École optionnelle avant les vacances : SUD éducation dénonce la désinvolture du gouvernement

Aujourd’hui, le Premier ministre annonçait par voie de presse, que les parents sont invité-e-s à garder au domicile familial les élèves en prévision des fêtes de fin d’année.

Le ministre Blanquer est une nouvelle fois contredit. Il prétendait jusqu’ici, contre l’évidence, que l’école était le lieu le plus sûr pour éviter les contaminations, alors que les statistiques ministérielles sont démenties par celles de Santé publique France. Le Premier ministre souhaite que les enfants se confinent dès le jeudi afin de respecter une période d’incubation de 6 jours. Au lieu d’avoir pris les mesures nécessaires pour que les élèves puissent continuer à se rendre sur leur lieu d’étude jusqu’aux congés, par exemple par le recrutement de personnels titulaires pour aider à la désinfection des locaux et la fourniture de masques à tou-te-s les élèves, le gouvernement préfère, en dehors de tout cadre légal amoindrir le caractère obligatoire de la scolarisation.

Cette situation risque d’accroître les inégalités sociales entre élèves et entre les familles. Pour profiter de cette mesure, il faudrait que l’un-e des deux parents demeure au foyer puisqu’il s’agit de procéder à un confinement anticipant les fêtes. Ce serait alors prioritairement sur les femmes que pèserait ce fardeau. De même, les élèves de classes populaires, qui ont le plus besoin dans la période que nous traversons de continuer les apprentissages, se verraient privé-e-s de deux jours de classe juste avant les congés.

Les personnels quant à eux ont appris la nouvelle par la presse. Certaines académies n’ont toujours pas pris la peine d’indiquer aux enseignant-e-s que cette nouvelle règle est en vigueur. Alors que dans un contexte difficile, ils et elles cherchent à exploiter au mieux le temps d’étude des élèves, ils et elles risquent de voir leurs efforts balayés par un absentéisme validé par le gouvernement.

SUD éducation, une nouvelle fois, dénonce la désinvolture et l’amateurisme qui président aux décisions prises par le gouvernement et le ministère en matière de gestion de la crise sanitaire dans l’Éducation nationale.

Panneau syndical #82- décembre 2020 : Pour nos salaires, toutes et tous en grève dès le 26 janvier

Face à la mascarade du “Grenelle” : imposons par la grève les augmentations de salaire pour toutes et tous !

Chaque jour il apparaît davantage que le “Grenelle de l’éducation” du ministre Blanquer n’est qu’une opération de communication caricaturale destinée à servir d’écran à une politique de casse du service public d’éducation.

Derrière les formules managériales creuses du ministère, il s’agit pour Blanquer de nier aux personnels leur professionnalité afin d’imposer ses propres pratiques, au mépris à la fois de la liberté pédagogique et de leurs conditions de travail.

Le ministre et le gouvernement ont attaqué l’Éducation nationale tous azimuts ces dernières années : suppressions de postes, attaques contre toutes les garanties statutaires avec la fin du contrôle par les commissions paritaires des actes collectifs, réformes du système éducatif qui mettent en place le tri social au lycée et à l’université…

La revalorisation salariale des personnels, qui devait aboutir à une loi de programmation sur plusieurs années impliquant plus de dix milliards d’euros s’est transformée en une enveloppe de 400 millions d’euros pour plus d’un million d’agent-e-s. Il ne s’agit que de nouvelles primes, d’un montant souvent dérisoire, et qui excluent une large part des personnels : AED, AESH, personnels administratifs et de santé, enseignant-e-s au-delà du septième échelon…

Pour SUD éducation, l’heure est à la construction d’une mobilisation massive. SUD éducation, avec la FSU, la CGT éduc’action et FO, appelle le 26 janvier prochain à une journée de grève pour une augmentation des salaires de tous les personnels. SUD éducation appelle d’ores et déjà les personnels à se réunir en heures d’informations syndicales et en assemblée générale pour débattre de la construction de la grève sur leur lieu de travail, et faire de cette journée du 26 un point d’appui pour ancrer la grève dans la durée, dans le but d’obtenir des augmentations de salaires pour toutes et tous.

Après les 4 de Melle, les 3 de Bordeaux : on ne touche pas à nos camarades !

Ce vendredi 20 novembre, trois enseignant-e-s du lycée François Mauriac de Bordeaux, syndiqué-e-s à SUD éducation, ont reçu une lettre de la rectrice indiquant qu’elle engageait contre elles et eux une procédure disciplinaire.

Ce qui est reproché à nos collègues ? S’être mobilisé-e-s pour faire barrage à la mise en oeuvre de la réforme du bac Blanquer. Depuis l’hiver dernier, les cas de répression se multiplient. Encore une fois, l’administration cherche à réprimer celles et ceux qui, engagé-e-s dans l’action syndicale, s’opposent à la politique ministérielle.

