31 mars greve et manifestation contre la loi travail

En grève reconductible le 31 mars pour le retrait de la loi travail et pour le progrès social

Un projet global toujours inacceptable

Ce texte, malgré quelques maigres reculs annoncés par le gouvernement, reste fondamentalement néfaste. Il continue de diminuer les droits des salarié-e-s et accroît la précarité, notamment des jeunes.

  • En facilitant les licenciements collectifs ou individuels, soi-disant pour embaucher plus facilement,
  • En remettant en cause les 35h par le biais des accords d’entreprise,
  • En s’affranchissant des contraintes liées à la loi au profit des accords d’entreprise,
  • C’est l’idée même d’un droit qui protège les travailleur-euses qui est remis en cause par la « simplification » du code du travail qui deviendrait celui des droits humains au travail.

Poursuivre, amplifier la mobilisation en cours

Le 9 mars, un grand mouvement social est né. Cette initiative a démarré en dehors des canaux traditionnels avec le succès de la pétition contre la Loi travail. Le 9 mars nous étions des centaines de milliers de salarié-e-s et de jeunes dans la rue. Cela témoigne d’une mise en mouvement de la société, en premier lieu des lycéen-ne-s et étudiante-es à qui le capitalisme promet aujourd’hui un avenir fait de toujours plus de précarité.

Les 17 et 24 mars la mobilisation de la jeunesse s’est amplifiée, avec des blocages croissants de lycées et de nombreuses AG dans les universités. Les mesures annoncées peuvent difficilement satisfaire la jeunesse : la loi n’offre que la perspective d’un CDI de plus en plus précaire, et la « garantie jeune » ne représente qu’un faible engagement financier de l’Etat.

La répression du mouvement étudiant montre l’inquiétude du gouvernement.

Réussir le 31 mars, décider la poursuite du mouvement

C’est la date retenue de grève générale interprofessionnelle pour faire converger la mobilisation unitaire des syndicats de salarié-e-s (SOLIDAIRES, CGT, FO, FSU) et des organisations de la jeunesse.

Dans nos établissements, nos villes, organisons la réussite massive de cette grève interprofessionnelle ; il nous faut donc tout mettre en œuvre pour faire converger toutes les luttes contre les mesures (état d’urgence, répression syndicale, etc.) et les réformes (collège 2016, déontologie des fonctionnaires, etc.) visant à soumettre les salarié-e-s aux choix économiques de ce gouvernement acquis au MEDEF.

C’est une étape indispensable pour construire la mobilisation car nous savons qu’une journée de grève ne suffira pas à faire reculer le gouvernement.

La fédération SUD éducation appelle à la grève reconductible dès le 31 mars et soutient toutes les initiatives telles que celle de la coordination nationale étudiante pour le 5 avril.

Manifestations de jeudi 31 mars 2016

A Rennes, 11 h – Esplanade Charles De Gaulle.

A Redon, 11 h devant la Sous –Préfecture

Fougères, 17 h 30 – Place Aris-de Briand

A St Malo, 10 h 30 – devant la médiathèque

Vitré, 17 h 30 – Place du Général de Gaulle

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appel 31 mars
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tract 31 mars

Non aux supressions de postes dans les EREA de Rennes et Redon

Ce sont 2 postes de professeurs des écoles en internat éducatif (enseignants spécialisés) qui doivent etre supprimés à Rennes et 2 Redon, remplacés par des ASEN (surveillants). Encore des économies de bouts de chandelle sur le dos de nos enfants.

Les élèves scolarisés en EREA, majoritairement internes, sont des populations fragiles qui nécessitent un accompagnement particulier. Les nuits, études, repas, .. sont donc encadrées par des enseignants spécialisés, et non par de simples surveillants.

L’intersyndicale à déposé la motion suivante au CTSD de vendredi 18 :



à Monsieur le Directeur Académique,


La note de service de préparation de la rentrée2016, envoyée par la DGRH, permet aux Recteurs de décider de mettre fin aux missions de nuit assurées par les enseignants au sein des internats éducatifs des EREA et de les remplacer entre autres par des assistants d’éducation (ASEN). Il s’agit d’une décision autoritaire et inadaptée aux objectifs éducatifs et pédagogiques poursuivis au sein des EREA prise en dehors de tout dialogue social.

Dans le 35, la décision serait prise dans la précipitation et sans informer les collègues concernés. L’impact de cette décision sur les conditions de travail, le temps de travail et les missions n’est pas encore connu. Il n’y a aucune visibilité pour participer au mouvement. Concrètement, ce sont quatre postes d’enseignants éducateurs qui sont supprimés (deux à Redon, deux à Rennes).

