SOLIDARITES
Rassemblement pour la scolarisation des Mineurs Non Accompagnés
LA SCOLARISATION DE TOUS LES ENFANTS EST UN DEVOIR
Les Mineur.es Non Accompagné.es (MNA): leur place est à l’école, pas à la rue !
Les MNA sont des enfants étrangers sans aucun représentant légal en France. Depuis décembre, plusieurs dizaines de MNA d’Ille-et-Vilaine, âgé.es de 15 à 17 ans ont reçu un avis négatif de leurs évaluations de minorité et sont écarté.es d’une prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) au motif qu’ils.elles seraient majeur.es .
RASSEMBLEMENT MERCREDI 10 FÉVRIER À 14 H DEVANT LE RECTORAT
► Scolarisation inconditionnelle des mineur.es et jeunes majeur.es étranger.ères, quels que soient leurs statuts administratifs
► Contre les expulsions et pour la régularisation de toutes et tous les sans-papiers
►Non au fichage et au triage des enfants de l’exil : abrogation des décrets des 30 janvier 2019 et 23 juin 2020
► Maintien et renforcement du droit à l’accompagnement socio-éducatif des MNA dans le cadre exclusif de l’Aide Sociale à l’Enfance, sans conditions, sans fichage, sans test osseux
Rassemblement contre la Loi Sécurité Globale Sam. 30/01 11h
Enquête de la DEPP : un nouveau fichage des enfants dès 3 ans
La DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance) a annoncé la réalisation d’une enquête expérimentale de janvier à mars 2021 auprès d’un panel de 35 000 enfants de petite section qui seront suivi-e-s toute leur scolarité.
Il s’agit d’une grille d’observation du comportement des élèves d’une vingtaine de questions par page. Les questions, nombreuses, revêtent la forme d’une analyse comportementale de l’enfant : “répond-il mal à l’adulte”, “réagit-il de façon excessive”, “a-t-il des accès de colère”, “perd-il ses vêtements”…
Ce questionnaire nominatif suivra les enfants durant toute leur scolarité et cette enquête sera complétée par une interrogation des parents sur leur situation familiale et leur implication dans les études de l’enfant.
Cette enquête s’apparente à un fichage des enfants et de leur famille. Inquiétante, elle semble préparer le terrain à la constitution d’un véritable casier scolaire, au service de la normalisation et du profilage des élèves.
Cette enquête a un précédent fâcheux : le projet de loi sur la prévention de la délinquance, il s’agissait du “dépistage précoce des enfants présentant des troubles du comportement” qui allait de pair avec la création d’un carnet de comportement. Ce projet mis en place en 2005 a été abandonné en 2007 suite à la levée de bouclier des syndicats et associations de parents d’élèves.
SUD éducation dénonce le fichage des élèves et la constitution d’un casier scolaire.
SUD éducation dénonce cette stigmatisation inacceptable des enfants et de leur famille.
SUD éducation revendique une prise en charge égalitaire des élèves de la maternelle à l’université.
La fédération SUD éducation appelle tous les personnels à se mobiliser contre cette enquête expérimentale et à informer les familles de ses dangers.
Appel à la grève interprofessionnelle le 4 février
Toutes et tous, ensemble, mobilisé-es le 04 février
Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en cette fin d’année, marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.
Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.
Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.
Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient.
Nos organisations continuent de les combattre.
Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.
Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.
Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.
C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.
Rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.
Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.
Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.
Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !
Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services.
Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.
Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.
Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.
Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.
C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.
Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.
Intersyndicale, le 22 décembre 2020
La transphobie tue et monsieur Blanquer regarde ailleurs. Communiqué du Collectif Education contre les LGBTphobies
Après le suicide de Doona, étudiante trans de Montpellier en septembre, nous apprenons celui d’Avril ce mercredi, lycéenne trans de 17 ans, élève au lycée Fénelon à Lille. Alors qu’elle aurait été exclue de l’établissement au début du mois car elle portait une jupe, elle avait vécu une vague de soutien de la part d’élèves de la ville. Une enquête devra faire la lumière sur les circonstances de son exclusion et sur la responsabilité d’acteurs et actrices de la communauté éducative dans ce drame.