SUD éducation exige l’abandon immédiat des procédures contre nos camarades du lycée François Mauriac de Bordeaux.

Moins de postes au concours de l’enseignement sauf pour le privé

Les concours au professorat des écoles offriront 900 postes de moins en 2021. Par ailleurs, 900 postes sont ouverts au concours des maîtres dans les établissements d’enseignement privés sous contrat du premier degré avec une augmentation de 100 postes en un an. SUD éducation exige les créations de postes nécessaires cette année scolaire par le biais du recours aux listes complémentaires, de la titularisation à temps plein des contractuel-le-s, de l’ouverture de concours exceptionnels et une augmentation significative de postes au concours

Questionnaire AESH

Sud Éducation 35 a décidé de lancer une enquête sur les conditions de travail des AESH du département.

En lien, vous trouverez un questionnaire qui a pour but de recueillir des témoignages.

N’hésitez pas à le faire tourner.

https://framaforms.org/enquete-conditions-de-travail-aesh-1606982946

Nous organiserons également une formation syndicale sur temps de travail le jeudi 18 février 2021 à Rennes.

Permutations premier degré

La procédure de mobilité des personnels enseignants du premier degré se déroule en deux parties :

  • un mouvement inter-départemental afin de changer de département : vous faites vos vœux entre le 17 novembre et le 08 décembre  2020 ;
  • un mouvement intra-départemental afin d’obtenir un poste dans le département obtenue lors du mouvement inter-départemental.
  • Actuellement dans de nombreux départements, les barres d’entrée sont trop hautes et elles figent le mouvement. SUD éducation revendique des ouvertures de poste et un recrutement massif qui permettront de fluidifier le mouvement.
Le mouvement inter-départemental

Deux textes vont vous permettre de comprendre le mouvement inter-départemental :

— les Lignes directrices de gestion ministérielles relatives à la mobilité des personnels du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse du 13 novembre 2020 (NOR : MENH1900415X du 13-11-2019) ;

Mobilité des personnels enseignants du premier degré – Rentrée scolaire 2021 – note de service du 13 novembre 2020  ;

 

Les voeux pour le mouvement inter-départemental des personnels enseignant-e-s du premier

degré sont à saisir du 17 novembre jusqu’au 8 décembre à 12:00 (heure de Paris).

Vous avez entre le 9 et le 16 décembre (vous n’aurez donc que 7 jours) pour confirmer votre demande de mutation en envoyant votre accusé de réception ainsi que toutes les pièces justificatives à votre IA.

Attention, l’absence de cette confirmation avant le 16 décembre 2020 annule votre participation au mouvement.

Des demandes plus tardives peuvent être effectuées pour tenir compte de situations particulières (enfant né ou à naître, mutation imprévisible de votre conjoint-e) jusqu’au 19 janvier.

Résultat du barème à partir du 20 janvier. Vous pouvez demander une modification du barème entre le 20 janvier et le 3 février (faites-vous accompagner par votre syndicat SUD éducation local)

Les résultats seront publiés le 2 mars 2021.

 

Combien ai-je de points ?

Votre nombre de points dépend de :

  • votre échelon et votre grade (entre 22 et 53 points) ;
  • votre ancienneté dans le poste au 31 août 2021 (2 points par année à partir de la 4ème année puis 10 points tous les 5 ans) ;
  • si vous êtes en poste en REP, REP+ ou EPV et la durée de cette affectation (90 points à partir de 5 ans en REP+ ou Etablisements en politique de la ville, 45 points en REP) ;
  • votre situation familiale :

– rapprochement de conjoint-e-s ou autorité parentale conjointe (150 points, 50 points par enfants, 50 points par année supplémentaire de séparation et 80 points en cas d’éloignement dans un département non limitrophe) ;

– vœux liés ;

– parent isolé-e  (40 points) ;

  • situation de handicap :

– agent-e bénéficiant de l’obligation d’emploi  (100 points) ;

– sur avis du médecin de prévention pour les agent-e-s handicapé-e-s, conjoint-e handicapé-e, enfant handicapé-e ou gravement malade (800 points) ;Le ministère a produit un simulateur pour calculer son barème.

 

La phase ineat-exeat

Après l’annonce des résultats des mutations interdépartementales, les PE qui n’ont pas obtenu satisfaction ou qui n’y avaient pas participé car leur situation alors ne le justifiait pas peuvent participer au mouvement complémentaire organisé à la discrétion des directions des services départementaux de l’Éducation nationale. Ce mouvement complémentaire consiste à solliciter, d’une part, un exeat de son département d’origine

(c’est-à-dire une autorisation à quitter le département) et, d’autre part, un ineat du département d’accueil souhaité (c’est-à-dire une autorisation à entrer dans le département). Les règles et les délais peuvent varier d’un département à l’autre et il est donc utile de contacter votre syndical local de SUD éducation pour vous aider à y voir clair.

