Réunion d’informations syndicales

SUD Éducation 35 organise deux réunions d’informations syndicales, elles auront lieu les :

  • 25 septembre 2013 de 9H00 à 12H00 à l’école Simon Sirodot au Mont-Dol
  • jeudi 3 octobre 2013 à partir de 16H30 à l’école Maternelle Oscar Leroux à Rennes

Au menu de ces réunions : attaques sur les retraites, mise en place de la réforme des rythmes scolaires, conseil école/collège …

Venez débattre et discuter…

Chaque enseignant a le droit à l’information syndicale à prendre sur les heures hors présence élèves (c’est-à-dire sur les heures d’animations pédagogiques ou de concertations)

En pièce-jointe une lettre modèle à adresser à votre IEN.

Rentrée 2013 – Austérité, régressions… Mobilisation !

La rentrée 2012 s’était caractérisée par la carence de plan d’urgence pour l’école et l’absence de rupture avec ce qui avait été programmé sous Sarkozy. Cette rentrée des classes 2013 est la première a avoir été entièrement préparée par V. Peillon. Un an après le lancement du processus de « refondation », malgré quelques corrections, la politique éducative du nouveau ministère est en continuité avec les précédentes. Elle poursuit la mise en œuvre de l’école du socle commun et des compétences, l’adaptation de l’école aux exigences du marché, la dégradation des conditions de vie et de travail des personnels, la territorialisation du service public (à commencer par l’enseignement professionnel) et la précarisation des travailleurs/euses de l’éducation, de la maternelle à l’université. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique d’austérité poursuivie par le gouvernement pour répondre aux exigences du patronat.

  • Cette rentrée est d’abord marquée par les effets de la politique anti-immigrée de M. Valls : absence de certain-e-s de nos élèves sorti-e-s de force du territoire avec leurs parents faute de titre de séjour (qui plus est après avoir été retenu-e-s en centre de rétention à l’encontre des droits de l’enfant), élèves à la rue après avoir été expulsé-e-s de leur logement précaire, élèves stigmatisé-e-s et traqué-e-s parce qu’ils sont Roms, Africain-e-s, Maghrébin-e-s ou Asiatiques.
  • Pour 1 élève sur 5, c’est la rentrée chaotique de la réforme des rythmes scolaires dans le primaire. Une réforme bricolée, non financée, inégalitaire, imposée malgré l’opposition qu’elle a suscitée. Le ministre lui-même annonce des couacs prévisibles, en particulier sur le périscolaire, où dans beaucoup de communes les élèves seront en sureffectifs avec des personnels mis en difficulté, sans formation ni qualification adaptées. SUD éducation a d’ailleurs déposé un recours pour faire annuler le décret Peillon sur les rythmes. En juillet, le Conseil d’État a rejeté notre demande en procédure d’urgence et il doit se prononcer sur le fond dans les semaines qui viennent. Ce sont les mobilisations, dont certaines sont déjà programmées, qui permettront de créer le rapport de force pour imposer des alternatives. Nous leur apporterons tout notre soutien.
  • C’est la rentrée de l’adieu à la promesse des 60 000 créations de postes. Dans le cadre du projet de budget, moins de 10 000 créations de postes sont annoncées pour 2014 dans l’Éducation Nationale et l’Enseignement Supérieur et la Recherche. C’est 14 000 postes annuels qu’il aurait fallu pour recréer les 60 000 postes promis sur la mandature (ce qui ne permettrait même pas de compenser les 80 000 suppressions subies sous Sarkozy, alors qu’il manquait déjà des postes avant la purge). Sans surprise, la promesse ne sera donc pas tenue.

Pire encore, même les postes prétendument créés ne sont pas pourvus. Aux concours de 2013, 1900 enseignant-e-s n’ont pas été recruté-e-s. 14 % des postes « ouverts » dans le secondaire restent vacants. Dans le primaire, quelques 300 postes n’ont pas été pourvus, avec des zones particulièrement touchées : 179 postes sur 1055 non pourvus à Créteil, 34 à Versailles, 28 à Paris… Beaucoup de candidat-e-s au professorat des écoles ont été recalé-e-s par un zéro éliminatoire alors que leurs résultats étaient globalement bons, ce zéro étant parfois attribué dans leur discipline de formation universitaire… Si le ministère avait donné consigne de ne pas pourvoir tous les postes, un grand nombre de recalé-e-s par ce zéro se sont vu-e-s proposer des contrats précaires.

Il y aura donc à la fois des classes sans profs et un développement de la précarité enseignante, avec le recrutement de contractuels, vacataires, etc. Il y a urgence à titulariser les précaires, améliorer enfin les conditions de vie et de travail des enseignant-e-s, par la réduction du temps de travail, la diminution du nombre d’élèves par classe, la fin des pressions hiérarchiques… Il y a urgence aussi à améliorer le niveau de vie des étudiant-e-s.

  • C’est une rentrée où la précarité se développe à tous les niveaux : refus de titulariser les précaires, Assistant de Prévention et de Sécurité, Emplois d’Avenir Professeur… L’effet d’annonce sur la « pérennisation des AVS » ne doit pas masquer qu’il ne s’agit pas de les titulariser sous statut de fonctionnaire, mais seulement de leur accorder éventuellement un CDI de droit privé, après 6 ans d’ultra-précarité en CDD. Cela ne masque pas non plus que beaucoup d’AVS sont aujourd’hui sous contrat aidé et ne sont pas concerné-e-s par la mesure. [1]
  • C’est une rentrée sans restauration des RASED, puisque sur les 5000 postes supprimés il n’en est recréé que 72 – et encore tous ne seront pas occupés faute de places suffisantes en formation ces dernières années.
  • C’est la rentrée de la confusion dans les écoles et les établissements avec les différents statuts des stagiaires, des étudiant-e-s de Master 2 admissibles aux fonctionnaires stagiaires admis.
  • C’est la rentrée de la mis en place de la loi Fioraso sur l’enseignement supérieur et la recherche, qui entérine et amplifie la destruction du service public déjà largement entamée par le système LMD, le Pacte pour la Recherche et la LRU, avec « l’autonomie » concurrentielle et managériale des établissements.

