Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous les deux modèles de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute la période, l’un pour la période 2 (à partir de maintenant) et l’autre pour la période 3.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy. Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
Le gouvernement est largement affaibli, il n’a aucune légitimité. Sa politique au service des plus riches et des extrêmes droite doit cesser. Par la mobilisation massive dans tous les secteurs, nous allons construire un rapport de force capable d’imposer des mesures pour une société plus écologique et plus juste.
Nous avons à construire des mobilisations massives pour arracher, dans l’unité, des victoires pour une société plus juste et pour améliorer la vie de tou·tes : pour la défense des services publics, pour la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, pour l’augmentation des salaires et leur indexation sur l’inflation et pour le SMIC à 2000 euros net.
De même, nous avons à nous mobiliser pour arracher des victoires pour l’école : à commencer par le retrait du Choc des savoirs, par la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les personnels AESH et par la baisse du nombre d’élèves par classe.
SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels à participer à la grève interprofessionnelle du 1er octobre, jour où le gouvernement doit déposé à l’Assemblée nationale son projet de loi de finances.
Manifestation jeudi 1er octobre à 11h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
Assemblée générale éducation Quand ? à l’issue de la manifestation Où ? escaliers des Champs libres
L’intersyndicale d’Ille-et-Vilaine soutient toutes les mobilisations dans les établissements et appelle à amplifier le mouvement par la tenue d’AG, d’HIS, de tractages, de mobilisations, de réunions publiques, de grèves, notamment à partir du 23 mai.
Manifestation jeudi 23 mai à 11h30 place de la République Assemblée générale à 9h au Polyblosne (1bd de Yougoslavie)
Grève vendredi 24 mai
Manifestation samedi 25 mai à 14h place Charles de Gaulle
Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…
SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.
Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.
Nous appelons à la grève nationale du 2 avril
9h30: AG éducation Maison de Quartier Villejean
11h30 : manifestation départ devant l’INSPE 153 rue de Saint-Malo à Rennes (12h00 : DSDEN; 13h00: République)
Préparons un mouvement massif et une grève reconductible à partir du 19 mars !
Le 19 mars à Rennes : Manifestation à 14h place Charles de Gaulle
AG éducation mardi 19 mars à 10h à la maison de quartier Villejean
Mercredi 20 mars : Rassemblement à 14h devant la DSDEN (1 quai Dujardin)
Le 19 mars est une journée de grève interprofessionnelle dans toute la fonction publique pour exiger une revalorisation salariale, des créations d’emploi et de meilleures conditions de travail. L’intersyndicale dénonce aussi le projet de rémunérations au « mérite » qui crée de nouvelles inégalités et va à l’encontre des statuts.
Les personnels de l’éducation et des universités doivent s’emparer de cette date du 19 mars pour poursuivre et accentuer la mobilisation dans notre secteur qui subit d’importantes coupes budgétaires mais aussi les assauts de politiques réactionnaires.
Sud éducation 35 appelle à une grève reconductible du 19 au 22 mars pour la défense de notre école publique et de nos conditions de travail et contre le Choc des savoirs.
Le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » ni la « fête des femmes », c’est une journée de lutte pour le droit des femmes !
SUD éducation 35 appelle les personnels de l’éducation et des universités à se mettre en grève et à manifester le 8 mars prochain.
Manifestations : Rennes : 15h esplanade Charles de Gaulle ***village féministe dès 13h*** Redon : 10h devant la mairie Saint-Malo : 17h esplanade Simone Veil Fougères : 18h pl. des Chaussonières
En 2024, l’égalité et les droits des femmes sont loin d’être effectifs ; ils sont même de plus en plus menacés.
