Refus de temps partiel

Dans le 1er degré, le Directeur Académique d’Ille-et-Vilaine refuse actuellement massivement des temps partiels aux enseignant.es – ou leur propose un 75% au lieu de 50% – car elle n’a pas assez de personnels à la rentrée à mettre dans les classes. C’est d’autant plus inacceptable que ces temps partiels sont souvent demandés par les personnels parce que les conditions de travail sont difficiles et que c’est la seule solution qu’ils ont trouvé pour supporter la charge de leur classe. Ces refus de travailler à temps partiel ne peuvent qu’entraîner une multiplication des accidents, des arrêts de travail ou des mi-temps thérapeutiques l’année prochaine.

Il existe des possibilités de contester ces décisions administratives. Deux recours sont possibles. SUD éducation 35 invite les collègues en cas de refus de s’emparer de cette possibilité et de ne pas hésiter à nous contacter en cas de difficultés ou de doute.

– Recours CAPD : Nous n’avons pas encore les dates de la prochaine CAPD. Lors de cette instance les recours pour les temps partiels seront traités. Il s’agit donc par l’intermédiaire de ce recours CAPD de saisir la CAPD (voir modèle ci-dessous). Vous devez l’envoyer (par courrier) à l’administration ainsi qu’à SUD éducation 35 (Par mail : syndicat@sudeducation35.fr). Chaque situation sera donc évoquée en CAPD et l’administration se doit de motiver son refus.

– Recours gracieux : cette démarche permet de faire démarrer une procédure éventuellement au Tribunal Administratif. Elle est à adresser au DASEN sous couvert de votre IEN. Le Directeur Académique doit à réception vous donner une réponse dans les deux mois qui suivent. Dans le cas contraire, sa réponse est considérée comme négative.

Il est important aussi que vous envoyez le double à SUD éducation 35 (Par mail : syndicat@sudeducation35.fr). voir modèle ci-dessous :

Vous pouvez envoyer ces deux courriers en même temps par voie postale avec accusé de réception à :

Monsieur le DASEN d’Ille et Vilaine
1 quai Dujardin
CS 73145
35031 Rennes cedex

Réforme de la voie pro : Macron détruit le lycée professionnel !- Tract de SUD éducation

Les personnels s’étaient mobilisés à l’automne contre la mise à sac de l’enseignement professionnel. Macron revient à la charge au mois de mai avec des annonces désastreuses pour l’enseignement professionnel et pour les conditions de travail des PLP.

Dans les lycées professionnels devenus Lycées des Métiers, les discours d’entreprise ont pris une place centrale. Pour le gouvernement, l’enseignement professionnel doit être subordonné aux besoins des entreprises pour pallier les difficultés des entreprises à recruter dans certaines filières aux emplois les plus précaires ou les plus pénibles. Alors que 70% des élèves de lycée professionnel sont issus de milieux populaires, le gouvernement entend imposer l’employabilité à court terme comme objectif unique de l’enseignement professionnel au détriment d’une formation de qualité.

Cette réforme est brutale, le gouvernement entend l’imposer contre les personnels, sans concertation !

Gratification des périodes de stage des élèves : sous payer les élèves plutôt que de combattre la précarité !

Plutôt que de prendre de véritables mesures contre l’inflation, contre la pauvreté et pour l’autonomie de la jeunesse, il choisit de sous-payer les élèves en stage avec des indemnités allant de 1,4 € de l’heure pour les élèves de seconde professionnelle à 2,8 € de l’heure en terminale.

Réorganisation de l’année de terminale bac pro

Les élèves de terminale bac pro choisiront en fin de terminale :

  • soit 4 à 6 semaines de stage en entreprise,
    · soit des “cours intensifs” pour préparer la poursuite d’études.

Les personnels devront accompagner les élèves dans le cadre du Pacte, on peut craindre de grandes inégalités selon les lycées dans la mise en œuvre de ces deux parcours. C’est une orientation forcée déguisée car ce sont les élèves les plus pauvres qui seront attiré·es par les semaines de stage supplémentaires et la promesse d’une rémunération au détriment de la poursuite d’études.

Un grand plan social dans les LP !

Le gouvernement annonce brutalement la fermeture de 80 filières à la rentrée. Au comble du mépris, le Ministre de l’Éducation nationale a déclaré que les enseignant·es des filières concernées pourraient être réorienté·es en école et au collège ou rejoindre les “bureaux des entreprises” pour aider les élèves à trouver des stages. Quel mépris pour nos métiers et pour nos compétences !

Le pacte : une attaque sans précédent contre nos statuts !

Les personnels des LP dénoncent le gel et la sous indexation du point d’indice : nos salaires n’augmentent pas autant que l’inflation. La revalorisation annoncée sera moins élevée que prévu (+5,5% en moyenne) et sera vite rattrapée par l’inflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement entend nous imposer la logique du travailler plus pour gagner plus avec le Pacte !

Conscient de l’impopularité de la réforme des lycées professionnels, le gouvernement promet un “Pacte spécial LP” à 7500 euros par an, insécable, pour forcer les personnels à mettre en place la réforme.

Le Pacte est sur la base du volontariat, il ne peut être imposé.

Quelles sont les missions du Pacte? 

  • Le remplacement de courte durée : 18h par an,
  • Enseignement et accompagnement dans les périodes post bac professionnel : 24h par an,
    · Intervention dans le cadre découverte des mé5ers au bénéfice des collégiens : 24h par an,
    · Enseignement complémentaire en groupes d’effectifs réduits dans les savoirs fondamentaux (français-maths) : 24h par an,
    · Accompagnement vers l’emploi,
  • Accompagnement des élèves à besoins particuliers,
    · Accompagnement des élèves en difficulté,
  • Coordination et prise en charge des projets d’innovation pédagogique dans le cadre de la réforme avec la mise en place d’options.

