Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute une période.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy. Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
Période 1 :Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de septembre à octobre 2024 :
La généralisation des évaluations à toutes les classes du CP à la seconde (obligatoires en élémentaire, en 6e, en 4e, et facultatives en 5e et 3e faute de moyens pour les y imposer), prévue dès la rentrée 2024, constituent une attaque contre l’école, contre les élèves et contre les enseignant·es.
SUD éducation s’oppose à la mise sous contrôle de l’école par des évaluations nationales généralisées et les dénonce. Elles ne sont pas utiles aux élèves et ne répondent pas aux difficultés scolaires, au contraire elles nient l’hétérogénéité des rythmes d’apprentissage des élèves et constituent une source de stress et de mal-être pour les élèves. En effet, elles induisent une mise en conformité et une normativité des pratiques et des élèves contre la logique des cycles et contre les aspirations à une école plus inclusive.
Les évaluations nationales, les nouveaux programmes et la labellisation des manuels constituent un ensemble de mesures qui nient la liberté pédagogique des enseignant·es, contrôlent leurs pratiques pédagogiques mais aussi discréditent l’expertise et les compétences des enseignant·es. Les évaluations nationales incarnent la volonté du ministère de transformer les enseignant·es en simples exécutant·es de directives, de méthodes, d’évaluations… au contraire, pour SUD éducation, les enseignant·es sont des professionnels capables de concevoir un enseignement qui répond aux difficultés et aux besoins des élèves.
SUD éducation appelle, avec d’autres organisations syndicales, les collègues à boycotter et à refuser collectivement de faire passer les évaluations nationales à la rentrée 2024.
SUD éducation appelle les collègues à s’opposer massivement à la mise en place des mesures Choc des Savoirs et à lutter pour son abrogation en se mettant en grève le 10 septembre.
SUD éducation revendique un Choc des moyens pour l’école publique !
Les jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2024 à L’Union Locale Solidaires 35 au 5 rue de Lorraine.
Face au manque de formations proposées par le rectorat pour les AED, il nous semble important de s’organiser collectivement pour se former sur notre métier et nos droits. Sud éducation 35 propose donc cette année encore deux journées de stages à destination des AED.
Le but de ce stage est de découvrir les bases de l’outil syndical, connaître nos droits, mais surtout se rencontrer et échanger sur nos pratiques.
Nous ferons une présentation du syndicat en introduction du stage. A quoi sert-il ? Que défend-t’il ? Comment le contacter ? Etc.
À travers des temps de présentation, de discussion et d’auto-formation, nous tenterons d’outiller les participant.es de ce stage pour les aider au mieux dans leur travail quotidien dans les établissements scolaires.
Il n’est pas obligatoire de participer aux deux journées de la formation, vous pouvez faire le choix de n’assister qu’à l’un des deux jours.
Envoyer le courrier correspondant ci-dessous à son supérieur hiérarchique (le.la chef.fe d’établissement) un mois avant c’est à dire avant le21 octobre.
Pour rappel chacun.e à le droit à 12 jours de formation syndicale par an.
Jeudi 21 novembre
9h : Accueil / Café.
9h30 : Présentation du syndicat.
10h15 : Textes réglementaires.
10h45 : Pause.
11h : Conditions de travail.
12h30 : Pause repas.
14h : Hiérarchie et entretien professionnel.
15h15 : Pause.
15h45 : Lire sa fiche de paye : C’est quoi ce salaire ?
17h : Bilan de la journée.
17h30 : Pause.
18h30 : Visionnage de « La Sociale ».
20h : Discussion autour du film.
21h : Fin de la journée.
Vendredi 22 novembre
9h : Accueil / Café.
9h30 : Brise-glace.
10h : Tour de table des attentes de la journée.
10h30 : Devoir de réserve, cadre réglementaire
11h : Pause.
11h30 : Échange de pratique sur notre rôle éducatif dans l’apprentissage de la citoyenneté pour les élèves
12h30 : Pause repas.
14h Échange de pratique général
15h15 : Pause.
15h45 : Présentation d’outils d’autoformation.
