Journal septembre octobre 2013

Voici le journal de SUD Éducation de septembre/octobre :

Au sommaire :

  • La resyndicalisation c’est maintenant
  • Attaques tous azimuts sur les statuts
  • La formation dans le premier degré
  • A qui profitent les rythmes ?
  • EVS-AVS : de la poudre aux yeux, encore et toujours !
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Compte-rendu CAPD 05/09

Compte-Rendu de la CAPD du 5/09

1 Phase d’ajustement et d’affectation des personnels sans poste

Suite aux ouvertures prononcées par la CTSD du 04/09/2013, il est procédé à l’affectation des personnels sans poste à la rentrée 2013. L’administration a procédé aux affectations en fonction des vœux formulés lors de la phase principale du mouvement et de l’ancienneté des personnels.

SUD Éducation revendique plus de transparence pour ces affectations, il est très difficile de mettre en regard les vœux émis par les personnels et les affectations.

2 Demande d’allègement de service

Les demandes d’allègement de services sont examinées.

C’est le protocole académique qui fixe les critères d’attribution d’un allègement de service. Celui-ci interprète très librement la circulaire n°2007.106.

Pour SUD Éducation ce protocole académique est une aberration :

Le protocole fixe une durée maximum de deux ans pour l’obtention d’un allègement de service alors que le texte de la circulaire précise : « il [ l’allègement de service ] ne saurait être renouvelé automatiquement, ce qui n’exclut pas qu’il soit prononcé plusieurs années de suite… »

Il conditionne l’obtention d’un allègement de service au fait que la situation médicale ait subi une dégradation.

Le texte de la circulaire mentionne « un allègement de service peut-être accordé à la demande d’un agent qui souhaiterait poursuivre son activité professionnelle alors même qu’il devrait suivre un traitement médical lourd »

3 Questions diverses

Modalité de remplacement 2013/2014

Nous avons interpellé le DASEN sur la question des dépassements de la durée hebdomadaire hebdomadaire devant élèves pour les ZIL et les brigades.

Des directives écrites seront données prochainement aux IEN et les heures seront pointées dans les circonscriptions. Un rattrapage mensuel sera permis pour les personnels.

Pour SUD Éducation, il s’agit bien d’une visualisation qui ne dit pas son nom. Nous avons rappelé que la durée hebdomadaire est de 24 heures devant élèves et que le rattrapage devrait être hebdomadaire

Les personnels brigades seront amenés à effectuer des remplacements courts le mercredi matin. Ces remplacements courts devront avoir été anticipés. Pour les brigades, il ne peuvent pas être prévenus le mercredi matin, ni le mardi soir pour un remplacement court le lendemain matin.

De même concernant le rattrapage des 24 heures hebdomadaires, les personnels ne devront pas être prévenus la veille du jour récupéré.

Nous resterons vigilants quant à ces problématiques, n’hésitez pas à nous contacter en cas de problème.

Les animations pédagogiques en 2013-2014.

Il y aura 18 heures d’animation pédagogiques à effectuer, certaines s’effectueront en distancielles sous la forme de travail à effectuer. La mise en place sera progressive tout au long de l’année.

Les dérives de la formation à distance sont connues : explosion de la durée de travail, contrôle renforcé de la hiérarchie sur notre travail, casse du caractère collégial de la formation, isolement des équipes dans leurs écoles.

Avec la mise en ligne de modules de formation par le ministère, le risque est grand de voir la formation vidée de sa substance et se transformer en la mise en place de la normalisation des pratiques pédagogiques par le haut.

Les enseignants sont à même de prendre en main leur formation, ces 18 heures devraient pouvoir être utilisées librement pour compléter leur formation initiale.

Le travail en équipe et les formes de formations collégiales devraient être privilégiées.

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Réunion d’informations syndicales

SUD Éducation 35 organise deux réunions d’informations syndicales, elles auront lieu les :

  • 25 septembre 2013 de 9H00 à 12H00 à l’école Simon Sirodot au Mont-Dol
  • jeudi 3 octobre 2013 à partir de 16H30 à l’école Maternelle Oscar Leroux à Rennes

Au menu de ces réunions : attaques sur les retraites, mise en place de la réforme des rythmes scolaires, conseil école/collège …

Venez débattre et discuter…

Chaque enseignant a le droit à l’information syndicale à prendre sur les heures hors présence élèves (c’est-à-dire sur les heures d’animations pédagogiques ou de concertations)

En pièce-jointe une lettre modèle à adresser à votre IEN.

