Fiches sur les droits des précaires de l’EN

SUD éducation défend au quotidien les droits des précaires, afin de mieux les connaitre pour mieux les faire valoir, nous publions un ensemble de fiches sur les droits des précaires de l’éducation nationale en fonction de leur statut :

Fiche n° 1 – Contrat Unique d’Insertion CUI-CAE dans la Fonction Publique exerçant des missions d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) ou d’aide administrative.

PDF - 2.2 Mo
fiche 1 CUI

Fiche n° 2 – Contractuel-le enseignant-e en CDD ou CDI dans le 1er et le 2nd degré.

PDF - 1.9 Mo
fiche 2 Contractuel enseignant

Fiche n° 3 – Contractuel-le dans les collectivités territoriales exerçant des fonctions d’agent d’entretien général et technique, de restauration ou d’accueil en collège ou en lycée.

PDF - 1.6 Mo
fiche 3 Contractuel CT

Fiche n°4 – Assistant-e d’éducation (AED) exerçant des fonctions de « surveillance et d’accompagnement éducatif ».

PDF - 2.4 Mo
fiche 4 AED surveillant

Fiche n° 5 – Assistant-e d’éducation (AED) exerçant des fonctions d ‘assistant-e pédagogique (AP).

PDF - 1.8 Mo
fiche 5 AED assistant pédagogique

Fiche n° 6 – Assistant-e d’éducation (AED) exerçant des fonctions d’auxiliaire de vie scolaire individuelle (AVS-i) ou collective (AVSco).

PDF - 2.6 Mo
fiche 6 AED AVS

Fiche n° 7 – Contrat Unique d’Insertion CUI-CAE dans la Fonction Publique exerçant des missions d’Emplois Avenir Professeur (EAP).

PDF - 2.1 Mo
fiche 7 CUI EAP
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Pétition contre l’expulsion de stephan et de ses parents

http://www.educationsansfrontieres….

Natalia Stepanian, russe d’origine maternelle géorgienne, et Sarkis Stepanian,

russe d’origine arménienne, ont fui leur pays en 2008 pour échapper aux

agressions racistes et aux menaces de mort qui pesaient sur eux du fait de leurs

origines ethniques, et protéger leurs futurs enfants de la violence dont ils ont

été quotidiennement témoins et victimes.

Malgré les persécutions subies, leur demande d’asile a été définitivement

rejetée en 2010. Ils ont ensuite multiplié sans succès les démarches pour

tenter de régulariser leur situation.

Natalia, linguiste, spécialiste en communication interculturelle dans le domaine

du tourisme, a rapidement appris à parler couramment français, et elle poursuit

actuellement des études d’Allemand. Sarkis, technicien prothésiste dentaire,

s’est vu refuser le droit au travail, malgré plusieurs promesses d’embauche. Il

travail bénévolement au Restaurant du Cœur depuis décembre 2012.

Stephan est né en 2009 à Châlons-en-Champagne, ville où la famille Stepanian a

vécu pendant 2 ans avant son arrivée à Rennes. Stephan est scolarisé depuis la

rentrée 2012/2013 à l’école Louise Michel et est parfaitement intégré au

sein de notre école.

Natalia est actuellement enceinte de 3 mois, une grossesse difficile.

Malgré les risques encourus en cas de retour dans leur pays, cette famille est

sous la menace d’une expulsion imminente avec interdiction de revenir en France

pendant 2 ans.

La Police aux frontières est venue le 12 novembre à leur domicile mais ils

étaient tous absents. Ce jour là, Sarkis le père de famille, qui rentrait des

Restaurants du Cœur a été embarqué dans la rue et placé en retenue

administrative. Afin qu’il puisse aller chercher Stephan à l’école, la PAF a

finalement libéré le père à 16h avec une convocation pour le couple 2 jours plus

tard. A cette occasion, des photos et des documents leur ont été réclamées pour

la délivrance des laissez-passer qui permettront de les expulser.

Stephan, qui s’est bien sûr beaucoup attaché au personnel de l’école,

enseignants et ASEM, ainsi qu’à ses camarades de classe, vit désormais dans

l’angoisse de devoir quitter ses amis pour un pays qu’il ne connait pas.

Dans quel Etat vivons-nous pour infliger à cet enfant une telle situation, un

tel abandon ?

Les parents d’élèves de l’école Louise Michel et tous les citoyens

soutenant cette cause réclament un arrêt de la procédure d’expulsion et une

régularisation de la situation de cette famille, pour que Stephan, comme son

futur petit frère, ou petite sœur, puisse jouir d’une scolarité digne des

valeurs que notre chère république proclame….

Liberté, Egalité, Fraternité !

Les parents d’élèves de l’école maternelle Louise Michel

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Jeudi 5 décembre journée de grève et de manifestation

{{La manifestation aura lieu à 11H00 place de la mairie à Rennes.}}

Réforme des rythmes scolaires - Grève nationale jeudi 5 décembre : maintenant, gagner c

C’est aujourd’hui sur la question des rythmes scolaires que le rapport de force avec le ministère se joue. Après le 14 novembre, gagner par nos luttes, c’est possible : imposons la suspension de la réforme, l’abrogation du décret, une autre réforme !

Le jeudi 5 décembre est la prochaine date de grève nationale. Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour préparer la mobilisation et pour mettre en débat la poursuite du mouvement. Pour SUD éducation, la question de la construction d’une grève reconductible est désormais à l’ordre du jour.

Le ministère a beau essayer de le minimiser : les 13 et 14 novembre, la grève contre la réforme Peillon des rythmes scolaires a été très importante. Ce haut niveau de mobilisation confirme que cette réforme est massivement rejetée par les personnels.

