27/09 : Manifestation Solidaires contre les violences faites aux femmes

Parce qu’on est profs ET féministes, ce vendredi à Rennes, Sud éduc est Solidaires contre les violences faites aux femmes :

Parce qu’il est insupportable de compter nos mortes ! Parce qu’il est inadmissible qu’en France on ne donne pas de moyens suffisants pour arrêter ces féminicides et prendre en charge les femmes victimes de violence ! Parce qu’il faut prendre le problème à la racine en s’attaquant au système patriarcal ! Sans attendre les résultats du Grenelle, exigeons dès maintenant un budget à la hauteur des enjeux pour financer les mesures concrètes nécessaires !

Rejoignez-nous à 18h sur la Place de la République.

Desintox : non, les personnels grévistes ne se verront pas priver de salaire durant les vacances

À l’approche d’une grève des corrections du DNB et de la rétention des notes des épreuves écrites du baccalauréat, des rumeurs circulent sur un arrêt du Conseil d’État qui permettrait à l’administration de prélever le salaire des grévistes durant toutes les vacances scolaires.

Il s’agit de l’arrêt du 7 juillet 1978, dit arrêt “Omont”. Cette décision de justice indique simplement que l’administration a la possibilité de prélever un trentième chaque journée durant laquelle un personnel n’a pas de service à accomplir entre deux jours durant lesquels il fait grève.

Est-ce que cela signifie que l’administration peut retirer quatre trentièmes de mon salaire si je fais grève vendredi et lundi ?

→ Oui. L’administration a cette possibilité, ce qui ne signifie pas qu’elle est obligée de procéder à un tel retrait.

Est-ce que cela signifie que si je suis en grève jusqu’aux vacances, l’administration prélèvera un trentième de mon salaire chaque jour jusqu’à la rentrée ?

→ Évidemment pas ! Pour cela, il faudrait être en grève le premier jour de la reprise (durant la prérentrée). Et de toute façon, le Conseil d’État lui-même l’indique dans un arrêt du 27 juin 2008 que “que l’application des règles de décompte des retenues sur le traitement mensuel de l’agent en grève ne saurait porter atteinte à son droit au congé annuel lorsque cet agent a été au préalable autorisé par le chef de service à prendre ses congés au cours d’une période déterminée”. Par conséquent, il ne saurait être question d’un retrait de salaire durant les vacances d’été.

Grève des examens : SUD éducation 35 appelle à poursuivre et amplifier la lutte.

Suite au succès de la grève de surveillance du Bac le 17 juin (20% de grévistes chez les collègues convoqués pour SUD), le Collectif contre les réformes Blanquer et SUD éducation 35 appellent à la grève de surveillance du DNB les 1er et 2 juillet.

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Rendez-vous devant
les collèges centre d’examen
Collège des Ormeaux à Rennes

 

La grève appelée ce lundi 17 juin par une intersyndicale large à laquelle participait SUD éducation, ainsi que par des collectifs de personnels mobilisés (stylos rouges et la chaîne des bahuts), a été une réussite importante.

En Ille-et-Vilaine, de nombreux personnels étaient présents devant les différents centre d’examens avec banderoles et tracts. Le rendez-vous à 12h devant France 3 Bretagne à rassemblé plus de 150 collègues, grévistes ou non. Dans le département, l’estimation du nombre de grévistes fait mentir Blanquer : 1/3 des collègues convoqué.es était en grève! L’AG des personnels grévistes du 17 juin 2019 a décidé la reconduction de la grève pour le mardi 18 juin 2019.

Cette mobilisation à l’occasion du baccalauréat, par sa nature exceptionnelle, montre une volonté d’en découdre de la part des personnels qui est à la hauteur des attaques subies par le service public d’éducation. La capacité d’organisation des personnels mobilisés (piquets de grève, rassemblements, distribution de tracts, AG) est le signe d’une dynamique de fond. Dans la suite des mobilisations contre les réformes des lycées cet hiver, de la mobilisation contre la loi Blanquer au printemps, c’est un nouveau signal très fort de la volonté des personnels de l’éducation de construire et de gagner le rapport de force contre l’ensemble de la politique éducative de Blanquer.

Aujourd’hui, d’autres perspectives émergent : rassemblements, piquets de grève, rétention de notes. La grève le premier jour du DNB, le 27 juin, peut être également un point d’appui majeur pour étendre la mobilisation au collège et construire la grève reconductible. D’autres moments clés peuvent être l’occasion pour les personnels de mettre en œuvre des mobilisations importantes : les corrections sur site, les oraux, les convocations de jury.

C’est pourquoi, dès à présent :

• SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à rejoindre et à étendre la mobilisation, en organisant des Assemblées générales et en votant la grève et sa reconduction ;

• SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se mettre en grève le 27 juin, premier jour du DNB, à se réunir en Assemblées générale et à voter la grève

• SUD éducation appelle les personnels à poursuivre dans le cadre le plus collectif possible la grève des examens pour toutes les surveillances, des baccalauréats et du DNB, des corrections sur site, des oraux et des convocations de jury.

