Guide des enseignant-e-s fonctionnaires stagiaires du premier degré 2019-2020

Nouvelles et nouveaux professeur-e-s des écoles

SUD Éducation est engagé dans la défense de la formation des enseignant-e-s et dans la défense des enseignant-e-s en formation.

Nous serons toujours à vos côtés en cas de difficulté. Mais le syndicat est une force collective : le rejoindre permet de réagir collectivement aux attaques individuelles. La masterisation a isolé les stagiaires, les a fragilisé-e-s : s’organiser et contacter les syndicats, c’est être plus fort-e-s !

Nous proposons tous les ans des journées de formation syndicale, ainsi que des réunions d’informations syndicales afin de vous renseigner sur votre formation et les modalités de votre titularisation. Et nous vous inviterons à vous mobiliser à chaque fois que l’actualité sociale le nécessitera.

Guide stagiaire 2nd degré rentrée 2019

La fédération SUD éducation souhaite la bienvenue aux nouveaux et nouvelles collègues du second degré en cette rentrée. Pour l’occasion, vous trouverez un guide pratique sur vos droits.

N’hésitez pas à télécharger le document, et contacter les équipes des syndicats SUD éducation dans vos départements pour échanger avec elles.

ET VOILA LE METIER !

L’année de stage

  • Le début d’année
  • Le RECLASSEMENT
  • VOTRE 1er salaire
  • La mutation inter-academique
  • La mutation intra-academique
  • La titularisation
  • la notation

Défendre la formation

  • Les Obligations de service
  • vos droits (syndicaux, conges, absences)
  • Aides et prestations sociales

SUD éduc, KEZACO ?

Pour la rentrée : connaissons nos droits

Voici la liste des guides syndicaux produits par SUD éducation à l’intention des personnels de l’Éducation nationale : 1er degré, 2d degré, PLP, stagiaires, enseignement supérieur, AED, enseignant-e-s et CPE contractuel-le-s, AESH, service civique…

Sans oublier les indispensables guides concernant les droits et les conditions de travail !

A voir aussi : tous les guides sur le site de la Fédération Sud Éducation

Contre les réformes Blanquer, pour nos droits, adhérez à SUD éducation !

SUD éducation a été en première ligne des mobilisations contre les réformes Blanquer. Certaines ont été victorieuses. Certaines sont encore à construire. Mais les mauvais coups continuent de pleuvoir.

Pour vous défendre, pour combattre la politique éducative du gouvernement, pour obtenir de nouveaux droits, choisissez un syndicat au service des luttes et des droits de tous les personnels.

Adhérez à SUD éducation

SUD éducation a été en première ligne des mobilisations contre les réformes Blanquer. Certaines ont été victorieuses. Certaines sont encore à construire. Mais les mauvais coups continuent de pleuvoir.

Pour vous défendre, pour combattre la politique éducative du gouvernement, pour obtenir de nouveaux droits, choisissez un syndicat au service des luttes et des droits de tous les personnels.

Pourquoi se syndiquer ?

Un syndicat, cela sert tout d’abord à défendre ses droits. Aujourd’hui, le management est partout, les conditions de travail se dégradent, les pressions hiérarchiques sont de plus en plus fortes. Les attaques sur les statuts, les droits, le temps de travail, la précarisation sont omniprésentes. Dans ce contexte, il ne faut pas rester seul-e face à ses difficultés ! Être syndiqué-e, c’est se donner les moyens d’être défendu-e. Un syndicat, cela sert à sortir de l’isolement, à créer du collectif, et à mener toutes et tous ensemble des luttes pour remporter des victoires  : par exemple gagner des moyens dans son collège ou dans son lycée, empêcher une fermeture de classe dans son école, ou encore combattre les politiques délétères du gouvernement.
Un syndicat, cela sert à ne pas se laisser faire ! Toutes et tous ensemble, nous sommes plus forte-s, et nous pouvons inverser la vapeur.

Pourquoi à SUD ?

