Nous vous faisons suivre cet appel à manifester massivement vendredi 13 mai à 18h Place de la République à Rennes pour dénoncer une énième atteinte au droit à l’avortement aux États-Unis, qui montre bien qu’il s’agit d’un droit fragile que nous devons défendre.
C’est un appel national à manifester relayer localement par le Planning Familial 35. L’Union Syndicale Solidaires est signataire de l’appel :
« Bonjour à toustes,
Comme vous le savez probablement déjà, un projet de vote de la Cour Suprême a été rendu public, visant à affaiblir le droit à l’avortement aux États-Unis.
Ce droit fondamental, nous continuons de le défendre, et en soutien aux associations et organisations étatsuniennes qui luttent de l’autre côté de l’Atlantique, nous avons décidé d’un rassemblement, le vendredi 13 mai, à 18h place de la République.
Nous espérons pouvoir compter sur vos présences pour marteler le droit aux personnes à disposer de leurs corps, et de permettre à toustes un accès aux droits et aux soins de santé quelle que soit sa situation.
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question, et à relayer nos communications et celles de notre fédération internationale (l’IPPF) dans vos réseaux.
Le lien vers la campagne de notre confédération-soeur aux USA : https://www.bansoffourbodies.org/ et le ci-joint le communiqué publié par le collectif Avortement Europe.
Bien cordialement,
Bleuenn AULNETTE, Mélissa BOUTRY et Anaëlle MADY Co-présidentes du Planning Familial 35″
Nous vous faisons suivre cette invitation de la coordination antifasciste rennaise, dont Solidaires 35 est membre.
A l’heure où nous préparons cette soirée nous ne savons pas quels sont les résultats de l’élection présidentielle mais nous savons que l’extrême droite et ses partis ne cessent de se renforcer que ce soit dans les urnes ou dans la rue. Nous avons une conviction : il faudra lutter contre le fascisme !
C’est pourquoi le 28 avril 2022, à partir de 18h30 à la maison de quartier de Villejean la coordination antifasciste rennaise organise une soirée sur l’antifascisme syndicale. Ce sera l’occasion de rencontrer un militant de VISA (Vigilance et Initiatives Syndicale Antifasciste) et des syndicalistes d’Ille et Vilaine pour discuter ensemble des stratégies de lutte contre le fascisme.
N’hésitez pas à partager cet événement dans vos réseaux.
Pendant cinq ans, nous, citoyen-ne-s et personnels de l’Education Nationale, avons fait face à l’ultra libéralisme décomplexé de la politique macroniste qui détruit à petit feu les services publics. A l’école, nos conditions de travail et d’accompagnement des élèves ne cessent de se détériorer : manque de postes, effectifs surchargés, élèves sans solution d’accompagnement, salaires gelés et précarisation de nos métiers…la liste est longue.
L’organisation à marche forcée de la casse du service public d’éducation ne fait donc que commencer. Par ailleurs, nous n’oublions pas que la mandature d’Emmanuel Macron, par sa politique liberticide et ses cadeaux aux plus riches, a servi de tremplin à l’extrême droite.
Pour autant, à l’aube du second tour, le piège du Rassemblement National n’est pas une option envisageable. Porteuse d’une idéologie nationaliste, sexiste et raciste, l’extrême droite est l’ennemie historique de l’Ecole que nous défendons.
Alors, aujourd’hui, plus que jamais, suite au mandat qui vient de s’écouler et face à la perspective des cinq années à venir, faisons de l’action unitaire et collective un levier de lutte. Il devient urgent de s’organiser afin de défendre nos conditions de travail mais aussi les valeurs d’égalité, de justice et d’émancipation chères au service public d’éducation.
SUD éducation rassemble des collègues qui défendent nos conditions de travail et les conditions d’apprentissage des élèves. Et parce que l’école n’est pas déconnectée du reste de la société, nous portons un projet de transformation sociale écologiste, féministe et antiraciste, historiquement ancré dans les luttes contre l’extrême-droite, le libéralisme, la LGBTphobie et la xénophobie. Pour continuer à construire et soutenir ces actions militantes, nous avons besoin d’adhérent-e-s : plus que jamais, syndiquez-vous !