• SUD éducation soutient toutes les modalités d’action décidées par les personnels : piquets de grève, actions, rétention de notes…

Marches des fiertés le 8 juin à Rennes : soyons fièr-e-s

Tract de la fédération SUD éducation et de l’union syndicale Solidaires

La marche des fiertés a eu lieu le 8 juin à Rennes.

Les LGBTIphobies sont bien présentes dans les établissements scolaires. Si les élèves en sont les premières victimes d’après les rapports annuels de SOS Homophobie, cette question concerne aussi les personnels : soit parce qu’ils et elles peuvent être les auteur-e-s de ces actes LGBTIphobes, soit parce qu’ils et elles en sont les victimes. SUD éducation est au côté des personnels LGBTI de l’Éducation nationale, pour lutter contre toutes les formes de discrimination LGBTIphobe et hétérosexiste, et appelle à se mobiliser à l’occasion du 17 mai et des marches des fiertés, contre la haine, pour les droits LGBTI et l’épanouissement de tou-te-s !

La question de la visibilité

Deux lesbiennes sur trois et un gay sur 2 disent être « invisibles » au travail, selon des enquêtes de l’Autre cercle.

L’invisibilité c’est le fait que toutes les personnes sont spontanément perçues comme hétérosexuelles. La question de dire ou non que l’on est LGBTI se pose en permanence. Même si la situation est connue, l’ambiance de travail et le degré d’acceptation peut changer avec l’arrivée d’un-e nouveau-elle collègue, supérieur-e hiérarchique… Le choix de cacher sa vie personnelle pour ne pas risquer des discriminations peut avoir pour conséquence d’être moins bien intégré dans l’établissement, d’être mis-e en retrait. L’invisibilité peut peser sur la sociabilité avec les collègues (la vie conjugale est souvent un sujet de conversation) et le cadre professionnel est souvent perçu comme anxiogène et peu sécurisant.

Les manifestations de LGBTIphobies directes

Elles peuvent prendre de multiples formes : moqueries et blagues déplacées, ostracisation, harcèlement, insultes, outing, emploi délibéré du prénom et du genre d’état civil assigné à la naissance pour les personnes trans ayant commencé leur transition sociale. Régulièrement la hiérarchie minimise les actes LGBTIphobes voire les couvre en n’entreprenant aucune démarche à l’encontre de l’agresseur-e. Trop souvent des collègues ne témoignent pas ou ne réagissent pas verbalement s’ils et elles sont témoins de LGBTIphobie.

Face aux LGBTIphobies, réagissons !

→ intervenir dans la conversation, reprendre les blagues déplacées : il est essentiel de ne pas laisser une ambiance sexiste/LGBTIphobe s’installer sur le lieu de travail. S’identifier comme allié-e ou personne concernée est une marque de soutien sychologique importante pour un-e collègue LGBTI victime de discrimination.
→ prendre contact avec la section syndicale de votre établissement ou la permanence départementale.
→ inscrire les faits au Registre Santé Sécurité au Travail : il a valeur juridique, l’employeur a obligation de répondre aux faits qui y sont consignés.
→ rappeler le devoir de protection de la part du ministère à l’égard de ses salarié-e-s.
→ rappeler la loi, qui sanctionne les actes de discriminations en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre.

Pour lutter contre les LGBTIphobies, SUD éducation revendique

→ Le respect du prénom et du pronom d’usage, changement d’état civil libre et gratuit en mairie sans intervention des pouvoirs judiciaires et médicaux .
→ L’élaboration de matériel pédagogique spécifique sur les questions de transphobie.
→ La nécessité pour l’administration de soutenir, aider et défendre tous les membres de la communauté éducative qui, du fait de leur identité de genre, subiraient diverses formes de brimades, de harcèlement ou de discriminations, d’où qu’elles viennent (élèves, administration, collègues, parents). L’administration doit accompagner ces membres dans leurs démarches, y compris dans le cadre d’un hangement de genre et/ou d’identité, en veillant à leur assurer un environnement sécurisé pour qu’ils puissent effectuer leur parcours sans être mis en danger dans leur milieu éducatif et professionnel.
→ La ré-intégration du concept de genre dans les textes officiels et sa prise en compte dans des programmes. élaborés par la communauté éducative.
→ La mise en place de dispositifs dédiés (comme l’étaient les ABCD de l’égalité) permettant aux élèves de réfléchir spécifiquement aux discriminations et stéréotypes de genre, et de les déconstruire
→ Une politique de prévention (campagne d’information sur les ambiances de travail sexistes, affichage de la loi sur le harcèlement sexuel) et de suivi accompagnement des victimes dans leurs démarches, notamment judiciaires), via les CHSCT s’agissant des cas de harcèlement, et la mise en place systématique de la
protection fonctionnelle, qui est de droit ;
→ La mise en place dans la formation initiale de modules obligatoires sur les problématiques de genre, pour les futur-e-s enseignant-e-s (selon un volume horaire identique dans toutes les ESPE), et pour toutes les autres catégories de personnel (CPE, agent-e-s) ;
→ Un renforcement de l’offre de formation continue sur ces questions.

24 mai : grève mondiale pour le climat – SUD éducation dépose un préavis de grève

Communiqué de SUD éducation

La lutte contre le dérèglement climatique ne peut plus attendre !
La communauté scientifique s’accorde pour dire qu’en 2030, le réchauffement climatique ne doit pas dépasser 1,5 degré, sans quoi la crise sera irréversible.