 

Dans quel département puis-je muter ?

Vous trouverez sur le site de SUD éducation les barres d’entrée des mutations de l’année précédente.

Elles vous permettent d’évaluer les possibilités d’obtenir tel ou tel département en comparant le nombre de points nécessaires par département.

Nous vous conseillons d’anticiper sur les mutations à l’intra en consultant la circulaire départemental du mouvement intra pour l’année 2019/2020 afin de savoir si vous conservez tous vos points pour le mouvement. Dans certains départements, les points obtenus grâce à une affectation en éducation prioritaire ne sont pas pris en compte de la même façon selon les départements.

 

Pour vous faire aider dans vos procédures de mutation, consultez le syndicat SUD éducation de votre département. Un journal des mutations sera prochainement disponible pour vous permettre de tout comprendre au mouvement. Bon mouvement !

AED en grève : une mobilisation historique !

La grève des assistant-e-s d’éducation (AED, AP, APS) a été massivement suivie et soutenue par d’autres catégories de personnels aujourd’hui. Partout sur le territoire des vies scolaires ont été totalement fermées et des dizaines de rassemblement se sont tenus devant le rectorat, DSDEN, établissements employeurs. Cette mobilisation est historique.

En amont la préparation de cette journée grève a donné naissance à plusieurs collectifs auto-organisés d’assistant-e-s d’éducation et a renforcé ceux déjà existant qui étaient à l’origine de cet appel. SUD éducation s’en félicite.

Les établissements scolaires ne fonctionnent pas sans les AED et c’est ce qui a été montré aujourd’hui. Certains ont dû fermer leurs portes.

Pourtant, les assistant-e-s d’éducation ne reçoivent pas la reconnaissance à laquelle elles-ils ont droit : CDD d’un an renouvelables dans une limite de 6 ans, temps partiels, salaires de misère, absence de formation. Elles-ils sont exlcu-e-s de la prime REP/REP+, tout comme les AESH,et doivent faire face quotidiennement au sous effectif et à l’arbitraire de la hiérarchie : injonctions non-réglementaires, chantage au non-renouvellement, infantilisation. Face à la crise sanitaire que nous vivons actuellement, elles-ils sont en première ligne pour l’application du protocole.

La précarité isole mais aujourd’hui les AED ont montré leur force collective.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à mettre en place des caisses de grève locales et à se montrer vigilant face aux éventuelles représailles que pourraient subir les collègues grévistes.

SUD éducation appelle à poursuivre la mobilisation et soutiendra les initiatives proposées à la base en mettant son outil syndical à disposition.

SUD éducation met à disposition son préavis de grève spécifique, en plus du préavis général, qui couvre les personnels jusqu’au 19 décembre 2020.

Nous appelons les assistant-e-s d’éducation à se saisir de notre campagne pour l’obtention de la prime REP/REP+ et à proposer des motions au CA.

 

SUD éducation revendique :

  • la titularisation sans condition de tous les personnels assistant·es d’éducation qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur-trice scolaire ;
  • l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
  • l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
  • le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef-fe-s d’établissement : pour un recrutement académique ;
  • l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heure pour formation.
  • du matériel de protection fourni par l’employeur et le versement de la prime Covid.

Éducation prioritaire : des annonces inquiétantes

Éducation prioritaire : des annonces inquiétantes

Il faut un plan d’urgence pour l’éducation

Le ministère de l’Éducation nationale annonce depuis de nombreuses années une « grande réforme de l’éducation prioritaire » afin de remédier aux mauvais résultats de la France dans les classements internationaux en matière de ségrégation scolaire. Les différentes annonces parues dans la presse montre que le ministère est resté sourd aux revendications des personnels : il s’entête dans une politique managériale du cas par cas qui met en compétition les établissements et les écoles et dégrade les conditions de travail.
Les annonces du ministère

Un dispositif pédagogique à côté des enjeux : les BAR

Les BAR « Bureaux d’Aide en Ligne » désignent des dispositifs d’aide en ligne des élèves par les enseignant·es hors du temps scolaire ils seraient généralisés avec la réforme de l’éducation prioritaire. Or l’autre dispositif phare de Blanquer, l’Aide aux devoirs, présente déjà un bilan négatif : les élèves y participent peu et les enseignant-e-s préféreraient qu’on utilise les moyens de l’Aide aux devoirs pour baisser le nombre d’élèves par classe. La priorité n’est pas d’externaliser l’aide en dehors du temps scolaire, uniquement pour des élèves volontaires, mais bien d’améliorer les conditions d’études pour tous les élèves sur le temps scolaire en baissant le nombre d’élèves par classe.