17h : Bilan de la journée.
17h30 : Pause.
18h30 : Arpentage du livre « Survivre au taf. Stratégies d’autodéfense pour personnes minorisées », Marie Dasylva.
20h : Échange autour du livre de Marie Dasylva.
21h : Fin de la journée.
Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.
L’intersyndicale éducation 35 a organisé des réunions d’informations syndicales du 24 au 28 juin afin d’informer les collègues sur les conséquences de la réforme du choc des savoirs pour nos élèves et pour nos conditions de travail.
Nous mettons à votre disposition ce diaporama pour le diffuser le plus largement possible et discuter du blocage des évaluations nationales standardisées dès le 9 septembre! Ces évaluations seront en effet généralisées du CP au CM2 dès la rentrée prochaine et constituerons une attaque contre le bien-être de nos élèves mais également contre nos conditions de travail.
Si vous souhaitez organiser une réunion d’information syndicale dans votre école, contactez-nous à syndicat@sudeducation35.fr
VISA répond à cela : rien ne serait plus clair, tout serait plus sombre :
Les premiers à s’en apercevoir seraient les immigré·es et bien sûr les migrant·es, avec ou sans papiers. Un gouvernement d’extrême droite arrêterait et expulserait sans se soucier des quelques contraintes administratives, il trouvera au sein de la Police et de la Gendarmerie des serviteurs zélés, eux qui votent déjà majoritairement pour le FN / RN ou pour Zemmour.
Les jeunes et d’abord ceux des quartiers populaires seraient les secondes victimes par des arrestations, contrôles au faciès démultipliés, suppression des subventions aux associations d’aide (comme c’est déjà le cas dans les villes dirigées par l’extrême droite). L’islamophobie exacerbée conduirait à l’explosion des violences policières. Cette répression étatique serait largement accompagnée par les groupuscules violents d’extrême droite.
Les plus pauvres, les plus précaires, et en premier lieu les femmes, seraient aussi visé.es au nom de la lutte contre « l’assistanat ». Dans les cités et les logements sociaux, qui abriteraient selon eux les délinquants et le terrorisme, la répression sera féroce. Un de leur récent projet de loi préconise d’ailleurs la construction de prisons considérées comme du logement social… afin que les communes n’aient pas à payer de pénalités !
La culture, qui concerne tout le monde, sera violentée par l’extrême droite. Elle l’a fait partout où elle a pris le pouvoir en Europe et ses groupuscules n’hésitent déjà pas à attaquer des festivals, spectacles et expositions. De plus, le FN / RN privatisera l’audiovisuel public, ce qui serait une attaque gravissime contre la démocratie. Pour l’école et la recherche le pire est aussi à craindre !
Enfin, les pouvoirs dévolus au premier ministre sont trop importants sous la Vème république. Ils permettraient au FN / RN de renforcer sa capacité à garder le pouvoir en 2027. Les pouvoirs d’exception deviendraient la règle et les fonctionnaires subiront d’énormes pressions. D’autre part, avec des alliances, le FN / RN pourrait modifier la constitution, y inscrire la préférence nationale et supprimer le droit du sol.
De plus les groupuscules fascistes s’en donneraient à cœur joie. Ils démultiplieraient leurs exactions contre les militant.es de gauche, les syndicalistes et les associations. A leur islamophobie viscérale se mêlent le racisme et l’antisémitisme inscrits dans leur ADN.
Heureusement rien n’est écrit à l’avance. Nos résistances d’hier et d’aujourd’hui face au macronisme donnent des forces pour pouvoir s’opposer au fascisme du 21ème siècle qui se profile. Le scénario catastrophe n’est pas inéluctable, il ne doit pas tétaniser les forces sociales progressistes, Il n’est jamais trop tard pour faire mentir les sondages : Le 30 juin 2024 au 1er tour des élections législatives, le rejet des listes macronistes sera légitime et la plateforme du programme portée par le Nouveau Front Populaire est celle qui défend le mieux nos revendications syndicales et intersyndicales que nous continuerons à porter.