A très vite, dans les écoles, les établissements, en stage ou en manif,
L’expulsion des personnes éxilé·e·s du gymnase de la Poterie a eu lieu ce matin 30 mars 2022. Cette occupation qui durait depuis 2 mois était le fruit du manque de prise en charge de la Préfecture depuis l’été dernier, il y a plus de 9 mois.
La centaine de personnes qui s’y logeaient dont un tiers d’enfants se trouvaient là parce qu’elles·ils n’avaient pas d’autre solution.
Comment peut-on expulser des personnes et familles à la rue sans qu’aucune solution d’hébergement ne leur soit proposée à toutes et à tous ? Depuis ces longs mois, la préfecture se refuse à mettre à l’abri les demandeurs et demandeuses d’asile et de fait ne respecte pas ses obligations légales en la matière y compris auprès des personnes vulnérables. L’expulsion s’est déroulée au moment où les enfants de l’école attenante entraient en classe. Nombre de familles et personnel·le·s ont été choquées ; des parents ont dû subir une fouille de la part de la police sur place alors qu’elles·ils déposaient leurs enfants à l’école.
Ce spectacle n’était nullement nécessaire !
Il permet à la Préfecture de faire un coup de communication sur une expulsion mais pour rassurer qui ? Certainement pas les personnes exilé·e·s. La mise à l’abri de toutes et tous les enfants du gymnase et leurs familles est une nécessité.
Celle-ci a, encore une fois, été mal anticipée avant l’évacuation. Ces multiples déplacements causent des ruptures de scolarité inacceptables pour les enfants. Ce sont de solutions dont ont besoins tou·t·es les exilé·e·s :
être mis à l’abri quels que soient leurs statuts et leur pays d’origine ;
accéder à des logements dignes et pérennes ;
et pour les personnes sans-papiers :
être toutes régularisées ;
obtenir le droit de travailler afin de pouvoir vivre sans dépendre de personne.
L’urgence est de s’occuper des personnes dans le besoin, pas de les expulser.
Bonjour à toutes et à tous, le collectif de soutien d’Edouard Descottes appelle à un rassemblement devant la DSDEN à l’ocassion des groupes de travail de préparation du CTSD.
Le rassemblement se tiendra à 12h15 le mardi 15 mars devant la DSDEN.
Aide à une famille Soudanaise dont l’enfant, Mazin, 3 ans est scolarisé à l’école J. prévert, sans logement et sans papier.
A l’initiative d’un collectif de soutien crée à l’école mercredi dernier, nous partirons, mercredi 16 mars, 14h45 de l’école maternelle J.Prévert pour rejoindre la mairie annexe à Clémenceau. Nous souhaitons faire pression sur l’instruction du dossier de logement qui aura lieu la semaine prochaine. Le collectif comprend surtout des familles du quartier. Nous avons besoin de faire nombre. Évidemment, nos slogans s’orienteront aussi vers la situation de toutes les familles et les personnes sans papier et sans logement aujourd’hui.
Mélissa pour le collectif (qui n’a pas encore de nom) MERCREDI 16 MARS 14h45 à l’école J. prévertou 15h00 à la mairie de Quartier Brequigny ,1 place de la communauté
SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, condamne l’agression de la Russie contre l’Ukraine et apporte toute sa solidarité à la population qui subit la guerre déclenchée par le gouvernement russe. Elle en subit déjà les conséquences : morts, destructions d’habitations et de l’appareil productif, et déplacements de populations.
Près de 500 000 personnes ont d’ores-et-déjà traversé les frontières. Des camps se dressent dans les États limitrophes de l’Ukraine. Une procédure accélérée est à l’étude par l’Union Européenne, afin de protéger ces réfugié⋅es, en majorité des femmes et des enfants, les hommes étant majoritairement réquisitionnés.