Une rémunération au cas par cas ?

La prime Rep et les bonifications pour la mobilité des personnels pourraient disparaître et ne donner lieu qu’à des primes d’attractivité. La fin de la labellisation laisse craindre un accroissement des inégalités de salaires entre les personnels selon le lieu de travail.

La fin des réseaux et l’émiettement des moyens

Le ministère annonce la fin des labels « Rep » et « Rep+ » qui devraient laisser place à des contrats entre les établissements et écoles et les rectorats. C’est la mise en concurrence des établissements et l’accroissement des inégalités en fonction des établissements qu’organise le ministère.

Une réforme à moyens constants et un transfert de moyens vers les zones rurales et les établissements catholiques

Le ministère tient à faire davantage bénéficier les zones rurales des moyens de l’éducation prioritaire et Blanquer se serait engagé à faire entrer l’enseignement catholique dans l’éducation prioritaire. En l’absence d’annonces concernant des moyens supplémentaires pour améliorer la prise en charge des zones rurales, on craint que des établissements se trouvent dépouillés de leurs moyens.

Un calendrier

D’abord une expérimentation dans les académies de Marseille, Nantes et Lille en 2021/2022 puis une généralisation à la rentrée 2022.

Pour l’éducation prioritaire,

SUD éducation revendique des moyens immédiatement !

→ des recrutements de personnels enseignant·es pour faire baisser le nombre d’élèves par classe,
→ des recrutements de personnels médico-sociaux avec un·e infirmièr·e et un·e Assistant·e de Service Social à temps plein dans tous les établissements d’éducation prioritaire et dans les écoles,
→ des recrutements de personnels de Vie Scolaire pour améliorer l’accompagnement des élèves,
→ le retour des lycées dans la carte de l’éducation prioritaire,
→ une politique salariale à la hauteur : titularisation des précaires et augmentation des salaires !

AED : EN GREVE LE 1ER DÉCEMBRE

Depuis le début de la crise sanitaire nous, les assistant-es d’éducation (AED, AP et APS) sont en première ligne dans les écoles et établissements.

Leurs conditions de travail se sont considérablement dégradées avec la multiplication des tâches induites par la mise en place des protocoles sanitaires et l’exposition particulière aux risques de contamination. Pas de limitation du brassage pour celles et ceux qui doivent gérer l’urgence et jongler avec le manque d’effectif.

Ces personnels, pourtant déterminants pour le bon fonctionnement des établissements, ne reçoivent pas la reconnaissance à laquelle elles-ils ont droit et ne sont associé-es que très marginalement aux prises de décisions.

Ce manque de reconnaissance n’est pas nouveau, il est d’ailleurs inhérent à la précarité du contrat des assistant-e-s d’éducation : sous-payée-s, sans formation et sans perspectives. Cette précarité permet tous les excès de la part de la hiérarchie et des chef-fe-s d’établissements employeurs, elle est source de nombreuses injustices. Trop souvent les AED sont victimes de décisions arbitraires de la part des directions d’établissements : non-renouvellement abusifs, périodes d’essais déguisées, contrats inférieurs à un an, chantage à l’emploi, traitement infantilisant.

L’absence de droit à la prime REP/REP+ pour ces personnels est tout à fait emblématique. SUD éducation a lancé une campagne pour l’obtention de cette prime. Nous appelons les assistant-e-s d’éducation à se rapprocher du syndicat SUD de leur académie.

Face à ces situations, les AED se retrouvent bien souvent isolé-e-s, mais elles-ils ont décidé de faire bloc !

Le 10 novembre dernier la mobilisation des vies scolaires a été forte dans de nombreux établissements. Dans l’académie d’Aix-Marseille une nouvelle journée de grève a été appelée le 19 novembre dernier. Plusieurs collectifs d’AED en lutte ont vu le jour ces deux dernières années et ont décidé conjointement d’appeler à une nouvelle journée de grève le mardi 1er décembre 2020.

SUD éducation rejoint cette initiative et appelle l’ensemble des assistant-e-s d’éducation à s’organiser localement et à se mettre massivement en grève le 1er décembre. Un préavis de grève national spécifique a été déposé.

