Préfecture – Rectorat : la brutalité envers les lycén·nes n’a plus de limite !

Aujourd’hui, jeudi 3 février, les lycéen·nes du lycée Bréquigny à Rennes se sont une nouvelle fois mobilisé·es et ont bloqué leur établissement.
Alors que les élèves entendaient dénoncer les violences policières dont elles et ils ont été victimes la semaine dernière et au mois de juin dernier, ainsi que la multiplication de protocoles sanitaires désastreux qui nuisent à leur scolarité, rectorat et préfecture répondent par une nouvelle répression brutale.

Étudier est un droit, pas un privilège ! Soutien à la mobilisation étudiante du jeudi 3 février / 14h / République

SUD éducation 35 soutient et appelle à rejoindre la mobilisation des organisations syndicales étudiantes jeudi 3 février à 14h Place de la République à Rennes contre la sélection à l’université.

SUD éducation refuse toute forme de sélection, qu’elle se fasse par Parcoursup ou par la future plateforme « Trouver Mon Master » voire encore par l’argent, avec l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s extra-communautaires et que Macron souhaite voir généraliser.

SUD éducation revendique un financement public à hauteur des besoins pour l’enseignement supérieur, le recrutement de personnel titulaire et la création de places pour permettre l’accès de chaque candidat-e-s à la filière de son choix.

Communiqué fédéral contre la plateforme Trouver Mon Master: https://www.sudeducation.org/communiques/avec-la-plateforme-trouver-mon-master-une-nouvelle-etape-dans-la-selection-a-luniversite-ca-suffit/

Communiqué fédéral contre le discours de Macron sur l’université: https://www.sudeducation.org/communiques/contrats-dobjectifs-professionnalisation-hausse-des-droits-dinscription-e-macron-promet-den-finir-avec-luniversite-publique/

Communique_3_fevrier_2022

Aux côtés des exilé.es du gymnase de la Poterie

Le samedi 15 janvier, 200 personnes se sont rassemblées à Rennes, esplanade Charles de Gaulle. Ce jour-là, le collectif inter-organisation de soutien aux personnes exilées a décidé d’ouvrir et de réquisitionner le gymnase de l’école de la Poterie, rue de Vern. Après plusieurs échanges avec la mairie de Rennes par téléphone et communiqués de presse interposés, les forces de l’ordre ont quitté les lieux. En effet, en fin d’après-midi, la mairie de Rennes a informé qu’elle ne demanderait une évacuation du gymnase uniquement si des solutions d’hébergement sont proposées à ces familles et personnes à la rue, rappelant que cela incombait à la préfecture.

Aujourd’hui, des exilées à la rue continuent à s’installer avec le soutien des militant.es. L’occupation se poursuit.

CP-soutien-Poterie-V3

Les violences policières contre les lycéen·nes doivent cesser ! Communiqué unitaire

Les organisations syndicales d’Ille-et-Vilaine FSU, SUD Éducation, CGT éduc’action, snFOlc
sont indignées face aux événements qui ont lieu le 27 janvier 2022 devant le Lycée Bréquigny
à Rennes.

Ce jeudi 27 janvier, jour de mobilisation pour l’augmentation des salaires, pensions et
minimas sociaux, des lycéen.ne.s du lycée Bréquigny se sont mobilisé.es devant leur lycée
suivant l’appel à la grève lancé par nos organisations syndicales et lycéennes.

Alors qu’une foule importante et pacifique composée d’élèves et d’enseignant.es était
rassemblée devant les grilles du lycée bloqué, la police est intervenue violemment et a fait
usage de la force sans aucun discernement. Les élèves et enseignant.es ont alors été soumis à
plusieurs tirs de bombes lacrymogènes.

Deux jeunes lycéen·nes ont été victimes de violences de la part de fonctionnaires de
police.

Lors du rassemblement devant l’établissement de lycéen·nes, la police est intervenue pour en
dégager l’entrée en utilisant la force dans des proportions démesurées :

  • Une lycéenne a reçu une bombe lacrymogène sur le crâne. Sa blessure a nécessité 6
    points de sutures.
  • Un autre lycéen a quant à lui été blessé au poignet par un coup reçu.

Le chef d’établissement sans doute sur conseil du recteur a pris la lourde responsabilité de
faire appel à la police pour empêcher la mobilisation des jeunes devant leur établissement.

Ce n’est pas la première fois que les élèves de ce lycée doivent faire face à la répression et à des
interventions policières brutales. Déjà, l’an dernier, nous dénoncions une interpellation d’une
élève frappée au visage et arrêtée pour avoir déplacé une poubelle.

Nous constatons que la police n’hésite pas à faire usage des matraques, gaz lacrymogènes et à
brandir les lanceurs de balles de défense à l’encontre de nos jeunes. Jusqu’où ces violences
vont-elles aller ?

