EVS AVS procés aux prud’hommes jeudi 29 mars 14H

Mercredi 28 mars à 14h rassemblement devant le rectorat rue d’Antrain à Rennes : une demande d’audience est faite et une manifestation est organisée pour dénoncer les formations « bidons » mises en place depuis janvier et les nouveaux abus de droits.

Jeudi 29 mars à 14h une vingtaine des EVS AVS du collectif du 35 passent devant le tribunal des Prud’hommes (2 rue des Trentes, Place de la Rotonde à Rennes). Venez nombreux les soutenir !

Ci joint une 4 pages du collectif EVS AVS 35

manifestation nationale pour l’emploi à Paris le samedi 24 mars

Le 24 Mars : Départ de Rennes 8h30 parking ALMA

Tous à Paris ! Nous devons être nombreux !!

Transport : Pour la manifestation du 24 mars à Paris, Solidaires organise le transport collectif au niveau de la Bretagne.

Pour l’Ille et Vilaine, le rendez-vous est le 24 mars à 8h30 sur la parking du contre commercial ALMA (au SUD de Rennes, à côté de la porte de Nantes/ALMA).

Inscription

Inscription IMPERATIVE par mail : sudeduc35.solidaires(chez)laposte.net

(La prise en charge financière € est assurée par l’organisation Solidaires dans la limite des places prévues)

Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, … et les « plans sociaux » s’accumulent, … et les suppressions d’emplois publics se multiplient, … et le chômage partiel, le temps partiel imposé, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions, … et les discours politiques se succèdent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et de nos vies.




Ca suffit ! C’est ce que disent des millions de travailleurs/ses, de chômeurs/ses, de retraité-es, de jeunes en formation. Ce cri de révolte doit se transformer en espoir de faire fondamentalement changer les choses. Prenons nos affaires en mains !

Manifestation nationale à Paris le samedi 24 mars, pour le droit à l’emploi pour tous et toutes !

L’intersyndicale nationale est utile quand le front unitaire propose et organise des actions à la hauteur des enjeux, du rapport de force nécessaires, des attaques patronales ; ce n’est pas le cas ces derniers mois, mais l’unité demeure nécessaire : la manifestation du 24 mars n’est la propriété de personne, nous la construisons avec tous les collectifs syndicaux et les salarié-es qui se reconnaissent dans l’exigence du droit à l’emploi, la lutte contre les licenciements et suppressions d’emplois.

Soyons offensifs, nous avons toute légitimité à défendre nos revendications, à refuser les suppressions d’emplois. Nous ne sommes responsables ni de la crise qu’ils ont provoquée, ni de la dette qu’ils ont créée ! Depuis des années, les gouvernements sont chargés de privatiser les profits et de socialiser les pertes. Et si on changeait la donne en faisant de la satisfaction des besoins collectifs la priorité commune ?

Des dizaines de milliers d’emplois publics ont été supprimés ces dernières années ; c’est la cohésion sociale, le droit de tous et toutes à la santé, à l’éducation, à la sécurité, au transport, etc., qui sont ainsi attaqués. Les emplois publics sont utiles, (re)créons-les !

Nous devons imposer des droits nouveaux : droit de véto dans les CE, extension de l’obligation de création de CE aux entreprises de moins de 50 salarié-es, un statut du salarié – applicable à tous et toutes et financé par un fonds patronal mutualisé – pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et les formations de reconversion. Surtout, il faut une répartition différente des richesses que nous produisons : assez de la confiscation par une minorité de ce que produit l’immense majorité … qu’on rejette vers la précarité, le chômage, l’exclusion, au gré des besoins patronaux !

Ensemble, nous réaffirmons le droit à l’emploi pour tous et toutes. C’est une nécessité économique, sociale, et aussi pour améliorer les conditions de travail, la vie au travail, de chacun-e. Nous refusons le chantage patronal et gouvernemental qui incite à baisser les salaires en échange d’emplois … qui seront ensuite supprimés comme de nombreux exemples l’ont déjà montré !

A travers les licenciements, le chômage complet ou partiel, les « plans sociaux », le temps partiel imposé, … les patrons imposent une réduction du temps de travail à des millions de salarié-es, mais en leur faisant payer ! La solution est la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaire, sans perte de salaire. De l’argent, il y en a ! Faisons en sorte qu’il serve à celles et ceux qui produisent, et non aux patrons, banquiers et actionnaires !

PDF - 638.7 ko
Paris 24 mars

Expulsion possible du territoire pour 2 élèves du Collège Échange

Nous, FCPE, parents, élèves et personnels du collège Échange ou simplement habitants de Rennes et des environs, sommes scandalisés de la possible expulsion de nos élèves et camarades Anujin (5èmeC) et Aruintemuuji (3èmeC), alors qu’ils sont scolarisés à Rennes depuis l’école primaire. A partir du 15 mars prochain (décision de justice en cours), ces deux enfants ne pourront peut-être plus poursuivre leurs études dans leur collège.

La mobilisation de TOUS est nécessaire pour qu’ils puissent continuer leur scolarité. C’est pourquoi nous faisons appel à chacun d’entre vous.

MOBILISONS-NOUS ! pour la régularisation de la famille de Anujin et Aruintemuuji.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN LE VENDREDI 16 MARS 2012 À 17H DEVANT LE COLLEGE ECHANGE
(…)




Ils veulent expulser nos élèves !

Ils veulent expulser les camarades de nos enfants !

