CR audience TZR au rectorat

1er septembre. Entrevue des organisations syndicales (SN-FO-LC ; Ste-CNT ; FSU (SNES- SNEP-SNUEP) ; SUD éducation ; SDEN-CGT – Le SGEN était excusé) avec le DRH de l’académie de Rennes, M. Vauléon, accompagné de mesdames Johannel (IPR Vie Scolaire) et Hervo(responsable DPE 6).

La réunion a permis de faire état de situations et de problèmes particuliers, rencontrés dans les établissements et de rappeler les revendications communes, unanimes, des organisations syndicales (y compris celles qui n’étaient pas représentées) pour les TZR. Cette unanimité est assez exceptionnelle pour être soulignée, et elle devrait permettre une véritable mobilisation.

La plate-forme commune a été rappelée :

  • Respect des statuts, qualifications et disciplines
  • Retour aux 16 zones
  • Pas d’AFA hors zone sauf accord explicite des collègues
  • mise en paiement immédiate des ISSR en cas de suppléance
  • application de la circulaire d’août 2010 sur les frais de déplacement et de repas
  • Rétablissement des bonifications de 20 points par an
  • Recrutement des TZR à la hauteur des besoins en remplacement
  • Mise en œuvre d’un plan de titularisation pour les personnels précaires.

On a précisé la revendication du paiement de l’ISSR dès le 1er mois, sans retard, au contraire de ce qui se pratique aujourd’hui.

Le DRH, M. Vauléon signale que des contractuels ont été recrutés pour assurer cette rentrée, mais ne peut donner de nombre et encore moins de répartition précise entre les disciplines. Il reconnaît que des difficultés de remplacement sont prévisibles en Maths, et en Anglais et dans l’enseignement professionnel.

De nouvelles règles régissent le remboursement des frais de déplacement dans la Fonction Publique depuis août 2010. La base de remboursement n’est plus le tarif SNCF 2nde classe, mais les remboursements de déplacement pour les véhicules personnels, notamment. Mais ces règles ne sont pas appliquées dans l’Education Nationale ! (à l’exception, peut-être, de l’académie d’Orléans-Tours). Le DRH signale (prétexte) que le rectorat n’aurait de toute manière pas les moyens d’appliquer ces règles.

Les postes fractionnés ont donné lieu ces dernières années à des affectations tout à fait inacceptables. Cette pratique résulte de la gestion « à l’heure près », que les syndicats récusent. Le DRH reconnaît que l’administration s’efforce de ne pas laisser de TZR en sous service pour « optimiser« les moyens. Les représentants syndicaux font remarquer qu’une nomination sur deux établissements, hors de sa zone de remplacement pour un TZR constitue une « double peine » : une telle situation ne devrait pas exister. Le DRH a indiqué qu’il n’y avait dans l’académie aucun projet de redécoupage des Zones »malgré la pression du ministère »(sous entendu : cela pourrait être pire avec 4 zones départementales seulement) !!

Les représentants syndicaux font remarquer que 2 groupes de travail paritaires ont été supprimés (celui des stagiaires et celui des affectations en août), et que cela augure mal de la volonté de concertation du Recteur : nous avons demandé explicitement le rétablissement des GT du mois d’aout et que nous étions preneurs d’un GT début septembre sans réponse positive du DRH.

Le rectorat a cherché à faire participer au dispositif « stagiaires » (on ne peut pas dire « d’accueil des stagiaires »…) des retraités partant au 1er octobre 2011. Habituellement, ces collègues étaient sans affectation jusqu’à leur départ. Cette année le rectorat a cherché à les affecter hors de leur établissement pour prendre en charge la moitié des classes d’un stagiaire de leur discipline : cette affectation est totalement illégale, et les collègues concernés ont refusé.

Certains contractuels ont été nommés sur un remplacement pour le seul mois de septembre 2011. Or, ces collègues ont de l’ancienneté et un barème qui devrait leur permettre une affectation sur un remplacement de longue durée. Ils ont refusé la nomination pour un seul mois, et le DRH a reconnu que c’était justifié. En 2010-2011, certains contractuels ayant beaucoup d’ancienneté ont accepté d’être nommés pour un remplacement de courte durée en début d’année et ils n’ont parfois plus eu de contrat pendant toute l’année.

