Appel à la marche unitaire du 23 septembre » Pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques »
INFORMATIONS LOCALES :
Appel à la marche unitaire du 23 septembre » Pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques »
INFORMATIONS LOCALES :
RDV à 12h devant le Rectorat de Rennes
Depuis de nombreuses années, les AESH se mobilisent pour obtenir une reconnaissance professionnelle. Malgré une prise de conscience générale, les réponses statutaires restent largement insuffisantes pour revaloriser un métier tant dénigré.
Nous assistons à une rentrée chaotique et, les AESH ne font pas exception : des affectations tardives, des modifications au pied levé après la rentrée, des signatures de contrat au milieu des vacances scolaires, rien n’est fait pour atténuer le mépris institutionnel subi par les personnels. Ainsi le même constat : à chaque rentrée, des élèves ne sont toujours pas accompagné·es et les moyens manquent.
Les annonces salariales de ces derniers mois sont loin d’être suffisantes. La nouvelle grille indiciaire, la création d’une indemnité de fonction et l’accès à la prime inflation ne permettent toujours pas aux AESH de sortir de la précarité et de vivre dignement de leur métier.
Le manque de candidat·es au recrutement montre bien la perte d’attractivité du métier, offrant une rémunération inférieure au seuil de pauvreté aux premiers échelons.
Tandis que l’Education nationale fait de l’école inclusive une vitrine, les AESH ne bénéficient toujours pas de formation suffisante et adaptée. La mise en place des PIAL a au contraire dégradé l’accompagnement des élèves, en privilégiant une gestion comptable et la mutualisation des personnels. Les discours ministériels ne suffisent pas à masquer l’absence de moyens pour accueillir tou·tes les élèves à l’école (réduction des effectifs par classe, adaptation des bâtiments, recrutement de personnels, formation de tou·tes…).
La défense des droits des AESH ne peut se passer d’une défense de l’école inclusive et vice-versa.
Les AESH se voient toujours imposer des temps incomplets à 24h, ce qui maintient les personnels, majoritairement des femmes, dans une grande précarité.
L’Education nationale s’obstine, avec la création d’un statut d’ARE (fusion AED et AESH) à chercher des solutions pour augmenter la charge de travail et élargir les missions. Or, c’est bien le la question du temps de travail qu’il faut questionner : nous ne voulons ni du double employeur, ni de cette “fusion” mais la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement.
Pour SUD éducation, le combat des AESH est essentiel et nous le portons depuis des années ! Parce que nous pensons que seul le rapport de force peut nous faire gagner, nous appelons -aux côtés de l’intersyndicale- les AESH et l’ensemble des personnels de l’éducation à se mettre en grève le 3 octobre.
SUD éducation appelle les AESH à s’organiser localement, en assemblée générale, en collectif, pour élaborer des revendications et construire la lutte au quotidien !
Tract Intersyndicale 35 :
Le Service National Universel (SNU) est un dispositif gouvernemental, sous tutelle conjointe du ministère de l’Éducation nationale et des Armées, lancé par Gabriel Attal quand il était secrétaire d’État chargé de la jeunesse, puis porté par Sarah El Haïry et désormais par Prisca Thevenot, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du SNU. D’abord expérimenté dans 13 départements en 2019, il est étendu à tout le territoire depuis Il s’adresse aujourd’hui aux jeunes volontaires de 15 à 17 ans, de nationalité française.
Ce « service » se divise en trois parties : d’abord un « séjour de cohésion » collectif hors ou sur temps scolaire, dans des centres encadrés par des militaires à la retraite et des personnels de l’éducation nationale et populaire, pendant deux semaines ; ensuite une « mission d’intérêt général » obligatoire dans une association ou une institution publique, pendant 12 jours consécutifs ou 84 heures réparties sur l’année ; enfin, une période «d’engagement» facultative de 3 mois minimum.
Les objectifs affichés sont on ne peut plus ambitieux : faire vivre les valeurs républicaines, renforcer la cohésion nationale, développer l’engagement, accompagner l’insertion sociale et professionnelle, favoriser la mixité sociale ou encore agir pour une société solidaire. Rien que ça !
Pendant les séjours en internat collectif, les volontaires, vêtu·es d’un uniforme ressemblant à celui de la police, sont en théorie initié·es à la citoyenneté, à la connaissance des services publics, au développement durable, à la transition écologique, à la défense et la sécurité nationales, etc. On y apprend surtout à saluer le drapeau en chantant La Marseillaise, à se mettre au garde-à-vous, à obéir sans réfléchir, de 6h30 à 22h30, dans un rythme de vie insoutenable.
Insolations, évanouissements, déshydratations, punitions collectives… Des débuts en 2019 jusqu’à l’été 2023, le SNU s’illustre dans les pages faits divers.
En 2019, dans le Val d’Oise, les volontaires essuient les plâtres d’un encadrement complètement déconnecté : iels sont réveillé·es en pleine nuit par une simulation de fusillade et des jets de fumigènes. Résultat : malaises, crises de panique, crises d’épilepsie…
Été 2022, punitions collectives nocturnes humiliantes et dangereuses. À Strasbourg, pompes et exercices de gainage pour plus de cent jeunes ados tiré·es du lit ! En Île de France, un jeune hospitalisé en urgence car asthmatique et dispensé de pratique sportive intensive. Mais l’encadrant militaire n’avait pas lu la fiche.
