COMMUNIQUÉ VISA : BARRER LA ROUTE A L’EXTRÊME DROITE DANS LES URNES ET PAR NOS MOBILISATIONS

 Certain.es se demandent ce que l’arrivée du FN / RN au pouvoir changerait, d’autres disent « on ne les a pas encore essayés » ou « au moins ce sera clair », ou encore « si l’extrême droite arrive au pouvoir ce sera la révolution ».

VISA répond à cela : rien ne serait plus clair, tout serait plus sombre :

  • Les premiers à s’en apercevoir seraient les immigré·es et bien sûr les migrant·es, avec ou sans papiers. Un gouvernement d’extrême droite arrêterait et expulserait sans se soucier des quelques contraintes administratives, il trouvera au sein de la Police et de la Gendarmerie des serviteurs zélés, eux qui votent déjà majoritairement pour le FN / RN ou pour Zemmour.
  • Les jeunes et d’abord ceux des quartiers populaires seraient les secondes victimes par des arrestations, contrôles au faciès démultipliés, suppression des subventions aux associations d’aide (comme c’est déjà le cas dans les villes dirigées par l’extrême droite). L’islamophobie exacerbée conduirait à l’explosion des violences policières. Cette répression étatique serait largement accompagnée par les groupuscules violents d’extrême droite.
  • Les plus pauvres, les plus précaires, et en premier lieu les femmes, seraient aussi visé.es au nom de la lutte contre « l’assistanat ». Dans les cités et les logements sociaux, qui abriteraient selon eux les délinquants et le terrorisme, la répression sera féroce. Un de leur récent projet de loi préconise d’ailleurs la construction de prisons considérées comme du logement social… afin que les communes n’aient pas à payer de pénalités !

De plus les groupuscules fascistes s’en donneraient à cœur joie. Ils démultiplieraient leurs exactions contre les militant.es de gauche, les syndicalistes et les associations. A leur islamophobie viscérale se mêlent le racisme et l’antisémitisme inscrits dans leur ADN.

Noir c’est noir mais il y a de l’espoir !

Heureusement rien n’est écrit à l’avance. Nos résistances d’hier et d’aujourd’hui face au macronisme donnent des forces pour pouvoir s’opposer au fascisme du 21ème siècle qui se profile. Le scénario catastrophe n’est pas inéluctable, il ne doit pas tétaniser les forces sociales progressistes, Il n’est jamais trop tard pour faire mentir les sondages : Le 30 juin 2024 au 1er tour des élections législatives, le  rejet des listes macronistes sera légitime et la plateforme du  programme  portée par le Nouveau Front Populaire est celle qui  défend le mieux nos revendications syndicales et intersyndicales que nous continuerons à porter.

 Avant, pendant et après les élections, l’unité syndicale la plus large doit rester forte !

LE PREMIER TOUR DES LÉGISLATIVES SERA DÉCISIF : PAS D’ABSTENTION ET PAS UNE VOIX  NE DOIT S’ÉGARER VERS L’EXTRÊME DROITE ! L’isoloir n’est pas une cabine d’essayage !

Mobilisons-nous contre l’extrême droite ! Toutes les manifestations en Ille-et-Vilaine

L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite. 

Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste.

Dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et  l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.

Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques.

À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.

=> SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite.
=>
SUD éducation 35 appelle à battre l’extrême droite et ne pas redonner une majorité à Emmanuel Macron.
=> Nous appelons à renforcer et rejoindre tous les cadres collectifs pour se mobiliser ces prochains jours : AG d’établissements, AG de quartiers, caravanes dans les territoires ruraux, initiatives du Nouveau Front Populaire…

Vendredi 17 mai : Journée mondiale contre les LGBTQIA+phobies

Manifestation: RDV 18H Place de la République à Rennes

Pourquoi le 17 mai ?
Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes LGBTQI+. En effet il a fallu attendre le 17 mai 1990 pour que l’homosexualité soit enfin retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Lancée en 2005 et coordonnée au niveau international par le comité IDAHOT (International Day Against Homophobia and Transphobia), cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde. Elle a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie, l’intersexophobie, etc.