Pour SUD éducation Bretagne, le Pacte est un échec, tant au niveau national qu’au niveau de notre académie.
La réponse des personnels enseignants de l’académie de Rennes est sans appel.
Le bilan du Pacte dans l’académie de Rennes est ridicule et bien loin des objectifs du Ministère de l’Éducation nationale. Seuls 1710 professeur·es des écoles sur 11060 et 2885 enseignant·es du second degré sur 16308 ont signé des « Pacte » : cela signifie donc que plus de 8 enseignant·es sur 10 ont refusé de prendre des parts de Pacte.
L’enveloppe allouée à notre académie est largement sous-consommée. Le 5 avril, le dispositif a même été stoppé, brutalement, sans préavis, 3 mois avant la fin de l’année scolaire. C’est dire l’aveu d’échec du dispositif de la part de l’institution elle même.
Face à cet échec cuisant, les parts de pacte pour la rentrée prochaine ont été très largement revues à la baisse, bien en deçà de la dotation de l’an dernier.
Pour la rentrée 2024, l’académie se voit doter de 1870 parts de Pacte pour le premier degré (au lieu de 6564 parts l’an dernier) et de 7351 parts de Pacte pour le second degré (au lieu de 18481).
Le chantage aux missions supplémentaires et le “Travailler plus pour gagner plus” n’a pas fonctionné ; et pour cause, les personnels d’éducation sont déjà surchargés de travail. Le faible nombre d’enseignant·es « pacté·es » l’ont fait uniquement pour des raisons financières liées à l’inflation. Notre syndicat a par ailleurs reçu de nombreuses demandes de collègues pour se désengager du Pacte.
Notre ministère aura montré une fois de plus sa méconnaissance totale des conditions de travail des enseignant-es et son mépris envers les revendications légitimes de revalorisation de la profession.
Pour SUD éducation Bretagne, conditionner une augmentation de salaire à un travail supplémentaire, ce n’est pas une revalorisation. Notre principal objectif reste la revalorisation salariale pour toutes et tous.
SUD éducation Bretagne réaffirme son opposition au Pacte, dispositif inégalitaire qui détériore les conditions de travail et n’améliore en rien le service public d’éducation.
Dans le contexte de la dissolution de l’assemblée nationale et d’une possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite, SUD éducation rappelle aussi que le Rassemblement National ne constitue en rien une solution : ce parti réactionnaire déteste l’école publique et ses personnels. Avec le RN au pouvoir, on peut dire adieu aux augmentations de salaires.
Nous appelons donc tous les personnels de l’éducation à battre le fascisme dans la rue et dans les urnes en soutenant le projet du nouveau front populaire.
L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite.
Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste.
Dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.
Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques.
À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.
=> SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite. =>SUD éducation 35 appelle à battre l’extrême droite et ne pas redonner une majorité à Emmanuel Macron. => Nous appelons à renforcer et rejoindre tous les cadres collectifs pour se mobiliser ces prochains jours : AG d’établissements, AG de quartiers, caravanes dans les territoires ruraux, initiatives du Nouveau Front Populaire…
Mardi 11 juin, le cabinet du recteur a envoyé un mail intitulé « Période de réserve électorale » à l’ensemble des chef·fe·s d ‘établissements et IA-IPR mais aussi aux directeurs et directrices d’écoles.
Dans ce mail, le recteur ordonnait « de s’abstenir de participer à toute manifestation ou cérémonie publique de nature à présenter un caractère électoral » « dans le cadre des élections législatives anticipées du lundi 10 juin au dimanche 7 juillet. »
SUD éducation 35 tient à rappeler que ce devoir de réserve ne s’applique pas à tous les personnels de l’éducation mais uniquement aux agent-es exerçant une autorité hiérarchique comme les personnels de direction.
Or, les directeurs et directrices d’école ne sont pas des personnels exerçant une autorité hiérarchique.
Cette grave erreur a très rapidement été signalée par les organisations syndicales et le rectorat a donc envoyé un rectificatif.
