Le gouvernement est largement affaibli, il n’a aucune légitimité. Sa politique au service des plus riches et des extrêmes droite doit cesser. Par la mobilisation massive dans tous les secteurs, nous allons construire un rapport de force capable d’imposer des mesures pour une société plus écologique et plus juste.
Nous avons à construire des mobilisations massives pour arracher, dans l’unité, des victoires pour une société plus juste et pour améliorer la vie de tou·tes : pour la défense des services publics, pour la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, pour l’augmentation des salaires et leur indexation sur l’inflation et pour le SMIC à 2000 euros net.
De même, nous avons à nous mobiliser pour arracher des victoires pour l’école : à commencer par le retrait du Choc des savoirs, par la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les personnels AESH et par la baisse du nombre d’élèves par classe.
SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels à participer à la grève interprofessionnelle du 1er octobre, jour où le gouvernement doit déposé à l’Assemblée nationale son projet de loi de finances.
Manifestation jeudi 1er octobre à 11h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
Assemblée générale éducation Quand ? à l’issue de la manifestation Où ? escaliers des Champs libres
L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite.
Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste.
Dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.
Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques.
À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.
=> SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite. =>SUD éducation 35 appelle à battre l’extrême droite et ne pas redonner une majorité à Emmanuel Macron. => Nous appelons à renforcer et rejoindre tous les cadres collectifs pour se mobiliser ces prochains jours : AG d’établissements, AG de quartiers, caravanes dans les territoires ruraux, initiatives du Nouveau Front Populaire…
L’intersyndicale d’Ille-et-Vilaine soutient toutes les mobilisations dans les établissements et appelle à amplifier le mouvement par la tenue d’AG, d’HIS, de tractages, de mobilisations, de réunions publiques, de grèves, notamment à partir du 23 mai.
Manifestation jeudi 23 mai à 11h30 place de la République Assemblée générale à 9h au Polyblosne (1bd de Yougoslavie)
Grève vendredi 24 mai
Manifestation samedi 25 mai à 14h place Charles de Gaulle
Manifestation: RDV 18H Place de la République à Rennes
Pourquoi le 17 mai ? Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes LGBTQI+. En effet il a fallu attendre le 17 mai 1990 pour que l’homosexualité soit enfin retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Lancée en 2005 et coordonnée au niveau international par le comité IDAHOT (International Day Against Homophobia and Transphobia), cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde. Elle a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie, l’intersexophobie, etc.
En 2024, les droits des personnes LGBTQIA+ ne sont toujours pas pleinement appliqués et sont toujours plus menacés. Dans l’Éducation nationale, personnels et élèves subissent de nombreuses discriminations anti-LGBTQIA+ et peinent à faire reconnaître leurs droits par l’institution. Si le ministère n’a jamais fait de la lutte contre les LGBTIphobies une priorité, l’extrême droite et des idées réactionnaires s’immiscent toujours plus dans les établissements scolaires.
Le 7 janvier 2023, Lucas, un collégien de 13 ans, met fin à ses jours. Avant son suicide, il y a eu celui de Doona (étudiante trans à Montpellier, septembre 2020), d’Avril (lycéenne trans à Lille, décembre 2020) ou encore de Dinah (lycéenne lesbienne et personne racisée à Mulhouse, octobre 2021), et d’autres.
Ces suicides rappellent à chaque fois l’absence de moyens humains et financiers pour lutter réellement contre les LGBTIphobies.
Les jeunes victimes d’homophobie et de transphobie sont 2 à 7 fois plus touché·es par le suicide que les autres jeunes. Face à ces drames, le gouvernement réagit peu, voire passe les causes sous silence. Si bien qu’en décembre 2023, Mediapart a révélé que l’enquête administrative ouverte suite au décès de Lucas avait été totalement bâclée. Le principal du collège, qui minimise les faits de harcèlement, n’a, par exemple, jamais été auditionné. Ce même gouvernement a cherché à enterrer le rapport d’inspection sur l’établissement privé catholique Stanislas, qui met en lumière l’homophobie latente dans cet établissement, rapporte des propos sexistes et LGBTIphobes ainsi que la promotion des thérapies de conversion. Ces exemples témoignent du manque de volonté politique du gouvernement à agir concrètement contre les LGBTQIA+phobies.
