Motion contre le Choc des savoirs pour le collège

SUD éducation met à disposition des équipes mobilisées dans les collèges un exemple de motion à adapter puis à : 

  • envoyer au DASEN en utilisant la voie hiérarchique, c’est-à-dire par votre chef·fe d’établissement, 
  • envoyer à SUD éducation 35 : syndicat@sudeducation35.fr
  • communiquer aux parents d’élèves et à la presse ! 

Motion des personnels / des représentants des personnels du collège …………………….. contre le Choc des savoirs 

Nous, personnels du collège ………………. nous sommes mobilisés contre la réforme imposée par Gabriel Attal, le Choc des savoirs. Plutôt que d’agir pour corriger les inégalités, Attal impose des mesures issues de l’école du passé : redoublement, filiarisation du collège, sélection à l’entrée en seconde. Attal revient sur la démocratisation de l’enseignement et veut revenir à une école où seuls les élèves qui réussissent le mieux ont accès à une éducation de qualité et aux études. Les élèves qui ont le plus de difficultés, et on sait que ce sont les élèves des milieux défavorisés, les élèves allophones, les élèves en situation de handicap, n’ont droit qu’au redoublement, aux groupes de niveau et aux classes de relégation dite “prépa-seconde” pour les pousser le plus vite possible hors du système éducatif. 

Le ministère a reculé sur l’emploi du terme “groupes de niveau” mais ce recul n’est que symbolique puisque les consignes de tri social restent présentes dans les textes. Malgré l’affichage d’une “grande souplesse”, le cadre général imposé par les textes réglementaires est trop strict pour permettre d’organiser des groupes de besoin.

Nous dénonçons les effets négatifs de la réforme : 

  • la filiarisation du collège et la fin du collège unique, 
  • le tri des élèves dans des groupes avec une stigmatisation pour les élèves en difficulté qui subiront davantage de harcèlement et se sentiront humiliés de cette assignation, 
  • le relégation des élèves en situation de handicap et des élèves allophones à ces groupes comment si toutes les difficultés étaient homogènes, 
  • le nivellement par le bas des attentes pédagogiques dans les groupes d’élèves en difficulté, 
  • casse du groupe-classe et les difficultés de gestion de classe en raison du mélange des classes, 
  • la surcharge de travail pour les enseignant·es de français et de mathématiques qui devront participer à plusieurs conseils de classe et la difficulté de travailler en équipe ou de mener des projets avec ces groupes qui brassent les élèves de plusieurs classes, 
  • l’utilisation de toute la marge d’autonomie des établissement pour mettre en oeuvre les groupes de niveau en sixième et en cinquième au détriment des dédoublements dans les autres disciplines, 
  • la casse des services d’enseignement avec l’obligation d’assurer des compléments de service ailleurs, 
  • la baisse des volumes horaires des dispositifs d’inclusion ou de lutte contre les difficultés scolaires, 
  • la désorganisation des collèges et la dégradation des emplois du temps avec la mise en barrettes des cours de français et de mathématiques des différentes classes. 

Pour toutes ces raisons, nous refusons d’appliquer cette réforme qui a reçu un avis défavorable au Conseil supérieur de l’Éducation.

Nous refuserons les répartitions qui comportent des groupes de niveau. 
Nous refuserons d’être professeur·es principaux·ales. 
Nous refuserons de trier les élèves. 

Nous nous adressons à vous, Monsieur le/ Madame la DASEN, dans cette motion pour l’abandon du Choc des savoirs. 

Pour l’école publique, contre le Choc des savoirs ! 

Mouvement 1er degré 2024 : dossier complet de SUD éducation 35

Le mouvement départemental 2024 aura lieu du jeudi 28 mars – 16h00 au lundi 15 avril 2024 – 23h59, date de fermeture du serveur.

SUD éducation 35 siège en CAPD (Commissions Administratives Paritaires Départementales) mais, depuis la loi de transformation de la fonction publique (loi n° 2019-828 du 6 août 2019), les syndicats ne siègent plus pour les opérations de mouvement. C’est l’administration qui a entièrement la main.

