Nous organisons une journée de stage de formation syndicale pour Découvrir et militer à SUD éducation 35, qui aura lieu le jeudi 4 avril dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean). Cette formation est ouverte à tous les personnels, syndiqués ou non, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, intéressés à rejoindre le syndicat ou nouvellement adhérents.
Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an. La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit que SUD éducation incite à faire vivre.
Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible pour les adhérent.es de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.
Vous souhaitez participer au mouvement, néanmoins la procédure de mutation dans l’Éducation nationale peut sembler opaque. Il est par conséquent très important d’être accompagné·e par SUD éducation afin de vous aider dans vos démarches. Les élu·es et les militant·es de SUD éducation sont à vos côtés pour défendre l’égalité de traitement entre tous les personnels et s’assurer que tou·tes disposent des mêmes informations concernant les procédures de mutation. Retrouvez ci-dessous les informations pour vous inscrire aux visios et le calendrier du mouvement.
Le manque de postes dans le premier comme dans le second degré ont largement contribué à bloquer la mobilité des personnels. Il devient de plus en plus difficile pour les enseignant·es du second degré d’obtenir certaines académies à cause des suppressions de postes.
Les mutations se déroulent en deux temps : d’abord le mouvement inter-académique pour changer d’académie, puis le mouvement intra-académique pour pouvoir faire des vœux à l’intérieur de votre académie.
Vous pourrez faire vos voeux du mercredi 8 au mercredi 29 novembre 2023 à midi.
Du 8 au 29 novembre 2023 à 12h : Saisie des vœux (31 au maximum) pour des académies ou pour les mouvements spécifiques (15 au maximum).
À partir du 30 novembre 2023 : Téléchargement de votre confirmation de demande dans l’application SIAM. La confirmation doit ensuite être transmise signée à votre chef·fe d’établissement avec les pièces justificatives en respectant les dates fixées par le rectorat.
Décembre 2023 : Constitution de votre dossier justifiant votre situation de handicap, respectez les délais fixés par le rectorat.
Janvier 2024 : Consultation de votre barème et, en cas de désaccord, contactez au plus vite votre rectorat.
10 février 2023 à minuit : Date limite pour envoyer une demande tardive de participation au mouvement, d’annulation ou de modification de demande.
6 mars 2023 : Résultat de votre demande de mutation sur I-Prof.
Toutes les infos sur les mutations dans le 1er degré
Vendredi 13 octobre, un attentat commis au lycée Gambetta d’Arras coûtait la vie à Dominique Bernard, professeur de français, mort en essayant de protéger ses élèves des attaques meurtrières d’un ancien élève du lycée. Trois autres personnes ont été blessées. SUD éducation renouvelle ses condoléances à la famille, aux proches, aux collègues et aux élèves. L’école doit être un lieu où les personnels comme les élèves se sentent en sécurité, protégé·es de toutes les formes d’obscurantisme et de haine.
Le soir même, le ministre Gabriel Attal a convié l’ensemble des organisations syndicales représentatives au ministère. Après une expression de l’ensemble des présents du sentiment d’horreur et d’effroi partagé par la communauté éducative, la discussion s’est engagée autour de l’organisation de l’hommage de la semaine prochaine.
SUD éducation y a porté les propositions suivantes, et a annoncé envisager un appel à la mobilisation en cas de refus :
matinée banalisée, au moins pour le second degré, afin que les collègues puissent échanger librement et organiser l’hommage
organisation libre des enseignements l’après-midi (co-intervention, permutations de classes etc.)
minute de silence le mardi en fin de matinée
SUD éducation a également demandé que le ministère envoie aux personnels dans le week-end des ressources à utiliser, ainsi qu’une trame factuelle des événements à laquelle se référer afin de transmettre des éléments sourcés et fiables.
L’ensemble des organisations syndicales proposaient des modalités, à certaines nuances près, similaires. Elles ont toutes rappelé le traumatisme du refus de banalisation d’un temps d’échange à l’occasion de l’assassinat de Samuel Paty.