SUD éducation est un syndicat de lutte et de transformation sociale. Un syndicat de lutte, cela signifie que les représentant-e-s SUD ne se laissent pas berner par d’illusoires négociations avec l’administration. À SUD, on considère que c’est par l’action collective que l’on réussit à gagner de nouveaux droits, ou à défendre nos conquêtes sociales. Pour nous, c’est l’action collective qui marche et qui est efficace ! Un syndicat de transformation sociale, cela signifie tout d’abord que l’école et la société telles qu’elles existent ne nous satisfont pas. S’il faut défendre l’école publique contre les attaques libérales et réactionnaires du gouvernement, il faut également revendiquer une autre école, publique, gratuite, laïque, émancipatrice et inclusive pour toutes et tous les élèves ! Pour cela, SUD éducation porte un ensemble de revendications cohérent, que vous découvrirez en quatrième page.
Mais l’école n’est pas hors de la société. Nous subissons les mêmes attaques que nos collègues, titulaires ou précaires, de l’ensemble de la fonction publique. Au-delà, le rouleau compresseur libéral et réactionnaire touche tou-te-s les salarié-e-s, du public comme du privé. C’est pour cela que SUD éducation fait partie d’une union syndicale interprofessionnelle, Solidaires, qui regroupe des syndicats du public comme du privé. Vouloir transformer la société, cela signifie combattre les inégalités sociales où elles se trouvent, le racisme, le sexisme, les LGBTIphobies, et lutter pour la justice climatique. Le modèle égalitaire et démocratique que l’on souhaite pour l’école et la société, SUD le pratique aussi dans son organisation : pas de permanent syndical à temps plein, limitation dans le temps et rotation des responsabilités, pour éviter d’avoir des représentant-e-s déconnecté-e-s de la base.

Qu’est-ce que fait SUD contre les réformes Blanquer ?

Le projet d’école de Blanquer est cohérent, et il faut le combattre dans son ensemble. C’est pour cela que SUD éducation a voté en Conseil supérieur de l’éducation contre la réforme du lycée professionnel, contre la réforme du lycée général et technologique, contre Parcoursup, contre la loi Blanquer. À chaque fois, notre mot d’ordre était « ni amendable, ni négociable, retrait du projet dans son ensemble ! ». SUD éducation a été en première ligne de toutes les mobilisations cette année, et ce dès l’automne contre les réformes des lycées et du bac. Dès le début de la mobilisation contre la loi Blanquer, SUD éducation a systématiquement porté les revendications des Assemblées générales des personnels et poussé dans l’intersyndicale pour de nouvelles journées de grève. En ce qui concerne la grève des examens, SUD éducation a appelé les personnels à la mettre en débat dès avril, a signé les appels intersyndicaux, et a appelé les personnels à la grève sur les jours d’épreuve, de correction sur site et de jury. La mobilisation contre la loi Blanquer a payé : abandon des EPSF, du projet de donner un statut de supérieur-e hiérarchique au directeur ou à la directrice d’école, du projet d’interdire les sorties scolaires aux mères voilées ou de celui de retirer des allocations aux familles d’élèves décrocheurs-ses. Mais le reste de la loi, ainsi que les réformes des lycées, du Bac ou encore Parcoursup restent intactes. Il s’agit de reprendre en cette rentrée la mobilisation contre le projet d’école libéral et réactionnaire du ministère dans son ensemble. Et pour cela, il nous faut un outil indispensable, un syndicat au service des luttes et des personnels : dès la rentrée, adhérez à SUD éducation.

Que revendique SUD ?

1 – L’abrogation de la loi ORE (Orientation et réussite des étudiant-e-s) et de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, de la réforme du lycée professionnel

2 – La défense du statut de la fonction publique et la lutte contre la précarité :

  • Le retrait du projet de loi sur la transformation de l’État
  • La titularisation sans condition de toutes et tous les précaires

3 – l’abrogation de la loi Blanquer

4 – Une baisse du temps de travail :

  • Un temps de service global pour l’ensemble des enseignant-e-s du 2nd degré de 14 h cours/élèves + 3 h de concertation/travail en équipes & 18 heures devant élèves + 6 heures de travail en équipe dans le premier degré
  • 1/9e de minoration de services pour tous les personnels de l’éducation prioritaire

5– Une baisse des effectifs par classe :

  • 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.