Le DRH s’engage à transmettre aux organisations syndicales un fichier actualisé des affectations des TZR, stagiaires et contractuels.

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CR TZR

info SUD éducation 35 N°9

Notre petit bulletin d’infos, au menu :

LE REMPLAÇANT NOUVEAU EST ARRIVE !

Dans le primaire, les derniers dégâts collatéraux de la masterisation de la formation

A partir du 28 mars 2011, 90 titulaires deuxième année (T2) de l’académie travaillant dans le primaire, devront accueillir pour 3 semaines dans leur classe un-e stagiaire M2 (c’est-à-dire un étudiant). Le stage se déroule comme suit :

  • Le premier jour, le/la stagiaire M2 observe le/la T2dans la classe ;
  • Les mardi, jeudi et vendredi, il/elle prend la classe, avec le T2 en observateur (le M2 n’est donc pas payé cette semaine-là car c’est le T2 qui a encore la responsabilité de la classe bien que ce soit le M2 qui ait la responsabilité des enseignements) ;
  • Les deux semaines suivantes, le M2 prend en charge la classe seul (le T2 part en formation à l’IUFM).

    Initialement, il était prévu que les trois semaines de stage du M2 soient rémunérées ; pour réaliser quelques économies supplémentaires, l’inspection académique a donc sorti sa dernière trouvaille : transformer la première semaine en stage d’observation non rémunéré en demandant aux enseignants en deuxième année de titularisation – les T2 – d’accepter d’exercer cette mission temporaire de « maître d’accueil » des étudiants sans formation et sans assurance d’être titularisés.

    Ainsi, s’affirment toujours plus clairement les visées de la masterisation de la formation : détruire la formation des enseignants – et donc leur capacité à résister en prenant appui sur la maîtrise du métier – et constituer une armée de réserve de remplaçants précaires permettant de tarir le recrutement des titulaires et de baisser le coût du travail enseignant.

    Sud Education 35, qui a toujours combattu la masterisation de la formation, appelle au rassemblement intersyndical pour une véritable formation, au rectorat, le mercredi 30 mars, à 14h.

« Ainsi, s’affirment toujours plus clairement les visées de la masterisation de la formation : détruire la formation des enseignants – et donc leur capacité à résister en prenant appui sur la maîtrise du métier – et constituer une armée de réserve de remplaçants précaires permettant de tarir le recrutement des titulaires et de baisser le coût du travail enseignant ».

Dans le secondaire, des remplaçants toujours plus précarisés

Le ministère cherche à installer un système de remplacement inefficace et mercantile avec la mise en place de zones de remplacement se recoupant partiellement, l’emploi d’enseignants non titulaires, d’étudiants en master 2 et de TZR dans « des disciplines connexes », l’établissement de partenariats visant à constituer un vivier de remplaçants contractuels avec Pôle emploi ou avec les universités, la constitution de semblables viviers interacadémiques (remplacements dans deux académies frontalières), aucune de ces mesures ne poursuit un objectif pédagogique ; il ne s’agit là que d’économie de bouts de chandelles, de précarisation des salariés de l’éducation, de désorganisation et de casse du service public.

SUD éducation revendique la mise en place d’un service de remplacement compétent et efficace, fondé sur la définition de zones de remplacement de taille raisonnable (un BEC au maximum) et le recrutement de TZR formés au travail spécifique d’enseignants remplaçants et habilités à s’organiser en brigades. Il en va de l’avenir du service public d’éducation !

Déclaration liminaire du syndicat SUD EDUCATION 35 à l

La fédération SUD EDUCATION a dénoncé lors de l’ouverture de la CAPN du lundi 7 mars la situation catastrophique dans laquelle s’enfonce chaque année un peu plus le service public et laïque d’éducation : suppression de dizaines de milliers de postes d’enseignants et non enseignants, dégradation des conditions de travail, alourdissement et multiplications des tâches, réformes essentiellement axées sur une volonté de casse des statuts, d’économies budgétaires, mise en concurrence des écoles et des personnels, pressions hiérarchiques toujours plus insupportables, précarisation croissante des personnels, notamment des collègues stagiaires.