V. Peillon s’obstine à refuser d’entendre que sa réforme est inacceptable. Il se permet même de multiplier les provocations : il envoie des messages de mépris à celles et ceux qui proposent des alternatives en leur demandant de « réfléchir avant de parler » ; il soumet aux organisations syndicales un projet visant à flexibiliser le temps de travail des professeur-e-s des écoles remplaçant-e-s ou en poste fractionné ; il élabore un calendrier scolaire pour les prochaines années qui ne corrige aucun problème et qui vise à obliger les enseignant-e-s à faire leur rentrée pendant le mois d’août ; il étend l’abaissement des taux d’encadrement à l’ensemble des activités périscolaires…

Pour SUD éducation, le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice ; une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves, et des conditions de travail de l’ensemble des personnels. Cela passe par un autre budget, ce qui suppose de rompre avec l’austérité. Cela suppose aussi d’imposer des mesures immédiates pour les élèves et les personnels.

Mais c’est aujourd’hui sur la question des rythmes scolaires que le rapport de force avec le ministère se joue. Le préalable, c’est l’abrogation du décret Peillon sur les rythmes. Après des années de régressions et de défaites, gagner sur la question des rythmes scolaires sera un point d’appui pour l’ensemble de nos revendications. Le rapport de force est en train de se construire. Après le 14 novembre, gagner par nos luttes, c’est possible : imposons la suspension de la réforme, l’abrogation du décret, une autre réforme !

Le jeudi 5 décembre est la prochaine date de grève nationale. Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour préparer la mobilisation et pour mettre en débat la poursuite du mouvement. Pour SUD éducation, la question de la construction d’une grève reconductible est désormais à l’ordre du jour.

Manifestations intersyndicales pour l’emploi en Bretagne le 23/11

Les 7 organisations syndicales régionales de Bretagne, CFDT, CGT, Solidaires, CFTC, UNSA, CFE-CGC, FSU appellent à manifester pour le préservation de l’emploi partout en Bretagne le samedi 23 novembre à 15h (à Rennes c’est place de la gare à 10h30).

A Morlaix, Lorient, Saint-Brieuc et Rennes

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déclaration intersyndicale

Après la grève importante de la mi-novembre : gagner par nos luttes sur les rythmes scolaires, c’est possible !

Le ministère a beau essayer de le minimiser : les 13 et 14 novembre, la grève contre la réforme Peillon des rythmes scolaires a été très importante.

Ce haut niveau de mobilisation confirme que cette réforme est massivement rejetée par les personnels. SUD éducation, FO et la CGT ont eu raison d’appeler à la grève nationale pour la suspension immédiate de la réforme, l’abrogation du décret, et pour exiger une autre réforme. Pour SUD éducation 35, le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice ; une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves, et des conditions de travail de l’ensemble des personnels.

V. Peillon s’obstine à refuser d’entendre que sa réforme est inacceptable. Il se permet même de multiplier les provocations : il envoie des messages de mépris à celles et ceux qui proposent des alternatives en leur demandant de « réfléchir avant de parler » ; il soumet aux organisations syndicales un projet visant à flexibiliser le temps de travail des professeur-e-s des écoles remplaçant-e-s ou en poste fractionné ; il élabore un calendrier scolaire pour les prochaines années qui ne corrige aucun problème et qui vise à obliger les enseignant-e-s à faire leur rentrée pendant le mois d’août…

Le rapport de force est en train de se construire. Gagner par nos luttes, c’est possible !

La mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier. Déjà, localement, des assemblées générales ont décidé de reconduire la grève, des intersyndicales appellent à des rassemblements, etc.

Il faut maintenant des suites nationales. Le 20 novembre, une intersyndicale se réunira : pour SUD éducation elle doit déboucher sur un appel unitaire à la grève sur l’ensemble du territoire.

Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour engager les suites de la mobilisation.

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Enquête auprés des profs de STI

La réforme STI2D entame sa troisième année de mise en œuvre, cette réforme c’est faite au mépris total des enseignant des matières de Sciences et Techniques Industrielles (refonte à la hussarde, suppression de nombreuses spécialités, suppressions massives de postes avec ré-affectation, de nombreuses mutations comme TZR, etc..) avec comme conséquences un mal etre généralisé (souvenons nous du suicide en septembre de notre collègue Pierre Jacque à Marseille)

Voir ici ce que nous pensions de cette réforme

Dans tous les lycées, à des degrés différents, cette réforme a souvent généré du stress ou du mal être.

L’idée d’un sondage en direction des profs STI et de Physique appliquée, ayant pour but d’évaluer le degré de souffrance dans leur travail, a été lancée et le Laboratoire Adaptations Travail – Individu de l’Université de Paris-Descartes s’est déclaré intéressé pour conduire et dépouiller ce sondage.

Un groupe de travail, constitué notamment de profs STI de l’académie de Nancy-Metz, a travaillé avec ce laboratoire pour finaliser un questionnaire. C’est ce questionnaire anonyme qui vous est proposé aujourd’hui.

Vous y trouverez des questions visant à définir votre situation familiale et professionnelle puis des questions « ouvertes » mais sous forme de QCM qui, si elles paraissent ne pas avoir un rapport direct avec la réforme STI2D, permettront d’effectuer des recoupements et des corrélations entre une situation au travail et un état psychique. Doté d’outils scientifiques reconnus, ce questionnaire se veut le plus objectif possible.

Nous vous demandons de lui réserver le meilleur accueil.

