Grève des examens le 17 juin : infos, RDV et actions

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens s’impose. Dès le 17 juin, SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels à se mettre en grève pour perturber le déroulement des examens.

Récapitulatif non exhaustif des mesures décidées par Blanquer depuis 2 ansblanquer_au_ministere

Préavis de grève durant les examens : depot_de_preavis_de_greve_du_17_juin_au_13_juillet_2019-2

AED, AP, AESH : le point sur vos droits pour la grève des examens : greves_des_examens_ap_aed_aesh-2

Rendez-vous et actions des grévistes le lundi 17 juin 2019

Dès 7h30, rendez-vous avec banderoles et tracts devant le centre d’examen de votre secteur. Pour les collègues enseignant.es de lycées, il est conseillé de se rendre devant un autre lycée que celui dans lequel vous exercez.

12h : rendez-vous de tou.te.s les grévistes devant France 3 à Rennes (avenue Janvier) pour manifester notre opposition à l’ensemble des réformes et projets de réformes de Blanquer.

De 13h à 16h: AG des grévistes à la maison des Associations (esplanade C. de Gaulle)

Grève des examens !

Tract de la fédération SUD éducation
Publié le vendredi 31 mai 2019 sur https://www.sudeducation.org/Greve-des-examens.html

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève des examens s’impose. Dès le 17 juin : grève des examens !

Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d’école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu’il organise le démantèlement du service public d’éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d’enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la liberté de parole des enseignant-e-s (article 1), par la mise au pas de la formation des futur-e-s professeur-e-s (article 10) ou par l’obligation d’afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Les modifications apportées par le débat parlementaire au Sénat introduisent des amendements inquiétants : financement accru du secteur privé, statut de directeur-rice d’école supérieur-e hiérarchique, avis des chef-fe-s d’établissement sur les mutations, possibilité de l’annualisation du temps de travail, formation continue durant les vacances… Le Sénat a également multiplié les amendements nauséabonds : menace de suppression des allocations familiales pour les familles d’élèves décrocheur-se-s, affiches avec les paroles de la Marseillaise et les drapeaux français et européens, interdiction d’accompagner les sorties pour les mères voilées. Mais ne nous y trompons pas : pour SUD éducation, c’est le retrait pur et simple du projet de loi qui est à l’ordre du jour !

Toutes et tous en grève des examens, à commencer par le 17 juin, premier jour du baccalauréat !

Contre la précarité

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des réformes de casse du statut de la fonction publique, notamment par le recrutement de personnels précaires contractuels au lieu de fonctionnaires. C’est le cas notamment pour les AESH, qui seront amené-e-s à subir les temps partiels imposés, les CDD à répétition, et la mise en place des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIALs), qui vont encore dégrader les conditions de travail des personnels. Des journées de mobilisation ont été organisées avec succès les 15 et 23 mai. Combattons les réformes de casse du statut, luttons pour la titularisation de toutes et tous les précaires !

Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c’est la sélection à l’université. La version 2019 de Parcoursup est toujours plus anxiogène pour les élèves et les familles. La réforme du baccalauréat, c’est l’instauration de bacs maison qui n’auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c’est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c’est l’instauration d’un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves. Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications

- le retrait du projet de loi Blanquer
- le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique
- l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup
- l’abandon du projet de réforme des retraites
- une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale
- une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA
- la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
- une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Les réformes sont cohérentes : notre mobilisation doit l’être aussi. C’est pourquoi SUD éducation appelle tous les personnels à se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat. Une seule journée ne suffira pas à faire plier le gouvernement, chacun-e le sait : à ce titre, il s’agit de construire, dans les Assemblées générale, un mouvement massif de grève reconductible sur toute la période des examens.

Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle tous les personnels de l’Éducation : 
-se mettre en grève dès le 17 juin, premier jour du baccalauréat,
-prendre appui sur cette date pour construire dans les AG un mouvement de grève reconductible sur toute la période des examens
-SUD éducation a déposé un préavis de grève spécifique pour toute la période des examens

24 mai : grève mondiale pour le climat – SUD éducation dépose un préavis de grève

Communiqué de SUD éducation

La lutte contre le dérèglement climatique ne peut plus attendre !
La communauté scientifique s’accorde pour dire qu’en 2030, le réchauffement climatique ne doit pas dépasser 1,5 degré, sans quoi la crise sera irréversible.

En tant que syndicat de transformation sociale et écologique, SUD éducation revendique une transition écologique fondée sur un juste partage des richesses et des ressources afin de garantir une vie digne pour tou-te-s.

Après le succès de la grève scolaire du 15 mars, le 24 mai aura lieu une grève mondiale pour la planète, à l’initiative de nombreux collectifs.SUD éducation y prendra toute sa part, et déposera un préavis de grève spécifique pour permettre à tous les personnels de la maternelle à l’université de se mettre en grève et de construire la mobilisation.

Rennes : RDV pour la manif  à 13h au Thabor

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Contre la loi Blanquer, en grève le 21 mai !