A cette heure, nous tenons à présenter nos condoléances à tou.te.s les proches d’Avril et appelons à rejoindre le rassemblement prévu ce jour à 12h45 devant l’établissement.
Alors que le rapport 2020 d’SOS Homophobie montre que 42% des actes de transphobie visent des femmes trans, il est urgent que le ministère prenne ses responsabilités. Alors qu’elles sont confrontées à la transphobie du corps médical et des institutions y compris scolaires, le silence de monsieur Blanquer et des services de la Dgesco à nos nombreuses sollicitations revêt une cruelle résonance.
Il est urgent de prendre en compte la transidentité et de lutter contre la transphobie au sein des établissements et des institutions accueillant des élèves et des étudiant.e.s. Le parcours de transition des élèves comme des personnels doivent être pris en considération. L’administration doit notamment faciliter le changement de prénom sur simple demande d’un.e élève. Il est inacceptable qu’encore aujourd’hui, l’identité de genre de membres de la communauté éducative ne soit pas respectée.
Comme nous le demandons depuis de trop nombreuses années, les personnels doivent être formés aux sujets LGBTI, les cours d’éducation à la sexualité et à l’affectivité doivent être dispensés partout par des personnels eux aussi formés.
Aujourd’hui encore, à Montpellier, à Lille et ailleurs les LGBTIphobies mettent en péril la vie de nos élèves et étudiant.e.s. Des promesses ont été faites par le ministère et par le gouvernement depuis 2018. Nous ne pouvons plus attendre qu’elles se transforment en actions. En octobre 2019, monsieur Blanquer avait notamment annoncé la mise en place d’un groupe de travail ayant comme mission de construire des outils pour aider les équipes à accueillir les élèves trans. Depuis, ce groupe n’a jamais été réuni. Nous avons pourtant relancé le ministère à plusieurs reprises sans obtenir de réponse de sa part. Cette inaction pèse lourdement sur tous et toutes les Avril dans tous les établissements.
#JusticePourAvril
Agenda militant Déc 2020 – Janv 2021
Samedi 5 décembre, 11h, Préfecture Martenot (Rennes) : Appel intersyndical à un rassemblement pour les emplois, les salaires et le progrès social !
Samedi 5 décembre, 14h, Maurepas, Rennes (arrêt de bus Le Gast) : 5ème commémoration pour Babacar Gueye
Dimanche 6 décembre, 16h, manoir du Bois Perrin, av. du Gal Leclerc, Rennes : Fête à l’appel des Marcheurs Sans Pap
Jeudi 10 décembre : Mobilisation contre la Loi de Programmation de la Recherche (LPR)
Vendredi 18 décembre, 18h, de République jusqu’à la préfecture de région : Marche aux flambeaux de soutien aux Sans-Papiers, organisée par Solidaires 35
En 2021
Jeudi 15 janvier : Assemblée Générale de SUD éducation 35 à la journée
Mercredi 20 janvier à 14h : SUD éducation 35 propose une Réunion d’Informations Syndicales en présentiel si la situation sanitaire le permet et/ou en visioconférence. À l’ordre du jour : Réforme de l’éducation prioritaire ; Attaques du ministère contre l’école maternelle ; Grève du 26 janvier 2021 ; Questions diverses, etc.
> Je m’inscris en ligne à la RIS du 20 janvier 2021
Mardi 26 janvier : Appel intersyndical national à une grève de l’éducation
Jeudi 28 et vendredi 29 janvier : Conseil Fédéral de SUD éducation
Menaces sur les libertés publiques : renforçons les mobilisations !
- Contre la proposition de loi “sécurité globale”, contre les violences policières
Depuis plusieurs semaines, des manifestations de plus en plus importantes se déroulent contre le projet de loi “sécurité globale”. Celle-ci doit être combattue à plusieurs titres. Les dispositifs de surveillance (article 21 sur les caméras portables et article 22 sur les drones) d’abord portent atteinte à une liberté fondamentale : celle de manifester. En effet, ces dispositifs ont notamment pour objectif de faciliter les opérations d’entrave aux manifestations constatées ces dernières années : arrestations préventives, interdictions de manifester, nasses.