Si on fait le calcul, c’est à minima 90 heures annualisées que devront les signataires du Pacte, en plus des 2 heures supplémentaires qui sont déjà trop souvent imposées dans les services des PLP.

SUD éducation appelle les personnels à : 

  • se réunir dans les LP pour échanger sur ce projet de réforme et envisager ensemble les moyens pour l’empêcher, 
  • se réunir en AG dans les villes et les départements pour construire la grève, 
  • se mobiliser le 31 mai contre le Pacte et la réforme de la Voie Pro, 
  • se saisir de la grève contre la réforme des retraites du 6 juin pour mener des actions pour visibiliser la lutte des lycées pro ! 

Télécharger le document : Réforme de la voie pro : Macron détruit le lycée professionnel ! (format pdf)

Courrier au ministre au sujet des enquêtes sur les absences des élèves à l’occasion de la fête de l’Aïd-El-Fitr

Paris, le 22 mai 2023

Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse

110 rue de Grenelle

75007 Paris

Objet : enquête sur les absences des élèves à l’occasion de la fête de l’Aïd-El-Fitr

Monsieur le Ministre,

Nous avons été alerté·es par nos syndicats de l’existence d’une enquête sur le taux d’absence des élèves le 21 avril le jour de la fête de l’Aïd-El-Fitr dans des écoles et établissements scolaires majoritairement classés en éducation prioritaire. Cette information a ensuite été diffusée dans la presse.

Dans l’académie de Toulouse, la consigne émane des Correspondants Police Sécurité École Toulouse-Rive Gauche, suite à une « demande des services des renseignements » de faire remonter « le pourcentage d’absentéisme […] lors de la fête de l’Aïd ». Dans l’académie de Montpellier, le directeur de cabinet de la DSDEN du 34 a envoyé un mail sur « l’absentéisme » des élèves durant le ramadan et en particulier le 21 avril.

Nous sollicitons des informations de votre part afin de connaître l’origine de cette demande ainsi que le processus qui l’a conduite à être transmise y compris par voie hiérarchique.

Nous condamnons fermement de telles méthodes et nous vous demandons d’en faire de même : les personnels de l’Éducation nationale sont profondément attachés au principe de laïcité, ils ont été heurtés par cette demande qui jette une suspicion inacceptable sur l’ensemble des familles musulmanes fêtant l’Aïd-El-Fitr. Ils attendent une réponse ferme et claire de la part de l’Éducation nationale pour condamner cette enquête.

Au-delà des responsabilités du ministère de l’Intérieur, il est indispensable que ministère de l’Éducation nationale énonce clairement que cette demande des renseignements et relayée par les services déconcentrés de l’Éducation nationale est une entrave à l’article 8 de loi du 6 juillet 1978 qui interdit “de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses”.

Nous vous demandons ainsi de rappeler :

  • que les élèves sont autorisé·es à s’absenter le jour de l’Aïd comme c’est clairement précisé dans la Circulaire du 18/05/2004 : “Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O” ;
  • qu’une journée d’absence autorisée par cette circulaire ne saurait être considérée comme de “l’absentéisme” dans les écoles et les établissements scolaires ;
  • que la liberté de conscience est une liberté fondamentale accordée à tou·tes les citoyen·nes et qu’il ne saurait y avoir de la part de l’Éducation nationale de fichage ethnique ou en lien avec une appartenance religieuse ou supposée.

Cette enquête est contraire à l’article 1er de la constitution : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

Nous dénonçons cette enquête qui constitue une dérive grave, une stigmatisation des élèves musulman·es issu·es des quartiers populaires et une atteinte à leur liberté de conscience.

L’école doit être un rempart contre les discriminations, un rempart contre l’islamophobie. Or cette enquête s’inscrit dans un contexte de montée de l’extrême-droite et de recrudescence des actes islamophobes et racistes y compris contre l’école.

Nous sommes attaché·es à la laïcité qui implique une neutralité totale de l’État et de ses institutions en matière religieuse. Toutes les familles devraient avoir accès au service public d’éducation sans avoir à répondre de leurs croyances religieuses.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, en notre attachement au service public et laïc d’éducation, ainsi qu’au respect des droits des personnels et nous restons disponibles pour échanger avec vous sur le sujet.

Télécharger le document : Courrier Ndiaye enquêtes Aïd (format pdf)

Remplacement de courte durée : les mauvaises réponses du Ministre !

Alors que les personnels de l’Éducation nationale revendiquent de véritables augmentations de salaire, le Ministre Pap Ndiaye entend utiliser la revalorisation salariale comme un cheval de Troie pour imposer une augmentation du temps de travail aux enseignant·es du second degré avec le remplacement à l’interne.

Le Ministre a fait le constat erroné dans le journal Le Parisien du 3 avril 2023 de 15 millions d’heures non remplacées à cause des absences de courte durée dans le second degré. Or, la Cour des Comptes relève dans un rapport de 2021 que parmi les 15 millions d’heures non effectuées, seules 2,5 millions correspondent à des absences de courtes durées, parmi lesquelles 500000 font l’objet d’un remplacement. 96% des absences d’une durée supérieure à 15 jours sont remplacées dans le second degré.

Néanmoins, après la suppression de plus de 8000 postes depuis 2017 dans le second degré, les personnels remplaçants (TZR) sont tou·tes affecté·es à la rentrée et les viviers de remplaçant·es sont très faibles. Dans les académies les plus demandées, les personnels TZR attendent de nombreuses années avant d’obtenir un poste fixe.

Plutôt que d’ouvrir les recrutements et de titulariser les personnels contractuels, le Ministre de l’Éducation nationale veut conditionner une partie de la revalorisation promise par le candidat Macron pendant la campagne électorale à la réalisation de remplacements à l’interne avec le “Pacte”. Les enseignant·es du 2nd degré qui accepteraient le Pacte devront remplacer leurs collègues absents.