6 –L’augmentation des salaires :

  • Une augmentation des salaires pour tendre vers l’égalité salariale
  • Un salaire minimum à 1700 euros nets pour toutes et tous
  • L’alignement du régime indemnitaire et de prime des précaires sur celui des titulaires (par exemple prime REP et REP+ pour les AED et AESH)

7 –Pour nos retraites :

  • retrait du projet de réforme des retraites
  • annulation de toutes les décotes
  • Un départ à la retraite à 60 ans sur la base de 75% du meilleur revenu, pour aller vers un départ à 55 ans sans conditions

N’hésitez plus, adhérez à SUD éducation !

Desintox : non, les personnels grévistes ne se verront pas priver de salaire durant les vacances

À l’approche d’une grève des corrections du DNB et de la rétention des notes des épreuves écrites du baccalauréat, des rumeurs circulent sur un arrêt du Conseil d’État qui permettrait à l’administration de prélever le salaire des grévistes durant toutes les vacances scolaires.

Il s’agit de l’arrêt du 7 juillet 1978, dit arrêt “Omont”. Cette décision de justice indique simplement que l’administration a la possibilité de prélever un trentième chaque journée durant laquelle un personnel n’a pas de service à accomplir entre deux jours durant lesquels il fait grève.

Est-ce que cela signifie que l’administration peut retirer quatre trentièmes de mon salaire si je fais grève vendredi et lundi ?

→ Oui. L’administration a cette possibilité, ce qui ne signifie pas qu’elle est obligée de procéder à un tel retrait.

Est-ce que cela signifie que si je suis en grève jusqu’aux vacances, l’administration prélèvera un trentième de mon salaire chaque jour jusqu’à la rentrée ?

→ Évidemment pas ! Pour cela, il faudrait être en grève le premier jour de la reprise (durant la prérentrée). Et de toute façon, le Conseil d’État lui-même l’indique dans un arrêt du 27 juin 2008 que “que l’application des règles de décompte des retenues sur le traitement mensuel de l’agent en grève ne saurait porter atteinte à son droit au congé annuel lorsque cet agent a été au préalable autorisé par le chef de service à prendre ses congés au cours d’une période déterminée”. Par conséquent, il ne saurait être question d’un retrait de salaire durant les vacances d’été.

Communiqué de presse contre la répression du mouvement dans l’éducation nationale

Transmis par SUD 31-65

Toulouse le 17 juin 2019,
Depuis le 14 mai, à Toulouse, des personnels de l’éducation sont en grève pour s’opposer aux attaques du ministre Jean-Michel Blanquer contre l’école publique. De multiples actions ont été menées durant cette période de lutte. Les personnels mobilisés font face à des répressions policière, judiciaire (gazages, matraquages, interpellations, gardes à vue, convocation devant le tribunal), administrative (menaces de non renouvellement de contrats envers des personnels précaires) et syndicale.

Plusieurs personnes, identifiées comme étant actives dans le mouvement, subissent des pressions de la hiérarchie :
– Au collège Lamartine, toute la vie scolaire (9 Assistant.es d’Éducation) subit oralement des menaces de non renouvellement de leur contrat pour fait de grève.
– Au collège de Jolimont, une enseignante contractuelle de lettres classiques en grève, fait l’objet d’un avis défavorable de sa cheffe d’établissement quant au renouvellement de sa candidature dans l’académie pour l’an prochain. Motif : la grève !
– Dans une école du quartier de la Reynerie, située en REP+, la hiérarchie a nommé d’office une directrice venant d’une autre école en lieu et place de l’adjointe choisie par l’équipe. Pratique inédite jusqu’à présent !
– Un directeur d’une autre école a reçu un courrier de menaces de la part de la hiérarchie pour avoir transmis à son équipe des informations critiques au sujet des réformes Blanquer.
– Une directrice a reçu un appel du rectorat alors que son école (fermée pour grève) accueillait une assemblée générale de personnels grévistes, ce qui n’est en aucun cas illégal.