Pourquoi poursuivre dans cette voie du tout répressif plutôt que par du dialogue avec les
jeunes ?

Pourquoi les forces de l’ordre étaient-elles une nouvelle fois dans l’enceinte de
l’établissement ? Quel danger l’établissement et les personnes à l’intérieur courraient-ils ?

Mobilisé.es par des raisons légitimes, la répression récurrente dont elles et ils sont victimes
est injustifiée, et l’usage systématique de la violence est inadmissible.

Les élèves n’ont fait que participer à une journée de mobilisation nationale et dénoncent par
ailleurs un protocole sanitaire bâclé et désastreux et réclament un report des épreuves de
spécialités compte tenu du contexte dégradé de leur scolarité. Mais notre institution fait le
choix de criminaliser leurs actions par un recours systématique aux forces de l’ordre.

Nos organisations apportent leur soutien aux lycéen·nes qui se mobilisent et dénoncent
vivement ces actes de violence gratuite et récurrente qui s’apparentent à des
intimidations envers la mobilisation de la jeunesse !

Comment peut-on en arriver à de tels actes envers des jeunes qui s’inquiètent pour leur
avenir ?

Nous demandons audience auprès du Recteur d’Académie afin de faire toute la lumière
sur cet évènement inacceptable.

Nous demandons à la Préfecture de contenir ses forces de l’ordre et de les faire revenir
à la raison en mettant fin à ces actes de violences intolérables, inutiles et démesurés.

à Rennes le 27 janvier 2022

Établissements Publics Expérimentaux (EPE) : enthousiasme des présidents et directeurs…. déprime des personnels

Les président-e-s et directeurs des établissements rennais de Rennes 1, Rennes 2, l’EHESP, l’ENSCR, l’ENS Rennes, l’INSA Rennes et Sciences-Po Rennes ont donc présenté en conférence de presse ce mercredi 19 janvier le lancement officiel l’aboutissement du projet d’université de Rennes. Tous les termes de la novlangue managériale et de la compétition universitaire sont au rendez-vous.

Mais, hasard du calendrier paraissait le même jour dans la presse spécialisée les conclusions du rapport du cabinet d’audit de la fusion et de l’EPE de Paris-Saclay. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les conclusions sont alarmantes pour les conditions de travail des personnels, BIATSS comme enseignant-e-s-chercheur-e-s (EC).

Cet audit indépendant a été commandé par les représentant-e-s des personnels du CHSCT suite à de nombreuses alertes des personnels. Le cabinet Degest a pointé et révélé une dégradation alarmante des conditions de travail :

➭ Intensification du travail et complexification des organisations et procédures de travail

➭ Verticalité des projets opérées par les VP et les DGS , atteintes à la démocratie universitaire et aux remontées des représentant-e-s des personnels. Les votes en CT et CHSCT sont systématiquement remis en cause par le CA et la direction. Au point que l’équipe présidentielle a pu s’octroyer des primes multipliées par 2 malgré l’avis des instances.

➭ Comme à Rennes, le rapport pointe une vaste campagne de communication promotionnelle complètement déconnectée des réalités concrètes des personnels.

➭ En transférant des tâches administratives aux EC, ces derniers.ères semblent pénalisé en terme de progression de carrière face aux chercheur-e-s.

➭ La communication et la promotion des EPE tournant autour des projets de recherche et de la compétition internationale, les personnels des IUT dénoncent un fort ressentiment de relégation de leurs formations courtes et professionnalisantes.

Ce rapport comme les représentant-e-s des personnels met en lumière un épuisement professionnel et un climat psycho-social difficile et alarmant au sein de la nouvelle université.

Les éléments de communication de l’équipe de direction de Rennes 1 lors de sa présentation de décembre ou dans son message du 19 janvier reprennent ces éléments et tracent les même perspectives qui sont en droit de nous inquiéter.

Nous l’avons dit, aujourd’hui, les EPE sont les constructions organisationnelles et juridiques permettant de mettre en place les politiques de libéralisation de l’ESR, de mise en concurrence des universités, de recherche par projets et de casse du service public de l’ESR.

SUD éducation dénonce cette vision de l’ESR qui forcément se veut compétitive et d’excellence, nous défendons le projet d’un enseignement supérieur et d’une recherche de service public, gratuit, démocratique, accessible à toutes et à tous et émancipateur.

Caisse de grève AED

Voici le lien vers la caisse de grève départementale des AED qui a été mise en place pour la grève du 27 : https://www.cotizup.com/caissedegreveaed35

N’hésitez pas à y participer ou à la diffuser ! 