En 2024, les droits des personnes LGBTQIA+ ne sont toujours pas pleinement appliqués et sont toujours plus menacés. Dans l’Éducation nationale, personnels et élèves subissent de nombreuses discriminations anti-LGBTQIA+ et peinent à faire reconnaître leurs droits par l’institution. Si le ministère n’a jamais fait de la lutte contre les LGBTIphobies une priorité, l’extrême droite et des idées réactionnaires s’immiscent toujours plus dans les établissements scolaires.

Le 7 janvier 2023, Lucas, un collégien de 13 ans, met fin à ses jours. Avant son suicide, il y a eu celui de Doona (étudiante trans à Montpellier, septembre 2020), d’Avril (lycéenne trans à Lille, décembre 2020) ou encore de Dinah (lycéenne lesbienne et personne racisée à Mulhouse, octobre 2021), et d’autres.

Ces suicides rappellent à chaque fois l’absence de moyens humains et financiers pour lutter réellement contre les LGBTIphobies.

Les jeunes victimes d’homophobie et de transphobie sont 2 à 7 fois plus touché·es par le suicide que les autres jeunes. Face à ces drames, le gouvernement réagit peu, voire passe les causes sous silence. Si bien qu’en décembre 2023, Mediapart a révélé que l’enquête administrative ouverte suite au décès de Lucas avait été totalement bâclée. Le principal du collège, qui minimise les faits de harcèlement, n’a, par exemple, jamais été auditionné. Ce même gouvernement a cherché à enterrer le rapport d’inspection sur l’établissement privé catholique Stanislas, qui met en lumière l’homophobie latente dans cet établissement, rapporte des propos sexistes et LGBTIphobes ainsi que la promotion des thérapies de conversion. Ces exemples témoignent du manque de volonté politique du gouvernement à agir concrètement contre les LGBTQIA+phobies.

Plus largement, nous réclamons :

  • Le respect du prénom et des pronoms d’usage partout, dans les entreprises comme dans les administrations.
  • La possibilité de changement d’état civil libre et gratuit par simple déclaration devant un officier d’état civil en mairie, sans intervention des pouvoirs médicaux et judiciaires.
  • Une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite.
  • Le remboursement à 100 % des frais médicaux de transition sans condition, y compris à l’étranger lorsqu’elles ne peuvent pas être réalisées en France.
  • L’accès à la PMA pour toutes les personnes trans.
  • La fin des mutilations, stérilisations, traitements hormonaux non consentis sur des personnes intersexes quel que soit leur âge.
  • Des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception.
  • Une réelle formation des travailleurs·es de l’éducation, de la santé et des collectivités territoriales à l’accueil des personnes trans.
  • Des financements à la hauteur des besoins des associations trans et un respect des libertés associatives de plus en plus souvent attaquées.
  • Le droit d’asile automatique pour toutes les personnes LGBTQI+.

Lutte contre la loi immigration et pour les personnes exilées : suite des mobilisations

Nous étions plus de 2000 dans la rue le 14 janvier, plus de 4000 le 21 janvier ; la loi ne sera probablement pas retirée dans son intégralité après la décision de ce soir. 

La lutte continue !

Un concert de solidarité a lieu samedi 27 janvier à partir de 18h30 au 4bis est aussi prévu avec une table sur la loi immigration et une sur l’ICE.

Par ailleurs cette initiative citoyenne européenne pour « un accueil digne des migrant-e-s » peut être signée ici : https://dignity-in-europe.com/

Une manifestation contre le racisme, le colonialisme et les frontières (dont le mot d’ordre exact reste à construire) est prévue le 3 février à 14h30 et qui réunira la lutte contre la loi immigration et celle pour la paix en Palestine.

Il y aura aussi le même jour, une commémoraction à 17h place Sainte-Anne pour les mort-e-s en Méditerranée et aux frontières organisée par Alarm Phone et le CSPSP.

14 et 21 janvier : dans la rue contre la loi Darmanin

Nous relayons un appel national à manifester le dimanche 14 janvier contre la loi immigration
(puis une nouvelle date le 21 janvier). A Rennes, ce sera à 15h à République.

Vous trouverez ici le tract de SUD éducation contre la loi Immigration pour vos panneaux syndicaux.