A Rennes, Rassemblement à 11H30 devant la DSDEN

 

Journal des mutations inter 2d degré

Mutations interacadémiques second degré 2021 : du 17 novembre au 8 décembre 12:00

La procédure de mobilité des personnels enseignants du second degré, des personnels d’éducation, des psy-EN se déroule en deux parties :

  • un mouvement inter-académique afin de rejoindre une académie : vous faites vos vœux en novembre/décembre 2020 ;
  • un mouvement intra-académique afin d’obtenir un poste dans l’académie obtenue lors du mouvement inter-académique.
  • Actuellement dans de trop nombreuses disciplines, les barres d’entrée sont trop hautes et elles figent le mouvement. SUD éducation revendique des ouvertures de poste et un recrutement massif qui permettront de fluidifier le mouvement.

Vous trouverez en suivant ce lien le journal des mutations inter second degré.

RASSEMBLEMENT CONTRE LA LPR ET SON MONDE – 24/11 12h Place Hoche

La Loi de programmation de la recherche
s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel.
Étendons la mobilisation pour qu’elle reste lettre morte !

Le gouvernement a annoncé le 1er février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’ESR.
Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d’action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et le17 novembre, en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris.

Le 16 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le même jour le président de la République déclarait que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR. Il n’en était rien. En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020.

Malgré la forte opposition et les mobilisations du personnel de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) au cours de l’automne, le choix du pire contenu possible a été acté. La « commission mixte paritaire » (CMP) entre l’Assemblée et le Sénat a tranché en validant notamment des amendements surgis à la « dernière minute » qui criminalisent les mobilisations et contestations dans nos établissements et suppriment l’étape de qualification par le Conseil national des universités (CNU) dans le cadre des recrutements d’enseignants-chercheurs, au nom de l’autonomie. Nous nous inquiétons de ce que cet amendement favorisera en terme de clientélisme local, tout en participant à la casse du statut des enseignant·es-chercheur·es.

La ministre Vidal aura pesé de tout son poids auprès du Parlement pour que la loi soit validée. Elle porte une lourde responsabilité. Elle n’est plus crédible auprès du personnel de l’ESR. Elle a également perdu toute légitimité et toute confiance pour répondre aux besoins de la recherche.

Dans un contexte sanitaire très difficile, le personnel de l’ESR doit assurer le service public auquel les étudiant·es ont droit, y compris avec des cours en présentiel lorsque cela reste possible. Il doit aussi assurer le fonctionnement des laboratoires de recherche, malgré la détérioration des conditions de travail. Nous demandons, en urgence, au gouvernement, le financement des postes statutaires, à commencer par ceux qui s’avéraient déjà nécessaires indépendamment de la crise sanitaire. Ils doivent être créés et pourvus rapidement. Nous demandons la titularisation immédiate des non-titulaires exerçant des fonctions pérennes à tous les niveaux dans l’ESR.

Nous attendions des moyens budgétaires pour les laboratoires et des postes pour avoir un niveau de recrutement à la hauteur des besoins de la recherche et de l’enseignement, améliorer les conditions de travail et résorber la précarité. Nous aurons droit à des remises en cause des libertés et du statut de fonctionnaire !

Les organisations signataires appellent toutes et tous les collègues à un rassemblement

mardi 24 novembre à 12h Place Hoche

 

CGT Ferc-Sup / FO ESR / SNCS / SNESUP / SUD éducation

 

(Vous trouverez ci-dessous une attestation  pour vous y rendre)

 

Pour des écoles ouvertes, nous revendiquons un plan d’urgence pour l’éducation !

La rentrée de septembre 2020 a montré l’étendue de l’impréparation du ministère. Aucun poste n’a été créé, le protocole sanitaire de juillet n’a été adapté qu’à la marge, et la gestion des cas de Covid-19 est toujours davantage renvoyée au local. SUD éducation revendique depuis le printemps un plan d’urgence pour l’éducation, à même de garantir les meilleures conditions de travail possibles pour les personnels, dans des conditions sanitaires acceptables. Il doit notamment comprendre des recrutements massifs de personnels, la titularisation de l’ensemble des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité, et un plan d’investissement massif dans la construction et la rénovation du bâti scolaire permettant d’accueillir les élèves avec davantage d’espaces. Il s’agit également dans ce cadre et dès à présent de réfléchir aux modalités pédagogiques adaptées à cette période de réouverture en septembre, en tenant compte des inégalités qui se sont accrues.

Ce plan d’urgence est toujours d’actualité : les créations de postes peuvent se faire à n’importe quel moment de l’année, par le biais du recours aux listes complémentaires, de la titularisation à temps plein des contractuel-le-s, de l’ouverture de concours exceptionnels.

📢 Allégement des effectifs
📢 Recrutement massif de personnels, titularisation sans conditions
📢 Plan d’investissement dans la construction et la rénovation du bâti scolaire

Retrouvez l’intégralité du plan d’urgence de la fédération SUD éducation  : Covid-19 : SUD éducation revendique un plan d’urgence pour l’éducation

images : TVR Soir du 10.11.2020 – TV Rennes

Samuel Paty : l’heure est au recueillement, pas aux récupérations

Beaucoup de monde dans les rues de Rennes pour rendre hommage à Samuel Paty samedi dernier.
Nous continuerons à nous battre contre tous les fascismes qu’ils soient nationalistes ou religieux.
 