Sud éducation 35 est disponible pour suivre votre dossier et répondre à vos questions à l’adresse suivante : syndicat@sudeducation35.fr ; Par téléphone : 07 83 49 31 45 – 09 53 77 57 22 ; ou pendant nos permanences.

RESSOURCES & OUTILS de SUD éducation 35 :

ATTENTION
La fiche de renseignement n°1 est à compléter par tous·tes les participant·es au mouvement 2024

Les cartes du département à la rentrée 2024 :

Accéder à la page Mouvement intra-départemental 2024 – ILLE ET VILAINE sur toutatice.fr

1er degré : CAPD du 25 mars 2024 : Compte rendu et revendications

La CAPD se réunit pour gérer les divers recours (lorsque ceux-ci ne sont pas déjà accordés par le DASEN) : de rendez-vous de carrière, sur le mouvement, les départ en stage de formation ou sur les demandes de temps partiels.

Notre liste commune avec la CGT pendant les élections professionnelles nous a permis d’avoir un siège en CAPD dans le 35.

Par notre présence et les questions que nous portons auprès de la DSDEN, nos présentant·es ont également su imposer des sujets qui ne sont plus à l’ordre du jour de la CAPD.

Notre discours revendicatif de début de séance :

Notre compte rendu résumé :

  • Sur l’affectation des TRS : l’administration vise des affectations à la mi-juillet si possible pour 2024.
    Certains changements de dernière minute ne pourrons peut-être pas être anticipés (Ouverture de la liste complémentaire, départ en retraite retardé, acceptation des temps partiel thérapeutiques…)
  • RDV de carrière : retour sur la nécessité d’une plus grande adéquation entre les appréciations finales et les items (parfois, il y a des écarts entre la moyenne des notes ex : très satisfaisant » et l’appréciation finale « satisfaisant »). Le DASEN est d’accord sur le principe, il explique que certains items valent plus que d’autres.
    Une réunion d’information pour les personnes éligibles sera proposée normalement à la rentrée 2024 pour expliquer la méthode d’évaluation en RDV de carrière.
    Les écarts entre 1er et 2nd degré s’amoindrissent mais existaient encore en 2023. L’administration vise une suppression de cet écart pour 2024.
  • Mouvement : sur la bonification de 800 points pour raison médicale :
    si deux enseignant.es sont à égalité de points dans un établissement, l’administration prend en compte si l’un·e d’entre eux·elles bénéficie d’une bonification pour raison médicale ainsi que la motivation des enseignant·es. Elle ne prévient pas forcément les collègues qu’un·e collègue bénéficie d’une bonification pour raison médicale, pour des raisons de respect de la confidentialité sur la santé médicale des collègues concerné·es.
  • Vacances d’été : la DSDEN fermera 15 jours cet été. Fermeture le 26 juillet. Réouverture le 12 août au matin. Fermée également le 15 et 16 août.
  • Demandes de temps partiels 2024 : pas d’info de la part de l’administration sur les chances d’acceptation des demandes sur autorisation.
    Les demandes de temps partiels annualisés seront envisagées mais le DASEN ne garantit pas leur acceptation – cela dépend des manques de postes et des binômes qui seront proposés. Plus on a des demandes pensées comme se complétant (1 demande de septembre à janvier couplée à 1 demande de janvier à juillet dans la même zone / même établissement), plus il y a de chance qu’elles soient acceptées.
  • Sur le manque de remplacement : une mobilisation de la Brigade de formation continue a été faite cet hiver et 5 contractuel·les recruté·es également pour combler le manque de remplaçant·es. La situation est toujours tendue.
  • Formulaire formation bilingue : la formation peut se faire dans un département extérieur à ceux du 35. L’engagement à enseigner 3 ans en breton doit se faire dans le département.   

Notre compte rendu détaillé :

Mobilisations locales et grève nationale le 2 avril : Contre le choc des savoirs et le manque de moyens !

Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…

SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.

Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.

