Soirée Caisse de grève Sud Educ 35 samedi 4 mars à partir de 19h00 au Babazula

Sud Education 35 organise une

Soirée caisse de grève
samedi 4 mars à partir de 19h00
au Babazula
182, avenue Patton rennes

Au programme :
Concert de CAVE NE CADAS ! à 20h30
puis
DJ Anatole Transe

Lien Facebook de l’évènement

Plus d’infos sur nos artistes :

  • CAVE NE CADAS !

Groupe de heavy stoner/crust DIY rennais

http://cavenecadas.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/cavenecadasrennes

  • DJ Antaloe Transe, de Jerkorama :

La surpatte sauvage, groovy et itinérante pour danseurs zêlés, 60’s freaks, mods en goguette, amateurs de musique noire, punks propres, post-situationnistes, marins en permission, étudiantes pauvres et chômeurs mélomanes.

https://www.facebook.com/jerkorama

https://instagram.com/jerkorama.beatlocal?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Ci-dessous un flyer pour ramener les petits camarades de vos bahuts :


Une enseignante décède sur son lieu de travail : la profession est en deuil

Nous avons appris avec effroi le décès d’une enseignante d’un lycée de Saint-Jean-de-Luz ce matin après avoir été poignardée par un élève dans sa salle de classe.

SUD éducation tient à présenter toutes ses condoléances aux proches, à la famille, aux collègues et aux élèves de cette enseignante.

La mort violente d’une collègue sur son lieu de travail provoque une émotion très forte pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale.

La responsabilité de l’employeur devra être interrogée dans un contexte de casse des services de santé et des services sociaux scolaires et de dégradation du climat scolaire.

L’école doit être protégée, préservée des violences, pour l’émancipation de tou-tes. Les personnels de l’Éducation nationale œuvrent chaque jour en ce sens.

SUD éducation appelle les personnels à se réunir pour échanger au sujet de ce drame et définir entre équipes leurs modalités de recueillement.

Communiqué PDF

Retraites et salaires : encore des attaques contre les femmes ! 

Les femmes seront particulièrement impactées par la réforme des retraites. Avec cette réforme, elles perdent en pension et elles partent en retraite encore plus tardivement. La réduction des inégalités entre les hommes et les femmes devrait être une priorité du gouvernement, or cette réforme les accroît et précarise les femmes. Refusons les reculs sociaux !

La réforme des retraites aggrave les inégalités de pension entre hommes et femmes

40 %  de pensions en moins pour les femmes

Une femme retraitée de plus de 65 ans touchait en 2019 en moyenne 981 euros de pension. Pour les hommes, c’est 1600 euros. Ces inégalités de pensions résultent des inégalités de salaires (23% dans la société, 13,6% dans l’Éducation nationale), des temps partiels (78% sont pris en charge par les femmes du fait de l’inégale répartition des tâches domestiques et de l’éducation des enfants), des bas salaires dans les métiers féminisés.

L’augmentation du nombre d’annuités aggrave le phénomène de décote

Si vous partez avant d’avoir pu cotiser vos annuités, votre pension est amputée. Plus le gouvernement augmente le nombre d’annuités, plus votre pension risque d’être moindre : il est plus difficile pour les femmes que pour les hommes d’avoir des carrières complètes.

Le recul de l’âge de départ réduit les possibilités de surcote.

Pour accéder à la surcote, il faut aller au-delà de l’âge légal. Chaque trimestre cotisé au-delà de l’âge légal donne lieu à une majoration. Si l’âge légal de départ à la retraite passe à 64 ans, c’est plus difficile de surcotiser.

Les femmes partent plus tard à la retraite

Les femmes ont des carrières plus hachées alternant davantage que les hommes des périodes de chômage et d’activité. Elles ont plus de difficultés que les hommes à atteindre le nombre de trimestres nécessaires pour partir. 19% des femmes partent à la retraite à 67 ans contre 10% pour les hommes.

La réforme des retraites est une réforme contre les femmes. Soyons nombreuses pour bloquer le pays le 7 mars et en grève féministe le 8 mars ! 

Abandon de la réforme des retraites !

La réforme des retraites : un pas en arrière dans l’autonomie financière des femmes !

Les femmes sont pénalisées par la faible prise en compte de la maternité dans le calcul des annuités.

Dans le régime général qui s’applique à tou·tes les contractuel·les de l’Éducation nationale :

Pour tout enfant né ou adopté à partir de 2010, 8 trimestres de majoration de la durée d’assurance sont accordés, dont 4 trimestres à répartir entre les deux parents.

Dans le régime des fonctionnaires :

Par enfant né ou adopté avant le 1er janvier 2004 : 4 trimestres de bonification pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant au moins 2 mois.

Par enfant né ou adopté après le 1er janvier 2004 : 2 trimestres de majoration de la durée d’assurance pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant moins de 6 mois.

L’agent·e qui a élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire bénéficie d’une majoration de sa pension de retraite de 10 % pour les 3 premiers enfants + 5 % par enfant par la suite.

Les majorations de la durée d’assurance accordée sont trop faibles et ne permettent pas aux femmes de gommer les effets de la maternité et de l’inégal partage de l’éducation et des tâches domestiques dans les carrières des femmes. En allongeant la durée de cotisation, la réforme gomme les effets correctifs des mesures de prises en compte des enfants expliqués ci-dessus.

SUD éducation revendique une réforme juste pour les femmes avec le passage à 37,5 annuités et le retour aux bonifications qui existaient jusqu’en 2003.  

Les femmes ne doivent pas payer le prix de la maternité

Les femmes doivent être libres de choisir si elles veulent ou non devenir mère, or la maternité fait peser un poids financier plus important sur les femmes que sur les hommes.

Avec l’arrivée du 1er enfant, 1 femme sur 2 réduit ou arrête son activité professionnelle contre 1 homme sur 9.

5 ans après la naissance d’un enfant, le revenu des femmes baisse en moyenne de 25%. Plus les femmes subissent de bas salaires, plus cette baisse est importante.

Et dans l’Éducation nationale ? 11,5 % des femmes étaient à temps partiel contre 3,2 % des hommes.

Les femmes sont surreprésentées parmi les bénéficiaires d’un temps partiel de droit pour élever un enfant ou pour donner des soins à un proche.

Si on donnait vraiment le choix aux femmes de pouvoir travailler après la naissance ou l’adoption d’un enfant, on augmenterait le nombre de personnes en activité et par conséquent le montant des cotisations nécessaires au financement du système de retraites. Le temps partiel doit être choisi pour les parents et non contraints par l’absence de mode de garde ou son coût trop excessif. En 2021, si le taux d’emploi des femmes entre 25 et 54 ans avait été égal à celui des hommes, alors il y aurait eu 1,1 million de femmes de plus en activité, soit 5,5 milliards d’euros de recette pour les caisses de recettes.