Le communiqué de Sud Education :

À la suite de l’assassinat ignoble de notre collègue, l’heure est avant tout au recueillement. SUD éducation a appelé les personnels à participer aux rassemblements en hommage à notre collègue, notamment à toutes les initiatives prévues le dimanche 18 octobre. L’heure est au recueillement, au deuil et à la solidarité avec les proches, la famille, les élèves et collègues de Samuel Paty.

Les dérapages islamophobes, qui se sont multipliés à la faveur du débat autour de la loi dite sur les “séparatismes”, ont depuis hier encore crû en intensité. Des personnalités médiatiques, des responsables politiques, des parlementaires, se croient autorisé-e-s à déverser leur haine. SUD éducation condamne toutes les généralisations, stigmatisations et récupérations réactionnaires de ce drame, d’où qu’elles viennent.

Les personnels savent que l’éducation, le partage du savoir et l’esprit critique sont des remparts contre l’obscurantisme et le fanatisme et constituent la cible des tenant-e-s d’idéologies meurtrières et rétrogrades.

Le ministre Blanquer a déclaré à la presse se préparer à imposer un “cadrage strict” aux enseignant-e-s amené-e-s à évoquer cet attentat avec les élèves à la rentrée. Cette annonce est inquiétante, quand on sait que dans la perspective du déconfinement, le ministère de l’Éducation nationale a produit des fiches éduscol stigmatisant ouvertement les élèves de confession musulmane. Ces fiches ont été retirées précipitamment suite à l’intervention d’organisations syndicales dont SUD éducation. Rappelons que le ministre n’a eu de cesse de stigmatiser et caricaturer les musulman-e-s..

Les professionnel-le-s de l’éducation n’ont pas besoin que le ministre leur explique leur métier de pédagogue. Ils et elles ont besoin d’être protégé-e-s par leur employeur quand ils et elles sont victimes de menaces. Ils et elles ont également besoin que les infirmier-ère-s, assistante-s sociales-aux, médecins, psychologues soient suffisamment nombreuses et nombreux dans les établissements pour prendre en charge tou-te-s les élèves qui en ont besoin.

A ce sens, les rassemblements prévus appartiennent à celles et ceux qui font le service public, pas à celles et ceux qui le détruisent : la présence du ministre au rassemblement parisien résonne à ce titre comme une récupération indigne. Les personnels ne s’y trompent pas.

Affiche sur les droits COVID 19

Le ministre l’a claironné haut et fort dans les médias à la rentrée, il est prêt à toute éventualité. S’il a bien prévu l’obligation de la continuité pédagogique, du port du masque, il a totalement oublié de préciser les droits des agent·es dans le contexte de la crise sanitaire. Un peu comme si le sort des personnels dont il a la responsabilité ne lui importait guère… Les textes arrivent au compte goutte et descendent tout doucement du ministère jusqu’aux oreilles des gestionnaires.

Vous trouverez donc ici une affiche qui résume les différents droits et obligations liés au COVID 19 à ce jour.

! MAJ des droits en temps de crise sanitaire, notamment avec le nouveau décret « personnel vulnérable » (10.11.2020) : https://www.sudeducation.org/covid-19-presence-de-symptomes-contact-avec-une-personne-positive-quels-sont-mes-droits-et-obligations/

Vous pouvez la télécharger ici (pdf couleurs) : https://cloud.sudeducation35.fr/index.php/s/AcPkM94QgefE64Y

Vous pouvez la télécharger ici (pdf NB) : https://cloud.sudeducation35.fr/index.php/s/JWP9jNrqTrkmy9j

 

Rentrée universitaire et protocole sanitaire : à qui la faute ?

Devant la multiplication des clusters dans les universités, alors même que celles-ci n’ont pas encore toutes reprises, le MESRI n’a visiblement pas d’autres réponses qu’en appeler à « l’engagement collectif » de la communauté universitaire et à la « responsabilité individuelle » des étudiant-e-s.

Il ne fallait pourtant pas être devin pour bien voir, depuis la fin d’année universitaire dernière, qu’accueillir plus d’étudiant-e-s avec le même nombre de personnels et le même nombre de m² et sans investissement financier significatif allait créer une situation intenable.

De quelle « responsabilité individuelle » parle-t-on quand on convoque plus d’étudiant-e-s que ne compte de places un amphi lors des réunions de pré-rentrée ? Quand l’accueil dans les RU (sans masques évidemment) se fait toujours dans les même conditions? quand l’Etat ne prend pas ses responsabilités en fournissant des masques aux étudiant-e-s?