Rentrée 2013 – Austérité, régressions… Mobilisation !

La rentrée 2012 s’était caractérisée par la carence de plan d’urgence pour l’école et l’absence de rupture avec ce qui avait été programmé sous Sarkozy. Cette rentrée des classes 2013 est la première a avoir été entièrement préparée par V. Peillon. Un an après le lancement du processus de « refondation », malgré quelques corrections, la politique éducative du nouveau ministère est en continuité avec les précédentes. Elle poursuit la mise en œuvre de l’école du socle commun et des compétences, l’adaptation de l’école aux exigences du marché, la dégradation des conditions de vie et de travail des personnels, la territorialisation du service public (à commencer par l’enseignement professionnel) et la précarisation des travailleurs/euses de l’éducation, de la maternelle à l’université. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique d’austérité poursuivie par le gouvernement pour répondre aux exigences du patronat.

  • Cette rentrée est d’abord marquée par les effets de la politique anti-immigrée de M. Valls : absence de certain-e-s de nos élèves sorti-e-s de force du territoire avec leurs parents faute de titre de séjour (qui plus est après avoir été retenu-e-s en centre de rétention à l’encontre des droits de l’enfant), élèves à la rue après avoir été expulsé-e-s de leur logement précaire, élèves stigmatisé-e-s et traqué-e-s parce qu’ils sont Roms, Africain-e-s, Maghrébin-e-s ou Asiatiques.
  • Pour 1 élève sur 5, c’est la rentrée chaotique de la réforme des rythmes scolaires dans le primaire. Une réforme bricolée, non financée, inégalitaire, imposée malgré l’opposition qu’elle a suscitée. Le ministre lui-même annonce des couacs prévisibles, en particulier sur le périscolaire, où dans beaucoup de communes les élèves seront en sureffectifs avec des personnels mis en difficulté, sans formation ni qualification adaptées. SUD éducation a d’ailleurs déposé un recours pour faire annuler le décret Peillon sur les rythmes. En juillet, le Conseil d’État a rejeté notre demande en procédure d’urgence et il doit se prononcer sur le fond dans les semaines qui viennent. Ce sont les mobilisations, dont certaines sont déjà programmées, qui permettront de créer le rapport de force pour imposer des alternatives. Nous leur apporterons tout notre soutien.
  • C’est la rentrée de l’adieu à la promesse des 60 000 créations de postes. Dans le cadre du projet de budget, moins de 10 000 créations de postes sont annoncées pour 2014 dans l’Éducation Nationale et l’Enseignement Supérieur et la Recherche. C’est 14 000 postes annuels qu’il aurait fallu pour recréer les 60 000 postes promis sur la mandature (ce qui ne permettrait même pas de compenser les 80 000 suppressions subies sous Sarkozy, alors qu’il manquait déjà des postes avant la purge). Sans surprise, la promesse ne sera donc pas tenue.

Pire encore, même les postes prétendument créés ne sont pas pourvus. Aux concours de 2013, 1900 enseignant-e-s n’ont pas été recruté-e-s. 14 % des postes « ouverts » dans le secondaire restent vacants. Dans le primaire, quelques 300 postes n’ont pas été pourvus, avec des zones particulièrement touchées : 179 postes sur 1055 non pourvus à Créteil, 34 à Versailles, 28 à Paris… Beaucoup de candidat-e-s au professorat des écoles ont été recalé-e-s par un zéro éliminatoire alors que leurs résultats étaient globalement bons, ce zéro étant parfois attribué dans leur discipline de formation universitaire… Si le ministère avait donné consigne de ne pas pourvoir tous les postes, un grand nombre de recalé-e-s par ce zéro se sont vu-e-s proposer des contrats précaires.

Il y aura donc à la fois des classes sans profs et un développement de la précarité enseignante, avec le recrutement de contractuels, vacataires, etc. Il y a urgence à titulariser les précaires, améliorer enfin les conditions de vie et de travail des enseignant-e-s, par la réduction du temps de travail, la diminution du nombre d’élèves par classe, la fin des pressions hiérarchiques… Il y a urgence aussi à améliorer le niveau de vie des étudiant-e-s.