Pour nous, l’internat éducatif est indispensable pour offrir à des collégiens en grande difficulté scolaire, un environnement sécurisant et durable en lien étroit avec la classe.

Les ASEN ne sont pas formés pour répondre aux besoins spécifiques de ces élèves et ne peuvent se substituer aux personnels spécialisés.

Dans l’immédiat, l’intersyndicale demande que la mesure soit annulée, les quatre postes d’enseignants éducateurs rétablis, l’ensemble des missions actuelles, dont le service de nuit et les surveillances de repas maintenues.

SUNDI-FO 35. SNUIPP-FSU 35. SE UNSA BZH. SDEN CGT 35. CNT éducation 35. SUD éducation-Solidaires 35.

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declaration intersyndicale EREA

Les personnels et l’intersyndicale vous invitent :

mercredi 23 mars rassemblement devant l’IA à 14h30 à l’appel de l’intersyndicale ( pendant la réunion d’info sur les postes en EREA).

vendredi 25 mars rassemblement devant le rectorat à 14h : CTA (comité technique académique)

En grève contre la loi travail le 24 mars, pour le progrès social

Après le 9, le 17 mars a vu se mobiliser une bonne partie de la jeunesse lycéenne et étudiante contre la loi Travail, faisant la jonction avec les syndicats de salarié-e-s. Plus de 150 000 manifestant-e-s dans toute la France. L’amplification du mouvement, avec en ligne de mire la grève public/privé du 31 mars, est plus que jamais d’actualité. Cela passe par une nouvelle journée de grève, de mobilisation et d’action, dans la semaine à venir, le jeudi 24, jour de la présentation du projet de loi en conseil des ministres. Cette journée doit être un moment fort dans l’élargissement de la lutte. En grève et dans la rue contre la loi travail le 24 mars !

Ne nous laissons pas enfumer par les contre-feux médiatiques et politiques ! Les prétendus reculs du gouvernement étaient largement prévus d’avance. Si nous devons nous féliciter d’une chose, c’est de la forte mobilisation qui se construit au cours de ce mois de mars.

C’est le retrait pur et simple de cette loi, dont la philosophie générale n’a absolument pas été modifiée, qu’il faut obtenir. Qu’attendre en effet d’un projet de loi dont le premier article subordonne le respect des droits des salarié-e-s aux impératifs économiques des entreprises ? Les mesures facilitant les licenciements et l’inversion des normes demeurent dans le projet. L’inversion des normes, c’est la capacité pour un accord d’entreprise moins favorable de primer sur la loi, pourtant censée être la garantie de droits pour tous et toutes.

Les acquis sociaux ne se négocient pas. Le syndicalisme ne doit avoir pour but que de les faire progresser.

Plus que jamais nous devons pousser l’avantage du mouvement social et obtenir le retrait de cette loi libérale anti-sociale qui n’engendrera que plus de chômage, de précarité et de désespoir pour la jeunesse et pour tou-te-s les travailleurs/euses.

En grève le 24, construisons les suites, avec le 31 la grève interprofessionnelle.

Dès maintenant, mettons en débat la reconduction de la grève pour imposer nos revendications !

Fédération SUD Education

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loi travail 24 mars en greve

Luttons jusqu’au retrait de la loi Travail, pour le progrès social


Le 9 mars, un grand mouvement social est né. Avec plus de 200 rassemblements et manifestations, nous étions des centaines de milliers dans la rue. Après le succès inédit de la pétition, l’engouement pour cette initiative engagée en dehors des canaux traditionnels de mobilisation témoigne d’une mise en mouvement de la société, en premier lieu des travailleurs/euses en formation à qui le capitalisme promet aujourd’hui un avenir fait de toujours plus de précarité.

Poursuivons la lutte sans attendre !Il s’agit maintenant de développer un vaste mouvement interprofessionnel, intergénérationnel, durable. L’intersyndicale nationale CGT-FO-FSU-SUD/Solidaires-UNEF-UNL-FIDL prévoit la grève le 31 mars pour le retrait de la loi travail. S’il s’agira d’un moment important de mobilisation, il faut d’ici-là multiplier les initiatives pour aller vers une mobilisation continue et il n’est pas question de retomber dans une mobilisation saute-mouton avec des journées isolées.

Ainsi, le 17 mars a été choisi comme prochaine date nationale de mobilisation contre la loi Travail par des assemblées générales de lutte et des organisations de jeunesse étudiantes et lycéennes. Un préavis de grève national couvre l’ensemble des personnels de l’éducation et, plus largement, de toute la fonction publique.