Vous trouverez ici le tract de l’US Solidaires.

Les liaisons dangereuses de l’Université de Rennes avec l’armement et la surveillance israélienne !

On le sait, et ses présidents ne cessent de nous le répéter, l’Université de Rennes se veut être l’une des meilleures universités françaises dans les domaines des télécommunications, des réseaux et du cyber. Ces domaines de recherches, qui pourraient pourtant avoir de vraies résonances sociales et publiques, sont depuis longtemps étroitement liés aux entreprises et industries de l’armement, du contrôle social et sécuritaire ou de la banque. Ainsi, l’Institut d’Électronique et de Télécommunications de Rennes (IETR) travaille avec Thalès (branche Alenia Space) sur de la recherche sur les antennes satellitaires. L’Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (IRISA), se fait lui le champion de la cybersécurité et met en avant sa collaboration une fois de plus avec l’entreprise Thalès.

Thalès, multinationale française tentaculaire de l’armement, travaille avec le groupe Elbit System, entreprise d’armement israélienne, qui commercialise le drone Hermes 450 équipant l’armée israélienne. Depuis quelques années, l’armée israélienne a transformé ces drones en drones de combat équipés de missiles et ont été utilisés dans les guerres contre le Liban en 2006 (1 200 morts civils), Gaza en 2008/2009 (1 330 morts) et Gaza 2014 (2200 morts dont 1 /4 d’enfants). Depuis le 7 octobre, plus de 15 000 gazaouis sont mort.es dont de nombreux enfants dans les frappes israéliennes préparées par la reconnaissance permise par ces drones, et donc ces technologies travaillées aussi dans nos laboratoires de recherche.
On comprend donc bien que la recherche sur les satellites de l’IETR et Thalès a une implication concrète dans l’utilisation de ces drones.

L’Université de Rennes 1 travaillait il y a quelques années encore avec l’entreprise Check-point (tout un programme), acteur mondial de la cybersécurité au chiffre d’affaires insolent de deux milliards de dollars. Cette entreprise, possédée entre autres par le maire de Jérusalem, travaille en étroite collaboration avec l’armée israélienne. 

A  travers ses projets de recherches, de partenariats et de conventions, l’Université de Rennes travaille avec des entreprises meurtrières comme Thalès et Elbit System qui ont participé de près ou de loin aux dernières guerres sanglantes menées par l’armée israélienne contre la population civile palestinienne, ou en soutenant et encourageant financièrement la colonisation israélienne en Cisjordanie.

Pourquoi ne pas parler aussi des liens (conventions, partenariats) que l’Université de Rennes tisse et privilégie avec des Banques comme la BNP ou encore Axa (IUT de St Brieuc).  Chacune de ces sociétés détient plusieurs participations dans des banques ou entreprises actives dans les colonies israéliennes. Au-delà de ces participations, ces sociétés financent des projets d’entreprises directement impliquées dans la colonisation. Ce fut notamment le cas lors de l’octroi d’un prêt en 2004 de 288 millions d’euros par un consortium de banques (dont BNP Paribas), à l’Israel Electric Corporation. Cette entreprise approvisionne directement les colonies en électricité.

Non contente de fournir de la recherche à des entreprises israéliennes d’armement et de contrôle sécuritaire, l’université de Rennes via l’IRISA et l’OSUR construit des partenariats avec la Ben Gurion University et la Tel Aviv University (TAU). Les universités israéliennes sont de véritables rouages dans la recherche et la formation des politiques sécuritaires, militaires… de l’État d’Israël pour assurer le contrôle sur la population palestinienne. Tout ceci est intolérable et nous exigeons que l’Université de Rennes n’accorde pas de légitimité institutionnelle à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid israélien dont la TAU est complice.

Dans le cadre de la campagne internationale BDS, il est primordial de ne pas oublier les  liaisons dangereuses qu’entretient notre université avec le système colonial et d’apartheid  israélien. En Belgique ou au Royaume-Uni, des travailleurs.euses ont bloqué les entrées d’une usine du géant de l’armement israélien Elbit Systems. Partout dans le monde, la campagne « Stop arming Israël » se développe. Il est temps de s’y impliquer pour mettre fin aux partenariat entre notre université et des entreprises qui participent d’une manière ou d’une autre au conflit et à la destruction de Gaza.

