Le président de la République fait le choix de recourir à l’article 49.3 pour imposer l’adoption sans vote de cette réforme rejetée. Il fait ainsi preuve d’un mépris de la démocratie, que les personnels de l’Éducation nationale connaissent bien depuis 2017.
Lundi 20 et mardi 21 les épreuves de spécialité du BAC sont prévues. L’ensemble des acteurs du système éducatif (syndicats, associations disciplinaires…) a demandé depuis des mois leur report en juin.
Les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation ont déposé des préavis de grève sur toute la période des examens et des corrections.
Elles continuent de réclamer le report des épreuves de spécialité au mois de juin.
Dans le contexte de luttes contre une réforme des retraites imposée brutalement contre la société, face à l’absence de revalorisation pour tous et de conditions de travail dégradées, contre le calendrier incohérent du baccalauréat, les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation appellent à la grève, partout où cela est possible, pendant les épreuves écrites de spécialité, les épreuves orales, pratiques et de compétences expérimentales.
Après le succès des manifestations du 7 et 8 mars, l’intersyndicale appelle à la grève RECONDUCTIBLE et aux mobilisations suivantes :
SAMEDI 11 MARS : MANIFESTATIONS
Rennes : 14h30 Place de Bretagne Dinard : 11h place du prieuré Fougère : 10h30 Esplanade des Chaussonnières Redon : 14h au Stade municipal Joseph Ricordel Vitré : 10h à la Gare Place Général de Gaulle Dol de Bretagne : 11h Place Chateaubriand
– Combourg : 18h Parvis du lycée – Fougères : 17h30 Place des Chaussionnières – Redon : 17h Sous-préfecture – Saint Malo : 11h Médiathèque – Vitré : 17h place Charles de Gaulle
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
La mobilisation contre la réforme des retraites ne cesse de s’accroître : l’opinion publique est de plus en plus opposée au recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans, les secteurs de l’énergie et des transports sont entrés dans la grève reconductible, il y a de plus en plus de manifestant·es.
Dans l’Éducation nationale et les universités, la grève du 7 mars était majoritaire, les personnels, réunis en Assemblée Générale, ont décidé de la poursuite de la grève le 8 mars à l’occasion de la grève féministe pour les droits des femmes, et les jours qui suivent afin de participer à des initiatives collectives pour faire vivre la grève, l’ancrer et la généraliser à tous les secteurs.
La mise à l’arrêt du pays le 7 mars a donc permis d’ouvrir une nouvelle page de la mobilisation : les manifestations massives sont à présent renforcées par une volonté de bloquer l’économie pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme.
Les personnels de l’Éducation nationale et des universités ont un rôle à jouer dans ce bras de fer puisque lorsque les écoles et les collèges sont fermés, les parents ne peuvent aller travailler, de même les fermetures de lycée ou d’université permettent à la jeunesse de se mobiliser et de participer aux actions de blocage.
La réforme des retraites est une réforme injuste qui contribue à détruire la planète en imposant de travailler plus pour produire davantage. Elle vise à détruire notre système de solidarité et va précariser encore davantage les personnes victimes d’inégalités et discriminées dans le monde du travail à commencer par les femmes, les personnes handicapées, les personnes racisées, les seniors au chômage. Au contraire, nous devrions aller vers une société plus juste socialement et écologiquement. Le gouvernement est irresponsable et sacrifie la population et notre planète pour continuer à donner toujours plus au patronat.
SUD éducation appelle tous les personnels de l’Éducation nationale et des universités à poursuivre et amplifier la mobilisation :
le 11 mars, soyons encore plus nombreux et nombreuses dans la rue pour montrer notre opposition à cette réforme,
réunissons-nous en Assemblée Générale pour décider de la poursuite de la grève, de la participation à des actions de popularisation de la grève et de blocage de l’économie,
le 15 mars, mettons de nouveau la France à l’arrêt pour monter encore d’un cran dans la mobilisation, à l’occasion de l’étude du projet de loi par la commission mixte paritaire.
Grâce à la liste commune Sud Education 35 et CGT Educ’action 35, nous avons pu siéger à la CAPD du 2 mars, et nous en avons profité pour y récolter de nombreuses informations et y transmettre nos revendications. Celle-ci comprenait : les discours des syndicats, une réponse du DASEN à ces déclarations, 4 recours d’entretien de carrière et un moment de questions-réponses entre les syndicats et l’administration.