Pour participer à l’enquête, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://santetravail-st.fr

Notez bien que la diffusion de ce message se fait de proche en proche : n’hésitez pas à transférer sans délai ce message à vos connaissances de STI ou de Physique appliquée, dans votre académie ou dans d’autres. L’objectif est de recueillir le plus de témoignages possibles.

La date d’achèvement de l’enquête est fixée au 21 décembre 2013.

Guy ROTHIOT, Professeur STI à Épinal, mandaté par le Groupe de travail pour dialoguer avec le laboratoire de recherche (SUD Éducation Lorraine)

Le groupe de travail :

Hélène BERTHOLIN-PETIT, secrétaire du CHSCTA de Nancy-Metz (FSU)

Patrice ANCELIN, SNES FSU

Christian JAILLET, Professeur STI, TZR

Rémy ULRICH, Professeur STI à St Avold (FO)

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Vildan, lycéenne à Redon et sa famille vont être expulsés

Mise à jour ce vendredi

Ce vendredi matin, les parents de Vildan ont été reçus par le sous-préfet de Redon. La demande de régularisation de la famille doit être réexaminée prochainement. La famille n’est donc plus sous la menace d’une expulsion imminente.

Beaucoup d’entre vous se sont démenés pour faire connaître le cas de Vildan et de sa famille, pour suggérer des actions. La famille de Vildan vous remercie chaleureusement.

Il nous paraît utile de laisser sereinement l’administration réétudier la situation de la famille, tout en restant vigilants et prêts à se mobiliser le cas échéant.

Ancienne élève du collège Bellevue, Vidan Ozturk est aujourd’hui en classe de Seconde au Lycée Beaumont de Redon (35600) .

Vildan est arrivée en France avec ses parents en mai 2011. Appartenant à une minorité ethnique et religieuse, ils sont soumis dans leur pays à des pressions, des discriminations et des menaces. Ils ont fui la Turquie pour demander l’asile en France, pays dans lequel plusieurs membres de leur famille vivent légalement après avoir obtenu le statut de réfugié.

Suite au refus de leur demande d ‘asile, la famille Ozturk a fait une demande de régularisation auprès de la préfecture d’Ille et Vilaine. La réponse a été une obligation à quitter le territoire.

Les deux parents ont suivi dès leur arrivée des cours de Français pour adultes et ont montré un vrai désir de s’intégrer, se faisant de nombreux amis parmi les habitants. Mehmet, le père, a une promesse d’embauche en CDI sous réserve de régularisation. Tous les deux sont soucieux de l’avenir de leur fille, de son bien-être et soutiennent Vildan dans ses études.

Vildan s’est très vite distinguée par sa rapide maîtrise du Français. C’est une élève brillante qui, en seulement deux ans, a obtenu son brevet avec mention bien. Tous les professeurs sont unanimes pour dire qu’elle est une élève exemplaire par son comportement et son travail. Vildan s’est faite de nombreux amis à Redon mais vit aujourd’hui dans l’angoisse d’un retour en Turquie.

Le TA de Rennes a confirmé le 25 octobre 2013 l’obligation à quitter le territoire.

Depuis ce matin (07/11), la famille Ozturk est assignée à résidence avec obligation d’aller signer à la gendarmerie de Redon tous les jours !
Leurs papiers d’identité turcs leur ont été confisqués dans le but d’obtenir des laissez-passer. Leur expulsion devrait donc suivre rapidement.

Il y a donc urgence à se mobiliser pour la famille Ozturk.

Si vous n’avez pas encore signé la pétition, pensez à le faire : http://www.educationsansfrontieres….

Rythmes scolaires : grève nationale jeudi 14 novembre rassemblement à Rennes 10H30 place de la mairie

Les fédérations CGT, FO, SUD/Solidaires et FAEN de l’éducation et des collectivités territoriales appellent tous les personnels travaillant dans les écoles à faire grève le jeudi 14 novembre 2013 pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et imposer une autre réforme. Pour la première fois, les personnels municipaux sont appelés à la grève nationale avec les enseignant-e-s. Cette mobilisation est décisive pour l’avenir de ce combat. Pour SUD éducation, une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves et des conditions de travail de l’ensemble des personnels.

Un premier bilan éloquent…

Dans la petite portion des communes qui ont opté pour son application dès cette année, la mise en œuvre de la réforme confirme la pertinence des critiques que nous n’avons eu de cesse de lui opposer : inégalités territoriales accrues entre communes riches et pauvres, rurales et urbaines, entre quartiers d’une même agglomération ; injustices sociales aggravées avec des services payants et/ou sélectifs ; pataquès organisationnels susceptibles de mettre en danger la sécurité des élèves ; mise en cause des droits des travailleurs/ses ; fatigue supplémentaire pour les élèves et les personnels ; développement de la précarité ; dégradation des conditions de travail liée à l’occupation des locaux ; démantèlement du service public et recours à des prestataires privés… La contestation, loin de s’estomper, revêt aujourd’hui de multiples formes, portées par des enseignant-e-s excédé-e-s, des agents municipaux surexploité-e-s, des parents d’élèves inquiet-e-s, des communes en difficulté. Le décret doit être abrogé ; imposons par nos luttes des alternatives pour l’école publique, les personnels et les élèves !

L’intérêt des enfants et des familles…

Dès l’été 2012, l’annonce d’une révision cohérente des rythmes scolaires était battue en brèche par la soumission du ministère aux désidératas des patrons de stations de ski, opposés à toute modification du zonage des vacances. Dans le même sens, V. Peillon a imposé l’élévation des seuils d’encadrement pour les activités périscolaires (de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle et de 14 à 18 en primaire), malgré l’avis négatif du Conseil d’État. Et le 25 janvier nous apprenions que le caractère gratuit ou payant des activités périscolaires dépendrait des collectivités locales.