Alors que le ministre n’y était au départ pas favorable, il a annoncé finalement samedi matin une formule tenant davantage compte des attentes des personnels :
dans le second degré : temps banalisé de 8h à 10h et minute de silence à 14h,
dans le 1er degré : pas de banalisation mais la possibilité d’organisation locale (réunir deux classes) puis un temps de recueillement et une minute de silence (qui peut prendre d’autres formes en fonction de l’âge des élèves) à 14h
La banalisation complète du lundi matin n’aurait pas été de trop, mais SUD éducation accueille positivement cette annonce et appelle les personnels à s’en emparer au mieux, pour construire un hommage à la hauteur du drame.
Nous appelons à participer à l’ensemble des rassemblements qui seront organisés dans les prochains jours pour se recueillir et témoigner de notre solidarité face à la terreur, et notamment au rassemblement organisé par l’intersyndicale des Hauts-de-France à Arras, dont SUD éducation 62, place des Héros le dimanche 15 octobre à 11h. SUD éducation y enverra une délégation de sa commission exécutive.
Précarité et maltraitance des salarié.es : des mots qui conviennent parfaitement aux pratiques de l’Université de Rennes 2.
En effet, la direction du service SUIO IP de Rennes a pris la décision de ne pas renouveler le contrat d’une ingénieure contractuelle alors qu’elle enchaîne des CDD successifs depuis plus de 5 ans.
Cette annonce lui a été faite à l’issue de son congé de maternité et s’est accompagnée d’une mise en congé forcée et du retrait du matériel informatique.
Mardi 9 octobre à 12h, les personnels de l’université de Rennes 2 ont manifesté leur soutien à leur collègue par un rassemblement au pied du bâtiment de la présidence et par la demande d’une audience.
La présidence a reconnu avoir commis plusieurs fautes tout en maintenant le non renouvellement de son contrat. Elle s’est engagée à présenter des excuses, à restituer ses outils de travail informatiques, à l’accompagner par un bilan de compétence et une formation, une recommandation pour un autre emploi ainsi qu’une indemnisation de trois mois à l’issue de son contrat.
Ces engagements sont loin d’être suffisants et satisfaisants : l’ingénieure contractuelle a le soutien des personnels de l’Université qui dénoncent des pratiques injustifiables et brutales à l’encontre de personnels précaires.
Aucun élément factuel ne peut justifier ce non-renouvellement de contrat.
La mobilisation va se poursuivre : Assemblée générale jeudi 12 octobre à 12h45 Amphi B7
Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute une période.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy. Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
PÉDAGOGIE ANTIRACISTE : Après des années de travail, nos camarades du 93 viendront présenter leur livre le 17 novembre à la librairie l’Etabli des mots de Rennes. Toutes les infos sur : https://www.sudeducation93.org/entrez-en-pedagogie…/
Les lundi 6 novembre et mardi 7 novembre 2023 à L’Union Locale Solidaires 35 au 5 rue de Lorraine.
Face au manque de formations proposées par le rectorat pour les AED, il nous semble important de s’organiser collectivement pour se former sur notre métier et nos droits. Sud éducation 35 propose donc deux journées de stages à destination des AED. Il n’est pas obligatoire de participer aux deux journées de la formation, vous pouvez faire le choix de n’assister qu’à l’un des deux jours.
Le but de ce stage est de découvrir les bases de l’outil syndical, connaître nos droits, mais surtout se rencontrer et échanger sur nos pratiques.
Nous ferons une présentation du syndicat en introduction du stage. A quoi sert-il ? Que défend-t’il ? Comment le contacter ? Etc.
À travers des temps de présentation, de discussion et d’auto-formation, nous tenterons d’outiller les participant.es de ce stage pour les aider au mieux dans leur travail quotidien dans les établissements scolaires.
Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.
Programme du stage
Lundi 6 novembre
9h : Accueil / Café.
9h30 : Présentation du syndicat.
10h15 : Textes réglementaires.
10h45 : Pause.
11h : Conditions de travail.
12h30 : Pause repas.