À Rennes et dans les environs, dans plus de 20 établissements, des élèves sont menacés d’expulsion parce que leur famille n’ont pas ou n’ont plus de titres de séjour. Lycées Jean Macé, Bréquigny, Lycées professionnels Louis Guilloux, Jean Jaurès, Coetlogon, Charles Tillon, St Jean Baptiste de la Salle… Collèges Anne de Bretagne, Clotilde Vautier, Échange, Malifeu, Hautes-Ourmes… Écoles de l’Ille, Joseph Lotte… Mais aussi hors de Rennes : Lycée Professionnel Privé de Tinténiac, Collège de Guichen, école de la fée Viviane à Iffendic, école la Forairie à Fougères…
La liste n’est pas exhaustive. La menace est massive. Ces familles, ces enfants, vivent dans l’angoisse d’une arrestation que renforce des conditions de vie quotidienne précaires. Ils sont parfois sans logement et privés de ressources, condamnés à l’indigence par l’arbitraire préfectoral. Plusieurs de ces familles sont déjà sous la contrainte d’une assignation à résidence dans l’attente d’un laissez-passer qui permettra leur expulsion.

Il y a urgence, nous ne pouvons pas laissez faire !

Ces jeunes étrangers sont nos élèves au même titre que les autres, ils sont les camarades de classe de nos enfants. Nous leur devons protection et soutien.

Mobilisons nous par établissement et regroupons nous pour construire une force de résistance efficace face à la politique du chiffre, moteur de la machine à expulser.

Créons des réseaux/ collectifs d’alerte par établissement et un réseau inter-établissement, soyons présents aux audiences à chaque fois que les familles comparaissent au Tribunal administratif pour contester leur mesure d’éloignement.

Pas une seule chaise vide aux prochaines rentrées !

Parents d’élèves, enseignants et personnels agissons ensemble !

des parents d’élèves, des enseignants, Réseau éducation sans frontières – RESF 35

Ratez le train de l’emploi jeudi 15 !

Contre la morosité ambiante*, opération relooking !

Pôle Emploi, la SNCF, la Poste recrutent des figurants, pour un CDD de dix minutes

Le « train pour l’emploi » 2012 passe aujourd’hui à Rennes. Comme le dit sa plaquette de présentation, une de ses fonctions principales consiste à nous « motiver, coacher, relooker »*. Il est vrai que pour ces « communiquants », grands cadres du Pôle Emploi, de la SNCF, de la Poste…, nous devons faire peine à voir. A nous qui sommes assez égoïstes pour ne pas renoncer à nos allocations de survie, qui nous acharnons à ne rien trouver d’autre que des petits boulots précaires, et sommes pourtant assez prétentieux pour solliciter une embauche sans être en mesure de « présenter un véritable projet professionnel »*, ces gagnants vont nous montrer la voie à suivre pour devenir comme eux.

Nous revendiquons aujourd’hui :

  • l’arrêt des radiations des chômeurs et le droit à un revenu décent avec ou sans emploi
  • la titularisation des personnels précaires de Pôle Emploi
  • l’annulation de la délocalisation du Technicentre de Rennes
  • une enquête publique sur le management à la Poste et des sanctions contre les dirigeants reconnus responsables
  • une réduction drastique du temps de travail sans augmentation des cadences ni réduction de salaire
  • l’augmentation du SMIC horaire.
    PDF - 15.3 ko
    occupons train emploi

    Rendez vous devant les champs libres à 11h00 jeudi 15 mars pour discuter du départ du train à destination du pays merveilleux des managers, relookers, DRH… des miettes d’emploi jetable !!!

    Assemblée Occupons Pôle Emploi, le 15 Mars 2012


Non à la STAR Academy des chômeurs ! SUD-Rail appelle à protester !

Le « train pour l’emploi » qui s’arrête en gare de Rennes jeudi 15 mars 2012 est une opération de propagande honteuse et inutile. Cette opération ne pourra pas masquer la responsabilité de la direction de la SNCF dans le développement du chômage et de la précarité dans notre pays.

Cette opération est inutile : la SNCF s’est fait une spécialité de rejeter toujours plus de jeunes lors de ces recrutements !

Ainsi en 2011, tandis que la plupart des directeurs/trices d’établissement déplorait un retard par rapport aux prévisions d’embauches, la SNCF avaient reçu 88 600 Curriculum Vitae au cours du seul premier trimestre pour 4 500 embauches à réaliser en 2011 !

Nous appelons à protester jeudi 15 mars à 12h00 devant le « train de l’emploi », le « train de la honte » et nous demandons à la direction d’arrêter ces opérations de culpabilisation des chômeurs.

PDF - 12.8 ko
sud rail train emploi

SUD-Rail Bretagne

Crise de la dette, conférence-​​débat mer­credi 7 mars

^


A l’initiative d’ATTAC et de la Fon­dation Copernic, un appela été lancé pour un audit citoyen de la dette publique. Pour ce faire, un col­lectif a été créé au niveau national. L’Union syn­dicale Soli­daires est un des membres fon­da­teurs. Cet appel a été relayé en Ille-​​et-​​Vilaine, à Rennes et à St Malo.

Le CAC 35 (Col­lectif pour un Audit Citoyen de la dette publique), dont l’Union syn­dicale Soli­daires 35 est membre, organise une conférence-​​débat le 7 mars à 19 heures à la maison des asso­ciation, 6 cours des alliés à Rennes.

