1er degré : Rythmes scolaires : résultats de notre sondage adhérent.es

Suite à la sollicitation du Collectif Rennes 4 jours, nous avons débattu en AG sur la question des rythmes scolaires, et décidé de réaliser un sondage en interne pour savoir le positionnement de nos adhérent.es du 1er degré sur le sujet.

Voici les résultats de notre sondage interne :

Notre analyse et position :
– Les avis de nos adhérent.es sont partagés sur la question du rythme scolaire pour le bien-être des élèves : il n’y a pas de consensus, le syndicat ne peut donc pas prendre parti pour une semaine de 4 jours ou de 4,5 jours. Il parait cependant flagrant que les horaires de Rennes (longue pause le midi mais amplitudes horaires identiques à celles d’une semaine de 4 jours, avec le mercredi matin en plus) ne sont dans tous les cas pas souhaitables.

– De plus, en dehors de la question du bien-être des élèves, se pose la question des conditions de travail de nos collègues :

  • Une partie de nos adhérent.es qui travaillent sur 4,5 jours sont obligé.es de demander un temps partiel sur autorisation pour se ménager
  • Une grande partie d’entre eux.elles subissent des frais supplémentaires non compensés pour donner cours le mercredi.
  • Plus de la moitié des sondé.es affirment que ces rythmes ont un impact sur leur nombre d’arrêt maladie.

La problématique des rythmes scolaires et des amplitudes horaires s’ajoutant à des conditions de travail dégradées :
– On constate des effectifs toujours très importants dans le département, et pourtant une baisse du nombre de postes d’enseignant.es est prévu pour la rentrée prochaine. Note : Les classes en France sont les plus chargées de toute l’UE, avec des salaires parmi les plus faibles.
manque crucial d’AESH et de moyens pour l’accueil et l’inclusion des enfants avec notifications MDPH.
manque chronique de remplaçant.es
réformes incessantes, manque de confiance et dévalorisation du métier d’enseignant.e par le gouvernement (loi Rhillac pour imposer des chef.fes dans les écoles, instauration du jour de carence, évaluations d’écoles, évaluations nationales pour tous les niveaux, labellisation des manuels, atteintes aux libertés pédagogiques, projet de rémunération au mérite, PACTE et heures supplémentaires, retour sur le fonctionnement par cycle, uniformes à l’école…)
manque d’accompagnement pour les élèves allophones (pas d’UPE2A en nombre suffisant, peu ou pas d’accompagnement pour les élèves allophones en zone rurale)
un manque de moyens pour les REP et REP+, qui ne sont même pas évoquées dans la réforme du choc des savoirs (avec l’inclusion)…

Nous rappelons nos revendications pour les conditions de travail des collègues dans le 1er degré :
L’éducation a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires sans contrepartie, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain et sur temps de classe, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH, avec un meilleur salaire et une meilleure formation…

A lire : notre Compte rendu et revendications pour la CAPD de mars 2024.

Notre guide juridique 1er degré et autres guides 1er degré

Notre tract fédéral : Des moyens pour l’école publique, et vite ! SUD éducation présente ses revendications 

Mobilisons-nous contre le Choc des savoirs et la baisse des moyens : manifestation samedi 13 avril

Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…

SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.

Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.

=> RDV à 14h avec 3 départs (métro Clémenceau + métro Kennedy + métro Gros chêne)

CSA académique : rentrée 2024

Voici le compte rendu du CSA-A de repli du 9 avril sur la filière administrative .
SUD éducation Bretagne n’était pas présente lors du CSA-A du 26 mars en raison du contexte de lutte contre la baisse des moyens et le « Choc des savoirs. »

Secrétaire général adjoint : préparation de la filière administrative pour la rentrée ; prise en compte des ouvertures et fermetures d’établissement comme ouverture du lycée Charles de gaulle à Landerneau et fermeture du collège de Corlay ; fermeture de la gestion AESH au lycée Thépôt ; renfort à l’EREA de Ploermel ; renfort au lycée Jules Lesven de Brest car réorganisation importante liée aux locaux qui doivent être reconstruits