14h : Hiérarchie et entretien professionnel.
15h15 : Pause.
15h45 : Lire sa fiche de paye : C’est quoi ce salaire ?
17h : Bilan de la journée.
17h30 : Pause.
18h30 : Visionnage de « La Sociale ».
20h : Discussion autour du film.
21h : Fin de la journée.
Mardi 7 novembre
9h : Accueil / Café.
9h30 : Brise-glace.
10h : Tour de table des attentes de la journée.
10h30 : Échange de pratique.
11h : Pause.
11h30 : Échange de pratique.
12h30 : Pause repas.
14h Échange de pratique.
15h15 : Pause.
15h45 : Présentation d’outils d’autoformation.
17h : Bilan de la journée.
17h30 : Pause.
18h30 : Arpentage du livre « Survivre au taf. Stratégies d’autodéfense pour personnes minorisées », Marie Dasylva.
20h : Échange autour du livre de Marie Dasylva.
21h : Fin de la journée.
Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.
SUD éducation appelle à se mobiliser massivement à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à l’avortement, le 28 septembre.
TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 28 SEPTEMBRE 2023 à 18h Place de la République à Rennes => dès 16h30 : Stands sur le droit à l’avortement en France et dans le monde et sur les luttes féministes
Appel à rassemblement à l’initiative du planning familial d’Ille-et-Vilaine avec le soutien de l’inter-organisation féministe 35
Nous serons une nouvelle fois présentes dans la rue, avec nos camarades féministes⋅ à nos côtés, pour défendre le droit à l’avortement.
Notre position n’est pas seulement défensive, malgré les assauts répétés envers ce droit en France, comme ailleurs dans le monde. Nous sommes prêtes à conquérir de⋅ nouveaux droits reproductifs !
Nous revendiquons : – L’avortement est un choix et un droit qui doit être constitutionnalisé pour toutes; – Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe, et les femmes qui désirent avorter doivent être prises en charge sans délai ; – La clause de conscience spécifique des professionnelles de santé doit être supprimée de la loi ; – Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles sur tous les territoires ; – La production des pilules abortives doit être garantie afin d’empêcher toute pénurie et garantir l’accès à l’IVG,Des campagnes d’information tous publics sont nécessaires pour pouvoir en parler librement sans tabou ni jugement ; – Tous les moyens contraceptifs doivent faire l’objet d’un remboursement intégral, pour que toutes et tous puissent choisir celui qui leur convient ;Une éducation aux sexualités doit être prodiguée à toutes et à tous ; – La formation aux techniques d’avortement et à l’accompagnement doit faire partie intégrante de la formation initiale des professionnel·les de santé de l’éducation nationale.Au plan international, l’avortement doit être légalisé dans tous les pays.
Nous organisons une journée de stage de formation syndicale pour Découvrir et militer à SUD éducation 35, qui aura lieu le lundi 18 novembre 2024 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean). Cette formation est ouverte à tou·tes nos adhérent·es ou personnes intéressées à rejoindre le syndicat.
Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.
Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.
Appel à la marche unitaire du 23 septembre » Pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques »
Depuis de nombreuses années, les AESH se mobilisent pour obtenir une reconnaissance professionnelle. Malgré une prise de conscience générale, les réponses statutaires restent largement insuffisantes pour revaloriser un métier tant dénigré.
Nous assistons à une rentrée chaotique et, les AESH ne font pas exception : des affectations tardives, des modifications au pied levé après la rentrée, des signatures de contrat au milieu des vacances scolaires, rien n’est fait pour atténuer le mépris institutionnel subi par les personnels. Ainsi le même constat : à chaque rentrée, des élèves ne sont toujours pas accompagné·es et les moyens manquent.
Les annonces salariales de ces derniers mois sont loin d’être suffisantes. La nouvelle grille indiciaire, la création d’une indemnité de fonction et l’accès à la prime inflation ne permettent toujours pas aux AESH de sortir de la précarité et de vivre dignement de leur métier. Le manque de candidat·es au recrutement montre bien la perte d’attractivité du métier, offrant une rémunération inférieure au seuil de pauvreté aux premiers échelons.