Plus largement, nous réclamons :
Le respect du prénom et des pronoms d’usage partout, dans les entreprises comme dans les administrations.
La possibilité de changement d’état civil libre et gratuit par simple déclaration devant un officier d’état civil en mairie, sans intervention des pouvoirs médicaux et judiciaires.
Une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite.
Le remboursement à 100 % des frais médicaux de transition sans condition, y compris à l’étranger lorsqu’elles ne peuvent pas être réalisées en France.
L’accès à la PMA pour toutes les personnes trans.
La fin des mutilations, stérilisations, traitements hormonaux non consentis sur des personnes intersexes quel que soit leur âge.
Des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception.
Une réelle formation des travailleurs·es de l’éducation, de la santé et des collectivités territoriales à l’accueil des personnes trans.
Des financements à la hauteur des besoins des associations trans et un respect des libertés associatives de plus en plus souvent attaquées.
Le droit d’asile automatique pour toutes les personnes LGBTQI+.
Comme l’an dernier, et conformément à la volonté de nos syndicats, nous appelons à deux mobilisations sur Rennes : avec l’intersyndicale au quartier Cleunay mais aussi en centre-ville avec des organisations écologistes.
Récapitulatif des lieux de rendez-vous :
Rennes :
10h30 rue Jules Valès / quartier Cleunay
12h30 banquet Mail François Mitterrand (avec le Réseau de Ravitaillement des luttes)
14h : manifestation départ Mail Mitterrand (avec Alternatiba et Soulèvements de la Terre)
Jeudi 2 avril, une 1ère nuit d’occupation a été organisée avec une dizaine d’établissements pour dénoncer le manque de moyens et la réforme du « Choc des savoirs. »
Mardi 16 avril, de nombreux établissements seront à nouveau occupés pacifiquement par les personnels et parents d’élèves. Cette forme d’action est également prévue en Loire-Atlantique.
Nous organiserons dans la soirée une diffusion en live des établissements occupés.
Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…
SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.
Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.
Manifestation samedi 13 avril à 15h place de Charles de Gaulle à Rennes
=> RDV à 14h avec 3 départs (métro Clémenceau + métro Kennedy + métro Gros chêne)
Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…
SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.
Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.
Nous appelons à la grève nationale du 2 avril
9h30: AG éducation Maison de Quartier Villejean
11h30 : manifestation départ devant l’INSPE 153 rue de Saint-Malo à Rennes (12h00 : DSDEN; 13h00: République)
Préparons un mouvement massif et une grève reconductible à partir du 19 mars !
Le 19 mars à Rennes : Manifestation à 14h place Charles de Gaulle
AG éducation mardi 19 mars à 10h à la maison de quartier Villejean
Mercredi 20 mars : Rassemblement à 14h devant la DSDEN (1 quai Dujardin)
Le 19 mars est une journée de grève interprofessionnelle dans toute la fonction publique pour exiger une revalorisation salariale, des créations d’emploi et de meilleures conditions de travail. L’intersyndicale dénonce aussi le projet de rémunérations au « mérite » qui crée de nouvelles inégalités et va à l’encontre des statuts.
Les personnels de l’éducation et des universités doivent s’emparer de cette date du 19 mars pour poursuivre et accentuer la mobilisation dans notre secteur qui subit d’importantes coupes budgétaires mais aussi les assauts de politiques réactionnaires.
Sud éducation 35 appelle à une grève reconductible du 19 au 22 mars pour la défense de notre école publique et de nos conditions de travail et contre le Choc des savoirs.
Le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » ni la « fête des femmes », c’est une journée de lutte pour le droit des femmes !