FSU : vote Contre car insuffisance de moyens ; pas d’abondements supplémentaires depuis le dernier CSAA
SGEN : idem
UNSA : idem ; rappelle que les agent-es manquent de formation sur l’application OPALE
Secrétaire général adjoint : OPALE sera déployé au niveau national pour la rentrée 2025 ; d’ici là, les formations se poursuivent ; les établissements les plus complexes, mutualisateurs seront formés en janvier 2025.
SUD : vote contre ; moyens insuffisants et opposition à la fermeture du collège de Corlay
CGT : vote contre
Secrétaire générale : il n’y a pas eu d’abondements depuis le dernier CSAA ; l’abondement de moyens n’est pas d’actualité.
=> Vote : 9 votes CONTRE (FO absent)

Question : Quelle part l’académie de Rennes devra-t-elle restituer sur les 700 millions d’euros que l’Education nationale doit rendre ?
SG : Nous n’avons pas la trajectoire académique ; cela se construit sur les BOP au plan national ; nous aurons la réponse pour le CSAA de juin.

Vous trouverez ci-dessous :

  • les informations sur les postes supprimés et créés pour la rentrée 2024 dans les filières administrative, Laboratoire, Documentation, Éducation, Médico-sociale et Psy-EN EDO
  • les documents concernant la rentrée pour la filière enseignements

Opération « Collège mort » à Rosa Parks (Rennes) ce Mercredi 03.04

Une matinée collège mort (Mercredi 03.04) s’organise actuellement à R.Parks.

Réuni en AG Vendredi et mardi derniers, l’équipe éducative a obtenu en posant des ultimatums:

_ Validé par le DASEN, un temps de 2 heures de concertations cet après midi afin d’échanger autour des divers dysfonctionnements et manquements.

_ Une audience à la DSDEN le jeudi 11 avril à 14h00.

Leur tract :

Bibliothèque syndicale : de nouveaux ouvrages sur le genre et l’éducation à la vie affective et sexuelle !

Suite au stage sur le genre et l’éducation à la vie affective et sexuelle du 18 et 19 mars 2024 au local, nous accueillons des nouveaux ouvrages dédiés ! Emprunts gratuits dans notre bibliothèque syndicale au 5 rue de Lorraine (Rennes).

A consulter également :

Notre Bibliographie militante sur le genre et l’Education à la vie affective et sexuelle

Notre Liste des associations et organisations locales qui peuvent intervenir dans les établissements scolaires sur le genre et l’Education à la vie affective et sexuelle

Motion contre le Choc des savoirs pour le collège

SUD éducation met à disposition des équipes mobilisées dans les collèges un exemple de motion à adapter puis à : 

  • envoyer au DASEN en utilisant la voie hiérarchique, c’est-à-dire par votre chef·fe d’établissement, 
  • envoyer à SUD éducation 35 : syndicat@sudeducation35.fr
  • communiquer aux parents d’élèves et à la presse ! 

Motion des personnels / des représentants des personnels du collège …………………….. contre le Choc des savoirs 

Nous, personnels du collège ………………. nous sommes mobilisés contre la réforme imposée par Gabriel Attal, le Choc des savoirs. Plutôt que d’agir pour corriger les inégalités, Attal impose des mesures issues de l’école du passé : redoublement, filiarisation du collège, sélection à l’entrée en seconde. Attal revient sur la démocratisation de l’enseignement et veut revenir à une école où seuls les élèves qui réussissent le mieux ont accès à une éducation de qualité et aux études. Les élèves qui ont le plus de difficultés, et on sait que ce sont les élèves des milieux défavorisés, les élèves allophones, les élèves en situation de handicap, n’ont droit qu’au redoublement, aux groupes de niveau et aux classes de relégation dite “prépa-seconde” pour les pousser le plus vite possible hors du système éducatif. 

Le ministère a reculé sur l’emploi du terme “groupes de niveau” mais ce recul n’est que symbolique puisque les consignes de tri social restent présentes dans les textes. Malgré l’affichage d’une “grande souplesse”, le cadre général imposé par les textes réglementaires est trop strict pour permettre d’organiser des groupes de besoin.