L’ensemble des dons sera reversé aux AED grévistes du 35. Lors de la manifestation du 27, des tracts seront diffusé à propos de cette caisse par les AED en lutte, à la fois pour informer les collègues en grève qu’elle existe et comment se faire rembourser (en envoyant un mail à l’adresse mail qu’on a mise), mais aussi pour les manifestant.e.s qui souhaiteront y contribuer ! 

27/01/2022 : GRÈVE interpro – SALAIRES : Toutes les raisons de lutter

Tract dans le cadre de notre « CAMPAGNE URGENCE SALAIRES SOLIDAIRES ! »

Depuis plusieurs mois, partout c’est le constat d’une augmentation des dépenses courantes, énergie, carburant, prix alimentaires… tandis que les salaires, minimas sociaux et pensions ne suivent pas, voire ont largement décroché !

L’inflation de 2,8% s’installe et enfle, tandis que le patronat distribue au mieux des miettes dans les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), et que le gouvernement n’a toujours pas réévalué le point d’indice dans la fonction publique depuis plus de 10 ans et propose une augmentation du SMIC de 0,9 % ! (elle serait de 25% en Allemagne !). Les mesurettes annoncées, 100 euros au chèque énergie, l’indemnité inflation de 100 euros, le gel du prix du gaz, restent largement insuffisantes, ponctuelles et ne compensent pas ce décrochage.

C’est le SMIC qu’il faut réévaluer de manière significative, les salaires, les pensions, les minima sociaux qu’il faut augmenter et le point d’indice qu’il faut dégeler ! La crise Covid, le ralentissement de la production mondiale ont bon dos ! Plus personne ne parle des choix politiques faits en termes de répartition des richesses.

Sous l’ère Macron, 5 % des ménages les plus modestes (ceux qui vivent avec moins de 800 euros par mois) ont perdu jusqu’à 0,5 % de pouvoir d’achat. (chiffres de l’étude de l’institut indépendant des politiques publiques novembre 2021). Les mesures de ce gouvernement ont favorisé les détenteurs du capital, les plus riches.

Et le maintien coûte que coûte de la réforme de l’assurance chômage aggravera la
paupérisation des plus précaires.

Pendant ce temps-là, c’est pas loin de 51 milliards qui ont été versés en dividendes pendant la pandémie, tandis que les scandales sur la fraude fiscale continuent !

La colère monte partout, les luttes et les grèves, avec des revendications principales sur les salaires ont fleuri partout sur le territoire : dans les entreprises du commerce (Leroy Merlin, Décathlon, Labeyrie..), de l’industrie, la chimie (Bergams, Sanofi), le transport (Transdev), à la SNCF, mais aussi les luttes qui persistent dans l’éducation (AESH, AED, animation périscolaire), dans le secteur associatif, la santé, le social…

Il s’agit maintenant de les faire converger, de les faire croître pour inverser le rapport de force ! Solidaires appelle à faire campagne dans tous les secteurs et à décliner s’appuyer sur ces revendications pour construire les mobilisations :

- un SMIC à 1 700 euros net
- des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
- un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les
entreprises, administrations)
- le RSA pour les moins de 25 ans

Solidaires, travaille à tous les niveaux intersyndicalement à la construction de la mobilisation afin d’arracher au gouvernement et au patronat le juste partage des richesses. Nous appelons avec la CGT, FO et la FSU à la grève interprofessionnelle le jeudi 27 janvier !
tract 27 janvier

>> Voir notre rubrique spécifique consacrée à cette campagne

Documents à télécharger

2022 01 27 Tract Salaires avec 27 janvier

Appel intersyndical à la grève du 27 janvier – AESH : amplifions et massifions la mobilisation pour gagner !

La mobilisation des personnels AESH du 19 octobre a été un succès incontestable, démontrant que la colère s’amplifie. Cette journée d’action, largement relayée dans les média, a rassemblé des cortèges imposants partout en France ce qui traduit bel et bien que leur niveau de mobilisation ne faiblit pas. Parce que ces personnels aspirent à exercer leur métier dans des conditions dignes et parce que le ministre reste sourd à leurs revendications, l’intersyndicale FSU, FO, CGT Éduc’action, SUD Éducation et SNCL appelle de nouveau les personnels AESH à une journée d’action le jeudi 27 janvier 2022. Les AESH contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministère poursuit son attitude méprisante envers ces collègues :

–   la précarité et un salaire insuffisant avec des temps incomplets imposés ;

–   les PIAL qui dégradent leur santé mentale et physique, ainsi que leur vie sociale, avec la multiplication des abus ;

–   la perte de sens de leur métier, avec le saupoudrage de l’accompagnement des élèves ;

–   le manque de reconnaissance par l’institution.