En tant que syndicat de transformation sociale et écologique, SUD éducation revendique une transition écologique fondée sur un juste partage des richesses et des ressources afin de garantir une vie digne pour tou-te-s.

Après le succès de la grève scolaire du 15 mars, le 24 mai aura lieu une grève mondiale pour la planète, à l’initiative de nombreux collectifs.SUD éducation y prendra toute sa part, et déposera un préavis de grève spécifique pour permettre à tous les personnels de la maternelle à l’université de se mettre en grève et de construire la mobilisation.

Rennes : RDV pour la manif  à 13h au Thabor

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Contre la loi Blanquer, en grève le 21 mai !

Mardi 21 mai, le projet Loi Blanquer, actuellement en discussion au Sénat, sera voté. Ces nouvelles discussions font bouger les lignes et de nombreuses dispositions très droitières sont maintenant intégrées au projet de loi : interdiction du port du voile pour les accompagnatrices scolaires, statut de supérieur·e hiérarchique pour les directeurs·rices, compensation des financements de toutes les maternelles privées, formation continue pendant les vacances scolaires, annualisation du temps de travail…

Les personnels de l’éducation, les familles et de nombreux·ses élu·es refusent ces transformations radicales de notre École. Nous refusons aussi toutes les tentatives de mise au pas de la profession et toute remise en question de la liberté d’expression des personnels comme le prévoit l’article 1 de la loi sur « Blanquer ».

Le 21 mai, SUD Éducation et la CGT Éduc’action appellent tous les personnels à se mettre en grève pour obtenir l’abrogation des contre-réformes et l’abandon du projet de loi « École de la confiance ».

Lire le communiqué de la Fédération SUD éducation et de la CGT Educ’action

Amplifier le rapport de force pour gagner !

Tract de la fédération SUD éducation

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Des Assemblées générales réunissant jusqu’à plusieurs centaines de personnels ont voté des mouvements de grève reconductible. Les parents d’élèves sont mobilisés avec des actions et initiatives organisées dans différentes régions. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de mécontentement, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Le climat social, avec les gilets jaunes, est explosif et met le gouvernement en difficulté. C’est le moment d’amplifier la mobilisation pour gagner sur nos revendications. La grève du 9 mai a été une réussite, et des AG appellent à la reconduire. Dans le cadre des calendriers de mobilisation décidés par les personnels, la manifestation nationale du 18 mai doit être une réussite, et constituer un point d’appui d’ampleur pour toutes les mobilisations qui auront lieu d’ici là, et ensuite.

Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d’école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu’il organise le démantèlement du service public d’éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d’enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la liberté de parole des enseignant-e-s (article 1), par la mise au pas de la formation des futur-e-s professeur-e-s (article 10) ou par l’obligation d’afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Les modifications apportées par le débat parlementaire au Sénat sont clairement insuffisantes, et introduisent même des amendements inquiétants : financement accru du secteur privé, statut de directeur-rice d’école supérieur-e hiérarchique, avis des chef-fe-s d’établissement sur les mutations… La mise à l’écart par le Sénat de l’amendement introduisant les Établissements publics des savoirs fondamentaux montre que la mobilisation est à même de faire reculer le pouvoir. Mais ne nous y trompons pas : pour SUD éducation, c’est le retrait pur et simple du projet de loi qui est à l’ordre du jour !

Manifestons massivement à Paris le 18 mai ! En grève, en reconduction suivant les dates décidées par les AG !

Contre la précarité

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des réformes de casse du statut de la fonction publique, notamment par le recrutement de personnels précaires contractuels au lieu de fonctionnaires. C’est le cas notamment pour les AESH, qui seront amené-e-s à subir les temps partiels imposés, les CDD à répétition, et l’obligation pour compléter leur rémunération d’avoir la collectivité territoriale pour second employeur. Des journées de mobilisation sont d’ores et déjà prévues : le 15 mai rassemblement devant les rectorats et les DSDEN, le 23 mai une journée de grève et de manifestation. Combattons les réformes de casse du statut, luttons pour la titularisation de toutes et tous les précaires !

Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c’est la sélection à l’université. La réforme du baccalauréat, c’est l’instauration de bacs maison qui n’auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c’est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c’est l’instauration d’un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves. Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications

- le retrait du projet de loi Blanquer
- le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique
- l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup
- l’abandon du projet de réforme des retraites
- une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale
- une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA
- la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
- une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Pour SUD éducation, une chose est claire : c’est aux grévistes de décider de leur calendrier de mobilisation, et SUD éducation les soutiendra dans les choix qui seront effectués. Dans ce cadre, la grève des examens peut être un point d’appui majeur pour construire le rapport de force.

Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle à :
- manifester en masse à Paris le 18 mai ;
- se mettre en grève reconductible à partir des dates d’ores et déjà décidées par les AG de personnels ;
- participer aux actions et manifestations décidées en AG ;
- mettre en débat la grève et sa reconduction sur nos lieux de travail, dans toutes les écoles et les établissements ;
- mettre en débat dès à présent la grève des examens

AESH : c’est un métier, il doit être reconnu ! Mobilisations 15 et 23 mai

AESH c’est un métier, il doit être reconnu !