– Effectifs de classe (en moyenne 24 élèves par classe dans le 35) : Dans le département : le ratio professeur·es/élèves s’est amélioré mais ce ratio n’est pas à la hauteur du P/E académique et national.
– Concernant les demandes de temps partiel non de droit : le DASEN ne garantit pas de toutes les accepter. A la rentrée 2022 : le DASEN a dû recruter 250 contractuel·les pour compenser le manque de personnel.
– Il y a un problème de recrutement des AESH. Ce problème est dû à plusieurs facteurs : la faible rémunération des AESH, la hausse du nombre de notifications d’accompagnement et le fait que notre département ait le plus faible taux de chômage en France… Pour y remédier : l’administration travaille sur la possibilité d’établir un contrat multi-employeurs afin que les AESH puissent cumuler plusieurs boulots avec plus de facilité (ex : animateur le midi…). Note du syndicat : il est assez affligeant que ce soit la seule solution proposée par l’administration. On peut facilement faire le parallèle avec les conditions de travail affligeantes exercées dans d’autres pays libéraux…
– A propos du manque de place en établissement spécialisé : L’intégralité de la dotation de postes supplémentaires est dédiée cette année aux besoins particuliers : Création de 5 ULISS (qui encadreront environ 60 élèves au total) + 2 postes d’UPE2A Les postes UPE2A sont voués à se développer, notamment dans les écoles de campagne.
– Concernant l’affectation tardive des TRS en 2022 : Des mesures seront prises pour éviter cet écueil à la rentrée 2023 : avec un avancement du calendrier pour la répartition des TRS et il sera demandé aux circonscriptionsd’aider la DIV1 de la DSDEN à assurer les affectations, bien plus en amont que l’année dernière.
– Avec l’appui des syndicats, un GT carte scolaire aura lieu en juinpour prendre des mesures d’ouvertures et fermetures fin juin, afin de réduire le nombre d’ouverture / fermeture conditionnelles en septembre.
– Une revalorisation de l’ISSR dû à l’augmentation du prix du carburant a eu lieu à partir d’octobre, cette revalorisation n’est pas assez conséquente selon nous.
– Recours sur les rendez-vous de carrière :
1 recours de temps partiel a été annulé.Dans le département, il y a eu 13 recours demandés : 8 recours ont été acceptés en recours gracieux et 1 négatif n’a pas donné lieu à une demande de recours à la CAPD. Il restait 4 recours à examiner.
Après discussion avec les syndicats : 3 recours sur 4 ont été acceptés. Dont 1 recours accepté défendu par SUD Éducation – CGT Educ’action
– L’administration a des quotas sur le nombre d’appréciations qu’elle peut donner pour les RDV de carrière ( X% d’excellents ; X% de très satisfaisant ; etc.). SUD Éducation et CGT Educ’action 35 ne voient pas comment l’administration peut assurer un système de notation cohérent et honnête entre les agents et leur supérieur hiérarchique dans ces conditions.
– CORRECTION : Les demandes de temps partiels annualisés : avaient toutes été refusées pour la rentrée 2022, car elle ne permettaient pas d’avoir un budget à l’équilibre dès la rentrée. C’est dû au fait que toutes les demandes souhaitaient la même période de l’année non travaillée, ce qui obligeait à placer 4 TRS pour la moitié de l’année, mais qui sont « sous utilisés » l’autre moitié… Les syndicats ont souligné que des collègues pouvaient préférer changer leur période non travaillée plutôt que le refus du temps partiel… Ainsi un même TRS compléterait 2 mi -temps annualisés au court de l’année. L’administration y fera normalement attention cette année.
– Instance CHSCT : prochaine réunion fixée au vendredi 24 mars : vous avez besoin qu’on aborde les problèmes de votre école en rapport à vos fiches RSST ? n’hésitez pas à nous contacter.
– Information de l’administration : Le déflachage de poste fléché Anglais sera effectif dès la rentrée prochaine : les mesures de déflachage n’ont pas lieu pour les postes qui sont visés par les fermetures dues à la carte scolaire.
Après plusieurs journées de grève et de mobilisation massive, la lutte s’intensifie avec de nouvelles dates de manifestations et la préparation d’une grève reconductible.