Mardi 21 mai, le projet Loi Blanquer, actuellement en discussion au Sénat, sera voté. Ces nouvelles discussions font bouger les lignes et de nombreuses dispositions très droitières sont maintenant intégrées au projet de loi : interdiction du port du voile pour les accompagnatrices scolaires, statut de supérieur·e hiérarchique pour les directeurs·rices, compensation des financements de toutes les maternelles privées, formation continue pendant les vacances scolaires, annualisation du temps de travail…

Les personnels de l’éducation, les familles et de nombreux·ses élu·es refusent ces transformations radicales de notre École. Nous refusons aussi toutes les tentatives de mise au pas de la profession et toute remise en question de la liberté d’expression des personnels comme le prévoit l’article 1 de la loi sur « Blanquer ».

Le 21 mai, SUD Éducation et la CGT Éduc’action appellent tous les personnels à se mettre en grève pour obtenir l’abrogation des contre-réformes et l’abandon du projet de loi « École de la confiance ».

Lire le communiqué de la Fédération SUD éducation et de la CGT Educ’action

Amplifier le rapport de force pour gagner !

Tract de la fédération SUD éducation

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Des Assemblées générales réunissant jusqu’à plusieurs centaines de personnels ont voté des mouvements de grève reconductible. Les parents d’élèves sont mobilisés avec des actions et initiatives organisées dans différentes régions. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de mécontentement, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Le climat social, avec les gilets jaunes, est explosif et met le gouvernement en difficulté. C’est le moment d’amplifier la mobilisation pour gagner sur nos revendications. La grève du 9 mai a été une réussite, et des AG appellent à la reconduire. Dans le cadre des calendriers de mobilisation décidés par les personnels, la manifestation nationale du 18 mai doit être une réussite, et constituer un point d’appui d’ampleur pour toutes les mobilisations qui auront lieu d’ici là, et ensuite.

Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d’école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu’il organise le démantèlement du service public d’éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d’enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la liberté de parole des enseignant-e-s (article 1), par la mise au pas de la formation des futur-e-s professeur-e-s (article 10) ou par l’obligation d’afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Les modifications apportées par le débat parlementaire au Sénat sont clairement insuffisantes, et introduisent même des amendements inquiétants : financement accru du secteur privé, statut de directeur-rice d’école supérieur-e hiérarchique, avis des chef-fe-s d’établissement sur les mutations… La mise à l’écart par le Sénat de l’amendement introduisant les Établissements publics des savoirs fondamentaux montre que la mobilisation est à même de faire reculer le pouvoir. Mais ne nous y trompons pas : pour SUD éducation, c’est le retrait pur et simple du projet de loi qui est à l’ordre du jour !

Manifestons massivement à Paris le 18 mai ! En grève, en reconduction suivant les dates décidées par les AG !

Contre la précarité

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des réformes de casse du statut de la fonction publique, notamment par le recrutement de personnels précaires contractuels au lieu de fonctionnaires. C’est le cas notamment pour les AESH, qui seront amené-e-s à subir les temps partiels imposés, les CDD à répétition, et l’obligation pour compléter leur rémunération d’avoir la collectivité territoriale pour second employeur. Des journées de mobilisation sont d’ores et déjà prévues : le 15 mai rassemblement devant les rectorats et les DSDEN, le 23 mai une journée de grève et de manifestation. Combattons les réformes de casse du statut, luttons pour la titularisation de toutes et tous les précaires !

Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c’est la sélection à l’université. La réforme du baccalauréat, c’est l’instauration de bacs maison qui n’auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c’est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c’est l’instauration d’un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves. Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications

- le retrait du projet de loi Blanquer
- le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique
- l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup
- l’abandon du projet de réforme des retraites
- une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale
- une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA
- la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
- une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Pour SUD éducation, une chose est claire : c’est aux grévistes de décider de leur calendrier de mobilisation, et SUD éducation les soutiendra dans les choix qui seront effectués. Dans ce cadre, la grève des examens peut être un point d’appui majeur pour construire le rapport de force.

Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle à :
- manifester en masse à Paris le 18 mai ;
- se mettre en grève reconductible à partir des dates d’ores et déjà décidées par les AG de personnels ;
- participer aux actions et manifestations décidées en AG ;
- mettre en débat la grève et sa reconduction sur nos lieux de travail, dans toutes les écoles et les établissements ;
- mettre en débat dès à présent la grève des examens

AESH : c’est un métier, il doit être reconnu ! Mobilisations 15 et 23 mai

AESH c’est un métier, il doit être reconnu !

Dans le cadre de la loi “pour une école de la confiance et de la concertation pour une école inclusive”, le ministère a annoncé une série de mesures concernant « l’école inclusive ». SUD éducation dénonce cette duperie du Ministre qui consiste à scolariser les élèves à besoins spécifiques dans des classes ordinaires sans former les enseignant-e-s, sans fournir les moyens humains nécessaires au suivi de leur scolarité dans les classes et sans produire d’avancées concernant le statut et les conditions de travail des Accompagnant-e-s des Élèves en Situation de Handicap (AESH).

Décryptage des annonces Blanquer

La fin des contrats aidés ? c’est insuffisant pour sortir le métier de la précarité !

SUD éducation se félicite de la fin du recours à des personnels en contrat aidé pour accompagner les élèves en situation de handicap. Néanmoins, l’Éducation nationale doit impérativement réembaucher les personnels qui travaillaient jusqu’alors avec ces contrats afin qu’ils et elles puissent continuer d’exercer leur métier. SUD éducation revendique le réemploi de tous les personnels qui travaillaient en contrat CUI.