Dans le cadre de la loi “pour une école de la confiance et de la concertation pour une école inclusive”, le ministère a annoncé une série de mesures concernant « l’école inclusive ». SUD éducation dénonce cette duperie du Ministre qui consiste à scolariser les élèves à besoins spécifiques dans des classes ordinaires sans former les enseignant-e-s, sans fournir les moyens humains nécessaires au suivi de leur scolarité dans les classes et sans produire d’avancées concernant le statut et les conditions de travail des Accompagnant-e-s des Élèves en Situation de Handicap (AESH).

Décryptage des annonces Blanquer

La fin des contrats aidés ? c’est insuffisant pour sortir le métier de la précarité !

SUD éducation se félicite de la fin du recours à des personnels en contrat aidé pour accompagner les élèves en situation de handicap. Néanmoins, l’Éducation nationale doit impérativement réembaucher les personnels qui travaillaient jusqu’alors avec ces contrats afin qu’ils et elles puissent continuer d’exercer leur métier. SUD éducation revendique le réemploi de tous les personnels qui travaillaient en contrat CUI.

La fin des CUI ne sonne pas la fin des contrats précaires pour les personnels AESH pour qui le gouvernement refuse de créer un véritable statut de titulaire dans la Fonction Publique. Les CUI et les contrats d’un an renouvelables pendant 6 ans avant l’obtention d’un CDI devraient être remplacés par des contrats de 3 ans renouvelables une fois avant l’obtention d’un CDI. Cette disposition n’est pas nouvelle car elle était déjà préconisée par les textes de loi mais les rectorats refusaient de l’appliquer. Même les personnels AESH qui exercent en CDI ne sont pas titulaires, ils et elles subissent les temps incomplets imposés, les bas salaires et les affectations arbitraires !

Les PIAL ? Rentabilité et renforcement de la hiérarchie dans la gestion des AESH !

Le Ministre a annoncé l’instauration à la rentrée 2019 des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIAL) pour organiser la présence des personnels AESH auprès des élèves en situation de handicap. Ces PIAL réuniront plusieurs établissements scolaires (collèges et lycées) et écoles d’une même zone. Les AESH seront alors contraint-e-s de :
- accompagner plusieurs élèves simultanément et/ou successivement autant de fois que la direction du PIAL le décidera en cours d’année. L’’administration ne se préoccupe pas du lien éducatif et pédagogique entre l’élève et l’AESH, ce qui empêche le suivi sur du long terme.C’est du saupoudrage d’accompagnement que nous promet le ministère !
- changer de lieu de travail jusqu’à plusieurs fois dans la même journée : les AESH pourront accompagner un enfant en élémentaire de 8h à 10h puis un autre dans le collège d’à côté de 10h à 12h puis encore un autre au lycée l’après-midi.

L’objectif du Ministre est simple : « rentabiliser » et « mutualiser » au maximum les personnels AESH en les rendant plus mobiles et en mutualisant les moyens. Il sera encore facile pour les chef-fe-s de généraliser le regroupement des élèves en situation de handicap dans la même classe et de nommer un-e ou plusieurs AESH pour s’occuper de tous ces élèves alors même que certain-e-s d’entre eux et elles ont besoin d’un suivi individualisé. Ceci témoigne d’un mépris du rôle éducatif des personnels AESH. Les AESH ne sont pas interchangeables et corvéables à merci !

Le double employeur ? Une dégradation des conditions de travail et la non-reconnaissance des compétences des personnels AESH !

Les personnels AESH subissent les bas salaires, puisqu’ils et elles sont payé-e-s au SMIC, ainsi que les temps incomplets imposés : ils et elles gagnent 600 à 850 euros pour 20 à 28h de travail par semaine.
Pour pallier cette rémunération précaire, le ministère veut proposer aux AESH de compléter leur service en étant recruté-e-s par les collectivités territoriales pour assurer la surveillance des élèves pendant le temps périscolaire (cantine – garderie…). C’est un refus de reconnaître le rôle éducatif et pédagogique des AESH en les renvoyant à des tâches qui ne sont pas les leurs.

SUD éducation dénonce cette proposition qui consiste à maintenir des personnels dans la précarité afin de leur imposer une dégradation de leurs conditions de travail.
SUD éducation revendique l’emploi à temps plein des personnels AESH dont les missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap constituent un emploi à temps plein : aux heures avec les élèves s’ajoute tout un travail invisible de préparation, de formation et de coordination qui devrait être reconnu !

Verso :
Gagnons un vrai statut pour les AESH !
Titularisation sans conditions de tous les personnels AESH !

Des AESH syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s se sont réuni-e-s dans un stage de formation syndicale de SUD éducation et ont élaboré une plateforme revendicative pour améliorer leurs conditions de travail et d’existence. SUD éducation soutient leurs revendications !