  • C’est une rentrée où la précarité se développe à tous les niveaux : refus de titulariser les précaires, Assistant de Prévention et de Sécurité, Emplois d’Avenir Professeur… L’effet d’annonce sur la « pérennisation des AVS » ne doit pas masquer qu’il ne s’agit pas de les titulariser sous statut de fonctionnaire, mais seulement de leur accorder éventuellement un CDI de droit privé, après 6 ans d’ultra-précarité en CDD. Cela ne masque pas non plus que beaucoup d’AVS sont aujourd’hui sous contrat aidé et ne sont pas concerné-e-s par la mesure. [1]
  • C’est une rentrée sans restauration des RASED, puisque sur les 5000 postes supprimés il n’en est recréé que 72 – et encore tous ne seront pas occupés faute de places suffisantes en formation ces dernières années.
  • C’est la rentrée de la confusion dans les écoles et les établissements avec les différents statuts des stagiaires, des étudiant-e-s de Master 2 admissibles aux fonctionnaires stagiaires admis.
  • C’est la rentrée de la mis en place de la loi Fioraso sur l’enseignement supérieur et la recherche, qui entérine et amplifie la destruction du service public déjà largement entamée par le système LMD, le Pacte pour la Recherche et la LRU, avec « l’autonomie » concurrentielle et managériale des établissements.

Trois gros chantiers sont ouverts par le ministère pour l’année à venir : l’éducation prioritaire, les statuts et missions, la réforme du collège. Sur le lycée, la réforme de la droite est maintenue, le gouvernement prévoyant cette année d’organiser un bilan avant une réforme peut-être dans les années suivantes. Le Conseil Supérieur des Programmes va commencer ses travaux, sans que nous sachions encore vraiment si les personnels et leurs représentant-e-s y seront réellement associé-e-s.

  • Sur l’éducation prioritaire, le débat est mal engagé puisque le ministère affirme qu’il n’y a pas de problème de moyens…
  • Sur le collège, le ministère programme la séparation du temps des élèves en trois parties : un tronc commun ; des enseignements complémentaires différenciés ; des activités de renforcement (soutien, tutorat, aide personnalisée…). Un tronc commun, cela veut dire des branches distinctes : les différenciations sont notoirement le biais par lequel se réintroduisent des hiérarchisations entre options et parcours qui favorisent la reproduction des inégalités sociales et culturelles. Quant à l’extériorisation hors de la classe du traitement de la difficulté scolaire, elle a été mise en œuvre au primaire et au lycée (aide personnalisée). Dans les deux cas, c’est un échec. Son extension au collège témoigne du renoncement à la création des conditions pour que les difficultés des élèves soient traitées au sein de classe.
  • De toutes parts, la casse des statuts des enseignant-e-s du 1er et du 2nd degrés est programmée. Le ministère prévoit une usine à gaz de 13 groupes de travail avec les organisations syndicales. La Cour des comptes recommande de graves remises en cause : annualisation, toutes et tous remplaçant-e-s, hiérarchie partout, service au bon vouloir des chefs locaux, polyvalence au collège, mobilité forcée inter-degrés, recrutement local, poste à profil pour tout le monde, affectation à la tête du client, salaires au mérite… Elle n’a pas été désavouée par V. Peillon. Et les premiers éléments qui se dégagent des projets ministériels sont sans ambiguïté : au collège, la tripartition du temps des élèves pourrait être l’occasion de revoir à la hausse les maxima de service, sous prétexte par exemple qu’une heure « d’encadrement » d’activités de renforcement ne pourrait être comptée comme une heure de classe… Pour mettre en œuvre sa réforme des rythmes au primaire, le ministère entend définir les obligations réglementaires de service hebdomadaire des PE non plus à 24 heures, mais à « 24h en moyenne, avec récupération ». Ce qui est programmé, c’est donc une flexibilisation du temps de travail des PE, soumis à l’arbitraire des DASEN.
  • Enfin, c’est la rentrée d’une nouvelle attaque sur les retraites : poursuite de la loi Fillon, augmentation de la durée de cotisation jusqu’à 43 annuités, baisse des pensions et des salaires. Il nous faut construire la mobilisation la plus large pour refuser tout nouveau recul.

Pour l’éducation comme pour le reste, le véritable changement dépend de nos mobilisations. La fédération SUD éducation appelle les personnels à se réunir en assemblée générale de rentrée et à participer massivement à la grève et aux manifestations du mardi 10 septembre. La grève et les manifestations du 10 septembre sont la première étape dans la construction d’un mouvement d’ensemble pour changer les rapports de force : par nos luttes, empêchons toute régression de nos droits, imposons l’abrogation des contre-réformes et la satisfaction de nos revendications, pour une autre école, une autre société.