La fin des CUI ne sonne pas la fin des contrats précaires pour les personnels AESH pour qui le gouvernement refuse de créer un véritable statut de titulaire dans la Fonction Publique. Les CUI et les contrats d’un an renouvelables pendant 6 ans avant l’obtention d’un CDI devraient être remplacés par des contrats de 3 ans renouvelables une fois avant l’obtention d’un CDI. Cette disposition n’est pas nouvelle car elle était déjà préconisée par les textes de loi mais les rectorats refusaient de l’appliquer. Même les personnels AESH qui exercent en CDI ne sont pas titulaires, ils et elles subissent les temps incomplets imposés, les bas salaires et les affectations arbitraires !

Les PIAL ? Rentabilité et renforcement de la hiérarchie dans la gestion des AESH !

Le Ministre a annoncé l’instauration à la rentrée 2019 des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIAL) pour organiser la présence des personnels AESH auprès des élèves en situation de handicap. Ces PIAL réuniront plusieurs établissements scolaires (collèges et lycées) et écoles d’une même zone. Les AESH seront alors contraint-e-s de :
- accompagner plusieurs élèves simultanément et/ou successivement autant de fois que la direction du PIAL le décidera en cours d’année. L’’administration ne se préoccupe pas du lien éducatif et pédagogique entre l’élève et l’AESH, ce qui empêche le suivi sur du long terme.C’est du saupoudrage d’accompagnement que nous promet le ministère !
- changer de lieu de travail jusqu’à plusieurs fois dans la même journée : les AESH pourront accompagner un enfant en élémentaire de 8h à 10h puis un autre dans le collège d’à côté de 10h à 12h puis encore un autre au lycée l’après-midi.

L’objectif du Ministre est simple : « rentabiliser » et « mutualiser » au maximum les personnels AESH en les rendant plus mobiles et en mutualisant les moyens. Il sera encore facile pour les chef-fe-s de généraliser le regroupement des élèves en situation de handicap dans la même classe et de nommer un-e ou plusieurs AESH pour s’occuper de tous ces élèves alors même que certain-e-s d’entre eux et elles ont besoin d’un suivi individualisé. Ceci témoigne d’un mépris du rôle éducatif des personnels AESH. Les AESH ne sont pas interchangeables et corvéables à merci !

Le double employeur ? Une dégradation des conditions de travail et la non-reconnaissance des compétences des personnels AESH !

Les personnels AESH subissent les bas salaires, puisqu’ils et elles sont payé-e-s au SMIC, ainsi que les temps incomplets imposés : ils et elles gagnent 600 à 850 euros pour 20 à 28h de travail par semaine.
Pour pallier cette rémunération précaire, le ministère veut proposer aux AESH de compléter leur service en étant recruté-e-s par les collectivités territoriales pour assurer la surveillance des élèves pendant le temps périscolaire (cantine – garderie…). C’est un refus de reconnaître le rôle éducatif et pédagogique des AESH en les renvoyant à des tâches qui ne sont pas les leurs.

SUD éducation dénonce cette proposition qui consiste à maintenir des personnels dans la précarité afin de leur imposer une dégradation de leurs conditions de travail.
SUD éducation revendique l’emploi à temps plein des personnels AESH dont les missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap constituent un emploi à temps plein : aux heures avec les élèves s’ajoute tout un travail invisible de préparation, de formation et de coordination qui devrait être reconnu !

Verso :
Gagnons un vrai statut pour les AESH !
Titularisation sans conditions de tous les personnels AESH !

Des AESH syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s se sont réuni-e-s dans un stage de formation syndicale de SUD éducation et ont élaboré une plateforme revendicative pour améliorer leurs conditions de travail et d’existence. SUD éducation soutient leurs revendications !

→ Statut
• Titularisation sans conditions de diplôme ou de nationalité
→ Salaire
• Salaire à l’entrée dans le métier : 1700€ nets
• Accès aux mêmes primes, pondérations et indemnités que les personnels titulaires (REP, indemnités de résidences, pondération pour affectation multiple…)
→ Conditions d’accès au métier
• Formation initiale d’un an rémunérée, à l’Espé, statut de stagiaire
→ Temps de travail
• Temps plein à 28h/semaine ◦ 24h max avec élèves ◦ 4h pour le travail invisible
→ Formation continue
• Accès au plan de formation académique avec une offre spécifique de formation pour les AESH ◦ Inscriptions aux formations sur la base du volontariat ◦ Formations sur le temps de travail
→ Nom du métier
• Éducateur scolaire spécialisé
→ Conditions de travail
• Affectation sur 2 établissements au maximum
• Création de commissions paritaires pour les affectations des AESH
• Pas plus de 2 élèves en accompagnement individualisé
• Respect des notifications MDPH
• Pas plus de 1 accompagnant/élève en primaire, 2 acc./élève dans le 2nd degré
• Constitution d’une brigade de remplacement AESH
→ Évaluation
• Pas d’évaluation, avancement à l’ancienneté

SUD éducation appelle les AESH à se rassembler, à se coordonner en Assemblée Générale et à se mettre en grève pour défendre leurs droits et en gagner de nouveaux :

  • le 15 mai à l’appel des syndicats de l’intersyndicale AESH (SUD éducation – CGT éduc’action – SNES – SNUEP – SNUipp – FO – SNALC – SGEN – UNSA) en participant aux rassemblements et aux assemblées générales qui seront appelés dans les départements
  • le 23 mai en participant à la grève et aux rassemblements appelés par SUD éducation

La lutte collective est notre arme pour améliorer nos conditions de travail !