SUD éducation 35 considère que cette « erreur » n’est pas innocente : elle contribue à instaurer insidieusement une confusion dans le statut des directeurs et directrices et une forme d’autorité hiérarchique au sein des écoles. Cette erreur de communication du cabinet du recteur à destination des directions d’école en est la preuve.
Cela va dans le sens de la mise en œuvre de la loi Rilhac à laquelle nous nous opposons toujours aussi fermement.
SUD éducation 35 tient à rappeler que l’obligation ou devoir de réserve ne figure pas dans la loi, qui consacre au contraire la liberté d’expression du fonctionnaire…
Dans le contexte d’une possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite, SUD éducation 35 appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail.
SUD éducation 35 appelle à battre l’extrême droite et ne pas redonner une majorité à Emmanuel Macron.
Nous appelons à renforcer et rejoindre tous les cadres collectifs pour se mobiliser ces prochains jours : AG d’établissements, AG de quartiers, caravanes dans les territoires ruraux, initiatives du Nouveau Front Populaire..
Le Tribunal administratif a confirmé la sanction de mutation d’office à l’encontre d’un enseignant syndicaliste pour avoir « poussé des mineurs à participer à un mouvement social » et « entravé le service public préfectoral en contestant des arrêtés d’Obligation à Quitter le Territoire Français ». La sanction est donc clairement antisyndicale et politique.
La sanction est très lourde : mutation d’office et perte de 21 années d’ancienneté .
SUD éducation 35 appelle à un rassemblement de soutien avec le Collectif de soutien du Lycée Jean Macé.
Mercredi 12 juin à 15h devant le rectorat de Rennes
Solidaires 35 appelle à participer à la Marche des Fiertés samedi 15 juin dès 11h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
Village des fiertés à 11h avec stands et tables de presse Manifestation à 14h
Face à la montée des discours réactionnaires et LGBTQIphobes,
Face à la multiplication des violences tant en France qu’à l’étranger à l’encontre des minorités,
Face aux politiques libérales qui accroissent la vulnérabilité de celles et ceux qui subissent déjà quotidiennement les oppressions,
Repolitisons les Marches des Fiertés, retrouvons l’esprit combatif et revendicatif de Stonewall !
Mobilisons-nous pour l’émancipation et l’épanouissement de toutes et tous !
Pride de nuit, Marches des Fiertés,
Descendons dans la rue, continuons de nous battre pour de véritables politiques de lutte contre les LGBTQIphobies etcontre le sexisme !
REPRENONS L’OFFENSIVE !
L’héritage de Stonewall
Les Marches des Fiertés partout dans le monde trouvent leur origine dans la mobilisation spontanée et combative des gays, lesbiennes, bisexuel·le·s et trans suite à un raid de la police au Stonewall Inn, un bar américain de New York, dans la nuit du 28 juin 1969. Habituellement fréquenté par les LGBT de la ville, le bar subit fréquemment des descentes de police, mais cette fois-ci les choses tournent autrement. Les client·es du bar s’opposent aux forces de l’ordre jusqu’au lendemain matin. Cet évènement débouche sur plusieurs jours d’émeutes à Greenwich Village. L’année suivante, le 28 juillet 1970, la ville de New York autorise 2 000 manifestant·es à défiler pour la Christopher Street Liberation Day Parade, célébrée chaque année par les Pride du monde entier. Le parc situé près du Stonewall Inn présente deux statues. Gay Liberation, statue de deux hommes et deux femmes peintes en blanc, commandée en 1980 et installée en 1992, a été critiquée pour s’être concentrée sur les personnes cisgenres blanches et pour avoir laissé de côté les personnes trans et les personnes racisées qui faisaient partie des émeutes de Stonewall. En 2021, des militant·es installent un buste de Marsha P. Johnson. Il s’agit d’une initiative d’activistes qui entendent protester contre la lenteur et les retards dans la réalisation du monument rendant hommage à deux femmes trans, Johnson et Rivera, annoncé par le maire de la ville en 2019. Johnson était une militante trans bien connue des communautés LGBT et VIH/SIDA de New York, activiste dont les contributions au changement social ont persisté longtemps après la fin des émeutes de Stonewall. Elle et Sylvia Rivera ont fondé Street Travestite Action Revolutionaries pour fournir des ressources, des soins et un plaidoyer pour les jeunes LGBT sans-abri. Les deux sont reconnues pour avoir encouragé le développement d’une communauté trans avec une attention particulière aux problèmes intersectionnels comme la justice raciale, l’itinérance et la réforme de la justice pénale. La lutte de Stonewall en 1969 a été précédée par d’autres émeutes et luttes : sans marquer un point de départ, celle de Stonewall marque un tournant dans l’émergence, à une large échelle, du militantisme pour les droits des LGBTQI.
