L’intersyndicale de l’enseignement professionnel appelle à la greve mardi 24 mars 2009

Communiqué de l

L’intersyndicale de l’enseignement professionnel CGT Educ’action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Education, SNCL-FAEN appelle dès maintenant les personnels à poursuivre après le 19 mars la mobilisation engagée depuis plusieurs mois contre les réformes Darcos et les suppressions massives d’emploi. Comme l’a été la journée de grève du 29 janvier, la journée interprofessionnelle du 19 mars s’annonce comme extrêmement puissante et doit permettre d’amplifier les luttes dans l’unité.

L

les personnels de LP, LPO, SEGPA et EREA pour refuser la mise en application de la réforme de l’enseignement professionnel imposée dès la rentrée 2009 ; Maintien de formations BEP+BAC en 4 ans Restitution des milliers de postes supprimés Refus de grilles horaires annualisées, lourdes de risque pour le statut des tous les enseignants. Pour une rénovation de la voie professionnelle, élaborée dans l’intérêt des élèves et non pas pour des suppressions d’emploi.

Paris le 15 mars 2009

A Rennes :

Rassemblement pour l

Rassemblement avec l

Congrès SUD éducation 35

Le Congrès départemental de SUD éducation Ille et Vilaine aura lieu mardi 21 avril 2009 au bâtiment ETI (Espace des Technologies Innovantes) entrée

SUD-Ouest du campus de Beaulieu Rennes

REUNION EVS AVS

Reunion d’information sur le statut des précaires de l’éducation EVS AVS ASEN Lundi 16/03/2009 18H30 au local Solidaire 7 bis, rue d’Armagnac à Rennes

SUD Education 35 appelle à la gréve le 19 mars 2009

Le 29 janvier, le 19 mars… et après ?

Trente années de libéralisme dans le monde ont permis aux classes dirigeantes de remettre en cause les concessions qu’elles avaient été obligées d’accorder aux salariés et aux couches populaires.

Augmentation sensible des profits au détriment des salaires, attaques contre les différents systèmes de protection sociale(retraites, couverture maladie, chômage), offensive contre les services publics avec pour objectif de marchandiser tout ce qui peut permettre à une élite privilégiée de faire des profits sur le dos de la majorité de la population.

Cette politique, au service exclusif des détenteurs du capital s’est accompagnée d’une volonté systématique de dérégulation financière dans le but de supprimer toute entrave à la spéculation.

Le résultat de tout cela est connu :l’écart entre les riches et les pauvres s’est accentué de façon considérable et l’économie mondiale subit la crise la plus grave depuis 1929. Le mythe du marché auto-régulateur producteur de richesses s’est effondré en même temps que l’économie, mettant ainsi en danger l’ensemble de la population de la planète.

Mais nos dirigeants n’ont pas perdu le nord, leur boussole indique toujours la même direction : protéger le système mis en place des remous générés par la crise et faire payer cette dernière aux travailleurs.

Depuis janvier 250 000 chômeurs en plus dans notre pays, des dizaines de milliers de travailleurs au chômage partiel et une volonté affichée de continuer les contre-réformes libérales…

Dans ce cadre social et politique le mécontentement de la population grandit. Il s’est exprimé le 29 janvier par une puissante grève unitaire interprofessionnelle (public, privé) accompagnée de manifestations imposantes (plus de 2 millions de personnes).

La réponse du gouvernement face à l’expression de la colère des travailleurs est dérisoire et en cohérence avec ses choix antérieurs : une légère inflexion sociale visant à préserver l’essentiel d’une politique au service du MEDEF. Le coût des mesures annoncées le 18 février s’élève en effet à 2,6 Milliards (7 fois moins que le paquet fiscal, une goutte d’eau face au 360 milliards débloqués pour les banques). En réalité, un ensemble de mesures parcellaires relevant plus d’un souci d’affichage que d’une volonté réelle de répondre aux revendications.

Que penser de cette prime dérisoire de 500 euros versée aux jeunes chômeurs à la recherche d’un emploi ?