Nous dénonçons les effets négatifs de la réforme : 

  • la filiarisation du collège et la fin du collège unique, 
  • le tri des élèves dans des groupes avec une stigmatisation pour les élèves en difficulté qui subiront davantage de harcèlement et se sentiront humiliés de cette assignation, 
  • le relégation des élèves en situation de handicap et des élèves allophones à ces groupes comment si toutes les difficultés étaient homogènes, 
  • le nivellement par le bas des attentes pédagogiques dans les groupes d’élèves en difficulté, 
  • casse du groupe-classe et les difficultés de gestion de classe en raison du mélange des classes, 
  • la surcharge de travail pour les enseignant·es de français et de mathématiques qui devront participer à plusieurs conseils de classe et la difficulté de travailler en équipe ou de mener des projets avec ces groupes qui brassent les élèves de plusieurs classes, 
  • l’utilisation de toute la marge d’autonomie des établissement pour mettre en oeuvre les groupes de niveau en sixième et en cinquième au détriment des dédoublements dans les autres disciplines, 
  • la casse des services d’enseignement avec l’obligation d’assurer des compléments de service ailleurs, 
  • la baisse des volumes horaires des dispositifs d’inclusion ou de lutte contre les difficultés scolaires, 
  • la désorganisation des collèges et la dégradation des emplois du temps avec la mise en barrettes des cours de français et de mathématiques des différentes classes. 

Pour toutes ces raisons, nous refusons d’appliquer cette réforme qui a reçu un avis défavorable au Conseil supérieur de l’Éducation.

Nous refuserons les répartitions qui comportent des groupes de niveau. 
Nous refuserons d’être professeur·es principaux·ales. 
Nous refuserons de trier les élèves. 

Nous nous adressons à vous, Monsieur le/ Madame la DASEN, dans cette motion pour l’abandon du Choc des savoirs. 

Pour l’école publique, contre le Choc des savoirs ! 

Mouvement 1er degré 2024 : dossier complet de SUD éducation 35

Le mouvement départemental 2024 aura lieu du jeudi 28 mars – 16h00 au lundi 15 avril 2024 – 23h59, date de fermeture du serveur.

SUD éducation 35 siège en CAPD (Commissions Administratives Paritaires Départementales) mais, depuis la loi de transformation de la fonction publique (loi n° 2019-828 du 6 août 2019), les syndicats ne siègent plus pour les opérations de mouvement. C’est l’administration qui a entièrement la main.

Sud éducation 35 est disponible pour suivre votre dossier et répondre à vos questions à l’adresse suivante : syndicat@sudeducation35.fr ; Par téléphone : 07 83 49 31 45 – 09 53 77 57 22 ; ou pendant nos permanences.

RESSOURCES & OUTILS de SUD éducation 35 :

ATTENTION
La fiche de renseignement n°1 est à compléter par tous·tes les participant·es au mouvement 2024

Les cartes du département à la rentrée 2024 :

Accéder à la page Mouvement intra-départemental 2024 – ILLE ET VILAINE sur toutatice.fr

1er degré : CAPD du 25 mars 2024 : Compte rendu et revendications

La CAPD se réunit pour gérer les divers recours (lorsque ceux-ci ne sont pas déjà accordés par le DASEN) : de rendez-vous de carrière, sur le mouvement, les départ en stage de formation ou sur les demandes de temps partiels.

Notre liste commune avec la CGT pendant les élections professionnelles nous a permis d’avoir un siège en CAPD dans le 35.

Par notre présence et les questions que nous portons auprès de la DSDEN, nos présentant·es ont également su imposer des sujets qui ne sont plus à l’ordre du jour de la CAPD.