SUD éducation appelle le gouvernement français à prendre largement sa part dans l’accueil de ces réfugié⋅es et demande en conséquence l’ouverture de structures scolaires adaptées concernant la scolarisation des enfants, telles que les UPE2A, ainsi que le recrutement d’encadrant⋅es et d’enseignant⋅es titulaires ou titularisables ainsi que la gratuité des frais d’inscription dans les universités et à la Sécurité sociale pour les étudiant⋅es réfugié⋅es. Une attention particulière devra être portée aux mineur⋅es non-accompagné⋅es : leurs droits fondamentaux à une scolarité, une orientation choisie, la santé, le logement , l’alimentation, doivent être garantis. SUD éducation revendique à cet égard des moyens pour l’amélioration des conditions d’existence des MNA déjà présent⋅es sur le territoire français. Leur place est à l’école ; ni dans un CRA, ni dans la rue, ni dans un avion de retour.
SUD éducation salue la solidarité des peuples d’Europe envers les réfugié⋅es de l’Ukraine. Cette solidarité montre qu’il est possible d’accueillir massivement des exilé⋅es, et qu’il est possible de se donner les moyens d’un accueil digne. SUD dénonce les refoulements et menaces dont sont victimes les réfugié⋅es d’origine extra-européenne lorsqu’ils et elles cherchent à fuir le conflit au même titre que les Ukrainien⋅nes Toute personne réclamant une protection internationale quel que soit son sexe, son genre, sa religion, sa provenance, son âge doit pouvoir obtenir une protection.
SUD éducation invite les personnels à rejoindre les collectifs de défense de migrant⋅es déjà existants tels que le Réseau éducation sans frontières (RESF).
Guerre en Ukraine, pandémie, crise climatique, profits records du CAC40, tous sont des maux du capitalisme qui engendre victimes, déplacements de population, précarité, misère. Celui-ci est resté assis sur une base d’un autre siècle qui se caractérise par l’impérialisme, l’exploitation sans limite des ressources naturelles et des travailleurs et des travailleuses pour le profit de quelques-uns. Nous ne voulons pas choisir entre déflagration nucléaire qu’elle soit militaire ou civile et cataclysme climatique car l’un et l’autre mèneraient à la faillite de l’humanité et de la planète. Faire cesser le conflit en Ukraine est fondamental et se mobiliser massivement le 12 mars pour un sursaut écologique et social, tout autant.
Une manifestation contre le racisme et les violences d’État aura lieu le samedi 19 mars à 14h à Paris.
Le Collectif Sans-Papiers 35, l’inter-organisation de soutien aux personnes exilées et le collectif Justice et vérité pour Babacar Gueye ont décidé d’organiser une montée en car sur Paris.
⇒ Pour s’inscrire au car: envoyer un mail à inscription_car_19mars@protonmail.com (merci de préciser Nom-Prénom et n° de tel; participation prix libre avec gratuité possible; pour info, le tarif aller-retour unitaire est de 31.8 EUR)
Le mercredi 23 février, des militant.es d’extrême-droite ont agressé des membres de Lutte Ouvrière lors d’une diffusion de tracts devant le lycée VHB; iels ont ensuite tenté d’attaquer les participant.es de la soirée antifasciste organisée à l’université de Rennes 2 avec la Jeune Garde, Nous Toutes 35 et la coordination antifasciste rennaise.
Vous trouverez en pièces jointe le communiqué unitaire suite à ces agressions d’extrême-droite.
Depuis de nombreux mois, plus de deux cent personnes et familles exilées sont sans logement. Les hébergements précaires se succèdent : cet été, au campement des Hautes Ourmes et des Gayeulles, cet automne au Centre des Éclaireurs et Éclaireuses de France à Thorigné-fouillard.
Actuellement, près d’une vingtaine d’exilé·e·s occupent deux salles de classes à l’université de Rennes 2, plus quatre-vingt autres exilé·e·s vivent à l’intérieur du Gymnase de l’école de la Poterie tandis que d’autres encore sont contraint.es de vivre dans leur voiture, dépendent de l’hébergement extrêmement précaire et temporaire du 115 ou de l’hébergement solidaire chez des connaissances.