Trois gros chantiers sont ouverts par le ministère pour l’année à venir : l’éducation prioritaire, les statuts et missions, la réforme du collège. Sur le lycée, la réforme de la droite est maintenue, le gouvernement prévoyant cette année d’organiser un bilan avant une réforme peut-être dans les années suivantes. Le Conseil Supérieur des Programmes va commencer ses travaux, sans que nous sachions encore vraiment si les personnels et leurs représentant-e-s y seront réellement associé-e-s.

  • Sur l’éducation prioritaire, le débat est mal engagé puisque le ministère affirme qu’il n’y a pas de problème de moyens…
  • Sur le collège, le ministère programme la séparation du temps des élèves en trois parties : un tronc commun ; des enseignements complémentaires différenciés ; des activités de renforcement (soutien, tutorat, aide personnalisée…). Un tronc commun, cela veut dire des branches distinctes : les différenciations sont notoirement le biais par lequel se réintroduisent des hiérarchisations entre options et parcours qui favorisent la reproduction des inégalités sociales et culturelles. Quant à l’extériorisation hors de la classe du traitement de la difficulté scolaire, elle a été mise en œuvre au primaire et au lycée (aide personnalisée). Dans les deux cas, c’est un échec. Son extension au collège témoigne du renoncement à la création des conditions pour que les difficultés des élèves soient traitées au sein de classe.
  • De toutes parts, la casse des statuts des enseignant-e-s du 1er et du 2nd degrés est programmée. Le ministère prévoit une usine à gaz de 13 groupes de travail avec les organisations syndicales. La Cour des comptes recommande de graves remises en cause : annualisation, toutes et tous remplaçant-e-s, hiérarchie partout, service au bon vouloir des chefs locaux, polyvalence au collège, mobilité forcée inter-degrés, recrutement local, poste à profil pour tout le monde, affectation à la tête du client, salaires au mérite… Elle n’a pas été désavouée par V. Peillon. Et les premiers éléments qui se dégagent des projets ministériels sont sans ambiguïté : au collège, la tripartition du temps des élèves pourrait être l’occasion de revoir à la hausse les maxima de service, sous prétexte par exemple qu’une heure « d’encadrement » d’activités de renforcement ne pourrait être comptée comme une heure de classe… Pour mettre en œuvre sa réforme des rythmes au primaire, le ministère entend définir les obligations réglementaires de service hebdomadaire des PE non plus à 24 heures, mais à « 24h en moyenne, avec récupération ». Ce qui est programmé, c’est donc une flexibilisation du temps de travail des PE, soumis à l’arbitraire des DASEN.
  • Enfin, c’est la rentrée d’une nouvelle attaque sur les retraites : poursuite de la loi Fillon, augmentation de la durée de cotisation jusqu’à 43 annuités, baisse des pensions et des salaires. Il nous faut construire la mobilisation la plus large pour refuser tout nouveau recul.

Pour l’éducation comme pour le reste, le véritable changement dépend de nos mobilisations. La fédération SUD éducation appelle les personnels à se réunir en assemblée générale de rentrée et à participer massivement à la grève et aux manifestations du mardi 10 septembre. La grève et les manifestations du 10 septembre sont la première étape dans la construction d’un mouvement d’ensemble pour changer les rapports de force : par nos luttes, empêchons toute régression de nos droits, imposons l’abrogation des contre-réformes et la satisfaction de nos revendications, pour une autre école, une autre société.

Retraites : grève le 10 septembre

SUD éducation appelle à la grève mardi 10 septembre, manifestations unitaires :

  • à Rennes – 11 heures place de la mairie
  • à Vitré – 17h30 place de la gare
  • à Fougères – 17h30 devant la Sous-Préfecture
  • à St Malo – 11h devant la Sous-Préfecture
  • à Redon – 17 heures devant la Sous-Préfecture
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    tract retraites

SUD Education infos n°36

Au sommaire de ce numéro :

TZR nommés sur 3 ou 4 établissements, contractuels licenciés : Non

Rapport Moreau sur les retraites des propositions inacceptables

La meilleure retraite c’est l’attaque : rassemblement mercredi 19 juin place de la mairie

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite ! Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h

Rythme n’blues : brèves sur la mise en place de la réforme des rythmes

Programmes d’histoire-géographie : des mesures s’imposent

Langues vivantes au bac : des épreuves nationales terminales !

Agenda

Bonne lecture

SUD Educ infos n°35

La dernière version de notre lettre d’information est disponible en téléchargement.

Au sommaire :

RÉNOVATION DU COLLÈGE : ÇA S’ANNONCE MAL POUR LE SERVICE PUBLIC ET LES STATUTS DU 2ND DEGRÉ

POUR LE RÉEMPLOI ET LA TITULARISATION DE TOUTES ET TOUS LES PRÉCAIRES, LE MERCREDI 5 JUIN : MOBILISONS-NOUS !

PROMOUVOIR L ‘ESPRIT D’ENTREPRISE,EST-CE LE RÔLE DE L ‘ÉCOLE ?

RETRAITES : CONTRE LEURS MAUVAIS COUPS, ORGANISONS-NOUS !

Rythmes Scolaires : Ne lâchons rien ! Texte de l’intersyndicale Solidaires CGT FO

COMPTE-RENDU GROUPE DE TRAVAIL « PRIORITÉ HANDICAP » DU LUNDI 13 MAI 2013

Recrutement 2013 : pour y voir plus clair

L’agenda de SUD education 35

Comité contre la réforme des retraites

Le gouvernement socialiste prépare depuis des mois la mise en place d’une nouvelle réforme des retraites, au profit une fois de plus du capital. François Hollande a d’ailleurs annoncé clairement le 28 mars dernier son intention de rallonger encore la durée des cotisations, c’est à dire au-delà de 42 ans.

Depuis 1993, les salariés ont subit une succession de reculs de leurs droits à la retraite sans précédents dans notre histoire, chaque fois dénoncés mollement par le parti qui est aujourd’hui au pouvoir. Ces contre-réformes s’inscrivent dans un processus capitaliste plus vaste de régressions des droits et des conditions de vie des travailleurs, dont l’ANI est la dernière d’une longue liste.