Leurs revendications sont plus que jamais légitimes. L’intersyndicale FSU, FO, CGT Éduc’action, SUD Éducation et SNCL appelle les AESH à se mobiliser massivement par la grève et la manifestation pour :

–   augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;

–   leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre dignement de leur travail ;

–   abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;

–   créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaitre le métier d’AESH ;

–   donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;

–   recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur de leurs besoins.

Le sort réservé aux AESH s’inscrit dans une politique inacceptable de précarisation des personnels de la Fonction publique. L’obtention d’un statut pour les AESH serait une victoire pour l’ensemble des personnels du service public d’éducation. L’intersyndicale appelle à poursuivre ce mouvement avec l’ensemble des personnels pour obtenir la satisfaction des revendications des AESH.

Elle appelle à faire du jeudi 27 janvier une grande journée nationale de grève et de mobilisation dans les départements et académies.

Elle appelle les AESH à se saisir de la mobilisation interprofessionnelle du 27 janvier pour l’emploi et les salaires.

Nos organisations syndicales encouragent toutes les initiatives qui favoriseront une apparition forte des AESH (rassemblements, cortèges spécifiques d’AESH). Les assemblées générales seront l’occasion de mener le débat pour renforcer la mobilisation dans l’action commune la plus large possible afin de construire le rapport de force nécessaire à la satisfaction des revendications. Nos organisations se reverront le 27 janvier au soir pour décider des suites à donner à la mobilisation des AESH.
Pour l’intersyndicale AESH

Pétition intersyndicale pour le report des épreuves de spécialité en juin – SUD-CGT-FO-SNES-SNEP-SNALC

Signez la pétition pour le report des épreuves de spécialité en juin !

https://lespetitions.eu/petition/org/intersyndicales/petition-bac2022

Le Bac Blanquer prévoit que les élèves de terminales passent deux épreuves de spécialités à la mi-mars. Ce calendrier est problématique à plus d’un titre. Les professeurs et les élèves sont lancés dans une course contre la montre pour préparer les épreuves : ce calendrier infernal dégrade les conditions de l’enseignement des disciplines concernées et provoque un stress inacceptable chez les élèves. Dans le contexte d’une année une nouvelle fois chamboulée par le Covid19, le calendrier devient intenable. Les classes se vident au gré de cas de Covid et des cas contacts, les absences perlées des élèves conduisent à une forme de discontinuité pédagogique. Préparer sereinement les épreuves dans ce contexte est devenu illusoire. Les inégalités se creusent entre élèves et entre les lycées.

Dans l’immédiat, nous nous opposons à la tenue des épreuves de spécialité en mars et exigeons leur report au mois de juin, leur transformation en épreuves nationales et terminales, et plus généralement, la suppression du contrôle continu et le retour à des épreuves de baccalauréat anonymes, terminales et nationales.

Nous rappelons aussi notre opposition au contrôle continu qui aboutit à une augmentation de la charge de travail des élèves et des personnels, à une augmentation des inégalités entre les élèves, aux pressions multiples contre les enseignantes et les enseignants. Nous continuons de dénoncer la réforme du baccalauréat qui fait perdre le sens de nos métiers et conduit à un baccalauréat maison qui accentue le tri social dans ParcourSup.

Nous exigeons un plan d’urgence pour l’Éducation, pour les lycées, particulièrement frappés par les suppressions de postes en particulier liées à la réforme du lycée.

https://www.sudeducation.org/communiques/declaration-de-la-delegation-de-sud-education-devant-le-premier-ministre/

L’heure est à la colère et à l’action – déclaration SUD Collectivités Territoriales – SUD Santé Sociaux – SUD éducation

L’heure est à la colère et à l’action – déclaration SUD Collectivités Territoriales – SUD Santé Sociaux – SUD éducation

Le 7 décembre près de 80 000 travailleuses et travailleurs se reconnaissant du travail social, dans plus de 100 lieux de mobilisation en France, sont très massivement descendu·es dans la rue.

Le 11 janvier une journée de mobilisation et de grève a eu lieu pour un meilleur système de santé et d’action sociale.

Le 13 janvier c’est au tour de l’éducation de connaître une journée de grève et de mobilisation historique avec 71 % de grévistes, et incluant les personnels des collectivités territoriales du secteur.

Dans les trois cas, de larges appels intersyndicaux et intercollectifs, y ont contribué.
Parce que la colère s’exprime aujourd’hui puissamment et doit s’amplifier.

Parce que la faiblesse des moyens apportés pour faire face à la situation sanitaire amène le service public droit dans le mur.

Parce que l’arrogance des ministres de tutelle foule aux pieds les conditions de travail des agent·es et les besoins élémentaires de nos concitoyens.