De quel « engagement collectif » des enseignant-e-s ou des personnels parle-t-on alors que l’on a multiplié les injonctions contradictoires depuis des mois, que l’on s’est reposé sur un investissement personnel énorme des personnels, que l’on a bafoué le droit du travail en terme de « travail à domicile », que l’on ne fournit que quelques masques lavables en guise de protection ?

Protéger les étudiant-e-s et les personnels des universités, ce n’est pas croiser les doigts et fuir ses responsabilités de ministre en renvoyant la faute sur les soirées étudiantes et la vie sociale, c’est investir massivement et durablement dans l’ESR, associer les personnels dans la politique à mener qui allie protection sanitaire et pédagogie, embaucher des enseignant-e-s sur contrats pérennes afin de pouvoir dédoubler les cours, embaucher des personnels administratifs et médicaux, récupérer des bâtiments pour délocaliser des enseignements.

Le ministère n’a visiblement pas pris la mesure de ce qui se passe au quotidien dans les universités, trop attaché à faire passer au pas de charge sa Loi de Programmation de la Recherche (LPR) que la communauté universitaire rejette depuis des mois pourtant.

SUD éducation réaffirme son opposition à ce projet de loi et sa détermination à construire un véritable service public de l’ESR au service de toutes et tous seul à même à répondre à la crise actuelle à travers un investissement conséquent en moyens humains et matériels.

Que cela soit clair : l’“engagement collectif” des personnels sera bien au rendez-vous lors des mobilisations interprofessionnelles du 17 septembre et devant l’assemblée nationale le 21 septembre contre la LPPR à l’appel de l’intersyndicale de l’ESR.

« Tout est prêt », dit le ministre… SUD éducation 35 le dément !

« Tout est prêt », c’est ce que claironne partout Jean-Michel Blanquer. Sur le terrain, SUD éducation 35 ne fait pas le même constat. Le protocole sanitaire, réduit au strict minimum, entraîne de fortes inégalités sur le plan local. Nous constatons d’importantes disparités dans l’appréciation de ce protocole et dans les mesures sanitaires prises par les chef.fe.s d’établissements.

En Ille-et-Vilaine, les personnels n’ont pas reçu le même nombre de masques à la rentrée (4 au lycée professionnel Bel air à Tinténiac, 2 au collège René Cassin de Cancale…) ; certains établissements ont distribué des masques en tissu dits « grand public » à leurs élèves (Collège Morvan Lebesque à Mordelles), d’autres non ; au lycée Bréquigny, le personnel dénonce l’absence totale de gel hydroalcoolique et de produits virucides dans les salles de classe alors qu’on en trouve partout ailleurs… D’un établissement à un autre, élèves et personnels ne bénéficient plus du tout des mêmes protections sanitaires ; pour SUD éducation 35, c’est inacceptable.

Dans tous les cas, le nombre de masques distribués au personnel est largement insuffisant : pour une semaine de 5 jours, il faut au minimum 10 masques par agent.e enseignant.e et non-enseignant.e. Partout, nous constatons que nos collègues ont cassé leur tire-lire en achat de masques et de gel hydroalcoolique pour se protéger. Ce n’est pas au personnel d’assurer sa propre protection. Comme pour le matériel pédagogique, l’Éducation Nationale se repose encore une fois sur la bonne volonté de ses personnels. Mais pour nous, ces pratiques ont assez duré ; c’est à l’État employeur de nous fournir le matériel nécessaire pour travailler et assurer notre protection sanitaire.

Autres constats faits sur le terrain : la distanciation physique est une chimère. Jean-Michel Blanquer avait annoncé une rentrée « la plus normale possible » ; nos classes sont donc surchargées. SUD éducation 35 dénonce une contradiction totale entre les préconisations faites dans les médias et leurs applications concrètes sur le terrain. Les cas de Covid et de quatorzaine apparaissent dans nos établissements mais le protocole sanitaire ne prévoit pas de cadre réglementaire national : la gestion des personnes diagnostiquées et des « personnes contact » diffère donc d’un établissement à un autre et augmente ainsi le risque d’apparition de clusters.

Plus que jamais, SUD éducation revendique la gratuité des masques et du matériel sanitaire ainsi qu’un Plan d’Urgence pour l’éducation avec une baisse des effectifs par classe, la création de postes supplémentaires et la titularisation de l’ensemble des personnels non-titulaires, la rénovation des locaux et la construction de nouvelles écoles…

Guide syndical des enseignant-e-s stagiaires – Premier degré – Rentrée 2020

Nouvelles et nouveaux professeur-e-s des écoles, vous venez d’être reçu-e au CRPE.