→ Statut
• Titularisation sans conditions de diplôme ou de nationalité
→ Salaire
• Salaire à l’entrée dans le métier : 1700€ nets
• Accès aux mêmes primes, pondérations et indemnités que les personnels titulaires (REP, indemnités de résidences, pondération pour affectation multiple…)
→ Conditions d’accès au métier
• Formation initiale d’un an rémunérée, à l’Espé, statut de stagiaire
→ Temps de travail
• Temps plein à 28h/semaine ◦ 24h max avec élèves ◦ 4h pour le travail invisible
→ Formation continue
• Accès au plan de formation académique avec une offre spécifique de formation pour les AESH ◦ Inscriptions aux formations sur la base du volontariat ◦ Formations sur le temps de travail
→ Nom du métier
• Éducateur scolaire spécialisé
→ Conditions de travail
• Affectation sur 2 établissements au maximum
• Création de commissions paritaires pour les affectations des AESH
• Pas plus de 2 élèves en accompagnement individualisé
• Respect des notifications MDPH
• Pas plus de 1 accompagnant/élève en primaire, 2 acc./élève dans le 2nd degré
• Constitution d’une brigade de remplacement AESH
→ Évaluation
• Pas d’évaluation, avancement à l’ancienneté

SUD éducation appelle les AESH à se rassembler, à se coordonner en Assemblée Générale et à se mettre en grève pour défendre leurs droits et en gagner de nouveaux :

  • le 15 mai à l’appel des syndicats de l’intersyndicale AESH (SUD éducation – CGT éduc’action – SNES – SNUEP – SNUipp – FO – SNALC – SGEN – UNSA) en participant aux rassemblements et aux assemblées générales qui seront appelés dans les départements
  • le 23 mai en participant à la grève et aux rassemblements appelés par SUD éducation

La lutte collective est notre arme pour améliorer nos conditions de travail !

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A lire aussi :

Lire un contrat d’AESH

Ecoles publiques rurales : politique de casse des services publics

Ecoles publiques rurales

Une politique de casse des services publics de proximité


Concentrations, regroupements, économies et rentabilité au service de « l’ambition » et de la « réussite individuelle », telles ont été les notions-clés pour comprendre l’évolution des politiques scolaires. Pourtant, depuis les années 1990, des études prouvent que les résultats des enfants en classe unique sont supérieurs à la moyenne nationale. Elles sont depuis confirmées par l’intérêt des petites structures multi-âges dans le développement cognitif et la socialisation de l’enfant.

Mais la politique de concentration des moyens scolaires ne s’est jamais vraiment interrompue. Et elle est assumée au grand jour par la ministre sous la forme d’un chantage : chaque département où la direction académique, le Conseil départemental et les grands élus signeront une charte où ils s’engagent à supprimer les petites écoles rurales et à transformer les RPI éclatés en RPI concentrés, bénéficiera d’un maintien de l’attribution globale de postes sur 3 ans.

Au service du dogme inhumain de l’équilibre budgétaire

Depuis une quarantaine d’années, il n’y a jamais eu autant de familles avec de jeunes enfants qui s’installent dans le milieu rural que maintenant. Malheureusement, cette politique est en train de créer les conditions de désertification des petites communes.

Pour SUD éducation, il faut sauvegarder des espaces favorables à l’épanouissement d’enfants heureux et leur épargner les effets destructeurs des concentrations au seul service du dogme inhumain de l’équilibre budgétaire.

La corrélation est maintenant prouvée entre la perte des services publics en milieu rural et le vote FN (étude de l’IFOP de mars 2016). Cette perte de service public nous éloigne de la démocratie. Nous exigeons que le gouvernement revienne sur cette politique et rouvre les services publics de proximité en particulier les écoles.

Aux côtés des parents d’élèves, des maires ruraux, des amis de l’école publique et avec d’autres organisations syndicales, SUD éducation Bretagne appelait à manifester samedi 25 mars 2017 à Rostrenen (22).

Nous étions entre 300 et 400 personnes samedi dernier à marcher pour soutenir et défendre l’école publique en milieu rural. Quelques photos …








Loi travail : sit-in le 18 octobre

Déclaration des organisations CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL d’Ille et Vilaine.

Le 15 septembre dernier, plus de 3000 salariés, étudiants et lycéens ont participé aux initiatives organisées sur le département d’Ille et Vilaine pour exiger l’abrogation de la loi « travail » et d’obtenir de nouvelles garanties et protections collectives.

Sur tout le territoire et dans notre département, la mobilisation demeure significative n’en déplaise à celles et ceux qui avaient déjà enterré le mouvement social.

Très largement, les salariés, les citoyens continuent à être contre cette loi scélérate.

A l’appui de leurs organisations nationales qui étudient toutes les perspectives pour s’opposer à la mise en œuvre de la loi « travail », les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL d’Ille et Vilaine décident de poursuivre leur action pour empêcher l’application du texte au niveau local, dans les entreprises ainsi que dans le cadre de mobilisation convergente sur les principales localités du département.

Elles organisent, le 22 novembre 2016, un temps de rencontre et d’informations de leurs secrétaires généraux de syndicat et section respectifs pour favoriser la démarche unitaire et l’élaboration de revendications partagées avec les salariés

Elles appellent à un rassemblement « sit-in » revendicatif le 18 octobre à 12 h, esplanade Charles De Gaulle à Rennes et sur les localités selon des modalités à définir avec les unions locales.