D’autres dates sont déjà dans le paysage. Dans le contexte actuel, la grève le 22 mars initiée par l’intersyndicale fonction publique doit se transformer en nouvelle occasion de convergence des luttes contre les politiques antisociales. Et le 24 mars, jour de la présentation du projet de loi travail en Conseil des ministres, s’annonce déjà comme un moment essentiel dans la construction du rapport de force.

La Fédération SUD éducation appelle à rejoindre par la grève ces mobilisations et à se réunir en Assemblée Générale pour décider des suites.

Pas question de diviser nos luttes et nos revendications, avec une journée contre la loi travail, une journée pour la hausse des salaires de la fonction publique, etc. Les politiques des classes dominantes sont sinistrement cohérentes ; unissons nos forces, unifions nos luttes. Pour construire le rapport de force, il faudra l’engagement de chacun-e. Il n’y a pas de procuration possible, ni à la jeunesse, ni au secteur privé. Les attaques contre le code du travail nous concernent tou-te-s, toute régression pour des salarié-e-s finit par se répercuter sur tou-te-s, y compris les fonctionnaires. L’unité des intérêts de la classe des travailleurs/euses n’est pas un slogan archaïque, c’est une réalité sociale.

Pas question de nous laisser embobiner par les « aménagements » de la loi Travail que négocient la CFDT, l’UNSA, la CFTC et la CGC. Il n’y a rien à négocier, rien à aménager, c’est la loi dans son ensemble qui est une attaque contre les droits des travailleurs/euses. Et quand bien même il y aurait, au milieu de mille régressions, une disposition à sauver, il n’y a aucune raison de céder au chantage.

Prenons en main notre lutte ! Multiplions les initiatives, les assemblées générales, les actions, les débats publics, les pétitions…

Développons la grève ! À l’inverse de ce que contient ce projet de loi, la construction d’une grève générale reconductible sous le contrôle des grévistes permettra d’imposer nos revendications et de remettre à l’ordre du jour la transformation sociale :

  • Contre la précarité => le droit à l’emploi et au revenu pour tou-te-s, un statut garantissant les droits à tou-te-s les salarié-e-s
  • Contre le « travailler plus pour gagner moins » => la réduction du temps de travail et l’augmentation générale des salaires ;
  • Contre l’arbitraire patronal et la confiscation des richesses => l’autogestion et la socialisation.

LOI TRAVAIL C’EST NON

9 MARS 2016 • Début d’une lutte prolongée

Le 9 mars, un grand mouvement social est né. Avec plus de 200 rassemblements et manifestations, nous étions des centaines de milliers dans la rue. Après le succès inédit de la pétition, l’engouement pour cette initiative engagée en dehors des canaux traditionnels de mobilisation témoigne d’une mise en mouvement de la société, en premier lieu des travailleurs/euses en formation à qui le capitalisme promet aujourd’hui un avenir fait de toujours plus de précarité.

Poursuivons la lutte sans attendre ! Il s’agit maintenant de développer un vaste mouvement interprofessionnel, intergénérationnel, durable. L’intersyndicale nationale CGT/FO/FSU/SUD-Solidaires/UNEF/UNL/FIDL prévoit une journée de grève et de manifestation le 31 mars pour le retrait de la loi travail. S’il s’agira d’un moment important de mobilisation, il faut d’ici-là multiplier les initiatives pour aller vers une mobilisation continue. Pas question de retomber dans une mobilisation saute-mouton avec des journées isolées.

Pas question de diviser nos luttes et nos revendications, avec une journée contre la loi travail, une journée pour la hausse des salaires de la fonction publique, etc. Les politiques des classes dominantes sont sinistrement cohérentes ; unissons nos forces, unifions nos luttes. Pour construire le rapport de force, il faudra l’engagement de chacun-e. Il n’y a pas de procuration possible, ni à la jeunesse, ni au secteur privé. Les attaques contre le code du travail nous concernent tou-te-s, toute régression pour des salarié-e-s finit par se répercuter sur tou-te-s, y compris les fonctionnaires. L’unité des intérêts de la classe des travailleurs/euses n’est pas un slogan archaïque, c’est une réalité sociale.

Pas question de nous laisser embobiner par les « aménagements » de la loi travail

que négocient la CFDT, l’UNSA, la CFTC et la CGC. Il n’y a rien à négocier, rien à

aménager, c’est la loi dans son ensemble qui est une attaque contre les droits des

travailleurs/euses. Et quand bien-même il y aurait, au milieu de mille régressions, une disposition à sauver, il n’y a aucune raison de céder au chantage.