Parce qu’il n’y a ni reconnaissance des métiers, ni revalorisation des carrières et des salaires, mais seulement le mépris d’un gouvernement au service des riches.

Face aux refus réitérés du gouvernement d’entendre et de répondre aux besoins et aux urgences sociales, sanitaires, éducatives, salariales, les Fédérations SUD éducation, SUD Collectivités territoriales, SUD Santé-Sociaux, conscientes de leur rôle de défense des travailleurs et des travailleuses du service public comme des droits fondamentaux de ses usagères et usagers, appellent ensemble :

> à renforcer les mobilisations et les grèves, dans l’unité la plus large, dès maintenant et partout où c’est possible ;

> à faire de la journée de grève interprofessionnelle du 27 janvier une nouvelle journée de mobilisation historique ;

> à mettre à l’ordre du jour la question d’une grève reconductible dans les réunions et les assemblées générales de personnels.

Des annonces insuffisantes : SUD éducation appelle à la grève jeudi 20 janvier et soutient toutes les initiatives

A RENNES : RASSEMBLEMENT le 20 janvier à 11h devant la DSDEN

La grève du jeudi 13 janvier a été une réussite incontestable, avec deux tiers d’enseignant·es grévistes dans le second degré et près de trois-quarts dans le premier degré. Les cortèges ont été massifs et dynamiques. Partout, les collègues ont échangé, se sont réunis et ont discuté des suites à donner à la journée de grève.

La fébrilité du gouvernement est manifeste. La réussite de la grève d’hier l’a obligé à recevoir les organisations et à faire de maigres annonces. Le Premier ministre a repris la main sur Blanquer, et l’a contredit en séance à plusieurs reprises. La question du report des épreuves de spécialités est sur la table. Cela doit encourager les personnels mobilisés à continuer. Le rapport de force est en effet monté d’un cran : il s’agit maintenant de renforcer encore la mobilisation pour obtenir satisfaction sur les revendications.

Les annonces faites par le Premier ministre et le ministre ne répondent pas aux revendications.

SUD éducation exige :

  • recrutements immédiats pour faire face aux besoins en termes de remplacements (et pas seulement par le recours aux listes complémentaires),
  • dotation de protection en quantité suffisantes
  • report des épreuves de spécialités et annulation des évaluations de mi-CP,
  • un collectif budgétaire pour donner des moyens à l’éducation, tant en termes de recrutements que salariaux.

Les salaires stagnent dans l’Éducation nationale.

Il est désormais urgent de procéder à des augmentations de salaires pour les personnels, à commencer par les moins bien rémunérés. Les AED et des AESH sont projeté⋅es en première ligne face à la crise. SUD appuie les revendications de ces personnels, en matière de statut comme de rémunération. En somme, il faut sans délai un véritable plan d’urgence pour l’éducation.

Au-delà de ces revendications, SUD éducation réclame la démission de M.Blanquer, et l’a fait de nouveau jeudi 13 janvier en réunion face au Premier ministre. Son inconséquence et son autoritarisme ont achevé de le discréditer aux yeux des personnels d’éducation.

Pour SUD, il faut battre le fer tant qu’il est chaud.

SUD éducation a proposé à l’intersyndicale nationale du vendredi 14 janvier d’appeler à la grève le 20 janvier. Nous souhaitons que l’unité puisse se faire autour de cette proposition. 

SUD éducation appelle les personnels à participer à toutes les initiatives décidées localement la semaine prochaine, dès le mardi 18. 

SUD éducation appelle les personnels à se mettre en grève le jeudi 20 janvier et à participer aux manifestations. 

Télécharger le document : Des annonces insuffisantes: SUD éducation appelle à la grève jeudi 20 janvier et soutient toutes les initiatives  (format pdf)

Déclaration d’intention de grève 20 janvier

Veuillez trouver ci-joint un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève (en version PDF et modifiable) du 20 janvier 2022 ainsi qu’un modèle de lettre à l’adresse des parents en version modifiable.

Les conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels sont inacceptables : Blanquer n’a pas mis en œuvre les moyens nécessaires pour faire face à la crise sanitaire. Dans de très nombreux endroits, les personnels ne sont pas remplacés en dépit des annonces indignes de recours à des étudiant·es, des retraité·es et même des parents d’élèves. Les absences des élèves par dizaines dans les écoles mettent au jour l’intensité de la circulation du virus en milieu scolaire. Le nouveau protocole fait peser tout le poids du contrôle du parcours de dépistage et d’isolement sur les personnels, déjà épuisés par la situation, et sur les familles.
Le nouveau protocole sanitaire est inapplicable et insuffisamment protecteur. Les conditions de travail se dégradent partout, en particulier pour les directeurs et directrices d’écoles, mais aussi les AESH qui se retrouvent en première ligne.