SUD éducation 35 appelle les personnels de l’éducation et des universités à se mettre en grève et à manifester le 8 mars prochain.
Manifestations : Rennes : 15h esplanade Charles de Gaulle ***village féministe dès 13h*** Redon : 10h devant la mairie Saint-Malo : 17h esplanade Simone Veil Fougères : 18h pl. des Chaussonières
En 2024, l’égalité et les droits des femmes sont loin d’être effectifs ; ils sont même de plus en plus menacés.
Des menaces toujours plus importantes
Les nouvelles révélations de violences sexuelles et la défense des agresseurs par une partie du monde médiatique et politique (à commencer par le président de la république) montrent la nécessité de se mobiliser auprès des victimes encore et toujours. De même, le refus de la France d’inscrire le consentement dans la définition européenne du viol et les annonces du président qui souhaite « un réarmement démographique », passant par un contrôle des corps et des utérus à des fins natalistes, montrent que les droits des femmes et des minorités de genre sont perpétuellement remis en question. Il reste encore beaucoup à gagner face au patriarcat.
Le congé menstruel : un droit à conquérir !
Avec un taux de féminisation de plus de 70 %, il est grand temps pour le ministère de l’Éducation Nationale, mais aussi pour l’Enseignement Supérieur, de prendre des mesures concrètes. L’invisibilisation au travail des douleurs menstruelles et de l’endométriose conduit à la normalisation des douleurs, à nous rendre silencieuses face à la douleur et à perpétuer le tabou des règles. Les douleurs menstruelles sont minimisées, invisibilisées ou considérées comme normales. Pourtant, elles pèsent sur la rémunération des personnes menstruées qui subissent le jour de carence lorsque la douleur les empêche d’aller travailler.
SUD éducation revendique le droit à prendre un congé menstruel sous la forme d’ASA , sans jour de carence, sans justificatif à fournir à l’administration, la reconnaissance de l’endométriose comme affection longue durée , la mise à disposition d’une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles, la mise à disposition de protections périodiques dans tous les établissements, un recrutement massif de médecins du travail, formé·es en santé au travail ; le bénéfice de la visite médicale annuelle pour l’ensemble des personnels.
Mais attention, aux potentielles discriminations : le congé menstruel ne doit pas devenir, par un effet pervers, un frein à la carrière des femmes. Levons le tabou des règles pour améliorer les conditions de travail de tou·tes !
Nous étions plus de 2000 dans la rue le 14 janvier, plus de 4000 le 21 janvier ; la loi ne sera probablement pas retirée dans son intégralité après la décision de ce soir.
La lutte continue !
Un concert de solidarité a lieu samedi 27 janvier à partir de 18h30 au 4bis est aussi prévu avec une table sur la loi immigration et une sur l’ICE.
Par ailleurs cette initiative citoyenne européenne pour « un accueil digne des migrant-e-s » peut être signée ici : https://dignity-in-europe.com/
Une manifestation contre le racisme, le colonialisme et les frontières (dont le mot d’ordre exact reste à construire) est prévue le 3 février à 14h30 et qui réunira la lutte contre la loi immigration et celle pour la paix en Palestine.
Il y aura aussi le même jour, une commémor‘action à 17h place Sainte-Anne pour les mort-e-s en Méditerranée et aux frontières organisée par Alarm Phone et le CSPSP.
Nous relayons un appel national à manifester le dimanche 14 janvier contre la loi immigration (puis une nouvelle date le 21 janvier). A Rennes, ce sera à 15h à République.
Pour nos salaires, pour plus de moyens pour l’inclusion, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée, nos organisations syndicales FSU, FNEC FP – FO, CGT Educ’Action, SUD éducation appellent à une action de grèves et des manifestations le 1er février 2024.