Les scénarios se répètent d’année en année. Manifestement, l’expérience n’a rien appris aux cadres militaires de ces séjours !
Politis a révélé le 18 avril 2023 (hebdo N° 1754) des cas de « harcèlement sexuel, propos racistes, humiliations et gestes déplacés » qui auraient été commis par deux cadres de séjours de cohésion en Île-de-France à l’été 2022, un commandant et un lieutenant-colonel. Les témoignages recueillis sont éloquents. L’affaire a d’abord été dissimulée avant qu’une enquête administrative soit déclenchée auprès du SDJES, qui est à la fois juge et partie, ce qui pourrait expliquer les blocages.
Les encadrant·es issu·es des corps d’armée ne sont pas formé·es à s’occuper de jeunes adolescent·es que le cadre d’accueil militaire met en danger. D’autres dysfonctionnements sont inévitables. Solidaires Jeunesse et Sport entreprend de collecter les témoignages à cette adresse : balancetonsnu@mailo.com
En juin 2023, le gouvernement a annoncé aux organisations syndicales la mise en place du SNU sur le temps scolaire pour tou·tes les élèves de seconde générale et de première année de CAP.
Autrement dit, les séjours de 12 jours se feront dans le cadre de projets pédagogiques (appelés « classes d’engagement »), avec un encadrement partagé entre éducation nationale, éducation populaire et militaires à la retraite.
Le projet oscille encore entre l’incitation et l’obligation. D’un côté, pour inciter, il envisage une valorisation de la participation dans Parcoursup ou une aide financière pour le Bafa. Le SNU offre d’ailleurs déjà de payer l’examen du code de la route (30 € !) à celles et ceux qui ont fait le séjour et la mission d’intérêt général. De l’autre, on joue avec l’idée de conditionner le Bafa, le permis de conduire, voire le Bac, à la soumission au SNU. Tout est envisageable pour imposer un projet impopulaire et que rejettent ensemble les organisations FSU, SGEN-CFDT, UNSA-éducation, FNEC-FP-FO, FERC CGT, SNALC, SUD éducation, VL, FIDL, MNL et FCPE comme elles l’ont exprimé dans leur communiqué unitaire du 10 juin 2023.
La mise en place du SNU sur le temps scolaire est encore un coup porté aux heures dévolues aux apprentissages, déjà mis à mal par la réforme Blanquer du bac. C’est une militarisation et un renforcement de la soumission qui éloignent encore plus l’école d’un projet émancipateur.
Par crainte d’une mobilisation sociale de la jeunesse, le gouvernement met en place ce nouveau service militaire qui ne veut pas dire son nom, un outil de mise au pas bien connu par le passé.
Le nombre de volontaires ridiculement bas, l’obligation pour le gouvernement de passer par une instrumentalisation de l’école et de s’en remettre au volontariat des enseignant·es montrent l’échec qu’est d’ores et déjà le SNU.
Pourquoi on n’en veut pas ?
La « culture de l’engagement » que prétend développer le gouvernement à travers le SNU relève, dans les faits, d’une militarisation de la jeunesse. Un rapport du Sénat de juin 2022 en définit clairement les objectifs : il s’agit « dans une logique de contribution à l’esprit de défense, d’informer les jeunes des perspectives de carrière dans les armées et la gendarmerie, et des besoins des forces de réserves, la professionnalisation imposant un effort particulier pour susciter des vocations ». Derrière la cohésion sociale et l’entraide que le SNU est censé promouvoir se dissimule une tentative d’enrôlement et de militarisation de la jeunesse. Le SNU est un lieu où l’Etat peut déverser toute sa propagande militariste à un public captif, où l’on fabrique déjà du consentement à l’autoritarisme et à la violence.
Le SNU relève d’une inquiétante intrusion du militaire dans l’éducatif : par un décret de février 2023, son extension est confiée à une délégation placée sous la double autorité du ministre des Armées et de celui de l’Éducation et de la Jeunesse.
Le rapport des inspections générales remis au Premier Ministre en 2018 a évalué entre 2,4 et 3,1 milliards d’euros par an le coût du SNU généralisé à une tranche d’âge ! C’est excessif et révoltant pour un projet qui ne répond nullement aux besoins ni aux attentes de la jeunesse. L’Éducation nationale et populaire manque de moyens, allouer un tel budget au SNU serait un gaspillage indécent ! Les besoins sont ailleurs : dans le recrutement de personnels et la revalorisation de leurs salaires, dans la rénovation des bâtiments, dans l’accompagnement des jeunes et dans les aides fournies aux élèves et étudiant·es. Nous exigeons que l’argent du SNU soit utilisé pour les besoins de l’Éducation nationale et l’Éducation populaire.
Le SNU est une réponse autoritaire et inadaptée aux aspirations et aux inquiétudes de la jeunesse. Loin de cultiver une « culture de l’engagement », le SNU est, au contraire, une entreprise de soumission. Il est déjà paradoxal que l’engagement se conçoive en termes de « service obligatoire ». La jeunesse s’engage déjà pour l’émancipation, l’égalité, la justice sociale et climatique : mais c’est justement tout ce que ce gouvernement réprouve et réprime.