Au pro­gramme ;

  • perte du triple A et après ?
  • y-​​a-​​t-​​il une « bonne » dette ?
  • emprunts toxiques : les col­lec­ti­vités pourront-​​elles s’en relever ?
  • dette illé­gitime, dette écolo­gique… de quoi parle-​​t-​​on ?
  • quelles réponses apporter à cette crise ?

avec

Christian Celdran, membre du Conseil scien­ti­fique d’Attac et du Col­lectif national pour l’Audit Citoyen de la dette publique

et le témoi­gnage d’un agent du Centre Hos­pi­talier Guillaume Régnier

non au logement cher

UN TOIT C’EST UN DROIT !

MANIF LOGEMENT SAMEDI 10 MARS 15H00 – PLACE DE LA MAIRIE – RENNES

Le 15 mars sonne le retour des expulsions, l’angoisse pour des dizaines de milliers de familles d’être jetées à la rue avant sombrer dans l’exclusion… Depuis 10 ans, le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l’immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s’étendent, que les charges, l’énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent.

Les fins de mois sont dures …

C’est une politique délibérée des gouvernements qui depuis 10 ans, encouragent le logement cher, et soutiennent les milieux de l’immobilier, (bailleurs privés, spéculateurs, BTP, banques), qui s’enrichissent sur le dos des locataires et des accédants. Le logement cher, c’est le racket des couches populaires : jeunes, salarié-e-s, précaires, mères isolées, migrants, retraités, handicapés … En plus, les statuts locatifs sont attaqués et précarisés, même en HLM.

Ce n’est pas une fatalité ! il faut se réveiller ! Le logement prend place dans la campagne électorale poussé par le mouvement social et revendicatif. Tous ensemble : on peut gagner, le projet de loi interdisant de vivre dans un camping plus de trois mois a été abandonné, un projet de loi pour encadrer les loyers a été adopté au Sénat , …

Mr Sarkozy nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les spéculateurs et les grands bailleurs et patrons du BTP. STOP !!

À quelques semaines des élections, la crise du logement s’aggrave. Beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue. Le logement doit être un droit, comme l’éducation ou la santé … EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :

ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel des sans-logis, jusqu’au relogement. !



BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE !
Encadrement et baisse de 10 à 20% des loyers privés, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches !

RÉALISATION MASSIVE DE HLM ! 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation…), un service public du logement !

UN LOGEMENT C’EST UN DROIT ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif …

Réseau logement des mouvements sociaux Rennes : Relais Etrangers ;La Cimade ;FSU 35 ;RESF 35 ;MRAP 35 ;Le Conseil des Migrants ;MJCF 35 ;PCF 35 ;PG 35 ;UL-CNT 35 ;UL-Solidaires ;UD CGT ;EE LV ;Gauche Unitaire ;FASE ;Les Indignés ;CNL ;DAL 35

Avec le soutien de :

http://contrelelogementcher.org

PDF - 46.5 ko
manif logt 10 mars

Soutien au chomeur inculpé suite à l’occupation de pole emploi

Venu défendre LES DROITS de TOUS, traîné devant le tribunal par la police pour L’ARBITRAIRE DE QUELQUES-UNS

JPEG - 7.4 ko

Rassemblement devant la cité judiciaire vendredi 9 mars dès 8h30 lors de l’audience !

Appel de l’Assemblée occupons pôle emploi Rennes du 2 Mars 2012 :

Depuis janvier, le mouvement « occupons pôle emploi » a été lancé en France afin de résister à la guerre administrative livrée contre les chômeurs et les précaires, et s’opposer à tous les discours qui osent nous rendre responsables du chômage quand ce n’est pas… de la crise ! A Rennes, nous revendiquons sans relâche : l’arrêt des radiations, la titularisation des précaires de Pôle Emploi, la mise en place de rendez-vous pris d’un commun accord entre chômeurs et conseillers, la transparence des chiffres : sous-traitance, radiations, travail gratuit ou forcé (EMT…) et la mise en place de panneaux dédiés aux collectifs de chômeurs pour informer les usagers de leurs droits…

Lors de la journée d’action nationale du 14 février, l’agence Rennes Sud a été occupée par une cinquantaine de manifestants soutenus par des collectifs de chômeurs et des organisations syndicales. Au cours de la matinée, une assemblée générale ouverte aux usagers s’est tenue. Nous avons accompagné des personnes enfermées dans le labyrinthe administratif de Pôle emploi. Enfin, nous avons fait part aux conseillers de notre volonté de nous allier avec eux contre cette machine qui saccagent des vies des deux côtés du guichet.

Face au mépris de la direction, nous avons mis en place durant l’après-midi « un contrôle précaire » de l’agence en ne laissant entrer que les personnes venues pour des problèmes de dossier et non celles convoquées pour le suivi mensuel obligatoire. Ainsi, avons-nous imposé à une échelle réduite l’arrêt du contrôle et des sanctions. Tout en laissant, bien entendu, la possibilité de sortir à qui le souhaitait. Avant l’arrivée de la police, nous avons déplacé le mobilier pour être prêt à obstruer l’entrée au moment de l’intervention policière afin de symboliser que le service public de l’emploi appartenait d’abord à ses usagers.

Faisant feu de tout bois pour tenter de nous intimider, la direction régionale s’est employée à présenter l’occupation comme une « séquestration » avant de se raviser et de déposer plainte contre x pour « dégradation de biens publics » et « entrave à la circulation ». N’est-ce pas la police qui a fait effraction en brisant deux portes et occasionnée la fermeture de l’agence pour le reste de la journée ? N’est-ce pas Police Emploi qui, par ses radiations, entrave chaque jour la vie de millions de personnes en leur coupant les vivres ? N’est-ce pas plutôt elle encore qui dégrade le bien public par la pression qu’elle exerce en sommant chacun d’accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelles conditions ?