L’intersyndicale nationale appelle à de nouvelles journées de grève, animations et mobilisations le jeudi 2, samedi 4, lundi 6, mardi 7, mercredi 8 et jeudi 9 mars prochain suivies d’une grève reconductible !
Faites signer la pétition : pétition intersyndicale la pétition a déjà recueilli plus d’un million de signatures !
JEUDI 2 MARS : Rassemblement au MEDEF à 10h30 et soirée caisse de grève à Carrefour 18
Les personnels en lutte du lycée Descartes organisent également une soirée le jeudi 2 mars à partir de 20h à Carrefour 18, l’objectif est de collecter des fonds pour alimenter une caisse de grève. Venez nombreux et nombreuses. Le flyer
SAMEDI4 MARS : Soirée Caisse de grève Sud Educ 35 à partir de 19h00 au Babazula
Au programme : Concert de CAVE NE CADAS ! à 20h30 puis DJ Anatole Transe
MERCREDI 8 MARS : GRÈVE FÉMINISTE À 14H à l’ESPLANADE Charles de Gaulle (12h-14h stands intersyndicaux)
Banquet féministe et village syndical dès 12h Esplanade Charles de Gaulle : nous aurons un stand Solidaires avec la com féministe et les syndicats de Solidaires.
Redon : RDV au Théatre urbain à 11h30 Saint-Malo : RDV à 17 h 30 espace Simone Veil
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
Nous avons appris avec effroi le décès d’une enseignante d’un lycée de Saint-Jean-de-Luz ce matin après avoir été poignardée par un élève dans sa salle de classe.
SUD éducation tient à présenter toutes ses condoléances aux proches, à la famille, aux collègues et aux élèves de cette enseignante.
La mort violente d’une collègue sur son lieu de travail provoque une émotion très forte pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale.
La responsabilité de l’employeur devra être interrogée dans un contexte de casse des services de santé et des services sociaux scolaires et de dégradation du climat scolaire.
L’école doit être protégée, préservée des violences, pour l’émancipation de tou-tes. Les personnels de l’Éducation nationale œuvrent chaque jour en ce sens.
SUD éducation appelle les personnels à se réunir pour échanger au sujet de ce drame et définir entre équipes leurs modalités de recueillement.
Les femmes seront particulièrement impactées par la réforme des retraites. Avec cette réforme, elles perdent en pension et elles partent en retraite encore plus tardivement. La réduction des inégalités entre les hommes et les femmes devrait être une priorité du gouvernement, or cette réforme les accroît et précarise les femmes. Refusons les reculs sociaux !
La réforme des retraites aggrave les inégalités de pension entre hommes et femmes
40 % de pensions en moins pour les femmes
Une femme retraitée de plus de 65 ans touchait en 2019 en moyenne 981 euros de pension. Pour les hommes, c’est 1600 euros. Ces inégalités de pensions résultent des inégalités de salaires (23% dans la société, 13,6% dans l’Éducation nationale), des temps partiels (78% sont pris en charge par les femmes du fait de l’inégale répartition des tâches domestiques et de l’éducation des enfants), des bas salaires dans les métiers féminisés.
L’augmentation du nombre d’annuités aggrave le phénomène de décote
Si vous partez avant d’avoir pu cotiser vos annuités, votre pension est amputée. Plus le gouvernement augmente le nombre d’annuités, plus votre pension risque d’être moindre : il est plus difficile pour les femmes que pour les hommes d’avoir des carrières complètes.
Le recul de l’âge de départ réduit les possibilités de surcote.
Pour accéder à la surcote, il faut aller au-delà de l’âge légal. Chaque trimestre cotisé au-delà de l’âge légal donne lieu à une majoration. Si l’âge légal de départ à la retraite passe à 64 ans, c’est plus difficile de surcotiser.
Les femmes partent plus tard à la retraite
Les femmes ont des carrières plus hachées alternant davantage que les hommes des périodes de chômage et d’activité. Elles ont plus de difficultés que les hommes à atteindre le nombre de trimestres nécessaires pour partir. 19% des femmes partent à la retraite à 67 ans contre 10% pour les hommes.
La réforme des retraites est une réforme contre les femmes. Soyons nombreuses pour bloquer le pays le 7 mars et en grève féministe le 8 mars !
Abandon de la réforme des retraites !
La réforme des retraites : un pas en arrière dans l’autonomie financière des femmes !