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A lire aussi :

Lire un contrat d’AESH

Communiqué inter-fédéral pour la grève du 19 mars

Les organisations CGT Educ’action, FNEC‐FP FO, FSU, Sud Education et CNT‐STE d’Ille Et Vilaine s’inscrivent dans les appels unitaires du 19 mars prochain, interprofessionnel et Fonction publique.
Les attaques contre l’Education Nationale et ses personnels ne sont que la transposition des politiques de régressions sociales menées dans le privé et dans la Fonction publique, notamment à travers le projet de loi “transformation de la fonction publique”, qui prévoit un recours accru au contrat, la casse du paritarisme, la rémunération au mérite, la fusion des comités hygiène, santé et sécurité au travail (CHSCT) avec les comités techniques.

Tout cela se fait à la hussarde, dans un calendrier extrêmement resserré au mépris des revendications des personnels portées par les organisations syndicales.

Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education Nationale, Jean‐Michel Blanquer multiplie les réformes élitistes: réforme du lycée général et technologique, réforme du baccalauréat, réforme du lycée professionnel et Parcoursup ont pour objectif d’assigner aux élèves une place au marché du travail dès le plus jeune âge.

Avec le projet de loi dit « pour l’école de la confiance » , adopté par l’Assemblée Nationale en première lecture, il lance de nouvelles offensives dont la restriction de la liberté d’expression des enseignants, la création des Etablissement Publics des Savoirs Fondamentaux, la déréglementation via les expérimentations à tout va…

L’absence de dialogue social dans l’académie et l’imposition par la rectrice d’une nouvelle gouvernance, reposant sur des réseaux d’écoles du socle et un pilotage par l’évaluation et les résultats, nuisent aux conditions de travail des personnels et aux conditions d’accueil des élèves.

L’heure est à la mobilisation de toutes et tous !

  • ‐  Retrait du projet de loi Blanquer dit « pour l’école de la confiance ».
  • ‐  Abandon de la « nouvelle gouvernance académique », des réseaux d’écoles du socle et du pilotage par les évaluations et les résultats, maintien des prérogatives des DSDEN, des circonscriptions du premier degré. Abandon du pilotage par les évaluations et les contrats d’objectifs.
  • ‐  Abrogation de la loi ORE et de Parcoursup, de la réforme du lycée général et technologique de la réforme du baccalauréat, de la réforme de la voie professionnelle.
  • ‐  Abandon des nouvelles règles du mouvement dans le 1er degré, des évaluations nationales CP‐CE1
  • ‐  Retrait du projet de loi de transformation de la Fonction publique
  • ‐  Arrêt des suppressions de postes
  • ‐  Rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans, par l’augmentation immédiate du point d’indiceLes organisations CGT‐educ’Action, FNEC‐FP FO, FSU, Sud‐Education et CNT‐STE d’Ille Et Vilaine appellent à faire du 19 mars une journée de grève, et de manifestations qui s’inscrit dans un processus de construction du rapport de forces pour faire aboutir nos revendications.

Manifestation à Rennes 10h, Esplanade Ch. de Gaulle Manifestation à Saint-Malo 10h, Esplanade Saint-Vincent
AG Education Nationale à 14h30, Maison des associations, Rennes

Télécharger le communiqué ici : Communiqué interfédéral grève 19 mars

Jeudi 5 décembre journée de grève et de manifestation

{{La manifestation aura lieu à 11H00 place de la mairie à Rennes.}}

Réforme des rythmes scolaires - Grève nationale jeudi 5 décembre : maintenant, gagner c

C’est aujourd’hui sur la question des rythmes scolaires que le rapport de force avec le ministère se joue. Après le 14 novembre, gagner par nos luttes, c’est possible : imposons la suspension de la réforme, l’abrogation du décret, une autre réforme !

Le jeudi 5 décembre est la prochaine date de grève nationale. Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour préparer la mobilisation et pour mettre en débat la poursuite du mouvement. Pour SUD éducation, la question de la construction d’une grève reconductible est désormais à l’ordre du jour.

Le ministère a beau essayer de le minimiser : les 13 et 14 novembre, la grève contre la réforme Peillon des rythmes scolaires a été très importante. Ce haut niveau de mobilisation confirme que cette réforme est massivement rejetée par les personnels.

V. Peillon s’obstine à refuser d’entendre que sa réforme est inacceptable. Il se permet même de multiplier les provocations : il envoie des messages de mépris à celles et ceux qui proposent des alternatives en leur demandant de « réfléchir avant de parler » ; il soumet aux organisations syndicales un projet visant à flexibiliser le temps de travail des professeur-e-s des écoles remplaçant-e-s ou en poste fractionné ; il élabore un calendrier scolaire pour les prochaines années qui ne corrige aucun problème et qui vise à obliger les enseignant-e-s à faire leur rentrée pendant le mois d’août ; il étend l’abaissement des taux d’encadrement à l’ensemble des activités périscolaires…

Pour SUD éducation, le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice ; une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves, et des conditions de travail de l’ensemble des personnels. Cela passe par un autre budget, ce qui suppose de rompre avec l’austérité. Cela suppose aussi d’imposer des mesures immédiates pour les élèves et les personnels.