Hollande nous ressort le même mensonge que Sarkozy, Chirac et Balladur avant lui : ce serait l’allongement de la durée de vie qui rendrait inévitable une nouvelle contre-réforme. Sans même parler des rapports truqués que nous débitent toujours les mêmes experts grassement payés pour ce travail de désinformation, le déficit du système de retraite (14 milliards d’€) ne correspond aujourd’hui (et même en 2030, 2050, …) qu’à une très petite proportion du cumul des exonérations de charges patronales (30 milliards d’€) ainsi que de la fraude fiscale(entre 60 et 80 milliards d’€).

Le Comité d’Orientation des Retraites doit remettre au mois de juin un rapport commandé par le gouvernement, dont le contenu sera sans surprise. Une seconde Conférence sociale du gouvernement où seront conviés les « partenaires sociaux » doit être orchestrée les 20 et 21 juin prochains afin de préparer les esprits à une réforme cet automne.

Nous avons l’intention de saisir ce moment afin de débattre et d’agir dans la rue afin de contribuer à une rentrée de luttes.

Afin de constituer un comité contre la réforme des retraites et de préparer ces journées, nous invitons les organisations et les individus qui souhaitent s’y joindre à une réunion de préparation le samedi 25 mai à 17h, au local de Solidaires (5 rue de Lorraine).

Des militants du CLAR, du MCPL, de l’Unef, de Sud Lycéen, du SLB, d’Alternative Libertaire. du Parti de Gauche et de SUD éducation35.

Le 16 mai 2013

SUD educ 35 info N°34

Notre lettre locale d’infos, au sommaire :

LE 9 AVRIL, TOUS DANS LA RUE CONTRE L’ACCORD MADE IN MEDEF !

RETRAITES : HOLLANDE RELANCE LES HOSTILITÉS Préparons la riposte !

Rythmes scolaires : la débandade !

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SUD EDUC INFO N°34

Communiqué des fédérations de l’éducation nationale réunies le 18 février 2013

Les fédérations FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD Education, FAEN, FTE-CNT se sont réunies le lundi 18 février 2013 au siège de la FNEC FP-FO, la FSU s’étant excusée.

jeudi 21 février 2013

Les fédérations se sont félicitées de l’important succès de la grève du 12 février appelée par nos organisations sur trois revendications claires :

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération ;
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école ;
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

La grève a été massive dans le 1er degré.

Les fédérations s’adressent au ministre afin qu’une réponse soit apportée aux revendications des personnels à commencer par l’abrogation du décret.

Les fédérations appellent les personnels à soutenir et faire connaître leur demande d’audience auprès du ministre : le ministre doit répondre aux personnels.

Les fédérations soutiennent toutes les initiatives locales prises pour confirmer les revendications exprimées le 12 février et consolider le rapport de force.

Les fédérations considèrent qu’à l’issue des congés d’hiver, dans un mois, si le ministre n’a pas répondu à la demande d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, alors une nouvelle initiative nationale de grève sera à l’ordre du jour.

Les fédérations participeront dans cet esprit à une nouvelle réunion des fédérations syndicales proposée par la FSU le 25 février.

Lettre au ministre

Monsieur le Ministre,

Le 12 février nos fédérations ont appelé à la grève nationale

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Comme vous le savez, la grève a été massive dans le premier degré, en particulier sur l’exigence d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cette exigence s’est exprimée dans la grève et dans les très nombreuses manifestations qui se sont déroulées.

Les personnels veulent être entendus. Ils attendent vos réponses à leurs revendications, notamment sur cette question des rythmes scolaires.

C’est pourquoi, nous vous demandons de recevoir très rapidement les fédérations syndicales FNEC FP FO, FERC CGT, FAEN, SUD Education, FTE-CNT.

Soyez assuré Monsieur le Ministre de notre entière considération et de notre attachement au service public d’éducation.

Face à l’austérité, ne plus subir, s’organiser ! invitation du MCPL

Le Mouvement des Chômeur-euses et Précaires en Lutte invite tous les participant-e-s au mouvement social, les salarié-e-s, chômeur-euses, précaires, étudiant-e-s, retraité-e-s…

CE SAMEDI 20 OCTOBRE,
A PARTIR DE 15h30 AU 22 RUE DE BELLEVUE (BUS 3 – arrêt Jeanne d’Arc)

à la journée présentée ci-dessous :

15h30- « Licenciés, radiés, endettés, précarisés, mal logés... Quel front
commun ? »

L’objet de cette réunion est de lancer le débat quant aux formes de résistance qui peuvent être mises en œuvre localement contre les politiques d’austérité et leurs conséquences, notamment en terme de suppressions d’emplois, de coupes budgétaires ou de compression des revenus des classes populaires.

Tous les jours nous entendons parler des politiques antisociales criminelles mises en œuvre en Grèce, en Espagne, au Portugal… Le traité TCSG qui va nous être imposé a pour

fonction de pérenniser ces politiques et de les généraliser en Europe. Attendrons-nous que des plans aussi violents soient mis en œuvre ici pour commencer à organiser une riposte sur

des bases de solidarité interprofessionnelle, de démocratie directe, d’action déterminée contre le patronat et les institutions du capitalisme ? Pourtant les plans de licenciement s’accumulent, les prix montent, la précarité s’amplifie, le démantèlement des services publics continue : pourquoi attendre encore ?

La mobilisation contre le traité européen TSCG a le mérite d’ouvrir largement le débat en mettant en lumière les reniements du pouvoir socialiste, et en soulignant la nécessité d’agir au plan national et européen. Cependant, ces moments de grands rassemblements ne sauraient remplacer la construction à plus long terme d’un front social local offensif capable d’initiative sans attendre le signal des directions des grandes confédérations syndicales. Toutes les semaines des rassemblements, des débrayages, des occupations sur des lieux de travail ou dans les espaces institutionnels ont lieu sans avoir l’écho qu’ils méritent, car manque un espace de rassemblement et de coordination pour tous ceux qui sont désireux de lutter et d’apporter leur soutien à ceux qui luttent.

Un espace de ce type a existé sur Rennes pendant le CPE : le comité de lutte, puis pendant le mouvement contre la réforme des retraites : l’assemblée générale interprofessionnelle.