Il faut améliorer l’accès à l’emploi des femmes et le service public de la petite enfance! 

L’extrême-droite entend renvoyer les femmes à la maison et les maintenir dans la précarité !

Le débat sur les retraites est l’occasion pour le RN de marteler sa politique nataliste et xénophobe. Pour combler le soi-disant déficit des retraites et augmenter le nombre d’actifs, le Rassemblement National encourage à faire davantage d’enfants. Les politiques natalistes ont pour effet de baisser le taux d’emploi des femmes et leur autonomie ! On voit bien que les réformes libérales comme la réforme des retraites, portée par le gouvernement Macron, constitue un terreau favorable au retour d’un discours réactionnaire, celui de l’extrême-droite, pour renvoyer les femmes au foyer et diffuser son discours raciste. Pour servir sa politique raciste et anti-immigration, le RN encourage des politiques de précarisation des femmes. Contre l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes et nationalistes ! 

Retraites, emploi, salaire : STOP aux inégalités !

Dans l’Éducation nationale, les universités comme dans le reste de la société, le sujet des retraites est un révélateur des inégalités au travail que subissent les femmes.

Les temps partiel, les bas salaires des métiers particulièrement féminisés, la non-prise en compte de la pénibilité de ces métiers et les carrières hachées conduisent à des pensions largement plus basses pour les femmes que pour les hommes.

Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent 13,6% de moins que les hommes. 

Salaire brut moyen d’un enseignant du public : 3 373 euros,

Salaire brut moyen d’une enseignante : 2 997 euros.

Salaire brut moyen d’un non-enseignant : 2 361 euros,

Salaire brut moyen d’une non-enseignante : 1 890 euros.

Le Ministre Pap Ndiaye a entamé des réflexions sur la revalorisation des personnels, néanmoins il passe complètement à côté des enjeux d’égalité salariale entre les hommes et les femmes. L’Éducation nationale refuse, comme les autres secteurs de la société, des mesures d’égalité aux femmes.

SUD éducation porte 5 mesures pour l’égalité salariale dans l’Éducation nationale :

1- Un statut pour les AESH !

Le Ministère de l’Éducation nationale refuse un statut et un salaire complet aux 132 000 AESH qui accompagnent les élèves en situation de handicap ! Les AESH représentent le 2e métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels, elles sont indispensables. Plus de 90% des AESH sont des femmes. Pourtant elles n’ont pas de statut, elles travaillent sur des temps incomplets avec des salaires incomplets (environ 850 euros) par mois. SUD éducation revendique un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH.

2- Le paiement à temps plein des temps partiels de droit !

Les femmes sont très largement majoritaires chez les personnels en temps partiel de droit (éducation d’un enfant, donner des soins à un proche ou handicap). Cette surreprésentation résulte à la fois des stéréotypes de genre et d’un choix financier : celui de réduire l’activité de la personne qui gagne le moins au sein du ménage, dans un contexte de grandes difficultés à trouver des modes de garde des enfants.

SUD éducation revendique la compensation des temps partiels de droit et le financement d’un vrai service public de la petite enfance. 

3- Le retrait du “Pacte”

Les enseignant·es, CPE et PsyEN verront leurs salaires revalorisés à la rentrée 2023. Néanmoins une partie de la revalorisation sera conditionnée à la réalisation de nouvelles missions dans le cadre du “Pacte” (remplacement de collègues absent·es dans le 2nd degré, intervention en 6eme pour les PE, Devoirs Faits, coordination…). Or on sait que la politique de missions et d’heures supplémentaires augmente les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. Les femmes sont moins libres que les hommes d’augmenter leur temps de travail salarié en raison du travail domestique qu’elles effectuent. Les femmes travaillent au foyer 10h de plus que les hommes par semaine. Dans le second degré, 43,8 % des hommes font au moins 2 HSA contre 33,7 % des femmes.

SUD éducation revendique le retrait du “Pacte” afin de ne pas aggraver les inégalités de salaires. 

4- Réduire l’éventail des salaires

On remarque que, dans l’Éducation nationale, plus les métiers sont féminisés, plus ils sont mal payés ! C’est le cas des AESH mais aussi des professeurs des écoles dont 83% sont des femmes. Au contraire, chez les personnels d’encadrement et de direction, on ne compte que 52% des femmes.

StatutSalaire net moyen à temps completPart de femmes
Professeur·es des écoles2407 euros83%
Certifié·e2695 euros65%
Agrégé·e3719 euros53%

SUD éducation revendique la réduction de l’éventail des salaires par la revalorisation des plus bas salaires. 

5- La suppression du jour de carence

Le rétablissement du jour de carence en 2018 dans la Fonction publique pénalise spécifiquement les femmes. 10% d’entre elles souffrent d’endométriose, le jour de carence pèse particulièrement sur leur porte monnaie. Pour les femmes, c’est la double peine : elles souffrent et elles perdent une journée de salaire. Il faut améliorer la prise en charge médicale de l’endométriose et des douleurs menstruelles et adopter des mesures qui permettent d’éviter les pertes de salaire pour les femmes. En Espagne, par exemple, le congé menstruel vient d’être créé.

SUD éducation revendique la suppression du jour de carence.

L’égalité salariale coûte de l’argent et la réduction des inégalités de salaires est un choix politique, imposons-le.

Après le blocage du pays le 7 mars, la grève féministe du 8 mars doit mettre au jour l’impact de la réforme des retraites et de l’absence de vraies mesures pour l’égalité salariale dans la vie des femmes. 

Nous voulons l’autonomie financière et l’égalité, nous nous battrons pour les gagner ! 

Télécharger le document : Tract retraites et salaires femmes (format pdf)

CSA Rentrée 2023

Le Conseil Social d’Administration s’est tenu le 23 janvier dernier pour préparer la rentrée 2023.

Nous vous transmettons ici les documents de travail (bas de page) et les principales informations que nous avons recueillies.

Prévision de rentrée 1er degré

60 ETP supprimés sur l’académie dans le premier degré dont :

– 22 postes dans le départ. des Côtes d’Armor

– 35 postes dans le départ. du Finistère

+ 7 postes dans le départ. d’Ille-et-Vilaine

– 10 postes dans le départ. du Morbihan

Secrétaire générale justifie ces suppressions par le contexte de baisse des élèves : – 64000 élèves attendus au niveau national ; affirme que l’académie va respecter le plafonnement à 24 élèves en grande section, CP et CE1 même si cela n’est pas encore finalisé dans l’académie.

-2330 élèves attendus dans l’académie  : qui touchera très largement le 1er degré ; baisse sur tous les départements.

