Dépôt de plainte contre SUD éducation 93 : la justice inflige une gifle cinglante au ministre

Le ministre de l’Éducation nationale avait porté plainte pour « discrimination » et « exploitation des personnes vulnérables » contre SUD éducation 93. Le ministère prétendait que des ateliers étaient interdits à certaines catégories de personnes. Il n’en est évidemment rien, et SUD éducation 93 a pu faire litière de ces accusations odieuses portées par le ministre.

Jean-Michel Blanquer n’en est pas à son premier coup d’essai : en 2018 déjà, il tentait d’instrumentaliser la justice pour faire taire SUD éducation 93.

Aujourd’hui, SUD éducation se réjouit d’apprendre qu’une nouvelle fois, la tentative du ministre Blanquer d’attaquer un syndicat de la fédération a échoué.

Ce ministre, qui porte un projet réactionnaire et libéral pour l’école, qui met en œuvre l’éviction des étudiant-e-s étranger-ère-s de l’université par la hausse de leurs frais d’inscription, et qui a laissé récemment un recteur produire une circulaire excluant les élèves sans-papiers de stages et de cours en atelier n’a aucun crédit en matière de lutte contre le racisme et la xénophobie.

Rappelons que ce ministre a multiplié depuis le début de l’année scolaire les sorties scandaleuses et polémiques stigmatisant les personnes musulmanes ou supposées telles . Il a été démenti par ses propres services sur le prétendu défaut de scolarisation des petites filles musulmanes. Il a attaqué la FCPE à propos d’une affiche de campagne montrant une femme portant le voile. Il n’a pas condamné fermement l’agression par un élu RN d’une mère d’élèves portant le voile accompagnant une sortie scolaire. Il n’a pas été appuyé par le premier ministre qui a été contraint de préciser qu’il n’y aurait pas de modification de la réglementation.

Contrairement à Jean-Michel Blanquer, SUD éducation défend une école publique, mixte, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice.
SUD éducation est bien un syndicat antiraciste

E3C : FAQ des droits des personnels

Les personnels se mobilisent massivement contre les E3C dans les lycées. SUD éducation vous informe sur vos droits J’ai d’autres questions ? Je contacte mon syndicat SUD éducation.

E3C : FAQ des droits des personnels de SUD éduc

AED : notre page d’informations légales :
https://www.sudeducation.org/E3C-et-examens-ce-n-est-pas-aux-AED-AP-et-AESH-de-surveiller.html

E3C : SUD éducation dénonce les pressions sur le personnel et les lycén-ne-s mobilisé-e-s

Un communiqué de la fédération SUD éducation publié le dimanche 2 février 2020 dénonce l’arrestation de 4 lycéens qui ont passé la nuit dans un commissariat à Paris.

A Rennes :
Dans de nombreux établissements du département, l’organisation des épreuves des E3C se fait dans des conditions inacceptables. Les collègues se mobilisent. Les remplacer par des précaires de l’éducation est une véritable provocation qu’envoie l’administration à l’ensemble des personnels mobilisés contre le projet de réforme des retraites et des réformes Blanquer.
> Lire le communiqué intersyndical d’Ille‑et-Vilaine

E3C : FAQ des droits des personnels
Les personnels se mobilisent massivement contre les E3C dans les lycées. SUD éducation vous informe sur vos droits J’ai d’autres questions ? Je contacte mon syndicat SUD éducation.

> E3C : FAQ des droits des personnels de SUD éduc

Articles de presse : Retraites et E3C, de multiples actions des profs dans le 35 !

Les enseignants ont encore frappé ! Voici tous les articles qui relatent nos actions sur le terrain, à lire du plus récent au plus ancien :

Le Panneau Syndical SUD éducation #079 • Début décembre 2019

Pour nos retraites, toutes et tous ensemble en grève dès le 5 décembre !
À PARTIR DU 05 décembre : tout-e-s en Grève !