Comment imaginer aujourd’hui une forme de rassemblement comparable, dans lequel les organisations puissent s’engager et qui soit ouvert à tous-tes, en dehors d’un temps de grand

mouvement ? Comment s’organiser avec celles-ceux qui sont enfermé-e-s dans leur situation de précarité (emploi, logement, dettes, agios…) et faire des galères individuelles une occasion de lutte collective ? C’est à répondre ensemble à ces questions que nous aimerions vous convier. La discussion sera introduite par un bref exposé sur la crise de la dette en

Europe, les politiques d’austérité déjà mises en œuvre et l’état des mouvements de résistance.

 19 h 30 - Repas prix libre

20 h 30 - « Mauvaises fréquentations- 3- Pôle E » par la compagnie Humanus
Gruppo

Ce qui a inspirée cette pièce, c’est la prise d’otage par un chômeur d’un employé et d’un directeur d’une agence de Pôle Emploi l’an dernier, à l’aide d’un pistolet en plastique, pour

protester contre l’incapacité de cette institution à apporter une aide véritable aux chômeur-euses. La pièce invite à s’interroger sur les formes de déshumanisation des relations

entre chômeur-euses et conseiller-ères, sur les ravages exercés par les politiques managériales néolibérales, et sur leur proximité de condition dans un contexte de précarité

grandissante.

Il serait très intéressant que le plus grand nombre de chômeur-euses et précaires, mais aussi de conseiller-ères à l’emploi et travailleur-euses sociaux-ales voient cette pièce et puissent échanger à partir d’elle en dehors d’un cadre institutionnel individualisant et parfois anxiogène.

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PROJET DE BUDGET 2013 : DU NEUF OU DU BLUFF ?

Le budget réel de l’Education nationale baisse !

Le gouvernement propose un budget de l’Education nationale de 62,7 milliards d’euros soit une hausse de 2,9% par rapport à 2012. Mais, si on retire la part du budget affectée aux cotisations de retraite, le budget de l’Education nationale n’augmente que de 300 millions soit +0,6%. Ce taux de croissance étant inférieur à celui de l’inflation, le budget réel de l’Education nationale baisse !

43 450 postes annoncés, 8781 postes effectivement créés en 2013 !

d’où vient le chiffre des 43 450 postes créés ? De l’addition des postes mis au concours actuellement (22 100) et de ceux qui seront mis dans un 2 ème concours, en juin 2013 (21 350). Mais la plupart ne sont pas des postes créés en 2013 :

  • les « 22 100 postes du premier concours remplacent les départs à la retraite.

    Création nette de postes (premier concours) = 22 100 POSTES – 22 100 départs à la retraite = 0.
  • les 21 350 qui suivent ne deviendront réellement professeurs devant élèves qu’à la rentrée 2014. en 2013-2014, ils seront payés à mi-temps pour préparer leur M2 et le concours final, tout en effectuant des stages en classe en tiers temps.
  • Création de postes 2013 (second concours) = 21 350 MI-TEMPS SOIT 21350 : 2 = 10 675

Les postes créés en 2013 doivent être cherchés du côté de ces 10 675 postes budgétés pour financer les étudiants de M1 admissibles en juin 2013, admis en juin 2014 et rémunérés à mi-temps dans l’intervalle. Mais leur coût sera inférieur à 10 675 postes car ces nouveaux emplois prennent la place de dispositifs précédents qui correspondaient à plus de 3000 postes, Au final, les postes créés en 2013 seront de 8781 (dont 500 postes administratifs) comme le confirme le site du ministère.

Rien pour les salaires !

Dans ce budget rien de neuf non plus pour les salaires réels qui continuent de baisser, toujours plus d’emplois précaires, pas de rupture avec la plupart des contre-réformes qui défont le service public …

Les gouvernements changent mais nos revendications demeurent ! Sud Education 35 appelle dès à présent à construire le rapport des forces nécessaire pour construire une école égalitaire, critique et émancipatrice. Le véritable changement dépend de nos mobilisations !

Sud éducation 35

Les chiffres cités sont accessibles sur le site du ministère

http://www.education.gouv.fr/cid61645/budget-2013-donner-a-l-ecole-les-moyens-de-sa-refondation.html

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Communiqué budget EN 2013

Stop austerité, contre le TSCG, manif le 30 à Paris

APPEL DE LA FEDERATION SUD EDUCATION CONTRE LA RATIFICATION DU PACTE BUDGETAIRE EUROPEEN ET LES POLITIQUES D’AUSTERITE

Le gouvernement veut faire adopter en urgence le Pacte budgétaire négocié par Sarkozy et Merkel. Ce traité conduirait à des politiques d’austérité partout en Europe. Les conséquences seraient désastreuses pour les services publics, les solidarités, les droits sociaux et les salaires. Le service public d’éducation et ses personnels ne seront pas épargnés. Seule la lutte peut modifier le rapport de force. Un cadre unitaire large appelle à une manifestation nationale le 30/09. C’est l’occasion de lancer un processus de mobilisation pour refuser l’austérité et imposer des alternatives.

François Hollande veut faire croire que son engagement de renégocier le Pacte budgétaire européen a été respecté, alors que rien n’a été modifié. Officiellement appelé traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), il reste totalement inacceptable. Il institutionnalise les politiques d’austérité qui mènent tous les pays européens à la récession. Il impose de ne pas dépasser un déficit de 0,5 %, et des sanctions automatiques pour les États qui ne respecteraient pas cet impératif néolibéral.

Son adoption servirait de prétexte au gouvernement pour justifier des politiques d’austérité par des coupes massives dans les dépenses publiques (protection sociale, services publics), la destruction des droits sociaux et l’aggravation du chômage, de la pauvreté et des inégalités. Il serait utilisé comme alibi pour revenir sur les quelques promesses « sociales » du candidat Hollande. De toutes parts, on laisse déjà entendre que « la dégradation de la situation économique » pourrait amener à ne pas tenir l’engagement de recréer les 60000 postes annoncés dans l’Éducation Nationale, alors qu’il ne s’agit déjà que de redéploiement d’autres secteurs publics.