L’heure est à la grève ! Le ministère doit entendre raison : il doit recruter massivement des personnels pour effectuer les remplacements, distribuer des protections individuelles (masques chirurgicaux et FFP2), acquérir sur budget d’État des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air, renoncer aux allègements successifs du protocole mis en oeuvre depuis fin novembre, et annoncer un plan d’urgence pour l’Éducation pour faire face de manière durable à la crise sanitaire et compenser les inégalités qui se sont accrues pendant le confinement.

Pour obtenir satisfaction, il faut construire le rapport de force !

SUD éducation appelle les personnels, du premier et du second degré, à se mettre massivement en grève le 20 janvier.

SUD éducation soutient également les initiatives prévues toute la semaine prochaine, et notamment les appels à la grève prévues localement dès le 18 janvier. Toutes les initiatives doivent servir de point d’appui pour construire un mouvement reconductible massif.

Télécharger le document : Déclaration d’intention de grève en format modifiable (format éditable)

Télécharger le document: Déclaration d’intention de grève en PDF (format pdf)

AED méprisé·es = vies scolaires fermées ! Toutes & tous le grève le 27 janvier 2022 !

Construisons la mobilisation dès le 20 janvier 2022 !

Le 2 décembre dernier une journée nationale de grève était appelée par la Coordination nationale des collectifs d’AED (CNCA), marquant les un an de mobilisation et de grève contre la précarité.

AED, les méprisé·es de Blanquer

Personnels essentiels au bon fonctionnement des établissements, ils et elles doivent faire face à des conditions d’emploi et salariales inadmissibles : CDD d’un an renouvelable dans la limite de 6 années, temps de travail incomplet, salaire sous le seuil de pauvreté.

Depuis le début de la crise sanitaire, leurs conditions de travail se sont amplement dégradées, notamment par la multiplication des tâches qui leurs sont confiées. Les missions qui sont définies par les textes réglementaires sont suffisamment floues pour que leur soient confiées toutes sortes de tâches, dont certaines ne sont clairement pas de leurs ressorts.

Lorsque c’est le cas, le bras de fer avec la hiérarchie est souvent rude, les chef·fes n’hésitant pas à jouer avec les menaces de non-renouvellement et de sanctions disciplinaires.

Le mépris envers les assistant·es d’éducation s’entend jusque dans l’hémicycle parlementaire lorsque des amendements proposant d’accorder la prime éducation prioritaire aux AED y exerçant sont balayés d’un revers de manche. Grand·es oublié·es du Grenelle de l’éducation, la seule réponse de Blanquer c’est la publication d’un arrêté ouvrant la possibilité aux AED de faire des heures supplémentaires !

Avec cet arrêté, le ministre donne la possibilité aux chef·fes d’établissement de faire pression sur les AED pour qu’ils et elles augmentent leur temps de travail selon les besoins du service.

Face à l’autoritarisme : le collectif et la solidarité !

De nombreux collectifs locaux d’assistant·es d’éducation ont vu le jour avec les mobilisations de l’hiver 2021, regroupés au sein d’une coordination nationale.

Ces collectifs ont permis de rompre avec l’isolement dans lequel se trouvent les AED, de créer des solidarités à l’échelle d’une ville ou d’un département, d’impulser des mobilisations locales, de mettre en place des caisses de grève.

Cette dynamique d’auto-organisation SUD éducation la soutient pleinement et appelle au renforcement des collectifs d’AED.

La Coordination nationale des collectifs d’assistant·es d’éducation appelle à une nouvelle journée de grève nationale des AED le jeudi 20 janvier. SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à se saisir de cet appel et dépose un préavis de grève pour ce jour-là.

SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à se mettre massivement en grève le jeudi 27 janvier 2021, journée de grève interprofessionnelle pour les salaires.

Pour les assistant·es d’éducation, SUD éducation revendique :

  • la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur scolaire
  • l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
  • l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
  • la suppression du forfait nuit en internat ;
  • la création d’une brigade de remplacement dans les départements pour ne pas faire peser aux AED en poste dans l’établissement le remplacement des collègues absent·es,
  • le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
  • l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heure pour formation.

Télécharger le document : Tract AED en pdf (format pdf)

Poursuivons la mobilisation : Toutes et tous dans l’action le 20 janvier et préparons une grève massive le 27 janvier

A RENNES : RASSEMBLEMENT le 20 janvier à 11h devant la DSDEN

Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle. Les annonces faites par le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes.Néanmoins, elles ont montré que la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative a un impact fort, et que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.