Le périscolaire soumis à la déréglementation, à la précarité et au CAC-40…

Utilisation de stagiaires BAFA en formation, d’intervenant-e-s ponctuel-le-s, de parents, de retraité e s, etc. ; le recours à la précarité et au bénévolat est plébiscité pour faire face à la pénurie de personnels statutaires. Le 7 juin, l’accord-cadre signé entre Total et le ministère de la jeunesse et des sports a formalisé la possibilité pour les collectivités territoriales de recourir à des fonds privés pour financer les projets éducatifs territoriaux (PEdT), et annonce une première enveloppe de Total de 4 millions d’€. Déjà des prestataires privés sont sollicités pour assurer certaines missions.

Casse des statuts…

Pour mettre en œuvre sa réforme, le ministère veut définir les obligations hebdomadaires des PE non plus à 24 heures, mais à « 24h en moyenne, avec récupération », pour que les remplaçant-e-s et les postes fractionnés puissent faire plus de 24 heures de classe certaines semaines. Ce qui est programmé, c’est une flexibilisation du temps de travail des PE, soumis à l’arbitraire des DASEN…

…et des droits syndicaux

Et dans le cadre de cette réforme, le ministère veut imposer que les ½ journées d’information syndicale aient lieu le mercredi après-midi sur les 48 heures forfaitaires… Ainsi, comme les gouvernements précédents, le ministère ne permettrait pas que les collègues se réunissent sur le temps devant élèves mais, en plus, il ne permettrait plus que celles-ci se tiennent pendant les animations pédagogiques comme cela était l’usage depuis 2008 !

Appel interfédéral à la grève le 14 novembre 2013

La réforme des rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers, fait apparaître de grandes difficultés.

En faisant glisser les missions d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes, elle crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).

Elle va à l’encontre de l’intérêt des enfants et de celui de l’ensemble des acteurs concernés.

Cette réforme bâclée a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et de leurs organisations syndicales, elle a été imposée sans les moyens d’encadrement nécessaires.

C’est un échec pour Vincent Peillon et ceux qui l’ont soutenu, le ministre doit en tirer les conséquences et retirer son décret.

Les organisations syndicales, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales, la FAEN, réunies en interfédérale le 22 octobre 2013, appellent l’ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, à faire grève le jeudi 14 novembre 2013, pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

L’intersyndicale nationale apporte son soutien aux mouvements locaux déjà prévus les 12 et 13 novembre 2013.

Nos organisations appellent leurs instances locales et départementales à se réunir en intersyndicales et en assemblées générales avec les personnels, dans le cadre unitaire le plus large possible, pour débattre de la construction de la grève du 14 novembre et des suites à donner à cette lutte pour imposer une autre réforme.

Pour SUD éducation, avant d’envisager le changement des rythmes scolaires, les élèves et les personnels ont besoin de mesures immédiates !

  • Suppression de l’aide personnalisée et mise en place de RASED complets sur tous les territoires, avec les collègues des différentes spécialités (pédagogiques, rééducatives et psychologiques), qui ne doivent être ni fusionnées ni supprimées mais reconnues et maintenues dans leurs spécificités
  • Augmentation du nombre de postes aux concours et titularisation de tous les personnels précaires
  • Abrogation de la masterisation et mise en place d’une véritable formation initiale rémunérée
  • Abrogation des programmes actuels
  • Abandon du socle commun et de sa déclinaison en livret personnel de compétences
  • Réaffirmation de la liberté pédagogique et abandon des procédures de fichage des élèves et de contrôle du travail des enseignant-es
  • Réappropriation du pouvoir décisionnel par les équipes pédagogiques
  • Augmentation des salaires des personnels de la fonction publique
  • Suppression de toutes formes d’annualisation du temps de travail
  • Rétablissement des droits syndicaux, du droit de grève et abrogation du service minimum

Le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice.

La réforme des rythmes est un enjeu pour les élèves de la maternelle à l’université, pour leur famille et l’ensemble de la société, ainsi que pour tous les personnels de l’éducation et agents territoriaux .

C’est pourquoi Sud éducation revendique :

  • La réduction du temps de travail de tous les personnels
  • La réduction du nombre d’élèves par classe
  • Une réforme du contenu des programmes et des apprentissages
  • L’augmentation du nombre de titulaires-remplaçants pour garantir le droit des personnels à être remplacé en cas de congés maladie, de stages, de formations continues et assurer les droits syndicaux
  • Le développement d’une formation continue de qualité sur le temps de service pour tous les personnels
  • Des dispositifs de soutien aux apprentissages (plus d’enseignant-es que de classes)
  • L’autogestion des personnels dans les écoles et les établissements

Pour que l’ensemble des questions puissent être réellement posées et que les personnels puissent enfin participer à la transformation de l’école, la fédération SUD éducation revendique les bases d’une véritable refondation et l’abrogation du décret Peillon.

Contre toute instrumentalisation politicienne

Escomptant surfer sur une désapprobation en voie de généralisation, l’UMP s’est lancée dans une vaste opération de récupération politicienne de cette question des rythmes scolaires. Les mêmes qui, hier encore, conspuaient la grève des enseignant-e-s – la disqualifiant comme une expression des plus arriérées du corporatisme –, cherchent aujourd’hui à faire croire qu’ils seraient les ardents défenseurs de l’intérêt supérieur des enfants et du bien-être personnel et professionnel des personnels de l’éducation nationale. Mais les Fillon et les Copé, les Darcos, Chatel et compagnie ne peuvent se prévaloir d’aucune espèce de crédibilité en la matière, eux qui ont détruit avec méthode et ténacité le service public d’éducation et, pour complaire aux industries du divertissement de fin de semaine et aux familles les plus aisées, mis en œuvre – déjà, hélas ! – une réforme des rythmes scolaires rejetée sans appel par l’ensemble des acteurs de l’éducation.