Notre discours revendicatif de début de séance :

Notre compte rendu résumé :

  • Sur l’affectation des TRS : l’administration vise des affectations à la mi-juillet si possible pour 2024.
    Certains changements de dernière minute ne pourrons peut-être pas être anticipés (Ouverture de la liste complémentaire, départ en retraite retardé, acceptation des temps partiel thérapeutiques…)
  • RDV de carrière : retour sur la nécessité d’une plus grande adéquation entre les appréciations finales et les items (parfois, il y a des écarts entre la moyenne des notes ex : très satisfaisant » et l’appréciation finale « satisfaisant »). Le DASEN est d’accord sur le principe, il explique que certains items valent plus que d’autres.
    Une réunion d’information pour les personnes éligibles sera proposée normalement à la rentrée 2024 pour expliquer la méthode d’évaluation en RDV de carrière.
    Les écarts entre 1er et 2nd degré s’amoindrissent mais existaient encore en 2023. L’administration vise une suppression de cet écart pour 2024.
  • Mouvement : sur la bonification de 800 points pour raison médicale :
    si deux enseignant.es sont à égalité de points dans un établissement, l’administration prend en compte si l’un·e d’entre eux·elles bénéficie d’une bonification pour raison médicale ainsi que la motivation des enseignant·es. Elle ne prévient pas forcément les collègues qu’un·e collègue bénéficie d’une bonification pour raison médicale, pour des raisons de respect de la confidentialité sur la santé médicale des collègues concerné·es.
  • Vacances d’été : la DSDEN fermera 15 jours cet été. Fermeture le 26 juillet. Réouverture le 12 août au matin. Fermée également le 15 et 16 août.
  • Demandes de temps partiels 2024 : pas d’info de la part de l’administration sur les chances d’acceptation des demandes sur autorisation.
    Les demandes de temps partiels annualisés seront envisagées mais le DASEN ne garantit pas leur acceptation – cela dépend des manques de postes et des binômes qui seront proposés. Plus on a des demandes pensées comme se complétant (1 demande de septembre à janvier couplée à 1 demande de janvier à juillet dans la même zone / même établissement), plus il y a de chance qu’elles soient acceptées.
  • Sur le manque de remplacement : une mobilisation de la Brigade de formation continue a été faite cet hiver et 5 contractuel·les recruté·es également pour combler le manque de remplaçant·es. La situation est toujours tendue.
  • Formulaire formation bilingue : la formation peut se faire dans un département extérieur à ceux du 35. L’engagement à enseigner 3 ans en breton doit se faire dans le département.   

Notre compte rendu détaillé :

Mobilisations locales et grève nationale le 2 avril : Contre le choc des savoirs et le manque de moyens !

Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…

SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.

Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.

Nous appelons à la grève nationale du 2 avril

9h30: AG éducation Maison de Quartier Villejean

11h30 : manifestation départ devant l’INSPE 153 rue de Saint-Malo à Rennes
(12h00 : DSDEN; 13h00: République)

Lire le tract de lu collectif éducation 35:

Lire notre communiqué intersyndical :

Lire le tract fédéral : Non au choc des savoirs ! En grève le 2 avril et après… ! (format pdf)

2nd degré : CR GT carte scolaire Collège Lycée de ce jeudi 14 mars

Voici les comptes rendus des réunions Carte scolaire Collège et Lycée de ce jeudi 14 mars :

Ici les tableaux donnés par l’administration :

https://filesender.renater.fr/?s=download&token=2804c864-ce69-41c4-9fab-3c2be81856ce

Si vous avez des questions ou remarques sur ces réunions, n’hésitez pas à nous écrire directement à syndicat@sudeducation35.fr

Mouvement INTRA Second degré : SUD éducation 35 vous accompagne

Le mouvement INTRA a commencé ; la saisie des vœux a débuté le mardi 13 mars à 12h et sera clôturée le mercredi 27 mars à 12H.