Aujourd’hui, la Marche des Fiertés doit retrouver pleinement sa dimension politique combattante, porter avec exigence et force les revendications LGBTQI, lutter sans concession contre les LGBTIphobies et celles et ceux qui les encouragent par leur complaisance.
Dans l’Education nationale et dans le supérieur
Les LGBTQIphobies sont bien présentes dans les écoles et les établissements scolaires. Si les élèves en sont les premières victimes, cette question concerne aussi les personnels qui peuvent être victimes de ces actes LGBTQIphobes. L’éducation nationale est un lieu parmi d’autres d’expressions des discriminations et notamment des LGBTQI-phobies : injures, harcèlements, mépris affiché, « outings » forcés. L’oppression hétérosexiste et les discriminations qui y sont liées ne s’arrêtent pas à la porte de nos lieux de travail.
Depuis plusieurs années, les forces réactionnaires œuvrent et défendent un modèle de société rétrograde, sexiste et LGBTQIphobe, qui nie l’égalité entre tout·es et la pluralité des identités. Après la Floride en mars 2022 qui entérine la loi « Don’t say gay » interdisant d’enseigner des sujets en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre à l’école primaire pour « ne pas endoctriner les enfants », en avril 2022, Emmanuel Macron prend position contre le fait d’aborder les questions d’ orientation sexuelle et d’identité de genre à l’école primaire et se questionne sur le collège. Blanquer utilise le terme « wokisme » comme une accusation réactionnaire à l’égard de personnels de l’éducation, d’associations et de militant·es… qui se battent contre les discriminations racistes, sexistes et LGBTQIphobes. Des personnels se retrouvent accusés de faire de la propagande.
SUD éducation est au côté des personnels LGBTI de l’Éducation nationale, pour lutter contre toutes les formes de discrimination LGBTQIphobe et hétérosexiste, et appelle à participer aux Marches des Fiertés, contre la haine, pour les droits LGBTQI et l’épanouissement de tou·tes !
Dans la société dans son ensemble
La Marche des Fiertés, c’est l’occasion de pointer encore et toujours les discriminations qui pèsent sur les LGBTQI, et réclamer l’égalité de droit. Violences verbales et physiques, discrimination à l’emploi ou au logement, inégalité de droits en termes de filiation ( et ce, même après l’obtention de la PMA en France pour les femmes célibataires et les lesbiennes, excluant encore les personnes trans), passage devant un juge pour la procédure de changement d’état civil pour les trans, mutilation des enfants intersexes, les initiatives parlementaires transphobes et la mobilisation des médias réactionnaires contre la communauté LGBTQIA+… La liste est longue, et non exhaustive.
La Marche des Fiertés, c’est aussi l’occasion d’affirmer que nos luttes sont solidaires et intersectionnelles, de refuser qu’elles soient instrumentalisées pour servir des argumentaires nationalistes et xénophobes et dresser les minorités opprimées les unes contre les autres. Sexisme et LGBTQIphobies traversent toute la société, et pas un groupe social en particulier. Il n’y a pas de place pour l’homonationalisme dans nos fiertés !
C’est par la mobilisation de tou.t.es les LGBTQI et de toutes les forces soucieuses d’émancipation et de progrès social, que l’égalité entre tou·tes pourra être gagnée. Car être visible et défendre ses droits, c’est politique !
Montrons notre solidarité à l’occasion des Marches des Fiertés !