Au moment où les occupants sont projetés au dehors avec violence, un jeune précaire, Mehdi, qui s’était rendu sur les lieux pour récupérer des papiers et s’enquérir du mouvement, intervient pour demander à la police plus de retenue. A son tour, saisi sans sommation par un policier pour avoir eu l’impertinence de réagir à ces méthodes brutales, il se débat. Le groupe des manifestants parvient finalement à maîtriser la vindicte policière et à la faire lâcher prise. La tension retombe. Quelques minutes s’écoulent pendant lesquelles un policier de la BAC intime à un autre en uniforme, qui s’était saisi de Mehdi, de porter plainte. Ce dernier est empoigné à nouveau, frappé et soulevé de terre par des policiers puis embarqué. Nous ne pouvons entendre cette arrestation autrement que comme une vengeance de la préfecture et particulièrement de sa BAC, consécutive aux camouflets infligés d’une part, par le jugement rendu en première instance concernant la marche des chômeurs du 5 décembre 2009 et d’autre part, à travers l’existence d’une plainte jugée recevable par l’IGPN -même si nous n’en attendons pas grand chose- à l’encontre de policiers de la BAC de Rennes pour des violences commises contre des participants à la marche, grièvement blessés.

Mehdi est inculpé pour « violence volontaire » et « résistance violente en réunion sur agents ». Il risque une peine de prison. Nous ne pouvons tolérer que l’on menace de peine de prison ferme une personne agissant comme chacun devrait agir devant la police, alors même que les tribunaux continuent d’absoudre honteusement de leurs responsabilités des policiers en requérant des peines de prison avec sursis, lorsque des personnes meurent. Comme à Grasse récemment, où Hakim Ajimi, âgé de 22 ans, est mort des suites d’une intervention policière de la BAC.

La répression ne nous arrêtera pas !

Non à la justice de classe à Pôle emploi et dans les tribunaux, oui à la solidarité populaire !

Soyons nombreux lors de la comparution de Mehdi pour exprimer notre soutien et montrer à la Cour qu’elle doit nous entendre !

Comité de soutien à Mehdi : premiers signataires : DAL35, Indignés de Rennes, Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes

Nous ne payerons pas leur crise : manif européénne 29 fevrier

La Confé­dé­ration Euro­péenne des Syn­dicats (CES) organise une journée d’action le 29 février qui se traduit par des ini­tia­tives diverses selon les pays : débrayages, mani­fes­ta­tions, ras­sem­ble­ments, dif­fu­sions de tracts etc. En France, dans de nom­breux dépar­te­ments, des mani­fes­ta­tions sont orga­nisées par la CGT, l’UNSA, la FSU et Soli­daires, parfois aussi la CFDT. Des appels à la grève sont lancés dans quelques sec­teurs pro­fes­sionnels par des syn­dicats CGT et Solidaires.

En Ille-​​et-​​Vilaine, les orga­ni­sa­tions « Soli­daires 35 », CGT, FSU et UNSA appellent à

des ras­sem­ble­ments à

Rennes : 11h30, place de la Mairie
St Malo : 11h30, sous-​​préfecture
Fou­gères : 17h30, sous-​​préfecture

PDF - 374.1 ko
29 fev 2012

Occupons Pole Emploi – banquet public jeudi 23 février 12h

Occupons Pole Emploi – Invitation au banquet public jeudi 23 février 12h (métro Charles de Gaulle)

Salut à tous,

En vue de préparer les actions d’occupation et de blocage à venir, nous organisons jeudi midi un somptueux banquet aux abords de la CAF et des Champs Libres (métro Charles de Gaulle) auquel vous êtes expressément conviés.

C’est prix libre, et contrairement à ce que l’affiche au signifiant hautement prolétarien laisserait suggérer, vous n’êtes pas obligés de venir en marcel.

A jeudi !

MCPL – Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte

http://mcpl.revolublog.com


BANQUET PUBLIC OCCUPONS PE

AG COLLECTIF EVS MERCREDI 22 FEVRIER 15H

Notre prochaine réunion aura lieu le mercredi 22 février à 15h au local de Sud-Education

5 rue de Lorraine – Métro Villejean – Rennes 02 99 58 83 74

Entrée en haut du parking portail vert au second étage au dessus de la FCPE et de ‘‘clair obscur‘

Retour sur 2010 avec le MCPL

Le MCPL vous invite à une discussion à partir du texte les grèves de l’automne 2010. Réémergence et perspective de recomposition d’un antagonisme de classe écrit à l’occasion d’une contribution au bilan du mouvement hexagonal qui s’opposa à la réforme des retraites. Occasion de partager tant les souvenirs et les moments marquants de cette lutte que de revenir sur les forces, les faiblesses de ce mouvement et sur ce qu’il a laissé derrière lui comme potentiel point de départ pour les luttes en cours et celles à venir.

Cette discussion aura lieu ce vendredi 17 février, 20h à la Cour des Miracles, 18 rue de Penhoet – Rennes


LE SABOT N°6


Pour ceux qui n’auraient pas eu connaissance de ce texte, vous pouvez le retrouver dans le Sabot #6 qui vient de paraître ! Ce nouveau numéro est disponible à la Cour des miracles, Alpha Graf, Papier Timbré…

Au plaisir chers camarades de vous voir vendredi,

Grève reconductible au CHGR de Rennes

Le centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes, établissement psychiatrique public, est au bord de l’implosion. Fin janvier des patients ont été accueillis et hospitalisés sur des matelas posés à même le sol suscitant l’indignation de l’ensemble des personnels.