Les personnels sont désormais maltraités durant toute leur vie professionnelle : d’une difficile entrée dans le métier, sans formation, à une retraite retardée, en passant par un droit à mutation entravé.

SUD Education 35 défend l’idée et le principe d’un droit à la mobilité choisie et volontaire pour tous les personnels, dans le cadre d’un mouvement intra départemental aux règles nationales, transparentes et identiques pour toutes et tous. La situation actuelle va dans la direction bien contraire. Il est aujourd’hui de plus en plus difficile pour nos collègues d’obtenir une mutation dans le cadre du mouvement inter, et il en est de même au niveau intra pour obtenir un poste fixe et de bonnes conditions de travail.

Les raisons de cette remise en question du droit à muter sont multiples :

• suppression massive de postes : plusieurs dizaines de milliers de postes supprimés depuis 2007 pour l’enseignement public.

• développement grandissant et inquiétant des postes profilés, phénomène accentué par l’élargissement du dispositif ECLAIR : nous assistons aujourd’hui à une nouvelle tendance de gestion des personnels, de plus en plus soumis aux choix d’IEN et de speudo-commissions d’entretien sans critères bien définis, à la généralisation de lettres de mission, la mise en mutation des collègues d’une école pour un recrutement en adéquation à un projet de la dite école,…en bref, un pouvoir et une pression hiérarchiques de plus en plus présents, y compris dans les choix de carrière de nos collègues.

Pour terminer, SUD Education 35 dénonce le chantage primaire fait, au mépris des représentants du personnel et surtout des collègues qui demanderont une mutation lors de la phase intra 2011, sur le projet des règles du mouvement concernant le calcul du barème intégrant ou non la note pédagogique selon l’acceptation par les instances paritaires de la mise en place des postes profilés de direction d’école. Dans quel état d’esprit pensez-vous que nous soyons, nous élu(e)s, en attendant votre décision finale ? Des projets de vie sont en jeu, bien loin des considérations politiques qui ont pu entraîner la mise en place de cette règle propre au département d’Ille et Vilaine et donc ouvrant un nouveau chemin vers de la discrimination et de l’individualisme au mépris du collectif que sont les enseignants du 1er degré.

Préparant le mouvement de mutations intra 2011, SUD Education 35 constate et déplore le mépris avec lequel l’inspection académique d’Ille et Vilaine traite les personnels.

L’élue SUD Education 35 / Solidaires

« Les personnels sont désormais maltraités durant toute leur vie professionnelle : d’une difficile entrée dans le métier, sans formation, à une retraite retardée, en passant par un droit à mutation entravé. »

Non au service minimum !

Le Service Minimum d’Accueil est une attaque contre le droit de grève acquis par les luttes du mouvement syndical. La Fédération SUD Éducation ne jette pas l’éponge et appelle à intensifier la mobilisation contre cette loi liberticide.

Elle rappelle que les enseignant-e-s dans des structures spécialisées (comme les SEGPA, EREA, IME, IMPRO, Instituts pour personnes en situations de handicaps, prisons etc.), dans des RASED ainsi que les remplaçants qui ne sont pas dans leurs écoles de rattachement 48h avant la grève ne sont pas concerné-e-s par cette loi et n’ont pas à envoyer de déclarations préalables d’intention de grève.

Ils/elles ne doivent pas le faire !

Nos grèves doivent être efficaces. Elles doivent se voir, permettre de se faire entendre et de faire aboutir nos justes revendications. C’est pourquoi nous ne voulons pas être remplacé-e-s. De plus tous les travailleurs-euses ont le droit de se décider à faire grève la veille.

SUD Éducation appelle donc tou-te-s les enseignant-e-s des écoles à casser la machine anti-grève, soit en refusant d’envoyer les déclarations préalables individuelles d’intention de grève, soit en les envoyant systématiquement (même si on ne fait pas grève les jours dits).

De plus, SUD Éducation continue à revendiquer dans ses préavis, ses revendications, ses luttes l’abandon de la loi sur le Service Minimum d’Accueil, car pour faire respecter le droit de grève la meilleure arme des salarié-e-s reste… la grève !

VIVE LA GREVE …SANS RESTRICTION AUCUNE !