Par ailleurs, la discipline imposée et les punitions prévues par le règlement (article 6) traduisent une volonté de mise au pas de la jeunesse : il s’agit de faire en sorte qu’elle « se tienne sage », répétant l’humiliation qu’avaient subie, en décembre 2018, des lycéen·nes de Mantes-la-Jolie alors mobilisé·es contre les réformes Blanquer. Ce traitement réservé à la jeunesse est à la fois méprisant et violent.
Le gouvernement tente de donner une vitrine respectable au SNU en insistant sur son rôle dans l’éducation à la transition écologique de la société. Ce greenwashing cache mal le coût écologique terrible des guerres et de l’industrie militaire. La reconversion écologique de la société est un enjeu fondamental pour l’école et pour notre société. Il nécessite une politique volontariste de rénovation du bâti scolaire, de révision des programmes et non le saupoudrage vert d’un dispositif de promotion des industries polluantes.
Ce gouvernement qui aggrave les inégalités sociales, notamment par la casse de l’école publique, affiche un objectif d’unité nationale avec le SNU alors qu’il n’est en rien pensé pour prendre en compte tous les publics. Rien dans l’organisation des séjours ni dans la communication gouvernementale n’est prévu pour l’accueil et l’inclusion des personnes en situation de handicap ou des minorités de genre.
De plus, l’interdiction du port de signes religieux, transposée de l’école vers les centres SNU, obéit à une vision rétrograde et islamophobe de la laïcité dans le prolongement de la loi séparatisme.
Italie : un accord a été signé entre les ministères de l’éducation et celui de la défense pour la mise en place d’un dispositif identique au SNU. La mobilisation contre celui-ci s’organise depuis mars 2023 autour de « Observatorio contro la militarizzazione delle scuole » auquel participent les organisations syndicales CUB et COBAS. (http://www.cobas-scuola-pisa.it/ iniziativa-dellosservatorio-contro-la-militarizzazione-delle-scuole/)
Pologne : même accord qu’en Italie et en France entre les ministères de l’éducation et celui de la défense avec un ajout : une initiation au maniement des armes.
Depuis 3 ans, des collectifs locaux se sont créés un peu partout sur le territoire et ont construit une argumentation pour s’opposer à la mise en place du SNU. Ils regroupent la quasi-totalité des organisations de jeunesse, les syndicats de l’éducation et ceux de la jeunesse et des sports. SUD éducation, Solidaires Jeunesse et Sports ainsi que l’Union Syndicale Solidaires y sont souvent moteurs et largement impliqués. Ces collectifs arrivent à s’organiser de manière unitaire pour refuser la mise au pas de la jeunesse. Ils ont fait rapidement lorsque le gouvernement a commencé à évoquer la généralisation du SNU à toute la jeunesse et la mise en œuvre de sa propagande à travers la caravane.
Pompeusement nommée « tournée expérience SNU », celle-ci n’a attiré que très peu la jeunesse visée par le dispositif. Accompagnée par une équipe de sécurité privée, c’est surtout une opération de communication en carton, comme sait si bien le faire ce gouvernement, avec des stands ridicules et des jeux censés maquiller le discours nationaliste et militariste. Il semble difficile de convaincre de l’utilité de soumettre la jeunesse et de lui inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes qui, pour la plupart, ne visent qu’à perpétuer les inégalités et injustices inhérentes à l’organisation actuelle de la société. La jeunesse a déjà beaucoup à se mobiliser contre les discriminations, pour l’écologie et contre les attaques faites aux droits sociaux !
C’EST TOUJOURS
Dans quasiment toutes les villes d’accueil de la caravane, des mobilisations ont perturbé cette propagande militaire. Des grandes villes comme Nantes ont réussi à faire plier bagage à la caravane, mais il faut noter aussi la mobilisation importante de villes petites et moyennes (par exemple Épinal) qui ont réussi à faire déplacer la caravane par crainte d’une trop forte mobilisation.
Le travail de structuration de ces différents collectifs locaux sera un point d’appui fort pour poursuivre et amplifier l’opposition au SNU, et chaque personne peut rejoindre localement un collectif pour participer activement à la lutte.
Pour rejoindre un collectif local, contactez les militant·es de SUD éducation
SUD éducation demande l’abandon total du SNU que ce NON soit dans l’école ou hors l’école.
Depuis janvier 2020, SUD éducation mène une campagne contre l’omerta qui règne dans l’Éducation nationale au sujet des violences sexistes et sexuelles au travail. SUD éducation accompagne au quotidien des personnels victimes de violences sexuelles et sexistes au travail pour les défendre et obliger l’employeur à remplir ses responsabilités de protection des personnels. En effet, selon les académies et selon les situations, le traitement des violences sexistes et sexuelles au travail est très hétérogène. Les personnels d’encadrement et de direction, peu formés, font trop souvent peser sur les victimes le poids de leur témoignage quand ils ne remettent pas en cause leur parole.