Mais c’est aujourd’hui sur la question des rythmes scolaires que le rapport de force avec le ministère se joue. Le préalable, c’est l’abrogation du décret Peillon sur les rythmes. Après des années de régressions et de défaites, gagner sur la question des rythmes scolaires sera un point d’appui pour l’ensemble de nos revendications. Le rapport de force est en train de se construire. Après le 14 novembre, gagner par nos luttes, c’est possible : imposons la suspension de la réforme, l’abrogation du décret, une autre réforme !

Le jeudi 5 décembre est la prochaine date de grève nationale. Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour préparer la mobilisation et pour mettre en débat la poursuite du mouvement. Pour SUD éducation, la question de la construction d’une grève reconductible est désormais à l’ordre du jour.

Grève nationale le jeudi 28 mars à l’appel des fédérations FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SUD éducation et la FTE-CNT

Les fédérations FERC CGT, FNEC FP FO, SUD éducation et la FTE CNT se sont rencontrées le mardi 5 mars, elles appellent tous les personnels à faire

grève le jeudi 28 mars 2013

et à se réunir pour décider des suites à donner à la mobilisation pour obtenir :

  • l’abrogation immédiate du décret sur les rythmes scolaires
  • l’ouverture de réelles négociations sur les revendications des personnels

Après la très forte mobilisation lors de la grève nationale du 12 février, le ministre n’a apporté aucune réponse aux personnels. Il a pris ainsi la responsabilité d’aboutir à une situation de blocage dans le premier degré.

Le lundi 25 mars, à l’appel de leurs syndicats départementaux (SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, CGT Educ’action, SUD éducation, STE 75 CNT), les professeurs des écoles seront à nouveau en grève à Paris pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cette réforme inacceptable n’a reçu l’approbation d’aucune organisation syndicale. Le ministre doit rediscuter avec les personnels et leurs organisations syndicales dans les plus brefs délais. Pour cela, il doit abroger le décret sur les rythmes scolaires et mettre en chantier un autre projet qui réponde aux besoins des élèves et aux revendications des personnels.

Ce texte, s’il était mis en œuvre, n’apporterait aucune amélioration significative pour les élèves et dégraderait un peu plus les conditions de travail des personnels.

Pour nos fédérations, la politique gouvernementale sur la question des rythmes scolaires s’inscrit dans la logique de la loi d’orientation qui va dans le sens d’une territorialisation de l’école et d’un éclatement du cadre de référence nationale avec :

  • Le pilotage des cartes de formation professionnelle,
  • La prise en charge des services d’orientation par les régions,
  • Le transfert aux collectivités locales de missions dans le premier degré comme dans le second degré.

Un pas supplémentaire sera franchi vers une décentralisation de notre système éducatif.

Toutes ces raisons nous amènent à nous opposer au projet de loi présenté par Vincent Peillon.

Sur de nombreux autres sujets, nos fédérations constatent que le gouvernement ne rompt pas avec les politiques précédentes. Les salaires et traitements ne sont toujours pas revalorisés, les fondements mis en place par la loi Fillon de 2005 ne sont pas remis en cause, la programmation budgétaire est très insuffisante, comme le confirme la communication des mesures de carte scolaire et des dotations horaires pour la rentrée 2013. Les conditions de vie et de travail, pour de trop nombreux élèves et personnels, continuent à se détériorer et la précarité se développe.

Les fédérations FERC CGT, FNEC FP FO, SUD éducation et la FTE CNT se sont rencontrées le mardi 5 mars, elles appellent tous les personnels à faire

grève le jeudi 28 mars 2013

rassemblement

jeudi 28 mars 2013 à 10h30

devant l’Inspection Académique

Quai Dujardin à Rennes

et à se réunir pour décider des suites à donner à la mobilisation pour obtenir :

  • l’abrogation immédiate du décret sur les rythmes scolaires
  • l’ouverture de réelles négociations sur les revendications des personnels

Communiqué des fédérations de l’éducation nationale réunies le 18 février 2013

Les fédérations FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD Education, FAEN, FTE-CNT se sont réunies le lundi 18 février 2013 au siège de la FNEC FP-FO, la FSU s’étant excusée.

jeudi 21 février 2013

Les fédérations se sont félicitées de l’important succès de la grève du 12 février appelée par nos organisations sur trois revendications claires :

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération ;
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école ;
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

La grève a été massive dans le 1er degré.

Les fédérations s’adressent au ministre afin qu’une réponse soit apportée aux revendications des personnels à commencer par l’abrogation du décret.

Les fédérations appellent les personnels à soutenir et faire connaître leur demande d’audience auprès du ministre : le ministre doit répondre aux personnels.

Les fédérations soutiennent toutes les initiatives locales prises pour confirmer les revendications exprimées le 12 février et consolider le rapport de force.

Les fédérations considèrent qu’à l’issue des congés d’hiver, dans un mois, si le ministre n’a pas répondu à la demande d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, alors une nouvelle initiative nationale de grève sera à l’ordre du jour.

Les fédérations participeront dans cet esprit à une nouvelle réunion des fédérations syndicales proposée par la FSU le 25 février.

Lettre au ministre

Monsieur le Ministre,

Le 12 février nos fédérations ont appelé à la grève nationale

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Comme vous le savez, la grève a été massive dans le premier degré, en particulier sur l’exigence d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cette exigence s’est exprimée dans la grève et dans les très nombreuses manifestations qui se sont déroulées.