Nous appelons à la grève nationale du 2 avril

9h30: AG éducation Maison de Quartier Villejean

11h30 : manifestation départ devant l’INSPE 153 rue de Saint-Malo à Rennes
(12h00 : DSDEN; 13h00: République)

Lire le tract de lu collectif éducation 35:

Lire notre communiqué intersyndical :

Lire le tract fédéral : Non au choc des savoirs ! En grève le 2 avril et après… ! (format pdf)

2nd degré : CR GT carte scolaire Collège Lycée de ce jeudi 14 mars

Voici les comptes rendus des réunions Carte scolaire Collège et Lycée de ce jeudi 14 mars :

Ici les tableaux donnés par l’administration :

https://filesender.renater.fr/?s=download&token=2804c864-ce69-41c4-9fab-3c2be81856ce

Si vous avez des questions ou remarques sur ces réunions, n’hésitez pas à nous écrire directement à syndicat@sudeducation35.fr

Mouvement INTRA Second degré : SUD éducation 35 vous accompagne

Le mouvement INTRA a commencé ; la saisie des vœux a débuté le mardi 13 mars à 12h et sera clôturée le mercredi 27 mars à 12H.

Si vous souhaitez être accompagné.e, n’hésitez pas à nous contacter :

  • Permanence syndicale : du lundi au jeudi de 9h30 à 17h
  • Vous pouvez également nous contacter par mail : syndicat@sudeducation35.fr
  • Par téléphone :
    09 53 77 57 22
    07 83 49 31 45

Pour info, voici ci-dessous :

Guide INTRA 2024
Barres départementales 2023
Barème 2024
Note TZR 2024

Les étapes du mouvement

Du mercredi 13 mars à 12h au mercredi 27 mars à 12h :
consultation des postes vacants, de son dossier et éventuellement modification du dossier
saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR, barèmes
Commencer à envisager la fiche navette si cas particulier à faire valoir : bien préparer ses papiers/ justificatifs ; par exemple, redonner chaque année ses justificatifs de rapprochement de conjoint/enfant-s (poste fixe et TZR)
Dépôt des dossiers de demande de priorité au titre du handicap (conseillère technique du Recteur, 96 rue d’Antrain – CS10503 35705 Rennes Cedex 7)

A partir du jeudi 28 mars : mise à disposition sur I-Prof/SIAM des confirmations de demande de mutation ; télécharger, éditer et envoyer sa fiche de confirmation via la plateforme COLIBRIS
Attention : il faut télécharger et éditer soi-même la confirmation de demande de mutation. Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat + faire signer le chef d’établissement.

Mercredi 3 avril 2024: date limite de retour des confirmations de demande de mutation exclusivement via la plateforme COLIBRIS 

Du jeudi 2 mai à 12h au vendredi 17 mai à 12h : Période d’affichage des barèmes calculés par les services académiques sur I-Prof/SIAM ; échange avec la DPE via la plateforme Colibris si demande de modification des barèmes (prévoir les pièces justificatives)

Mardi 11 juin à partir de 14h : Publication des résultats du mouvement intra sur SIAM/IPROF

Si vous souhaitez un suivi syndical, n’hésitez pas à nous contacter.

Pour les recours, vous pouvez vous reporter à cette note.

Du 19 au 22 mars : grève pour défendre nos salaires et des moyens pour l’école et l’université publiques

Préparons un mouvement massif et une grève reconductible à partir du 19 mars !

Le 19 mars à Rennes : Manifestation à 14h place Charles de Gaulle

Mercredi 20 mars : Rassemblement à 14h devant la DSDEN (1 quai Dujardin)

Construire une grève reconductible pour gagner !

Sud éducation 35 appelle à une grève reconductible du 19 au 22 mars pour la défense de notre école publique et de nos conditions de travail et contre le Choc des savoirs.

=> modèle de déclaration de grève pour les professeur des écoles ici

L’école Riposte !

Contre le choc des savoirs et les groupes de niveaux, contre l’école du tri social et de l’autoritarisme.

– Pour de vraies augmentations de salaire sans contre-parties !

– Pour la création massive de postes afin de baisser les effectifs et assurer les remplacements.

– Pour de vrais moyens pour l’école inclusive et un statut pour les AESH !

– Pour un recrutement massif de personnels AED avec un véritable statut de la fonction publique.