RENDEZ-VOUS

  • mercredi 30 mars, à 14h : rassemblement au Rectorat pour une véritable formation à l’appel du Snudi- FO, du SNUipp et de SUD Éducation
  • samedi 2 avril à Rennes à Rennes, à 14h au siège de l’ARS, 4 place des Colombes : manifestation pour défendre le système solidaire de santé, l’accès aux soins pour tous et de dénoncer la dérive vers un système qui ferait la part belle aux assureurs privés et multinationales de la santé qui espère une privatisation rapide et lucrative pour eux même.

    Sur le plan national l’appel à manifester est signé par plus de 70 associations, partis politiques, syndicats, dont Sud Santé Sociaux et Solidaires
  • mardi 12 avril à 20h 30 (date à confirmer) : conférence-débat avec Angélique Del Rey sur le thème « Quelle évaluation à l’école ? »
    – Soirée organisée par l’inter-syndicale de la cité scolaire Zola – Lieu : lycée Zola, salle Paul Ricœur, avenue janvier, Rennes.

.DOC en PJ

FORCES ET FAIBLESSES DE LA LUTTE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES

23 mars, 27 mai, 24 juin…La mobilisation contre la réforme Woerth-Sarkozy des retraites se développe dès le printemps 2010. Le mouvement repart avec une nouvelle vigueur dès la rentrée. 7 et 23 septembre, 2 et 12 octobre… A chaque journée, pourtant trop éloignée de la précédente, la mobilisation prend de l’ampleur ou se maintient à un niveau élevé et trouve un appui grandissant dans la population…

Retour sur les forces et les faiblesses d’un mouvement exceptionnellement long et enraciné qui n’a pas fait plier Sarkozy mais qui a renforcé le syndicalisme de lutte des classes et préparé le salariat aux combats à venir

UNE MOBILISATION MASSIVE DU SALARIAT REJOINT PAR LA JEUNESSE SCOLARISÉE…

– Troisième séquence de lutte générale d’opposition à la réforme des retraites, après le mouvement de 1995 (contre la réforme des régimes spéciaux) et celui de 2003 (contre la réforme du régime général), la mobilisation du printemps-automne 2010 a mobilisé largement le salariat et la jeunesse en particulier au cours des manifestations de masse qui, cumulées, ont sans doute atteint un niveau de fréquentation rarement atteint par une lutte sociale en France.

  • Une mobilisation dans la durée : de la première « journée d’action », le 23 mars 2010, jusqu’aux dernières manifestations de grande ampleur fin octobre 2010, la mobilisation a été quasi-continue, à l’exception de la parenthèse des vacances d’été.
  • Des mouvements de grève reconductibles ont « pris » dans le secteur privé : chez les éboueurs, dans les transports, et surtout dans les raffineries. Dans certaines villes, la grève reconductible s’est élargie à des secteurs sans grande tradition de lutte, notamment parmi les employés, catégorie très féminisée. A Marseille par exemple, les salariés des Monoprix et des cantines scolaires ont été en pointe dans le mouvement de grève.
  • Le soutien de la population : de mars à novembre 2010, le soutien de la population à la lutte s’est affirmé, comme en témoigne la participation de plus en plus massive aux manifestations et, dans une moindre mesure les enquêtes d’opinion . C’est cette imposante popularité de la lutte qui a donné généralement une certaine impunité aux actions de blocage économique, bien que celles-ci aient été conduites par des groupes aux effectifs réduits. La légitimité acquise grâce au soutien populaire au mouvement, a amené le gouvernement à rapidement renoncer à sa tentative de stigmatiser la présence des lycéens dans les manifestations.
  • Un début de jonction avec la jeunesse scolarisée et massifiée : la mobilisation s’est étendue des salariés vers les lycéens et dans une moindre mesure, vers les étudiants. Cette dynamique est nouvelle : en 1986 et 1995, les mobilisations de la jeunesse scolarisée avaient préfiguré celles des salariés ; pendant le mouvement anti-CPE en 2006, le conflit avait d’abord pris dans le monde de l’école, et plus précisément dans les universités. La lutte de l’automne 2010 met ainsi en évidence la capacité de mobilisation générale du salariat ; la jeunesse scolarisée et massifiée a été capable de se mobiliser sur des enjeux qui ne sont pas directement liés à l’école, même si c’est encore sur une durée limitée.
  • La durée exceptionnelle du mouvement a favorisé son ancrage territorial, l’auto-organisation à l’échelle locale et le développement de pratiques de lutte interprofessionnelles permettant, parfois, de transformer l’hétérogénéité des acteurs de la lutte en force dotée d’une grande mobilité tactique. Les actions de blocage économique ont fédéré des salariés aux statuts très divers (travailleurs en CDI, travailleurs précaires, fonctionnaires), des chômeurs, des lycéens, des étudiants et des retraités. Elles ont également permis de bloquer certains flux de transports, qui sont l’un des points névralgiques de l’économie capitaliste.