Des menaces toujours plus importantes
Les nouvelles révélations de violences sexuelles et la défense des agresseurs par une partie du monde médiatique et politique (à commencer par le président de la république) montrent la nécessité de se mobiliser auprès des victimes encore et toujours. De même, le refus de la France d’inscrire le consentement dans la définition européenne du viol et les annonces du président qui souhaite « un réarmement démographique », passant par un contrôle des corps et des utérus à des fins natalistes, montrent que les droits des femmes et des minorités de genre sont perpétuellement remis en question. Il reste encore beaucoup à gagner face au patriarcat.
Le congé menstruel : un droit à conquérir !
Avec un taux de féminisation de plus de 70 %, il est grand temps pour le ministère de l’Éducation Nationale, mais aussi pour l’Enseignement Supérieur, de prendre des mesures concrètes. L’invisibilisation au travail des douleurs menstruelles et de l’endométriose conduit à la normalisation des douleurs, à nous rendre silencieuses face à la douleur et à perpétuer le tabou des règles. Les douleurs menstruelles sont minimisées, invisibilisées ou considérées comme normales. Pourtant, elles pèsent sur la rémunération des personnes menstruées qui subissent le jour de carence lorsque la douleur les empêche d’aller travailler.
SUD éducation revendique le droit à prendre un congé menstruel sous la forme d’ASA , sans jour de carence, sans justificatif à fournir à l’administration, la reconnaissance de l’endométriose comme affection longue durée , la mise à disposition d’une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles, la mise à disposition de protections périodiques dans tous les établissements, un recrutement massif de médecins du travail, formé·es en santé au travail ; le bénéfice de la visite médicale annuelle pour l’ensemble des personnels.
Mais attention, aux potentielles discriminations : le congé menstruel ne doit pas devenir, par un effet pervers, un frein à la carrière des femmes. Levons le tabou des règles pour améliorer les conditions de travail de tou·tes !
En grève à 90 % aujourd’hui, les grévistes du collège ont rencontré le DASEN dans la matinée.
Il a fait un certain nombre de promesses : remplaçant dès lundi pour la collègue de lettres en charge du dispositif EFIV, transformation du dispositif l’an prochain avec action sur le nombre d’élèves, le nombre d’heures ou le poste lui-même, moyens supplémentaires pour la vie scolaire et le pôle médico-social, appui de l’IA pour le passage en REP en 2025 (si la carte de l’éducation prioritaire est effectivement revue), travail conjoint avec le conseil départemental pour améliorer la sectorisation, octroi d’heures de concertation et de HSE supplémentaires pour l’inclusion…) …
Comme quoi la grève quand elle est massive peut avoir une certaine efficacité !
L’équipe a donc décidé de suspendre la grève aujourd’hui. Elle reste mobilisée et prête à reprendre le mouvement si ces promesses ne débouchaient sur rien de concret.
Elle a aussi créé une cagnotte de soutien aux grévistes (en particulier les précaires, AED et AESH). N’hésitez pas à contribuer si vous le pouvez !
Pour nos salaires, pour plus de moyens pour l’inclusion, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée, nos organisations syndicales FSU, FNEC FP – FO, CGT Educ’Action, SUD éducation appellent à une action de grèves et des manifestations le 1er février 2024.
Manifestation jeudi 1er février à 11h place de la République
La crise de recrutement dans l’éducation se pérennise, et toutes les études montrent que la faiblesse des salaires est le premier obstacle à l’attractivité des métiers de l’éducation. Nos organisations exigent de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation, ainsi que l’abandon du pacte. Au lieu de poursuivre la dynamique à peine enclenchée avec les mesures mises en œuvre en 2023, le ministre refuse désormais de discuter de nouvelles mesures générales pourtant nécessaires et envisage même une nouvelle transformation des carrières marquée par un poids croissant des hiérarchies.
Enfin, de nombreux signes confirment l’échec du Pacte. Les personnels ont bien compris qu’il ne s’agissait pas d’une revalorisation. La mise en œuvre du Pacte a également profondément divisé les équipes, d’autant plus que qu’il a donné lieu à des pressions ou interprétations contraires aux textes réglementaires dans le seul but de faire du chiffre et de sauver le Pacte. Par ailleurs, le ministre s’entête à refuser les mesures salariales d’urgence qui permettraient de sortir les AESH et les AED de la précarité.