Si vous souhaitez être accompagné.e, n’hésitez pas à nous contacter :

  • Permanence syndicale : du lundi au jeudi de 9h30 à 17h
  • Vous pouvez également nous contacter par mail : syndicat@sudeducation35.fr
  • Par téléphone :
    09 53 77 57 22
    07 83 49 31 45

Pour info, voici ci-dessous :

Guide INTRA 2024
Barres départementales 2023
Barème 2024
Note TZR 2024

Les étapes du mouvement

Du mercredi 13 mars à 12h au mercredi 27 mars à 12h :
consultation des postes vacants, de son dossier et éventuellement modification du dossier
saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR, barèmes
Commencer à envisager la fiche navette si cas particulier à faire valoir : bien préparer ses papiers/ justificatifs ; par exemple, redonner chaque année ses justificatifs de rapprochement de conjoint/enfant-s (poste fixe et TZR)
Dépôt des dossiers de demande de priorité au titre du handicap (conseillère technique du Recteur, 96 rue d’Antrain – CS10503 35705 Rennes Cedex 7)

A partir du jeudi 28 mars : mise à disposition sur I-Prof/SIAM des confirmations de demande de mutation ; télécharger, éditer et envoyer sa fiche de confirmation via la plateforme COLIBRIS
Attention : il faut télécharger et éditer soi-même la confirmation de demande de mutation. Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat + faire signer le chef d’établissement.

Mercredi 3 avril 2024: date limite de retour des confirmations de demande de mutation exclusivement via la plateforme COLIBRIS 

Du jeudi 2 mai à 12h au vendredi 17 mai à 12h : Période d’affichage des barèmes calculés par les services académiques sur I-Prof/SIAM ; échange avec la DPE via la plateforme Colibris si demande de modification des barèmes (prévoir les pièces justificatives)

Mardi 11 juin à partir de 14h : Publication des résultats du mouvement intra sur SIAM/IPROF

Si vous souhaitez un suivi syndical, n’hésitez pas à nous contacter.

Pour les recours, vous pouvez vous reporter à cette note.

Du 19 au 22 mars : grève pour défendre nos salaires et des moyens pour l’école et l’université publiques

Préparons un mouvement massif et une grève reconductible à partir du 19 mars !

Le 19 mars à Rennes : Manifestation à 14h place Charles de Gaulle

Mercredi 20 mars : Rassemblement à 14h devant la DSDEN (1 quai Dujardin)

Construire une grève reconductible pour gagner !

Sud éducation 35 appelle à une grève reconductible du 19 au 22 mars pour la défense de notre école publique et de nos conditions de travail et contre le Choc des savoirs.

=> modèle de déclaration de grève pour les professeur des écoles ici

L’école Riposte !

Contre le choc des savoirs et les groupes de niveaux, contre l’école du tri social et de l’autoritarisme.

– Pour de vraies augmentations de salaire sans contre-parties !

– Pour la création massive de postes afin de baisser les effectifs et assurer les remplacements.

– Pour de vrais moyens pour l’école inclusive et un statut pour les AESH !

– Pour un recrutement massif de personnels AED avec un véritable statut de la fonction publique.

C’est par la création de rapports de force, par la grève et les blocages, que le gouvernement accèdera à nos revendications !

Communiqués nationaux :

SUD éducation défend le droit à l’éducation à la sexualité pour toutes et tous !

L’éducation à la vie affective et sexuelle est obligatoire du primaire à la terminale depuis la loi de 2001, à raison de 3 jours par an.

Ces derniers mois, les attaques contre les projets d’éducation à la vie affective et sexuelle mis en place dans les établissements scolaires se sont multipliées. Ces attaques viennent d’associations en lien avec l’extrême droite, comme « Parents vigilants » ou encore « SOS éducation », associations soutenues par les partisan-es d’Eric Zemmour.

Derrière ces attaques en règle contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, sous couvert d’intérêt de l’enfant, il y a le refus de lutter contre les stéréotypes sexistes et les oppressions qu’ils produisent, la volonté d’imposer la norme hétérosexuelle et cisgenre comme seul horizon « naturel ».

Assurer une éducation à la sexualité est une des missions de l’école, inscrites dans le Code de l’Éducation (articles L 121-1 et L 312-16) et au lieu de céder à des « paniques morales » infondées et réactionnaires, notre  institution et toute la communauté éducative doit plutôt se préoccuper de l’effectivité de ces séances, qui ne sont le plus souvent pas mises en place faute de moyens et de politique volontariste.

SUD éducation 35 a donc participé à la conférence de SOS éducation le 1er février dernier afin de dénoncer les pratiques dangereuses et transphobes de cette association.