Pendant ce temps le ministre occupe la scène médiatique, nie le mouvement de grève, cautionne cette répression sans précédent. Ces atteintes aux droits constitutionnels sont d’autant plus inquiétantes quand on constate la précarisation et la contractualisation qui a cours dans l’Éducation Nationale. Toute contestation devient risquée pour les personnels en contrats précaires, qui seront de plus en plus nombreux suite aux réformes Blanquer et de la fonction publique.
Il est impensable pour SUD éducation d’accepter que le service public fonctionne en usant de pressions sur ses personnels.

SUD Education 31-65 dénonce fermement ces cas de répression contre des personnels, syndiqué.es ou non syndiqué.es, mobilisé.es contre les réformes Blanquer et pour la défense du service public d’éducation. Notre organisation syndicale s’oppose à cette volonté de faire taire toute contestation dans l’Education et soutiendra tous les personnels menacé.es de sanctions ou réprimé.es sous quelque forme que ce soit !

Formation continue pendant les vacances : SUD éducation dénonce une nouvelle attaque contre le temps de travail et les statuts

Communiqué de la fédération SUD éducation

Publié le lundi 17 juin 2019 sur https://www.sudeducation.org/Formation-continue-pendant-les-vacances-SUD-education-denonce-une-nouvelle.html

SUD éducation dénonce le projet de décret présenté en Comité technique ministériel le 12 juin concernant la formation des enseignant-e-s.

En réalité, le ministère utilise d’ores et déjà son pouvoir de réquisition pour contraindre les enseignant-e-s à des formations obligatoires. C’est le cas pour certaines formations en lien avec la réforme du lycée général et technologique, comme celle imposée pour devenir enseignant en NSI.

Ce décret entérinerait dans les faits, en prévoyant des modalités par la voie réglementaire, la formation pendant les vacances. Il s’agit d’une nouvelle attaque contre notre temps de travail, et par conséquent pendant les statuts.

Les suppressions de poste prévues par le ministère rendent plus difficile, voire dans certains endroits impossibles, les remplacements des enseignant-e-s partant en congé formation. Plutôt que de créer les postes nécessaires, le ministère opte donc pour la même logique que la 2e heure supplémentaire imposée, le “travailler plus pour gagner plus”.

SUD éducation refuse ce projet délétère et appelle les personnels à se mobiliser pour le combattre, et à intégrer sa dénonciation dans les plateformes revendicatives dans la période de mobilisation actuelle.

Grève des examens !

Tract de la fédération SUD éducation
Publié le vendredi 31 mai 2019 sur https://www.sudeducation.org/Greve-des-examens.html

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens s’impose. Dès le 17 juin : grève des examens !

Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d’école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu’il organise le démantèlement du service public d’éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d’enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la liberté de parole des enseignant-e-s (article 1), par la mise au pas de la formation des futur-e-s professeur-e-s (article 10) ou par l’obligation d’afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Les modifications apportées par le débat parlementaire au Sénat introduisent des amendements inquiétants : financement accru du secteur privé, statut de directeur-rice d’école supérieur-e hiérarchique, avis des chef-fe-s d’établissement sur les mutations, possibilité de l’annualisation du temps de travail, formation continue durant les vacances… Le Sénat a également multiplié les amendements nauséabonds : menace de suppression des allocations familiales pour les familles d’élèves décrocheur-se-s, affiches avec les paroles de la Marseillaise et les drapeaux français et européens, interdiction d’accompagner les sorties pour les mères voilées. Mais ne nous y trompons pas : pour SUD éducation, c’est le retrait pur et simple du projet de loi qui est à l’ordre du jour !

Toutes et tous en grève des examens, à commencer par le 17 juin, premier jour du baccalauréat !