Plus que jamais déterminées, les organisations syndicales signataires de cette déclaration appellent à poursuivre la mobilisation jusqu’à l’abrogation de la loi et l’ouverture de négociations pour conquérir des droits nouveaux.

Rennes, le 13 octobre 2016.

Loi travail : 15 septembre toutes et tous en grève

Déjà six mois de lutte

Six mois se sont écoulés depuis la première journée de mobilisation du 9 mars dernier. Un mouvement social d’ampleur s’est construit contre la loi travail et ce malgré l’entêtement du gouvernement et la répression policière : pas moins de vingt journées de grève inter-professionnelle avec des centaines de milliers de personnes dans les rues, des centaines d’actions de blocage économique, des occupations de place avec « Nuit debout » dans la plupart des villes du pays, des assemblées générales interprofessionnelles, etc.

L’ensemble des secteurs, public et privé, a participé à la lutte contre cette loi signant un recul social sans précédent : lycéen-ne-s et étudiant-e-s, salarié-e-s, chômeurs/euses, précaires, intermittent- e-s, travailleurs/euses des raffineries, cheminot-e-s, dockeurs/euses, éboueurs/euses, etc.

49.3 x3

Le gouvernement a joué le passage en force en utilisant l’article 49.3 à trois reprises pour faire accélérer l’adoption de cette loi réclamée par le MEDEF et applaudie par les syndicats « réformistes » CFDT, UNSA et CGC.

Malgré sa promulgation le 9 août, la campagne de désinformation qui a marqué la fin de l’année scolaire et les miettes lancées pour démobiliser certains secteurs, la détermination des opposant-e-s à cette loi n’a pas faibli.

Que dit la loi travail dans les grandes lignes ?

Le temps de travail : si les 35 heures demeurent la référence légale, l’aménagement dérogatoire est devenu la règle. La loi peut être supplantée par des « petites lois » au niveau des entreprises ou d’une branche. C’est ce qui s’appelle l’inversion de la hiérarchie des normes.

Le Code du travail : d’ici à deux ans il va être réécrit par une commission. Avec cette inversion de la hiérarchie des normes, les accords de branches ou d’entreprises vont pouvoir prendre le pas sur le droit du travail actuel. La loi travail prévoit notamment que des accords dit de « préservation ou développement de l’emploi » puissent être signés au niveau des entreprises, allongeant la durée du travail, réduisant le salaire ou remettant en cause les primes. Un refus équivaudra à un licenciement.

Les licenciements : ils sont rendus plus faciles avec le leitmotiv de la compétitivité. Les critères permettant le licenciement économique seront différents selon la taille des entreprises et s’apprécieront en fonction, par exemple, de « baisses significatives des commandes ou du chiffre d’affaire ».

La médecine du travail : la visite obligatoire à l’embauche et la visite biennale sont supprimées, remplacées par une visite d’information et de prévention.

La mise en place du Compte personnel d’activité : mis en place à partir de janvier 2017 pour toutes les personnes à l’entrée de la vie professionnelle (y compris pour les salarié-e-s du public) il comprend le compte personnel de formation, le compte pénibilité et le compte d’engagement citoyen. Ce nouveau livret ouvrier, auquel les employeurs/euses auront accès est une individualisation des droits à la formation et des rémunérations, indépendamment de toutes les conventions collectives, rendant le ou la salarié-e responsable de son « employabilité » et donc de ses périodes de chômage pour le ou la rendre plus flexible en s’adaptant aux besoins du patronat.

Et dans l’éducation nationale ?

Cette réforme du code du travail ne va pas toucher tout de suite les fonctionnaires et les contractuel-le-s de droit public, mais il y a bien des personnels de l’éducation nationale qui sont sous contrat de droit privé de type Contrat unique d’insertion : AVS, AED, agent-e-s de la région et du département.

Avec la multiplication de ces contrats précaires on assiste clairement à une généralisation des contrats de droit privé dans les établissements.

Les personnels vont être directement touché-e-s par cette réforme.

D’autre part, un regard sur les précédentes « réformes » suffit à comprendre la logique qui consiste à s’en prendre d’abord au privé pour ensuite attaquer le public, prétextant qu’il est privilégié. Prenons l’exemple des retraites : en 1993 rallongement de la durée de cotisation imposé aux salarié-e-s du privé, en 1995 échec de la tentative de l’étendre au public sous la pression de longues grèves, mais en 2003 Fillon l’impose.

Les récentes déclarations unanimes des politiques sur le temps de travail des fonctionnaires annoncent d’ailleurs la couleur sur une augmentation du temps de travail dans la fonction publique dans un avenir proche.

Face à la répression, pas d’intimidation !

Interdictions ciblées de manifester, entraves à l’organisation des manifestations, contrôles policiers visant à interdire les accès aux lieux de manifestation : comme il l’a montré au cours de ces 6 derniers mois de lutte, le gouvernement est prêt à tout pour faire taire la contestation.

Autoritarisme, provocations, intimidations, répression et désinformation ont été ses seules réponses pour discréditer en vain les travailleurs/euses mobilisé-e-s.