Des matelas à même les sol !

Il n’est plus possible de garantir la sécurité sanitaire des prises en charge et la situation fait courir des risques considérables en terme de sécurité des soins selon les mots du directeur dans un courrier envoyé à l’ARS.

En la circonstance, le directeur ouvre très grand le parapluie pour se protéger alors qu’il responsable en grande partie de cette situation catastrophique : il a fermé une unité d’hospitalisation, refusé de prendre en compte le droit d’alerte du CHSCT dans un service détruit depuis par un incendie. L’ARS alertée depuis plusieurs mois reste muette et se refuse à apporter des solutions.



H
ier, 100 salariés réunis en assemblée générale à l’appel de SUD et de la CGT ont décidé de l’envoi d’un préavis de grève reconductible à partir du 7 février. Les syndicats ont prévenu la préfecture et l’ARS qu’à partir de cette date, les salariés bloqueraient les entrées des patients si la capacité d’accueil normale de l’établissement était dépassée. A charge à la préfecture et à l’ARS de trouver des possibilités d’accueil des patients qui ne pourront être admis au CHGR. Une tente, point de ralliement des salariés et de tous les soutiens au mouvement va être montée à l’accueil.


Blocage des entrées


Les revendications sont : la restitution des 40 lits qui sont prévus dans la capacité d’accueil de l’établissement et l’ouverture de 20 lits pour permettre enfin d’accueillir tous les patients en demande de soins . Ceci bien évidemment avec les moyens en personnel et sans aucune contrepartie sur les carrières ou l’organisation du temps de travail des salariés.

Communiqué de presse du 8 fevrier :

Une centaine de salariés, réunis en assemblée générale le mercredi 8 février, ont décidés de reconduire l’appel à la grève reconductible et au blocage des entrées débuté le 7 février.

Ce mouvement est du aux conditions d’accueil inadmissibles des patients dont certains ont du dormir sur des matelas le 19 janvier. Le directeur de l’établissement a envoyé un courrier à l’ARS : il pointe les risques considérables en termes de sécurité des soins et assure qu’il n’est plus possible de garantir la sécurité sanitaire dans les prises en charge.

Une délégation de gréviste s’est rendue ce jour à l’ARS pour demander des mesures pour permettre l’ouverture de 60 lits d’hospitalisation.

Le directeur de l’ARS s’est refusé à proposer quoi que ce soit à la délégation et refuse de recevoir vendredi les représentants syndicaux, la présidente du Conseil de Surveillance, les représentants des familles et les représentants des médecins.

Cette fin de non recevoir n’aura pour conséquence que de prolonger le conflit et la situation déplorable des patients.

Assemblée générale et l’intersyndicale du 8/02/2012 :

nous appelle a venir nombreux

vendredi 10 février 17H DEVANT LES LOCAUX DE l’ ARS place des Colombes, Colombier Rennes

Les employés sont en gréve reconductible depuis lundi pour l’obtention de 60 LITS SUPPLEMENTAIRES

ils organisent un barrage filtrant a l’entrée de guillaume Regnier

RASSEMBLEMENT PENDANT LA REUNION SYNDICATS :/DIRECTION ;/ARS

Pole emploi c’est à nous RDV le 14/02/2012

RENDEZ-VOUS à Rennes, mardi 14 février, à 9h30, place de la République (métro République)

Le mardi, pas de raviolis : on occupe Pôle emploi, pour défendre les droits des chômeurs et précaires

Le président de la république avait annoncé en 2007 qu’il allait éradiquer la misère, qu’on ne verrait plus un pauvre jeté à la rue : une rodomontade de plus ! La situation n’a cessé d’empirer sur ce terrain aussi. Pas étonnant quand on sait comment est traitée la justice sociale.

Les enfants de ces familles frappées par la précarité se retrouvent dans nos classes… quand ils ne sont pas à la rue. Avec les plans d’austérité successifs destinés à « rassurer les marchés » et à rembourser la « dette* », avec les licenciements par centaines qui touchent les entreprises en Bretagne même, la situation s’aggrave scandaleusement.

Dans plusieurs villes, à Bordeaux, Lyon, Nancy, Strasbourg, Clermont Ferrand, Pontivy, Quimper, Brest, Redon, Rennes, Montpellier, Nice, Marseille, Montauban, Aubenas, Toulouse, Lille, Dunkerque, Paris… les chômeurs et précaires s’organisent et passent à l’action : des agences de Pôle emploi et deux CAF ont été occupées. Les médias en ont rarement rendu compte

A Rennes, le 17 janvier, 50 personnes ont occupé Pôle emploi.

Dans la nuit du 18 au 19 janvier, l’entrée du pôle emploi de Rennes Albert 1er a été murée.

L‘inscription « Marre de parler à un mur » a été taguée sur les parpaings.