L’AURDIP, l’Association des Universitaires pour le Respect et le Droit International en Palestine, est un très bon outil militant pour engager la bataille pour le Boycott Universitaire sur nos campus.

Courrier au ministre au sujet des enquêtes sur les absences des élèves à l’occasion de la fête de l’Aïd-El-Fitr

Paris, le 22 mai 2023

Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse

110 rue de Grenelle

75007 Paris

Objet : enquête sur les absences des élèves à l’occasion de la fête de l’Aïd-El-Fitr

Monsieur le Ministre,

Nous avons été alerté·es par nos syndicats de l’existence d’une enquête sur le taux d’absence des élèves le 21 avril le jour de la fête de l’Aïd-El-Fitr dans des écoles et établissements scolaires majoritairement classés en éducation prioritaire. Cette information a ensuite été diffusée dans la presse.

Dans l’académie de Toulouse, la consigne émane des Correspondants Police Sécurité École Toulouse-Rive Gauche, suite à une « demande des services des renseignements » de faire remonter « le pourcentage d’absentéisme […] lors de la fête de l’Aïd ». Dans l’académie de Montpellier, le directeur de cabinet de la DSDEN du 34 a envoyé un mail sur « l’absentéisme » des élèves durant le ramadan et en particulier le 21 avril.

Nous sollicitons des informations de votre part afin de connaître l’origine de cette demande ainsi que le processus qui l’a conduite à être transmise y compris par voie hiérarchique.

Nous condamnons fermement de telles méthodes et nous vous demandons d’en faire de même : les personnels de l’Éducation nationale sont profondément attachés au principe de laïcité, ils ont été heurtés par cette demande qui jette une suspicion inacceptable sur l’ensemble des familles musulmanes fêtant l’Aïd-El-Fitr. Ils attendent une réponse ferme et claire de la part de l’Éducation nationale pour condamner cette enquête.

Au-delà des responsabilités du ministère de l’Intérieur, il est indispensable que ministère de l’Éducation nationale énonce clairement que cette demande des renseignements et relayée par les services déconcentrés de l’Éducation nationale est une entrave à l’article 8 de loi du 6 juillet 1978 qui interdit “de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses”.

Nous vous demandons ainsi de rappeler :

  • que les élèves sont autorisé·es à s’absenter le jour de l’Aïd comme c’est clairement précisé dans la Circulaire du 18/05/2004 : “Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O” ;
  • qu’une journée d’absence autorisée par cette circulaire ne saurait être considérée comme de “l’absentéisme” dans les écoles et les établissements scolaires ;
  • que la liberté de conscience est une liberté fondamentale accordée à tou·tes les citoyen·nes et qu’il ne saurait y avoir de la part de l’Éducation nationale de fichage ethnique ou en lien avec une appartenance religieuse ou supposée.

Cette enquête est contraire à l’article 1er de la constitution : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

Nous dénonçons cette enquête qui constitue une dérive grave, une stigmatisation des élèves musulman·es issu·es des quartiers populaires et une atteinte à leur liberté de conscience.

L’école doit être un rempart contre les discriminations, un rempart contre l’islamophobie. Or cette enquête s’inscrit dans un contexte de montée de l’extrême-droite et de recrudescence des actes islamophobes et racistes y compris contre l’école.

Nous sommes attaché·es à la laïcité qui implique une neutralité totale de l’État et de ses institutions en matière religieuse. Toutes les familles devraient avoir accès au service public d’éducation sans avoir à répondre de leurs croyances religieuses.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, en notre attachement au service public et laïc d’éducation, ainsi qu’au respect des droits des personnels et nous restons disponibles pour échanger avec vous sur le sujet.

Télécharger le document : Courrier Ndiaye enquêtes Aïd (format pdf)

Rassemblement antifasciste samedi 27 mai 16h pl Charles de Gaulle

Ce week-end il est prévu une mobilisation contre la venue du rappeur d’extrême droite Millesime K à Rennes. Le lieu du concert n’a pas encore été révélé et le collectif Rennes VS Darmanin demande l’annulation de ce concert.