La réforme Peillon des rythmes scolaires a été instaurée dans la plus grande des précipitations et imposée, malgré ses incohérences manifestes et des oppositions importantes, avec comme objectif de répondre à un enjeu de communication. Faute de « refondation » véritable de l’école publique, pour des raisons liées au choix de l’austérité budgétaire et à des options idéologiques, le gouvernement devait bien donner l’illusion qu’il faisait quelque chose à propos de l’école, occuper le terrain médiatique, instaurer une réforme symbolique qui donnerait l’impression d’un changement structurel. Là aussi l’intérêt des enfants a été invoqué. La réalité même de cette réforme des rythmes confirme qu’elle ne promeut pas l’intérêt des enfants comme elle le prétend (cf. supra).

La question des rythmes scolaires est de divers côtés l’objet d’instrumentalisations politiciennes bien éloignées des enjeux véritables. L’intérêt des enfants, les droits des personnels, le service public d’éducation valent mieux que ces manœuvres. La seule attitude à adopter pour les personnels, c’est l’indépendance syndicale vis-à-vis de tous les pouvoirs politiques et l’autonomie de leur action revendicative pour une réelle amélioration de l’école publique pour tous et toutes.

Retour des expulsés ! manif à Rennes le 5 novembre 12h30

Il faut entendre la jeunesse : retour des expulsés, régularisation !
À l’initiative du Réseau Éducation sans Frontières, des représentants de syndicats lycéens et étudiants, de syndicats de personnels de l’éducation, et d’associations des droits de l’homme ont tenu une réunion unitaire le 28 octobre pour envisager les suites à donner aux inadmissibles expulsions de jeunes scolarisés auxquelles le gouvernement a procédé ces deniers mois.
Pour nous, il est hors de question d’accepter que la scolarité d’élèves soit saccagée par des décisions injustes, arbitraires et brutales. Tout élève doit pouvoir mener sa scolarité à terme, quels que soient sa nationalité, son statut ou celui de ses parents. La disparition d’un élève, capturé dans le cadre scolaire ou ailleurs, est un événement intolérable.
Nous exigeons le retour des élèves expulsés avec leurs familles : de Khatchik, lycéen parisien expulsé en Arménie, de Léonarda avec toute sa famille, expulsées au Kosovo, mais aussi de Cheikh Kouyate, lycéen de Crest (Drome) expulsé au Mali en juin alors qu’il allait passer une épreuve de baccalauréat, de David Victor, élève malgache de BTS au lycée L. Rascol d’Albi expulsé en mai, de Dreini Kalanderi, élève kosovar du lycée d’Audincourt expulsé le 1er octobre, et de tous ceux et de toutes celles qui ont sans doute été expulsés en silence.
Un changement profond de la politique migratoire menée depuis des années par les gouvernements successifs est indispensable. Nous exigeons un changement de loi afin que l’expulsion des jeunes en parcours de formation (apprentis, lycéens, étudiants…) ne soit plus possible. Leur régularisation, comme celle des familles d’enfants mineurs, doit être la règle.

Pour atteindre ces objectifs, les syndicats lycéens appellent les élèves à engager l’action dès la rentrée, dans tous les établissements. Des manifestations sont notamment d’ores et déjà prévues le mardi 5 novembre et le jeudi 7 novembre. Les syndicats et les associations représentées apportent leur soutien au mouvement lycéen, et l’accompagneront avec leurs moyens spécifiques.

Nous appelons à manifester massivement avec les lycéen-ne-s.

Rassemblement mardi 5 novembre 12h30 place de la mairie

FIDL – UNL – Solidaires Étudiant-e-s – UNEF FSU – CGT Éduc’action – SUD Éducation GISTI – LDH – La Voix des Rroms – RESF – JC

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communiqué unitaire
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communiqué local

Nous n’irons pas à Quimper le 2 novembre

La Bretagne souffre du fait de sa situation économique et sociale. Les pans industriels de la région sont mis à mal par des restructurations et des suppressions massives d’emplois dans tous les secteurs.

Les organisations syndicales participent, à leur niveau, à freiner les conséquences de cette catastrophe.

Ce gâchis engendre colère, désespoir et mécontentement.

Cette détresse monte partout en France et doit alerter les pouvoirs publics sur la réalité sociale du pays.

Pour les organisations syndicales, c’est le signal d’alarme d’une situation qui ne peut plus durer, et dans laquelle, le gouvernement devrait avoir un rôle majeur pour redonner confiance, par des actes, aux salariés licenciés et ceux qui ont un emploi.

La Bretagne n’est pas en dehors de l’augmentation du chômage et de la misère. Cette

restructuration de l’industrie est d’autant plus grave qu’il n’est rien prévu, ni par les licencieurs, ni par les pouvoirs publics, pour permettre aux salariés de continuer à vivre d’un travail.

Les politiques d’austérité imposées par l’Europe, ses pays membres, en rajoutent à la situation dans cette crise dont les conséquences sont déjà bien lourdes pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi.

C’est pour cela que les organisations syndicales de salariés mobilisent pour le maintien de l’emploi industriel, au quotidien, mais aussi lors de manifestations interprofessionnelles.

Le discours antifiscal de certains acteurs des mobilisations en cours s’appuie sur des réalités. Au lieu d’une urgente réforme fiscale, le gouvernement impose de plus en plus les ménages, d’où une légitime incompréhension. Pour autant, les actions violentes sur médiatisées ne relèvent pas d’un mouvement social de salariés.