Les femmes sont pénalisées par la faible prise en compte de la maternité dans le calcul des annuités.
Dans le régime général qui s’applique à tou·tes les contractuel·les de l’Éducation nationale :
Pour tout enfant né ou adopté à partir de 2010, 8 trimestres de majoration de la durée d’assurance sont accordés, dont 4 trimestres à répartir entre les deux parents.
Dans le régime des fonctionnaires :
Par enfant né ou adopté avant le 1er janvier 2004 : 4 trimestres de bonification pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant au moins 2 mois.
Par enfant né ou adopté après le 1er janvier 2004 : 2 trimestres de majoration de la durée d’assurance pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant moins de 6 mois.
L’agent·e qui a élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire bénéficie d’une majoration de sa pension de retraite de 10 % pour les 3 premiers enfants + 5 % par enfant par la suite.
Les majorations de la durée d’assurance accordée sont trop faibles et ne permettent pas aux femmes de gommer les effets de la maternité et de l’inégal partage de l’éducation et des tâches domestiques dans les carrières des femmes. En allongeant la durée de cotisation, la réforme gomme les effets correctifs des mesures de prises en compte des enfants expliqués ci-dessus.
SUD éducation revendique une réforme juste pour les femmes avec le passage à 37,5 annuités et le retour aux bonifications qui existaient jusqu’en 2003.
Les femmes ne doivent pas payer le prix de la maternité
Les femmes doivent être libres de choisir si elles veulent ou non devenir mère, or la maternité fait peser un poids financier plus important sur les femmes que sur les hommes.
Avec l’arrivée du 1er enfant, 1 femme sur 2 réduit ou arrête son activité professionnelle contre 1 homme sur 9.
5 ans après la naissance d’un enfant, le revenu des femmes baisse en moyenne de 25%. Plus les femmes subissent de bas salaires, plus cette baisse est importante.
Et dans l’Éducation nationale ? 11,5 % des femmes étaient à temps partiel contre 3,2 % des hommes.
Les femmes sont surreprésentées parmi les bénéficiaires d’un temps partiel de droit pour élever un enfant ou pour donner des soins à un proche.
Si on donnait vraiment le choix aux femmes de pouvoir travailler après la naissance ou l’adoption d’un enfant, on augmenterait le nombre de personnes en activité et par conséquent le montant des cotisations nécessaires au financement du système de retraites. Le temps partiel doit être choisi pour les parents et non contraints par l’absence de mode de garde ou son coût trop excessif. En 2021, si le taux d’emploi des femmes entre 25 et 54 ans avait été égal à celui des hommes, alors il y aurait eu 1,1 million de femmes de plus en activité, soit 5,5 milliards d’euros de recette pour les caisses de recettes.
Il faut améliorer l’accès à l’emploi des femmes et le service public de la petite enfance!
L’extrême-droite entend renvoyer les femmes à la maison et les maintenir dans la précarité !
Le débat sur les retraites est l’occasion pour le RN de marteler sa politique nataliste et xénophobe. Pour combler le soi-disant déficit des retraites et augmenter le nombre d’actifs, le Rassemblement National encourage à faire davantage d’enfants. Les politiques natalistes ont pour effet de baisser le taux d’emploi des femmes et leur autonomie ! On voit bien que les réformes libérales comme la réforme des retraites, portée par le gouvernement Macron, constitue un terreau favorable au retour d’un discours réactionnaire, celui de l’extrême-droite, pour renvoyer les femmes au foyer et diffuser son discours raciste. Pour servir sa politique raciste et anti-immigration, le RN encourage des politiques de précarisation des femmes. Contre l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes et nationalistes !
Retraites, emploi, salaire : STOP aux inégalités !
Dans l’Éducation nationale, les universités comme dans le reste de la société, le sujet des retraites est un révélateur des inégalités au travail que subissent les femmes.
Les temps partiel, les bas salaires des métiers particulièrement féminisés, la non-prise en compte de la pénibilité de ces métiers et les carrières hachées conduisent à des pensions largement plus basses pour les femmes que pour les hommes.
Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent 13,6% de moins que les hommes.
Salaire brut moyen d’un enseignant du public : 3 373 euros,
Salaire brut moyen d’une enseignante : 2 997 euros.