Pourtant en application des textes réglementaires à l’œuvre dans la Fonction publique, la circulaire du 9 mars 2018 oblige l’employeur à la mise en œuvre d’un dispositif de signalement et de traitement des violences sexuelles et sexistes. Il aura fallu attendre début 2023 pour que l’Éducation nationale entame un travail d’écriture d’un arrêté pour mettre en place un dispositif de recueil et de traitement des signalements violences sexuelles et sexistes dans les académies. Ce texte a été publié le 3 septembre 2023.
SUD éducation est intervenu auprès du ministère afin de garantir un dispositif qui respecte les droits des victimes et qui oblige l’employeur à prendre des mesures appropriées pour protéger les victimes et à sanctionner les agresseurs. Ainsi, le texte prévoit que la protection fonctionnelle soit proposée aux victimes.
SUD éducation est également intervenu avec les autres organisations syndicales pour demander que les personnels victimes de violences conjugales puissent saisir ce dispositif.
Pour SUD éducation, c’est une victoire syndicale : après avoir accompagné pendant des années des victimes maltraitées par leur hiérarchie, ce dispositif est une avancée dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail.
Certains points devront être améliorés et il reste à gagner des campagnes d’information, des moyens avec des autorisations d’absence pour permettre un accompagnement médico-social, des possibilités de mutation pour les victimes qui en ont besoin. SUD éducation se montrera particulièrement attentif au déploiement du dispositif sur l’ensemble du territoire.
Bienvenue dans le métier !
Nous vous souhaitons tout d’abord de vous épanouir, de participer à l’émancipation des élèves, de donner un sens à votre métier qui est socialement utile, au service de l’égalité et de la justice sociale. L’année de stage est un moment particulier de la carrière des enseignant•es. Comment débute mon année de stage ? Quel est le calendrier ? Quelle sera ma rémunération ? Quel reclassement ? Comment se déroule la phase d’affectation à laquelle je participerai ?
Pour répondre à toutes ces questions, et faire face aux difficultés de l’entrée dans le métier, il existe un outil incontournable : l’adhésion à un syndicat. C’est grâce au syndicat que l’on obtient les informations importantes sur l’actualité, que l’on peut être aidé•es dans les démarches, que l’on peut être défendu•es et accompagné-e-s, par exemple dans les instances paritaires. Les militant•es SUD éducation, dans les écoles, les établissements et instances sauront se montrer pugnaces face à la hiérarchie et vous défendre avec efficacité !
Adhérer à SUD éducation, c’est adhérer à un syndicat :
-impliqué dans toutes les luttes syndicales récentes : SUD éducation a été au premier plan de la lutte contre la réforme des retraites, mais aussi contre les attaques récentes dans l’éducation
-qui articule à l’activité syndicale les luttes contre les discriminations
-représentatif au niveau ministériel, et qui défend les personnels face à la hiérarchie, dans les écoles, les établissements et les instances
-qui défend l’importance des pédagogies émancipatrices
Les revendications de SUD pour les stagiaires :
-Un allègement de service : pas plus d’un tiers du temps de service devant les classes, comme cela était le cas jusqu’à la masterisation
-Une formation renforcée sur le temps de service, assurée par des formateurs-trices pour tou-te-s les stagiaires
-Une formation de qualité avec une décharge de service pour les tuteurs et les tutrices
-Un dispositif particulier pour soutenir celles et ceux qui sont en difficulté
-Une formation aux pédagogies coopératives ou alternatives ( Freinet, pédagogie nouvelle, pédagogie institutionnelle, GFEN, etc.) pendant la formation initiale
-Une harmonisation des procédures de titularisation dans toutes les académies, garantissant l’équité et les droits des stagiaires avec un contrôle paritaire lors des étapes de titularisation
-L’abandon du fonctionnement actuel de la formation initiale des enseignant·es et le retour à un concours de recrutement à Bac+3 (Licence), suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour tou•tes les professeurs, dans le cadre de vraies écoles de formations des enseignant·es, qui permettraient la poursuite de l’apprentissage disciplinaire et la pédagogie, en articulant temps de formation et découverte progressive du métier.
Bonsoir,
Après plusieurs semaines de grève dans les cantines rennaises les mardis et jeudis, le rassemblement d’hier midi à la mairie a été un franc succès avec occupation de la mairie par les enfants pique-niqueurs (et leurs renforts d’ASEM, parents et profs). L’adjointe à l’enfance, Gaelle Rougier a du concéder de recevoir les représentants de parents d’élèves (malheureusement en visio…)
Mardi 20 juin à 16h, Nathalie Appéré, maire de Rennes recevra l’intersyndicale des ASEM de la ville qui luttent contre la suppression du pool de remplacement et la dégradation de leurs conditions de travail.
L’intersyndicale éducation appelle les enseignant.e.s à rejoindre le rassemblement organisé par nos collègues et camarades
Mardi 20 juin à 16h45 devant la mairie
Ce rassemblement sera également rejoint par les parents d’élèves.
La mairie joue la montre et essaye de tourner les parents contre les ASEM et les ASEM contre les profs en attendant les grandes vacances. Un préavis de grève a été déposé, si les ASEM n’obtiennent pas d’avancées significatives les syndicats enseignants proposeront un appel à la grève en soutien au ASEM
Solidairement,
Le 12 juin, le ministre de la Fonction publique recevait les organisations syndicales dont l’Union syndicale Solidaires pour présenter son projet de revalorisation salariale. Les organisations syndicales ont toutes décidé de quitter la réunion, car la maigre revalorisation ne vient même pas compenser l’augmentation de ces deux dernières années.