Le détournement du mécontentement, réel, d’une grande partie de la population à des fins politiciennes met en cause l’intégrité et l’indépendance des salariés dans un combat qui n’est pas le leur.

Les « bourreaux » sont aux commandes de cette manœuvre et se servent de leurs victimes pour faire en même temps bouclier et bélier.

Ils voudraient que les salariés oublient qu’ils ont toujours soutenu les politiques néolibérales responsables de la crise actuelle et que leur « modèle agricole breton » est aujourd’hui une faillite économique, sociale et environnementale.

Les manipulations sont lourdes puisque ce sont les « seigneurs de jadis » qui portent maintenant le bonnet rouge contre le peuple.

Les initiateurs de la manifestation du 2 novembre à Quimper ne portent pas les revendications des salariés.

La casse industrielle est un gâchis pour l’économie, mais aussi et surtout pour les femmes et les hommes.

Aujourd’hui ce sont ceux qui licencient qui veulent en découdre avec le gouvernement.

Ce combat n’est pas celui des salariés, non pas parce que le gouvernement ferait bien son travail, mais parce que ce qu’exigent les meneurs de cette manifestation, c’est d’aller encore plus loin dans leur stratégie de destruction sociale.

Rares sont les moments d’histoire où les patrons cassent, manifestent et refusent le dialogue. C’est aussi un signe fort que cette agitation porte en lui des germes qui dépassent largement l’écotaxe, même suspendue.

Déclaration unitaire CGT, FSU, Solidaires Bretagne

Ecotaxe ? À quand une véritable fiscalité écologique des transports ?

Des éclaircissements de nos camarades de Solidaires douanes sur « l’écotaxe » telle qu’elle était prévue : un partenariat public-privé très juteux, près de 25% pour la société Ecomouv SAS (Autostrade per l’Italia – Benetton+Goldman Sachs, SFR, SNCF, Steria et Thales).

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Ecotaxe Solidaires douanes

À l’heure du réchauffement climatique et de l’urgence écologique, il est plus que temps de mettre en place une vraie fiscalité écologique des transports, juste et efficace.

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À quand une véritable fiscalité écologique des transports ?
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Brochure stagiaires PE

Nous avons édité une brochure pour les stagiaires professeurs de écoles, de quoi s’y retrouver !

Au sommaire :

Annuaire des PES …………………………p1

Fonctionnement de l’école ……….p 2

Vos droits :

La titularisation et l’affectation .. p.3 et 4

Congés ………………………………….. p.4 et 5

Aides sociales ………………………… p.6

Salaires ………………………………… .p.6

Droits syndicaux ……………………..p. 7

Bulletin d’adhésion ………………………..p.8

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Stagiaiares PE imprimable R/V
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Stagiaires PE

Contre le FN à St Aubin du Cormier samedi 26/10/2013

Solidaires 35 appelle les travailleurs et la population à soutenir les habitants de St-Aubin du Cormier qui refusent l’invasion du FN dans leur ville samedi 26 octobre 2013.

Le danger fasciste dans le 35 aussi

Le FN a une tendance fasciste avec des militants venant de groupes fascistes comme les Identitaires en Bretagne ou Troisième Voie, le groupe du meurtrier de Clément MERIC, militant antifasciste et syndicaliste originaire de Brest.

Si le FN venait au pouvoir, cette tendance fasciste pourra alors imposer son projet de destruction des syndicats et des droits des travailleurs.

Aujourd’hui à Rennes, ces militants fascistes agressent des militants syndicaux et politiques dans la rue, tagguent des inscriptions nazies sur les locaux syndicaux.

Nous ne pouvons donc pas laisser se développer le FN et les groupes fascistes qui lui sont liés.

Le racisme nous affaiblit

Le FN est aussi un parti encourageant le racisme comme d’autres partis politiques, aujourd’hui, et prend les immigrés comme bouc-émissaires. Rappelons juste que les immigrés fuient la guerre et la misère et sont des prolétaires comme nous qui veulent juste une meilleure vie pour eux et leurs familles.

Le racisme ne fait que diviser les travailleurs et nous affaiblir face au patronat. Alors qu’aujourd’hui les attaques redoublent contre les travailleurs et le peuple : chômage en hausse, licenciements dans les grandes et petites entreprises, nouvelle casse des Retraites, loi ANI qui facilitent les licenciements…..la priorité pour les salariés est de se rassembler, se syndiquer pour se défendre et ensemble améliorer cette société, combattre la misère et le chômage.

Les vrais changements viennent des luttes collectives des travailleurs : 1906 repos du dimanche, 1919 journée de 8h et conventions collectives, 1936 congés payés, 1945 sécurité sociale…alors syndique-toi !

Manifeste contre le FN samedi 26 octobre à 12h (pique-nique) devant la mairie de St-Aubin-du-Cormier.

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Tract Solidaires 35

Pour une bonne piqure de rappel sur la bête immonde :VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes)

RPS risque psycho-sociaux CONSULTATION

Fin janvier – début février 2014, SUD-Education 35 organise un stage de formation syndicale de 2 jours sur les risques psycho-sociaux des métiers de l’enseignement.

Nous avons demandé à nos formateurs de travailler sur les risques spécifiques au métier d’enseignant. Car ce métier s’exerce dans des conditions particulières, qui font que le plus souvent, nos collègues perçoivent leurs difficultés plutôt comme des faiblesses personnelles que comme des perturbations créées par certaines formes d’organisation du travail.