Salaire brut moyen d’un non-enseignant : 2 361 euros,
Salaire brut moyen d’une non-enseignante : 1 890 euros.
Le Ministre Pap Ndiaye a entamé des réflexions sur la revalorisation des personnels, néanmoins il passe complètement à côté des enjeux d’égalité salariale entre les hommes et les femmes. L’Éducation nationale refuse, comme les autres secteurs de la société, des mesures d’égalité aux femmes.
SUD éducation porte 5 mesures pour l’égalité salariale dans l’Éducation nationale :
1- Un statut pour les AESH !
Le Ministère de l’Éducation nationale refuse un statut et un salaire complet aux 132 000 AESH qui accompagnent les élèves en situation de handicap ! Les AESH représentent le 2e métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels, elles sont indispensables. Plus de 90% des AESH sont des femmes. Pourtant elles n’ont pas de statut, elles travaillent sur des temps incomplets avec des salaires incomplets (environ 850 euros) par mois. SUD éducation revendique un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH.
2- Le paiement à temps plein des temps partiels de droit !
Les femmes sont très largement majoritaires chez les personnels en temps partiel de droit (éducation d’un enfant, donner des soins à un proche ou handicap). Cette surreprésentation résulte à la fois des stéréotypes de genre et d’un choix financier : celui de réduire l’activité de la personne qui gagne le moins au sein du ménage, dans un contexte de grandes difficultés à trouver des modes de garde des enfants.
SUD éducation revendique la compensation des temps partiels de droit et le financement d’un vrai service public de la petite enfance.
3- Le retrait du “Pacte”
Les enseignant·es, CPE et PsyEN verront leurs salaires revalorisés à la rentrée 2023. Néanmoins une partie de la revalorisation sera conditionnée à la réalisation de nouvelles missions dans le cadre du “Pacte” (remplacement de collègues absent·es dans le 2nd degré, intervention en 6eme pour les PE, Devoirs Faits, coordination…). Or on sait que la politique de missions et d’heures supplémentaires augmente les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. Les femmes sont moins libres que les hommes d’augmenter leur temps de travail salarié en raison du travail domestique qu’elles effectuent. Les femmes travaillent au foyer 10h de plus que les hommes par semaine. Dans le second degré, 43,8 % des hommes font au moins 2 HSA contre 33,7 % des femmes.
SUD éducation revendique le retrait du “Pacte” afin de ne pas aggraver les inégalités de salaires.
4- Réduire l’éventail des salaires
On remarque que, dans l’Éducation nationale, plus les métiers sont féminisés, plus ils sont mal payés ! C’est le cas des AESH mais aussi des professeurs des écoles dont 83% sont des femmes. Au contraire, chez les personnels d’encadrement et de direction, on ne compte que 52% des femmes.
Statut
Salaire net moyen à temps complet
Part de femmes
Professeur·es des écoles
2407 euros
83%
Certifié·e
2695 euros
65%
Agrégé·e
3719 euros
53%
SUD éducation revendique la réduction de l’éventail des salaires par la revalorisation des plus bas salaires.
5- La suppression du jour de carence
Le rétablissement du jour de carence en 2018 dans la Fonction publique pénalise spécifiquement les femmes. 10% d’entre elles souffrent d’endométriose, le jour de carence pèse particulièrement sur leur porte monnaie. Pour les femmes, c’est la double peine : elles souffrent et elles perdent une journée de salaire. Il faut améliorer la prise en charge médicale de l’endométriose et des douleurs menstruelles et adopter des mesures qui permettent d’éviter les pertes de salaire pour les femmes. En Espagne, par exemple, le congé menstruel vient d’être créé.
SUD éducation revendique la suppression du jour de carence.
L’égalité salariale coûte de l’argent et la réduction des inégalités de salaires est un choix politique, imposons-le.
Après le blocage du pays le 7 mars, la grève féministe du 8 mars doit mettre au jour l’impact de la réforme des retraites et de l’absence de vraies mesures pour l’égalité salariale dans la vie des femmes.
Nous voulons l’autonomie financière et l’égalité, nous nous battrons pour les gagner !