Il est encore temps de renoncer aux suppressions de postes pour permettre notamment d’alléger les effectifs par classe mais aussi d’assurer les remplacements. Il faudrait également recruter davantage de personnels dans l’ensemble des équipes pluriprofessionnelles … La dégradation des conditions de travail, la perte du sens du métier doivent être pris au sérieux. La formation continue saccagée, l’inclusion sans moyens, les effectifs nombreux dans les classes, etc. : tout cela contribue à dégrader encore davantage les conditions de travail.
Sur la question de l’inclusion, tous les voyants sont au rouge et les personnels enseignants et AESH sont à un point de rupture. C’est pourquoi nos organisations revendiquent : • La défense de l’enseignement spécialisé et adapté, le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux. • Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH, des recrutements d’AESH et de moyens humains à hauteur des besoins. • L’abandon des mesures prises dans le cadre de l’acte 2 de l’Ecole inclusive (statut d’emploi d’ARE fusionnant les AESH et les AED, mise en place des pôles d’appui à la scolarité permettant à l’Education nationale de mettre la main sur les notifications MDPH) et l’ouverture de discussions avec les organisations syndicales sur la base des revendications des personnels.
Le projet de réforme du lycée professionnel est emblématique du moins d’école, moins d’enseignant·es, plus d’entreprises, plus d’externalisation des missions, et plus de management ! Cette réforme est à rebours des enjeux éducatifs, elle engage des bouleversements majeurs qui auront aussi un impact lourd sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçant en lycées professionnels et sur les conditions d’apprentissage des élèves.
Nos organisations en exigent le retrait ! Elles demandent au ministre de renoncer à présenter ce projet et à engager de véritables concertations au sein du ministère de l’Education nationale sur la base d’un diagnostic rigoureux à partager sur l’état de l’enseignement professionnel tant pour les élèves que pour les conditions de travail des personnels avant toute réforme.
Plus globalement, les mesures “Choc des savoirs” annoncées par le Ministre dessinent un projet d’école qui revient sur l’objectif de démocratisation et aggrave les inégalités. Elles vont encore dans le sens d’un contrôle accru du travail enseignant (manuel unique, méthodes imposées, évaluations standardisées) contre la liberté pédagogique.
Pour toutes ces raisons, les organisations FSU, FNEC FP – FO, CGT Educ’action et Sud éducation appellent à se mobiliser par des actions diversifiées dès maintenant et à préparer une journée de grève et de manifestations le 1er février.
Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute une période.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy. Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
Période 3 :Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de janvier à février 2024 : version .doc – Version PDF
L’intersyndicale voie pro CGT Éduc’action35, SNUEP-FSU35, SNEP-FSU35, FNEC FP FO 35, Sud Education35 appelle tous les personnels à se mettre en grève et réussir une mobilisation d’ampleur le mardi 12 décembre pour exiger le retrait de cette réforme des lycées pros. Il est nécessaire de se préparer à une mobilisation de grande ampleur pour contrer cette réforme !
Le 12 décembre 2023, montrons notre détermination, fermons les LP ! Toutes et tous en grève et dans la rue ! Rassemblement devant la DSDEN à 11h avec cortège jusqu’au Rectorat, audience intersyndical au Rectorat à 13h.
Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute une période.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy. Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
Depuis de nombreuses années, les AESH se mobilisent pour obtenir une reconnaissance professionnelle. Malgré une prise de conscience générale, les réponses statutaires restent largement insuffisantes pour revaloriser un métier tant dénigré.
Nous assistons à une rentrée chaotique et, les AESH ne font pas exception : des affectations tardives, des modifications au pied levé après la rentrée, des signatures de contrat au milieu des vacances scolaires, rien n’est fait pour atténuer le mépris institutionnel subi par les personnels. Ainsi le même constat : à chaque rentrée, des élèves ne sont toujours pas accompagné·es et les moyens manquent.