Les personnels veulent être entendus. Ils attendent vos réponses à leurs revendications, notamment sur cette question des rythmes scolaires.

C’est pourquoi, nous vous demandons de recevoir très rapidement les fédérations syndicales FNEC FP FO, FERC CGT, FAEN, SUD Education, FTE-CNT.

Soyez assuré Monsieur le Ministre de notre entière considération et de notre attachement au service public d’éducation.

Généraliser la mobilisation par la grève nationale : tous en grève le 12/02/2013

La fédération SUD éducation appelle l’ensemble des personnels :

  • à la grève nationale dans l’éducation le mardi 12 février à l’appel des fédérations de l’éducation CGT, CNT, FO et SUD éducation,
  • à se réunir en assemblées générales de grévistes pour débattre des revendications et décider de la poursuite de la mobilisation, qui peut passer par la reconduction de la grève là où c’est possible. Nous soutenons toutes les actions décidées démocratiquement par les personnels.

Loin de la « refondation » annoncée, les politiques éducatives du gouvernement s’inscrivent dans une grande continuité avec celles de ces dernières années. La programmation budgétaire est très en-deçà des besoins. La situation des élèves, les conditions de vie et de travail des personnels se dégradent. Certains projets actuels vont encore aggraver cet état de fait.

Les concertations se sont déroulées sans les personnels de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le gouvernement cherche maintenant à imposer ses réformes en refusant de répondre aux revendications. Il veut passer en force même quand ses projets sont rejetés par les personnels et leurs syndicats.

La contestation commence à se développer, notamment avec la grève massive du 1er degré le 22 janvier à Paris, les nombreuses initiatives du 23, diverses actions locales, des motions d’assemblées générales, de conseils des maîtres-ses, de conseils d’administration…

Pour la fédération SUD éducation, il faut passer à une nouvelle phase de la mobilisation, par la grève nationale. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la construction d’un rapport de force permettant d’obtenir la satisfaction de nos revendications et des alternatives pour l’éducation. Seule l’intervention massive des personnels peut le permettre.

Nous exigeons l’abandon immédiat de réformes inacceptables :

  • Retrait du décret Peillon sur les rythmes scolaires !
  • Retrait de la régionalisation de l’orientation !
  • Retrait de la décentralisation de la carte de l’enseignement professionnel ! Nous refusons toute territorialisation de l’éducation. Les projets de lois d’orientation doivent être abandonnés, le processus doit être reporté pour que les personnels puissent enfin y prendre part et pour que toutes les questions puissent être posées. Une tout autre loi d’orientation doit être élaborée, pour une école égalitaire et émancipatrice, dans le cadre d’un véritable service public national de l’éducation.

    Nous revendiquons les bases urgentes d’une véritable refondation :
  • Abrogation des contre-réformes du précédent gouvernement (masterisation, service minimum d’accueil, socle commun, livret personnel de compétences, réformes des 3 lycées, loi « Libertés et Responsabilités des Universités », AERES, Idex, Labex…) ;
  • Amélioration des conditions de vie et de travail de tous les personnels : la titularisation sans condition de tous les précaires et l’arrêt du recrutement de précaires, la création d’emplois statutaires à la hauteur des besoins, une diminution du temps de travail, l’augmentation des salaires, l’abrogation du jour de carence ;
  • Des conditions pour un véritable service public d’éducation et de recherche au bénéfice des élèves : une baisse des effectifs des classes et des groupes à tous les niveaux, la révision des programmes, le développement de RASED complets partout, une vraie politique d’éducation prioritaire, une carte scolaire garantissant la mixité sociale, la gratuité réelle de la maternelle à l’université, l’argent public doit être réservé à l’école publique…

La fédération SUD éducation appelle l’ensemble des personnels :

– à participer massivement à la grève le jeudi 31 janvier avec l’ensemble de la Fonction publique à l’appel de la CGT, de la FSU et de notre Union syndicale Solidaires

– à la grève nationale dans l’éducation le mardi 12 février à l’appel des fédérations de l’éducation CGT, CNT, FO et SUD éducation,

– à se réunir en assemblées générales de grévistes pour débattre des revendications et décider de la poursuite de la mobilisation, qui peut passer par la reconduction de la grève là où c’est possible. Nous soutenons toutes les actions décidées démocratiquement par les personnels. Les fédérations de l’éducation se réuniront rapidement après la grève nationale de l’éducation pour proposer des suites nationales.

31 janvier LA GREVE C’EST MAINTENANT

La fédération SUD éducation :

  • appelle tous les personnels à la grève le 31 janvier ;
  • apporte son soutien aux mobilisations décidées par les personnels ;
  • appelle à multiplier les AG et les actions dès la rentrée pour construire la lutte, débattre des revendications et de la suite à donner à la mobilisation.

Le Gouvernement affirme qu’il fait de l’éducation sa priorité. Le Ministère de l’Éducation Nationale prétend « refonder » l’école. La réalité est très éloignée de ces discours.

La programmation budgétaire est très en-deçà des besoins. Elle ne permettra même pas de recréer les postes supprimés alors qu’il en manquait déjà avant la purge subie sous Sarkozy. Elle se fait à postes publics constants, au détriment des autres services publics avec la poursuite de fait de la RGPP.