Signez la pétition contre la venue de Millesime K :

Voici le lien : https://chng.it/HzPhpy2vrH

Merci de la diffuser autour de vous.

Appel à un rassemblement « Forum antifasciste »

SUD Education 35 appelle à participer au rassemblement antifasciste ce samedi 27 mai à 16h esplanade Charles de Gaulle avec le collectif « Rennes vs Darmanin ». Voir l’appel ci-dessous :

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/QgeN57HV

L’affiche en jpg :

Non à l’expulsion d’Hadja et d’Alpha !!

Hadja et son petit frère doivent rester scolarisés à Mordelles et au Rheu !

Hadja Diallo, son jeune frère Alpha Diallo et leur mère Oumou Sylla sont arrivés en France en septembre 2022. Hadja est scolarisée en classe de 4° au Collège Morvan Lebesque de Mordelles et son petit frère à l’école maternelle Gabilais à Le Rheu depuis novembre 2022.

Déboutés du droit d’asile Hadja et sa famille sont menacés et sont sous le coup d’un arrêté de transfert pour l’Allemagne dans le cadre de la procédure de Dublin. Ils doivent donc quitter l’hôtel dans lequel ils sont pour l’instant hébergés et prendre l’avion le mardi 9 mai à 8H30 à l’aéroport de Rennes Saint-Jacques en direction de Roissy puis de l’Allemagne. Apparemment, l’arrêté date de décembre dernier et la famille, faute de soutien d’association, n’a pas effectué de recours.

Les conséquences de cet arrêté seraient désastreuses pour notre élève et sa famille. Hadja est très bien intégrée dans sa classe ; c’est une élève sérieuse, méritante, soucieuse de comprendre et de bien faire. Les liens tissés avec la communauté scolaire seraient anéantis du fait de cet arrêté de transfert. Et comment expliquer une telle décision à ces camarades de la classe et du collège ?

L’intérêt de Hadja et de son petit frère Alpha est de pouvoir poursuivre leur scolarité et leurs projets d’étude en France en toute sécurité et de bénéficier de la présence de leur mère qui puisse leur garantir protection et stabilité.

Nous, ensemble des personnels du Collège Morvan Lebesque de Mordelles, jugeons cette situation indigne et défendons le droit l’accès à l’école pour toutes et tous ainsi que le respect de l’article 3 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant stipulant que « dans toutes les décisions qui les concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».

Pour toutes ces raisons, nous demandons l’annulation de l’arrêté de transfert vers l’Allemagne et la délivrance d’un titre de séjour pour toute la famille, pour que Hadja et son petit frère puissent poursuivre leur scolarité et leurs projets d’étude en France et qu’ils puissent continuer à vivre parmi nous.

https://reseau-resf.fr/Non-a-l-expulsion-d-Hadja-et-d-Alpha

Marche des Fiertés LGBTI+ Samedi 17 juin à Rennes

Sud Education 35 vous invite à rejoindre le cortège lors de la Marche des Fiertés LGBTI+ organisé le samedi 17 juin à Rennes.

Manifestation samedi 17 juin
à 13h esplanade Charles de Gaulle

Village associatif dès 11h :
=> retrouvez SUD Éducation et Solidaires 35


Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/5UFzyBRXc

C’est quoi la Marche des Fiertés ?

La Marche des Fiertés LGBTI+ (lesbienne, gay, bi, transgenre et intersexe) de Rennes (anciennement connue sous le terme « lesbian and gay pride ») constitue un évènement populaire marquant de la capitale bretonne. Événement engagé et citoyen, militant et festif, la Marche des Fiertés LGBTI+ de Rennes est un levier pour faire avancer une société du respect et faire reculer les discriminations touchant les personnes LGBTI+ et leurs proches.

Jour de liberté permettant à chacun·e d’être présent·e sur l’espace public quelle que soit son orientation sexuelle, son identité de genre ou son sexe, la Marche des Fiertés de Rennes permet d’interpeller tout·e citoyen·ne sur le vivre ensemble et le respect des diversités.

Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, mobilisons-nous !

Le tract de SUD Éducation :

Le collectif organisateur de la Marche des Fiertés LGBTI+ de Rennes, coordonné par Iskis, le centre LGBTI+ de Rennes, vous donne rendez-vous le 17 juin prochain dans les rues de la capitale bretonne !