L’article 24 ensuite est particulièrement sous le feu des critiques : il prévoit de créer un nouveau délit, celui de filmer et diffuser les images d’un policier en action dans “l’intention de nuire”. Or ce sont bien les forces de l’ordre elles-mêmes qui en jugeront sur place, multiplieront les saisies de matériel et les actions pénales. Cela accentuera encore le sentiment d’impunité qui prévaut largement dans l’institution policière, en manifestation comme ailleurs.
Alors que les mouvements contre les violences policières prennent de l’ampleur, notamment en raison de la diffusion d’images choquantes, le gouvernement cherche à censurer ces informations.
La diffusion des images de policier-e-s en service est impérative pour limiter l’arbitraire. Le contrôle de la police par la presse et la population sont des conditions nécessaires à une société démocratique.
- Pour les libertés syndicales, on ne touche pas à nos camarades !
Le fait que les syndicats de lutte fassent l’objet d’attaques systématiques de la part de la classe dominante et du gouvernement à sa solde n’est pas nouveau. Depuis la loi Travail, les cortèges syndicaux sont directement attaqués ou nassés par la police en manifestation. Les violences policières sévissent également contre les lycéen-ne-s en lutte, comme cela a notamment été le cas à Mantes-la-Jolie. Aujourd’hui, les libertés syndicales, qui sont l’un des droits fondamentaux, sont menacées, y compris dans l’Éducation nationale.
Dans notre secteur professionnel, les syndicats font l’objet d’attaques récurrentes, à un niveau jamais atteint. L’UNEF est accusée par le ministre Blanquer de contribuer à un climat intellectuel qui favorise le terrorisme. SUD éducation est accusé par le premier ministre, suite à l’attentat contre Samuel Paty, d’être responsable d’une “ambiance” qui permet des “passages à l’acte”. Le SNES-FSU et les syndicats lycéens comme l’UNL ont été également violemment ciblés par le ministre qui cherchait à se défendre face aux questions sur son rôle dans l’affaire Avenir lycéens. Cette ambiance nauséabonde de calomnie est dangereuse : elle a pour objectif de livrer à la vindicte populaire des organisations qui ont comme seul objectif l’émancipation et la justice sociale.
Cette haine des syndicats se retrouve dans les nombreuses entreprises de répression anti-syndicale mise en œuvre par le ministre Blanquer. Les équipes SUD éducation étant bien souvent en première ligne des mobilisations, il est manifeste que ses militant-e-s sont particulièrement visé-e-s par la répression : à Bobigny, Melle, Strasbourg, et maintenant au lycée Mauriac de Bordeaux. Mais au-delà, c’est tout le syndicalisme de contestation qui est visé : d’autres exemples de répression ont eu lieu suite aux mobilisations contre les E3C à Clermont-Ferrand, Cahors ou Carcassone. Au-delà de l’éducation également, la répression anti-syndicale sévit : dans le rail, à la poste, dans le travail social ou à l’inspection du travail.
- Dans l’unité, renforçons les mobilisations !
Les mobilisations de ces dernières semaines ont été un franc succès, avec 400 000 manifestant-e-s dans toute la France le samedi 28 novembre. Les militant-e-s SUD éducation ont défilé dans tous les cortèges en nombre. Et pour cause : le combat pour les libertés publiques et les droits fondamentaux est le nôtre, comme il doit être celui de toutes et tous. C’est ainsi que l’unité doit prévaloir dans l’organisation des manifestations : entre syndicats, associations de défense des droits humains, associations antiracistes et contre les violences policières. C’est cette unité que l’on a vue dans les manifestations. Elle est porteuse d’espoir pour une société plus démocratique, pour la justice sociale.
Dans ces défilés, nous devons porter le mot d’ordre d’abandon du projet de loi “sécurité globale”, mais aussi les mots d’ordre contre les violences policières et contre la répression anti-syndicale.
SUD éducation appelle l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale à se rendre massivement dans les prochaines manifestations prévues contre la loi sécurité globale.
Rassemblement le 05/12 – Soutien au collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye
Appel du Collectif inter-organisations de soutien aux personnes exilées de Rennes
à participer au rassemblement organisée par le collectif « Justice et Vérité pour Babacar »
le 5 décembre 2020
A Rennes, le Lundi 23 Novembre 2020,
Le 3 Décembre 2015, Babacar GUEYE se faisait abattre de 5 balles par des agents de police à Maurepas.