Contre la précarité

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des réformes de casse du statut de la fonction publique, notamment par le recrutement de personnels précaires contractuels au lieu de fonctionnaires. C’est le cas notamment pour les AESH, qui seront amené-e-s à subir les temps partiels imposés, les CDD à répétition, et la mise en place des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIALs), qui vont encore dégrader les conditions de travail des personnels. Des journées de mobilisation ont été organisées avec succès les 15 et 23 mai. Combattons les réformes de casse du statut, luttons pour la titularisation de toutes et tous les précaires !

Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c’est la sélection à l’université. La version 2019 de Parcoursup est toujours plus anxiogène pour les élèves et les familles. La réforme du baccalauréat, c’est l’instauration de bacs maison qui n’auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c’est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c’est l’instauration d’un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves. Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications

- le retrait du projet de loi Blanquer
- le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique
- l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup
- l’abandon du projet de réforme des retraites
- une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale
- une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA
- la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
- une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Les réformes sont cohérentes : notre mobilisation doit l’être aussi. C’est pourquoi SUD éducation appelle tous les personnels à se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat. Une seule journée ne suffira pas à faire plier le gouvernement, chacun-e le sait : à ce titre, il s’agit de construire, dans les Assemblées générale, un mouvement massif de grève reconductible sur toute la période des examens.

Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle tous les personnels de l’Éducation : 
-se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat,
-prendre appui sur cette date pour construire dans les AG un mouvement de grève reconductible sur toute la période des examens
-SUD éducation a déposé un préavis de grève spécifique pour toute la période des examens

Répression du mouvement social dans l’éducation : SUD éducation propose une cartographie

Dans l’éducation, la répression s’intensifie.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement a franchi successivement plusieurs crans dans la répression du mouvement social. Alors que depuis plusieurs semaines, les mobilisations contre les réformes Blanquer et la réforme de la Fonction publique s’amplifient, la répression se généralise de manière inquiétante.Le ministère instrumentalise le débat sur l’article 1 de son projet de loi pour essayer de persuader les personnels qu’ils ne disposent pas de la liberté d’expression. Il multiplie ainsi les convocations, pressions, mesures d’intimidation contre les personnels qui s’expriment contre sa politique.Mais il ne s’arrête pas là. La répression anti-syndicale s’intensifie, les militant-e-s sont désormais directement visé-e-s. Enfin, le gouvernement utilise sa police pour s’attaquer physiquement aux enseignant-e-s en lutte, qu’ils et elles participent au mouvement des gilets jaunes ou bien à des manifestations de personnels de l’éducation.

SUD éducation publie une cartographie de la répression qui s’abat sur les personnels de l’éducation, qui sera mise à jour régulièrement.

https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/repression-dans-leducationnationale_326049#10/47.4657/4.4172

Guide des manifestant-e-s Solidaires

Qu’il s’agisse d’une manifestation intersyndicale lors d’une journée de grève, ou d’une manifestation pour le droit des femmes, des migrants ou encore contre le fascisme, Solidaires porte souvent une différence par rapport aux autres cortèges. Alors participer à une manifestation c’est bien, mais assurer l’apparition de notre organisation syndicale c’est important aussi. D’autant plus que cela peut être une question de sécurité individuelle et collective.

Défendez vos droits Guide pratique instit et PE


Depuis une vingtaine d’années, la casse systématique du service public d’éducation durcit nos conditions de travail dans les écoles.

Parallèlement, nous constatons de plus en plus de demandes abusives de la part de l’administration.

Malheureusement, nous ne connaissons pas toujours nos droits et nous ne sommes pas en mesure de contester les abus dont nous faisons les frais. Cela contribue à détériorer lourdement nos conditions de travail.

L’objectif de ce guide est donc de mieux faire connaître nos droits pour nous défendre et tenter d’améliorer concrètement notre quotidien. L’idée est de pouvoir utiliser le droit comme moyen d’action face à notre employeur parmi tous les autres moyens d’action dont nous disposons, Sud Éducation privilégiant bien évidemment le rapport de forces, dans lequel l’aspect juridique peut être un levier.