Cuisine de fortune, accès restreint à l’eau, aux sanitaires et aux douches, forte promiscuité : les besoins vitaux sont garantis au prix d’un énorme effort des associations, bénévoles, et organisations syndicales et de parents d’élèves alors que la mise à l’abri des personnes à la rue est une mission de l’État. Cette situation est intolérable et ne peut plus durer.
Nos organisations sont confrontées à une situation ubuesque : chaque jour, de nouvelles familles et personnes exilées arrivent au gymnase de la Poterie après y avoir été orientées par des associations, des travailleurs sociaux et même le CDAS… Cela révèle le manque criant de logements sociaux et de logements d’urgence ainsi que la défaillance totale des pouvoirs publics, État et mairie, qui se reposent sur le monde associatif.
Depuis de nombreuses années, nous dénonçons les manquements de l’État, des pouvoirs publics, en matière d’hébergement d’urgence.
L’État ne respecte pas ses propres textes, que ce soit vis-à -vis des Français·e·s ou des Étranger·e·s, qui prévoient que «toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès à tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence» (code de l’action sociale).
Nous revendiquons : ➔ la mise à l’abri immédiate de toutes les personnes à la rue à Rennes ➔ un lieu d’hébergement ouvert 24h/24 à toutes et tous et sans condition ➔ la réquisition des logements vides ➔ un logement digne et pérenne pour toutes et tous ➔ la régularisation de toutes les personnes sans-papiers avec le droit au travail
RASSEMBLEMENT MERCREDI 2 MARS 12H PRÉFECTURE BEAUREGARD
Signataires : ACE, Attac Rennes, UL CGT de Rennes, UL CNT 35, CSP 35, DAL 35, Ensemble 35, FSU 35, FSQB (Forum Social des Quartiers le Blosne), GL 14/10, Groupe Migrants FI Rennes, LDH Rennes, MRAP 35, NPA, SDAS Force Ouvrière 35, Solidaires 35, Sud Éducation 35, Utopia 56, UTUD
L’Union syndicale Solidaires condamne l’agression de la Russie contre l’Ukraine et apporte toute sa solidarité à la population qui subit ces attaques.
La guerre ne profite jamais qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleuses et les travailleurs, les populations, vont subir les morts, les privations de libertés, les viols et pillages, les destructions. Les conséquences militaires et économiques dépassent le territoire de l’Ukraine et vont concerner pleinement la population française.
Les impérialismes russes et occidentaux, avec l’OTAN, s’affrontent sur un nouveau terrain. Ce sont les droits des peuples et les libertés qui sont en danger. Le bruit des bottes se fait de plus en plus fort derrière les discours martiaux.
L’Union syndicale Solidaires appelle à participer à l’ensemble des rassemblements et mobilisations des jours à venir contre la guerre.
Le samedi 15 janvier, 200 personnes se sont rassemblées à Rennes, esplanade Charles de Gaulle. Ce jour-là, le collectif inter-organisation de soutien aux personnes exilées a décidé d’ouvrir et de réquisitionner le gymnase de l’école de la Poterie, rue de Vern. Après plusieurs échanges avec la mairie de Rennes par téléphone et communiqués de presse interposés, les forces de l’ordre ont quitté les lieux. En effet, en fin d’après-midi, la mairie de Rennes a informé qu’elle ne demanderait une évacuation du gymnase uniquement si des solutions d’hébergement sont proposées à ces familles et personnes à la rue, rappelant que cela incombait à la préfecture.
Aujourd’hui, des exilées à la rue continuent à s’installer avec le soutien des militant.es. L’occupation se poursuit.
Le 18 décembre est la journée internationale des migrant·es. C’est l’occasion pour nos organisations syndicales et associations de parents d’élèves de rappeler notre solidarité avec les personnes exilées, hommes, femmes et enfants.