Imposés au nom du poids des dettes publiques, ce traité et ces politiques augmenteraient au bout du compte les déficits faute de recettes fiscales. Il faut stopper cette spirale dépressive qui ne peut que mener à une austérité et à des reculs sociaux sans fin, et faire le lit des forces d’extrême droite. Seule la mobilisation permettra de changer les rapports de force pour imposer des alternatives.

La fédération SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires et le collectif unitaire contre le Pacte budgétaire européen qui regroupe associations, syndicats et partis politiques de gauche, appelle les salarié-e-s, les retraité-e-s, les chômeurs/euses, à se mobiliser et à manifester.

La fédération SUD éducation :

  • refuse la ratification du pacte budgétaire européen et les politiques d’austérité ;
  • revendique l’annulation de la dette publique et une tout autre répartition des richesses ;
  • invite à renforcer les cadres unitaires de mobilisation ;
  • appelle à manifester à Paris le 30 septembre .


Au départ de Rennes, voyage en car organisé par le CAC35

Départ 8h30 du centre commercial ALMA

Réserver IMPERATIVEMENT votre place : contact@cac35.org

Collectif pour un audit citoyen de la dette www.cac35.org

Étonnante CAPA promotion hors-classe certifiéEs 8 juin 2012

Informations sur le déroulement de la CAPA de promotion à la hors classe des certifiés de l’académie de Rennes du 8/6/2012.

Les éluEs des syndicats commencent par des déclarations pour rappeler leurs positions. Pour Sud nous rappelons que nous ne sommes pas pour la hors-classe, mais pour un déroulement de carrière au plus vite, nous demandons aussi qu’un document écrit soit systématiquement transmis aux collègues pour les informer de leurs notes et appréciations annuelles pour la hors-classe (cela concerne tout le monde à partir du 7e échelon).

Le DRH rappelle que son objectif est la prise en compte du « mérite ». Pour les collègues dont les avis évoluent à la baisse, il n’existe pas de recours possible, puisque la seule obligation prévue par les textes est la lecture des avis qui peut être demandé en CAPA, sans obligation de communication avant aux éluES. Il est toujours possible de demander au/à la chef d’établissement de revoir sa note.

Mode de calcul du barème pour la hors-classe : note administrative et pédagogique + une note sur 20 par le chef d’établissement et une note sur 30 par l’IPR + parcours de carrière (0 pts jusqu’au 9e échelon, 10e échelon 25 pts si passage au choix ou grand choix, 0 si passage à l’ancienneté, 11e échelon ancienneté = 40 pts, choix ou gd choix = 50 pts ou ancienneté + avis exceptionnel = 50 pts). Il y a aussi un avis de l’IPR et un du/de la chef d’établissement (« défavorable », « satisfaisant », « très satisfaisant », « exceptionnel »)

Les services du rectorat ont rajouté dans la liste des promuEs celles et ceux néEs avant 1er janvier 1953, dont les deux avis sont au minimum « très satisfaisant », cela concerne des collègues du 7e au 10e échelon.

Le SNES dit que la hors classe au 7e ou 8e échelon a un effet financier limité alors que pour le 11e échelon elle change vraiment les choses, qu’il s’agit de repenser la liste des personnes à rajouter !!! Notre réflexion : cela revient à considérer que celles et ceux qui partent en retraite avec les plus petits salaires ne sont plus à ça près, qu’il vaut mieux augmenter significativement la retraite de celles et ceux qui ont les meilleurs salaires.

Le recteur souhaite l’intégration d’une personne pour « services exceptionnels » : c’est la 1re fois depuis la disparition des 5% au titre du recteur, les éluEs s’opposent de manière unanime.

9 personnes nées entre janvier et juin 1953 avec 2 avis très satisfaisants sont mis sur liste complémentaire (si il y a des désistements et si les IPR sont d’accord, la liste sera classée par les IPR, on ne sait pas comment).

Le DRH annonce qu’il retire une enseignante du CNED qui arrivait dans la liste des promus par son barème, parce qu’elle est en PALD (poste adapté longue durée). Le DRH et la chef des DPE s’empêtrent en justifiant : disent que ce n’est pas contre le CNED ni contre les gens malades mais à cause de la personne, en argumentant qu’elle n’a pas les mêmes conditions de travail que les autres (pas en « présentiel ») et pas les mêmes responsabilités (poste adapté). Donc argumente par le type de poste. Finissent par remettre la décision à plus tard.

Sont retiréEs de la liste (pour faire de la place aux rajoutéES) celles et ceux qui ont 2 avis satisfaisants maximum et ne partent pas en retraite prochainement.

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SUD Educ 35 info N°24

Notre lettre d’infos locale, au sommaire :

  • SARKOZY C’EST FINI ! QUE SES « RÉFORMES » DEGAGENT AUSSI !
  • NE NOUS PEILLON PAS DE MOTS ! (un plan d’urgence de 1000 postes contre les 14000 supprimés !
  • Evaluations nationales : fin du dispositif.
  • Ne collaborons pas aux stages de remise à niveau dans les lycées !
  • Déclaration de Sud education au groupe de travail sur les postes spécifiques académiques SPEA.
  • Victoire syndicale dans le 56.
  • Les GRETA vont « sortir » de l’éducation nationale, pour devenir quoi ?
  • RENDEZ-VOUS.
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    SUD Educ 35 info 24

    SARKOZY C’EST FINI ! QUE SES « RÉFORMES » DEGAGENT AUSSI !

    Le projet de réforme de l’évaluation des enseignants par le chef d’établissement sur un mode managérial a été abandonné. C’est bien !

    Mais le reste ? Il faut de toute urgence en finir avec TOUTES les « réformes » de l’Education nationale initiées ou imposées pendant le dernier quinquennat.

    IL RESTE A FAIRE DEGAGER :

DANS TOUTE L’EDUCATION NATIONALE

1. Les 12 650 suppressions de postes programmées dans l’enseignement public

à la rentrée de septembre 2012 ; les suppressions de postes prévues en septembre 2012 doivent être annulées ; les 70 000 postes supprimés en cinq ans dans le public doivent être rapidement restitués au service public ;

2. Les dispositifs qui font baisser nos salaires réels : le jour de carence institué par l’article 105 de la loi de finance , le gel des salaires, la hausse des cotisations retraites … C’est une augmentation anti-hiérarchique des salaires qu’il faut imposer !