SUD éducation est engagé dans la défense de la formation des enseignant-e-s et dans la défense des enseignant-e-s en formation.

Nous serons toujours à vos côtés en cas de difficulté. Mais le syndicat est une force collective : le rejoindre permet de réagir collectivement aux attaques individuelles. La masterisation a isolé les stagiaires, les a fragilisé-e-s : s’organiser et contacter les syndicats, c’est être plus fort-e-s !

Nous proposons tous les ans des journées de formation syndicale, ainsi que des réunions d’informations syndicales afin de vous renseigner sur votre formation et les modalités de votre titularisation. Et nous vous inviterons à vous mobiliser à chaque fois que l’actualité sociale le nécessitera.

Sommaire :

Edito ……………………………………………………………….p.2

Votre année de stage

Le déroulement de l’année …………………………………..p.3
Votre école ……………………………………………………..p.4
Objectif titularisation ………………………………………….p.5
Affectation mode d’emploi ……………………………………p.6

Vos droits

Les congés …………………………………………………………p.6
Salaire et aides sociales ………………………………………..p.7
Droits syndicaux …………………………………………………p.7

Le syndicat

SUD Éducation ? …………………………………………………….p.8

Bienvenue dans le métier ! Guide syndical pour les enseignant-e-s stagiaires – 2nd degré


Édito

Le métier d’enseignant-e est au cœur de nombreuses problématiques qui traversent la société et c’est justement cela qui en fait un métier à part. Si cette première année sera certainement pour vous une expérience enthousiasmante, elle comportera aussi son lot de difficultés et d’interrogations. Ce guide est là pour répondre aux questions qui se posent le plus couramment et vous donner quelques informations et conseils sur vos droits, ainsi que des pistes de réflexion à partir du projet que nous portons pour l’école et la société.

L’année de stage est un moment particulier de la carrière des enseignant-e-s. Comment débute mon année de stage ? Quel est le calendrier ? Quelle sera ma rémunération ? Comment se déroule le mouvement inter-académique, auquel je participerai ? Vous trouverez dans la première partie de ce guide toutes les réponses aux questions que vous vous poserez inévitablement.

SUD éducation se bat pour la défense des droits des stagiaires. Et plus globalement nous avons un projet pour une autre école, qui comprend des revendications pour la formation ! Bien entendu, nous n’avons de cesse de dénoncer la mastérisation, et revendiquons toujours le retour aux concours au niveau licence, suivi d’une entrée dans le métier comme fonctionnaire stagiaire. Et nous avons également des choses à dire sur les questions pédagogiques : il nous semble indispensable que les stagiaires puissent découvrir les pédagogies alternatives, celles qui permettent l’émancipation et la coopération. Vous trouverez ainsi dans la deuxième partie nos analyses sur la formation, ainsi que quelques éléments sur les principaux courants de pédagogies alternatives : la pédagogie Freinet, la pédagogie institutionnelle, l’éducation nouvelle….

En tant que stagiaires vous êtes des salarié-e-s de l’éducation nationale. En tant que tel-le-s, vous avez des droits qui dépassent la question de la formation : congés, aides, absences, droits syndicaux… Autant d’informations que vous découvrirez dans la troisième partie de notre guide.

Cette rentrée s’annonce très particulière dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 (et par conséquent avec des élèves n’ayant pour certain-e-s pas eu de cours depuis le 13 mars dernier), de la réforme de la formation des professeurs stagiaires et de l’imposition d’un enseignement potentiellement hybride (distanciel en numérique et présentiel en établissement). Enfin, celles et ceux d’entre vous affecté-e-s en lycées débuteront dans un contexte explosif avec la poursuite de l’application à marche forcée de la réforme du lycée et du baccalauréat déjà critiquées, et dont l’application a montré les méfaits : programmes infaisables, « évaluations communes » anciennement appelées E3C très compliquées à organiser et vides de tout sens pédagogique, dégradations des conditions de travail et d’étude pour les élèves et les personnels, rupture d’égalité en créant un bac local…

SUD éducation défend les droits de tous les personnels, et se bat pour une autre école, pour une autre société. Face aux attaques, faites le bon geste dès l’entrée dans le métier : adhérez à SUD éducation !

Sommaire :

L’année de stage :

  • le début d’année
  • le reclassement
  • votre 1er salaire
  • la mutation inter-academique
  • la mutation intra-academique
  • la titularisation
  • la notation

Défendre la formation :

  • masterisation et aberrations : la formation doit avoir des moyens
  • découvrir des pédagogies alternatives

Vos droits et obligations :

  • vos droits (syndicaux, congés, absences)
  • aides et prestations sociales