Le remplacement “à l’interne” existe déjà dans les établissements scolaires : les enseignant·es peuvent être rémunérées en heures supplémentaires s’ils et elles acceptent de remplacer un·e collègue absent·e. Or peu de personnels acceptent de procéder à ces remplacements compliqués à mettre en œuvre avec des emplois du temps contraints et parce qu’ils ont déjà trop de travail ! Les personnels dénoncent unanimement la surcharge de travail dont résulte le manque de personnels enseignants, de Vie scolaire et médico-sociaux. Pour que la mesure du Ministre fonctionne, il faudrait qu’un quart des 480000 enseignant·es du secondaire entrent dans le Pacte, c’est illusoire.

Cette mesure est symptomatique de la politique du Ministre qui impose de mauvaises réponses à de vraies problèmes.Le “Travailler plus pour gagner plus” ne peut qu’aggraver les conditions de travail déjà dégradées des enseignant·es.

SUD éducation revendique l’abandon du Pacte, le recrutement de personnels à hauteur des besoins et la titularisation de tous les personnels.

Télécharger le document : Communiqué (format pdf)

Pas de formation pendant les vacances !

Lors du CSA académique du 25 mai dernier; le rectorat a annoncé aux élu.es du personnel qu’elle allait proposer des formations pendant les vacances, sous la base du volontariat… pour le moment en tout cas.

L’ensemble des élu.es ont voté contre; un CSA de repli est prévu le 15 juin…

Avec la retraite à 64 ans et le Pacte, l’académie a décidé elle aussi de nous enlever du temps de repos.

Ci-dessous le communiqué de SUD Éducation Bretagne :

AESH : en grève le 13 juin !

Les récentes avancées arrachées au ministère (grille indiciaire, CDIsation au terme de 3 ans de CDD) ne changent rien à la précarité structurelle imposée aux AESH.

Tant que la contractualisation des AESH perdurera, tant que la grille salariale sera fixée au plus bas, la situation ne pourra évoluer.

SUD éducation revendique pour les AESH un statut de la fonction publique, par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e, la reconnaissance d’un temps plein correspondant à 24h d’accompagnement et des hausses importantes de salaire, s’inscrivant dans une politique générale d’augmentation des plus bas salaires.

Contre la suppression des postes d’AED !

Nous nous mobiliserons aussi contre la récente annonce de suppression de 10 Équivalents Temps Plein d’AED : c’est près de 20 établissements de l’académie qui vont être impactés par ces suppressions de moyens dans nos vies scolaires !

RASSEMBLEMENT 11H DEVANT LE RECTORAT

Une demande d’audience au recteur a été envoyée par l’intersyndicale ;
nous souhaitons que soient abordés les points suivants :

  • Le salaire et le statut des AESH
  • Les conditions de travail et la formation des AESH
  • La création d’un nouveau emploi « d’Accompagnant à la Réussite Éducative »
  • La suppression de 10 ETP d’Assistant.e d’Éducation dans l’académie de Rennes à la rentrée 2023

1er degré : RIS sur le socle et le PACTE le mar. 27/06 en visioconférence

Sud Éducation 35 organisent le mardi 27 juin prochain une Réunion d’Information Syndicale (RIS) en visioconférence à 18h, ouvertes à tous les agents (y compris les non-adhérents).

A l’ordre du jour : le socle et le PACTE en priorité… Nous pourrons également évoquer la réforme des retraites ou d’autres sujets qui vous intéressent si vous le souhaitez.

Voici le lien pour la visio (Zoom) :
https://us06web.zoom.us/j/89397229173?pwd=UHo1WWJBT1dDWVR6SmNWUTFtYmNjUT09
Code secret : 737275

Pour rappel, cette RIS compte pour 3h de formation qui pourront être déduites de votre temps de formation (dans l’année, vous pouvez déduire en tout 6h de RIS du temps de formation).

Pour venir à cette RIS, pas besoin d’inscription, nous vous transmettrons une attestation de présence à la suite de la RIS.

Liens vers les évènements Facebook : visioconférence

Extrême droite : Hommage à Clément Méric

Le 5 juin 2013, Clément Méric a été battu à mort et assassiné par des militants d’extrême droite.

10 ans après, l’extrême droite est toujours notre ennemie mortelle.

SUD Éducation 35 appelle à rejoindre l’hommage à Clément Méric et à toutes les victimes d’extrême droite avec Solidaires Étudiant.es et Solidaires 35.

Manifestation lundi 5 juin à 18h
esplanade Charles de Gaulle

Conférence jeudi 9 juin à 19h Université Rennes 2

On n’oublie pas ! On n’pardonne pas !

Qui était Clément Méric ?

Clément Méric était un étudiant originaire de Brest parti faire ses études en Sciences Politiques à Paris. Étudiant engagé, syndicaliste et antifasciste, il militait à Solidaires Etudiant.es et à l’Action AntiFasciste Paris-Banlieue.

L’extrême droite est un danger mortel

Tract de Solidaires Étudiant.es :

Mouvement premier degré : faire un recours

Recours administratifs individuels contre le résultat du mouvement :

Les résultats du mouvement ont été communiqués le 1er juin 2023. Depuis que la loi de transformation de la Fonction Publique s’applique, l’administration réalise les opérations seule, sans le regard croisé des organisations syndicales, et de plus en plus de collègues ne comprennent pas les affectations dont ils héritent.
0 % d’explications, 100 % d’opacité.

Un mouvement réussi ?

Par chance, vous avez obtenu un des 40 postes convoités, voire votre premier vœu : bravo ! Impossible de savoir comment ni pourquoi, mais tant mieux pour vous : il vous reste à prendre contact avec votre nouvelle école, pour vous présenter aux collègues, prendre les informations importantes, et commencer à réfléchir aux commandes, déménagement de matériel et autres joyeusetés…

Une affectation non demandée ?