3. Les expérimentations libérales : globalisation des horaires en langue vivante, échanges de service CM2-6°, stages passerelles, assouplissement de la carte scolaire …

4. Le livret personnel de compétence ;

5. La masterisation de la formation : La masterisation doit être abrogée et il faut rétablir dès la rentrée prochaine une véritable année de stage pour les enseignants stagiaires avec pas plus d’un tiers de l’obligation de service face aux élèves ! Par ailleurs nous revendiquons une nouvelle formation des enseignants des 1er et 2nd degrés avec le retour à un recrutement à la licence suivie de 2 années de formation ré-munérées.

6. La loi du 12 mars 2012 sur les non-titulaires qui transforme une partie des CDD

en CDI afin de mieux dualiser les statuts et déstabiliser le statut de fonctionnaire :

c’est une vraie titularisation de tous les précaires qu’il faut exiger ;

DANS LE PREMIER DEGRE

7. Les évaluations nationales ;

8. Les décrets de 2008 qui ont créé l’Aide Personnalisée, dans le but inavoué de

supprimer des milliers de postes de RASED et d’aggraver l’annualisation des obligations de services des professeurs des écoles, ce qui a désorganisé l’enseignement et les contenus ;

9. L’emploi de contractuels, qui commence à être initié ;

AU COLLEGE ET AU LYCEE

10.Le dispositif ECLAIR qui est le cheval de Troie des pire dereglementations dans

l’Education Nationale ;

11. Les obligations qui encadrent l’usage du cahier de texte numérique dans le

secondaire ;

12.La réforme Darcos des lycées généraux ;

13.La « contre-réforme » de la filière technologique : C’est un véritable plan social de l’enseignement technologique public que l’enseignement gouvernement avait programmé : sur 3 ans, c’est la moitié des enseignants de la filière STI qui seraient appelés à disparaître si cette réforme n’était pas abrogée !

14.La contre-réforme du Bac pro en 3 ans ;

15.Les projets qui généralisent l’alternance école-entreprise tel que celui qui l’étend aux 4° et 3° (le décret du 15 février 2012 ).

ET AUSSI :

16. La transformation des GRETA en GIP, imposée par la loi du 17 mai 2011 ;

17. La loi sur la Formation tout au long de la vie à l’Education Nationale, les

fermetures de CIO.

18.La LRU et toutes les mesures qui ont disloqué les universités et organisé leur mise en concurrence.

19. La loi sur la mobilité (adoptée en juillet 2009) qui prévoit qu’un fonctionnaire dont le poste est supprimé « peut être placé en disponibilité d’office ou, le cas échéant, admis à la retraite », cette disposition s’appliquant s’il « a refusé successivement trois offres d’emploi public fermes et précises correspondant à son grade et à son projet personnalisé d’évolution professionnelle, et tenant compte de sa situation de famille et de son lieu de résidence habituel »

20. La contre-réforme des retraites

Les gouvernements changent mais nos revendications demeurent ! Parce qu’il ne faut pas que « sarkommence » , Sud Education 35 appelle dès à présent à refuser collectivement de collaborer à la mise en œuvre des circulaires Chatel-Sarkozy :

évaluations nationales, Livret de compétences, cahier de texte numérique, stages de remise à niveau …

Le véritable changement dépend de nos mobilisations !

Repression syndicale contre SUD PTT 35 / pétition

Suite aux manifestations d’octobre 2010 relatives à l’opposition à la réforme des retraites, et alors qu’une manifestation du 19 octobre 2010 s’était déroulée sans incident, sans dégardation, sans affrontement, un gendarme porte plainte contre un des organisateurs et le traduit en corectionnel le 18 mai 2012 à Rennes !!

nous exigeons :

  • l’arrêt des poursuites à l’encontre de S. Bourgin ;
  • le respect du droit à manifester ;
  • le défense des acquis sociaux.

Pour permettre aux manifestants de se regrouper, les organisateurs, dont S. Bourgin (Secrétaire Départemental SUD PTT d’Ille et Vilaine), ont fait évacuer les véhicules bloqués, parmi lesquels se trouvait une voiture de la Gendarmerie, une « Subaru » de la police de la route !

C’est le gendarme, conducteur de cette « Subaru » qui accuse S. Bourgin de l’avoir menacé « au travers de la vitre ouverte avec la pointe de son drapeau qu’il aurait esquivé » ! Ceci constituerait une « violence volontaire à personne dépositaire de l’autorité publique » (puni au maximum de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende)

Or, il n’y a eu lors de cette manifestation, aucune dégradation, aucune arrestation ni aucun blessé.

Le gendarme accusateur ne justifie d’aucune égratignure, ni sur sa personne, ni sur son véhicule ! Il n’y a donc aucune preuve matérielle, juste la parole d’un gendarme…

On ne peut accepter la criminalisation de l’action syndicale.

On ne peut accepter cette atteinte au droit de manifester.

Une pétition de soutient a été mise en ligne, merci d’apporter votre soutien ici

Un regroupement de soutien est prévu devant le tribunal le jour de l’audience, le vendredi 18 mai 2012

manifestation nationale pour l’emploi à Paris le samedi 24 mars

Le 24 Mars : Départ de Rennes 8h30 parking ALMA

Tous à Paris ! Nous devons être nombreux !!

Transport : Pour la manifestation du 24 mars à Paris, Solidaires organise le transport collectif au niveau de la Bretagne.

Pour l’Ille et Vilaine, le rendez-vous est le 24 mars à 8h30 sur la parking du contre commercial ALMA (au SUD de Rennes, à côté de la porte de Nantes/ALMA).

Inscription

Inscription IMPERATIVE par mail : sudeduc35.solidaires(chez)laposte.net

(La prise en charge financière € est assurée par l’organisation Solidaires dans la limite des places prévues)

Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, … et les « plans sociaux » s’accumulent, … et les suppressions d’emplois publics se multiplient, … et le chômage partiel, le temps partiel imposé, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions, … et les discours politiques se succèdent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et de nos vies.




Ca suffit ! C’est ce que disent des millions de travailleurs/ses, de chômeurs/ses, de retraité-es, de jeunes en formation. Ce cri de révolte doit se transformer en espoir de faire fondamentalement changer les choses. Prenons nos affaires en mains !