C’est par la création de rapports de force, par la grève et les blocages, que le gouvernement accèdera à nos revendications !

Communiqués nationaux :

SUD éducation défend le droit à l’éducation à la sexualité pour toutes et tous !

L’éducation à la vie affective et sexuelle est obligatoire du primaire à la terminale depuis la loi de 2001, à raison de 3 jours par an.

Ces derniers mois, les attaques contre les projets d’éducation à la vie affective et sexuelle mis en place dans les établissements scolaires se sont multipliées. Ces attaques viennent d’associations en lien avec l’extrême droite, comme « Parents vigilants » ou encore « SOS éducation », associations soutenues par les partisan-es d’Eric Zemmour.

Derrière ces attaques en règle contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, sous couvert d’intérêt de l’enfant, il y a le refus de lutter contre les stéréotypes sexistes et les oppressions qu’ils produisent, la volonté d’imposer la norme hétérosexuelle et cisgenre comme seul horizon « naturel ».

Assurer une éducation à la sexualité est une des missions de l’école, inscrites dans le Code de l’Éducation (articles L 121-1 et L 312-16) et au lieu de céder à des « paniques morales » infondées et réactionnaires, notre  institution et toute la communauté éducative doit plutôt se préoccuper de l’effectivité de ces séances, qui ne sont le plus souvent pas mises en place faute de moyens et de politique volontariste.

SUD éducation 35 a donc participé à la conférence de SOS éducation le 1er février dernier afin de dénoncer les pratiques dangereuses et transphobes de cette association.

Voir le communiqué ci-dessous.

8 mars : grève féministe

Le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » ni la « fête des femmes », c’est une journée de lutte pour le droit des femmes !

SUD éducation 35 appelle les personnels de l’éducation et des universités à se mettre en grève et à manifester le 8 mars prochain.

En 2024, l’égalité et les droits des femmes sont loin d’être effectifs ; ils sont même de plus en plus menacés.

Les nouvelles révélations de violences sexuelles et la défense des agresseurs par une partie du monde médiatique et politique (à commencer par le président de la république) montrent la nécessité de se mobiliser auprès des victimes encore et toujours.  De même, le refus de la France d’inscrire le consentement dans la définition européenne du viol et les annonces du président qui souhaite « un réarmement démographique », passant par un contrôle des corps et des utérus à des fins natalistes, montrent que les droits des femmes et des minorités de genre sont perpétuellement remis en question. Il reste encore beaucoup à gagner face au patriarcat.

Avec un taux de féminisation de plus de 70 %, il est grand temps pour le ministère de l’Éducation Nationale, mais aussi pour l’Enseignement Supérieur, de prendre des mesures concrètes. L’invisibilisation au travail des douleurs menstruelles et de l’endométriose conduit à la normalisation des douleurs, à nous rendre silencieuses face à la douleur et à perpétuer le tabou des règles. Les douleurs menstruelles sont minimisées, invisibilisées ou considérées comme normales. Pourtant, elles pèsent sur la rémunération des personnes menstruées qui subissent le jour de carence lorsque la douleur les empêche d’aller travailler.

SUD éducation revendique le droit à prendre un congé menstruel sous la forme d’ASA , sans jour de carence, sans justificatif à fournir à l’administration, la reconnaissance de l’endométriose comme affection longue durée , la mise à disposition d’une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles, la mise à disposition de protections périodiques dans tous les établissements, un recrutement massif de médecins du travail, formé·es en santé au travail ; le bénéfice de la visite médicale annuelle pour l’ensemble des personnels.

Mais attention, aux potentielles discriminations : le congé menstruel ne doit pas devenir, par un effet pervers, un frein à la carrière des femmes. Levons le tabou des règles pour améliorer les conditions de travail de tou·tes !

Le tract de SUD éducation

Tract de l’Inter-organisations féministes de Rennes

Être ensemble dans la rue le 8 mars, c’est vital !

Formation Spécialisée SSCT académique – 13/02/2024 : Plan de prévention, référentes VDHA, protocole « punaises de lit » dans les internats…

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la Formation Spécialisée Santé Sécurité Conditions de Travail académique du 13 février 2024.