Retraites : grève le 10 septembre

SUD éducation appelle à la grève mardi 10 septembre, manifestations unitaires :

  • à Rennes – 11 heures place de la mairie
  • à Vitré – 17h30 place de la gare
  • à Fougères – 17h30 devant la Sous-Préfecture
  • à St Malo – 11h devant la Sous-Préfecture
  • à Redon – 17 heures devant la Sous-Préfecture
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    tract retraites

NON, les TRS ne sont pas une variable d’ajustement !

A la rentrée 2013, 153 M2 admissibles au CRPE exceptionnel de juin 2013, seront en poste sur des quarts de décharge. Ils compléteront les directeurs à un jour de décharge ou les personnels à 75%.
Ces affectations entraînent par effet domino des incertitudes sur l’affectation des personnels TRS. Ils pourraient, pour une année, être rattachés à la brigade départementale.

Une fois de plus, ces personnels ne connaîtront pas leur affectation avant les vacances d’été, la ce qui n’est confortable ni pour eux, ni pour les enseignants qu’ils compléteront. Mais en plus, cette année, ils ne seront même pas sûr du type de poste qu’ils occuperont à la rentrée ni des conditions matérielles dans lesquelles ils seraient amenés à rejoindre les brigades départementales : pourront-ils percevoir l’ISSR ?

Non, les TRS ne sont pas une variable d’ajustement qu’on peut déplacer au gré des fluctuations gouvernementales !

Cette situation départementale est symptomatique de la désorganisation du service générée par la mise en place des différentes réformes dans l’éducation nationale. Les conséquences pour les personnels et les équipes sont importantes tant d’un point de vue organisationnel que matérielle.

A l’heure où dans son rapport la cour des comptes préconise qu’une « partie du temps de service des personnels soit annualisée pour assurer les remplacements » on ne peut que constater et regretter que ces propositions sont déjà, dans notre département, une réalité.

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SUD Education infos n°36

Au sommaire de ce numéro :

TZR nommés sur 3 ou 4 établissements, contractuels licenciés : Non

Rapport Moreau sur les retraites des propositions inacceptables

La meilleure retraite c’est l’attaque : rassemblement mercredi 19 juin place de la mairie

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite ! Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h

Rythme n’blues : brèves sur la mise en place de la réforme des rythmes

Programmes d’histoire-géographie : des mesures s’imposent

Langues vivantes au bac : des épreuves nationales terminales !

Agenda

Bonne lecture

Rassemblement TZR 12/06

Pour de justes conditions de travail des TZR (Titulaires en Zone de Remplacement), rassemblement intersyndical devant le rectorat, rue d’Antrain, à 15H ce mercredi 12/06/2013.

Avancement, frais de déplacement, prise de postes au pied levé, zone de remplacement immenses, frais de repas…

Les TZR ont des condition de travail bien plus difficiles sans la moindre gratification.

Ci joint un tract et le compte rendu de notre rencontre au rectorat sur le sujet du 21/03/2013.

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Tract TZR

A la mémoire de notre camarade Clément, tué mercredi soir par des fascistes : rassemblement vendredi 7 juin à 18H30 place du parlement à Rennes

Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d’une vente de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, notre camarade Clément, syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant à l’Action Antifasciste Paris-Banlieue a été battu à mort par des membres d’un groupe fasciste. La mort de notre camarade s’inscrit dans le contexte de la progression d’un mouvement fasciste violent en France et ailleurs en Europe. Clément est en état de mort cérébrale des suites de ses blessures à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Sa perte nous accable. Notre douleur et notre colère sont encore aggravées par la certitude que nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui, militant-e-s antifacistes, personnes exposées à l’homophobie et/ou au racisme, ont été et peuvent encore en être victimes.

Aujourd’hui, toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches et à ses camarades de Solidaires Etudiant-e-s à qui nous exprimons toute notre solidarité.

Cet acte odieux est inséparable de la multiplication des agressions racistes, homophobes par des militants d’extrême droite ces derniers mois et de l’installation d’un climat de haine entretenu par des discours politiques stigmatisant qui ne sont pas l’exclusivité du Front national et des groupuscules fascistes..

Au-delà des suites policières et judiciaires, l’heure est au renforcement de la mobilisation antifasciste.

A Rennes aussi, l’Union syndicale Solidaires 35 a été récemment la cible d’une nouvelle agression fasciste. Nous avons ainsi découvert le mardi 14 mai dernier, des tags néo-nazis sur l’entrée de notre local rennais 5 rue de Lorraine.