Motion d’actualité de la fédération SUD éducation

La contre-réforme des retraites voulue par le gouvernement est l’incarnation du projet de casse des droits sociaux et de régression sociale voulu par les capitalistes. La date du 5 décembre apparaît d’ores et déjà comme un jalon majeur de la construction d’un rapport de force à même de faire plier le gouvernement. SUD éducation, avec son Union syndicale Solidaires, refusera de participer à une quelconque négociation avant que le gouvernement ne retire son projet, et portera ce choix dans les intersyndicales.
Cette journée du 5 décembre ne doit pas rester isolée. Elle doit être pour nous le point de départ d’un mouvement de grève reconductible interprofessionnel paralysant réellement l’activité économique et seul à même de nous permettre de gagner. À compter du 6 décembre, chaque jour de reconduction de la grève, SUD éducation fera tout pour que des actions aient lieu.
Dans notre secteur professionnel, le succès de la reconduction reposera sur l’auto-organisation fondée sur des AG de grévistes et leur coordination avec l’action interprofessionnelle.

Pour cela, la suite de la mobilisation sera déterminante. Il nous faut organiser partout, le 5 décembre, des Assemblées générales se donnant pour objectif la reconduction de la grève.
Le travail unitaire engagé depuis début novembre doit se poursuivre, dans l’objectif de gagner. Le piège que constituent les diverses annonces gouvernementales (« clause du grand-père », éléments de calendrier et de négociation…) ne doit pas nous duper et freiner la mobilisation, et doit être pris comme un signe de l’inquiétude du gouvernement face à la contestation massive en construction. C’est le moment de lui faire vraiment peur et de le faire plier !

Retraites : SUD éducation met un simulateur en ligne

Ce qui est comparé, ce sont deux carrières non-heurtées d’un personnel progressant à l’ancienneté, se déroulant intégralement dans le système actuel ou dans le cadre du projet Delevoye.

Sans surprise, les personnels de l’Éducation nationale y perdraient ; et beaucoup. C’est ce qui ressort clairement du simulateur que SUD éducation a mis à disposition des personnels.

AED & AESH : droit de grève comment ça se passe ?

Le droit de grève est constitutionnel : tou-te-s les salarié-e-s ont le droit de faire grève, quel que soit leur statut.
Dans l’Éducation nationale, la grève est d’au minimum 1 jour, on ne peut pas faire grève seulement une heure. Il n’y a aucune obligation à se déclarer gréviste à l’avance, ni à l’écrit, ni à l’oral pour les AESH et les AED, dans le 1er ou le 2nd degré. À l’internat, la grève débute la veille à l’heure de début du service, jusqu’au lendemain même heure.

Pour la rentrée : connaissons nos droits

Voici la liste des guides syndicaux produits par SUD éducation à l’intention des personnels de l’Éducation nationale : 1er degré, 2d degré, PLP, stagiaires, enseignement supérieur, AED, enseignant-e-s et CPE contractuel-le-s, AESH, service civique…

Sans oublier les indispensables guides concernant les droits et les conditions de travail !

A voir aussi : tous les guides sur le site de la Fédération Sud Éducation

Contre les réformes Blanquer, pour nos droits, adhérez à SUD éducation !

SUD éducation a été en première ligne des mobilisations contre les réformes Blanquer. Certaines ont été victorieuses. Certaines sont encore à construire. Mais les mauvais coups continuent de pleuvoir.

Pour vous défendre, pour combattre la politique éducative du gouvernement, pour obtenir de nouveaux droits, choisissez un syndicat au service des luttes et des droits de tous les personnels.

Adhérez à SUD éducation

SUD éducation a été en première ligne des mobilisations contre les réformes Blanquer. Certaines ont été victorieuses. Certaines sont encore à construire. Mais les mauvais coups continuent de pleuvoir.

Pour vous défendre, pour combattre la politique éducative du gouvernement, pour obtenir de nouveaux droits, choisissez un syndicat au service des luttes et des droits de tous les personnels.

Pourquoi se syndiquer ?