Cette année le changement d’une modalité impacte énormément le mouvement : les collègues au plus fort barème sont affecté-es en priorité sur les postes les plus éloignés des zones MOB, les collègues au barème plus faible étant un peu plus préservé-es.

Par ailleurs, l’administration veut réserver les postes vacants les plus attractifs au vivier de contractuel-les (recrutements dès le mois de septembre), aux étudiant-es en M2 positionnés sur les directions (décharges et formation) et aux PES (postes bloqués dans les écoles).

Tous ces choix institutionnels rendent la mobilité des titulaires encore plus compliquée.

1) Si vous avez une incompréhension sur le résultat de votre mouvement, si vous pensez qu’il y a une erreur, il faut contacter l’administration, et nous mettre en copie du mail pour que l’on suive les échanges.

→ Mail de l’administration : ce.35div1aff@ac-rennes.fr
→ Mail de SUD éducation 35 : syndicat@sudeducation35.fr

2) Si le poste dont vous avez hérité ne convient pas à vos contraintes familiales, à vos besoins de santé, si vous avez été affecté-e sur un vœu MOB ou « à la balayette », vous avez un moyen de contester :

→ le recours administratif : décrivez précisément votre situation (participant-e obligatoire ou non, poste occupé cette année, problème posé par le résultat du mouvement, arguments). Le modèle de recours administratif proposé est une base de travail, les parties titrées en jaune doivent être modifiées pour correspondre à votre situation.

Précisez bien que SUD éducation 35 vous accompagne, car nous aurons rendez-vous à la DSDEN pour traiter l’ensemble des recours administratifs liés au mouvement.

Modèle de recours – mouvement 2023 – Version modifiable

Modèle de recours – mouvement 2023 – Version PDF

modele_de_recours_-_mouvement_2023

Sans affectation ?

Si vous n’avez rien obtenu à l’issue de la phase automatique du mouvement, il reste la phase des affectations d’office au fil de l’eau, jusqu’à mi-juillet, et peut-être même une dernière phase fin août.

Dès maintenant, faites part de vos souhaits en ciblant une seule priorité (géographique, de type de poste …) dans un courriel adressé à ce.35div1aff@ac-rennes.fr. Mettez nous en copie du mail pour le suivi.

Contre l’individualisation à outrance et l’opacité, luttons pour que les opérations de mouvement redeviennent une prérogative des CAPD !

CSA 25 mai 2023 : Formation et requalification filière administrative

Ce CSA a été l’occasion de poser de nombreuses questions diverses sur :

  • la mise en œuvre de la réforme de la Voie Professionnelle
  • le Service National Universel
  • la mise œuvre du pacte et les heures attribuées à la Bretagne
  • les résultats au concours CRPE
  • le bilan des attributions des Congés de Formations
  • la mise en place de la commission Mixité sociale et scolaire

=> Voir les réponses dans le compte rendu

Nous avons rappelé notre opposition aux réformes sur la revalorisation salariale, la suppression de la technologie en sixième, la réforme de la voie professionnelle ainsi que la réforme des retraites; voir notre déclaration préalable ci-dessous.

Déclaration préalable unitaire SUD CGT FSU FO CFDT UNSA

Le compte rendu du CSA sur le Plan de Formation et la requalification de la filière administrative :

Les A(T)SEM ville de Rennes EN GREVE !

Rassemblement en soutien aux ASEMs ville de Rennes jeudi 15 juin midi à la mairie :
Suite à la décision de la mairie de Rennes de supprimer le pool de remplacement des ASEMs, nos collègues sont en grève depuis deux semaines et il n’y a pas de cantine tous les mardis et jeudis dans beaucoup d’écoles de la ville. L’intersyndicale, dont fait partie SUD CT, et les parents d’élèves appellent à un rassemblement/pique-nique de soutien jeudi 15, à midi devant la mairie.

La grève de nos collègues ATSEMs de la ville de Rennes aujourd’hui a été très suivie, entrainant de fortes perturbations sur les garderies du matin (quasiment aucune sur la ville) et la cantine (la moitié des cantines fermées sur la ville), et va vraisemblablement se prolonger.

Elle fait suite à une décision de la mairie de supprimer le pool de remplaçant.e.s, entrainant un taux de non remplacement plus élevé qui serait partiellement compensé par une demande de mobilité des collègues entre les classes d’une même école voire même entre différentes écoles et/ou par le recours à des personnels précaires non qualifié.e.s.

C’est un mépris du travail accompli par nos collègues en classe, une forte dégradation de leurs conditions de travail ainsi que de celles des PE avec qui iels travaillent et devront compenser leurs absences; et au final une dégradation des conditions d’accueil et d’apprentissage des enfants.

Nous avons été contacté par SUD Collectivités Territoriales pour soutenir leur lutte. Contrairement aux enseignant.e.s et parents, les ATSEMs ne peuvent pas tracter ou communiquer avec les familles sans risquer des sanctions.

Nous invitons les camarades PE et parents à se rapprocher des ATSEMs de leur école pour les aider à le faire, par le biais de l’APE ou en tractant devant les écoles. le tract intersyndical est en pièce jointe.

Nous avons contacté les autres organisations syndicales pour rédiger un tract spécifique à l’éducation nationale et éventuellement décider d’une action conjointe avec les ATSEMs.

Voici le tract suivant, à imprimer et diffuser à vos collègues enseignant.es :

Solidairement

Les déchargé.es de Sud Education 35

Tract ASEM :

Quand le Ministre Ndiaye appelle “mixité sociale” les cadeaux à l’école privée !