Le 25 janvier, plusieurs dizaines de chômeurs ont bloqué l’agence de Rennes Ouest, Villejean-Atalante : l’accès aux étages, siège de la direction territoriale de Pôle emploi, a été bloqué. Pôle emploi a abandonné ses poursuites contre un chômeur de Fougères qui avait tagué « Alinéa 5 : un emploi pour chacun », expression tirée de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Le 7 février, pour la 3e occupation de Pôle emploi à Rennes, ils ont organisé une AG ouverte toute la journée pour définir les revendications des chômeurs et précaires

• L’accès libre à un panneau d’affichage pour les collectifs de chômeurs et précaires ;

• L’engagement par écrit de ne procéder à aucune radiation à Rennes ce jour ;

• L’accès libre dans les Pôles à Internet pour connaître l’identité de leurs éventuels employeurs, les conditions de travail, etc. ;

L‘AG ouverte des chômeurs, organisée par le Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte et par les Indignés de Rennes appelle à une nouvelle action le 14 février : rendez-vous place de la République à 9 h 30.

L’AG de Sud éducation a entendu deux porte-parole du MCPL et décidé d’appeler les personnels de l’Education nationale à venir participer à l’action légitime des chômeurs et précaires, pour soutenir leurs revendications.

Dans l’éducation aussi, le chômage et la précarité touchent les non-titulaires, les emplois précaires comme les EVS-AVS, les vacataires et contractuels. Leur lutte, notre lutte doivent rejoindre celle des précaires, jeunes sans emploi, femmes souvent chargées seules de leur famille, salariés de plus de 50 ans qui perdent leur emploi…

(*rappelons quand même que la dette publique française est due pour l’essentiel à la crise du capital financier et aux cadeaux fiscaux faits aux entreprises et aux détenteurs de fortune financière, foncière…)


Tous en grève le 31 janvier

SUD éducation 35 appelle l’ensemble des travailleurs de l’éducation nationale à se mettre en grève le 31 janvier 2012

Notre appel à la grève, suivi d’une réflexion sur la succession de gréves de 24 heures isolées

Non aux politiques libérales, non à la casse de l

Depuis 30 ans le capital et ses propagandistes, les tenants de l’idéologie libérale se sont donnés pour objectif la remise en cause des compromis que les classes dirigeantes avaient été obligées de concéder aux travailleurs. Compression des salaires, augmentation considérable des dividendes pour les actionnaires, baisse des impôts des riches, développement considérable du chômage et de la précarité, contre-réformes des retraites, attaques répétées contre la Sécurité Sociale, privatisation massive du bien public et notamment des services publics… c’est le lourd tribut payé par les salariés français à cette politique dévastatrice.

Cette politique appliquée dans de nombreux pays a appauvri les peuples et enrichi de façon considérable une minorité de privilégiés. Des sommes d’argent colossales ont été investies dans une spéculation malhonnête. La crise des subprimes a mis en péril les banques. Celles-ci ont été renflouées par les Etats, qui se sont alors endettés. Au nom de cette crise provoquée par leur politique, les représentants de l’oligarchie veulent accélérer le démantèlement de ce qui reste de politique sociale. Les « agences de notation » qui poussent l’ensemble des dirigeants européens à la multiplication des plans de rigueur ne sont que leur bras armé.

Dans ce cadre, les attaques contre les services publics redoublent, la casse de l’école se poursuit et s’accélère. 14 000 fermetures de postes sont programmées pour la prochaine rentrée scolaire, plus de 80 000 depuis 2007 ! Mais cela ne suffit pas : le pouvoir modifie le fonctionnement du service public de l’éducation et y introduit les méthodes de gestion managériales avec les conséquences que nous connaissons sur la santé physique et psychologique des personnels (cf. France Telecom).

La réforme de l’évaluation des personnels transformera le chef d’établissement en véritable potentat qui décidera de nos carrières et de nos salaires… et bientôt chargé de nous recruter. Cela vise à développer les comportements dociles soumis aux orientations libérales que les fonctionnaires d’autorité sont chargés de mettre en place : autonomie des établissements et mise en concurrence généralisée. Au bout du chemin, c’est la privatisation de pans entiers de l’école. D’où la nécessité de casser les solidarités collectives et de remettre en cause la relative autonomie dont nous disposons dans les classes.

Nous sommes tous responsables par nos actes de la mise en place de ces politiques régressives. Nous devons résister dès maintenant et ne pas attendre le salut des élections qui risquent fort de voir une politique libérale de gauche remplacer une politique libérale de droite. Nous devons signifier à nos gouvernants actuels et futurs que nous n’accepterons plus ces politiques au service de l’oligarchie financière.

Mais il est clair que répétées de façon systématique, sans s’inscrire dans une stratégie offensive qui se donne les moyens de la victoire, les grèves de 24h finissent par démoraliser et démobiliser les salariés (voir au verso). Un jour de grève, une manifestation nationale ne peuvent suffire !

Préparons pour de bon, avec l’ensemble des travailleurs, la résistance victorieuse contre l’offensive continue que mène contre les peuples l’oligarchie financière !

NON A LA RESIGNATION

Il n’est pas de sauveur suprême (même élu). Notre force, ce sont nos luttes !

Lettre ouverte aux collègues et camarades qui nous disent : « ENCORE … une grève de 24 heures ?!

  • Oui encore. Et toujours, et encore…

Encore contre les suppressions de postes, encore contre l’évaluation par le chef d’établissement, contre la gestion manageriale et comptable, encore contre l’aggravation de la sélection sociale et la casse de l’enseignement public …. Ultime encore contre la libéralisation de l’école … Et combien se disent « oui, bien sûr … mais pour quel résultat ? »

La question de bon sens s’impose : à quoi bon recommencer sans cesse ces grévettes qui ne servent pas, ou si peu ? Pourquoi « donner » une journée de salaire ? Finalement faut-il faire grève pour rien ? Bien sûr que non ! nous dit-on. Il faut « protester », pouvoir « compter les forces », pour « montrer l’ampleur du mécontentement » contre la décision, contre le projet. Et le lendemain chacun de constater le résultat : tout ça pour ça, c’est à dire pour rien, ou pour si peu.