Nous dénonçons la multiplication des mesures d’expulsions et la mise à la rue d’enfants et familles rennaises. En janvier 2021, nous faisions un recensement non exhaustif de 108 enfants rennais menacés d’expulsion avec leur famille. Ce chiffre n’a pas baissé : de très nombreuses familles déboutées du droit d’asile continuent de recevoir des Obligations de Quitter le Territoire Français, et les conditions de vie de ces familles et de ces enfants se sont largement dégradées.
Depuis l’été dernier, une centaine de personnes et familles sans-papiers sont sans solution de logements. D’abord contraintes de vivre au campement des Gayeulles, elles ont temporairement trouvé refuge dans les locaux d’associations, organisations syndicales ou encore de l’université de Rennes 2. La majorité d’entre elles sont victimes de la loi « Asile et immigration » que nous dénonçons depuis 3 ans car elle a instauré des restrictions au droit d’asile par l’accélération des procédures. Déboutées du droit d’asile, ces familles se retrouvent aujourd’hui sans logement, contraintes de vivre dans des conditions indignes. L’ensemble de ces enfants sont scolarisés dans des écoles, collèges et lycées de Rennes ou de la métropole. Mais, comment ces enfants peuvent-ils suivre une scolarité normale et sereine dans de telles conditions ? Nous demandons leur régularisation et exigeons que les pouvoirs publics mettent ces familles à l’abri, de manière pérenne et sans condition.
Nous dénonçons la politique de suspicion menée à l’encontre des Mineur·es non-accompagné·es. L’État a mis en place un fichier national biométrique des mineur·es non accompagné·es dit fichier AEM (Appui à l’Évaluation de la Minorité) avec prise d’empreintes, photos d’identité et données à caractère personnel. Ce fichier fait du passage en préfecture un préalable à toute mesure de protection de l’enfance. L’utilisation de ce fichier par de nombreux départements, dont l’Ille-et-Vilaine depuis janvier 2021, a démontré sa nocivité : mineur.es laissé.es à la rue dans l’attente de leur passage en préfecture, mesures d’éloignement à l’égard de ceux et celles « déclaré.es » majeur.es, etc. Nous nous opposons à cette politique qui donne clairement la priorité au contrôle de l’immigration sur l’aide sociale à l’enfance et par voie de conséquence sur l’accès à l’éducation. Nous défendons le respect des droits de l’enfant par l’instauration d’une présomption de minorité, la détermination de la minorité basée sur l’état civil et l’abandon des tests osseux.
Nous réclamons un véritable enseignement adapté pour les élèves allophones. Sous couvert d’inclusion, le ministère a réduit les dotations horaires pour la prise en charge des élèves étranger·ères au sein des UPE2A (Unités Pédagogiques pour Élèves Allophones Arrivants). Le nombre d’UPE2A est très insuffisant et ne répond pas aux besoins réels en France et dans notre académie. Les classes d’UPE2A sont de plus en plus surchargées et plusieurs élèves allophones ne peuvent être accueilli·es dans ces dispositifs et sont placé·es dans des classes ordinaires. Ces situations sont la conséquence directe d’une politique de restriction budgétaire et de suppression des postes. Elle fait fi des besoins spécifiques de ces élèves marqué.es par des parcours migratoires longs et de plus en plus dangereux et qui ont parfois subi la guerre. L’UPE2A est pour ces élèves un espace qui permet de découvrir et s’adapter progressivement au fonctionnement de l’école en France, mais aussi de se reconstruire avec des pair·es qui ont aussi vécu l’exil et le déracinement.
Pour toutes ces raisons, nos organisations syndicales et associations de parents d’élèves appellent à participer à la journée mobilisation du 18 décembre en soutien aux migrant·es.
Plus de 200 organisations, locales et nationales, et 800 signataires lancent aujourd’hui la campagne « Antiracisme et Solidarité » avec l’appel ci-dessous « D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité ».
Sur tout le territoire les manifestations du 18 décembre, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s, seront le point de départ de cette riposte solidaire aux politiques et discours racistes et sécuritaires.
D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité
« Nous n’allons pas combattre le racisme par le racisme, mais grâce à la solidarité. » (Fred Hampton, Black Panthers Party – mai 1969)
Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.
Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.
Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.