Tandis que l’Education nationale fait de l’école inclusive une vitrine, les AESH ne bénéficient toujours pas de formation suffisante et adaptée. La mise en place des PIAL a au contraire dégradé l’accompagnement des élèves, en privilégiant une gestion comptable et la mutualisation des personnels. Les discours ministériels ne suffisent pas à masquer l’absence de moyens pour accueillir tou·tes les élèves à l’école (réduction des effectifs par classe, adaptation des bâtiments, recrutement de personnels, formation de tou·tes…).
La défense des droits des AESH ne peut se passer d’une défense de l’école inclusive et vice-versa.
Les AESH se voient toujours imposer des temps incomplets à 24h, ce qui maintient les personnels, majoritairement des femmes, dans une grande précarité. L’Education nationale s’obstine, avec la création d’un statut d’ARE (fusion AED et AESH) à chercher des solutions pour augmenter la charge de travail et élargir les missions. Or, c’est bien le la question du temps de travail qu’il faut questionner : nous ne voulons ni du double employeur, ni de cette “fusion” mais la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement.
Pour SUD éducation, le combat des AESH est essentiel et nous le portons depuis des années ! Parce que nous pensons que seul le rapport de force peut nous faire gagner, nous appelons -aux côtés de l’intersyndicale- les AESH et l’ensemble des personnels de l’éducation à se mettre en grève le 3 octobre.
SUD éducation appelle les AESH à s’organiser localement, en assemblée générale, en collectif, pour élaborer des revendications et construire la lutte au quotidien !
AESH : un vrai métier, un vrai statut, un vrai salaire ! Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
SUD éducation revendique pour les AESH
la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AESH dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e ;
l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté, un salaire minimum à 2200 euros bruts (soit environ 1870 euros nets, primes et indemnités comprises) ;
l’accès aux primes et indemnités dans les mêmes conditions et aux mêmes montants que ceux fixés pour les autres personnels (notamment l’indemnité REP/REP+) ;
la reconnaissance d’un temps plein pour 24 heures d’accompagnement auxquelles s’ajoutent les heures connexes pour
le travail de préparation, de suivi et de concertation ;
l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation ;
une véritable formation initiale et continue, sur temps de service ;
la création de brigades de remplacement pour assurer le remplacement des collègues absent·es ;
un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.
Sud Education 35 et Solidaires 35 appellent à rejoindre le rassemblement organisé ce samedi 15 juillet à 14h Esplanade Charles de Gaulle à Rennes à l’appel du collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye et du collectif ARAR (Action Révolutionnaire Antiraciste de Rennes).
Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de l’appel national de la Coordination Nationale contre les violences policières du 15 juillet, en hommage à Nahel et à toutes les autres victimes.
Vous trouverez ici le communiqué unitaire « Notre pays est en deuil et en colère » ainsi que l’appel du collectif ARAR.
Après plusieurs semaines de grève dans les cantines rennaises les mardis et jeudis, le rassemblement d’hier midi à la mairie a été un franc succès avec occupation de la mairie par les enfants pique-niqueurs (et leurs renforts d’ASEM, parents et profs). L’adjointe à l’enfance, Gaelle Rougier a du concéder de recevoir les représentants de parents d’élèves (malheureusement en visio…)
Mardi 20 juin à 16h, Nathalie Appéré, maire de Rennes recevra l’intersyndicale des ASEM de la ville qui luttent contre la suppression du pool de remplacement et la dégradation de leurs conditions de travail.
L’intersyndicale éducation appelle les enseignant.e.s à rejoindre le rassemblement organisé par nos collègues et camarades
Mardi 20 juin à 16h45 devant la mairie
Ce rassemblement sera également rejoint par les parents d’élèves.