Le Ministre Pap Ndiaye avait promis de s’attaquer aux inégalités sociales grâce à un grand plan pour la mixité sociale. En effet, l’école française est pointée du doigt par les classements internationaux qui soulignent son caractère profondément inégalitaire : la France est, avec le Luxembourg et Israël, l’un des pays de l’OCDE où l’origine socio-économique des élèves est la plus déterminante dans les résultats scolaires. La publication des Indices de Positionnement Sociaux (IPS) en octobre 2022 a montré que l’enseignement privé est en partie responsable de cette ségrégation sociale : les établissement de REP+ accueillent un public homogène aux IPS bas et les établissements privés acceuillent un public homogène aux IPS élevés puisqu’ils scolarisent 40% des élèves favorisés. Les collèges publics non classés accueillent des élèves aux profils plus hétérogènes. Or plutôt que d’attribuer de vrais moyens, à hauteur des besoins, à l’éducation prioritaire, pour empêcher la fuite des meilleurs élèves vers le privé, le Ministre entend déployer une politique en faveur de l’enseignement privé. Financé à 73% par l’argent public, l’enseignement privé accueille déjà 1 élève sur 5 et consomme 10,5% du budget de l’éducation en 2022, son budget a augmenté de 3,21% en 2022, davantage que le budget du public. 

L’éducation prioritaire, oubliée dans les annonces !

Les annonces sont très décevantes. Alors que les personnels dénoncent le manque criant de moyens en éducation prioritaire et revendique le retour des lycées dans le classement, le Ministre se contente d’énoncer l’objectif de réduction des différences de recrutement social entre établissements publics de 20% d’ici la fin du quinquennat. Pour cela, il prévoit l’implantation de filières dites d’excellence (classes bilangues, sections internationales, classes à horaires aménagées) dans les établissements d’éducation prioritaire. Néanmoins, le Ministre ne dit rien du financement de ses filières : depuis la réforme du collège, les établissements prennent sur leur marge pour financer les options ou les dispositifs bilangues au détriment de l’enseignement en effectifs réduits. Le Ministre choisit de favoriser les dispositifs à destination des meilleurs élèves pour empêcher l’évitement scolaire mais il n’envisage pas de mesures d’amélioration des conditions d’étude pour tou·tes en éducation prioritaire en baissant le nombre d’élèves par classe par exemple. 

Le Ministre entend ensuite créer une nouvelle instance de dialogue et de pilotage de la mixité sociale et scolaire qui réunira l’administration et les collectivités territoriales. On peine à comprendre en quoi cette nouvelle instance aura des compétences différentes des instances existantes tel que les Comités Départementaux de l’Éducation nationale qui examinent entre autres la sectorisation. Le Ministre s’appuie sur l’exemple de la refonte de la sectorisation de la Haute-Garonne en 2019 pour promouvoir sa politique de sectorisation à travers la création de binômes de collège peu éloignés géographiquement mais socialement éloignés pour permettre une affectation sur l’un ou l’autre des collèges. Or SUD éducation a fait un bilan négatif de l’expérimentation de la Haute-Garonne qui a eu pour effet le déplacement des élèves des quartiers populaires, la fermeture de collèges REP et l’ouverture de collèges non classés, aux moyens insuffisants. 

Une mixité sociale au service de l’enseignement privé !

La suite des annonces concerne l’enseignement privé et la signature d’un protocole avec le Secrétariat général de l’enseignement catholique qui vise à augmenter le nombre d’élèves issus de milieux défavorisés dans le privé. Pour atteindre cet objectif l’enseignement catholique a pris l’engagement d’augmenter de 50% d’ici 5 ans le nombre d’établissements proposant des tarifs adaptés aux revenus des familles défavorisées pour multiplier par deux le nombre d’élèves boursiers. Ainsi le Ministre Pap Ndiaye organise la fuite des meilleurs élèves de l’éducation prioritaire vers le privé. 

Pour atteindre son objectif de démantèlement de l’école publique, le Ministre a annoncé six mesures : la publicité par l’Éducation nationale des tarifs du privé, l’augmentation de la part d’élèves à besoins particuliers dans le privé, l’implantation du privé dans les quartiers socialement mixtes, une communication renforcée entre les académies et le privé et enfin un encouragement des collectivités territoriales à attribuer les mêmes aides sociales (cantine, transports…) aux élèves du privé qu’à ceux du public et à financer les travaux de rénovation énergétique des bâtiments scolaires du privé. 

Ces annonces sont particulièrement inquiétantes dans le contexte de sous-financement de l’école publique. Dans la continuité de Blanquer et de sa loi pour “l’école de la confiance” qui avait permis un transfert d’argent public vers le privé avec la scolarisation obligatoire dès 3 ans, Ndiaye met en oeuvre une politique éducative au profit de l’enseignement privé. 

L’Éducation nationale organise et finance la ségrégation scolaire en maintenant un dualisme scolaire. Lorsqu’un collège favorisé est situé près d’un établissement défavorisé, dans 85% des cas c’est un établissement privé. Ainsi la présence de l’établissement privé nuit à la mixité sociale. 

SUD éducation réaffirme son opposition ferme et entière au financement de l’enseignement privé par l’argent public. 

Pour venir à bout de l’évitement scolaire, SUD éducation revendique : 

  • des moyens aux écoles et collèges de l’éducation prioritaire et réintroduire les lycées dans l’éducation prioritaire, 
  • la nationalisation des établissements privés. 