Notre mobilisation est légitime. Notre détermination reste intacte. Ce gouvernement antisocial ne nous empêchera pas de poursuivre la lutte.

Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales et collectifs de lutte à organiser la solidarité avec les manifestant-e-s réprimé-e-s.

BnF, La Poste… des victoires qui en appellent d’autres !

Dans de nombreux secteurs, des salarié-e-s se mobilisent et gagnent sur leurs revendications contre la précarité, l’arrêt des suppressions de postes, les réorganisations et l’augmentation du temps de travail.

Ces victoires en appellent d’autres.

C’est donc maintenant que nous devons nous mobiliser pour protéger les droits des salarié-e-s partout. Après des décennies de régressions sociales nous devons non seulement stopper les attaques contre nos droits mais aussi nous battre pour le progrès social, pour une autre société.

Plus que jamais nous devons poursuivre et amplifier la lutte contre la loi travail et son monde.

Le 15 septembre, les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires et des AG de lutte appellent à une nouvelle journée de grève public-privé.
C’est toutes et tous ensemble qu’il faut lutter contre l’exploitation et contre la précarisation de la société.
Dans tous les établissements, dans toutes les écoles, dans tous les services, soyons massivement en grève et dans les manifestations le 15 septembre pour l’abrogation de la loi travail !

Loi travail : le 15 septembre on redémarre, grève et manisfestation

L’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, Unef, UNL s’est quittée en juillet sur la décision d’appeler à une nouvelle journée le 15 septembre. Des actions ont eu lieu dans plusieurs villes pendant l’été.

Pour Solidaires le 15 doit donner, dans la rue, le signe de la relance de la mobilisation commune contre la loi travail et contre toutes les menaces qui continuent de peser sur ceux et celles qui travaillent ou sont sans emploi.

Gattaz a déclaré ce jour en parlant de l’action du gouvernement  » Le pacte de responsabilité, le début de l’inversion de la hiérarchie des normes avec le primat donné à la négociation d’entreprise, la volonté de simplification… tout cela est allé dans le bon sens. » et n’entend pas en rester là. Que ce soit sur la pénibilité, la fiscalité des entreprises ou l’assurance chômage, le patronat ne lâche rien !

L’Union syndicale Solidaires appelle donc à mobiliser largement en grève et dans la rue. Elle sera présente dans les réunions intersyndicales locales et nationale et y fera des propositions pour continuer la mobilisation contre la loi travail et son monde, en articulant les batailles juridiques et la mobilisation unitaire ainsi que les

revendications sectorielles qui sont nombreuses en cette rentrée (SFR, social et médico-social, éducation…).

Elle souhaite aussi, comme l’a déjà discuté l’intersyndicale nationale, placer la lutte contre la loi travail au côté de celle de nos camarades belges qui seront en grève le 7 octobre contre leur loi Peeters.

L’Union syndicale Solidaires mobilisera contre la répression anti-syndicale et anti-sociale qui s’est déchaînée ces derniers mois en étant présente en particulier lors du procès en appel de Laura Pfeiffer, inspectrice du travail, à Chambéry le 14 septembre et lors du procès des réprimés-licenciés d’Air France à Bobigny les 27 et 28 septembre.

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loi travail 4pages Solidaires

rassemblement de Soutien à Solidaires 35 contre frais d’occupation de la Cité

La mairie de Rennes réclame 46 345 euros pour les frais d’occupation de la salle de la cité – maison du peuple ! Rassemblement !

Rassemblement le jeudi 8 septembre 2016 à 12h00 place de la mairie / Rennes.

Manifestement, la députée maire de Rennes ne souhaite pas que les manifestations contre la loi El khomri s’arrêtent puisqu’elle a adressée à l’union syndicale Solidaires 35 une facture de 46 345 euros qui correspondrait aux frais d’occupation de la salle de la cité – maison du peuple. Ce qui va provoquer… des manifestations et peut être des occupations !

L’occupation de la salle de la cité s’est faite dans le cadre du mouvement social pour obtenir le retrait de la loi El Khomri.

Il était d’ailleurs tout à fait logique que les opposants à la loi-travail aient un lieu de débat, d’échange et de lutte puisque la mobilisation a été quasi permanente depuis le 7 mars 2016.

Sommes-nous responsables de ce mouvement social, de son ampleur et de son âpreté ?

Il est évident que ce n’est pas l’union syndicale Solidaires 35 qui a mis le feu aux poudres mais par contre, c’est bien le gouvernement Hollande qui a voulu passer en force contre l’avis très majoritaire de la population.

Le gouvernement Hollande n’a même pas été capable de trouver une majorité à l’assemblée nationale pour faire voter cette loi, preuve que cette loi déréglemente dangereusement la législation du travail censée protéger les salariés.

Le gouvernement Hollande porte donc l’entière responsabilité de ce mouvement social et de ses conséquences sur les quelques perturbations occasionnées par les grèves, manifestations et par les occupations.

S’il y a quelqu’un à qui présenter la facture, c’est donc au gouvernement ami de Mme Appéré, au premier ministre et au ministre de l’intérieur qui pilotait presque directement la répression sur Rennes.