Les politiques éducatives s’inscrivent dans la continuité avec celles de ces dernières années, quelques corrections limitées mises à part. La loi d’orientation et de programmation a un contenu très pauvre. Les contre-réformes sont pour la plupart maintenues. Et d’autres sont programmées.

Les conditions de vie et de travail des personnels continuent de se dégrader. Certains projets du ministère vont encore aggraver cette situation. Les réformes de Vincent Peillon, faites sans les personnels, sont très largement faites contre les personnels.

Ne nous laissons pas diviser ! Le ministère éparpille les réformes et crée des rideaux de fumée pour masquer l’insuffisance des moyens dégagés et l’absence de véritable refondation. Mais tous les personnels veulent une amélioration des conditions de travail pour eux et pour les élèves, tous les personnels veulent une politique budgétaire et scolaire permettant de développer un véritable service public.

Avec toute la Fonction Publique, revendiquons :

  • la fin des politiques d’austérité, l’annulation de la dette publique, un autre partage des richesses ;
  • la titularisation sans condition de tous les personnels précaires et l’arrêt du recrutement de précaires ;
  • la création d’emplois publics à la hauteur des besoins
  • la diminution du temps de travail ;
  • des augmentations de salaires pour tous et toutes ;
  • l’abrogation du jour de carence.

    Pour l’école et ses personnels, exigeons les bases d’une véritable refondation
  • L’abrogation des contre-réformes du précédent gouvernement (masterisation, aide personnalisée, socle commun, LPC, réformes des 3 lycées…) et l’abandon des sanctions contre les militant-e-s
  • Le retrait des projets inacceptables de V. Peillon, en particulier la décentralisation de l’orientation et de la carte de l’enseignement professionnel, et son projet de réforme des rythmes scolaires qui va dégrader encore les conditions de vie et de travail des personnels sans améliorer la situation pour les élèves
  • Les conditions d’un véritable service public d’éducation : baisse des effectifs par classe à tous les niveaux pour améliorer les conditions de travail et d’étude ; développement de RASED complets partout ; une vraie politique d’éducation prioritaire ; une carte scolaire garantissant la mixité sociale ; l’argent public doit être réservé à l’école publique…

Les conditions d’une réorientation des politiques scolaires n’étant pas réunies, les projets du ministère n’étant pas acceptables, ils ne peuvent pas être promulgués dans le calendrier prévu : imposons le report de tout le processus pour que les personnels puissent enfin y prendre part et pour que toutes les questions puissent être posées.

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GREVE 31/12/13

Tous en grève le 31 janvier

SUD éducation 35 appelle l’ensemble des travailleurs de l’éducation nationale à se mettre en grève le 31 janvier 2012

Notre appel à la grève, suivi d’une réflexion sur la succession de gréves de 24 heures isolées

Non aux politiques libérales, non à la casse de l

Depuis 30 ans le capital et ses propagandistes, les tenants de l’idéologie libérale se sont donnés pour objectif la remise en cause des compromis que les classes dirigeantes avaient été obligées de concéder aux travailleurs. Compression des salaires, augmentation considérable des dividendes pour les actionnaires, baisse des impôts des riches, développement considérable du chômage et de la précarité, contre-réformes des retraites, attaques répétées contre la Sécurité Sociale, privatisation massive du bien public et notamment des services publics… c’est le lourd tribut payé par les salariés français à cette politique dévastatrice.

Cette politique appliquée dans de nombreux pays a appauvri les peuples et enrichi de façon considérable une minorité de privilégiés. Des sommes d’argent colossales ont été investies dans une spéculation malhonnête. La crise des subprimes a mis en péril les banques. Celles-ci ont été renflouées par les Etats, qui se sont alors endettés. Au nom de cette crise provoquée par leur politique, les représentants de l’oligarchie veulent accélérer le démantèlement de ce qui reste de politique sociale. Les « agences de notation » qui poussent l’ensemble des dirigeants européens à la multiplication des plans de rigueur ne sont que leur bras armé.

Dans ce cadre, les attaques contre les services publics redoublent, la casse de l’école se poursuit et s’accélère. 14 000 fermetures de postes sont programmées pour la prochaine rentrée scolaire, plus de 80 000 depuis 2007 ! Mais cela ne suffit pas : le pouvoir modifie le fonctionnement du service public de l’éducation et y introduit les méthodes de gestion managériales avec les conséquences que nous connaissons sur la santé physique et psychologique des personnels (cf. France Telecom).

La réforme de l’évaluation des personnels transformera le chef d’établissement en véritable potentat qui décidera de nos carrières et de nos salaires… et bientôt chargé de nous recruter. Cela vise à développer les comportements dociles soumis aux orientations libérales que les fonctionnaires d’autorité sont chargés de mettre en place : autonomie des établissements et mise en concurrence généralisée. Au bout du chemin, c’est la privatisation de pans entiers de l’école. D’où la nécessité de casser les solidarités collectives et de remettre en cause la relative autonomie dont nous disposons dans les classes.

Nous sommes tous responsables par nos actes de la mise en place de ces politiques régressives. Nous devons résister dès maintenant et ne pas attendre le salut des élections qui risquent fort de voir une politique libérale de gauche remplacer une politique libérale de droite. Nous devons signifier à nos gouvernants actuels et futurs que nous n’accepterons plus ces politiques au service de l’oligarchie financière.