Les annonces salariales de ces derniers mois sont loin d’être suffisantes. La nouvelle grille indiciaire, la création d’une indemnité de fonction et l’accès à la prime inflation ne permettent toujours pas aux AESH de sortir de la précarité et de vivre dignement de leur métier. Le manque de candidat·es au recrutement montre bien la perte d’attractivité du métier, offrant une rémunération inférieure au seuil de pauvreté aux premiers échelons.
Tandis que l’Education nationale fait de l’école inclusive une vitrine, les AESH ne bénéficient toujours pas de formation suffisante et adaptée. La mise en place des PIAL a au contraire dégradé l’accompagnement des élèves, en privilégiant une gestion comptable et la mutualisation des personnels. Les discours ministériels ne suffisent pas à masquer l’absence de moyens pour accueillir tou·tes les élèves à l’école (réduction des effectifs par classe, adaptation des bâtiments, recrutement de personnels, formation de tou·tes…).
La défense des droits des AESH ne peut se passer d’une défense de l’école inclusive et vice-versa.
Les AESH se voient toujours imposer des temps incomplets à 24h, ce qui maintient les personnels, majoritairement des femmes, dans une grande précarité. L’Education nationale s’obstine, avec la création d’un statut d’ARE (fusion AED et AESH) à chercher des solutions pour augmenter la charge de travail et élargir les missions. Or, c’est bien le la question du temps de travail qu’il faut questionner : nous ne voulons ni du double employeur, ni de cette “fusion” mais la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement.
Pour SUD éducation, le combat des AESH est essentiel et nous le portons depuis des années ! Parce que nous pensons que seul le rapport de force peut nous faire gagner, nous appelons -aux côtés de l’intersyndicale- les AESH et l’ensemble des personnels de l’éducation à se mettre en grève le 3 octobre.
SUD éducation appelle les AESH à s’organiser localement, en assemblée générale, en collectif, pour élaborer des revendications et construire la lutte au quotidien !
AESH : un vrai métier, un vrai statut, un vrai salaire ! Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
SUD éducation revendique pour les AESH
la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AESH dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e ;
l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté, un salaire minimum à 2200 euros bruts (soit environ 1870 euros nets, primes et indemnités comprises) ;
l’accès aux primes et indemnités dans les mêmes conditions et aux mêmes montants que ceux fixés pour les autres personnels (notamment l’indemnité REP/REP+) ;
la reconnaissance d’un temps plein pour 24 heures d’accompagnement auxquelles s’ajoutent les heures connexes pour
le travail de préparation, de suivi et de concertation ;
l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation ;
une véritable formation initiale et continue, sur temps de service ;
la création de brigades de remplacement pour assurer le remplacement des collègues absent·es ;
un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.
Après plusieurs semaines de grève dans les cantines rennaises les mardis et jeudis, le rassemblement d’hier midi à la mairie a été un franc succès avec occupation de la mairie par les enfants pique-niqueurs (et leurs renforts d’ASEM, parents et profs). L’adjointe à l’enfance, Gaelle Rougier a du concéder de recevoir les représentants de parents d’élèves (malheureusement en visio…)
Mardi 20 juin à 16h, Nathalie Appéré, maire de Rennes recevra l’intersyndicale des ASEM de la ville qui luttent contre la suppression du pool de remplacement et la dégradation de leurs conditions de travail.
L’intersyndicale éducation appelle les enseignant.e.s à rejoindre le rassemblement organisé par nos collègues et camarades
Mardi 20 juin à 16h45 devant la mairie
Ce rassemblement sera également rejoint par les parents d’élèves.