Le ministre a annoncé une augmentation du point d’indice d’1,5%. Il augmentera de 4,85 à 4,92 euros. En plus de cela, les grilles seront revalorisées de 5 points d’indices forfaitaires. L’augmentation du salaire des fonctionnaires s’élèvera donc à moins de 50 euros brut par mois pour une enseignante dans sa quinzième année de carrière.
Il faut ajouter que le ministère a procédé ces dernières années à une désindexation des primes et des indemnités sur le point d’indice, ce qui en bloquera toute hausse automatique.
L’autre mesure concerne, sans davantage de précisions, une augmentation de 1 à 9 points d’indice pour les bas de grille des catégories B et C. Ces personnels, qui ont vu leur salaire entièrement rattrapé par l’inflation et l’augmentation du Smic, ne verraient ainsi leur salaire augmenter que de 5 à 45 euros brut par mois. Entre septembre 2021 et 2023, l’indice plancher de la grille salariale AESH a gagné 26 points en raison de l’indexation du SMIC, le ministre de la Fonction publique n’annonce donc rien de plus que l’existant, c’est-à-dire l’évolution des pieds de grille afin de ne pas rémunérer les personnels à un indice inférieur à celui du SMIC.
Enfin, le ministre a annoncé une prime dite de « pouvoir d’achat », versée une fois, de 300 à 800 euros brut pour les personnels percevant un salaire en-dessous de 3250 brut par mois primes incluses. Un tel dispositif ne résout évidemment rien au problème structurel de la faiblesse des salaires dans la Fonction publique.
Pour SUD éducation et l’Union syndicale Solidaires, ces annonces ne sont que des miettes. Toutes combinées, elles ne rattraperont pas l’inflation de 10 points de ces deux dernières années. En conséquence, l’annonce de M. Stanislas Guérini a essentiellement consisté à expliquer aux syndicats des personnels de combien la baisse de salaire sera limitée.
À SUD éducation, les revendications sont simples :
SUD éducation continuera de porter ces revendications et à les populariser aussi longtemps qu’il le faudra pour gagner des augmentations de salaire dans le service public d’éducation et réduire les inégalités salariales.
Les personnels s’étaient mobilisés à l’automne contre la mise à sac de l’enseignement professionnel. Macron revient à la charge au mois de mai avec des annonces désastreuses pour l’enseignement professionnel et pour les conditions de travail des PLP.
Dans les lycées professionnels devenus Lycées des Métiers, les discours d’entreprise ont pris une place centrale. Pour le gouvernement, l’enseignement professionnel doit être subordonné aux besoins des entreprises pour pallier les difficultés des entreprises à recruter dans certaines filières aux emplois les plus précaires ou les plus pénibles. Alors que 70% des élèves de lycée professionnel sont issus de milieux populaires, le gouvernement entend imposer l’employabilité à court terme comme objectif unique de l’enseignement professionnel au détriment d’une formation de qualité.
Cette réforme est brutale, le gouvernement entend l’imposer contre les personnels, sans concertation !
Plutôt que de prendre de véritables mesures contre l’inflation, contre la pauvreté et pour l’autonomie de la jeunesse, il choisit de sous-payer les élèves en stage avec des indemnités allant de 1,4 € de l’heure pour les élèves de seconde professionnelle à 2,8 € de l’heure en terminale.
Les élèves de terminale bac pro choisiront en fin de terminale :
Les personnels devront accompagner les élèves dans le cadre du Pacte, on peut craindre de grandes inégalités selon les lycées dans la mise en œuvre de ces deux parcours. C’est une orientation forcée déguisée car ce sont les élèves les plus pauvres qui seront attiré·es par les semaines de stage supplémentaires et la promesse d’une rémunération au détriment de la poursuite d’études.
Le gouvernement annonce brutalement la fermeture de 80 filières à la rentrée. Au comble du mépris, le Ministre de l’Éducation nationale a déclaré que les enseignant·es des filières concernées pourraient être réorienté·es en école et au collège ou rejoindre les “bureaux des entreprises” pour aider les élèves à trouver des stages. Quel mépris pour nos métiers et pour nos compétences !
Les personnels des LP dénoncent le gel et la sous indexation du point d’indice : nos salaires n’augmentent pas autant que l’inflation. La revalorisation annoncée sera moins élevée que prévu (+5,5% en moyenne) et sera vite rattrapée par l’inflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement entend nous imposer la logique du travailler plus pour gagner plus avec le Pacte !
Conscient de l’impopularité de la réforme des lycées professionnels, le gouvernement promet un “Pacte spécial LP” à 7500 euros par an, insécable, pour forcer les personnels à mettre en place la réforme.
Le Pacte est sur la base du volontariat, il ne peut être imposé.
Quelles sont les missions du Pacte?
Si on fait le calcul, c’est à minima 90 heures annualisées que devront les signataires du Pacte, en plus des 2 heures supplémentaires qui sont déjà trop souvent imposées dans les services des PLP.