Car notre pays brûle. Il s’appelle Avenir.
Car notre pays est étouffé. Il s’appelle Liberté.
Car notre pays se meurt. Il s’appelle Égalité.
Car notre pays est opprimé. Il s’appelle Dignité.
Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir. Si la planète brûle, cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser et certain.e.s nourrissent l’incendie qui nous menace.
Nous dénonçons toutes les formes de racisme dont l’islamophobie, l’antisémitisme, l’anti-tziganisme, la négrophobie et le racisme anti-asiatique. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès, l’abrogation de la loi dite « séparatisme », le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la fin des dominations économiques, militaires et politiques, en particulier la Françafrique.
Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.
Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi dite « sécurité globale », la fin des violences et des crimes policiers et pénitentiaires, la suppression des mesures de répression contre les migrant·e·s (OQTF*, IRTF*, …) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative. Nous exigeons la destruction des murs qui s’érigent partout dans le monde pour séparer et contrôler les peuples.
Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration sont faux économiquement et ne servent qu’à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales. L’oppression et la surexploitation des migrant·e·s aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s.
Nous revendiquons l’égalité des droits pour tou·te·s, le renforcement et l’accès réel à la santé, à l’éducation, à des revenus décents, au logement et l’arrêt des expulsions dans les foyers de travailleurs/euses migrant-es. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.
Pour la Dignité. Nous refusons la banalisation de l’insoutenable. Nous dénonçons les politiques anti-migratoires et de non-accueil des migrant·e·s. Nous refusons l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes. Nous réclamons vérité et justice pour les victimes de violences policières et pénitentiaires. Nous exigeons le respect des convictions et croyances de tou·te·s. Debout, nous redevenons dignes.
Pour la Solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. À faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue fermée ou attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, des associations antiracistes dissoutes ou menacées de l’être, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion, d’une frontière. A partir d’un local associatif ou syndical, d’un lieu culturel et solidaire…
Nous appelons notre pays à se lever en masse, s’organiser et lutter pour la solidarité et contre le racisme.
en multipliant les initiatives de toutes sortes,
dans toutes les villes et les villages en manifestant ensemble le même jour le samedi 18 décembre à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s,
à Paris pour une manifestation nationale au mois de mars à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme.
Notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Organisations signataires (205) :
20e Solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, Accueil Information de tous les Etrangers, Aix-en-Provence, Accueil Réfugiés Bruz (35), Accueil Réfugiés Talence Solidarité (ARTS), Acor Association Contre le Racisme (Suisse-France), Act For Ref (Action d’aide aux réfugiés), Action Antifasciste Paris-Banlieue (AFA), AHSETI (Association Havraise de Solidarité et d’Échanges avec Tous les Immigrés), ALCIR (Association de lutte contre l’islamophobie et les racismes), ALIFS (Association du Lien Interculturel Familial et Social), Alternatiba Caen, Alternatiba Nevers, AMI Pays de Pouzauges, AMI Pays des Herbiers, Amoureux au Ban Public Lyon, ANC, APICED (Association militant pour la promotion et l’émancipation individuelle et collective des populations précarisées franciliennes), ASIAD – Soutien et Information pour l’Accès aux Droits, Association AGATE Neuhof (67), Association Antifasciste 77, Association DeMoS, Association des Marocains en France (AMF), Association des sans papiers 87, Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association ELKARTASUNA LARRUN – Solidarité migrants autour de la Rhune (dep. 64), Association l’Aubière, Association Montagne Accueil Solidarité, Association Roya citoyenne, Association Voies Libres Drôme, ASTI Petit Quevilly, ASTIR (Romans sur Isère), Attac 31, Attac 33, Attac 74 Annecy, Attac Flandre, Attac France, Attac Paris Centre, Avec Toits, Bi-No-Stress Team, Bienvenue aux