Décidément, nous n’avons pas les mêmes valeurs :

Nous observons que la préoccupation de Mme Appéré porte sur le matériel et le financier. La députée-maire et le préfet arrosent les commerçants d’une indemnisation de plus de 300 000 euros et deux « chargés de mission pour redynamiser les commerces » (qui coûteront 10 fois plus que la remise en état de la salle de la cité) sont recrutés.

Nous, union syndicale Solidaires 35 avons comme seule préoccupation la santé des dizaines de blessés, dont un éborgné, victimes de la stratégie préfectorale et des charges policières.

Non, nous n’avons pas les mêmes valeurs, à Mme Appéré la défense du capitalisme financier, à nous Solidaires 35 la défense de l’humanisme et la défense efficace des salariés et de leurs conditions de travail.

Si les syndicats SUD-Solidaires sont évidemment partie prenante des manifestations annoncées le 15 septembre 2016…

Nous appelons à protester contre les intimidations et provocations de la mairie de Rennes par un rassemblement le jeudi 8 septembre 2016 à 12 h place de la mairie/ Rennes.

Pour Solidaires :

Gérard Huré

Serge Bourgin

Rennes, le 30 août 2016

Jeudi 5 décembre journée de grève et de manifestation

{{La manifestation aura lieu à 11H00 place de la mairie à Rennes.}}

Réforme des rythmes scolaires - Grève nationale jeudi 5 décembre : maintenant, gagner c

C’est aujourd’hui sur la question des rythmes scolaires que le rapport de force avec le ministère se joue. Après le 14 novembre, gagner par nos luttes, c’est possible : imposons la suspension de la réforme, l’abrogation du décret, une autre réforme !

Le jeudi 5 décembre est la prochaine date de grève nationale. Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour préparer la mobilisation et pour mettre en débat la poursuite du mouvement. Pour SUD éducation, la question de la construction d’une grève reconductible est désormais à l’ordre du jour.

Le ministère a beau essayer de le minimiser : les 13 et 14 novembre, la grève contre la réforme Peillon des rythmes scolaires a été très importante. Ce haut niveau de mobilisation confirme que cette réforme est massivement rejetée par les personnels.

V. Peillon s’obstine à refuser d’entendre que sa réforme est inacceptable. Il se permet même de multiplier les provocations : il envoie des messages de mépris à celles et ceux qui proposent des alternatives en leur demandant de « réfléchir avant de parler » ; il soumet aux organisations syndicales un projet visant à flexibiliser le temps de travail des professeur-e-s des écoles remplaçant-e-s ou en poste fractionné ; il élabore un calendrier scolaire pour les prochaines années qui ne corrige aucun problème et qui vise à obliger les enseignant-e-s à faire leur rentrée pendant le mois d’août ; il étend l’abaissement des taux d’encadrement à l’ensemble des activités périscolaires…

Pour SUD éducation, le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice ; une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves, et des conditions de travail de l’ensemble des personnels. Cela passe par un autre budget, ce qui suppose de rompre avec l’austérité. Cela suppose aussi d’imposer des mesures immédiates pour les élèves et les personnels.

Mais c’est aujourd’hui sur la question des rythmes scolaires que le rapport de force avec le ministère se joue. Le préalable, c’est l’abrogation du décret Peillon sur les rythmes. Après des années de régressions et de défaites, gagner sur la question des rythmes scolaires sera un point d’appui pour l’ensemble de nos revendications. Le rapport de force est en train de se construire. Après le 14 novembre, gagner par nos luttes, c’est possible : imposons la suspension de la réforme, l’abrogation du décret, une autre réforme !

Le jeudi 5 décembre est la prochaine date de grève nationale. Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour préparer la mobilisation et pour mettre en débat la poursuite du mouvement. Pour SUD éducation, la question de la construction d’une grève reconductible est désormais à l’ordre du jour.

GREVE LE 24 NOVEMBRE

SUD Éducation 35 appelle à la grève mardi 24 novembre 2009 :

* Manif « interprofessionnelle » la Poste place de la république à
Rennes à partir de 10H30

* Manif éducation intersyndicale 11 H devant l’IA

* AG intersyndicale éducation 15H IUFM.

Avis d’alerte rouge ! Les prévisions de budget 2010 laissent présager un état

d’asphyxie pour l’Education Nationale : plus de 10000 postes supprimés dans l’EN, qui s’ajoutent aux 30000 déjà supprimés ces deux dernières années ! Le gouvernement poursuit sa politique de casse généralisée des services publics en démolissant l’éducation, la poste, le fret ferroviaire…

Ça suffit !!!

NON aux suppressions de postes et leurs corollaires :

  • le recours massif aux heures supplémentaires,
  • les classes surchargées,
  • la dégradation systématique des conditions de travail pour les personnels et les élèves,
  • le recours galopant à l’emploi de personnels précaires,
  • les suppressions d’heures de cours et la disparition programmée des RASED.

OUI à :

  • l’augmentation des recrutements aux concours,
  • une véritable formation des enseignants,
  • la revalorisation de tous les personnels et de leurs salaires,
  • la défense de leurs statuts,
  • la titularisation sans condition de tous les précaires.

En conséquence, la Fédération Sud Education

appelle l’ensemble des personnels à la

grève, le mardi 24 novembre 2009