Conséquence : Retrait de l’emploi dans le 1er degré dû à la baisse démographique mais 137 emplois auraient pu être supprimés selon les modèles démographiques : maintien du ratio P/E

objectif académie : achever les effectifs à 24 élèves + dédoublement + ULIS

  • le P/E* dans l’académie est inférieur à la moyenne nationale : 5,73 (national = 5,98) *nombre de postes d’enseignant.es pour 100 élèves
  • on observe une baisse du P/E* par rapport au niveau national : l’académie de Rennes est en 19e position par rapport au P/E au niveau national
  • perte de postes de remplaçants : 72 postes de remplaçant.es en moins sur 4 ans
  • perte de moyens de formation
  • en revanche, + 88 postes en moyens de postes d’encadrement dans le premier degré
  • création de 7 postes dans le 35 par rapport aux ULIS
  • beaucoup de fiches SST remontées sont liées aux manques de moyens de l’école inclusive

Vote : Contre à l’unanimité

Pour SUD Éducation Bretagne, les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe. Le trop grand nombre d’élèves par classe nuit à la réussite des élèves, et en particulier à celles des élèves qui ont le plus de difficultés. Les personnels sont mis en difficultés par le manque de moyens et leurs conditions de travail se dégradent.

SUD éducation revendique la limitation des effectifs pour favoriser la différenciation, le travail coopératif entre élèves pour niveler les écarts de niveaux : 20 élèves maximum hors éducation prioritaire, 16 en éducation prioritaire.

Prévision de rentrée 2d degré

481 suppressions de postes au niveau national pour une diminution infime des effectifs dans le 2d degré (- 840 élèves en moins seulement !)

30 suppressions de postes 2d degré en Bretagne

=> 34 suppressions de postes (HP) dont 4 transformés en postes de remplacement

Détail des suppressions et créations de postes par types d’établissements et par département :

Collège

– 4 postes dans les Côtes d’Armor

– 11 postes dans le Finistère

– 13 postes dans le Morbihan

+3 postes dans l’Ille-et-Vilaine

Total : 25 suppressions de postes

Lycée

– 6 postes dans les Côtes d’Armor

– 21,7 postes dans le Finistère

+ 12 postes dans le Morbihan

– 17 postes en Ille-et-Vilaine

Total : 32,7 suppressions de postes par/à 2022

Lycée Professionnel

+2 postes dans les Côtes d’Armor

+2 postes dans le Finistère

+6 postes en Ille-et-Vilaine

-2 postes dans le Morbihan

Total : 8 créations de postes par/à 2022 ; 1 création de poste en ULIS LP ; + 3 postes en HSA

Comment le rectorat justifie ces choix ?

Les prévisions d’effectifs pour la rentrée 2023

Bilan rentrée 2022 :

  • Baisse des effectifs constatée à la rentrée 2022 : Il y a eu une baisse des effectifs en Lycée Général et Technologique et baisse des inscriptions en dans l’enseignement supérieur (BTS) et baisse dans le passage entre la 1e et la 2e années de BTS alors qu’une hausse était attendue
  • Hausse constatée pour les inscriptions en LP

Prévision rentrée 2023

Baisse quasi générale des effectifs en collège

Fortes disparités entre les départements :

  • Côtes d’Armor : -77 élèves prévus
  • Finistère : forte baisse des effectifs : – 223 élèves prévus
  • Ille-et-Vilaine : – 13 élèves prévus
  • Morbihan : -101 élèves prévus

[Voir le détail dans le PPT CSAA 23 janvier 2023]

En 2022, constat de 2 ETP de congés de formation non consommés ; Pourquoi ?

  • 2 collègues se sont désisté.es à la dernière minute (en août) et n’ont pas pu être réattribués. Les collègues sur listes complémentaires ont été contactés par le rectorat ; mais, de fait, en août, c’est compliqué pour les collègues sur listes complémentaires de s’inscrire auprès des organismes de formation.
  • Importance de prévenir tôt le rectorat lorsqu’on renonce à son congé de formation.

Remplacements : l’académie n’a quasiment plus de surnombre.

  • En 2022, on a remplacé plus que ce qui était prévu : 681,1 ETP de remplacements consommés pour 618 ETP prévus : le rectorat répond que c’est le reflet de la situation sanitaire.

Rappel : SUD Éducation réclame un plan d’urgence pour l’éducation avec la création de postes et de postes de remplaçants.

Comment sera financé l’enseignement des mathématiques en première ?

Rectorat répond que ça représente environ 11 ETP sur l’académie ; estimer sur la base du nombre d’élèves qui auraient eu droit sur les 3 dernières années et le rectorat a retenu le taux le plus favorable mais cela devra être affiné avec les chef.fe.s d’établissements.

Quel devenir pour la STMG dans l’académie de Rennes ?

L’académie de Rennes veut mettre sous contrainte forte la filière STMG car l’académie est au-dessus des taux nationaux d’inscription en STMG ; donc, volonté de contraindre voire de réduire les orientations d’élèves vers la filière STMG.

Quels moyens humains pour les LP à la rentrée 2023 ?

Doyenne répond que pour la voie professionnelle, le rectorat est en attente des 4 Groupes de Travail mis en place par la ministre déléguée Carole Grandjean : dans l’attente des conclusions et propositions pour la fin janvier ; il y aura une annonce et une bilatérale entre le ministère et les syndicats ; pour l’instant, maintien des moyens actuels pour la rentrée 2023.

L’orientation en LP est souvent subie par les élèves ; dans l’académie de Rennes, 23 collèges sont engagés dans l’orientation et la découverte de la voie professionnelle.

Qu’en est-il de la suppression de l’heure de technologie en 6e annoncé par le ministres dans les médias ?

  • Suppression de l’heure de technologie en 6e est déjà intégrée dans les répartitions de DGH proposées par les principaux et principales de Collège.
  • Selon la Secrétaire générale, le décret n’est pas pris mais l’orientation est forte et le décret est un acte du gouvernement et non du parlement ; le rectorat anticipe pour ne pas avoir à refaire 2 fois l’exercice budgétaire. Il est prévu la suppression d’une heure de technologie en 6e : c’est uniquement cette heure qui est supprimée (et non tout l’enseignement intégré de sciences)
  • Cette heure sera remplacée par une heure de renforcement en français et en mathématiques.
  • Le programme va être remanié sur les niveaux 5e – 4e – 3e
  • qui va faire cette heure ? c’est ouvert : cette heure de renforcement pourra être effectuée par des professeur.es de français, de mathématiques ou profs de technologie mais ouvert aussi aux PE volontaires sur (HSA du BOP 140)
  • vote BOP 141 : unanimité contre

Prévision de rentrée « Vie de l’élève » : CPE + bilan 2022 AED et AESH

Création de 5 ETP CPE (+8 ETP en 2022)

Constat qu’il y a de vrais difficultés dans les vies scolaires pour le remplacement d’AED : dépassement du remplacement : chaque remplacement non remplacé entraîne une hausse de la charge de travail pour les équipes d’ AED.