…QUI N’EST PAS PARVENUE A CONSTRUIRE UNE DYNAMIQUE DE BLOCAGE GENERAL DE L’ECONOMIE

  • Le secteur public moins combatif que dans les précédents mouvements : principaux moteurs des luttes interprofessionnelles depuis 1995 (SNCF et éducation nationale, mais aussi La Poste, EDF-GDF…), les salariés des entreprises publiques et des administrations ne sont pas parvenus à construire des mouvements de grève reconductible suffisamment larges. Côté enseignants et cheminots, l’échec des mobilisations précédentes – et singulièrement 2003, en ce qui concerne l’Education Nationale – a pesé sur les anticipations de nombreux salariés ; par ailleurs les dispositifs juridiques et techniques antigrève mis en place ont produit leurs effets ( la loi du 21 août 2007 sur le service minimum entrave désormais l’arrêt des transports urbains et ferroviaires, en imposant notamment l’obligation individuelle de se déclarer en grève 48h à l’avance ; à la Poste la mécanisation des centres de tri a érodé le pouvoir de blocage des équipes syndicales qui y étaient traditionnellement très implantées).
  • Les actions de blocage économique sont aussi le reflet de la faiblesse de la grève dans le secteur privé. Le blocage d’entreprises par des militants qui leur étaient extérieurs était également le signe de la position de faiblesse des salariés au sein des entreprises. Le peu de grève reconductible dans le privé est aussi à mettre en relation avec la faiblesse de l’ancrage syndical : environ 6 % des salariés du privé sont syndiqués, pour l’essentiel dans des grandes entreprises. Avec un taux de syndicalisation de l’ordre de 40 %, les raffineries font plutôt figure d’exception.
  • La stratégie perdante de l’intersyndicale nationale : le maintien d’une unité intersyndicale nationale s’est fait au prix d’un alignement sur la stratégie de la CFDT : des journées d’action à saute-moutons, jamais d’appel à la grève générale, même pas à une grève de 24 h, et pas de soutien net aux grèves reconductibles alors en cours, pas de mot d’ordre clair de retrait du projet de loi, une mise à distance douteuse des actions les plus radicales (à l’instar du communiqué du 21 octobre qui invoque le « respect des biens et des personnes »).

RENFORCER LE SYNDICALISME DE LUTTE

Sud-Education a jeté toutes ses forces dans la bataille. Dans la plupart des départements, nous avons participé activement aux mouvements de grève reconductibles dans nos établissements respectifs ainsi qu’à des Assemblées générales départementales interprofessionnelles ou de l’éducation. Nous nous sommes également pleinement investis en agissant au sein de Solidaires et en apportant notre contribution aux actions de blocage économique.

Au final, la dynamique de la lutte, mais également l’issue de celle-ci, ne peuvent que renforcer notre volonté collective de poursuivre la construction patiente dans l’éducation et ailleurs, d’un syndicalisme de lutte des classes, un syndicalisme qui se donne les moyens de remporter les batailles sociales décisives, un syndicalisme qui promeut une émancipation à la fois individuelle et sociale.

Journal de SUD éducation 35 de decembre 2010

Notre prose locale, à recevoir dans vos établissements avec le journal national début janvier.

Au programme :

FORCES ET FAIBLESSES DE LA LUTTE CONTRE LA REFORME DES RETRAITES (PRINTEMPS-AUTOMNE 2010).

IUFM for dummies : On m’avait dit que les IUFM étaient supprimés, pourtant ils existent toujours. On peut m’expliquer ?

Quel accueil pour les étudiants en Master d’enseignement dans les lycées ?

Le jeu trouble du Rectorat et des inspecteurs pédagogiques.