SUD éducation appelle à se mobiliser durant les Marches des Fiertés LGBTQI qui vont se dérouler de mai à la rentrée 2022.
Pour lutter contre les LGBQTQIphobies à l’école, du primaire à l’université, SUD éducation revendique :
La ré-intégration du concept de genre dans des programmes élaborés par la communauté éducative, dans les enseignements et dans les projets.
L’effectivité des séances d’éducation à la vie sexuelle et prévues dans les textes officiels et la prise en compte dans ces séances d’une perspective non hétérocentrée, qui mettent sur un pied d’égalité toutes les orientations sexuelles et toutes les identités de genre.
La mise en place de dispositifs permettant aux élèves de réfléchir aux discriminations et de déconstruire les stéréotypes.
Le respect du prénom et du pronom d’usage pour les élèves et personnels trans.
Une formation initiale et continue sur les problématiques de genre pour toutes les autres catégories de personnel.
L’obligation pour l’administration de soutenir, aider et défendre tous les membres de la communauté éducative qui, du fait de leur identité de genre, subiraient diverses formes de brimades, de harcèlement ou de discriminations, (élèves, administration, collègues, parents). L’administration doit accompagner ces membres dans leurs démarches, y compris dans le cadre d’un changement de genre et/ou d’identité, en veillant à leur assurer un environnement sécurisé pour qu’ils puissent effectuer leur parcours sans être mis en danger dans leur milieu éducatif et professionnel.
Lorsque vous êtes sur la page d’accueil: cliquer sur le lien : « Recours suite à la notification de l’affectation obtenue à l’issue du mouvement intra-académique 2024 ».
cocher « j’ai obtenu une affectation en dehors de mes voeux » ou « je n’ai pas obtenu de mutation » ou « autres cas (hors recours réglementaire) »
dans l’encadré « Sélectionner un syndicat représentatif »: sélectionnez « SUD ÉDUCATION »
puis remplir la partie « observations » : vous pouvez nous consulter pour des conseils ou qu’on fasse une relecture + vous pouvez joindre de 1 ou 2 justificatifs en PDF ou JPEG (taille max 10 MO)
cocher « J’atteste de la sincérité des informations fournies »
Page 4 : Validation
Dernière page: code de suivi + conseil: cliquez sur « afficher le détail de la demande »
N’hésitez pas à nous envoyer vos recours ou vos demandes à syndicat@sudeducation35.fr => Nous en assurerons le suivi auprès de la DPE. => Il est possible, dans certaines situations « complexes », de demander entretien avec les services de la DPE avec accompagnement de SUD éducation (« bilatérales »).
A titre syndical, nous déplorons cette « individualisation » des suivis des situations, lesquelles étaient auparavant traitées en FPMA, en présence des élu-e-s de tous les syndicats !!!
Les données statistiques et les barres d’accès départementales et communes :
Lorsque vous êtes sur la page d’accueil: cliquer sur le lien : « Recours suite à la notification de l’affectation obtenue à l’issue du mouvement intra-académique 2024 ».
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N’hésitez pas à nous envoyer vos recours ou vos demandes à syndicat@sudeducation35.fr => Nous en assurerons le suivi auprès de la DPE. => Il est possible, dans certaines situations « complexes », de demander entretien avec les services de la DPE avec accompagnement de SUD éducation (« bilatérales »).
A titre syndical, nous déplorons cette « individualisation » des suivis des situations, lesquelles étaient auparavant traitées en FPMA, en présence des élu-e-s de tous les syndicats !!!
Les données statistiques et les barres d’accès départementales et communes :
SUD éducation 35 appelle à se mobiliser dans tous les établissements par des assemblées générales et à relayer l’appel intersyndical d’Ille-et-vilaine pour manifester contre l’extrême droite :
RASSEMBLEMENT Rennes : mardi 11 juin à 18h place Charles de Gaulle Saint-Malo : mercredi 12 juin à 18h30 sur le parvis de la gare
L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite.