Ce jour-là, Babacar fait une crise d’angoisse, ses amis appellent alors les pompiers et mais c’est la Brigade Anti-Criminalité qui intervient en premier. Un agent de la BAC lui tire 5 balles dans le corps et plaide la légitime défense.
La mort de Babacar met en lumière les violences policières et le racisme dont sont victimes les personnes étrangères et racisées.
POURQUOI ?
Parce qu’à Maurepas, quand on appelle les pompiers, c’est la police qui arrive !
Parce que noir, étranger et sans-papiers, Babacar a été traité comme un danger et non comme une personne en détresse.
Parce que la justice a retenu la version policière de légitime défense et classé l’affaire sans suite, alors qu’une expertise balistique confirme aujourd’hui qu’aucune balle n’était arrivée de face, mais sur les côtés dont une par la fesse gauche.
Le collectif « Justice et Vérité pour Babacar » lutte pour faire éclater la vérité et pour que justice soit faite, pour Babacar Gueye, et toutes les personnes victimes de crimes policiers.
L’inter-organisation de soutien aux personnes exilées de Rennes soutient pleinement le combat du collectif « Justice et vérité pour Babacar ».
Babacar Gueye était un camarade exilé.
Il est aussi une victime du racisme systémique qui est à l’œuvre, aujourd’hui encore, en France. L’expérience des personnes exilées est celle des violences institutionnelles et des discriminations raciales.
– Les personnes sans-papiers vivent quotidiennement dans la peur de la police et du contrôle au faciès.
– Les personnes exilées subissent des inégalités dans l’accès aux soins, à un logement, à la scolarisation, etc.
Il nous apparaît donc évident de nous joindre à cette lutte car cela s’inscrit pleinement dans les combats que nous menons pour amener sécurité et dignité à toutes et tous, français-es ou étrangers-ères, avec ou sans-papiers.
L’inter-organisation de soutien aux personnes exilées de Rennes appelle à participer au rassemblement commémoratif organisé par le collectif « Justice et Vérité pour Babacar » le 5 décembre 2020 à 14h, rue Ropartz
Le collectif inter-organisation de soutien aux personnes exilées de Rennes
contact : interorga35@protonmail.com
Signataires :
ACE – Accueil Réfugiés Bruz – ATTAC Rennes – La Cimade Rennes – DAL 35 – Ensemble 35 – FSU 35 – Groupe Logement du 14/10 – JC 35 – LDH Rennes – LFI 35 – MRAP 35 – MIDAF – NPA Rennes – PCF Rennes – SDAS FO 35 – Solidaires 35 – UCL Rennes – UL CGT 35 – UL CNT 35 – Un Toit c’est Un Droit – Utopia 56 Rennes
Rassemblement contre la loi Sécurité Globale, samedi 28 novembre
Solidaires et l’IS des UD du 35 appellent. Solidaires prête sa sono au syndicats de journalistes soutenus par le club de la presse.
Demain manifestation, enfin on va marcher, à 11h à République, Pl Bretagne, Ch de Gaulle.
https://www.facebook.com/events/196271675562042/
Contre les semeurs de haine, nos solidarités
Tribune de SUD éducation parue dans le blog de médiapart et Regards
TRIBUNE. Contre les amalgames et les manipulations racistes, nous défendons les libertés
Un communiqué unitaire, à l’initiative de l’Union syndicale solidaires, publié dans Regard et Médiapart pour l’heure.
Protection sanitaire : soutien aux grèves des personnels et aux blocus des élèves ! Non à la répression policière !
Ce mardi 3 novembre plusieurs lycées ont été bloqués par les élèves, protestant contre les non mesures de protection sanitaire prises par le ministère de l’Éducation nationale.
Devant certains lycées, la police est intervenue pour déloger les élèves et débloquer l’entrée à grand renfort de gaz lacrymogène et de coups de matraques comme au lycée Colbert à Paris.
Des personnels ont décidé de se mettre en grève. D’autres ont utilisé leur droit de retrait. De nombreuses assemblées générales se sont tenues depuis la rentrée. SUD éducation apporte son soutien à toutes les initiatives prises pour imposer des mesures sanitaires garantissant la sécurité des personnels, des élèves et de leurs familles, notamment par la mise en place de dédoublements.