Manifestation nationale à Paris le samedi 24 mars, pour le droit à l’emploi pour tous et toutes !

L’intersyndicale nationale est utile quand le front unitaire propose et organise des actions à la hauteur des enjeux, du rapport de force nécessaires, des attaques patronales ; ce n’est pas le cas ces derniers mois, mais l’unité demeure nécessaire : la manifestation du 24 mars n’est la propriété de personne, nous la construisons avec tous les collectifs syndicaux et les salarié-es qui se reconnaissent dans l’exigence du droit à l’emploi, la lutte contre les licenciements et suppressions d’emplois.

Soyons offensifs, nous avons toute légitimité à défendre nos revendications, à refuser les suppressions d’emplois. Nous ne sommes responsables ni de la crise qu’ils ont provoquée, ni de la dette qu’ils ont créée ! Depuis des années, les gouvernements sont chargés de privatiser les profits et de socialiser les pertes. Et si on changeait la donne en faisant de la satisfaction des besoins collectifs la priorité commune ?

Des dizaines de milliers d’emplois publics ont été supprimés ces dernières années ; c’est la cohésion sociale, le droit de tous et toutes à la santé, à l’éducation, à la sécurité, au transport, etc., qui sont ainsi attaqués. Les emplois publics sont utiles, (re)créons-les !

Nous devons imposer des droits nouveaux : droit de véto dans les CE, extension de l’obligation de création de CE aux entreprises de moins de 50 salarié-es, un statut du salarié – applicable à tous et toutes et financé par un fonds patronal mutualisé – pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et les formations de reconversion. Surtout, il faut une répartition différente des richesses que nous produisons : assez de la confiscation par une minorité de ce que produit l’immense majorité … qu’on rejette vers la précarité, le chômage, l’exclusion, au gré des besoins patronaux !

Ensemble, nous réaffirmons le droit à l’emploi pour tous et toutes. C’est une nécessité économique, sociale, et aussi pour améliorer les conditions de travail, la vie au travail, de chacun-e. Nous refusons le chantage patronal et gouvernemental qui incite à baisser les salaires en échange d’emplois … qui seront ensuite supprimés comme de nombreux exemples l’ont déjà montré !

A travers les licenciements, le chômage complet ou partiel, les « plans sociaux », le temps partiel imposé, … les patrons imposent une réduction du temps de travail à des millions de salarié-es, mais en leur faisant payer ! La solution est la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaire, sans perte de salaire. De l’argent, il y en a ! Faisons en sorte qu’il serve à celles et ceux qui produisent, et non aux patrons, banquiers et actionnaires !

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Paris 24 mars

non au logement cher

UN TOIT C’EST UN DROIT !

MANIF LOGEMENT SAMEDI 10 MARS 15H00 – PLACE DE LA MAIRIE – RENNES

Le 15 mars sonne le retour des expulsions, l’angoisse pour des dizaines de milliers de familles d’être jetées à la rue avant sombrer dans l’exclusion… Depuis 10 ans, le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l’immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s’étendent, que les charges, l’énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent.

Les fins de mois sont dures …

C’est une politique délibérée des gouvernements qui depuis 10 ans, encouragent le logement cher, et soutiennent les milieux de l’immobilier, (bailleurs privés, spéculateurs, BTP, banques), qui s’enrichissent sur le dos des locataires et des accédants. Le logement cher, c’est le racket des couches populaires : jeunes, salarié-e-s, précaires, mères isolées, migrants, retraités, handicapés … En plus, les statuts locatifs sont attaqués et précarisés, même en HLM.

Ce n’est pas une fatalité ! il faut se réveiller ! Le logement prend place dans la campagne électorale poussé par le mouvement social et revendicatif. Tous ensemble : on peut gagner, le projet de loi interdisant de vivre dans un camping plus de trois mois a été abandonné, un projet de loi pour encadrer les loyers a été adopté au Sénat , …

Mr Sarkozy nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les spéculateurs et les grands bailleurs et patrons du BTP. STOP !!

À quelques semaines des élections, la crise du logement s’aggrave. Beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue. Le logement doit être un droit, comme l’éducation ou la santé … EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :

ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel des sans-logis, jusqu’au relogement. !



BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE !
Encadrement et baisse de 10 à 20% des loyers privés, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches !

RÉALISATION MASSIVE DE HLM ! 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation…), un service public du logement !

UN LOGEMENT C’EST UN DROIT ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif …

Réseau logement des mouvements sociaux Rennes : Relais Etrangers ;La Cimade ;FSU 35 ;RESF 35 ;MRAP 35 ;Le Conseil des Migrants ;MJCF 35 ;PCF 35 ;PG 35 ;UL-CNT 35 ;UL-Solidaires ;UD CGT ;EE LV ;Gauche Unitaire ;FASE ;Les Indignés ;CNL ;DAL 35

Avec le soutien de :

http://contrelelogementcher.org

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manif logt 10 mars

Retour sur 2010 avec le MCPL

Le MCPL vous invite à une discussion à partir du texte les grèves de l’automne 2010. Réémergence et perspective de recomposition d’un antagonisme de classe écrit à l’occasion d’une contribution au bilan du mouvement hexagonal qui s’opposa à la réforme des retraites. Occasion de partager tant les souvenirs et les moments marquants de cette lutte que de revenir sur les forces, les faiblesses de ce mouvement et sur ce qu’il a laissé derrière lui comme potentiel point de départ pour les luttes en cours et celles à venir.

Cette discussion aura lieu ce vendredi 17 février, 20h à la Cour des Miracles, 18 rue de Penhoet – Rennes


LE SABOT N°6


Pour ceux qui n’auraient pas eu connaissance de ce texte, vous pouvez le retrouver dans le Sabot #6 qui vient de paraître ! Ce nouveau numéro est disponible à la Cour des miracles, Alpha Graf, Papier Timbré…

Au plaisir chers camarades de vous voir vendredi,

Tous en grève le 31 janvier

SUD éducation 35 appelle l’ensemble des travailleurs de l’éducation nationale à se mettre en grève le 31 janvier 2012

Notre appel à la grève, suivi d’une réflexion sur la succession de gréves de 24 heures isolées

Non aux politiques libérales, non à la casse de l

Depuis 30 ans le capital et ses propagandistes, les tenants de l’idéologie libérale se sont donnés pour objectif la remise en cause des compromis que les classes dirigeantes avaient été obligées de concéder aux travailleurs. Compression des salaires, augmentation considérable des dividendes pour les actionnaires, baisse des impôts des riches, développement considérable du chômage et de la précarité, contre-réformes des retraites, attaques répétées contre la Sécurité Sociale, privatisation massive du bien public et notamment des services publics… c’est le lourd tribut payé par les salariés français à cette politique dévastatrice.