Mais il est clair que répétées de façon systématique, sans s’inscrire dans une stratégie offensive qui se donne les moyens de la victoire, les grèves de 24h finissent par démoraliser et démobiliser les salariés (voir au verso). Un jour de grève, une manifestation nationale ne peuvent suffire !

Préparons pour de bon, avec l’ensemble des travailleurs, la résistance victorieuse contre l’offensive continue que mène contre les peuples l’oligarchie financière !

NON A LA RESIGNATION

Il n’est pas de sauveur suprême (même élu). Notre force, ce sont nos luttes !

Lettre ouverte aux collègues et camarades qui nous disent : « ENCORE … une grève de 24 heures ?!

  • Oui encore. Et toujours, et encore…

Encore contre les suppressions de postes, encore contre l’évaluation par le chef d’établissement, contre la gestion manageriale et comptable, encore contre l’aggravation de la sélection sociale et la casse de l’enseignement public …. Ultime encore contre la libéralisation de l’école … Et combien se disent « oui, bien sûr … mais pour quel résultat ? »

La question de bon sens s’impose : à quoi bon recommencer sans cesse ces grévettes qui ne servent pas, ou si peu ? Pourquoi « donner » une journée de salaire ? Finalement faut-il faire grève pour rien ? Bien sûr que non ! nous dit-on. Il faut « protester », pouvoir « compter les forces », pour « montrer l’ampleur du mécontentement » contre la décision, contre le projet. Et le lendemain chacun de constater le résultat : tout ça pour ça, c’est à dire pour rien, ou pour si peu.

Certes il faut nous « opposer » à la réforme, « manifester », « montrer notre détermination ».

Revoir le projet, nous disent d’autres, ou renégocier ses conditions, ou encore nous faire entendre. Ceux qui affichent ces objectifs peuvent-ils y croire eux-mêmes ?

Alors pourquoi ?

Nous, nous ne croyons pas à une quelconque négociation. Nous sommes persuadés que le pouvoir n’a qu’une seule idée : écraser toute résistance, faire voler en éclats ce qui reste de lutte des salariés. Face à ce rouleau compresseur, la simple protestation est un leurre, une facétie. Regardons comment ça se passe depuis des années maintenant : y a t-il eu une seule « négociation » sociale réelle ouverte sur quelque sujet que ce soit par ce gouvernement ? Qui peut citer un seul avantage que les enseignants auraient retiré d’une seule des réformes qu’on leur a imposé ces dernières années ? Ou est la négociation que certains réclament ? Ou est l’écoute des syndicats de salariés ?

Cela n’empêche que nous sommes et serons en lutte, mais en affirmant que seule la lutte massive et prolongée des salariés pourra contrer cette offensive. Et nous affirmons aussi que les scrutins à venir n’y changeront rien : quelles différences entre des suppressions de poste (et le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux) de droite et des redéploiements de gauche (au nom du dégraissage du mammouth) ?

Nous avons changé d’époque. Les salariés doivent comprendre que le pouvoir n’en a plus rien à faire des instances représentatives, dans quelque branche que ce soit. Le soi disant pouvoir des syndicats, même les plus représentatifs est contré, bafoué. Ça fait 20 ans maintenant que le MEDEF et les gouvernements s’acharnent à extirper ce qui reste des principes du CNR hérités de la résistance : concertation, solidarité, partage, … à la poubelle.

Dès lors c’est de la responsabilité de chaque salarié, de chaque adhérent voire militant de syndicat, de construire aujourd’hui les futurs rapports de force qui seuls permettront aux salariés de remettre leurs droits en avant. »

Sud éducation 35

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TRACT 31/01/2012

Trop chère la grève ?

Argumentaire pour nous expliquer pourquoi perdre quelques jours de salaire aujourd’hui est rentable pour demain.

Avec l’augmentation de la cotisation salariale des fonctionnaires prévue par la réforme des retraites, la grève reconductible sera remboursée en 1 an ou 2 !

tract en PJ

GREVE LE 24 NOVEMBRE

SUD Éducation 35 appelle à la grève mardi 24 novembre 2009 :

* Manif « interprofessionnelle » la Poste place de la république à
Rennes à partir de 10H30

* Manif éducation intersyndicale 11 H devant l’IA

* AG intersyndicale éducation 15H IUFM.

Avis d’alerte rouge ! Les prévisions de budget 2010 laissent présager un état

d’asphyxie pour l’Education Nationale : plus de 10000 postes supprimés dans l’EN, qui s’ajoutent aux 30000 déjà supprimés ces deux dernières années ! Le gouvernement poursuit sa politique de casse généralisée des services publics en démolissant l’éducation, la poste, le fret ferroviaire…

Ça suffit !!!

NON aux suppressions de postes et leurs corollaires :

  • le recours massif aux heures supplémentaires,
  • les classes surchargées,
  • la dégradation systématique des conditions de travail pour les personnels et les élèves,
  • le recours galopant à l’emploi de personnels précaires,
  • les suppressions d’heures de cours et la disparition programmée des RASED.

OUI à :

  • l’augmentation des recrutements aux concours,
  • une véritable formation des enseignants,
  • la revalorisation de tous les personnels et de leurs salaires,
  • la défense de leurs statuts,
  • la titularisation sans condition de tous les précaires.

En conséquence, la Fédération Sud Education

appelle l’ensemble des personnels à la

grève, le mardi 24 novembre 2009