SUD éducation condamne fermement l’intervention de la police contre des lycéen-ne-s qui exercent leur droit de réunion et d’expression.
SUD éducation appelle à renforcer la mobilisation : assemblées générales, débrayages, grève et apporte son soutien aux collègues qui exercent leur droit d’alerte et leur droit de retrait.
SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à rejoindre ce mouvement de grève et à se réunir en assemblée générale pour construire la mobilisation et exiger la mise en place de mesures de protections sanitaires réellement efficaces, à commencer par les dédoublements sur toutes les classes.
Assassinat d’un enseignant dans les Yvelines : SUD éducation exprime son horreur
Un enseignant d’un collège des Yvelines a été décapité en fin d’après-midi, ce vendredi 16 octobre. D’après une publication revendiquant l’attentat sur les réseaux sociaux, l’assassinat ferait suite à un cours de l’enseignant sur la liberté d’expression, utilisant les caricatures de Mahomet faites dans Charlie Hebdo.
SUD éducation exprime son horreur face à cet assassinat et adresse ses pensées à ses proches, ses collègues, ses élèves, sa famille. La douleur de perdre un proche, un professeur, un collègue est insupportable, particulièrement dans de telles conditions.
Les enseignant-e-s doivent pouvoir aborder les différents sujets du programme en classe en utilisant les supports pédagogiques qui leur paraissent pertinents sans avoir à craindre des représailles, sans même parler des menaces sur leurs vies. À ce titre, l’ensemble des enseignant-e-s se montrent solidaires des proches de notre collègue, de sa famille, de ses élèves, de ses collègues.
Samuel Paty : l’heure est au recueillement, pas aux récupérations
Le communiqué de Sud Education :
À la suite de l’assassinat ignoble de notre collègue, l’heure est avant tout au recueillement. SUD éducation a appelé les personnels à participer aux rassemblements en hommage à notre collègue, notamment à toutes les initiatives prévues le dimanche 18 octobre. L’heure est au recueillement, au deuil et à la solidarité avec les proches, la famille, les élèves et collègues de Samuel Paty.
Les dérapages islamophobes, qui se sont multipliés à la faveur du débat autour de la loi dite sur les “séparatismes”, ont depuis hier encore crû en intensité. Des personnalités médiatiques, des responsables politiques, des parlementaires, se croient autorisé-e-s à déverser leur haine. SUD éducation condamne toutes les généralisations, stigmatisations et récupérations réactionnaires de ce drame, d’où qu’elles viennent.
Les personnels savent que l’éducation, le partage du savoir et l’esprit critique sont des remparts contre l’obscurantisme et le fanatisme et constituent la cible des tenant-e-s d’idéologies meurtrières et rétrogrades.
Le ministre Blanquer a déclaré à la presse se préparer à imposer un “cadrage strict” aux enseignant-e-s amené-e-s à évoquer cet attentat avec les élèves à la rentrée. Cette annonce est inquiétante, quand on sait que dans la perspective du déconfinement, le ministère de l’Éducation nationale a produit des fiches éduscol stigmatisant ouvertement les élèves de confession musulmane. Ces fiches ont été retirées précipitamment suite à l’intervention d’organisations syndicales dont SUD éducation. Rappelons que le ministre n’a eu de cesse de stigmatiser et caricaturer les musulman-e-s..
Les professionnel-le-s de l’éducation n’ont pas besoin que le ministre leur explique leur métier de pédagogue. Ils et elles ont besoin d’être protégé-e-s par leur employeur quand ils et elles sont victimes de menaces. Ils et elles ont également besoin que les infirmier-ère-s, assistante-s sociales-aux, médecins, psychologues soient suffisamment nombreuses et nombreux dans les établissements pour prendre en charge tou-te-s les élèves qui en ont besoin.
A ce sens, les rassemblements prévus appartiennent à celles et ceux qui font le service public, pas à celles et ceux qui le détruisent : la présence du ministre au rassemblement parisien résonne à ce titre comme une récupération indigne. Les personnels ne s’y trompent pas.