Cette politique appliquée dans de nombreux pays a appauvri les peuples et enrichi de façon considérable une minorité de privilégiés. Des sommes d’argent colossales ont été investies dans une spéculation malhonnête. La crise des subprimes a mis en péril les banques. Celles-ci ont été renflouées par les Etats, qui se sont alors endettés. Au nom de cette crise provoquée par leur politique, les représentants de l’oligarchie veulent accélérer le démantèlement de ce qui reste de politique sociale. Les « agences de notation » qui poussent l’ensemble des dirigeants européens à la multiplication des plans de rigueur ne sont que leur bras armé.

Dans ce cadre, les attaques contre les services publics redoublent, la casse de l’école se poursuit et s’accélère. 14 000 fermetures de postes sont programmées pour la prochaine rentrée scolaire, plus de 80 000 depuis 2007 ! Mais cela ne suffit pas : le pouvoir modifie le fonctionnement du service public de l’éducation et y introduit les méthodes de gestion managériales avec les conséquences que nous connaissons sur la santé physique et psychologique des personnels (cf. France Telecom).

La réforme de l’évaluation des personnels transformera le chef d’établissement en véritable potentat qui décidera de nos carrières et de nos salaires… et bientôt chargé de nous recruter. Cela vise à développer les comportements dociles soumis aux orientations libérales que les fonctionnaires d’autorité sont chargés de mettre en place : autonomie des établissements et mise en concurrence généralisée. Au bout du chemin, c’est la privatisation de pans entiers de l’école. D’où la nécessité de casser les solidarités collectives et de remettre en cause la relative autonomie dont nous disposons dans les classes.

Nous sommes tous responsables par nos actes de la mise en place de ces politiques régressives. Nous devons résister dès maintenant et ne pas attendre le salut des élections qui risquent fort de voir une politique libérale de gauche remplacer une politique libérale de droite. Nous devons signifier à nos gouvernants actuels et futurs que nous n’accepterons plus ces politiques au service de l’oligarchie financière.

Mais il est clair que répétées de façon systématique, sans s’inscrire dans une stratégie offensive qui se donne les moyens de la victoire, les grèves de 24h finissent par démoraliser et démobiliser les salariés (voir au verso). Un jour de grève, une manifestation nationale ne peuvent suffire !

Préparons pour de bon, avec l’ensemble des travailleurs, la résistance victorieuse contre l’offensive continue que mène contre les peuples l’oligarchie financière !

NON A LA RESIGNATION

Il n’est pas de sauveur suprême (même élu). Notre force, ce sont nos luttes !

Lettre ouverte aux collègues et camarades qui nous disent : « ENCORE … une grève de 24 heures ?!

  • Oui encore. Et toujours, et encore…

Encore contre les suppressions de postes, encore contre l’évaluation par le chef d’établissement, contre la gestion manageriale et comptable, encore contre l’aggravation de la sélection sociale et la casse de l’enseignement public …. Ultime encore contre la libéralisation de l’école … Et combien se disent « oui, bien sûr … mais pour quel résultat ? »

La question de bon sens s’impose : à quoi bon recommencer sans cesse ces grévettes qui ne servent pas, ou si peu ? Pourquoi « donner » une journée de salaire ? Finalement faut-il faire grève pour rien ? Bien sûr que non ! nous dit-on. Il faut « protester », pouvoir « compter les forces », pour « montrer l’ampleur du mécontentement » contre la décision, contre le projet. Et le lendemain chacun de constater le résultat : tout ça pour ça, c’est à dire pour rien, ou pour si peu.

Certes il faut nous « opposer » à la réforme, « manifester », « montrer notre détermination ».

Revoir le projet, nous disent d’autres, ou renégocier ses conditions, ou encore nous faire entendre. Ceux qui affichent ces objectifs peuvent-ils y croire eux-mêmes ?

Alors pourquoi ?

Nous, nous ne croyons pas à une quelconque négociation. Nous sommes persuadés que le pouvoir n’a qu’une seule idée : écraser toute résistance, faire voler en éclats ce qui reste de lutte des salariés. Face à ce rouleau compresseur, la simple protestation est un leurre, une facétie. Regardons comment ça se passe depuis des années maintenant : y a t-il eu une seule « négociation » sociale réelle ouverte sur quelque sujet que ce soit par ce gouvernement ? Qui peut citer un seul avantage que les enseignants auraient retiré d’une seule des réformes qu’on leur a imposé ces dernières années ? Ou est la négociation que certains réclament ? Ou est l’écoute des syndicats de salariés ?

Cela n’empêche que nous sommes et serons en lutte, mais en affirmant que seule la lutte massive et prolongée des salariés pourra contrer cette offensive. Et nous affirmons aussi que les scrutins à venir n’y changeront rien : quelles différences entre des suppressions de poste (et le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux) de droite et des redéploiements de gauche (au nom du dégraissage du mammouth) ?

Nous avons changé d’époque. Les salariés doivent comprendre que le pouvoir n’en a plus rien à faire des instances représentatives, dans quelque branche que ce soit. Le soi disant pouvoir des syndicats, même les plus représentatifs est contré, bafoué. Ça fait 20 ans maintenant que le MEDEF et les gouvernements s’acharnent à extirper ce qui reste des principes du CNR hérités de la résistance : concertation, solidarité, partage, … à la poubelle.

Dès lors c’est de la responsabilité de chaque salarié, de chaque adhérent voire militant de syndicat, de construire aujourd’hui les futurs rapports de force qui seuls permettront aux salariés de remettre leurs droits en avant. »

Sud éducation 35

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TRACT 31/01/2012