Mutations du capitalisme. Vers une synchronisation de l’action collective en Europe ?

PDF en PJ

+ notre journal national http://www.sudeducation.org/Novembre-2010.html

Greve et manif mardi 19/10/2010

Contre la casse de nos retraites, on continue et on remet ça.

Manifestations partout en France, dans le 35 :

Rennes -> 11h, place de la Gare

Fougères -> 17h15, devant la sous-préfecture

Redon -> 11h, devant la sous-préfecture

Saint-Malo -> 11h, devant l’ancienne gare

Vitré -> 17h, place de la gare

Combourg – >10h00, esplanade du lycée Chateaubriand

Soirée de soutien à la gréve 18/10 à Zola

Soirée de soutien à la grève

Lundi 18 octobre au lycée Emile Zola

Salle Paul Ricœur à 20h00

Parents, élèves, enseignants, personnels actifs et retraités hyper-actifs de la cité scolaire Emile Zola, vous êtes invités à une soirée festive pour soutenir le mouvement de grève engagé pour le retrait de la loi sur la réforme des retraites.

Ce sera l’occasion d’échanger, de faire le point, de témoigner aussi bien sur cette réforme que sur la mise en place effective et future des réformes du collège et du lycée.

Des moments artistiques ponctueront la soirée.

Venez nombreux partager ce moment de solidarité et de convivialité autour d’un buffet. Apportez boissons, salades, gâteaux, gobelets et instruments de musique…

Le personnel réuni en AG le jeudi 14 octobre 2010

Avec la participation des artistes de l’association Zero stock et de la Société Nationale des Sauveteurs de Sons : Corinne Duval, Nusch Werchowska, Laurent Genty, Sybille Gauchard (sous réserve), Nelly le Velly (sous réserve), Clémentine Blondeau.

MANIFESTATIONS SAMEDI 16 OCTOBRE 2010

Manifestations monstres dans tout le pays contre la casse de nos retraites.

les RDV pour l’Ille et Vilaine :

Saint-Malo -> 10h30 ancienne Gare

Rennes -> 10h30 avenue Janvier

Redon -> 10H30 devant la sous préfecture place de Bretagne

Fougères -> 11h30 devant la sous Préfecture

Vitre -> 10h30 place de la Gare

Venez nombreux

Les suites du 12 dans le secteur de St Malo

CFDT CGT FSU UNSA Solidaires

Communiqué commun Pays de Saint-Malo

La journée d’action du 12 octobre 2010 est un franc succès, 4000 manifestants à SAINT-MALO. C’est une mobilisation en hausse qui témoigne d’une détermination massive pour imposer une autre réforme des retraites.

Le gouvernement ne peut pas camper sur son intransigeance. Il doit entendre les manifestants et la population qui majoritairement soutient les actions revendicatives.

Les organisations CFDT – CGT – FSU – UNSA, Solidaires appellent les salariés, les retraités, les chômeurs à multiplier les initiatives d’actions dans les entreprises, sur tous les lieux de travail.

Ensemble, elles ont décidé de nouvelles initiatives unitaires interprofessionnelles :

Jeudi 14 octobre

→ rendez-vous à 16 heures

au parking du rond-point de l’aquarium pour un barrage filtrant et distribution de tracts intersyndicaux

→ Rassemblement à 18 heures

Cour du château Intra-muros

Vendredi 15 octobre

→rendez-vous à 11h30

au parking de l’écluse du barrage de la Rance pour un barrage filtrant et distribution de tracts

Samedi 16 octobre

→rassemblement et départ à 10h30
Place de l’Ancienne Gare pour un blocage de l’intra-muros

D’autre part, l’intersyndicale sollicite une rencontre auprès des organisateurs de la Route du Rhum

MAJ:Les lycéens dans la rue aujourd’hui : blocage des lycées Maupertuis et J-Cartier plus manif dans la rue.

DAZIBAO N°5, des actus sur le mouvement

L’actualité du mouvement contre la casse de nos retraites au sommaire d’aujourd’hui :

LA GREVE RECONDUCTIBLE DANS L’EDUC C’EST PARTI !