La mairie joue la montre et essaye de tourner les parents contre les ASEM et les ASEM contre les profs en attendant les grandes vacances. Un préavis de grève a été déposé, si les ASEM n’obtiennent pas d’avancées significatives les syndicats enseignants proposeront un appel à la grève en soutien au ASEM
SUD éducation 35 est heureux de vous inviter à une deuxième rencontre autour d’un ouvrage publié par les éditions Pontcerq autour de la question de l’entrée des « compétences » à l’école, de la maternelle à l’université. L’ouvrage s’intitule « De la faiblesse de l’esprit critique envisagé comme compétence » et porte plus spécifiquement sur « l’éducation aux médias » et à « l’esprit critique », notamment dans le cadre de « l’EMI ». Il est disponible gratuitement en son format électronique sur le site internet des Editions Pontcerq .
Le but de la rencontre sera de présenter une critique (philosophique) (et politique) du concept de compétence. Il s’agit d’envisager la compétence comme un phénomène de « capture » de l’enseignement.
Les auteurs de l’essai évoqueront aussi la parution ce mois-ci du pamphlet De Monsieur Rey, pédagogue, dans lequel est questionné le rôle qu’ont été amenées à jouer les sciences de l’éducation dans le processus de légitimation du concept de compétence en milieu scolaire. Ce petit livre est envisagé, aussi, comme une réponse de l’enseignement à la pédagogie. (C’est-à-dire des enseignants aux pédagogues.)
Le propos est : les enseignantes et enseignants ont autre chose à dire aux pédagogues que seulement : « Vous nous ennuyez avec vos discours fumeux, inutiles et abscons… » Car les pédagogues font (malheureusement) autre chose que seulement produire des discours abscons ; ils sont une instance de légitimation pernicieuse, bien installée, à laquelle il est grand temps de s’attaquer de manière un peu décidée…
Une large part du temps sera consacré à la discussion des thèses proposées avec le public.
La rencontre aura lieu à l’Université Rennes 2, campus de Villejean, dans l’amphithéâtre E1 – Joséphine Pencalet, jeudi 22 juin 2023 à 18h15.
Elle est ouverte à tout public intéressé par la pédagogie et par les questions politiques autour de l’école.
Les récentes avancées arrachées au ministère (grille indiciaire, CDIsation au terme de 3 ans de CDD) ne changent rien à la précarité structurelle imposée aux AESH.
Tant que la contractualisation des AESH perdurera, tant que la grille salariale sera fixée au plus bas, la situation ne pourra évoluer.
SUD éducation revendique pour les AESH un statut de la fonction publique, par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e, la reconnaissance d’un temps plein correspondant à 24h d’accompagnement et des hausses importantes de salaire, s’inscrivant dans une politique générale d’augmentation des plus bas salaires.
Contre la suppression des postes d’AED !
Nous nous mobiliserons aussi contre la récente annonce de suppression de 10 Équivalents Temps Plein d’AED : c’est près de 20 établissements de l’académie qui vont être impactés par ces suppressions de moyens dans nos vies scolaires !
RASSEMBLEMENT 11H DEVANT LE RECTORAT
Une demande d’audience au recteur a été envoyée par l’intersyndicale ; nous souhaitons que soient abordés les points suivants :
Le salaire et le statut des AESH
Les conditions de travail et la formation des AESH
La création d’un nouveau emploi « d’Accompagnant à la Réussite Éducative »
La suppression de 10 ETP d’Assistant.e d’Éducation dans l’académie de Rennes à la rentrée 2023
Sud Éducation 35 organisent le mardi 27 juin prochain une Réunion d’Information Syndicale (RIS) en visioconférence à 18h, ouvertes à tous les agents (y compris les non-adhérents).
A l’ordre du jour : le socle et le PACTE en priorité… Nous pourrons également évoquer la réforme des retraites ou d’autres sujets qui vous intéressent si vous le souhaitez.
Pour rappel, cette RIS compte pour 3h de formation qui pourront être déduites de votre temps de formation (dans l’année, vous pouvez déduire en tout 6h de RIS du temps de formation).
Pour venir à cette RIS, pas besoin d’inscription, nous vous transmettrons une attestation de présence à la suite de la RIS.