Or ce travail d’analyse préalable est indispensable à l’efficacité du stage : SUD Educ35 ne pourra défendre les collègues en souffrance et mettre l’institution face à ses responsabilités qu’à la condition de savoir par quel angle traiter des problèmes que la hiérarchie caractérise systématiquement de « problème personnel ».

C’est pourquoi nous vous sollicitons afin que chacun fournisse, sur la base du document joint, la description de difficultés spécifiques au métier, ayant ou pouvant déboucher sur des risques psycho-sociaux. Le rapport GOLLAC identifie les 6 dimensions de ces risques, détaillées dans le document :

  • les exigences du travail,
  • les exigences émotionnelles,
  • l’autonomie et les marges de manœuvre,
  • les rapports sociaux et relations de travail,
  • les conflits de valeur,
  • l’insécurité de l’emploi et du travail.

    Il n’est pas demandé à chacun de tout passer en revue, chaque item étant lui-même détaillé. La description de quelques situations personnelles suffira à fournir un matériau conséquent.

    C’est sur la base de ces descriptions que nous travaillerons avec les formateurs afin de mettre en évidence dans le stage, les liens ténus entre le fonctionnement de l’institution et la mise en danger des enseignants et des autres personnels de l’éducation nationale.

    en PJ, en PDF extrait du rapport Gollac, tableau à compléter, de façon anonyme et à nous renvoyer à sudeduc35.solidaires@laposte.net
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rapport Gollac
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RPS à completer
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Valls démission ! Déclaration du Conseil Fédéral de la Fédération SUD éducation. Paris, le 27 septembre 2013

Les propos du ministre Valls à l’égard des populations Roms qui tentent de vivre en France, dans les pires conditions, s’inscrivent dans la continuité des stigmatisations subies par ces communautés.

Partout montré-e-s du doigt, les Roms, citoyen-ne-s européen-ne-s, sont condamné-e-s partout à l’errance dans une sous-citoyenneté. Après les évacuations policières et violentes des campements qu’ils réussissent à installer, les propos du ministre de l’Intérieur sur leur manque de volonté d’intégration à la société française ramènent le débat au niveau des pires déclarations de l’extrême droite.

Cette politique éhontée (près de 18 000 expulsions de Roms en 2012) est aujourd’hui dénoncée par la commission européenne.

La politique, les discours et les pratiques du ministre de l’Intérieur ne marquent aucune rupture avec les politiques précédentes de stigmatisation des étranger-e-s comme fauteurs de trouble et de crise.

Dans un moment où la France compte 5 000 000 de chômeurs et de chômeuses, nous pensons que la stigmatisation des Roms consiste surtout à faire oublier l’incurie du gouvernement en matière de développement de l’emploi. Nous dénonçons l’instrumentalisation politique des Roms.

Nous revendiquons un égal accès aux droits fondamentaux pour les français‑es et les étranger-e-s.

Nous exigeons la scolarisation des enfants de toutes les familles Roms présentes sur le territoire.

Valls démission !

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Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Pour nos retraites / 15 octobre

Le 15 octobre, des rassemblements et manifestations sont organisés dans toutes les régions. Dans plusieurs secteurs, des grèves sont prévues dans cette même période. L’Union syndicale Solidaires appelle à participer massivement aux initiatives unitaires. Le projet de loi contre nos retraites est un des pans d’une attaque contre tous nos droits, au nom de « l’austérité », c’est-à-dire en réalité au nom d’une redistribution toujours plus inégalitaire des richesses que nous produisons :
toujours moins, pour les salarié-es, les chômeurs-ses et les retraité-es
toujours plus, pour les banquiers, les patrons et les actionnaires !

Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Un projet de loi inacceptable

Du 7 au 15 octobre, l’Assemblée nationale examine le projet de loi sur la retraite. Au programme : allongement de la durée de cotisations, décote, désindexation des pensions vis-à-vis des salaires, augmentation des cotisations payées par les salarié-es… Ce projet de loi poursuit le travail de démolition du droit à la retraite, entamée par plusieurs gouvernements précédents (1993, 1995, 2003, 2007, 2010). Son contenu est inacceptable.

D’autres choix sont possibles

Rien ne justifie de nouveaux reculs sociaux. Le droit à une retraite correcte est un droit fondamental pour tous et toutes. Le nombre de chômeurs-ses montrent qu’il faut réduire le temps de travail de tous (et pas les salaires) et non pas l’allonger. Les ressources financières sont très largement disponibles dès lors qu’on les répartit différemment.

Il manquerait 20 milliards pour les retraites d’ici 2020 ?
Les profits des actionnaires ne cessent d’augmenter !
La fraude fiscale, c’est 80 milliards par an !

Retrait du projet !

Pour l’Union syndicale Solidaires, il n’est pas question d’accepter d’un gouvernement de Gauche ce que nous refusions d’un gouvernement de Droite. Ce projet n’est pas aménageable : c’est une attaque contre les droits des salarié-es, contre les acquis obtenus par les luttes des générations précédentes.

Quelles actions pour gagner ?

Gouvernement et patrons ne nous feront pas de cadeau. Seul le rapport de force peut les faire renoncer à leur projet. Pour gagner, il faut agir. Dès l’été, nous avions pu former un front unitaire rassemblant CGT, FO, Solidaires et FSU, qui appelaient à une journée de grève et de manifestations le 10 septembre.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il fallait bien entendu une suite à cette journée. C’est pour cela que, depuis le 10, nous proposions qu’il y ait une rencontre intersyndicale et des décisions d’action nationale unitaire. Nous n’avons pas été entendus par les autres organisations syndicales.