Prenons en main notre lutte ! Multiplions les initiatives, les assemblées générales, les

actions, les débats publics, les pétitions, développons la grève.

À l’inverse de ce que contient ce projet de loi, la construction d’une grève générale

reconductible sous le contrôle des grévistes permettra d’imposer nos revendications et de remettre à l’ordre du jour la transformation sociale :

  • contre la précarité : un statut des salarié-e-s
  • contre le « travailler plus pour gagner moins » : la réduction du temps de travail et l’augmentation des salaires
  • contre l’arbitraire patronal et la confiscation des richesses : l’autogestion et la socialisation.


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    LOI TRAVAIL C’EST NON
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Journal SUD éducation 35 mars 2016

Sommaire :

  • Page 2 Réforme du collège 2H45, éducation néo libérale, alibi pédagogique, dégradation des conditions de travail…
  • Page 3 Dans le bain des formations Collège 2016
  • Pages 4 et 7 Poster central « La charge de travail va être lourde ! »
  • Page 5 Féminisation des programmes : « Faut-il être nue pour figurer dans les programmes d’arts plastiques ? »(tract d’enseignantEs)
  • Page 6 Bulletin d’adhésion
  • Page 8 Droits et obligations des fonctionnaires : des propositions inquiétantes.
  • Page 9 Lycée VHB : lycée en lutte contre la pénibilité et pour le service public.
  • Page 10 Après la grève du 26 janvier : poursuivre et amplifier la mobilisation (communiqué fédéral).
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Loi travail, non c’est non, dans la rue le 9 mars

Face au projet de « loi Travail », dés le 9 mars, organisons la riposte.

Le 9 mars, le conseil des ministres devait examiner le projet de loi présenté par la Ministre du Travail. Ce texte constitue une attaque sans précédent contre le code du Travail et la protection qu’il offre aux salarié-e-s. Bien que concernant d’abord les salarié-e-s du privé, cette loi ne tarderait pas à avoir des conséquences dans les trois fonctions publiques. Nos conditions de travail se dégradent de plus en plus, les collègues en situation de souffrance au travail et de burn-out sont de plus en plus nombreux dans l’Éducation nationale, Nous ne pouvons l’accepter !

Si cette loi est adoptée elle marquera un recul social d’ampleur depuis les cent dernières années de luttes des travailleurs-euses pour conquérir des droits.

En outre, ce projet, en son article 6, prévoit de modifier le cadre légal des élèves de la voie professionnelle qui font des stages en entreprise dans le cadre de leur formation. Elle ferait passer le temps de travail des stagiaires à 10 heures par jour et jusqu’à 40 heures par semaines. Nous refusons de voir nos élèves exploité-e-s de la sorte.

Devant l’ampleur de l’attaque, la mobilisation se précise. Après le succès de la pétition « Loi Travail : non merci ! », de nombreuses manifestations se préparent pour le 9 mars, à l’initiative notamment des organisations de la jeunesse (dont Solidaires étudiant-e-s).

Même si, dans l’espoir de couper court à la mobilisation, le gouvernement a repoussé de 15 jours la présentation du projet de loi en conseil des ministres, le 9 mars doit être une étape importante dans la construction du rapport de forces. Dans une période de mobilisations déjà programmées (SNCF, RATP, La Poste, fonction publique…), il s’agit de construire la convergence des luttes, dans un vaste mouvement interprofessionnel pour obtenir le retrait total du projet.

Dans ce cadre la fédération des syndicats SUD éducation s’associe pleinement aux appels à mobilisation le 9 mars.

Un préavis de grève national couvre l’ensemble des personnels de l’éducation et, plus largement, de toute la fonction publique.

SUD éducation 35 appelle à la grève le 9 mars, aux rassemblement à Rennes à 12h place du Parlement de Bretagne

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loi travail SUD

Stop etat d’urgence, manifestation à Rennes samedi 23 janvier

APPEL À MANIFESTER APPEL À SE RASSEMBLER

Sur la base de nombreux appels qui sont publiés et discutés par les organisations ouvrières et démocratiques, par des collectifs et des individus, par des intellectuels et différents mouvements, nous nous rassemblerons et nous manifesterons à Rennes

le samedi 23 janvier 2016 à 14 heures sur la dalle Kennedy à Villejean (métro Kennedy)

Contre l’état d’urgence pour nos libertés, contre les lois sécuritaires et l’État policier.