« Séparatisme » : nous refusons une loi de stigmatisation
Sud Education 35 a co-élaboré et co-signé ce communiqué intersyndical contre la loi sur le « séparatisme » présenté le 2 octobre (CGT FSU Solidaires UNEF UNL).
Le sexisme fait sa rentrée
Après l’épisode des gendarmes qui demandent à des femmes de couvrir leurs seins nus à la plage ou celui d’une jeune femme qui s’est vue refuser l’entrée dans dans un musée à cause d’un décolleté jugé trop profond, le sexisme fait sa rentrée en grande pompe. Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer lui a déroulé le tapis rouge.
Lundi 14 septembre, des collégiennes et lycéennes se sont organisées et s’organisent encore pour lutter contre le sexisme dont elles sont victimes dans leurs établissements scolaires. En effet, dans de nombreux collèges et lycées, les élèves, majoritairement les filles, subissent des remarques sur leurs tenues. Les jupes sont trop courtes ou trop longues, les décolletés trop plongeants, les bandeaux trop larges, etc. En tant que personnel de l’Éducation nationale, nous avons été témoins à maintes reprises de ces commentaires voire de l’éviction de certaines élèves des établissements suite à l’ordre d’aller se changer.
Pour répondre à la mobilisation du lundi 14 septembre, le ministre évoque dans une allocution les excès de celles qui voudraient « se couvrir le visage » et de celles qui voudraient « avoir des tenues de tous ordres » en y opposant sa « position équilibrée » qui demande à ce que les élèves soient habillées « normalement ». Il conclut par “il suffit de s’habiller normalement et tout ira bien.”
M. Blanquer, pouvez-vous expliciter ce que signifie des « tenues normales » ? Oserez-vous expliquer aux femmes comment « s’habiller normalement » ? Quand une femme est-elle assez couverte, quand l’est-elle trop ? Les filles et les femmes comme les autres individus, doivent pouvoir choisir elles-mêmes leurs vêtements sans subir la sexualisation de leurs corps.
Cette manière d’enseigner les stéréotypes de genre et de pointer du doigt les tenues des filles et des femmes nourrit les inégalités de genre et les violences sexistes. Cela participe à la culture du viol. Rien d’étonnant dans un ministère dont l’inertie en matière de violences sexistes et sexuelles est effrayante. Les personnels comme les usagères attendent toujours l’application de la circulaire du 9 mars 2018 contre ces violences. Mais pour l’instant, les mesures de protection ne sont que trop rarement mises en place et les auteurs rarement sanctionnés.
De plus, comme les années précédentes le ministère fait usage d’images véhiculant des stéréotypes sexistes dans des exercices des évaluations nationales de CP. On voit ainsi, des garçons bricoler et scier du bois tandis que les filles se coiffent et s’endorment avec des petits nœuds dans les cheveux.
Aujourd’hui comme précédemment nous dénonçons ces exercices sexistes présents dans les évaluations mais aussi dans de trop nombreux manuels scolaires.
SUD éducation revendique une véritable éducation à l’égalité contre les stéréotypes racistes et sexistes.
SUD éducation soutient les élèves et les personnels dans leurs combats contre les injonctions vestimentaires sexistes.
SUD éducation revendique de véritable mesures contre les violences sexistes et sexuelles.
Grève du 17 septembre – 11h30 Place CDG
APPEL UNITAIRE A LA MANIFESTATION SUR RENNES : La manifestation commencera sur la place Charles de Gaule à 11h30
Communiqué Solidaires :
Le gouvernement vient certes de changer de personnel mais la politique annoncée par Macron et Castex reste identique : à droite toute ! Même mâtinée en apparence d’écologie, la soupe antisociale proposée est totalement indigeste. Alors que l’épisode pandémique n’est toujours pas terminé, les beaux discours sociaux de mars dernier ont donc vite été oubliés. Le monde d’avant et ses inégalités abyssales, ses ravages sociaux et environnementaux, son chômage de masse, ses attaques contre les plus pauvres, les services publics et les libertés politiques : ce monde est plus que jamais d’actualité même et ce, s’il a failli comme jamais. Le monde des affaires et le grand patronat, premiers soutiens de Macron, n’ont en effet aucun intérêt à ce qu’il en soit autrement !