Communiqué PDF

PACTE et Lycée Pro : Mobilisations des 30 et 31 mai 2023

Nous relayons les appels nationaux pour les mobilisations le mardi 30 mai (réforme de la Voie Professionnelle) et le mercredi 31 mai (Salaires, Loi Pacte, Statuts AED/AESH, Loi Rilhac…)

  • Mardi 30 mai : appel à la grève et à une manifestation pour la défense de la Voie Pro

RDV 11h30 devant le rectorat puis parcours jusqu’au LP Coetlogon

AG à Coetlogon à 13h

Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/1gvRJ6UOB

Tracts intersyndical

  • Mercredi 31 mai : manifestation contre la Loi Pacte

RDV à 14h devant le rectorat puis parcours vers la DSDEN et République

Pour porter l’ensemble de nos revendications : Salaires, Loi Pacte, Statuts AED/AESH, Loi Rilhac…

Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/VhXU14u0

Tracts intersyndical

Tracts intersyndicaux :

Plus d’infos :

– Dossier « Revalorisation salariale » sur le site fédéral avec fiche analyse, diaporama et vidéos : https://www.sudeducation.org/revalorisation-salariale-toutes-les-infos/

– Contre la réforme des lycées Professionnels :https://www.sudeducation.org/tracts/reforme-de-la-voie-pro-macron-detruit-le-lycee-professionnel/

Rassemblement antifasciste samedi 27 mai 16h pl Charles de Gaulle

Ce week-end il est prévu une mobilisation contre la venue du rappeur d’extrême droite Millesime K à Rennes. Le lieu du concert n’a pas encore été révélé et le collectif Rennes VS Darmanin demande l’annulation de ce concert.

Signez la pétition contre la venue de Millesime K :

Voici le lien : https://chng.it/HzPhpy2vrH

Merci de la diffuser autour de vous.

Appel à un rassemblement « Forum antifasciste »

SUD Education 35 appelle à participer au rassemblement antifasciste ce samedi 27 mai à 16h esplanade Charles de Gaulle avec le collectif « Rennes vs Darmanin ». Voir l’appel ci-dessous :

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/QgeN57HV

L’affiche en jpg :

Plan de formation continue 2023-2024 : Compte rendu du Groupe de travail du 11 mai pour (presque) tous les personnels de l’Éducation Nationale

Le jeudi 11 mai dernier a eu lieu le Groupe de travail sur le plan de formation continue pour la rentrée prochaine (2023-2024), groupe composé du personnel administratif chargé de la formation dans l’académie et des représentant.es syndicaux.ales élu.es et siégeant aux instances académiques.
Grâce aux dernières élections professionnelles, Sud Éducation Bretagne y a un siège et a pu y communiquer ses revendications et ses questions.

Ce qu’il faut retenir de cette réunion (Doc PDF) :

  • Un rapport assez tendu entre le personnel administratif et les syndicats.Le manque de moyens alloués à la formation dans l’éducation nationale, en particulier pour le 1er degré, aboutit à un plan de formation insuffisant et décalé des besoins de ses agents.
    Les syndicats revendiquent de véritables moyens pour la formation continue, avec notamment :
    • Un recrutement massif de Brigades Formations pour assurer l’ensemble des formations sur le temps scolaire dans le 1er degré (comme c’était le cas à une époque),
    • Des formations plus diversifiées et proches des besoins des agents,
    • Une liberté de choix des formations (arrêt des Constellations obligatoires dans le 1er degré), et la reconnaissance des formations alternatives dans les heures de formation obligatoires (ICEM)…
    • Une rémunération suffisante des intervenant.es (pour éviter l’aspect mercantile de certaines formations : exemple, interventions prétextes pour vendre un livre),
    • Temps de préparation et formation suffisante des CPC qui préparent les formations,


Le ministère n’ayant bien entendu rien prévu de tout cela, face au manque de moyens, les propositions évoquées par l’administration frôlent parfois l’absurde : par exemple avec la proposition de réaliser – pour les enseignant.es volontaires – deux jours de formation sur le temps des grandes vacances, quelques jours avant la rentrée, pour gérer les « besoins particuliers » : c’est-à-dire voler au secours des jeunes entrants dans le métier ou des nouveaux.elles directeur.rices sans formation (par exemple).
Proposition qui a été très mal reçue de la part des syndicats, arguant que c’était un comble de la part de l’employeur de proposer des formations en dehors du temps de travail, et que deux jours de formation juste avant la rentrée -temps de préparation précieux pour tout.e enseignant.e – étaient loin d’être la bonne option pour remédier au manque de formation initiale des enseignant.es. Les besoins devraient être anticipés l’(es) année(s) précédente(s) afin de garantir une prise de fonction optimale…
En bref : les syndicats soulignent qu’il faudrait essayer de régler le problème structurel qui crée une urgence, comme les affectations tardives et le manque de formation initiale.
De plus, étant donné le contexte politique et le mépris ressentit par les agents de l’EN face au gouvernement actuel (PACTE et revalorisation salariale sous conditions, violence de la réforme des retraites…), cette proposition serait, selon nous, plus que mal venue.
Les syndicats rappellent que les enseignants du 1er degré travaillent 44h/semaine (chiffres provenant du ministère).
Le besoin des enseignants n’est pas de faire des heures sup pour gagner plus, mais une réduction du temps de travail et une revalorisation des salaires sans contrepartie.

  • Une autre proposition vise à proposer des formations sur 2 ans au lieu d’une (pour aborder un sujet sur 2 ans, avec un choix de modules complémentaires). Proposition réservée au 2nd degré, que nous avons demandé à tester également dans le 1er degré. Les syndicats sont ouverts à cette proposition bien que cela ne change pas grand-chose aux problèmes de fond (cf. revendications citées plus haut).

  • A la demande des syndicats, plus de formations ont été proposées liées à la santé des élèves et sur la question des discriminations.
  • Suite au sondage sur la formation continue réalisée dans le 1er degré, l’administration a pris en compte certaines demandes, notamment :
    • La mise en place d’une formation continue aux Premiers Secours (recyclage PSC1), qui sera effective à la rentrée de septembre 2024.
      Les établissements qui ont un besoin urgent de formation Premiers secours (collègue cardiaque ou autre) peuvent contacter directement la direction de l’école académique de formation continue qui fera appel à un responsable santé pour une mise en place d’une formation dès la rentrée 2023-2024.
    • Plus de formations sur l’inclusion seront proposées (pour info : sur les 2600, environ 2000 fiches RSST viennent du 1er degré, notamment lié à l’inclusion).
  • Cependant, le 1er degré reste le parent pauvre du Plan de formation : cela se voit dans la taille des documents : très peu de choix de formation est proposé dans le 1er degré, majoritairement centré sur le français et les maths.
    Exemple : 1 seule formation académique pour les sciences réservée au cycle 3.