migrants en Vallespir, BRIF Strasbourg (Bloc Révolutionnaire Insurrectionnel Féministe), Brigade Antisexiste, Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah, CANVA Construire & Alerter par la Non-Violence Active, CAPJPO-Europalestine, CARDAV (Plateforme pour l’Accueil des Réfugié.es en Drôme Ardèche Vaucluse), CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale), Cent pour un toit Oise, CGT IFPEN Rueil, CGT Société de Restauration du Musée du Louvre, CGT Énergie Paris, Ciam, Cimade, Cimade Figeac, Cimade Ile-de-France, Cimade Landes, Cimade Montpellier, CISEM 38, CIVCR (Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme), CNT 07, CNT 66, CNT-STE 75, CNT-STE 94, Collectif antiraciste – ASTI d’Elbeuf, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne (aide aux migrant-es et sans papiers), collectif chalon solidarité migrants, collectif Collages Judéités Queer, Collectif de Sans Papiers de Montpellier (CSP34), Collectif de soutien aux réfugiés en Ariège, Collectif de soutien aux sans papier du Trégor (22), Collectif de soutien aux sans papiers du val d’oise (CSP95), Collectif Fontenay diversité, Collectif Justice & Libertés (67), Collectif Migrant.es Bienvenue 34, Collectif poitevin D’ailleurs Nous Sommes d’Ici (DNSI86), Collectif pour l’égalité des droits, Collectif pour une autre politique migratoire (AL 67), Collectif Réfugiés du Vaucluse, Collectif Sans-Papiers 59 (CSP59), Collectif Sans-Papiers Alsace 67 (CSPA67), Collectif Sans-Papiers Montreuil, Collectif Sans-Papiers Paris 20e (CSP20), Collectif Vigilance pour les droits des étrangers Paris 12ème, Collectif “Faim aux frontières”, collectif “Les outils du soin”, Comité Montreuil Palestine, Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Coordination Féministe Antifasciste, Coordination nationale Pas sans Nous, Coordination Sans-Papiers 75 (CSP75), COPAF – Collectif pour l’avenir des foyers, CRID, CSMG Paimpol – Collectif de soutien aux migrants du Goëlo, Culture et solidarité, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67, DAL (Droit Au Logement), DAL 63, Droits Devant !!, Emancipation tendance intersyndicale, Emmaüs international, Ensemble et Solidaires – UNRPA de Paris, FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), Femmes Egalité, Fondation Eboko, Fondation Frantz Fanon, France Amérique Latine, Front contre l’islamophobie et pour l’égalité entre toutes et tous, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), FSU (Fédération Syndicale Unitaire), Fédération Sud PTT, Gilets Jaunes de Montreuil, Gilets Jaunes du Jarnisy, Gilets Jaunes Saillans, GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), Groupe Accueil Migrants Beaupréau en Mauges, Groupe d’Action Féministe Rouen, Ici et Ailleurs, Intercollectif Pdl Marseille – Katia Yakoubi, IPAM, Jai Jagat, Jeune Garde Antifasciste, L’AMDH Paris/IDF, L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie – L’ACORT, LDH 33, LDH 66, LDH Bagnères-Tarbes, Lycée Theodore MONOD, le Rheu, Mama Road, Marche des Solidarités, MFPF 93, Migraction59, Migrants Solidarité Choletaise, Mouvement National Lycéen (MNL), MRAP 19/20, MRAP 31, MRAP 84, MRAP 89, MRAP Fédération Paris, Mémoire de l’Espagne Républicaine de Tarn et Garonne (MER82), NOGOZON, Paris d’Exil, PIANO-TERRA, Planning Familial 35, Projet Shanti, REGAR (Réseau Expérimental Gersois d’Aide et de Réinsertion), RESF (Réseau Education Sans Frontières), RESF 03, RESF 11, RESF 31, RESF 65, RESF 82, RESF Vienne-Roussillon 38, Revue Études Décoloniales, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC), SNPES-PJJ/FSU (Syndicat National des Personnels de l’Educatif et du Social à la Protection Judiciaire de la Jeunesse), Solidaires 35, Solidaires 56, Solidaires 74, Solidaires 82, Solidaires 84, Solidaires 89, Solidaires 94, Solidaires Étudiant·e·s Syndicats de Lutte, Solidarité et Langages (Valence), Solidarité migrant Wilson, Solidarités Asie-France, Sud Collectivités Territoriales 93, Sud CT 93 Mairie de Saint-Denis, Sud CT 93 Mairie de Stains, Sud Rural Territoires 35, SUD éducation, SUD éducation 35, SUD éducation 56, Survie, Survie Midi-Pyrénées, Syndicat de la Médecine Générale (SMG), Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT), Toulouse Anti CRA, Tous Migrants, UJFP (Union juive française pour la paix), UL CGT Paris 18e, Un toit un droit Rennes, Union des Femmes Africaines pour la Paix, Union Syndicale Solidaires, United Migrants, VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), Zone de Solidarité Populaire (ZSP18), États généraux des migrations (EGM).