Manifestation jeudi 1er février à 11h place de la République
La crise de recrutement dans l’éducation se pérennise, et toutes les études montrent que la faiblesse des salaires est le premier obstacle à l’attractivité des métiers de l’éducation. Nos organisations exigent de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation, ainsi que l’abandon du pacte. Au lieu de poursuivre la dynamique à peine enclenchée avec les mesures mises en œuvre en 2023, le ministre refuse désormais de discuter de nouvelles mesures générales pourtant nécessaires et envisage même une nouvelle transformation des carrières marquée par un poids croissant des hiérarchies.
Enfin, de nombreux signes confirment l’échec du Pacte. Les personnels ont bien compris qu’il ne s’agissait pas d’une revalorisation. La mise en œuvre du Pacte a également profondément divisé les équipes, d’autant plus que qu’il a donné lieu à des pressions ou interprétations contraires aux textes réglementaires dans le seul but de faire du chiffre et de sauver le Pacte. Par ailleurs, le ministre s’entête à refuser les mesures salariales d’urgence qui permettraient de sortir les AESH et les AED de la précarité.
Il est encore temps de renoncer aux suppressions de postes pour permettre notamment d’alléger les effectifs par classe mais aussi d’assurer les remplacements. Il faudrait également recruter davantage de personnels dans l’ensemble des équipes pluriprofessionnelles … La dégradation des conditions de travail, la perte du sens du métier doivent être pris au sérieux. La formation continue saccagée, l’inclusion sans moyens, les effectifs nombreux dans les classes, etc. : tout cela contribue à dégrader encore davantage les conditions de travail.
Sur la question de l’inclusion, tous les voyants sont au rouge et les personnels enseignants et AESH sont à un point de rupture. C’est pourquoi nos organisations revendiquent : • La défense de l’enseignement spécialisé et adapté, le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux. • Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH, des recrutements d’AESH et de moyens humains à hauteur des besoins. • L’abandon des mesures prises dans le cadre de l’acte 2 de l’Ecole inclusive (statut d’emploi d’ARE fusionnant les AESH et les AED, mise en place des pôles d’appui à la scolarité permettant à l’Education nationale de mettre la main sur les notifications MDPH) et l’ouverture de discussions avec les organisations syndicales sur la base des revendications des personnels.
Le projet de réforme du lycée professionnel est emblématique du moins d’école, moins d’enseignant·es, plus d’entreprises, plus d’externalisation des missions, et plus de management ! Cette réforme est à rebours des enjeux éducatifs, elle engage des bouleversements majeurs qui auront aussi un impact lourd sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçant en lycées professionnels et sur les conditions d’apprentissage des élèves.
Nos organisations en exigent le retrait ! Elles demandent au ministre de renoncer à présenter ce projet et à engager de véritables concertations au sein du ministère de l’Education nationale sur la base d’un diagnostic rigoureux à partager sur l’état de l’enseignement professionnel tant pour les élèves que pour les conditions de travail des personnels avant toute réforme.
Plus globalement, les mesures “Choc des savoirs” annoncées par le Ministre dessinent un projet d’école qui revient sur l’objectif de démocratisation et aggrave les inégalités. Elles vont encore dans le sens d’un contrôle accru du travail enseignant (manuel unique, méthodes imposées, évaluations standardisées) contre la liberté pédagogique.
Pour toutes ces raisons, les organisations FSU, FNEC FP – FO, CGT Educ’action et Sud éducation appellent à se mobiliser par des actions diversifiées dès maintenant et à préparer une journée de grève et de manifestations le 1er février.
L’intersyndicale voie pro CGT Éduc’action35, SNUEP-FSU35, SNEP-FSU35, FNEC FP FO 35, Sud Education35 appelle tous les personnels à se mettre en grève et réussir une mobilisation d’ampleur le mardi 12 décembre pour exiger le retrait de cette réforme des lycées pros. Il est nécessaire de se préparer à une mobilisation de grande ampleur pour contrer cette réforme !
Le 12 décembre 2023, montrons notre détermination, fermons les LP ! Toutes et tous en grève et dans la rue ! Rassemblement devant la DSDEN à 11h avec cortège jusqu’au Rectorat, audience intersyndical au Rectorat à 13h.