Les journées de mobilisation massives et historiques des 19 et 31 janvier démontrent la colère et la combativité d’un nombre croissant de travailleuses et travailleurs et de jeunes se sont mobilisé·es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Nous appelons les personnels à de nouvelles journées de grèves et de manifestations massives :
Mardi 7 février 11h Place de Bretagne Samedi 11 février 14h30 Place de Bretagne
Nous appelons à une déambulation / tractage géant contre la Retraite à 64 ans :
Samedi 4 février à 14h esplanade Charles de Gaulle.
Les journées du 19 et du 31 janvier ont été historiques ! Ce mardi 31 janvier, la mobilisation encore PLUS MASSIVE ! On comptait 35000 manifestant.es dans les rues de Rennes, plus 3500 à Saint-Malo, 3000 à Redon, 3500 à Fougères, plus d’1 millier à Vitré, 800 à Combourg, soit plus de 2,5 millions de manifestants sur toute la France !
L’intersyndicale nationale appelle à deux nouvelles journées de grève et mobilisations le mardi 7 et samedi 11 février.
MARDI 7 FÉVRIER : GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H PLACE DE BRETAGNE
Les autres RDV de manifestations du mardi 7 février dans le 35 : -COMBOURG: 18h30 Parvis du lycée -FOUGÈRES: 17h30 Place Aristide Briand -ST MALO: 11h Médiathèque -VITRE: 17h Place Charles de Gaulle -REDON : 17h Sous-préfecture -LIFFRE : 17h30 devant la mairie
Parcours prévu à Rennes : Place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – Place de Bretagne
SAMEDI11FÉVRIER : MANIFESTATION À 14H30 PLACE DE BRETAGNE
Les autres RDV de manifestations du samedi 11 février dans le 35 :
⇒ RENNES 14h30 Place de Bretagne
⇒ DOL-DE-BRETAGNE 11h30 La Poste (bd de Miniac)
⇒ ST-MALO 14h Médiathèque
⇒ VITRÉ 10h30 Place de Gaulle
⇒ FOUGÈRES 10h30 Place de Chaussonnières
⇒ REDON 14h parking du Stade
Lieu de départ à rennes est place de Bretagne; le cortège de Solidaires 35 sera situé au début du boulevard de la Tour d’Auvergne (au niveau du restaurant Bèje et de Century 21).
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
Les organisations syndicales CNT-STE 35, CGT éduc’action 35, FSU Éducation 35, SUD éducation35 appellent les personnels à se réunir en assemblées générales dans les écoles, les établissements et les services, et de mettre en débat la reconduction de la grève, afin d’hausser le rapport de force et d’obliger le gouvernement à abandonner son projet.
Assemblée Générale Éducation mardi 31 janvier à 15h à la MJC du Grand Cordel
Accès : métro ligne B, arrêt Châteaubriant/Joliot-Curie
SUD Education 35 invite à faire de cette journée le point de départ d’une mobilisation puissante jusqu’au retrait du projet de Retraite à 64 ans.
L’intersyndicale appelle les personnels à une nouvelle journée de grèves et de manifestations massives le 31 janvier.
Voici les différents lieux de RDV en Ille-et-Vilaine:
La journée du 19 a été historique : au moins 25000 manifestant.es dans la rue à Rennes, 4000 à Saint-Malo, 2200 à Redon, 1500 à Fougères, 700 à Vitré, 300 à Combourg !
L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève et mobilisation le mardi 31 janvier.
GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H MAIL MITTERRAND
Parcours prévu : Mail Mitterrand – place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – place de Bretagne – Mail Mitterrand
Les autres autres lieux de manifestations en Ille-et-Vilaine:
Fougères : 17h30 Place Briand
Saint Malo: 11h devant la médiathèque
Vitré : 17h Place du Gal de Gaulle
Redon : 17h Sous-préfecture
Combourg : 18h30 parvis du lycée
⇒ Une AG Éducation aura lieu à 15h à La MJC du Grand Cordel : merci de diffuser cette information dans vos établissements.
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
SUD Éducation appelle à la grève reconductible à partir du 31 janvier :
merci de diffuser le tract dans les salles des professeur.es et de l’afficher sur les panneaux syndicaux
“Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.”
(Préambule de la Constitution de 1946, inclus dans la Constitution actuelle)
La grève est un droit constitutionnel pour tous les personnels du privé et du public : titulaires, contractuels, stagiaires, vacataires.
La grève est le moyen d’action collective qui a permis d’imposer aux employeurs et à l’État les principales avancées au bénéfice des travailleuses et travailleurs : réduction de la journée de travail, prévention des accidents du travail, salaire minimum, congés payés, conventions collectives, etc.