La mairie joue la montre et essaye de tourner les parents contre les ASEM et les ASEM contre les profs en attendant les grandes vacances. Un préavis de grève a été déposé, si les ASEM n’obtiennent pas d’avancées significatives les syndicats enseignants proposeront un appel à la grève en soutien au ASEM
Les récentes avancées arrachées au ministère (grille indiciaire, CDIsation au terme de 3 ans de CDD) ne changent rien à la précarité structurelle imposée aux AESH.
Tant que la contractualisation des AESH perdurera, tant que la grille salariale sera fixée au plus bas, la situation ne pourra évoluer.
SUD éducation revendique pour les AESH un statut de la fonction publique, par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e, la reconnaissance d’un temps plein correspondant à 24h d’accompagnement et des hausses importantes de salaire, s’inscrivant dans une politique générale d’augmentation des plus bas salaires.
Contre la suppression des postes d’AED !
Nous nous mobiliserons aussi contre la récente annonce de suppression de 10 Équivalents Temps Plein d’AED : c’est près de 20 établissements de l’académie qui vont être impactés par ces suppressions de moyens dans nos vies scolaires !
RASSEMBLEMENT 11H DEVANT LE RECTORAT
Une demande d’audience au recteur a été envoyée par l’intersyndicale ; nous souhaitons que soient abordés les points suivants :
Le salaire et le statut des AESH
Les conditions de travail et la formation des AESH
La création d’un nouveau emploi « d’Accompagnant à la Réussite Éducative »
La suppression de 10 ETP d’Assistant.e d’Éducation dans l’académie de Rennes à la rentrée 2023
Rassemblement en soutien aux ASEMs ville de Rennes jeudi 15 juin midi à la mairie : Suite à la décision de la mairie de Rennes de supprimer le pool de remplacement des ASEMs, nos collègues sont en grève depuis deux semaines et il n’y a pas de cantine tous les mardis et jeudis dans beaucoup d’écoles de la ville. L’intersyndicale, dont fait partie SUD CT, et les parents d’élèves appellent à un rassemblement/pique-nique de soutien jeudi 15, à midi devant la mairie.
La grève de nos collègues ATSEMs de la ville de Rennes aujourd’hui a été très suivie, entrainant de fortes perturbations sur les garderies du matin (quasiment aucune sur la ville) et la cantine (la moitié des cantines fermées sur la ville), et va vraisemblablement se prolonger.
Elle fait suite à une décision de la mairie de supprimer le pool de remplaçant.e.s, entrainant un taux de non remplacement plus élevé qui serait partiellement compensé par une demande de mobilité des collègues entre les classes d’une même école voire même entre différentes écoles et/ou par le recours à des personnels précaires non qualifié.e.s.
C’est un mépris du travail accompli par nos collègues en classe, une forte dégradation de leurs conditions de travail ainsi que de celles des PE avec qui iels travaillent et devront compenser leurs absences; et au final une dégradation des conditions d’accueil et d’apprentissage des enfants.
Nous avons été contacté par SUD Collectivités Territoriales pour soutenir leur lutte. Contrairement aux enseignant.e.s et parents, les ATSEMs ne peuvent pas tracter ou communiquer avec les familles sans risquer des sanctions.
Nous invitons les camarades PE et parents à se rapprocher des ATSEMs de leur école pour les aider à le faire, par le biais de l’APE ou en tractant devant les écoles. le tract intersyndical est en pièce jointe.
Nous avons contacté les autres organisations syndicales pour rédiger un tract spécifique à l’éducation nationale et éventuellement décider d’une action conjointe avec les ATSEMs.
Voici le tract suivant, à imprimer et diffuser à vos collègues enseignant.es :
Nous relayons les appels nationaux pour les mobilisations le mardi 30 mai (réforme de la Voie Professionnelle) et le mercredi 31 mai (Salaires, Loi Pacte, Statuts AED/AESH, Loi Rilhac…)
Mardi 30 mai : appel à la grève et à une manifestation pour la défense de la Voie Pro
RDV 11h30 devant le rectorat puis parcours jusqu’au LP Coetlogon