SUD éducation appelle les personnels à :
Paris, le 22 mai 2023
Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
110 rue de Grenelle
75007 Paris
Objet : enquête sur les absences des élèves à l’occasion de la fête de l’Aïd-El-Fitr
Monsieur le Ministre,
Nous avons été alerté·es par nos syndicats de l’existence d’une enquête sur le taux d’absence des élèves le 21 avril le jour de la fête de l’Aïd-El-Fitr dans des écoles et établissements scolaires majoritairement classés en éducation prioritaire. Cette information a ensuite été diffusée dans la presse.
Dans l’académie de Toulouse, la consigne émane des Correspondants Police Sécurité École Toulouse-Rive Gauche, suite à une « demande des services des renseignements » de faire remonter « le pourcentage d’absentéisme […] lors de la fête de l’Aïd ». Dans l’académie de Montpellier, le directeur de cabinet de la DSDEN du 34 a envoyé un mail sur « l’absentéisme » des élèves durant le ramadan et en particulier le 21 avril.
Nous sollicitons des informations de votre part afin de connaître l’origine de cette demande ainsi que le processus qui l’a conduite à être transmise y compris par voie hiérarchique.
Nous condamnons fermement de telles méthodes et nous vous demandons d’en faire de même : les personnels de l’Éducation nationale sont profondément attachés au principe de laïcité, ils ont été heurtés par cette demande qui jette une suspicion inacceptable sur l’ensemble des familles musulmanes fêtant l’Aïd-El-Fitr. Ils attendent une réponse ferme et claire de la part de l’Éducation nationale pour condamner cette enquête.
Au-delà des responsabilités du ministère de l’Intérieur, il est indispensable que ministère de l’Éducation nationale énonce clairement que cette demande des renseignements et relayée par les services déconcentrés de l’Éducation nationale est une entrave à l’article 8 de loi du 6 juillet 1978 qui interdit “de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses”.
Nous vous demandons ainsi de rappeler :
Cette enquête est contraire à l’article 1er de la constitution : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
Nous dénonçons cette enquête qui constitue une dérive grave, une stigmatisation des élèves musulman·es issu·es des quartiers populaires et une atteinte à leur liberté de conscience.
L’école doit être un rempart contre les discriminations, un rempart contre l’islamophobie. Or cette enquête s’inscrit dans un contexte de montée de l’extrême-droite et de recrudescence des actes islamophobes et racistes y compris contre l’école.
Nous sommes attaché·es à la laïcité qui implique une neutralité totale de l’État et de ses institutions en matière religieuse. Toutes les familles devraient avoir accès au service public d’éducation sans avoir à répondre de leurs croyances religieuses.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, en notre attachement au service public et laïc d’éducation, ainsi qu’au respect des droits des personnels et nous restons disponibles pour échanger avec vous sur le sujet.
Télécharger le document : Courrier Ndiaye enquêtes Aïd (format pdf)
Alors que les personnels de l’Éducation nationale revendiquent de véritables augmentations de salaire, le Ministre Pap Ndiaye entend utiliser la revalorisation salariale comme un cheval de Troie pour imposer une augmentation du temps de travail aux enseignant·es du second degré avec le remplacement à l’interne.
Le Ministre a fait le constat erroné dans le journal Le Parisien du 3 avril 2023 de 15 millions d’heures non remplacées à cause des absences de courte durée dans le second degré. Or, la Cour des Comptes relève dans un rapport de 2021 que parmi les 15 millions d’heures non effectuées, seules 2,5 millions correspondent à des absences de courtes durées, parmi lesquelles 500000 font l’objet d’un remplacement. 96% des absences d’une durée supérieure à 15 jours sont remplacées dans le second degré.
Néanmoins, après la suppression de plus de 8000 postes depuis 2017 dans le second degré, les personnels remplaçants (TZR) sont tou·tes affecté·es à la rentrée et les viviers de remplaçant·es sont très faibles. Dans les académies les plus demandées, les personnels TZR attendent de nombreuses années avant d’obtenir un poste fixe.
Plutôt que d’ouvrir les recrutements et de titulariser les personnels contractuels, le Ministre de l’Éducation nationale veut conditionner une partie de la revalorisation promise par le candidat Macron pendant la campagne électorale à la réalisation de remplacements à l’interne avec le “Pacte”. Les enseignant·es du 2nd degré qui accepteraient le Pacte devront remplacer leurs collègues absents.
Le remplacement “à l’interne” existe déjà dans les établissements scolaires : les enseignant·es peuvent être rémunérées en heures supplémentaires s’ils et elles acceptent de remplacer un·e collègue absent·e. Or peu de personnels acceptent de procéder à ces remplacements compliqués à mettre en œuvre avec des emplois du temps contraints et parce qu’ils ont déjà trop de travail ! Les personnels dénoncent unanimement la surcharge de travail dont résulte le manque de personnels enseignants, de Vie scolaire et médico-sociaux. Pour que la mesure du Ministre fonctionne, il faudrait qu’un quart des 480000 enseignant·es du secondaire entrent dans le Pacte, c’est illusoire.
Cette mesure est symptomatique de la politique du Ministre qui impose de mauvaises réponses à de vraies problèmes.Le “Travailler plus pour gagner plus” ne peut qu’aggraver les conditions de travail déjà dégradées des enseignant·es.