Pour synthétiser, voici les éléments essentiels pouvant vous intéresser :

  • Désignation des référent-es « Violence Discrimination, Harcèlement et Agissements sexistes » (VDHA) : SUD éducation exerce cette référence VDHA avec la FSU : n’hésitez pas à nous contacter => syndicat@sudeducation35.fr
  • Punaises de lit dans les internats : point sur les frais de désinfestation pour les AED contaminé-es dans le cadre du travail : le rectorat n’a pas prévu de financement…les organisations syndicales exigent la prise en charge par l’employeur de la désinfestation des logements privés des personnels AED et CPE.
  • Mise en place d’un Groupe de Travail « Risques Psycho-Sociaux » dans l’académie : expérimentations au lycée Maupertuis de Saint-malo et lycée Fulgence Bienvenüe de Loudéac
  • Registre Santé Sécurité Travail (RSST) : les services du rectorat ont des difficulté à suivre les fiches SST : la Conseillère de Prévention Académique souhaite mettre en place un système de « fiche d’alerte » pour hiérarchiser les « vraies » urgences… : nous avons fait remarquer que les personnels ne déposaient des fiches SST à la légère : toutes doivent être traitées. La Conseillère de Prévention Académique répond qu’il lui est difficile d’extraire les situations les plus critiques au sein du RSST : objectif est de demander aux équipes qui ont rempli plusieurs fiches SST de faire en complément une fiche d’alerte complémentaire.
  • Suite à la tentative d’agression au couteau au Collège des Hautes Ourmes à Rennes : SUD éducation Bretagne fera partie de la délégation d’enquête

La grève au collège Gandhi de Fougères contre la dégradation du climat scolaire a porté ses fruits

En grève à 90 % aujourd’hui, les grévistes du collège ont rencontré le DASEN dans la matinée.

Il a fait un certain nombre de promesses : remplaçant dès lundi pour la collègue de lettres en charge du dispositif EFIV, transformation du dispositif l’an prochain avec action sur le nombre d’élèves, le nombre d’heures ou le poste lui-même, moyens supplémentaires pour la vie scolaire et le pôle médico-social, appui de l’IA pour le passage en REP en 2025 (si la carte de l’éducation prioritaire est effectivement revue), travail conjoint avec le conseil départemental pour améliorer la sectorisation, octroi d’heures de concertation et de HSE supplémentaires pour l’inclusion…) …

Comme quoi la grève quand elle est massive peut avoir une certaine efficacité !

L’équipe a donc décidé de suspendre la grève aujourd’hui. Elle reste mobilisée et prête à reprendre le mouvement si ces promesses ne débouchaient sur rien de concret.

Elle a aussi créé une cagnotte de soutien aux grévistes (en particulier les précaires, AED et AESH). N’hésitez pas à contribuer si vous le pouvez !

Campagne de dons : Soutien à la grève du collège Gandhi

L’article de la Chronique Républicaine : Fougères : une grève au collège Gandhi, confronté à une « dégradation du climat scolaire »

Conseil Académique de Formation

Sans surprise, le rectorat a déclaré qu’il va poursuivre les formations en distanciel et hors temps scolaires : SUD éducation dénonce ses décisions.

Vous trouverez ci-dessous le compte rendu du CAF de février 2024 ainsi que le dossier.

Dans le premier degré, l’accès à la formation est désastreux : la formation est prévue dans les obligations de service mais les choix de formations sont très limités. Les 18h de formation prévues dans les obligations de service se résument bien souvent à des formations redondantes sur les mathématiques ou le français, qui ont tendance à faire des professeur·es des écoles de simples exécutant·es et à empêcher toute possibilité de formation sur les autres domaines d’enseignement ou sur d’autres sujets majeurs comme le harcèlement ou la protection de l’enfance.

La formation en visioconférence est de plus en plus utilisée : elle n’est pas adaptée ; c’est une transmission descendante d’instructions et non une formation. Les capsules vidéo à écouter le soir ou le mercredi ne sont pas une formation de qualité, elles sont des canaux de transmission du discours ministériel. 