Avec le soutien de :
Akira, Comité Génération.s du Marsan, EELV le Havre Pointe de Caux, ENSEMBLE ! (Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire), Fédération Anarchiste, Mouvement des Progressistes, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), NPA 34, NPA 74, NPA 82, Parti Communiste des Ouvriers de France, PEPS Pour une Écologie Populaire et Sociale, RIPOSTE antifasciste Comités contre Le Pen, UCL (Union communiste libertaire), UCL Grand Paris Sud, UCL Saint-Denis.
La famille de Mariam et Ekaterine Silagadze est arrivée en France en 2018. Mariam, 18 ans, et Ekaterine, 8 ans, sont toutes les deux scolarisées à Rennes, respectivement en première au lycée Bréquigny et en CE2 à l’école du Colombier. Tandis que Mariam bénéficie d’un titre de séjour « Étudiant », sa petite sœur Ekaterine et ses parents ont reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français. Déboutée du droit d’asile, la famille est menacée d’expulsion.
Les conséquences d’une expulsion seraient désastreuses pour toute la famille. Le père de Mariam et Ekaterine a subi une greffe du foie qui nécessite un traitement médical introuvable dans son pays d’origine. Et pour Mariam, il est inenvisageable de rester en France, isolée de sa famille et sans ressources suffisantes pour y vivre et poursuivre ses études.
Un recours a été déposé au Tribunal administratif pour contester l’Obligation de Quitter de le Territoire Français.
SUD Éducation 35 dénonce cette décision inhumaine. Inhumaine au regard de la situation médicale du père. Inhumaine car l’État français n’a pas à imposer une séparation des membres d’une même famille même si l’enfant est un·e jeune majeur·e.
Nous défendons le respect de l’article 3 de la convention internationale des droits de l’enfant qui stipule que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »
L’intérêt de Mariam et de sa petite sœur Ekaterine est de pouvoir poursuivre leur scolarité et leurs projets d’étude en France et d’avoir des parents en bonne santé qui puissent leur garantir protection et stabilité.
SUD Éducation 35 exige l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français et la délivrance d’un titre de séjour pour toute la famille.
Plus largement, SUD Éducation 35 revendique la régularisation de toutes les personnes sans-papiers et le droit à l’école pour tou·te·s, indépendamment du statut.
Lien vers la pétition mise en ligne par un collectif d’enseignant·es du lycée Bréquigny et RESF 35 :
Après la tentative de réquisition de logements vides menée hier par le collectif Inter-orga de soutien aux personnes exilées, 4 familles seulement ont obtenu un logement d’urgence avec le 115. Il s’agit de solutions d’hébergement très précaires et surtout très insuffisantes: ce sont 24 familles (119 personnes dont 61 enfants) qui étaient présentes avec nous à Charles de Gaulle pour demander un hébergement.
Le collectif inter-organisation de soutien aux personnes exilées (dont SUD Education 35 et Solidaires 35 font partie) appelle à :
Rassemblement LUNDI 18 octobre
18h devant la mairie de Rennes
→ Pour dénoncer l’appel aux forces de l’ordre par la mairie de Rennes pour évacuer l’école du faux pont qui était inoccupée depuis mai dernier
→ Mise à l’abri immédiate de toutes les personnes et familles à la rue