Toutes les infos et affiches sur le site d’Iskis (centre LGBTI+ de Rennes)

Rassemblement en soutien aux victimes des violences policières ce jeudi 30 mars à 19h

Solidaires 35, la Confédération paysanne 35, le Comité Rennais des Soulèvements de la Terre, Alternatiba Rennes, Révolution Permanente Rennes et le Poing Levé Rennes appellent à un rassemblement en soutien aux victimes des violences policières, notamment suite à la répression brutale contre les méga-bassines à Sainte-Soline le week-end dernier.

Rassemblement jeudi 30 mars à 19h devant devant la Préfecture de Région, 
3 Rue Martenot, Rennes

Plus d’info ici : https://expansive.info/APPEL-A-SE-RASSEMBLER-JEUDI-30-MARS-DEVANT-LES-PREFECTURES-DU-PAYS-3849

Mobilisation contre la loi Darmanin et le racisme : samedi 25 mars 14h30 République

Solidaires 35 appelle à manifester contre la loi Darmanin et contre le racisme samedi 25 mars, avec le Collectif Inter-organisations de soutien aux personnes exilées et le Collectif de Soutien aux personnes Sans-Papiers.

Manifestation

14h30 place de la République à Rennes

Vous trouverez le tract (dont nous sommes signataires) et l’affiche en pièce jointe.

Voici également l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/652269943330558?ref=newsfeed

Le projet de loi Darmanin prévoit une énième fois un durcissement des conditions d’entrée et de séjour en France avec un recours encore plus systématique aux Obligations à Quitter le Territoire Français et à la rétention, une carte de séjour « métier en tension » avec des critères très restreint et aussi des quotas d’immigration.

La loi est actuellement en débat au Sénat et la droite a encore durci le texte avec l’interdiction de l’Aide Médicale d’Etat pour les personnes en situation irrégulière ou encore des critères plus restreints pour le regroupement familial.

Il est fort possible que les LR moyennent leur ralliement à la réforme des Retraites par un durcissement encore plus xénophobe du projet de Loi Darmanin. Voir ici: https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/projet-de-loi-immigration-le-senat-durcit-largement-le-texte_215354.html?fbclid=IwAR2J3x27jv–61m3yG77-oq3hjfnHcbpsqQzI4CI1HhV_ychbPDDQR1-A6k 

On peut aussi en profiter pour rappeler la lutte des camarades Sans-papiers de DPD et Chronopost, en grève depuis 15 mois pour leur régularisation

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/15-mois-de-lutte-des-piquets-de-greve-dpd-et-chronopost-manifestation-a-paris-le-mardi-2-mars-2023/

Pour soutenir leur lutte, on peut participer financièrement à leur caisse de solidarité :

Soirée Caisse de grève Sud Educ 35 samedi 4 mars à partir de 19h00 au Babazula

Sud Education 35 organise une

Soirée caisse de grève
samedi 4 mars à partir de 19h00
au Babazula
182, avenue Patton rennes

Au programme :
Concert de CAVE NE CADAS ! à 20h30
puis
DJ Anatole Transe

Lien Facebook de l’évènement

Plus d’infos sur nos artistes :

  • CAVE NE CADAS !

Groupe de heavy stoner/crust DIY rennais

http://cavenecadas.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/cavenecadasrennes

  • DJ Antaloe Transe, de Jerkorama :

La surpatte sauvage, groovy et itinérante pour danseurs zêlés, 60’s freaks, mods en goguette, amateurs de musique noire, punks propres, post-situationnistes, marins en permission, étudiantes pauvres et chômeurs mélomanes.

https://www.facebook.com/jerkorama

https://instagram.com/jerkorama.beatlocal?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Ci-dessous un flyer pour ramener les petits camarades de vos bahuts :


Actions à Rennes les 24 et 25 février 2023 pour la paix en Ukraine

Cela va faire un an que la guerre a éclaté en Ukraine (24 février 2022).

L’Union Syndicale Solidaires appelle à manifester ce samedi 25 février partout en France en soutien au peuple ukrainien.