SUD éducation revendique l’abandon du Pacte, le recrutement de personnels à hauteur des besoins et la titularisation de tous les personnels.
Lors du CSA académique du 25 mai dernier; le rectorat a annoncé aux élu.es du personnel qu’elle allait proposer des formations pendant les vacances, sous la base du volontariat… pour le moment en tout cas.
L’ensemble des élu.es ont voté contre; un CSA de repli est prévu le 15 juin…
Avec la retraite à 64 ans et le Pacte, l’académie a décidé elle aussi de nous enlever du temps de repos.
Ci-dessous le communiqué de SUD Éducation Bretagne :
Les récentes avancées arrachées au ministère (grille indiciaire, CDIsation au terme de 3 ans de CDD) ne changent rien à la précarité structurelle imposée aux AESH.
Tant que la contractualisation des AESH perdurera, tant que la grille salariale sera fixée au plus bas, la situation ne pourra évoluer.
SUD éducation revendique pour les AESH un statut de la fonction publique, par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e, la reconnaissance d’un temps plein correspondant à 24h d’accompagnement et des hausses importantes de salaire, s’inscrivant dans une politique générale d’augmentation des plus bas salaires.
Contre la suppression des postes d’AED !
Nous nous mobiliserons aussi contre la récente annonce de suppression de 10 Équivalents Temps Plein d’AED : c’est près de 20 établissements de l’académie qui vont être impactés par ces suppressions de moyens dans nos vies scolaires !
RASSEMBLEMENT 11H DEVANT LE RECTORAT
Une demande d’audience au recteur a été envoyée par l’intersyndicale ;
nous souhaitons que soient abordés les points suivants :
Rassemblement en soutien aux ASEMs ville de Rennes jeudi 15 juin midi à la mairie :
Suite à la décision de la mairie de Rennes de supprimer le pool de remplacement des ASEMs, nos collègues sont en grève depuis deux semaines et il n’y a pas de cantine tous les mardis et jeudis dans beaucoup d’écoles de la ville. L’intersyndicale, dont fait partie SUD CT, et les parents d’élèves appellent à un rassemblement/pique-nique de soutien jeudi 15, à midi devant la mairie.
La grève de nos collègues ATSEMs de la ville de Rennes aujourd’hui a été très suivie, entrainant de fortes perturbations sur les garderies du matin (quasiment aucune sur la ville) et la cantine (la moitié des cantines fermées sur la ville), et va vraisemblablement se prolonger.
Elle fait suite à une décision de la mairie de supprimer le pool de remplaçant.e.s, entrainant un taux de non remplacement plus élevé qui serait partiellement compensé par une demande de mobilité des collègues entre les classes d’une même école voire même entre différentes écoles et/ou par le recours à des personnels précaires non qualifié.e.s.
C’est un mépris du travail accompli par nos collègues en classe, une forte dégradation de leurs conditions de travail ainsi que de celles des PE avec qui iels travaillent et devront compenser leurs absences; et au final une dégradation des conditions d’accueil et d’apprentissage des enfants.
Nous avons été contacté par SUD Collectivités Territoriales pour soutenir leur lutte. Contrairement aux enseignant.e.s et parents, les ATSEMs ne peuvent pas tracter ou communiquer avec les familles sans risquer des sanctions.
Nous invitons les camarades PE et parents à se rapprocher des ATSEMs de leur école pour les aider à le faire, par le biais de l’APE ou en tractant devant les écoles. le tract intersyndical est en pièce jointe.
Nous avons contacté les autres organisations syndicales pour rédiger un tract spécifique à l’éducation nationale et éventuellement décider d’une action conjointe avec les ATSEMs.
Voici le tract suivant, à imprimer et diffuser à vos collègues enseignant.es :
Solidairement
Les déchargé.es de Sud Education 35
Tract ASEM :
En 2019, la très forte mobilisation des personnels contre la réforme des retraites avait permis d’imposer au ministre de l’Éducation nationale d’ouvrir le dossier de la revalorisation salariale des personnels.
Le chantier de la revalorisation est enfin lancé en janvier 2023 pour les personnels enseignants, CPE et PsyEN qui devraient voir des augmentations sur leur fiche de paie en septembre 2023.
Les syndicats devraient être invités prochainement à des réunions de concertation pour les salaires des personnels qui ne sont pas enseignant·es, CPE ou PsyEN.
Retrouvez ici toutes les informations au sujet des salaires des personnels.
Le président de la République fait le choix de recourir à l’article 49.3 pour imposer l’adoption sans vote de cette réforme rejetée. Il fait ainsi preuve d’un mépris de la démocratie, que les personnels de l’Éducation nationale connaissent bien depuis 2017.
Lundi 20 et mardi 21 les épreuves de spécialité du BAC sont prévues. L’ensemble des acteurs du système éducatif (syndicats, associations disciplinaires…) a demandé depuis des mois leur report en juin.
Les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation ont déposé des préavis de grève sur toute la période des examens et des corrections.
Elles continuent de réclamer le report des épreuves de spécialité au mois de juin.