L’extrême droite a toujours été, et demeure plus que jamais l’ennemie mortelle des travailleurs et des travailleuses, des étranger⋅ères, des personnes racisées, des LGBTQIA+ et de la démocratie. Son programme conduit à une accélération de la crise écologique.
Le programme de toutes les extrêmes droites, c’est de préserver les privilèges du patronat et des classes sociales favorisées, en désignant des boucs-émissaires à la colère sociale : les étranger⋅es, les femmes, les personnes non-blanches, les LGBTQIA+…
Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste, avec les réformes des retraites, de l’assurance chômage ou la loi immigration, il a d’une part suscité de la défiance et de la colère envers les cadres institutionnels de notre société et il a d’autre part participé à dédiaboliser le FN/RN. Ainsi dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.
Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques. À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.
SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite.
SUD éducation mènera le débat en son sein mais aussi avec les autres organisations du mouvement syndical pour faire progresser une véritable alternative sociale et démocratique à l’extrême droite.
L’intersyndicale éducation d’Ille-et-Vilaine SUD éducation, CGT éduc’action, FSU-SNUIPP, SE-UNSA, SGEN-CFDT et SNUDI-FO appelle les enseignant-es du 1er degré à participer aux réunions d’informations syndicales en vu de préparer ensemble la rentrée 2024 pour contrer la mise en place des évaluations nationales.
Ces évaluations nationales vont être mises en place à tous les niveaux du CP au CM2, ce qui portera une atteinte lourde à la liberté pédagogique en standardisant les enseignements.
Cette attaque s’inscrit dans la logique du tri social des élèves à l’école, qui s’impose déjà au collège par le Choc des savoirs.
=> Saint-Malo : Lundi 24 juin 17h30 à la Maison du peuple
=> Fougères : mardi 25 juin 17h30 à la salle des conférences des ateliers
=> Rennes : mercredi 26 juin 14h local de SUD éducation (présentiel ou visio)
=> Redon: jeudi 27 juin 17h45 à l’école Anne Sylvestre
***N’hésitez pas à télécharger l’affiche ci-dessous pour l’afficher dans votre salle des maîtres-ses.***
SUD éducation Bretagne était présent au GT AED de l’académie le 14 mai 2024 : le rectorat a annoncé la suppression de 70 Équivalents Temps Pleins d’AED pour les 4 prochaines années , soit 16 suppressions de postes dès la rentrée 2024 !
Ci-dessous, vous trouverez toutes les informations sur les projets de suppressions et créations de postes pour la rentrée de septembre prochain.
Depuis plusieurs années, le rectorat de Rennes transformait des moyens AESH en poste d’assistant-es d’éducation pour compenser la sous-dotation de moyens AED attribuée par le ministère.
Le rectorat prévoit de mettre un terme à cette mesure académique et annonce un « repositionnement budgétaire des moyens AED sur un calendrier pluri-annuel » : comprendre un échelonnement des suppressions de postes AED !
C’est l’équivalent de 70 temps plein d’AED qui vont être supprimés dans les quatres prochaines années, soit en moyenne 15 à 20 Équivalents Temps Pleins supprimés chaque année pendant 4 ans ! Sans compter les mesures de restriction budgétaire qui pourraient s’ajouter à cette annonce comme la suppression de plus de 1000 postes d’AED en préprofessionalisation au niveau national.
Dès la rentrée 2024, ce sont pour l’instant 16 ETP d’AED qui sont supprimés dans l’académie, majoritairement dans les collèges. Ces suppressions arrivent alors que la plupart des vies scolaires souffrent d’un manque flagrant d’AED et que les dernières annonces gouvernementales laissent entendre que le rôle des vies scolaires sera plus repressif que jamais : ouverture des collèges en quartier populaire de 8h à 18h, travaux d’intéret généraux, retrait de point au brevet et au BAC pour des motifs disciplinaires, mise en place d’ « internat éducatif pour jeunes en décrochages scolaires », etc.
SUD éducation 35 conteste ces suppressions de postes et revendique au contraire des créations de postes alors que les missions des AED s’allourdissent notamment dans le contexte des mesures vigipirates dans les établissements scolaires.