SUD Éducation Bretagne est intervenu pour demander une augmentation des postes d’AED, notamment pour assurer le remplacement. Trop souvent les vies scolaires font face à des surcharges de travail importantes car les absences d’AED (par exemple, pour concours et examens) ne sont pas suffisamment anticipées.

Nous constatons ainsi que l’académie a consommé 28,08 ETP* pour le remplacement d’ AED au 31/12/2022, soit 13,58 ETP de plus que le budget prévu initialement.

Nous revendiquons donc la création de 14 postes supplémentaires d’ AED pour assurer les remplacements.

*Équivalent Temps Plein

Bilan – Budget – AESH

Le rectorat annonce qu’un « Pilotage RH renforcé » est prévu pour les AESH par la création d’un emploi préfigurateur pour la gestion des AESH au niveau académique.

La CDIsation à partir de 3 années de CDD va entraîner un basculement d’un grand nombre d’AESH du « hors titre 2 » (CDD) en « titre 2 » (CDI).

Près de 27000 AESH vont être CDIsé.es et vont passer au titre 2 chaque année.

Les AESH CDIsé.es dits « titre 2 » ne seront géré.es par les lycées mutualisateurs mais par le rectorat.

Le rectorat constate que certains territoires font face à une pénurie d’AESH ; les AESH arrivé.es au bout de leur 3 années de CDD ne souhaitent pas toujours passer en CDI et renouvellent pas leur contrat à l’issue des 3 ans.

L’académie ne parvient pas à consommer tous les moyens AESH : les opérations de recrutement sont réalisées régulièrement mais un certain nombre de postes ne sont pas pourvus.

SUD Éducation Bretagne dénonce le manque de moyens pour assurer la scolarisation de tous et toutes les élèves qu’importe leur origine, leur situation administrative, leurs difficultés scolaires et/ou sociales ou leur handicap.

On observe que les dispositifs spécifiques pour les accueillir (UPE2A, ULIS, SEGPA) sont en nombre insuffisant et sont surchargés. De même, lorsque les élèves sont inclus dans les classes ordinaires, les personnels ne sont pas formés pour les accueillir et adapter leur pédagogie et les élèves en situation de handicap ne sont pas accompagné·es par des AESH à hauteur de leurs besoins et des notifications des MDPH. Pour SUD éducation, une école sans moyens est une école qui discrimine et qui reproduit les inégalités. 

Dossier-complet-CSAA-du-23-01-23-SITE-PUBLIC

Powerpoint-CSAA-janvier-2023

DÉAMBULATION / TRACTAGE GÉANT le sam. 4 février 14h Pl. Charles de Gaulle

Les journées de mobilisation massives et historiques des 19 et 31 janvier démontrent la colère et la combativité d’un nombre croissant de travailleuses et travailleurs et de jeunes se sont mobilisé·es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.

Nous appelons les personnels à de nouvelles journées de grèves et de manifestations massives :

Mardi 7 février 11h Place de Bretagne Samedi 11 février 14h30 Place de Bretagne

Nous appelons à une déambulation / tractage géant contre la Retraite à 64 ans :

Samedi 4 février à 14h esplanade Charles de Gaulle.

Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/5lZr1KrnP

Visuel de la mobilisation du 4 février :


Tract intersyndical 35 :

Suppression d’une heure de technologie en 6ème : nos infos et pétition

Pour celles et ceux qui sont en collège et premier degré, nous vous partageons le ‌texte DGESCO ci-dessous :

Il y est question :

  • De la suppression de l’heure de techno en 6ème
  • Initiation numérique par des collègues de SVT et sc phys en 6ème ?? (Prof de toutatice ?)
  • Des heures de consolidation/approfondissement français et math 6ème (premier degré second degré)
  • Dispositifs devoirs faits obligatoire en 6ème

Des collègues de techno se sont constitués des listes d’échanges. Beaucoup sont inquiets : CS complément de service ? Enseignement des math ou autre ? Pistes d’action remplir le RSST… demandes d »audiences… motions au CA… Comme nous sommes aussi en période de conseils pédagogiques de préparation de structure DHG, CA prépa rentrée 2023; cela peut être utile d’avoir ce document si vous le l’avez par reçu dans vos établissements et de le faire circuler enter collègues.

La fédération a également publié un communiqué contre la suppression d’une heure de technologie en 6e.

SUD Education appelle à signer la pétition (https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-suppression-de-l-enseignement-technologique-en-6%C3%A8me) initiée par les associations de professeur·es spécialistes Assetec, UPSTI, Pagestec et AEET qui demande « le maintien d’un enseignement technologique de l’Ecole primaire à la Terminale, sans interruption, renforcé par des dotations en matériels et par un accueil en groupes de Laboratoire, afin d’offrir aux élèves, un enseignement cohérent, qui favorisera l’émergence de citoyens créatifs et innovants avec un réel bagage scientifique et technique, aptes à construire le monde de demain et même d’après-demain.

Retraites : en grève et en manif le mardi 7 et samedi 11 février : et après on reconduit !

Les journées du 19 et du 31 janvier ont été historiques !
Ce mardi 31 janvier, la mobilisation encore PLUS MASSIVE ! On comptait 35000 manifestant.es dans les rues de Rennes, plus 3500 à Saint-Malo, 3000 à Redon, 3500 à Fougères, plus d’1 millier à Vitré, 800 à Combourg, soit plus de 2,5 millions de manifestants sur toute la France !

L’intersyndicale nationale appelle à deux nouvelles journées de grève et mobilisations le mardi 7 et samedi 11 février.

MARDI 7 FÉVRIER : GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H PLACE DE BRETAGNE

Les autres RDV de manifestations du mardi 7 février dans le 35 :
-COMBOURG: 18h30 Parvis du lycée
-FOUGÈRES: 17h30 Place Aristide Briand
-ST MALO: 11h Médiathèque
-VITRE: 17h Place Charles de Gaulle
-REDON : 17h Sous-préfecture
-LIFFRE : 17h30 devant la mairie

Parcours prévu à Rennes : Place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – Place de Bretagne

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2645AIYdQ

SAMEDI 11 FÉVRIER : MANIFESTATION À 14H30 PLACE DE BRETAGNE

Les autres RDV de manifestations du samedi 11 février dans le 35 :

⇒ RENNES 14h30 Place de Bretagne
⇒ DOL-DE-BRETAGNE 11h30 La Poste (bd de Miniac)
⇒ ST-MALO 14h Médiathèque
⇒ VITRÉ 10h30 Place de Gaulle
⇒ FOUGÈRES 10h30 Place de Chaussonnières
⇒ REDON 14h parking du Stade

Lieu de départ à rennes est place de Bretagne; le cortège de Solidaires 35 sera situé au début du boulevard de la Tour d’Auvergne (au niveau du restaurant Bèje et de Century 21).

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/3mQDrRvP4


Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :

Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG
– En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.