Aucune formation en science n’est proposée pour les autres cycles ni dans les autres départements de Bretagne !

De même, on ne voit presque pas de formation en EPS / Histoire Géo / Art… dans le 1er degré.

  • La question de la formation en technologie : les enseignant.es d’élémentaire auront à assurer l’ensemble du programme de technologie avant la 6e (puisqu’il n’y aura plus de cours de techno en 6e). Les syndicats ont demandé à ce qu’une formation spécifique soit proposée aux enseignants de cycle 3 afin d’assurer cette évolution de programme.
    Réponse de l’administration : rien de spécial n’a été prévu pour assurer une formation sur le sujet auprès des enseignant.es – sous prétexte qu’il faut que les formations s’inscrivent dans un ensemble cohérent de parcours, et pas juste en fonction du contexte de l’actualité… 

Pour plus d’infos, voir notre compte rendu de séance complet et prises de notes.

L’Académie de Rennes nous a fourni l’ensemble des « projets » de formation établis pour la rentrée, selon les différents corps de métiers dans l’Éducation Nationale. Servant une base de discussions pour le groupe de travail, ces documents ne sont pas définitifs. Sud Education 35 se permet de partager l’ensemble des tableaux avec les formations prévues pour la rentrée 2023-2024 pour les enseignants des 1er et 2nd degré, les AESH et Service Civique, les personnels administratifs, encadrants, formateurs et préparationnaires aux concours (réorientations) ci-dessous :

Inter-degré Inter-catégorie : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023 (contrairement à l’intitulé du doc, il ne concerne pas que le 1er degré)

1er degré : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

2nd degré : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

IATSS AESH Service Civique EVSC : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

Formateurs : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

Encadrants : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

Préparations aux concours (réorientations) : Projet de formation 2023-2024 AU 12 AVRIL 2023

Non à l’expulsion d’Hadja et d’Alpha !!

Hadja et son petit frère doivent rester scolarisés à Mordelles et au Rheu !

Hadja Diallo, son jeune frère Alpha Diallo et leur mère Oumou Sylla sont arrivés en France en septembre 2022. Hadja est scolarisée en classe de 4° au Collège Morvan Lebesque de Mordelles et son petit frère à l’école maternelle Gabilais à Le Rheu depuis novembre 2022.

Déboutés du droit d’asile Hadja et sa famille sont menacés et sont sous le coup d’un arrêté de transfert pour l’Allemagne dans le cadre de la procédure de Dublin. Ils doivent donc quitter l’hôtel dans lequel ils sont pour l’instant hébergés et prendre l’avion le mardi 9 mai à 8H30 à l’aéroport de Rennes Saint-Jacques en direction de Roissy puis de l’Allemagne. Apparemment, l’arrêté date de décembre dernier et la famille, faute de soutien d’association, n’a pas effectué de recours.

Les conséquences de cet arrêté seraient désastreuses pour notre élève et sa famille. Hadja est très bien intégrée dans sa classe ; c’est une élève sérieuse, méritante, soucieuse de comprendre et de bien faire. Les liens tissés avec la communauté scolaire seraient anéantis du fait de cet arrêté de transfert. Et comment expliquer une telle décision à ces camarades de la classe et du collège ?

L’intérêt de Hadja et de son petit frère Alpha est de pouvoir poursuivre leur scolarité et leurs projets d’étude en France en toute sécurité et de bénéficier de la présence de leur mère qui puisse leur garantir protection et stabilité.

Nous, ensemble des personnels du Collège Morvan Lebesque de Mordelles, jugeons cette situation indigne et défendons le droit l’accès à l’école pour toutes et tous ainsi que le respect de l’article 3 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant stipulant que « dans toutes les décisions qui les concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».

Pour toutes ces raisons, nous demandons l’annulation de l’arrêté de transfert vers l’Allemagne et la délivrance d’un titre de séjour pour toute la famille, pour que Hadja et son petit frère puissent poursuivre leur scolarité et leurs projets d’étude en France et qu’ils puissent continuer à vivre parmi nous.

https://reseau-resf.fr/Non-a-l-expulsion-d-Hadja-et-d-Alpha

RETRAITES et PACTE : Grèves, actions et manifestations mar. 23 mai et mar. 6 juin 2023

Le 1er mai dernier, 2,3 millions de jeunes, de salarié·es et de retraité·es ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant·es que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels de l’Education nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à participer à toutes les mobilisations contre la réforme des retraites et à se mettre massivement en grève les mardi 23 mai et 6 juin prochains.

Alors que le gouvernement entend passer en force sur la réforme des retraites, le ministère de l’Education nationale a annoncé une « revalorisation salariale » qui a mis le feu aux poudres ! Il laisse de côté les personnels les plus précaires : AESH, AED, SAENES mais aussi les personnles médico-sociaux et agent·es dont les salaires sont pourtant très insuffisants.

La partie « Socle » de la revalorisation est trop faible pour pallier les effets de l’inflation.
La partie « Pacte » va aggraver les inégalités et dégrader les conditions de travail.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à refuser le Pacte.