D’ores et déjà, sur le plan juridique l’Union syndicale Solidaires 35 a déposé plainte contre les auteurs des inscriptions mentionnées, et entamera si nécessaire toutes les poursuites complémentaires.

En s’attaquant au local de Solidaires 35, en tuant notre camarade Clément, c’est le mouvement syndical qui est visé. Les fascistes montrent par cet acte qu’ils sont prêts à utiliser la violence pour imposer leur pouvoir et que les travailleurs n’ont rien de bon à attendre de leur projet de société.

Solidaires continue de développer un syndicalisme de lutte et de transformation sociale pour qu’elle soit égalitaire et autogérée. Nous appelons les travailleurs à s’organiser et à se syndiquer pour améliorer leurs conditions de vie et de travail mais aussi pour se défendre des agressions fascistes et racistes. La question de l’interdiction des groupes racistes et fascistes est plus que jamais posée.

L’Union syndicale Solidaires appelle toutes celles et ceux qui condamnent cet acte odieux et refusent de laisser se développer le racisme et le fascisme organisé à participer massivement au rassemblement demain, vendredi 7 juin, à 18h30 place du Parlement à Rennes.

Rennes, le 6 juin 2013.

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SUD Educ infos n°35

La dernière version de notre lettre d’information est disponible en téléchargement.

Au sommaire :

RÉNOVATION DU COLLÈGE : ÇA S’ANNONCE MAL POUR LE SERVICE PUBLIC ET LES STATUTS DU 2ND DEGRÉ

POUR LE RÉEMPLOI ET LA TITULARISATION DE TOUTES ET TOUS LES PRÉCAIRES, LE MERCREDI 5 JUIN : MOBILISONS-NOUS !

PROMOUVOIR L ‘ESPRIT D’ENTREPRISE,EST-CE LE RÔLE DE L ‘ÉCOLE ?

RETRAITES : CONTRE LEURS MAUVAIS COUPS, ORGANISONS-NOUS !

Rythmes Scolaires : Ne lâchons rien ! Texte de l’intersyndicale Solidaires CGT FO

COMPTE-RENDU GROUPE DE TRAVAIL « PRIORITÉ HANDICAP » DU LUNDI 13 MAI 2013

Recrutement 2013 : pour y voir plus clair

L’agenda de SUD education 35

Comité contre la réforme des retraites

Le gouvernement socialiste prépare depuis des mois la mise en place d’une nouvelle réforme des retraites, au profit une fois de plus du capital. François Hollande a d’ailleurs annoncé clairement le 28 mars dernier son intention de rallonger encore la durée des cotisations, c’est à dire au-delà de 42 ans.

Depuis 1993, les salariés ont subit une succession de reculs de leurs droits à la retraite sans précédents dans notre histoire, chaque fois dénoncés mollement par le parti qui est aujourd’hui au pouvoir. Ces contre-réformes s’inscrivent dans un processus capitaliste plus vaste de régressions des droits et des conditions de vie des travailleurs, dont l’ANI est la dernière d’une longue liste.

Hollande nous ressort le même mensonge que Sarkozy, Chirac et Balladur avant lui : ce serait l’allongement de la durée de vie qui rendrait inévitable une nouvelle contre-réforme. Sans même parler des rapports truqués que nous débitent toujours les mêmes experts grassement payés pour ce travail de désinformation, le déficit du système de retraite (14 milliards d’€) ne correspond aujourd’hui (et même en 2030, 2050, …) qu’à une très petite proportion du cumul des exonérations de charges patronales (30 milliards d’€) ainsi que de la fraude fiscale(entre 60 et 80 milliards d’€).

Le Comité d’Orientation des Retraites doit remettre au mois de juin un rapport commandé par le gouvernement, dont le contenu sera sans surprise. Une seconde Conférence sociale du gouvernement où seront conviés les « partenaires sociaux » doit être orchestrée les 20 et 21 juin prochains afin de préparer les esprits à une réforme cet automne.

Nous avons l’intention de saisir ce moment afin de débattre et d’agir dans la rue afin de contribuer à une rentrée de luttes.

Afin de constituer un comité contre la réforme des retraites et de préparer ces journées, nous invitons les organisations et les individus qui souhaitent s’y joindre à une réunion de préparation le samedi 25 mai à 17h, au local de Solidaires (5 rue de Lorraine).