En 2022, 118 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon. En 2023, ce sont déjà 115 féminicides qui ont été recensés. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est notre combat syndical.
SUD éducation 35 appelle tous les personnels à manifester samedi 25 novembre à 15h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
l’application pleine et entière de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique, avec notamment des dispositifs d’information, de communication et de sensibilisation auprès de l’ensemble des personnels avec la diffusion d’un numéro vert, le rappel de la loi, l’organisation de réunions de sensibilisation, une mise en place cohérente et ambitieuse des dispositifs de signalement et de traitement des violences sexistes et sexuelles dans les académies,
de sanctionner les auteurs des violences sexistes et sexuelles et d’accompagner, et protéger les victimes ;
l’application des circulaires et lois qui assurent la protection des mineur·es victimes de violences sexuelles ;
la formation de tous les personnels de l’Éducation nationale à l’accueil de la parole des mineur·es victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la question du consentement ;
dans l’Éducation nationale, la suspension immédiate à titre préventif de l’agresseur dès lors qu’un·e enfant témoigne de violences ;
des moyens, du temps, de la formation et des personnels pour une éducation à la vie sexuelle et affective au-delà des 3 séances annuelles
la non-application du jour de carence pour les victimes de violences sexistes et sexuelles
Vendredi 13 octobre, un attentat commis au lycée Gambetta d’Arras coûtait la vie à Dominique Bernard, professeur de français, mort en essayant de protéger ses élèves des attaques meurtrières d’un ancien élève du lycée. Trois autres personnes ont été blessées. SUD éducation renouvelle ses condoléances à la famille, aux proches, aux collègues et aux élèves. L’école doit être un lieu où les personnels comme les élèves se sentent en sécurité, protégé·es de toutes les formes d’obscurantisme et de haine.
Le soir même, le ministre Gabriel Attal a convié l’ensemble des organisations syndicales représentatives au ministère. Après une expression de l’ensemble des présents du sentiment d’horreur et d’effroi partagé par la communauté éducative, la discussion s’est engagée autour de l’organisation de l’hommage de la semaine prochaine.
SUD éducation y a porté les propositions suivantes, et a annoncé envisager un appel à la mobilisation en cas de refus :
matinée banalisée, au moins pour le second degré, afin que les collègues puissent échanger librement et organiser l’hommage
organisation libre des enseignements l’après-midi (co-intervention, permutations de classes etc.)
minute de silence le mardi en fin de matinée
SUD éducation a également demandé que le ministère envoie aux personnels dans le week-end des ressources à utiliser, ainsi qu’une trame factuelle des événements à laquelle se référer afin de transmettre des éléments sourcés et fiables.
L’ensemble des organisations syndicales proposaient des modalités, à certaines nuances près, similaires. Elles ont toutes rappelé le traumatisme du refus de banalisation d’un temps d’échange à l’occasion de l’assassinat de Samuel Paty.
Alors que le ministre n’y était au départ pas favorable, il a annoncé finalement samedi matin une formule tenant davantage compte des attentes des personnels :
dans le second degré : temps banalisé de 8h à 10h et minute de silence à 14h,
dans le 1er degré : pas de banalisation mais la possibilité d’organisation locale (réunir deux classes) puis un temps de recueillement et une minute de silence (qui peut prendre d’autres formes en fonction de l’âge des élèves) à 14h
La banalisation complète du lundi matin n’aurait pas été de trop, mais SUD éducation accueille positivement cette annonce et appelle les personnels à s’en emparer au mieux, pour construire un hommage à la hauteur du drame.
Nous appelons à participer à l’ensemble des rassemblements qui seront organisés dans les prochains jours pour se recueillir et témoigner de notre solidarité face à la terreur, et notamment au rassemblement organisé par l’intersyndicale des Hauts-de-France à Arras, dont SUD éducation 62, place des Héros le dimanche 15 octobre à 11h. SUD éducation y enverra une délégation de sa commission exécutive.