Plus d’un mois plus tard et alors que le débat se terminera à l’Assemblée nationale, la date du 15 octobre est tardive. Mais nous n’avons pas le choix ; pour changer la réalité, il faut partir de celle-ci, pas de ce que nous aurions voulu qu’elle soit ! Réussissons la journée d’action nationale du 15 octobre, à l’appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de la FSU ! A la base, construisons l’unité pour gagner !

RASSEMBLEMENT :

RENNES : 12 heures Ancienne Préfecture Rue Martenot

Rythmes scolaires : POUR UNE VERITABLE REFONDATION DE L’ECOLE LAÏQUE

La réforme Peillon nous est vendue comme LA réforme des rythmes de l’enfant. Mais elle ne prend pas ou peu en compte la réalité de celui ci : pas de grand changement au niveau de la journée, de l’année, des programmes, des effectifs de classe… Le temps non contraint, où l’enfant peut évoluer à sa guise, n’est pas pris en compte. La semaine est réorganisée sans tenir compte des avis des scientifiques , POURTANT REGULIEREMENT INVOQUES POUR JUSTIFIER LA REFORME.

L’école aujourd’hui est calquée sur le monde du travail. L’école primaire et encore plus l’enseignement secondaire sont basés sur un temps mécanique et répétitif – cours de 45 minutes par exemple. Les horaires de l’école – et donc des élèves – sont alignés sur ceux des entreprises ou des services. Ce n’est en aucun cas le contraire,

Les élèves sont confrontés à des cadences de travail trop importantes. La nécessité de changer l’école, d’en revoir les rythmes est évidente, pour laisser du temps aux apprentissages et en faire un lieu de bien-être.

Une marchandisation du temps éducatif, d’une part

Cette réforme n’est en fait qu’une marchandisation d’un temps éducatif : elle offre un temps d’intervention hors éducation nationale aux associations diverses et variées, aux professionnels privés dans certains cas, ou tout simplement à une simple garderie parfois payante.

◆ Le projet Peillon génère de grandes inégalités dans l’offre éducative selon les territoires : communes riches/communes pauvres, rurales/urbaines, priorités politiques des municipalités…

Nous voulons que l’égalité (dite « républicaine ») soit assurée, que tous les élèves aient droit à la même formation. Un encadrement national des activités périscolaires est nécessaire, définissant des champs d’activité obligatoirement proposés à tous les élèves, quelles que soient les variables locales.

◆ Dans le projet Peillon rien n’interdit aux associations à caractère religieux d’intervenir dans le cadre du « périscolaire »

Nous exigeons que la laïcité soit assurée dans les écoles, y compris dans ce cadre quand il nous est imposé.

◆ Pour pouvoir fonctionner le projet Peillon va multiplier les emplois précaires.

Nous refusons la précarisation des emplois et nous voulons des personnels formés et des emplois statutaires.

◆ Dans le projet Peillon, la multiplication des interventions extérieures sur des temps courts ne permet plus de générer une vision globale de l’éducation. Le morcellement des activités empêche une réelle approche polyvalente-polytechnique de l’école.

C’est pourquoi plus que jamais SUD Éducation exige le retrait du texte Peillon, et réaffirme qu’il faut une autre réforme des rythmes scolaires, ambitieuse et dégagée des lobbies touristiques et économiques.

L’école publique sous tutelle des pouvoirs locaux, d’autre part

La réforme donne aux municipalités le pouvoir de fixer les horaires scolaires. D’ailleurs, les mairies ne se gênent pas pour imposer des horaires de T.A.P. qui leur conviennent pour utiliser (exploiter ?) au maximum les personnels d’animation dont elles disposent, en imposant des horaires d’enseignement irréguliers, déséquilibrés, préjudiciables à l’enseignement.

Nos propositions

Pour lutter contre les inégalités entre les territoires, l’Éducation doit rester nationale. Ce qui n’empêche pas l’apport d’intervenants extérieurs

❒ Vouloir réformer les rythmes scolaires nécessite une réflexion plus large sur l’école et nécessite de :

❊ réduire les effectifs par classe.

❊ repenser les programmes, d’en concevoir les contenus pour laisser du temps à la manipulation, l’expérimentation, la recherche…

❊ inscrire dans les programmes la possibilité du travail coopératif, de la pédagogie de projet…

❒ Différencier le temps de travail des PE devant élèves du temps d’enseignement pour les élèves.

Pour les PE : 18 h devant élèves des heures de concertation, travail en équipe… sans porter atteinte au principe de polyvalence qui permet une vision globale du fait éducatif.

Conséquences : plus de PE que de classes, plusieurs PE par groupe élèves, renforcement du travail en équipe, regard croisé sur les élèves et les pratiques…

❒ Différencier le temps et les activités selon l’âge des enfants.

Repenser les horaires du matin en aménageant un temps d’accueil suffisamment long pour une mise en route en douceur.

Poursuivre la réflexion

A SUD Éducation, nous voulons aussi une autre école dans une autre société. Question rythmes scolaires et rythmes des enfants il faut s’enrichir des travaux de la recherche (chronobiologie, chronopsychologie, sciences de l’éducation…)

❂ Adapter la journée au rythme de l’enfant : temps de repos, temps calmes, « temps pour ne rien faire »… On ne pourra réellement réduire la journée des enfants que lorsque la journée de travail de leurs parents sera réduite.

❂ Ne pas dépasser 7 semaines de travail d’affilée.

❂ Repenser l’année : des vacances plus longues l’hiver quand la fatigue est plus grande, plus courtes l’été ?

❂ Donner du temps pour les apprentissages : notion de cycle (2 à 4 ans par cycle, sans pénalité pour les élèves), classe multi-âge…

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