Communiqué de l’Intersyndicale 35 :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

affiche-impression-manif-2Télécharger

Tract-AEDTélécharger

tract-retraites-AESH-1Télécharger

AG Éducation Mardi 31 janvier 15h MJC Grand Cordel

Les organisations syndicales CNT-STE 35, CGT éduc’action 35, FSU Éducation 35, SUD éducation35 appellent les personnels à se réunir en assemblées générales dans les écoles, les établissements et les services, et de mettre en débat la reconduction de la grève, afin d’hausser le rapport de force et d’obliger le gouvernement à abandonner son projet.

Assemblée Générale Éducation mardi 31 janvier à 15h à la MJC du Grand Cordel

Accès : métro ligne B, arrêt Châteaubriant/Joliot-Curie

SUD Education 35 invite à faire de cette journée le point de départ d’une mobilisation puissante jusqu’au retrait du projet de Retraite à 64 ans.

L’intersyndicale appelle les personnels à une nouvelle journée de grèves et de manifestations massives le 31 janvier.

Voici les différents lieux de RDV en Ille-et-Vilaine:

Rennes 11h départ Mail Mitterrand

Fougères 17h30 Place Briand

Saint Malo 11h devant la médiathèque

Vitré 17h Place du Gal de Gaulle

Redon 17h Sous-préfecture

Combourg 18h30 parvis du lycée

Appel à AG Éducation :

visuel-AG-Educ-31-janvier

Le tract d’appel de l’intersyndicale Éducation du 35

Appel-IS-Educ-35-31-janvier-AG-Educ-v3

1er degré : ouvertures et fermetures d’écoles prévues pour la rentrée 2023

Aujourd’hui a eu lieu le Groupe de Travail Carte scolaire, où nous avons pu avoir des informations sur les potentielles ouvertures et fermetures de classes du 1er degré dans le département.

Ci-dessous le tableau excel avec nos notes prises durant cette réunion : vous y trouverez les prévisions d’effectifs (données de l’IEN) et les ouvertures et fermetures prévues (colonne AC). Pour une lecture rapide : voir le deuxième onglet avec moins de détails, qui ne présente que les écoles concernées par les ouvertures/fermetures de classe.
Dans le doc texte, vous trouverez des infos supplémentaires sur les moyens prévus pour la rentrée 2023, et des explications sur le calcul des ouvertures/fermetures de classe.

Demain aura lieu une réunion entre l’IEN départemental et les IEN de circonscription, donc si vous souhaitez réagir à cette première remontée, c’est le moment de contacter votre IEN de circo ! Sachant que la réunion de partage officielle des infos avec ajustements suite à la réunion de demain aura lieu jeudi prochain.
Il est possible qu’une nouvelle réunion se fasse en juin pour être au plus près des arrivées/départs des élèves pour la rentrée 2023 : si votre école est concernée par une fermeture, il est encore possible d’intervenir.

Infos intéressantes :

– A confirmer mais si la fermeture d’une classe a lieu pour raison de changement de carte scolaire (ex : ouverture d’une autre école dans la commune), les collègues auront +200 points de bonus pour fermeture de leur classe, valable sur n’importe quel poste au mouvement.

– Remarque sur les demandes de congé formation : La priorité du moment sont les demandes des congés formations pour apprendre le breton. Dans tous les cas, peu de personnes ont envoyé des demandes de congé formation cette année. Vous avez jusqu’au 31/01 pour faire une demande, c’est le moment de tenter votre chance !

– Ouverture de 5 ULISS prévues pour la rentrée (soit prise en charge de 60 élèves) et renforcement des ULISS existantes avec des l’ajout d’éducateurs spécialisés pour pallier au manque d’IME/UE… Mesure largement insuffisante face aux besoins dans le 35 (plus de 400 élèves en attente de place en établissement spécialisé selon les données de la CAPD 2022), mais « c’est mieux que rien » selon l’IEN(!!)…

N’hésitez pas à réagir ou à nous contacter si vous avez des questions.

Retraites : en grève et en manif le 31 janvier : et après on reconduit !

La journée du 19 a été historique : au moins 25000 manifestant.es dans la rue à Rennes, 4000 à Saint-Malo, 2200 à Redon, 1500 à Fougères, 700 à Vitré, 300 à Combourg !

L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève et mobilisation le mardi 31 janvier.

GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H MAIL MITTERRAND

Parcours prévu : Mail Mitterrand – place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – place de Bretagne – Mail Mitterrand

Les autres autres lieux de manifestations en Ille-et-Vilaine:

Fougères : 17h30 Place Briand

Saint Malo: 11h devant la médiathèque

Vitré : 17h Place du Gal de Gaulle

Redon : 17h Sous-préfecture

Combourg : 18h30 parvis du lycée

⇒ Une AG Éducation aura lieu à 15h à La MJC du Grand Cordel : merci de diffuser cette information dans vos établissements.

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 – 1er degré

Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.

Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

SUD Éducation appelle à la grève reconductible à partir du 31 janvier :

merci de diffuser le tract dans les salles des professeur.es et de l’afficher sur les panneaux syndicaux

Tract de l’intersyndical 35 :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

Personnels de l’ESR Faire grève : Quels sont nos droits ?

Le droit de grève

“Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.”

(Préambule de la Constitution de 1946, inclus dans la Constitution actuelle)

La grève est un droit constitutionnel pour tous les personnels du privé et du public : titulaires, contractuels, stagiaires, vacataires.

La grève est le moyen d’action collective qui a permis d’imposer aux employeurs et à l’État les principales avancées au bénéfice des travailleuses et travailleurs : réduction de la journée de travail, prévention des accidents du travail, salaire minimum, congés payés, conventions collectives, etc.

Les buts d’une action de grève peuvent être :

• de libérer son temps pour des actions collectives: diffusions de tracts, manifestations, sit-ins, blocages, etc.

• d’entraver le fonctionnement du service, afin de négocier une avancée pour les travailleurs ou de refuser une organisation du travail néfaste.

Doit-on se déclarer en grève auprès de son/sa responsable ?

Source : Circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en oeuvre des retenues sur la rémunération des agents publics de l’Etat en cas de grève

C’est à l’administration de recenser les grévistes “par les moyens appropriés” (ex: liste d’émargement manuelle pour pointer les non-grévistes le jour de la grève). Elle ne peut exiger des personnels qu’ils se déclarent en grève à l’avance ou a posteriori. Dans tous les cas, la procédure de recensement des grévistes doit être claire et tous les personnels doivent en être informés.

Pour les BIATSS/ITA titulaires ou contractuel.le.s, ce sont les chef.fe.s de service qui notent les absent.e.s et transmettent à la DRH. Cependant ces chef.fe.s peuvent décider de ne pas transmettre les noms des grévistes.