La situation est intenable dans l’Éducation nationale. Le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale. Il faut immédiatement reporter les épreuves de spécialités de mars et les organiser plus tard sur la base des programmes prévus pour des épreuves en mars, annuler les évaluations de mi-CP, créer tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements, au-delà du recours aux listes complémentaires dans le premier degré annoncées, et doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés et y compris pour les élèves. Personnels, élèves et parents ont besoin de stabilité, pour travailler et étudier dans un environnement serein et sécurisé.

Au-delà, l’école a un besoin urgent d’investissement. Il faut un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs et réduire les effectifs dans les classes. Il faut augmenter les salaires des personnels, au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le cadre du dégel du point d’indice et d’augmentations indiciaires. . Il faut répondre aux revendications des AED et AESH, en première ligne face à la crise sanitaire et sa gestion catastrophique

La colère des personnels, des parents et des lycéen·nes n’est pas retombée ! L’heure est à la poursuite de la mobilisation !

Pour obtenir satisfaction sur les revendications, nos organisations appellent personnels, parents et lycéen·ne·s :

  • à lister les besoins dans les écoles, les établissements et les services et à se réunir pour discuter des suites de la grève du 13 janvier.
  • à poursuivre et à amplifier les mobilisations engagées et décidées par les personnels dès les prochains jours (par exemple les 18 et 19 janvier),
  • à s’engager dans une nouvelle journée d’action le 20 janvier, y compris par la grève

Cette semaine de mobilisation doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat.

Télécharger le document : Poursuivons la mobilisation dès la semaine prochaine ! Toutes et tous dans l’action le 20 janvier et préparons une grève massive le 27 janvier (format pdf)

SUD éducation 35, CGT Éduc’Action 35 et SNUDI-FO 35 organisent des Réunions d’Informations Syndicales

SUD éducation 35, CGT Éduc’Action 35 et SNUDI-FO 35 appellent tous·tes les collègues à participer aux RIS et à toutes les mobilisations de janvier pour dénoncer les conditions de travail dégradées par les réformes Blanquer !

SUCCÈS DE LA JOURNÉE DE GRÈVE DU 13 JANVIER DANS L’ÉDUCATION ! Cette journée de grève doit servir de point de départ d’un mouvement à même de faire plier le gouvernement, et d’imposer nos revendications en matières sanitaires, salariales et de moyens humains pour le service public d’éducation !

Maintien des examens en présentiel : dans le déni, un ministère irresponsable

Si l’on sait que la ministre de l’ESR est prompte à réagir pour défendre ses décrets d’application de la LPR, elle l’est malheureusement beaucoup moins pour communiquer sur la situation sanitaire dans les universités. À 3 jours de la rentrée et du début de très nombreux examens, Frédérique Vidal s’est enfin exprimée ce mercredi 29 décembre matin. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle est loin de prendre la mesure de la situation.

La ministre a réaffirmé par voie de presse que les examens de la rentrée se dérouleraient bien en présentiel. La ministre peut répéter à l’envie que la population étudiante est une population bien vaccinée et “responsable” (les même qu’elle accusait pourtant d’attraper le COVID en mangeant des bonbons sur les campus), il n’en est pas moins vrai que c’est justement sur la tranche d’âge des 20-29 ans que le taux d’incidence est à l’heure actuelle le plus élevé en France. Aucun cadrage n’est d’ailleurs précisé quant à la tenue des épreuves de substitution pour les étudiant⋅es contacts ou malades.

Maintenir à cette heure les examens en présentiel, c’est s’assurer d’un nombre extrêmement élevé d’étudiant-e-s qui se présenteront en étant cas contact, en s’ignorant positif voire même en se sachant positif. Cette mesure va à l’encontre des impératifs de santé publique dans la période.

Pour les personnels, cette décision va entraîner de lourdes conséquences. Pour les enseignant-e-s, il va falloir produire de très nombreux sujets de substitution pour les étudiant-e-s empêché-e-s. Et on est en droit de se demander sur quel budget ces heures supplémentaires seront rémunérées.

Cette décision est par ailleurs en totale contradiction avec la décision de la ministre de la Fonction Publique Amélie qui impose par une circulaire en date du 29/12 trois (voir 4) jours de télétravail pour les agent-e-s de la Fonction publique. Dès lors, il semble impossible d’assurer l’organisation d’examens en présentiel tout en assurant aux personnels, BIATSS notamment, le droit à 3 ou 4 jours de télétravail par semaine. Il est à craindre que les universités pèseront de tout leur poids pour empêcher les personnels de faire valoir leurs droits, dans le cadre d’une situation sanitaire extrêmement dégradée.