Voir le communiqué ci-dessous.

8 mars : grève féministe

Le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » ni la « fête des femmes », c’est une journée de lutte pour le droit des femmes !

SUD éducation 35 appelle les personnels de l’éducation et des universités à se mettre en grève et à manifester le 8 mars prochain.

En 2024, l’égalité et les droits des femmes sont loin d’être effectifs ; ils sont même de plus en plus menacés.

Les nouvelles révélations de violences sexuelles et la défense des agresseurs par une partie du monde médiatique et politique (à commencer par le président de la république) montrent la nécessité de se mobiliser auprès des victimes encore et toujours.  De même, le refus de la France d’inscrire le consentement dans la définition européenne du viol et les annonces du président qui souhaite « un réarmement démographique », passant par un contrôle des corps et des utérus à des fins natalistes, montrent que les droits des femmes et des minorités de genre sont perpétuellement remis en question. Il reste encore beaucoup à gagner face au patriarcat.

Avec un taux de féminisation de plus de 70 %, il est grand temps pour le ministère de l’Éducation Nationale, mais aussi pour l’Enseignement Supérieur, de prendre des mesures concrètes. L’invisibilisation au travail des douleurs menstruelles et de l’endométriose conduit à la normalisation des douleurs, à nous rendre silencieuses face à la douleur et à perpétuer le tabou des règles. Les douleurs menstruelles sont minimisées, invisibilisées ou considérées comme normales. Pourtant, elles pèsent sur la rémunération des personnes menstruées qui subissent le jour de carence lorsque la douleur les empêche d’aller travailler.

SUD éducation revendique le droit à prendre un congé menstruel sous la forme d’ASA , sans jour de carence, sans justificatif à fournir à l’administration, la reconnaissance de l’endométriose comme affection longue durée , la mise à disposition d’une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles, la mise à disposition de protections périodiques dans tous les établissements, un recrutement massif de médecins du travail, formé·es en santé au travail ; le bénéfice de la visite médicale annuelle pour l’ensemble des personnels.

Mais attention, aux potentielles discriminations : le congé menstruel ne doit pas devenir, par un effet pervers, un frein à la carrière des femmes. Levons le tabou des règles pour améliorer les conditions de travail de tou·tes !

Le tract de SUD éducation

Tract de l’Inter-organisations féministes de Rennes

Être ensemble dans la rue le 8 mars, c’est vital !

Formation Spécialisée SSCT académique – 13/02/2024 : Plan de prévention, référentes VDHA, protocole « punaises de lit » dans les internats…

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la Formation Spécialisée Santé Sécurité Conditions de Travail académique du 13 février 2024.

Pour synthétiser, voici les éléments essentiels pouvant vous intéresser :

  • Désignation des référent-es « Violence Discrimination, Harcèlement et Agissements sexistes » (VDHA) : SUD éducation exerce cette référence VDHA avec la FSU : n’hésitez pas à nous contacter => syndicat@sudeducation35.fr
  • Punaises de lit dans les internats : point sur les frais de désinfestation pour les AED contaminé-es dans le cadre du travail : le rectorat n’a pas prévu de financement…les organisations syndicales exigent la prise en charge par l’employeur de la désinfestation des logements privés des personnels AED et CPE.
  • Mise en place d’un Groupe de Travail « Risques Psycho-Sociaux » dans l’académie : expérimentations au lycée Maupertuis de Saint-malo et lycée Fulgence Bienvenüe de Loudéac
  • Registre Santé Sécurité Travail (RSST) : les services du rectorat ont des difficulté à suivre les fiches SST : la Conseillère de Prévention Académique souhaite mettre en place un système de « fiche d’alerte » pour hiérarchiser les « vraies » urgences… : nous avons fait remarquer que les personnels ne déposaient des fiches SST à la légère : toutes doivent être traitées. La Conseillère de Prévention Académique répond qu’il lui est difficile d’extraire les situations les plus critiques au sein du RSST : objectif est de demander aux équipes qui ont rempli plusieurs fiches SST de faire en complément une fiche d’alerte complémentaire.
  • Suite à la tentative d’agression au couteau au Collège des Hautes Ourmes à Rennes : SUD éducation Bretagne fera partie de la délégation d’enquête

La grève au collège Gandhi de Fougères contre la dégradation du climat scolaire a porté ses fruits

En grève à 90 % aujourd’hui, les grévistes du collège ont rencontré le DASEN dans la matinée.