Position de SUD Éducation. Nous appelons à ne jamais répondre à ces invitations à se déclarer gréviste, que l’on soit précaire ou titulaire. Il n’y a aucune obligation légale, cela expose à des pressions et des retenues de salaire, et cela n’a aucun sens ni utilité de se faire recenser plusieurs jours (ou plusieurs semaines) après la grève. Même quand des collègues signalent au préalable leur intention de faire grève, aucune statistique n’est établie et les chiffres sont rarement transmis au rectorat.

Retenues sur salaire / règle du trentième indivisible

Sources : Article 45 de la loi de finances rectificative n°61-825 du 29 juillet 1961, Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Pour les titulaires et les contractuel.le.s, tout service non fait d’une durée inférieure ou égale à une journée (même pour 1h de cours, par exemple) entraîne le retrait d’un trentième (1/30) du salaire mensuel. En cas de rétention de notes, l’administration peut retirer 1/30 du salaire mensuel par jour de retard.

Pour les vacataires, la règle du 1/30 ne s’applique pas. Seules les heures non assurées ne sont pas payées.

En pratique : Les BIATSS/ITA grévistes sont recensés plus “efficacement” et sont donc plus exposés à une retenue de salaire que les enseignant.e.s/chercheur.ses.

Caisse de grève. Les personnels de Rennes 1 qui le souhaitent peuvent cotiser à une caisse de grève pour soutenir leurs collègues grévistes qui perdent du salaire. Mais aussi bien évidemment demander de l’aide.

Pour toute demande: sud-education35@univ-rennes1.fr

Paiement des jours de grève. C’est une revendication à avancer en s’appuyant sur un rapport de force collectif. Elle est légitime, car dans notre secteur, le plus souvent les personnels rattrapent le travail non effectué un jour de grève.

Quels jours peut-on faire grève ?

Source : Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Le préavis de grève. Tout acte de grève doit être précédé d’un préavis déposé 5 jours avant par un syndicat représentatif dans l’ESR. Tous les personnels (syndiqués ou non) sont couverts par les préavis de grève ”généralistes” permanents de Sud Éducation, tout au long de l’année, ainsi que par des préavis spécifiques déposés en fonction de l’actualité.

Pressions : “une tâche importante est prévue ce jour-là…” On a le droit de faire grève quelles que soient les tâches prévues ce jour-là : cours, examen, correction, réunion de service, etc. La grève est justement un moment où les travailleurs démontrent que leur travail est indispensable au bon fonctionnement du service ! Les pressions hiérarchiques visant à dissuader de faire grève (remarques orales, appels téléphoniques, emails, etc.) sont une entrave illégale au droit de grève.

Rattraper les tâches non effectuées ? Un jour de grève consiste à cesser le travail et à renoncer à son salaire pour un ou plusieurs jours : en échange, l’administration ne peut exiger la réalisation des tâches prévues. Si un.e enseignant.e titulaire ou contractuel.le reconnu.e gréviste rattrape 1h d’enseignement, cette heure doit lui être comptée en plus dans son service.

D’ici le 31 Janvier, on se prépare pour défendre nos retraites et conquérir de nouveaux droits !

AG Education jeu. 19 janvier à 14h30 à la MJC Bréquigny

Vous trouverez en pièce jointe, l’affiche d’appel à une AG Education jeudi 19 janvier à 14h30 à la MJC Bréquigny de l’intersyndicale CGT-CNT-FO-FSU-SUD. Merci de la relayer et de l’afficher dans vos salles des professeurs.

AG-EDUC-19-JANV-2023

Élections Professionnelles 2022 : Nos Résultats

Les élections professionnelles se sont déroulées du 1er au 8 décembre 2022.

Ces élections professionnelles sont un succès pour SUD Éducation à la fois sur le plan national, académique et départemental. Nous vous transmettons ci-dessou l’ensemble des résultats académiques (avec le comparatif des résultats de 2018) :

Au niveau national : SUD Éducation a regagné son siège son CSA MEN (Ministère de l’Éducation Nationale) !

SUD Éducation est représentatif dans les 3 CSA ministériels

  • CSA de l’Éducation Nationale
  • CSA de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
  • CSA de la Jeunesse et Sport

La participation aux élections est en baisse mais SUD Éducation a gagné des voix et prend un siège au niveau national ; renforçant le poids des syndicats plus « combatifs ».

Au niveau régional : SUD Éducation Bretagne conserve son siège au CSA de proximité et à la CAPA 2d degré

Il devient le 1er syndicat des AED-AESH de l’académie de Rennes !

Au niveau académique aussi, SUD Éducation s’est renforcée et progresse en nombre de voix et en pourcentage.

Au niveau départemental : SUD Éducation 35 conserve son siège à la CAPD 35 et gagne un siège au CSA départemental

Les résultats départementaux sont encore une fois très positifs.

  • A la CAPD 35, nous avons présenté une liste commune avec la CGT Educ’Action 35 comme en 2018 : notre liste progresse en nombre de voix et conserve son siège
  • Au CSA départemental (ex-CTSD), nous gagnons un siège : nous devons donc désigner 1 titulaire et 1 suppléantE
  • En lien avec le CSA départemental, nous siégerons aussi en Formation spécialisée (ex CHSCT D)

Notre action syndicale est loin de se résumer pas à une participation aux instances. Néanmoins, notre représentativité au niveau national ainsi que l’obtention de sièges nous donnent des droits très utiles pour la défense des personnels et pour construire nos luttes.

Nous allons doubler nos moyens syndicaux grâce au siège au CSA Ministériel.

Construire une équipe syndicale forte

D’ores et déjà, nous faisons appel aux adhérentEs et militantEs de SUD Éducation 35 pour venir renforcer l’équipe des éluEs et des déchargéEs l’an prochain. Si vous êtes volontaires, si vous hésitez : contactez-nous; vous serez forméE.

Solidairement et amicalement,

Les déchargé.es

90 enseignants en moins en Bretagne pour la rentrée 2023 : stop !

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé le 13 décembre la suppression de 1500 ETP, dont 90 en Bretagne. 60 postes seront supprimés dans les écoles de la région, et 30 dans les collèges et lycées.

Ces annonces interviennent dans un contexte extrêmement tendu. Nombre d’établissements scolaires fonctionnent avec des effectifs de classe surchargés, ce qui entraîne une mise en difficulté des personnels et des élèves. Cela va encore s’aggraver à la rentrée prochaine.

Les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire en supprimant 60 postes de professeurs des écoles dans l’académie de Rennes.

Dans le second degré, le ministère annonce 30 nouvelles suppressions de postes alors que 62 postes avaient déjà été supprimés à la rentrée 2022 et 80 en 2021. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe, une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.

Pour SUD éducation 35, la baisse du nombre d’élèves dans notre académie doit permettre de remettre le système éducatif à flot, pas de faire encore des économies.

Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes. 

SUD éducation 35 est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.

Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.

SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.