Et donc revoilà la réforme des retraites à points ! Qui plus est cette fois assortie de la suppression promise des régimes spéciaux ! La réforme de l’assurance chômage fera simplement l’objet d’ « ajustements » car nul doute que diviser par deux les allocations chômage pour des centaines de milliers de personnes, c’est relancer l’activité et sortir les gens de la pauvreté ! Le fait d’un report sur 2021 de ces deux dossiers ne change rien au problème : c’est l’abandon de la réforme des retraites et l’abrogation pure et simple de celle de l’assurance chômage que nous revendiquons !
Sans compter que sous le prétexte de la crise et des déficits sociaux, comme celui de la caisse de retraites, on nous parle à nouveau de travailler « davantage », et donc travailler plus et surtout plus longtemps ! Combien de fois faudra-t-il rappeler que la France en 2019, selon les données d’eurostat, c’est 37,4 h de durée hebdomadaire du travail quand la Suède c’est 36,4 h et l’Allemagne 35 (moyenne de la zone euro : 36,6) !
De nouvelles baisses d’impôts sont programmées pour les entreprises en plus d’exonérations de cotisations patronales soit-disant pour permettre l’embauche de jeunes (jusqu’à 1,6 SMIC), mesure pourtant éculée qui n’a jamais eu d’effet significatif sur l’emploi et qui a surtout contribué à fabriquer des travailleurs-euses pauvres ! Les services publics sont sommés d’efficacité, de simplification, en clair de payer les pots cassés de la crise pour que les capitalistes se gorgent toujours plus de dividendes !
Et qui plus est, tout cela est habillé d’un discours sécuritaire, d’un soutien indéfectible aux forces de l’ordre et à leurs violences, d’une stigmatisation des quartiers populaires et des révoltes sociales accusées respectivement de « communautarisme » et de violences. Pendant ce temps-là, par pure provocation, le gouvernement soutient deux ministres l’un soupçonné de viol, l’autre proférant des propos sexistes et infamants contre les militantes et combats féministes !
Le monde d’après, c’est donc à nous de le construire et l’imposer. Un monde d’égalité, de justice, de paix. Les luttes menées par les professions invisibles, qu’ils et elles soient soignant-es, personnels de ménage, agent-es territoriaux, livreurs-euses ubérisé-es, éboueurs-euses etc…, les luttes menées par les travailleurs-euses des usines et des entreprises que l’on ferme au prétexte de n’être pas assez rentables quand bien même elles seraient gorgées d’aides publiques, les luttes des quartiers populaires contre le racisme et toutes les formes de discriminations, …
Toutes ces luttes montrent le chemin, ensemble, d’un monde d’émancipation.
Le 17 septembre, par la grève et la manifestation, posons dans un cadre le plus unitaire possible une première pierre à l’édifice pour faire plier celles et ceux pour qui rien ne doit changer et qu’au contraire l’occasion est rêvée de se gaver encore plus.
Pour un monde social, féministe, écologiste, c’est ensemble, dans les entreprises, dans les administrations, dans la rue que nous l’obtiendrons.
Paris, le 20 juillet 2020
https://solidaires.org/Le-chemin-de-la-lute-passe-par-le-17-septembre
Le 16 juin, avec la santé, pour nos services publics et pour nos droits !
La gestion de la crise du Covid-19 a montré si besoin en était quelles étaient les priorités du gouvernement : et sans surprise, ce n’est pas de garantir la santé de la population, mais bien de rétablir au plus vite les profits des entreprises. Les belles paroles du président au début du confinement apparaissent pour ce qu’elles sont : des paroles creuses destinées à masquer le cynisme et la voracité des classes dominantes, responsables depuis plusieurs décennies de la casse des services publics. Pour que le monde d’après ne soit pas comme le jour d’avant : le 16 juin, faisons exploser notre colère !
Soutien à la santé, défense des services publics
Le 16 juin, c’est avant tout une date de mobilisation du secteur de la santé. Les professionnels du secteur ne s’y trompent pas : les promesses de Macron pendant la crise sanitaire resteront du vent s’il n’y a pas une mobilisation d’ampleur de la part des travailleurs et travailleuses, mais aussi des usager-e-s et donc de l’ensemble de la population. Leurs revendications sont légitimes : participons massivement aux cortèges pour les aider dans la construction du rapport de force !