Avec la formation hors temps devant élèves, notre employeur continue d’aggraver la surcharge de travail des personnels

La formation est un enjeu majeur pour l’avenir du service public d’éducation. 

=> Les personnels ont besoin d’être formé·es pour accueillir les élèves en situation de handicap, les élèves allophones et les élèves en difficultés scolaires ou sociales, mais aussi pour lutter contre les violences physiques, psychologiques et sexuelles subies par les élèves et enfin pour la reconversion écologique de l’école.

=> La formation des personnels n’est pas un accessoire, elle est essentielle : c’est pourquoi elle ne doit pas s’ajouter au temps d’enseignement mais au contraire s’y intégrer. 

SUD éducation revendique le droit au maintien d’une formation continue sans augmentation du temps de travail.

Stage de formation syndicale : Le genre à l’école

Nous organisons une journée de stage de formation syndicale Genre à l’école, dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean) à une date encore à définir.
Cette formation est ouverte à tous les personnels, syndiqués ou non, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.
Ce stage abordera les problématiques suivantes :
– Langue française et oppressions : questionner le genre dans la langue
Stéréotypes de genre : partage d’expérience et échange de pratiques pour sensibiliser les élèves

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an. La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit que SUD éducation incite à faire vivre.

Plaquette de stage :


Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible pour les adhérent.es de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le février 2024 :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2022/09/annexe-4-FORMULAIRE-AUTO-ABS.pdf

1er degré : GT carte scolaire : ouvertures/fermetures potentielles pour la rentrée 2024 avant CSA ce mardi

Voici nos notes prises lors du Groupe de Travail Carte scolaire 1er degré de vendredi dernier, avec des infos sur les ouvertures et fermetures potentielles pour la rentrée 2024. Après concertations avec l’ensemble des IEN suite à ce GT, la réunion définitive avec les annonces officielles se déroulera mardi après-midi prochain. Nous publierons également un compte rendu.

Si vous souhaitez que nous évoquions votre cas lors du CSA, merci de nous contacter (syndicat@sudeducation35.fr) avant mardi prochain.

Formation AED – Militer syndicalement en vie scolaire

Le mercredi 3 avril 2024 à L’Union Locale Solidaires 35 au 5 rue de Lorraine.

La formation Militer syndicalement en vie scolaire est une formation pratique qui vise à donner les bases de la pratiques syndicale aux AED qui souhaitent s’organiser avec leurs collègues : déposer une heure d’infos syndicale, demander une Autorisation Spéciale d’Absence, organiser une grève, etc.

Le lendemain SUD éducation 35 organise la formation Découvrir et militer à SUD éducation 35 qui est un excellent complément à cette journée. N’hésitez pas à vous inscrire aux deux journées en même temps !

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier correspondant ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 3 mars.

Seulement à la journée « Militer syndicalement en vie scolaire »

aux deux journées de stage consécutives

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Programme à venir

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Page facebook de l’évènement ici

Face à l’amiante, réagissons ! – campagne de SUD éducation

RÉUNION D’INFORMATION CE LUNDI 29 JANVIER à 18h au local de SUD éducation 35

L’amiante est un matériau hautement cancérogène qui peut provoquer des maladies mortelles dès la première exposition. En France, il a été interdit en 1997. 85% des écoles et établissements scolaires et universitaires ont été construit avant cette date, il y a donc de l’amiante dans la plupart d’entre eux.

La vétusté de ces bâtiments implique une dégradation grandissante des matériaux de construction, qui libère de plus en plus de fibres d’amiante dans l’air. Aujourd’hui, le réchauffement climatique met en lumière les problématiques d’isolation thermique des bâtiments. D’importants fonds sont débloqués pour une rénovation thermique du bâti scolaire et universitaire : cette rénovation va toucher un grand nombre de bâtiments où l’amiante est présent, elle ne doit pas se faire en ignorant cet enjeu, ni au péril de la santé des ouvrièr·es, des agent·es, des élèves et étudiant·es.