Températures minimales : des conseils pour la rentrée 2023

Nos mandaté-es Et voilà le travail et le mandaté juridique de Sud Education se sont penchés sur les questions des températures minimales dans nos établissements. Voici plusieurs conseils si vous rencontrez ce problème à la rentrée 2023 :

– les données de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) présentées dans le document « Travailler dans les ambiances thermiques chaudes ou froides : quelle prévention ? » stipulent :
« Un environnement est considéré comme froid pour une température de l’air inférieure à 18 °C, température à laquelle se déclenchent des déperditions de chaleur ».

On ne saurait toutefois faire valoir qu’en dessous de 18 degrés un-e agent-e est autorisé-e à quitter son poste de travail. On peut par contre demander à l’employeur, responsable pénalement de la santé et de la sécurité des personnes, quelles mesures sont mises en place pour prévenir les risques liés au froid, dont le principal est l’hypothermie.

– Si vous constatez des températures inférieures à 18°C dans vos classes, il est donc conseillé de Renseigner le Registre Santé et Sécurité au Travail, c’est à dire de remplir une fiche RSST.

Quelques conseils pour remplir la fiche :
Le signalement renseigné par l’agent·e doit rester purement descriptif (mesurer la température dans la classe avec un thermomètre), sans entrer dans l’analyse. On écrit des faits relatés simplement sans commentaires, des propos, des citations.
– Les signalements peuvent être individuels ou collectifs dès lors que la signature de chacun est apposée (RSST papier). Pour la version dématérialisée le dépôt collectif se traduit par le même écrit déposé par chacun.
– Photocopiez la page ou la fiche du RSST papier pour éviter qu’elle disparaisse et transmettez une copie à votre syndicat.

Exemples de signalement dans le RSST liés aux ambiances thermiques froides :
« Depuis le XX, nous relevons tous les jours 11 degrés dans la salle de sieste en
maternelle. 21 élèves sur 23 ont déclaré avoir froid, la température du dortoir est
inadaptée à l’accueil de la sieste. »

« Dans [tel et tel local de l’école ou de l’établissement], la température mesurée est de
XX° C à [heure du relevé]. Cette situation présente un risque pour les enfants et les personnels qui sont dans l’obligation d’y travailler. Les élèves gardent manteaux et
bonnets pour travailler. Quand ils parlent, et quand je parle, nous voyons de la buée sortir de nos bouches. J’ai du mal à écrire et tenir mon stylo pour travailler. J’ai mal à la tête et je ressent des courbatures quand je rentre chez moi le soir. »

« Le grand froid a commencé, et notre bâtiment vétuste et très mal isolé ne nous en
préserve pas. Ce matin, il faisait 11 degrés à 8h dans ma classe (deuxième étage). A
l’heure actuelle (midi), il fait 13°. Malgré le port de leurs manteaux, plusieurs élèves se
sont plaints de maux de têtes et grelottent. Ces conditions d’accueil ne permettent pas aux élèves de maintenir leur concentration sur les apprentissages. Les activités sont
compromises. »

Si besoin, vous pouvez nous demander d’envoyer également un courrier syndical à la hiérarchie pour alerter et lui demander quelles mesures elle compte prendre.

Pour toutes demandes de soutien ou d’informations supplémentaires, contactez-nous par mail (syndicat@sudeducation35.fr) ou par téléphone (09 53 77 57 22, port : 07 83 49 31 45) : les mercredis 14h à 17h et les jeudis de 9h30 à 17h.

Essai gratuit : De la faiblesse de l’esprit critique envisagé comme « compétence », édition Pontcerq

Nous relayons l’essai des éditions Pontcerq, maison édition indépendante rennaise avec laquelle notre syndicat a déjà organisé une conférence à Rennes2 en octobre 2021.

Ces éditions ont édité un nouvel ouvrage qui prolonge la question de la pédagogie par compétence comme instrument utilisé par le ministère pour normer nos métiers et nous en déposséder. Il s’agit non plus de la pédagogie des SVT comme l’ouvrage précédent sur lequel nous avions fait la conférence commune, mais de la compétence « esprit critique ». Vous trouverez ci-dessous un lien vers l’ouvrage consultable gratuitement sur le site des éditions Pontcerq :

« Cher SUD éducation,

Nous sommes les Editions Pontcerq. Nous avons organisé ensemble l’année dernière, à l’université Rennes 2, une présentation du livre Le Plongeur de Pélasge de Frédéric Metz, livre dans lequel la question de la pédagogie par compétence est centrale. Cette collaboration entre Pontcerq et SUD éducation nous avait semblé intéressante et enrichissante !

Nous intervenons, en cet automne 2022, dans les universités sur la question des « compétences » et de l’« esprit critique », deux questions très actuelles dans le primaire, le secondaire, et le supérieur aujourd’hui.

Il nous a semblé que SUD éducation pourrait relayer une telle action, auprès de ses adhérents par exemple, ou via d’autres supports.

Le but est d’appeler à la constitution d’un front commun contre la « compétence » (et donc l’intrusion néolibérale), entre enseignants du supérieur et enseignants des écoles, des collèges, des lycées.

Nous savons que certains ont pu être un temps dupes de l’habillage que les « pédagogues » ont tâché de donner à la notion de compétence (qui vient de la gestion de la ressource humaine et des sciences du management) en expliquant que dans les écoles, « compétence » n’était pas à comprendre de la même manière ; que c’était même un concept émancipateur (libérant de la note, de l’autorité, etc.). Mais cet habillage (que certains firent peut-être de bonne foi) s’est révélé un leurre. La compétence est une « logique » et une logique de part en part néolibérale. Elle détruit le sens de l’enseignement.

Nous faisons donc circuler le tract suivant (cf. pièce jointe).

Un essai théorique d’une soixantaine de pages justifie l’action plus en détail. Il est disponible gratuitement, ici : https://www.pontcerq.fr/livres/de-la-faiblesse-de-lesprit-critique-envisage-comme-competence/ ». (Ce que nous avancions sur la compétence à l’instant y est justifié en détail.)

L’essai permet aussi de renverser certaines « évidences » sur le prétendu « esprit critique » que grâce aux biais et aux sciences cognitives les enseignantes et enseignants seraient en mesure de soudain pouvoir enseigner aux élèves.

L’essai provoque un renversement vertigineux : cet « esprit critique » est – dès lors qu’on l’envisage comme une compétence, et donc au moyen de l’approche cognitiviste – une école de la soumission à l’ordre existant. Nous prenons le temps de montrer pourquoi ; et comment. En nous appuyant sur les publications de ces cognitivistes proclamés spécialistes d’esprit critique ; et sur les textes prescriptifs de l’Education nationale (ou sur les productions d’« Eduscol »).