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/pour-la-paix-troupes-russes-hors-de-toute-lukraine-manifestions-le-25-fevrier-partout-en-france/

A Rennes, il y a 2 mobilisations :

=> vendredi 24 février 17h Place de la République

=> samedi 25 février 15h Mail Mitterrand

Soutien au peuple iranien : rassemblement samedi 10 décembre – 15h00 – Place de la République

Appel à rassemblement en soutien au peuple iranien:

En lutte: Pour les libertés, Pour la justice sociale, pour la démocratie

Samedi 10 décembre 2022 – 15h00

Place de la République République -Rennes

Depuis l’assassinat de Masha AMINI, le 16 septembre, suite à son arrestation due à « un mauvais port de voile », la répression ne fait que s’accentuer et s’intensifier à l’encontre des manifestant-e-s et militant·es de la société civile très majoritairement pacifiques, qui réclament plus justice et que des comptes soient rendus par les autorités iraniennes pour la mort de Masha AMINI. Des procès collectifs sont en cours où les manifestants risquent d’être condamnés à mort.

Nos organisations signataires de cet appel : Continuons de dénoncer la répression féroce et sanglante menée par le régime réactionnaire religieux iranien à l’encontre des manifestant.e.s qui descendent dans la rue partout dans le pays : Pour l’égalité, Pour la justice sociale, Pour les libertés : Liberté sur le droit de ne pas devoir porter le voile, Liberté de pouvoir s’exprimer, Liberté à pouvoir vivre.

FEMMES VIE LIBERTÉ

Après près de 3 mois de mobilisation continue : la répression en Iran ne cesse de s’accroître : Au moins 305 personnes seraient mortes, dont 41 enfants ; et plus de 15 000 personnes auraient été arrêtées selon le rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran.

Avec l’adoption le 24 novembre par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU prévoyant la création d’une mission d’enquête internationale sur les violations commises par le pouvoir contre les manifestants depuis le 16 septembre et afin que les crimes commis ne demeurent pas impunis, il est impératif que les États membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dont la France, doivent veiller à la mise en œuvre opérationnelle de cette mission. L’UE a également adopté le 14 novembre des sanctions supplémentaires contre les auteurs de graves violations des droits de l’homme. La France se doit de poursuivre son action pour appuyer les mécanismes mis en place et soutenir ouvertement le peuple iranien.

En ce sens, nos organisations réitèrent leur appel à la communauté internationale et à la France en particulier pour qu’elle fasse pression sur les autorités iraniennes afin qu’elles se conforment à leurs obligations en vertu du droit international relatif aux droits humains et qu’elles respectent plus particulièrement les droits des femmes mais également qu’elle envoie des observateurs lors de la tenue des procès collectifs.

En cette date anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH 10/12/1948), nous appelons à développer massivement la solidarité internationale pour que cesse la répression en Iran.

Venez nombreuses et nombreux,

Les déchargé.es

Marche aux flambeaux contre les violences sexistes et sexuelles ven. 25/11

Solidaires 35 appelle aux journées de mobilisation et de manifestation contre les violences sexistes et sexuelles à Rennes

Vendredi 25 novembre à 18h Dalle Kennedy (Villejean) : Marche aux flambeaux

Manifestation « crescendo » avec recueillement en hommage au féminicide de Marie à Villejean puis départ pour une marche aux flambeaux avec chorale puis playlist à la fin de la manifestation place de la République.

Un accueil et garde d’enfants est prévu par l’e collectif La Bulle: local de Solidaires 35, 5 rue de Lorraine

Rassemblement : le 28 septembre 2022, Exigeons des moyens pour l’IVG !

Cette année, la journée internationale de lutte pour le droit et l’accès à l’avortement du 28 septembre s’inscrit dans le contexte particulier d’une offensive historique contre le droit à disposer de nos corps, dont l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade aux États Unis est la pointe avancée.

Nous vous invitons donc à nous rejoindre le 28 septembre à 18h30 place de la République pour un rassemblement afin de nous montrer nombreuses et nombreux et surtout allié-es ensemble dans cette lutte.

A partir de 16h des stands et ateliers seront présents sur la place de la République !

Retrouvez l’évènement Facebook du planning familial 35

Communiqué Solidaires (PDF)