Le scandale de l’amiante qui a retentit avec fracas dans les années 1990 est donc loin d’être terminé, et nous ne sommes encore qu’aux prémices de la catastrophe : les estimations tablent sur 100.000 morts liées à l’amiante d’ici à 2050 selon le Haut Conseil de la Santé Publique*, qui se base sur plusieurs rapports de l’Institut National de Veille Sanitaire (InVS), rapports rédigés par des membres de la communauté scientifique. Combien de mort·es dans l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche ?

Il y a donc là un enjeu de santé publique majeur !

C’est pourquoi SUD éducation lance une grande campagne contre l’amiante en milieu scolaire et universitaire.

Vous trouverez ci-dessous tout le matériel de campagne :

– un tract de sensibilisation « Face à l’amiante, Agissons ! »

– Des fiches techniques « Obtenir un Dossier Technique Amiante » et « Lire un Dossier Technique Amiante »

– Une affiche et des visuels de campagne

– Nos articles précédents sur l’amiante

Toutes les équipes de SUD éducation ont par ailleurs à disposition du matériel militant pour vous aider : contactez votre syndicat SUD éducation local !

Ces outils comprennent notamment un diaporama complet pour animer des Heures d’Information Syndicale : faites appel à SUD éducation.

Le Tract de sud éducation
https://www.sudeducation.org/tracts/face-a-lamiante-agissons/embed/#?secret=SySXmF8NvW#?secret=QUULe6EAQj
Les fiches techniques
  • Obtenir un DTA (Dossier Technique Amiante)
https://www.sudeducation.org/obtenir-un-dta-dossier-technique-amiante/embed/#?secret=rz9QPBmSVo#?secret=Q4xuFnvXKG
  • Lire un DTA (Dossier Technique Amiante)
https://www.sudeducation.org/lire-un-dta-dossier-technique-amiante/embed/#?secret=ZQpGzpZN35#?secret=qXsZ12UgyO
L’affiche et les visuels de campagne
Pour savoir s’il y a de l’amiante dans votre école ?

D’après un fichier que Libération s’est procuré, la majorité des établissements scolaires construits avant 1997 contiennent des fibres toxiques. Entrez le nom de votre ville, école, collège ou lycée pour savoir si un diagnostic amiante a été effectué.

https://www.liberation.fr/apps/2020/02/amiante-ecoles/
Nos précédents articles
https://www.sudeducation.org/amiante-chronique-dune-catastrophe-annoncee/embed/#?secret=1b2IZgss3z#?secret=trGelBqsgk

Créations et suppressions de postes : ventilation par académie

Le CSA ministériel du 21 décembre a été l’occasion, pour le ministère, d’annoncer un ajustement des suppressions et des créations de postes pour la rentrée 2024. L’objectif ? Financer les mesures du « choc des savoirs ».

Le solde reste négatif pour le 1er degré avec 650 suppressions de postes mais 574 postes seront créés dans le 2d degré, notamment pour permettre la mise en place des groupes de niveau et des classes de prépa-lycée.