SUD éducation revendique pour les AED :
la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AED dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;
l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ; un salaire minimum à 2200 euros bruts ( soit 1870 euros nets, primes et indemnités comprises);
la baisse du temps de travail, pour un temps plein à 32h ;
la suppression du forfait nuit en internat ;
le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
l’accès à une formation initiale et continue, sur temps de service ;
la création de brigades de remplacement pour assurer les remplacements des collègues absent·es ;
un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.
Cher.e.s collègues, Mesdames et Messieurs les IEN, Mesdames et Messieurs les DASEN, Monsieur le recteur de l’Académie de Rennes,
L’École publique ne peut être qu’émancipatrice pour toutes et tous : elle a besoin de tous·tes ses professeur·es et de moyens supplémentaires.
Dans une lettre datée du 26 avril 2024, adressée à tous.tes les professeur.es des écoles de l’Académie, aux DASEN et aux IEN, monsieur le recteur a annoncé l’ouverture d’une « campagne exceptionnelle de détachement des professeurs des écoles dans le corps des professeurs certifiés » afin de permettre « la mise en place des enseignements de français et mathématiques en groupe au collège » à la rentrée 2024.
Cette procédure gestionnaire d’exception témoigne du niveau d’impréparation et d’infaisabilité de cette contre-réforme visant l’école publique. Il s’agit ainsi de puiser dans les ressources précieuses du premier degré pour organiser coûte que coûte les groupes de niveaux au collège. Les syndicats SUD éducation de l’Académie de Rennes rappellent que le premier degré a, au contraire, besoin de moyens pour assurer ses missions de service public d’éducation :
L’École a besoin de professeur.es au lieu de la suppression de 135 postes à la rentrée 2024 en Bretagne, dont 55 dans le premier degré.
L’École a besoin de professeur.es pour ne pas aggraver davantage la dégradation continue des conditions de travail.
L’École a besoin de professeur.es pour permettre partout une baisse des effectifs par classe et notamment en éducation prioritaire.
L’École a besoin de professeur.es pour un rétablissement des Réseaux d’Aide (RASED) dans leur totalité et un retour du dispositif « Plus De Maîtres Que De Classes ».
L’École a besoin de professeur.es pour de nouvelles ouvertures d’UPE2A et d’ULIS.
L’École a besoin de professeur.es pour assurer tous les remplacements nécessaires.
L’École a besoin de professeur.es pour permettre une formation initiale et continue sur temps de service.
Les syndicats SUD éducation de l’Académie de Rennes dénoncent cette combine gestionnaire qui contourne les mouvements réguliers de personnel et qui ne cherche qu’à mettre en œuvre à marche forcée la politique éducative réactionnaire du gouvernement.
Nous dénonçons également les offensives managériales du ministère développées dans son plan RH de préparation de la rentrée 2024 : recours accru aux contractuel·les qui sont « fidélisé·es » (meilleure rémunération, conditions plus attractives…), partenariat avec France Travail, stratégie marketing et « marque employeur » à des fins de recrutement, etc. L’école publique n’est pas une entreprise !
Les mesures du « choc des savoirs » sont largement rejetées par les personnels et les parents d’élèves qui multiplient leurs actions depuis des semaines. Avec elles et eux, les syndicats SUD éducation de l’Académie de Rennes dénoncent des attaques libérales et réactionnaires contre l’école et revendiquent des moyens suffisants pour que prospère une école émancipatrice pour toutes et tous.
Veuillez croire, mesdames et messieurs, en l’assurance de notre attachement indéfectible au service public d’éducation.
L’intersyndicale d’Ille-et-Vilaine soutient toutes les mobilisations dans les établissements et appelle à amplifier le mouvement par la tenue d’AG, d’HIS, de tractages, de mobilisations, de réunions publiques, de grèves, notamment à partir du 23 mai.
Manifestation jeudi 23 mai à 11h30 place de la République Assemblée générale à 9h au Polyblosne (1bd de Yougoslavie)
Grève vendredi 24 mai
Manifestation samedi 25 mai à 14h place Charles de Gaulle