En Ille-et-Vilaine : L’assemblée générale et les syndicats présents (SNES, SNUipp, SUD éducation, SNEP, SNUDI-FO, CNT-FTE, CGT éduc’action)) appellent les personnels de l’éducation à se mettre en grève reconductible immédiatement pour obtenir le retrait du projet de loi sur les retraites.

La liste des établissements en grève reconductible dans le 35.

Le mouvement lycéen et étudiant de contestation de la réforme des retraites s’amplifie.

Dans les autres départements.

Les rdv de la semaine.

.PDF en PJ

DAZIBAO N°4, des actus sur le mouvement

Les infos du jour sur le mouvement contre la casse de nos retraites, au menu :

Les premières AG d’établissements en Ille-et-Vilaine.

Le mouvement lycéen et étudiant de contestation de la réforme des retraites s’amplifie.

Dans les facultés des assemblées générales organisent le début de la mobilisation.

Métro, boulot, caveau… non merci !

La coordination 35 des établissements scolaires appelle à une assemblée des grévistes de l’éducation.

les RDV de la semaine.

.PDF en PJ

Trop chère la grève ?

Argumentaire pour nous expliquer pourquoi perdre quelques jours de salaire aujourd’hui est rentable pour demain.

Avec l’augmentation de la cotisation salariale des fonctionnaires prévue par la réforme des retraites, la grève reconductible sera remboursée en 1 an ou 2 !

tract en PJ

DAZIBAO, des actus sur le mouvement

Nous publions un petit dazibao sur l’actualité du mouvement contre la casse de nos retraite, au sommaire :

communiqué de Solidaires du 2 octobre 2010 :

C’est maintenant qu’il faut frapper fort pour stopper la régression sociale et pour inscrire une nouvelle page de conquêtes sociales

Action de blocage économique à Rennes

De plus en plus de secteurs professionnels s’engagent dans la grève reconductible

Marseille : vers la grève générale

Manifestation étudiante contre la réforme des retraites mercredi 6 octobre 14 heures place de la mairie à Rennes

Sud Éducation 35 appelle à participer massivement à l’A.G. DEPARTEMENTALE DE L’EDUCATION LE MERCREDI 6 OCTOBRE A 17 H AU LYCEE ZOLA à Rennes (le lieu reste à confirmer)

Ci joint en PDF

Meeting sur les retraites à Rennes le 20 sept

Réforme des retraites :son retrait d’abord !

Meeting unitaire

lundi 20 septembre

à 20h, Halle Martenot (Place des Lices) Rennes

avec :

Clémentine Autain (Fase),

Olivier Besancenot (NPA),

Martine Billard (Parti de gauche),

Caroline De Haas (Osez le féminisme),

Cécile Duflot (Les Verts),

Gérard Filoche (Inspecteur du travail),

Daniel Gascard (FSU),

Patrick Le Hyaric (PCF),

Marie-Noëlle Lienemann (PS),

Christian Mahieux (Solidaires),

Céline Malaisé (Gauche unitaire),

Christiane Marty (Attac),

Willy Pelletier (Fondation Copernic),

Jean-Baptiste Prévost (Unef)

Buvette – Stands – Ouverture des portes à 19h

Le Collectif retraites Rennes : Alternative Libertaire, ATTAC, CGT Affaires sociales,

Collectif CGT Fonction publique, FASE, FSU, GU, MCPL, Mix-Cité, MJC, Mouvement Rouge et Vert, NPA, PCF, PG, Solidaires, Sud étudiant-e-s, UDB, Les Verts-Europe Ecologie

Contact : collectif.retraites.rennes@gmail.com

Journal SUD Education 35 de septembre 2010

Notre journal local de rentrée :

Au sommaire :

  • Retraites :N’arrêtons pas la lutte avant le retrait du projet de loi !

Pour un front unitaire du refus de la réforme Woerth-Sarkozy des retraites.

Communiqué des syndicats de l’Université de Rennes 1, du CNRS et autres organismes de recherche

  • Chatel « France-télécomise » les lycées !
  • Bac 2010 : une action collective et interdisciplinaire des correcteurs de S.E.S. et de philosophie de l’académie de Rennes.
  • Rentrée des stagiaires dans les collèges et les lycées : LE REFUS COLLECTIF DU COMPAGNONNAGE A OUVERT UNE BRÈCHE