Certes il faut nous « opposer » à la réforme, « manifester », « montrer notre détermination ».

Revoir le projet, nous disent d’autres, ou renégocier ses conditions, ou encore nous faire entendre. Ceux qui affichent ces objectifs peuvent-ils y croire eux-mêmes ?

Alors pourquoi ?

Nous, nous ne croyons pas à une quelconque négociation. Nous sommes persuadés que le pouvoir n’a qu’une seule idée : écraser toute résistance, faire voler en éclats ce qui reste de lutte des salariés. Face à ce rouleau compresseur, la simple protestation est un leurre, une facétie. Regardons comment ça se passe depuis des années maintenant : y a t-il eu une seule « négociation » sociale réelle ouverte sur quelque sujet que ce soit par ce gouvernement ? Qui peut citer un seul avantage que les enseignants auraient retiré d’une seule des réformes qu’on leur a imposé ces dernières années ? Ou est la négociation que certains réclament ? Ou est l’écoute des syndicats de salariés ?

Cela n’empêche que nous sommes et serons en lutte, mais en affirmant que seule la lutte massive et prolongée des salariés pourra contrer cette offensive. Et nous affirmons aussi que les scrutins à venir n’y changeront rien : quelles différences entre des suppressions de poste (et le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux) de droite et des redéploiements de gauche (au nom du dégraissage du mammouth) ?

Nous avons changé d’époque. Les salariés doivent comprendre que le pouvoir n’en a plus rien à faire des instances représentatives, dans quelque branche que ce soit. Le soi disant pouvoir des syndicats, même les plus représentatifs est contré, bafoué. Ça fait 20 ans maintenant que le MEDEF et les gouvernements s’acharnent à extirper ce qui reste des principes du CNR hérités de la résistance : concertation, solidarité, partage, … à la poubelle.

Dès lors c’est de la responsabilité de chaque salarié, de chaque adhérent voire militant de syndicat, de construire aujourd’hui les futurs rapports de force qui seuls permettront aux salariés de remettre leurs droits en avant. »

Sud éducation 35

PDF - 83.2 ko
TRACT 31/01/2012

Réunion du collectif EVS-AVS 35 le 1er fevrier

Mercredi 1er février à 17h

(parce que tout le monde n’est pas libre à 15h et donc pour changer)



au local de SUD-éducation


(parce que pour l’IUFM c’est trop tard 17h et pour travailler sur le site mieux vaut un lieu avec internet)

5 rue de Lorraine

Métro Villejean

02 99 58 83 74

Entrée en haut du parking portail vert

au second étage au dessus de la FCPE et de « clair obscur »

PLAN ici
Leur site :


EVS-AVS35.FR

Quelles actions ? réunion le 26 à Crévin

A l’occasion de la grève du 15 décembre, les collègues de plusieurs écoles du département sont passés de la critique des journées de grève de 24 h sans suite, à la proposition – et, pour certains, à la mise en œuvre – de formes d’action différentes.

Les directions syndicales nous proposent régulièrement sinon rituellement lors de chaque année scolaire ces journées d’action dont chacun constate l’inefficacité du point de vue des revendications. Et pourtant, la politique du pouvoir (gouvernement et capital financier) doit être combattue de toute urgence.

Nous ne voulons pas subir avec résignation les réformes visant à détruire le service public d’éducation – après les autres services publics, comme eux…-, ni les politiques d’austérité qui frappent les salariés.

Nous ne pouvons pas nous contenter de protestations de pure forme qui n’empêchent en rien la mise en œuvre de cette politique, voulue par le capital financier et appliquée par tous ceux qui lui sont soumis.

Nous, militants de Sud éducation 35, partageons la critique des collègues de Crevin, Messac, Redon, Bel-Air..3. et de bien d’autres sûrement. Nous voulons que par la lutte collective nous puissions résister à la politique du pouvoir.

Nos collègues de Crevin proposent une réunion informelle le jeudi 26 janvier à l’école de Crevin à 17 h 30 : retrouvons nous nombreux pour débattre de cette question et proposer des actions concrètes.

Ci dessous le communiqué des personnels de l’école de Crévin après la grève du 15 décembre :

Jeudi, jour du mouvement contre le projet gouvernemental d’évaluation (les enseignants seraient promus en fonction des résultats des élèves !), dix-sept enseignant-e-s de l’école de Crevin (au lieu des 8 qui d’abord souhaitaient être grévistes) ont remis plus de 600€ à Réseau Education Sans Frontières œuvrant pour les enfants des familles dites sans papiers jeudi. Ils arboraient un badge « enseignants en colère » pour protester contre la mise à mal de leur métier : formation disparue pour les nouveaux enseignants, les RASED en voie de disparition, les nombreuses fermetures de postes, des programmes trop centrés sur le français et les maths, une non reconnaissance de leur ministre, une dérive vers toujours plus d’évaluations des élèves…. Ce nouveau moyen d’action est une arme économique. Un calcul rapide montre que cela pourrait coûter au gouvernement 100 millions à chaque journée si cela se généralisait ; sans doute plus efficace qu’une simple journée de grève où la profession enseignante n’est plus jamais entendue.