Au-delà de la santé, ce sont tous les services publics qui ont subi depuis plusieurs décennies les attaques incessantes de la part des capitalistes : coupes budgétaires, précarisation, nouvelles pratiques managériales et souffrance au travail en sont le lot commun. Le 16 juin, défendons nos services publics, pour une société solidaire et de justice sociale !
Dans l’éducation aussi, combattons la régression orchestrée par le ministre et opposons-nous à l’instrumentalisation de la crise sanitaire
La crise sanitaire pourrait être, si les travailleurs et les travailleuses ne se mobilisent pas, une opportunité majeure pour les capitalistes pour poursuivre leur démantèlement des droits (temps de travail, congés, salaires…) au motif que la crise sanitaire a un coût qu’il faudra bien assumer. Dans l’éducation, le ministre a pris les devants en reprenant la logique précédente : directions d’école, territorialisation, resserrement des apprentissages sur les fondamentaux… le ministre avance sur ses chantiers à la faveur de la crise. Le resserrement du calendrier des réformes ministérielles montre bien la stratégie du choc voulue par Blanquer, avec sa majorité, pour mieux imposer ses lubies. Malgré la crise sanitaire, il recourt à la répression des personnels mobilisés contre ses réformes autoritaires, libérales et réactionnaires.
Avec la mise en œuvre des 2S2C, le ministre fait d’une pierre plusieurs coups : en organisant le transfert des activités sportives et artistiques, il recentre les apprentissages scolaires sur les fondamentaux supposés (lire-écrire-compter) ; en transférant une partie du temps scolaire aux collectivités, il accélère la territorialisation, et donc les inégalités face à l’éducation. SUD éducation s’oppose fermement aux mesures de démantèlement du service public d’éducation !
Pour que le monde d’après ne soit pas comme le jour d’avant : le 16 juin , faisons exploser notre colère !
Nos outils de travail doivent être pris en charge par l’employeur
Trop souvent, les enseignant-e-s pourvoient sur leurs propres deniers à l’achat d’un certains nombre de fournitures allant de la papeterie jusqu’au matériel audiovisuel ou informatique.
Le sous-équipement de certains de nos lieux de travail, le matériel non-fourni ou en quantité insuffisante ou tout simplement le nombre insuffisant de postes de travail conduisent nombre de collègues à s’équiper par eux-mêmes. Rare sont ainsi celles et ceux qui ne possèdent pas aujourd’hui un ordinateur personnel pour préparer leurs séquences.
L’explosion du télétravail a conduit à amplement exploiter ce matériel personnel qui, déjà, était mis au service de notre activité professionnelle.
De plus, des dizaines, voire des centaines d’appels, ont dû être passés pour maintenir le lien avec les élèves et leurs familles. Dans la quasi-totalité des cas, ils l’ont été depuis les téléphones personnels des enseignant-e-s et des personnels de vie scolaire, y compris celles et ceux à qui l’on imposait de demeurer joignables comme les directrices et directeurs d’écoles.
Certains collègues ont ainsi amplement dépassé leur forfait, engendrant des frais importants, sans même évoquer le partage d’un numéro de téléphone personnel qui rend difficile le cloisonnement entre vie personnelle et vie professionnelle. Cette crise sanitaire a révélé la dépendance du système éducatif à l’égard de l’équipement personnel des agent-e-s.
Ces situations posent question. Pour SUD éducation, il est de la responsabilité de notre employeur de nous fournir la capacité d’effectuer nos missions.
SUD éducation revendique l’équipement des personnels de l’Éducation nationale par leur employeur et non plus au hasard des dotations des collectivités territoriales. Un enseignant-e doit bénéficier d’un ordinateur professionnel. Les personnels dont on exige qu’ils et elles soient joignables (chargé-e-s de direction, suivi de PFMP…) doivent disposer d’un téléphone et d’une ligne professionnels.
À défaut, l’employeur doit verser sans délai une indemnité afin de couvrir les frais engagés par la mise en œuvre de la continuité pédagogique, à l’image de ce que le code du travail impose aux entreprises.