Il a fait un certain nombre de promesses : remplaçant dès lundi pour la collègue de lettres en charge du dispositif EFIV, transformation du dispositif l’an prochain avec action sur le nombre d’élèves, le nombre d’heures ou le poste lui-même, moyens supplémentaires pour la vie scolaire et le pôle médico-social, appui de l’IA pour le passage en REP en 2025 (si la carte de l’éducation prioritaire est effectivement revue), travail conjoint avec le conseil départemental pour améliorer la sectorisation, octroi d’heures de concertation et de HSE supplémentaires pour l’inclusion…) …

Comme quoi la grève quand elle est massive peut avoir une certaine efficacité !

L’équipe a donc décidé de suspendre la grève aujourd’hui. Elle reste mobilisée et prête à reprendre le mouvement si ces promesses ne débouchaient sur rien de concret.

Elle a aussi créé une cagnotte de soutien aux grévistes (en particulier les précaires, AED et AESH). N’hésitez pas à contribuer si vous le pouvez !

Campagne de dons : Soutien à la grève du collège Gandhi

L’article de la Chronique Républicaine : Fougères : une grève au collège Gandhi, confronté à une « dégradation du climat scolaire »

Conseil Académique de Formation

Sans surprise, le rectorat a déclaré qu’il va poursuivre les formations en distanciel et hors temps scolaires : SUD éducation dénonce ses décisions.

Vous trouverez ci-dessous le compte rendu du CAF de février 2024 ainsi que le dossier.

Dans le premier degré, l’accès à la formation est désastreux : la formation est prévue dans les obligations de service mais les choix de formations sont très limités. Les 18h de formation prévues dans les obligations de service se résument bien souvent à des formations redondantes sur les mathématiques ou le français, qui ont tendance à faire des professeur·es des écoles de simples exécutant·es et à empêcher toute possibilité de formation sur les autres domaines d’enseignement ou sur d’autres sujets majeurs comme le harcèlement ou la protection de l’enfance.

La formation en visioconférence est de plus en plus utilisée : elle n’est pas adaptée ; c’est une transmission descendante d’instructions et non une formation. Les capsules vidéo à écouter le soir ou le mercredi ne sont pas une formation de qualité, elles sont des canaux de transmission du discours ministériel. 

Avec la formation hors temps devant élèves, notre employeur continue d’aggraver la surcharge de travail des personnels

La formation est un enjeu majeur pour l’avenir du service public d’éducation. 

=> Les personnels ont besoin d’être formé·es pour accueillir les élèves en situation de handicap, les élèves allophones et les élèves en difficultés scolaires ou sociales, mais aussi pour lutter contre les violences physiques, psychologiques et sexuelles subies par les élèves et enfin pour la reconversion écologique de l’école.

=> La formation des personnels n’est pas un accessoire, elle est essentielle : c’est pourquoi elle ne doit pas s’ajouter au temps d’enseignement mais au contraire s’y intégrer. 

SUD éducation revendique le droit au maintien d’une formation continue sans augmentation du temps de travail.

Stage de formation syndicale : Le genre à l’école

Nous organisons une journée de stage de formation syndicale Genre à l’école, dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean) le jeudi 6 et vendredi 7 mars.
Cette formation est ouverte à tous les personnels, syndiqués ou non, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.
Ce stage abordera les problématiques suivantes :
– Langue française et oppressions : questionner le genre dans la langue
Stéréotypes de genre : partage d’expérience et échange de pratiques pour sensibiliser les élèves

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an. La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit que SUD éducation incite à faire vivre.

Plaquette de stage :


Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible pour les adhérent.es de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 6 février 2024 :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2022/09/annexe-4-FORMULAIRE-AUTO-ABS.pdf