Un syndicat, cela sert tout d’abord à défendre ses droits. Aujourd’hui, le management est partout, les conditions de travail se dégradent, les pressions hiérarchiques sont de plus en plus fortes. Les attaques sur les statuts, les droits, le temps de travail, la précarisation sont omniprésentes. Dans ce contexte, il ne faut pas rester seul-e face à ses difficultés ! Être syndiqué-e, c’est se donner les moyens d’être défendu-e. Un syndicat, cela sert à sortir de l’isolement, à créer du collectif, et à mener toutes et tous ensemble des luttes pour remporter des victoires  : par exemple gagner des moyens dans son collège ou dans son lycée, empêcher une fermeture de classe dans son école, ou encore combattre les politiques délétères du gouvernement.
Un syndicat, cela sert à ne pas se laisser faire ! Toutes et tous ensemble, nous sommes plus forte-s, et nous pouvons inverser la vapeur.

Pourquoi à SUD ?

SUD éducation est un syndicat de lutte et de transformation sociale. Un syndicat de lutte, cela signifie que les représentant-e-s SUD ne se laissent pas berner par d’illusoires négociations avec l’administration. À SUD, on considère que c’est par l’action collective que l’on réussit à gagner de nouveaux droits, ou à défendre nos conquêtes sociales. Pour nous, c’est l’action collective qui marche et qui est efficace ! Un syndicat de transformation sociale, cela signifie tout d’abord que l’école et la société telles qu’elles existent ne nous satisfont pas. S’il faut défendre l’école publique contre les attaques libérales et réactionnaires du gouvernement, il faut également revendiquer une autre école, publique, gratuite, laïque, émancipatrice et inclusive pour toutes et tous les élèves ! Pour cela, SUD éducation porte un ensemble de revendications cohérent, que vous découvrirez en quatrième page.
Mais l’école n’est pas hors de la société. Nous subissons les mêmes attaques que nos collègues, titulaires ou précaires, de l’ensemble de la fonction publique. Au-delà, le rouleau compresseur libéral et réactionnaire touche tou-te-s les salarié-e-s, du public comme du privé. C’est pour cela que SUD éducation fait partie d’une union syndicale interprofessionnelle, Solidaires, qui regroupe des syndicats du public comme du privé. Vouloir transformer la société, cela signifie combattre les inégalités sociales où elles se trouvent, le racisme, le sexisme, les LGBTIphobies, et lutter pour la justice climatique. Le modèle égalitaire et démocratique que l’on souhaite pour l’école et la société, SUD le pratique aussi dans son organisation : pas de permanent syndical à temps plein, limitation dans le temps et rotation des responsabilités, pour éviter d’avoir des représentant-e-s déconnecté-e-s de la base.

Qu’est-ce que fait SUD contre les réformes Blanquer ?

Le projet d’école de Blanquer est cohérent, et il faut le combattre dans son ensemble. C’est pour cela que SUD éducation a voté en Conseil supérieur de l’éducation contre la réforme du lycée professionnel, contre la réforme du lycée général et technologique, contre Parcoursup, contre la loi Blanquer. À chaque fois, notre mot d’ordre était « ni amendable, ni négociable, retrait du projet dans son ensemble ! ». SUD éducation a été en première ligne de toutes les mobilisations cette année, et ce dès l’automne contre les réformes des lycées et du bac. Dès le début de la mobilisation contre la loi Blanquer, SUD éducation a systématiquement porté les revendications des Assemblées générales des personnels et poussé dans l’intersyndicale pour de nouvelles journées de grève. En ce qui concerne la grève des examens, SUD éducation a appelé les personnels à la mettre en débat dès avril, a signé les appels intersyndicaux, et a appelé les personnels à la grève sur les jours d’épreuve, de correction sur site et de jury. La mobilisation contre la loi Blanquer a payé : abandon des EPSF, du projet de donner un statut de supérieur-e hiérarchique au directeur ou à la directrice d’école, du projet d’interdire les sorties scolaires aux mères voilées ou de celui de retirer des allocations aux familles d’élèves décrocheurs-ses. Mais le reste de la loi, ainsi que les réformes des lycées, du Bac ou encore Parcoursup restent intactes. Il s’agit de reprendre en cette rentrée la mobilisation contre le projet d’école libéral et réactionnaire du ministère dans son ensemble. Et pour cela, il nous faut un outil indispensable, un syndicat au service des luttes et des personnels : dès la rentrée, adhérez à SUD éducation.