Les buts d’une action de grève peuvent être :
• de libérer son temps pour des actions collectives: diffusions de tracts, manifestations, sit-ins, blocages, etc.
• d’entraver le fonctionnement du service, afin de négocier une avancée pour les travailleurs ou de refuser une organisation du travail néfaste.
Doit-on se déclarer en grève auprès de son/sa responsable ?
Source : Circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en oeuvre des retenues sur la rémunération des agents publics de l’Etat en cas de grève
• C’est à l’administration de recenser les grévistes “par les moyens appropriés” (ex: liste d’émargement manuelle pour pointer les non-grévistes le jour de la grève). Elle ne peut exiger des personnels qu’ils se déclarent en grève à l’avance ou a posteriori. Dans tous les cas, la procédure de recensement des grévistes doit être claire et tous les personnels doivent en être informés.
• Pour les BIATSS/ITA titulaires ou contractuel.le.s, ce sont les chef.fe.s de service qui notent les absent.e.s et transmettent à la DRH. Cependant ces chef.fe.s peuvent décider de ne pas transmettre les noms des grévistes.
• Position de SUD Éducation. Nous appelons à ne jamais répondre à ces invitations à se déclarer gréviste, que l’on soit précaire ou titulaire. Il n’y a aucune obligation légale, cela expose à des pressions et des retenues de salaire, et cela n’a aucun sens ni utilité de se faire recenser plusieurs jours (ou plusieurs semaines) après la grève. Même quand des collègues signalent au préalable leur intention de faire grève, aucune statistique n’est établie et les chiffres sont rarement transmis au rectorat.
Retenues sur salaire / règle du trentième indivisible
Sources : Article 45 de la loi de finances rectificative n°61-825 du 29 juillet 1961, Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)
• Pour les titulaires et les contractuel.le.s, tout service non fait d’une durée inférieure ou égale à une journée (même pour 1h de cours, par exemple) entraîne le retrait d’un trentième (1/30) du salaire mensuel. En cas de rétention de notes, l’administration peut retirer 1/30 du salaire mensuel par jour de retard.
• Pour les vacataires, la règle du 1/30 ne s’applique pas. Seules les heures non assurées ne sont pas payées.
• En pratique : Les BIATSS/ITA grévistes sont recensés plus “efficacement” et sont donc plus exposés à une retenue de salaire que les enseignant.e.s/chercheur.ses.
• Caisse de grève. Les personnels de Rennes 1 qui le souhaitent peuvent cotiser à une caisse de grève pour soutenir leurs collègues grévistes qui perdent du salaire. Mais aussi bien évidemment demander de l’aide.
Pour toute demande: sud-education35@univ-rennes1.fr
• Paiement des jours de grève. C’est une revendication à avancer en s’appuyant sur un rapport de force collectif. Elle est légitime, car dans notre secteur, le plus souvent les personnels rattrapent le travail non effectué un jour de grève.
Quels jours peut-on faire grève ?
Source : Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)
• Le préavis de grève. Tout acte de grève doit être précédé d’un préavis déposé 5 jours avant par un syndicat représentatif dans l’ESR. Tous les personnels (syndiqués ou non) sont couverts par les préavis de grève ”généralistes” permanents de Sud Éducation, tout au long de l’année, ainsi que par des préavis spécifiques déposés en fonction de l’actualité.
• Pressions : “une tâche importante est prévue ce jour-là…” On a le droit de faire grève quelles que soient les tâches prévues ce jour-là : cours, examen, correction, réunion de service, etc. La grève est justement un moment où les travailleurs démontrent que leur travail est indispensable au bon fonctionnement du service ! Les pressions hiérarchiques visant à dissuader de faire grève (remarques orales, appels téléphoniques, emails, etc.) sont une entrave illégale au droit de grève.
• Rattraper les tâches non effectuées ? Un jour de grève consiste à cesser le travail et à renoncer à son salaire pour un ou plusieurs jours : en échange, l’administration ne peut exiger la réalisation des tâches prévues. Si un.e enseignant.e titulaire ou contractuel.le reconnu.e gréviste rattrape 1h d’enseignement, cette heure doit lui être comptée en plus dans son service.
D’ici le 31 Janvier, on se prépare pour défendre nos retraites et conquérir de nouveaux droits !
