité d’appliquer ces pactes aux TZR et contractuel.les ? va-t-on leur demander de faire du RCD s’ils et elles sont en sous-services ?

Secrétaire générale : Oui, les contractuel.le.s et TZR seront éligibles comme les autres au RCD ; cela se fera avec souplesse et intelligence ; pour certain.es TZR et contractuel.le.s en sous service, ce sera la possibilité de compléter leur service et d’éviter des compléments de service dans un autre établissement. avec les RCD ; il s’agit de limiter au maximum les temps incomplets en encourageant les TZR si cela peut éviter de faire des heures ailleurs.

Secrétaire général-adjoint : D’une certaine manière, ils pourraient remplir leur ORS ; cela peut être dans leur intérêt de le formaliser par le pacte mais il n’y aura pas d’obligation.

Voir aussi :

Notre position sur le PACTE et l’accompagnement des personnes signataires