Que revendique SUD ?

1 – L’abrogation de la loi ORE (Orientation et réussite des étudiant-e-s) et de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, de la réforme du lycée professionnel

2 – La défense du statut de la fonction publique et la lutte contre la précarité :

  • Le retrait du projet de loi sur la transformation de l’État
  • La titularisation sans condition de toutes et tous les précaires

3 – l’abrogation de la loi Blanquer

4 – Une baisse du temps de travail :

  • Un temps de service global pour l’ensemble des enseignant-e-s du 2nd degré de 14 h cours/élèves + 3 h de concertation/travail en équipes & 18 heures devant élèves + 6 heures de travail en équipe dans le premier degré
  • 1/9e de minoration de services pour tous les personnels de l’éducation prioritaire

5– Une baisse des effectifs par classe :

  • 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.

6 –L’augmentation des salaires :

  • Une augmentation des salaires pour tendre vers l’égalité salariale
  • Un salaire minimum à 1700 euros nets pour toutes et tous
  • L’alignement du régime indemnitaire et de prime des précaires sur celui des titulaires (par exemple prime REP et REP+ pour les AED et AESH)

7 –Pour nos retraites :

  • retrait du projet de réforme des retraites
  • annulation de toutes les décotes
  • Un départ à la retraite à 60 ans sur la base de 75% du meilleur revenu, pour aller vers un départ à 55 ans sans conditions

N’hésitez plus, adhérez à SUD éducation !

Desintox : non, les personnels grévistes ne se verront pas priver de salaire durant les vacances

À l’approche d’une grève des corrections du DNB et de la rétention des notes des épreuves écrites du baccalauréat, des rumeurs circulent sur un arrêt du Conseil d’État qui permettrait à l’administration de prélever le salaire des grévistes durant toutes les vacances scolaires.

Il s’agit de l’arrêt du 7 juillet 1978, dit arrêt “Omont”. Cette décision de justice indique simplement que l’administration a la possibilité de prélever un trentième chaque journée durant laquelle un personnel n’a pas de service à accomplir entre deux jours durant lesquels il fait grève.

Est-ce que cela signifie que l’administration peut retirer quatre trentièmes de mon salaire si je fais grève vendredi et lundi ?

→ Oui. L’administration a cette possibilité, ce qui ne signifie pas qu’elle est obligée de procéder à un tel retrait.

Est-ce que cela signifie que si je suis en grève jusqu’aux vacances, l’administration prélèvera un trentième de mon salaire chaque jour jusqu’à la rentrée ?

→ Évidemment pas ! Pour cela, il faudrait être en grève le premier jour de la reprise (durant la prérentrée). Et de toute façon, le Conseil d’État lui-même l’indique dans un arrêt du 27 juin 2008 que “que l’application des règles de décompte des retenues sur le traitement mensuel de l’agent en grève ne saurait porter atteinte à son droit au congé annuel lorsque cet agent a été au préalable autorisé par le chef de service à prendre ses congés au cours d’une période déterminée”. Par conséquent, il ne saurait être question d’un retrait de salaire durant les vacances d’été.

Communiqué de presse contre la répression du mouvement dans l’éducation nationale

Transmis par SUD 31-65

Toulouse le 17 juin 2019,
Depuis le 14 mai, à Toulouse, des personnels de l’éducation sont en grève pour s’opposer aux attaques du ministre Jean-Michel Blanquer contre l’école publique. De multiples actions ont été menées durant cette période de lutte. Les personnels mobilisés font face à des répressions policière, judiciaire (gazages, matraquages, interpellations, gardes à vue, convocation devant le tribunal), administrative (menaces de non renouvellement de contrats envers des personnels précaires) et syndicale.