Des militants du CLAR, du MCPL, de l’Unef, de Sud Lycéen, du SLB, d’Alternative Libertaire. du Parti de Gauche et de SUD éducation35.

Le 16 mai 2013

Journal SUD éducation 35 mars 2013

Notre prose locale régulière, au sommaire :

  • ANI : Hollande en guerre contre le monde du travail
  • Appel de la Fédération SUD éducation à la grève de toute l’éducation le jeudi 28 mars 2013
  • Accords Wagram :Comment la ratification légale des objectifs du MEDEF par la CFDT va devenir une machine de guerre contre les salariés.
  • Fonds publics pour la seule Ecole Publique ! Abroger la loi Debré !
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    Journal 35 mars 2013
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SUD educ 35 info N°34

Notre lettre locale d’infos, au sommaire :

LE 9 AVRIL, TOUS DANS LA RUE CONTRE L’ACCORD MADE IN MEDEF !

RETRAITES : HOLLANDE RELANCE LES HOSTILITÉS Préparons la riposte !

Rythmes scolaires : la débandade !

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SUD EDUC INFO N°34

ANI MANIFESTATION MARDI 9 AVRIL

Le 9 avril, tous dans la rue contre l’accord made in medef !

Déclaration commune CGT, FO, Solidaires, FSU d’Ille et Vilaine

Adresse aux salariés,

Les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires et FSU d’Ille-et-Vilaine affirment que le projet de loi « relatif à la sécurisation de l’emploi », basé sur l’accord national interprofessionnel signé le 11 janvier par le patronat et des organisations syndicales minoritaires, marque une grave régression des droits sociaux pour tous les salariés du secteur privé et du public. Il s’agit d’un marché de dupes qui vise non pas à sécuriser l’emploi mais à faciliter les licenciements.

Aujourd’hui, la discussion qui s’ouvre à l’Assemblée nationale, a pour objet la transcription dans une loi, de l’accord interprofessionnel du 11 janvier 2013.

Les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires et FSU d’Ille-et-Vilaine jugent inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent par la loi les reculs sociaux dictés par le patronat : les parlementaires élus en Mai 2012 n’ont aucun mandat pour voter cette régression sociale ! Cet accord une fois transcrit dans la loi constituerait un véritable projet de société avec moins de droits pour les salariés et plus de pouvoirs pour les actionnaires. Il faut qu’il soit retiré et que de nouvelles négociations s’engagent. En effet, ce texte dégrade le code du travail et renforce la flexibilité du marché du travail, la précarité, accroît les droits à licencier en réduisant les droits de contestation des licenciements économiques collectifs, en facilitant les baisses de rémunération et/ou de temps de travail.

Dans une situation économique en quasi récession, avec un chômage record, la question de l’emploi reste la préoccupation majeure des Français. Les salariés ont besoin de garanties, de droits renforcés mais aussi que leurs emplois soient protégés. Avec 5 millions de chômeurs dans le pays, il faut au contraire encore plus de protection contre les licenciements.

La flexibilité et la souplesse réclamées par le MEDEF existent malheureusement déjà et sont largement mises en application sans aucun résultat positif sur le chômage.

Nos organisations syndicales départementales ont convenu depuis le début :


de s’opposer à la mise en application de cet accord

d’empêcher sa transposition dans une loi

de faire en sorte qu’une loi à venir rompe avec la politique précédente

et consacre une véritable sécurité de l’emploi pour tous.

Après la journée du 5 mars dernier qui a marqué un premier refus des salariés de cet accord, les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires et FSU d’Ille-et-Vilaine ont décidé de poursuivre les initiatives d’information : débats publics à Vitré, Redon, Saint-Malo après ceux de Rennes et de Fougères les 14 et 19 mars dernier.

Elles interpellent l’ensemble des parlementaires du département pour qu’ils ne cautionnent pas des reculs sociaux en transcrivant dans la loi et en votant ce texte. C’est une lourde responsabilité à l’égard de tout le monde salarial.

Les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires et FSU d’Ille-et- Vilaine appellent à amplifier les mobilisations interprofessionnelles et à faire du 9 avril prochain une grande journée d’action au travers de rassemblements et de manifestation, d’arrêts de travail et de grèves.

9 avril

Tous ensemble dans l’action, les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi !

Rennes – 11h00 place de la gare

Redon – 17h00 devant la sous-prefecture

Saint- Malo – 11h30 devant la sous-prefecture

CGT, FO, Solidaires et FSU