Dans le contexte de luttes contre une réforme des retraites imposée brutalement contre la société, face à l’absence de revalorisation pour tous et de conditions de travail dégradées, contre le calendrier incohérent du baccalauréat, les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation appellent à la grève, partout où cela est possible, pendant les épreuves écrites de spécialité, les épreuves orales, pratiques et de compétences expérimentales.
Communiqué intersyndical académique : https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2023/03/Communique-intersyndical-academique-17-03-23-pendant-le-BAC-la-greve-continue-1.pdf
En Ille-et-Vilaine :
=> rassemblement lundi 20 mars à 14h devant le rectorat
=> AG Éducation : lundi 20 mars à 18h30
Grève du bac dans le 35 !Appel-intersyndical-Education-35-17-MARS-2023-v3
Préparons-nous à durcir le mouvement contre la réforme des retraites et construisons ensemble une grève reconductible !
VISUEL-AG-EDUC-7-marsL’intersyndicale CGT Éduc’Action 35, CNT-STE 35, SNFOLC 35, SNUDI-FO 35, FSU 35, SUD Éducation 35 et UNSA 35 appelle à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt à partir du 7 mars prochain.
Nous appelons à ce que des grèves massives permettent de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services.
Nous encourageons les enseignant·es du 1er degré à envoyer une déclaration d’intention de grève pour chaque jour du 7 au 17 mars en utilisant le modèle proposé par nos organisations.
Appel-intersyndical-Education-35-7-8-9-MARS-2023AG Éducation : mardi 7 mars à 9h30 Maison de quartier Villejean
VISUEL-AG-EDUC-7-marsAprès plusieurs journées de grève et de mobilisation massive, la lutte s’intensifie avec de nouvelles dates de manifestations et la préparation d’une grève reconductible.
L’intersyndicale nationale appelle à de nouvelles journées de grève, animations et mobilisations le jeudi 2, samedi 4, lundi 6, mardi 7, mercredi 8 et jeudi 9 mars prochain suivies d’une grève reconductible !
Faites signer la pétition : pétition intersyndicale la pétition a déjà recueilli plus d’un million de signatures !
JEUDI 2 MARS : Rassemblement au MEDEF à 10h30 et soirée caisse de grève à Carrefour 18
Les personnels en lutte du lycée Descartes organisent également une soirée le jeudi 2 mars à partir de 20h à Carrefour 18, l’objectif est de collecter des fonds pour alimenter une caisse de grève. Venez nombreux et nombreuses. Le flyer
SAMEDI 4 MARS : Soirée Caisse de grève Sud Educ 35 à partir de 19h00 au Babazula
Au programme :
Concert de CAVE NE CADAS ! à 20h30 puis DJ Anatole Transe
Le Flyer
Plus d’infos ici
Lien Facebook de l’évènement
LUNDI 6 MARS : Journée de discussions à Rennes 2
Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2mwvBW3DT
MARDI 7 MARS : GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H PLACE DE BRETAGNE
AG Éducation le matin du 7 mars à 9h30 à la Maison de quartier de Villejean :
Combourg : Marche aux Flambeaux 18h Parvis du lycée
Fougères : 17h30 esplanade des Chaussonnières
Autres localités à venir
Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/3tBZExVSK
MERCREDI 8 MARS : GRÈVE FÉMINISTE
À 14H à l’ESPLANADE Charles de Gaulle (12h-14h stands intersyndicaux)
Banquet féministe et village syndical dès 12h Esplanade Charles de Gaulle : nous aurons un stand Solidaires avec la com féministe et les syndicats de Solidaires.
Redon : RDV au Théatre urbain à 11h30
Saint-Malo : RDV à 17 h 30 espace Simone Veil
Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2fEpzSu5F
Tous les articles de la Fédération pour la journée du 8 mars
JEUDI 9 MARS : Rassemblement 11h devant la DSDEN, Quai Dujardin
Manifestation des enseignants en grève reconductible contre la réforme des retraites.
Tract intersyndical Education du 35 :
Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :
Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
– Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
– Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
– Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG
– En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/
et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/
Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/
Sud Education 35 organise une
Plus d’infos sur nos artistes :
Groupe de heavy stoner/crust DIY rennais
http://cavenecadas.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/cavenecadasrennes
La surpatte sauvage, groovy et itinérante pour danseurs zêlés, 60’s freaks, mods en goguette, amateurs de musique noire, punks propres, post-situationnistes, marins en permission, étudiantes pauvres et chômeurs mélomanes.
https://www.facebook.com/jerkorama
https://instagram.com/jerkorama.beatlocal?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Nous avons appris avec effroi le décès d’une enseignante d’un lycée de Saint-Jean-de-Luz ce matin après avoir été poignardée par un élève dans sa salle de classe.
SUD éducation tient à présenter toutes ses condoléances aux proches, à la famille, aux collègues et aux élèves de cette enseignante.
La mort violente d’une collègue sur son lieu de travail provoque une émotion très forte pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale.
La responsabilité de l’employeur devra être interrogée dans un contexte de casse des services de santé et des services sociaux scolaires et de dégradation du climat scolaire.
L’école doit être protégée, préservée des violences, pour l’émancipation de tou-tes. Les personnels de l’Éducation nationale œuvrent chaque jour en ce sens.
SUD éducation appelle les personnels à se réunir pour échanger au sujet de ce drame et définir entre équipes leurs modalités de recueillement.