Plusieurs personnes, identifiées comme étant actives dans le mouvement, subissent des pressions de la hiérarchie :
– Au collège Lamartine, toute la vie scolaire (9 Assistant.es d’Éducation) subit oralement des menaces de non renouvellement de leur contrat pour fait de grève.
– Au collège de Jolimont, une enseignante contractuelle de lettres classiques en grève, fait l’objet d’un avis défavorable de sa cheffe d’établissement quant au renouvellement de sa candidature dans l’académie pour l’an prochain. Motif : la grève !
– Dans une école du quartier de la Reynerie, située en REP+, la hiérarchie a nommé d’office une directrice venant d’une autre école en lieu et place de l’adjointe choisie par l’équipe. Pratique inédite jusqu’à présent !
– Un directeur d’une autre école a reçu un courrier de menaces de la part de la hiérarchie pour avoir transmis à son équipe des informations critiques au sujet des réformes Blanquer.
– Une directrice a reçu un appel du rectorat alors que son école (fermée pour grève) accueillait une assemblée générale de personnels grévistes, ce qui n’est en aucun cas illégal.

Pendant ce temps le ministre occupe la scène médiatique, nie le mouvement de grève, cautionne cette répression sans précédent. Ces atteintes aux droits constitutionnels sont d’autant plus inquiétantes quand on constate la précarisation et la contractualisation qui a cours dans l’Éducation Nationale. Toute contestation devient risquée pour les personnels en contrats précaires, qui seront de plus en plus nombreux suite aux réformes Blanquer et de la fonction publique.
Il est impensable pour SUD éducation d’accepter que le service public fonctionne en usant de pressions sur ses personnels.

SUD Education 31-65 dénonce fermement ces cas de répression contre des personnels, syndiqué.es ou non syndiqué.es, mobilisé.es contre les réformes Blanquer et pour la défense du service public d’éducation. Notre organisation syndicale s’oppose à cette volonté de faire taire toute contestation dans l’Education et soutiendra tous les personnels menacé.es de sanctions ou réprimé.es sous quelque forme que ce soit !

Grève des examens !

Tract de la fédération SUD éducation
Publié le vendredi 31 mai 2019 sur https://www.sudeducation.org/Greve-des-examens.html

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens s’impose. Dès le 17 juin : grève des examens !

Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d’école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu’il organise le démantèlement du service public d’éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d’enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la liberté de parole des enseignant-e-s (article 1), par la mise au pas de la formation des futur-e-s professeur-e-s (article 10) ou par l’obligation d’afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Les modifications apportées par le débat parlementaire au Sénat introduisent des amendements inquiétants : financement accru du secteur privé, statut de directeur-rice d’école supérieur-e hiérarchique, avis des chef-fe-s d’établissement sur les mutations, possibilité de l’annualisation du temps de travail, formation continue durant les vacances… Le Sénat a également multiplié les amendements nauséabonds : menace de suppression des allocations familiales pour les familles d’élèves décrocheur-se-s, affiches avec les paroles de la Marseillaise et les drapeaux français et européens, interdiction d’accompagner les sorties pour les mères voilées. Mais ne nous y trompons pas : pour SUD éducation, c’est le retrait pur et simple du projet de loi qui est à l’ordre du jour !

Toutes et tous en grève des examens, à commencer par le 17 juin, premier jour du baccalauréat !

Contre la précarité

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des réformes de casse du statut de la fonction publique, notamment par le recrutement de personnels précaires contractuels au lieu de fonctionnaires. C’est le cas notamment pour les AESH, qui seront amené-e-s à subir les temps partiels imposés, les CDD à répétition, et la mise en place des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIALs), qui vont encore dégrader les conditions de travail des personnels. Des journées de mobilisation ont été organisées avec succès les 15 et 23 mai. Combattons les réformes de casse du statut, luttons pour la titularisation de toutes et tous les précaires !

Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c’est la sélection à l’université. La version 2019 de Parcoursup est toujours plus anxiogène pour les élèves et les familles. La réforme du baccalauréat, c’est l’instauration de bacs maison qui n’auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c’est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c’est l’instauration d’un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves. Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications

- le retrait du projet de loi Blanquer
- le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique
- l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup
- l’abandon du projet de réforme des retraites
- une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale
- une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA
- la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
- une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Les réformes sont cohérentes : notre mobilisation doit l’être aussi. C’est pourquoi SUD éducation appelle tous les personnels à se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat. Une seule journée ne suffira pas à faire plier le gouvernement, chacun-e le sait : à ce titre, il s’agit de construire, dans les Assemblées générale, un mouvement massif de grève reconductible sur toute la période des examens.

Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle tous les personnels de l’Éducation : 
-se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat,
-prendre appui sur cette date pour construire dans les AG un mouvement de grève reconductible sur toute la période des examens
-SUD éducation a déposé un préavis de grève spécifique pour toute la période des examens

Répression du mouvement social dans l’éducation : SUD éducation propose une cartographie

Dans l’éducation, la répression s’intensifie.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement a franchi successivement plusieurs crans dans la répression du mouvement social. Alors que depuis plusieurs semaines, les mobilisations contre les réformes Blanquer et la réforme de la Fonction publique s’amplifient, la répression se généralise de manière inquiétante.Le ministère instrumentalise le débat sur l’article 1 de son projet de loi pour essayer de persuader les personnels qu’ils ne disposent pas de la liberté d’expression. Il multiplie ainsi les convocations, pressions, mesures d’intimidation contre les personnels qui s’expriment contre sa politique.Mais il ne s’arrête pas là. La répression anti-syndicale s’intensifie, les militant-e-s sont désormais directement visé-e-s. Enfin, le gouvernement utilise sa police pour s’attaquer physiquement aux enseignant-e-s en lutte, qu’ils et elles participent au mouvement des gilets jaunes ou bien à des manifestations de personnels de l’éducation.

SUD éducation publie une cartographie de la répression qui s’abat sur les personnels de l’éducation, qui sera mise à jour régulièrement.

https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/repression-dans-leducationnationale_326049#10/47.4657/4.4172

Réunions d’informations syndicales

Nous vous proposons deux RIS au retour des vacances scolaires :

  • mercredi 12 novembre 2014 de 9h à 12h, sur temps de présence élève : les modalités de remplacements seront déterminées en fonction des besoins du service.
  • jeudi 13 novembre 2014 de 16h30 à 19h30, hors temps de présence élève.

Ces deux réunions auront lieu au local de SUD éducation 35, 5 rue de Lorraine à Rennes.

Lors de ces deux réunions nous discuterons autour de ces thématiques :

  • Rythmes scolaires : pour revendiquer une autre réforme quelles actions en Ille-et-Vilaine ?
  • 10 minutes d’accueil : le travail gratuit ça suffit, quelle action syndicale ?
  • Élections professionnelles : présentation des instances (CTM, CTA, CAPD), le vote électronique, la profession de foi de SUD éducation 35, la liste des candidats,

Pour assister à l’une de ces réunions, vous devez prévenir votre IEN au moins 48 h à l’avance par un courrier (lettre type jointe) ainsi que vos parents d’élèves si la réunion a lieu sur votre temps d’enseignement.

La circulaire du 16 septembre 2014 ( http://www.education.gouv.fr/pid255… ) abroge celle de 2008 et réaffirme le droit de chaque enseignant à une des trois RIS sur temps de présence élève mais en y mettant de telles conditions qu’on se demande si on ne se moque pas de nous !

Ne nous laissons pas faire ! Les informations syndicales sont un droit : faisons le respecter !

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