AG COLLECTIF EVS MERCREDI 11 JANVIER

Prochaine Réunion du collectif EVS :

Mercredi 11 janvier 2012

15h à l’IUFM

Salle 301

Si problème pour trouver la salle

il suffit de demander à l’accueil.

Voici le brouillon d’ordre du jour et de fonctionnement que je propose : (à décider en début de séance)

En pleinière :

  • Résumé rapide des épisodes précédents
  • Médiatisation des actions du collectif par le passé
  • Les news depuis la dernière AG
  • …………………….

Puis en ateliers :

Atelier 1. Création d’un blog, car oui notre expert en informatique sera présent.

Atelier 2. Pour les nouveaux qui souhaitent déposer un dossier comment constituer ce dossier

Atelier 3. Comment sensibiliser les parents .

Atelier 4. Médiatisation pour le 29 mars jour du conseil des prud’hommes.

AG SUD éducation 35 11/01 17H30

Ce début d’année pourrait être l’occasion pour de nouveaux collègues et camarades de… venir voir les locaux, ou de revenir après un précédent passage, ou de venir voir ce que c’est que Sud éduc 35, comment ça fonctionne, … ou de nous rejoindre pour participer aux activités de notre groupe – dans lequel on ne s’ennuie pas, en général.

Au plaisir de vous retrouver

Maternelles en danger 11/01 à Rennes

Le collectif « Maternelles en danger », dont SUD Education (56) fait partie, sera reçu par le recteur
le mercredi 11 janvier
à 11h au rectorat de RENNES.

Sud Education 56 appelle à venir avec le collectif devant le rectorat. Tou-te-s les camarades des autres départements sont vraiment les bienvenu-e-s pour ce rassemblement.

Gréve évaluations le 15/12/2011

Non à la notation, trois fois non aux entretiens d’évaluation !

Tous en grève le 15 décembre !

La fédération SUD éducation s’oppose au projet de réforme de l’évaluation des enseignant-e-s et appelle à construire la mobilisation Le ministère préparait cette réforme depuis des années. Les projets de décret et d’arrêté1 réformant l’évaluation des enseignant-e-s sont désormais en circulation depuis le 14 novembre. Ils remplacent à compter de la rentrée 2012

les dispositifs actuels par une modalité unique : un entretien d’évaluation tous

les trois ans par le supérieur hiérarchique direct (le chef d’établissement dans le 2nd degré, l’IEN dans le 1er degré). La fédération SUD éducation dénonce ce

projet et appelle à construire dans l’unité la mobilisation pour le contrer.

Un management sur le modèle de l’entreprise capitaliste

SUD éducation est opposé à la notation, aux inspections infantilisantes, à l’évolution différenciée des carrières… Mais les nouvelles modalités d’évaluation des personnels sont encore pires ! On passe à l’ère du management sur le modèle de l’entreprise capitaliste.

Cet entretien reposera tout d’abord sur une auto-évaluation, selon des grilles fournies par l’administration. Comme les expérimentations ont déjà permis de le constater, ce processus est particulièrement pervers : on doit soi-même s’évaluer… à travers les yeux de la hiérarchie et ses critères désormais purement comptables.

Individualisation, mise en concurrence, caporalisation

La notation-évaluation déjà mise en place pour les personnels non-enseignants a démontré sa nocivité avec l’augmentation des pressions hiérarchiques, l’infantilisation des personnels, la gestion individualisée des carrières que l’on veut désormais étendre aux enseignants.

Des logiques comptables et non éducatives

Que va-t-on évaluer ? Le décret d’application de la loi « de modernisation de la Fonction Publique » le précise : en premier lieu « Les résultats professionnels obtenus par le Fonctionnaire » ; cela se traduit dans le projet d’arrêté sur l’évaluation des enseignant-e-s de la manière suivante : il s’agira en premier lieu d’évaluer la capacité de l’enseignant-e « à faire progresser chaque élève ».

L’enseignant-e sera donc jugé-e sur les résultats de ses élèves, à la « validation des compétences », aux évaluations en primaire, aux examens dans le secondaire, aux taux de passages et redoublements… Chacun-e sera comptable personnellement de ces résultats, devra produire du chiffre : l’humain disparaît, la dimension collective de l’acte éducatif est gommée, tout comme la dimension sociale.

Le fichage des compétences pour les enseignant-e-s aussi

Ces nouvelles modalités d’évaluation des enseignant-e-s s’inscrivent dans une logique globale, celle de l’évaluation par compétences et du fichage généralisé. Après le livret de compétence pour les élèves, une circulaire récente crée en effet un « Livret de compétences » pour les enseignant-e-s eux-mêmes : officiellement un portefeuille de compétences dématérialisé.

Publié au Bulletin Officiel le BOEN n° 13 du 31 mars 2011, le point 3 de cette circulaire indique : « Ce portefeuille de compétences dématérialisé peut enregistrer les appréciations et conseils des inspecteurs pédagogiques territoriaux et des conseillers mobilité carrière. Il est mis en place dès

l’année de stage. Il s’appuie sur le référentiel de compétences fixé par l’arrêté du 12 mai 2010. »

Des compétences pourront être validées par des formations professionnelles pendant les vacances, ce qui donnera droit à accéder à des postes à profil, autre instrument d’arbitraire et d’individualisation des carrières…

Les raisons ne manquent pas : non à la réforme de l’évaluation

des enseignant-e-s, trois fois non aux entretiens d’évaluation !

Nos Luttes ont construit nos droits, notre résignation les détruirait.

Mobilisons-nous !

PDF - 355.1 ko
TRACT EVALUATION 15/12