Et ce n’est donc plus tout à fait un hasard si cet « esprit critique » est une préoccupation du gouvernement, et que Gérald Bronner a présidé à la commission convoquée par le Président de la République pour en faire une grande cause nationale : l’esprit critique, l’EMI (IML dans la langue de l’OCDE qui l’a réclamé…), sont une manière de contourner les disciplines scolaires (philosophie, mais pas seulement) – et de manière générale on commence à comprendre que la « Compétence » elle-même est une manière de contourner les disciplines (seules capables d’exercer un esprit critique digne de ce nom). Sur cette question de l’externalisation du discours pédagogique (qu’exemplifie la création de l’entité « externe » Canopé, fournisseur de services auprès de l’Education nationale), l’essai propose une analyse à notre connaissance originale, qu’il conviendrait de relayer.

Ces thèses (ici exposée à l’emporte-pièce, mais que l’essai prend le temps d’étayer) devraient pouvoir susciter d’importantes réflexions auprès des enseignantes et enseignants.

Serait-il possible à SUD éducation de les relayer sous quelque forme que ce soit ?

*

Notre essai est très bien informé : pour la très simple raison qu’il résulte d’une collaboration entre des enseignants du secondaire et des doctorants du Supérieur, sur plusieurs années.

*

Bon courage pour les luttes en cours, et soutien de notre part aux établissements en lutte, et aux collègues frappés par des sanctions administratives, etc.

Merci aux collègues de SUD éducation qui sont sur le terrain et partout ailleurs pour lutter syndicalement contre l’intrusion néolibérale.

Merci de relayer cette intervention, ce tract, notre essai ?… ou de nous indiquer des relais possibles ?

Bien sincèrement,

Pontcerq »

UN PLAN D’URGENCE POUR LA CARRIERE DES ENSEIGNANT-ES !

Temps partiels, postes à profil : SUD éducation dénonce une gestion managériale.

Les refus de disponibilité, de temps partiel, des autorisations d’absence et des stages syndicaux se multiplient depuis plusieurs années. En cause : le manque de remplaçant-es qui est chronique dans le premier degré et que l’effondrement du recrutement n’est pas près de combler. Cela participe à une dégradation des conditions de travail des professeur-es des écoles.

La multiplication des postes à profil au mouvement interdépartemental comme dans les mouvements intradépartementaux, qui met en concurrence les enseignant-es et opacifie les mutations, participe également à cette dégradation.

SUD éducation revendique un arrêt de ce type de recrutement et un retour à des commissions paritaires qui permettrait une gestion transparente de la mobilité des enseignant-es.

Rémunération des enseignant-es

Depuis une dizaine d’années, le pouvoir d’achat des enseignant-es a fortement diminué en raison du gel du point d’indice et de l’augmentation des prix. La mobilisation contre la réforme des retraites de 2019 a mis au jour le fort mécontentement des personnels de l’Éducation nationale quant à leur rémunération.

Depuis, le gouvernement a multiplié les annonces sans pour autant améliorer véritablement notre pouvoir d’achat : les primes attribuées n’ont pas permis de revaloriser véritablement la rémunération des personnels et sont bien moins avantageuses pour les personnels que de réelles augmentations de salaire, à commencer par ceux des plus précaires (contractuel-les enseignant-es, AESH,…)

SUD éducation revendique :

– une augmentation immédiate de 400 euros des salaires

– un SMIC à 2200 euros bruts ;

– le dégel du point d’indice et le rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010 ;

– l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ;

– une refonte des grilles indiciaires des agent-es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés ;

– la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle ;

– l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services;

– la fin des primes « au mérite » qui commencent à être mise en place dans le premier degré, notamment avec la part variable de la prime REP+, soi-disant fondée sur « l’implication professionnelle » des enseignant-es mais en réalité appréciée par la DSDEN sur des critères qui changent d’un département à l’autre et qui mettent en concurrence les personnels entre eux.

Repenser la fin de carrière

SUD éducation s’oppose à l’allongement du temps de travail et au recul de l’âge de départ à la retraite de tous les personnels de l’éducation nationale.

Pour améliorer les conditions de travail en fin de carrière, SUD éducation propose :

de faciliter les aménagements de temps de service avec des temps partiels payé à 100%.

SUD éducation rappelle son attachement à une retraite par répartition pour toutes et tous avec un âge maximal de départ à la retraite à 60 ans.

Télécharger le document : UN PLAN D’URGENCE POUR LA CARRIERE DES ENSEIGNANT-ES ! (format pdf)

La retraite à 65 ans, c’est NON !

Le gouvernement annonce une nouvelle réforme des retraites qui vise à reculer progressivement l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans. C’est une nouvelle attaque contre les personnels !

En 2019-2020 face à la mobilisation d’ampleur de l’ensemble des secteurs, le gouvernement avait renoncé à faire passer sa réforme de casse des retraites, aujourd’hui il revient à la charge.

Que prévoit le gouvernement?

  • Le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans,
  • Une retraite à 1200 euros minimum (85% du SMIC) uniquement si vous avez vos 43 annuités,
  • L’âge de départ sans décote reste à 67 ans,
  • La fin des régimes spéciaux pour les nouveaux et nouvelles entrant·es.

Le gouvernement justifie sa réforme par le soi-disant déficit des caisses de retraites. C’est faux, les études prévoient un système à l’équilibre d’ici 2030.
Le déficit ou l’excédent dépend de choix politiques : les cotisations des actives et actifs paient annuellement les pensions des retraité·es, la question de l’emploi est donc déterminante pour l’avenir du système de retraites. Plus il y a de salaires sur lesquels sont prélevées les cotisations salariales et patronales, et plus les salaires sont élevés, plus il y a de recettes pour financer les retraites. D’un côté, le gouvernement maintient les agent·es publics dans la précarité, à commencer par les AED, les AESH, les précaires dans nos secteurs, de l’autre il les contraint à travailler plus longtemps et il présente comme un progrès le plancher d’une retraite à 85% du SMIC minimum.

Les mobilisations des personnels ont mis au jour les bas salaires et les mauvaises conditions de travail que subissent les personnels de l’Éducation nationale et de l’ESR. Le recul de l’âge de départ à la retraite constitue une nouvelle dégradation et sanctionne des personnels déjà maltraités pendant toute leur carrière.

Les personnels aspirent à davantage de justice sociale et à un investissement massif pour la reconversion écologique de la société, au contraire, cette réforme précarise les personnels, diminue l’espérance de vie en bonne santé, accroît les inégalités et le chômage.

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser massivement contre cette nouvelle réforme des retraites.

Avec un meilleur partage des richesses et l’augmentation des cotisations, nous revendiquons :

  • La retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, sans décote.
  • 5 ans de départ anticipé sur cet âge légal pour pénibilité.
  • Pas de retraite ni d’indemnité chômage en dessous du SMIC porté à 1700 euros.
  • L’intégration des retraites complémentaires dans le régime de base de retraites.
  • Une semaine à 32 h sans perte de salaire ni flexibilité (partage du travail).
  • Des embauches massives dans les services publics et les secteurs écologiques.

Télécharger le document : Tract retraites (format pdf)