Que penser de cette politique qui, plutôt que de revaloriser les bas salaires, affaiblit l’Etat en diminuant les recettes fiscales, préparant de fait de nouvelles suppressions de postes dans le service public(au détriment de l’intérêt de l’ensemble de la population et surtout des plus démunis) ?

Que penser du refus de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires en période de progression exponentielle du chômage ?

Que penser du refus de remettre en cause les suppressions massives d’emploi prévues dans la Fonction Publique ?

Que penser de cette concertation prévue sur le partage de la valeur ajoutée et du refus concomitant d’augmenter le SMIC ?

Que penser de l’augmentation de l’indemnisation du chômage partiel de 60% à 75% ? Peut-elle être suffisante pour des travailleurs touchant le SMIG ou un peu plus qui de fait perdront 200à 300 euros par mois partiellement chômé ? Comment pourront-ils continuer à payer leur loyer, nourrir, habiller leurs enfants et financer les études de ces derniers ?

Que penser du refus de lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ?

Nous savons quoi en penser ! Il faut imposer un changement radical de politique ! Les travailleurs ne doivent pas payer une crise dont ils ne sont pas responsables. Les contre-réformes réformes libérales (hôpital, université ,formation des enseignants, privatisation des services publics…) doivent être stoppées net !

C’est pourquoi la grève unitaire interprofessionnelle du 19mars doit être encore plus puissante que celle du 29 janvier. Mais il est évident que cela ne peut suffire. Seule une lutte massive, prolongée nous permettra de gagner. Il faut dès maintenant se donner pour objectif de préparer la grève générale interprofessionnelle reconductible.
La Guadeloupe et la Martinique nous ont donné l’exemple. L’unité sur des bases claires, offensives et la détermination sereine permettent de gagner face à un adversaire très puissant. Encore faut-il ne pas avoir peur de son ombre et afficher une réelle volonté de vaincre. C’est en effet le seul moyen de modifier réellement le rapport de force en faveur des classes populaires. Les grèves de 24 heures aussi puissantes soient-elles ne pourront jamais suffire à imposer au patronat et à ses représentants politiques une remise en cause radicale de leur politique.

Le 19 mars, nous devons être en grève et participer aux manifestations de façon massive mais surtout nous devons préparer la suite !

Les travailleurs ne paieront pas une crise dont ils ne sont pas responsables !

Vers la grève générale ! Comme en Martinique, comme en Guadeloupe, osons lutter, osons vaincre, n’ayons pas peur d’ imposer notre force au patronat et au gouvernement !

SUD éducation 35

Conference « MAIN BASSE SUR L’ECOLE PUBLIQUE »

Mercredi 4 mars à 17h30 au lycée Zola à rennes, présentation par ses auteurs du livre « Main basse sur l’école publique » avec :

Eddy KHALDI, enseignant, militant syndicaliste et associatif, suit depuis 25 ans les questions de société et de laïcité relatives à l’école, auteur de plusieurs articles sur ces questions.

Muriel FITOUSSI, journaliste spécialisée dans les sujets de politique et de société (Dossiers du Canard Enchaîné, Libération, Paris Obs.…). Elle a publié en 2007 « Femmes au pouvoir, femmes de pouvoir »chez Hugo & Co 2007

L’Éducation Nationale est accusée de « fabriquer des crétins » et d’entretenir le « chaos pédagogique », l’insécurité et le chômage. En évitant les débats parlementaires, Xavier Darcos impose sans discussion une véritable révolution libérale. Le gouvernement met rapidement en œuvre une succession de mesures : suppression de la carte scolaire et de postes d’enseignants, évaluation publique des enseignants et des établissements, financement par l’État du développement des établissements privés dans les banlieues… Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi dévoilent la signification de ces mesures.

voir en ligne http://www.main-basse-sur-ecole-publique.com/index.php

REUNION EVS AVS

Réunion d’information pour les précaires de l’éducation nationale EVS AVS Mardi 4 mars à 14h à l’IUFM de Bretagne