Créations et suppressions de postes dans le 1er degré
ACADÉMIENombre d’emplois au 1er septembre 2023Suppressions et créations de postes initialement prévuesModifications annoncées en décembre 2023
Bilan des suppressions et créations de postes au 1er septembre 2024
AIX-MARSEILLE15171-20+200
AMIENS10529-125+45-80
BESANÇON5911-87+17-70
BORDEAUX15167-57+17-40
CLERMONT-FERRAND5935-65+15-50
CORSE15770+5+5
CRÉTEIL269190+130+130
DIJON7927-161+63-98
GRENOBLE16206-54+14-40
LILLE21320-332+113-219
LIMOGES3251-42+8-34
LYON16461-80+40-40
MONTPELLIER13691+100+10
NANCY-METZ11490-168+48-120
NANTES13856-108+16-92
NICE9976+900+90
NORMANDIE16089-137+27-110
ORLÉANS-TOURS12600-83+13-70
PARIS7426-172+47-125
POITIERS7912-94+12-82
REIMS6952-108+16-90
RENNES10794-58+3-55
STRASBOURG9275-54+14-40
TOULOUSE13789-42+9-33
VERSAILLES331370+200+200
GUADELOUPE2824-6917-52
GUYANE3522+63+52+115
LA RÉUNION7031+22+33+55
MARTINIQUE2447-68+13-55
MAYOTTE3989+1900+190
COM1791  0
TOTAL336991-1709+1059-650
Créations et suppressions de postes dans le 2d degré
ACADÉMIENombre d’emplois au 1er septembre 2023
Créations et suppressions de postes initialement prévuesVariation en HSAAnnonces de décembre 2023Bilan des créations et suppressions d’emplois au 1er septembre 2024
AIX-MARSEILLE16993,5+160+59+75
AMIENS12053,5-55-6+610
BESANÇON7037,3-92-5+12-85
BORDEAUX18729,3-340+340
CLERMONT-FERRAND7155-270+270
CORSE18340000
CRÉTEIL29868,5+1450+80+225
DIJON9031,8-66-8+14-60
GRENOBLE18445,1-500+18-32
LILLE24310-104-31+95-40
LIMOGES4169,5-280+280
LYON17422,7+410+49+90
MONTPELLIER16075,5+460+54+100
NANCY-METZ13815,8-67-8+21-54
NANTES16344,3-780+5-73
NICE12068,5+730+32+105
NORMANDIE18941,8-93-21+54-60
ORLÉANS-TOURS14897,8-690+14-55
PARIS11076,8-94-36+2-128
POITIERS9809-820+7-75
REIMS7772-320+320
RENNES13943,3-8000-80
STRASBOURG1143000+40+40
TOULOUSE16882,518022+40
VERSAILLES35066,1+79+95+71+245
GUADELOUPE3623-68-5+18-55
GUYANE3282,5+37+2+61+100
LA RÉUNION8439-3-17+65+45
MARTINIQUE2857-66-5+11-60
MAYOTTE3441,5+1380+22+160
COM4047,50000
EN ATTENTE DE RÉPARTITION +111+45+50+206
TOTAL390810-4840+1058+574
Pour aller plus loin

Rencontre avec la ministre : soit Amélie Oudéa-Castéra démissionne, soit elle accède aux revendications des personnels : un statut pour les AESH et des revalorisations salariales !

SUD éducation a été reçu par la nouvelle ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra ce mardi 16 janvier. Comme on pouvait s’y attendre, l’audience ne s’est pas bien passée et s’est achevée après 40 minutes de discours creux de la part de la Ministre.

Dans le contexte de polémique autour de ses propos dénigrants l’école publique au profit de l’école Stanislas, élitiste et réactionnaire, SUD éducation a exigé que la Ministre s’engage pour l’école publique en satisfaisant les revendications des personnels qui font vivre le service public d’éducation au quotidien : un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH et des revalorisations salariales. Or la nouvelle Ministre a été incapable de répondre à SUD éducation sur ses sujets urgents pour les personnels et les élèves. Ses excuses ne suffisent pas : Amélie Oudéa-Castéra incarne, par ses propos, pour les personnels, le mépris de la haute-bourgeoisie à l’encontre de l’école publique. Si la Ministre veut rester à la tête de l’Education nationale, elle doit annoncer immédiatement des mesures fortes et essentielles pour les personnels, et en particulier pour les personnels AESH. Sinon, elle doit démissionner.

SUD éducation a eu à coeur de dire à la Ministre la réalité des conditions de vie et de travail des personnels AESH qui gagnent 800 à 900 euros par mois en moyenne. SUD éducation a compté qu’il faudrait en effet 48 ans aux personnels AESH pour gagner ce que Madame la Ministre gagnait un an seulement à la tête de la Fédération Française de Tennis. Les personnels ne veulent pas de grands poncifs sur l’école de la République comme la Ministre en fait depuis sa nomination, ils veulent que cette politique du mépris cesse. Si la Ministre est aussi attachée qu’elle le dit à l’école publique, à ses élèves et aux personnels, il va falloir nous le prouver par des mesures concrètes et immédiates ou démissionner.

SUD éducation appelle tous les personnels à se mettre en grève le 1er février pour arracher de vrais moyens pour l’école publique.