Vous pouvez aussi adresser votre don par chèque à l’adresse suivante :
SUD éducation – caisse de grève 31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris
N’oubliez pas d’apposer la mention caisse de grève retraites au dos du chèque.
Pourquoi soutenir les grévistes dans l’Éducation ?
Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : retrait pur et simple du projet de contre-réforme des retraites.
Pour obtenir satisfaction sur nos revendications, la seule solution est l’amplification d’un mouvement reconductible massif et dans la durée pour bloquer l’économie. Des caisses de grève existent déjà, que ce soit localement ou dans différents secteurs mobilisés. SUD éducation fait le constat qu’il n’existe pas de caisse de grève nationale dans le secteur de l’éducation prise en charge par une organisation syndicale.
Cette initiative n’a pas pour vocation de se substituer à la grève : l’initiative a pour but de venir abonder les caisses locales. SUD s’efforce par tous les moyens d’accroître la solidarité avec les personnels grévistes, en particulier les plus précaires.
Comment les personnels pourront-ils et elles faire connaître leur situation pour bénéficier de la caisse de soutien ? SUD éducation mettra en œuvre ses moyens de communications syndicaux : affichage sur son site, et préviendra les personnels par un mail spécifique sur la messagerie académique de tous les personnels.
À quoi sert cet argent ?
Il servira uniquement à la solidarité avec les grévistes de l’éducation :
Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) ; Assistant·es d’éducation ;
personnels administratifs en établissement ou dans les rectorats / DSDEN…
professeur·es des écoles, contractuel·les ou fonctionnaires ;
professeur·es de collège et lycée, contractuel·les ou fonctionnaires ;
enseignant·es en université, contractuel·les ou fonctionnaires.
Est-ce que mon don servira uniquement à des enseignant·es syndiqué·es à SUD éducation ?
L’argent collecté par la fédération sera reversé aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales. SUD éducation est une organisation syndicale. À ce titre, elle fait certifier et publie ses comptes chaque année. Chacun et chacune pourront vérifier que l’argent a été effectivement versé aux grévistes.
SUD éducation s’engage à ne conserver les informations personnelles que durant la durée de la campagne (de la collecte jusqu’à la répartition des fonds collectés).
Après, toutes les informations permettant de vous identifier seront détruites.
Une seule exception : la trace comptable du versement pour des raisons légales et de transparence financière.
SUD éducation s’engage à ne vous contacter que dans le cadre de cette campagne. Vous aurez bien sûr conformément à la loi la possibilité sur simple demande de rectifier les informations personnelles vous concernant.
Hier soir, le gouvernement a dévoilé son projet de contre-réforme des retraites.
Sans surprise: recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans et allongement de la durée de cotisation à 43 annuités…
Une intersyndicale très large CFDT-CGT-FO-CFE/CGC-CFTC-UNSA-Solidaires-FSU appelle à une première journée de grève dès jeudi 19 janvier.RDV à 11h Place Charles de Gaulle (Rennes).
Contre la réforme des retraites, Sud Education 35 est pour la multiplication des journées de grève et favorable à toutes les initiatives de grève prolongée.
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents et AED/AESH/contractuels, qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
En pièce jointe, du matériel à tracter dans les casiers et à afficher sur les panneaux en salle des professeurs.
⇒ La fédération a élaboré un diaporama qui pourra être utilisé en RIS, en HMI ou en AG plus informelle : il présente le fonctionnement actuel du système des retraites et le projet du gouvernement :
Nous avons du matériel au local : vous pouvez venir récupérer tracts et affiches pendant les permanences les mercredis de 14h à 17h et jeudis de 9h à 17h.
2023 sera une année de mobilisations contre une énième contre-réforme des Retraites.
Macron l’a annoncé ce week-end et le gouvernement doit en préciser les contours le 10 janvier prochain mais l’essentiel est déjà connu :
– recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans
– allongement de la durée de cotisation
– fin des régimes spéciaux
Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et RIS dans vos établissements, diffuser le tract et visuel ci-dessous dans les casiers et sur les panneaux syndicaux pour informer vos collègues.
La fédération a élaboré un diaporama qui pourra être utilisé en RIS, en HMI ou en AG plus informelle : il présente le fonctionnement actuel du système des retraites et le projet du gouvernement :