MARDI 23 MAI : MANIFESTATION à Rennes à 11 h, départ Place de Bretagne

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/6t1yet1vj

MARDI 6 JUIN : APPEL NATIONAL AUX ACTIONS ET MANIFESTATIONS

Lieux des manifestations en Ille-et-Vilaine :

  • Rennes : 11h place de Bretagne
  • Combourg: 18h30 Parvis du lycée
  • Fougères: 17h30 place des Chaussonnières
  • Guichen: 17h30 place de la Mairie
  • Monfort-sur-Meu: 18h place de la gare
  • Redon : 17h Sous-préfecture
  • Saint-malo : 11h Médiathèque
  • Vitré : 17h place Charles de Gaulle

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/30eAaiEv8

Communiqué de l’intersyndicale 35 :

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :


Répression policière : bien connaître ses droits pendant les mobilisations :
Face à la recrudescence des violences policières dans l’ensemble du pays, nous vous conseillons de bien relire notre Guide des manifestant-e-s Solidaires.
Télécharger le PDF
Pour plus d’infos, lire également : Le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour (août 2019)
Contact avocat LDH 35 : Olivier Pacheu – 02.99.79.50.61

Caisse de grève : comment y avoir droit ?
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED (environ 45 euros) + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr, avec pour objet :
[Trésorier] Dédommagement caisse de grève

Note : Face au nombre important de demandes, les précaires (AED, AESH, contractuel.les) seront dédommagé.es en priorité et peu importe le nombre de jours de grève. Les enseignant.es titulaires adhérent.es seront dédommagé.es à partir du 5e jour de grève sur l’ensemble du mouvement contre les retraites.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.

Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.

– Vous et vos proches pouvez participer à la caisse Solidaires 35 en ligne pour soutenir les grévistes pendant la lutte contre la réforme des retraites.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Tract intersyndical national :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

AED & AESH : Renouvellement de contrat et CDIsation

La fin de l’année scolaire est marquée par l’annonce des renouvellements de contrat pour les personnels contractuels. Il est très important de bien connaître ses droits et de faire appel à SUD éducation pour être accompagné·e en cas de difficultés.

Sur cette page, vous trouverez toutes les informations sur les renouvellements de contrat mais également sur les mesures récentes de CDIsation au bout de 3 ans pour les AESH et au bout de 6 ans pour les AED.

Si vous rencontrez des difficultés, contactez-nous.

Renouvellement de contrat et CDIsation des AED

https://www.sudeducation.org/renouvellement-du-contrat-aed-connaitre-ses-droits-les-defendre-2/embed/#?secret=7w5b4knjrO#?secret=J7s64Raj0d

https://www.sudeducation.org/cdisation-des-aed-le-decret-est-enfin-publie/embed/#?secret=cZXSF6WWyM#?secret=IFAG6p5jk8

Renouvellement de contrat et CDIsation des AESH

https://www.sudeducation.org/renouvellement-du-contrat-aesh-connaitre-ses-droits-les-defendre/embed/#?secret=RkKzGOy7ia#?secret=V2uPPF2wAT

Le 16 mai prochain, le texte concernant la CDIsation des AESH après 3 ans d’ancienneté sera présenté aux organisations syndicales. Les AESH, qui ont entre 3 et 6 ans d’ancienneté, devraient être CDIsé·es au 1er septembre 2023 et leur gestion passera des lycées mutualisateurs aux DSDEN. Retrouvez toutes les infos ici le 16 mai prochain.

https://www.sudeducation.org/aesh-et-fin-dannee-scolaire-faire-respecter-ses-nos-droits/embed/#?secret=v4HOOgvfpm#?secret=N0toC5fpd7

Pour en savoir plus sur vos droits !

Toute l’année, SUD éducation publie des fiches pour informer les agent·es sur leurs droits : sur l’entretien professionnel des AED , sur l’entretien professionnel des AESH, ou encore le dossier sur les salaires des AESH, et celui sur le salaire des AED.

Toutes les infos AESH.
Toutes les infos AED.

Pédagogies émancipatrices et projets innovants : pensez à demander des fonds à la CARDIE

Depuis octobre 2022, les équipes pédagogiques qui le souhaitent peuvent faire n’importe quand une demande de soutien financier pour la mise en place de projet innovant auprès de la CARDIE du 35 (Cellule Académique de la Recherche, du développement, de l’innovation et de l’expérimentation).

Pour Sud Education 35, il semble que c’est une opportunité de faire financer des projets qui tendent à développer les pédagogies émancipatrices dans sa classe et/ou son établissement.

Toutes les infos sur la CARDIE dans le 35 : https://pedagogie.ac-rennes.fr/spip.php?article7550

« Les écoles et établissements qui le souhaitent, et dont le projet nécessite un soutien financier, peuvent bénéficier d’un accompagnement de la part de l’académie et de crédits du Fonds d’innovation pédagogique. Ce soutien peut être sollicité à tout moment. Il peut être ponctuel ou pluriannuel en fonction de la nature du projet. Le fonds d’innovation pédagogique est doté de 500 millions d’euros au moins sur l’ensemble du quinquennat. Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à consulter ce lien https://www.ac-rennes.fr/cnr-educat… . Vous y trouverez toutes les informations relatives aux démarches à entreprendre.« 

Nous n’avons pas eu de remontée sur ce dispositif, si quelqu’un a déjà fait appel à la CARDIE, cela nous intéresserait d’avoir des retours par mail : syndicat@sudeducation35.fr

CSA Académique Rentrée Admin Labo Vie de l’élève

Ce Conseil Social d’Administration était consacré à la préparation de rentrée des personnels administratifs, laboratoires, infirmiers, psy-EN, documentalistes et CPE.

Lors des questions diverses, nous avons évoqué la question des prélèvements pour les journées de grève sur les salaires et avons demandé que ces prélèvements soient échelonnés et ne dépassent 2 jours/mois : nous avons reçu une réponse positive de la secrétaire générale: 2 journées de grève prélevés/mois. Voir les liens ci-dessous :

Courrier intersyndical au recteur : demande d’échelonnement des prélèvements des jours de grève

Réponse de la Secrétaire générale concernant les retenues sur salaires mobilisation Retraites

SUD Éducation Bretagne a également effectué une déclaration préalable de soutien au lycée Dupuy de Lôme de Lorient menacé par de groupes d’extrême-droite en raison d’un projet citoyen incluant un travail avec l’association SOS Méditerranée : L’extrême-droite est un danger pour l’école publique !

Déclaration préalable de SUD Education Bretagne