Cette situation, dangereuse pour les personnels comme pour les étudiant-e-s, c’est la conséquence du refus catégorique de la ministre d’entendre les revendications et les attentes de la communauté universitaire. Depuis deux ans maintenant nous le réclamons pourtant : purificateurs d’air et capteurs de CO2, masques FFP2, tests massifs et réguliers, des protocoles sanitaires lisibles, qui dépendent d’indicateurs sanitaires clairs au lieu du bon vouloir ministériel, des annonces précoces qui permettent aux personnels d’anticiper les changements nécessaires. Rien de tout cela n’a été prévu.

Dans une circulaire publiée en fin de journée,  la DGESIP semble se couvrir d’accusation en inaction et de mise en danger en renvoyant notamment aux établissements le soin d’organiser les examens sans moyens supplémentaires et sans cadrage, tout en dédisant la ministre sur l’isolement des étudiant-e-s cas contacts.

Pour SUD éducation, maintenir les examens en présentiel sans aucune concertation et sans moyens est irresponsable et fait preuve d’un profond mépris pour les inquiétudes des personnels et les attentes des étudiant-e-s. Pour les personnels en télétravail, SUD éducation veillera à ce que l’accord signé le 13 juillet 2021 au niveau de la FP et que Solidaires FP a signé soit bien respecté puisqu’il indique bien qu’en cas de “circonstances exceptionnelles » les droits en matière de télétravail (indemnisation, équipement…) sont garantis.

Plus largement c’est de recrutement massif de personnels enseignant et BIATSS dont ont besoin les universités, d’une augmentation conséquente du budget pour le MESRI pour rattraper des années de retard et faire face à la crise qui a déjà fait trop de dégâts dans l’ESR. Bref, d’un véritable plan d’urgence pour l’ESR qui allie les volets sanitaire, budgétaire, de postes, pédagogique et social afin de tout mettre en œuvre pour maintenir les universités ouvertes tout en assurant la sécurité des personnels et des étudiant-e-s.

Stage conditions de travail 28 et 29 mars 2022

Le syndicat organise une formation sur les conditions de travail les 28 et 29 mars prochains au local rennais. Ce stage sera l’occasion de (re)découvrir et de s’emparer des outils pour défendre et améliorer collectivement nos conditions de travail, qui se dégradent très fortement ces dernières années…

Vous pouvez d’or et déjà vous inscrire en envoyant un mail à : syndicat@sudeducation35.frIci un modèle de lettre pour que vous puissiez prévenir votre hiérarchie avant le 28 février 2022.

Et vous pouvez afficher l’info (en pj) dans vos établissements pour que vos collègues viennent aussi !

Déclaration d’intention de grève 13 janvier

MANIFESTATION A RENNES à 11H devant la DSDEN, 1 quai Dujardin

Veuillez trouver ci-joint un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève (en version PDF et modifiable) du 13 janvier 2022 ainsi qu’un modèle de lettre à l’adresse des parents en version modifiable.

Télécharger le document Déclaration d‘intention de grève en format modifiable (format éditable)
Télécharger le document Déclaration d’intention de grève en PDF (format pdf)
Télécharger le document Lettre parents (format pdf)
Télécharger le document Déclaration d’intention de grève (format image)

Les conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels sont inacceptables : Blanquer n’a pas mis en œuvre les moyens nécessaires pour faire face à la crise sanitaire. Dans de très nombreux endroits, les personnels ne sont pas remplacés en dépit des annonces indignes de recours à des étudiant·es, des retraité·es et même des parents d’élèves. Les absences des élèves par dizaines dans les écoles mettent au jour l’intensité de la circulation du virus en milieu scolaire. Le nouveau protocole fait peser tout le poids du contrôle du parcours de dépistage et d’isolement sur les personnels, déjà épuisés par la situation, et sur les familles.
Le nouveau protocole sanitaire est inapplicable et insuffisamment protecteur. Les conditions de travail se dégradent partout, en particulier pour les directeurs et directrices d’écoles, mais aussi les AESH qui se retrouvent en première ligne.

L’heure est à la grève ! Le ministère doit entendre raison : il doit recruter massivement des personnels pour effectuer les remplacements, distribuer des protections individuelles (masques chirurgicaux et FFP2), acquérir sur budget d’État des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air, renoncer aux allègements successifs du protocole mis en oeuvre depuis fin novembre, et annoncer un plan d’urgence pour l’Éducation pour faire face de manière durable à la crise sanitaire et compenser les inégalités qui se sont accrues pendant le confinement.

Pour obtenir satisfaction, il faut construire le rapport de force !

SUD éducation appelle les personnels, du premier et du second degré, à se mettre massivement en grève le 13 janvier.

SUD éducation soutient également les initiatives prévues toute la semaine prochaine, et notamment les appels à la grève prévues localement dès le 11 janvier. Toutes les initiatives doivent servir de point d’appui pour construire un mouvement reconductible massif.