Nous ne devons pas perdre de vue les luttes collectives pour améliorer nos conditions de travail, et pour construire une autre école et une autre société.

NB : Un décret du 31 mars 2017 modifie les obligations réglementaires de service des PE, le guide sera très prochainement mis à jour. En attendant, vous trouverez ci-dessous le correctif de la page 3.

Sommaire du guide

I – Au quotidien dans l’école
Arrêté de nomination sur poste
Utilisation des locaux scolaires
Autorisations d’absence facultatives
Conseiller/ères pédagogiques
Temps de services et réunions annualisées
Activités pédagogiques complémentaires
Animations pédagogiques
Accueil des élèves des collègues absent-e-s non remplacé-e-s
Élèves ayant des difficultés importantes
Registres de santé et de sécurité au travail
Danger grave et imminent et droit de retrait
Collègues chargé-e-s de direction

II – Les rapports avec la hiérarchie
Devoir d’obéissance
Devoir de réserve du fonctionnaire
Convocation des supérieures hiérarchiques
Communication avec la hiérarchie
Inspection
Refus d’inspection
Liberté pédagogique
Dossier du fonctionnaire

III – Salaire et réduction du temps de travail
Salaire et aides financières
Disponibilité
Temps partiels
Démissionner
Congé de formation et engagement à servir l’État

IV – Santé
Visites médicales
Congés maladie
Suite à une pathologie médicale récurrente
Accident de service, accident de trajet et maladie professionnelle

V – Congés pour raisons familiales
Congé maternité
Congé de 3 jours pour naissance ou adoption
Congé paternité et d’accueil de l’enfant
Congé pour adoption
Congé parental
Journées pour garde d’enfant

VI – Droits syndicaux dans le premier degré

VII – Droit de grève

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Réunions d’informations syndicales

Nous vous proposons deux RIS au retour des vacances scolaires :

  • mercredi 12 novembre 2014 de 9h à 12h, sur temps de présence élève : les modalités de remplacements seront déterminées en fonction des besoins du service.
  • jeudi 13 novembre 2014 de 16h30 à 19h30, hors temps de présence élève.

Ces deux réunions auront lieu au local de SUD éducation 35, 5 rue de Lorraine à Rennes.

Lors de ces deux réunions nous discuterons autour de ces thématiques :

  • Rythmes scolaires : pour revendiquer une autre réforme quelles actions en Ille-et-Vilaine ?
  • 10 minutes d’accueil : le travail gratuit ça suffit, quelle action syndicale ?
  • Élections professionnelles : présentation des instances (CTM, CTA, CAPD), le vote électronique, la profession de foi de SUD éducation 35, la liste des candidats,

Pour assister à l’une de ces réunions, vous devez prévenir votre IEN au moins 48 h à l’avance par un courrier (lettre type jointe) ainsi que vos parents d’élèves si la réunion a lieu sur votre temps d’enseignement.

La circulaire du 16 septembre 2014 ( http://www.education.gouv.fr/pid255… ) abroge celle de 2008 et réaffirme le droit de chaque enseignant à une des trois RIS sur temps de présence élève mais en y mettant de telles conditions qu’on se demande si on ne se moque pas de nous !

Ne nous laissons pas faire ! Les informations syndicales sont un droit : faisons le respecter !

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Brochure stagiaires PE

Nous avons édité une brochure pour les stagiaires professeurs de écoles, de quoi s’y retrouver !

Au sommaire :

Annuaire des PES …………………………p1

Fonctionnement de l’école ……….p 2

Vos droits :

La titularisation et l’affectation .. p.3 et 4

Congés ………………………………….. p.4 et 5

Aides sociales ………………………… p.6

Salaires ………………………………… .p.6

Droits syndicaux ……………………..p. 7

Bulletin d’adhésion ………………………..p.8

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Stagiaiares PE imprimable R/V
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Stagiaires PE