Contre les assignations et la déchéance de nationalité Contre les interventions militaires

en Syrie et ailleurs, dont les populations civiles sont toujours les victimes.

Pour nos revendications et nos luttes

Parce que l’état d’urgence a pour conséquence de nous isoler, de nous museler.

Parce que pendant l’état d’urgence tous les plans de licenciements restent actifs, toutes les contre-réformes sont toujours à l’œuvre, toutes les menaces sur la ZAD de Notre-Dame- des-Landes sont accentuées, tous les actes racistes sont encouragés.

état d’urgence ou pas, rassemblons-nous et défendons nos libertés samedi 23 janvier 2016

à 14 heures : sur la dalle Kennedy à Villejean (métro Kennedy) témoignages,

à 15 heures : départ en manifestation vers le centre ville, prises de paroles.


Premiers signataires : Acrimed 35, AL 35, Attac 35, CADTM, CNT 35, Collectif antifasciste rennais, Ensemble ! 35, La Sociale-FA, MJCF 35, Mouvement de la Paix, NPA 35, PG 35, Parti pirate, SDAS-FO 35, Solidaires 35, Solidaires étudiant-e-s Rennes, Sud-éducation 35, UTUD, …

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Brochure histoire du syndicalisme et de SUD éducation

Suite à notre stage de formation syndicale de ces deux derniers jours, nous mettons en ligne ici une brochure très bien faite « Quelques repères dans l’Histoire du syndicalisme et dans la petite histoire de Sud éducation »

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Histoire du syndicalisme et de SUD éducation
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Nous ne céderons pas !

Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre.

C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.

Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.

Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’Etat de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.

Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice

d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent.

L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’Etat des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.

Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’Etat en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.

Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.

Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.



Premiers signataires :


AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac,

Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales

laïques (Cnafal), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi,

Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP – section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires

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Appel unitaire
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repression 22 novembre SUD education
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Après le carnage du 13 novembre

Face à une terreur de type fasciste, agissons pour la démocratie, le progrès social et l’internationalisme ! Non à la restriction des libertés publiques !

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apres le 13 SUD education

Des attentats terribles au nom d’un projet de type fasciste

Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 novembre, de terribles attentats ont eu lieu dans les Xe et XIe arrondissements de Paris ainsi qu’aux abords du Stade de France à Saint-Denis, faisant plus de 130 morts et plusieurs centaines de blessé-es. Notre émotion est immense. Nous sommes frappé-e-s de tristesse, choqué-e-s, révolté-e-s. Nous exprimons notre plus grande solidarité humaine aux blessé-e-s et aux proches des victimes.

Les attentats meurtriers de janvier 2014 étaient dirigés contre les personnels de Charlie Hebdo parce que ce journal avait publié des caricatures, contre un hypermarché casher pour tuer des juifs, contre des policiers pour tuer des représentant-e-s de l’Etat. En ce mois de novembre, les terroristes ont commis des massacres dans des lieux de divertissement et de rencontre grand public. Ces tueries ont pour objectif d’instiller la peur, de fragmenter la société en frappant de manière spectaculaire et violente la population civile.

Nous condamnons de toutes nos forces ces attaques, leurs instigateurs et ceux qui revendiquent ces attentats. “DAECH”, “l’Etat islamiste”, est une organisation djihadiste salafiste fanatique. Son projet politique, au nom d’un fondamentalisme islamiste, vise à instaurer dans l’ensemble du monde dit “arabo-musulman” un état totalitaire qui s’apparente au fascisme : instauration d’un gouvernement dictatorial régnant par la peur et la contrainte, mise à mort des opposant-e-s et dissident-es, suppression des libertés publiques, antisémitisme. Les populations civiles de ces régions sont victimes de cette politique meurtrière. Nous dénonçons et combattons cette politique et cette idéologie. Tout, dans ce projet et dans cette organisation, est en opposition complète aux valeurs qui animent notre action syndicale : la raison, la solidarité, la justice, la démocratie. Ce sont ces valeurs qui doivent continuer à guider notre action dans ces circonstances si difficiles.

Contre les récupérations et instrumentalisations

Déjà, les attentats sont l’objet de multiples récupérations et instrumentalisations, il faut les refuser et les dénoncer.

Les tentatives pour justifier une politique encore plus répressive contre les migrant-e-s sont indignes et inacceptables. Les amalgames de l’extrême droite doivent être combattus, et nous devons refuser que l’émotion soit utilisée pour développer le racisme. Alors que les attentats visent à diviser la population, les salarié-e-s et la jeunesse doivent refuser ce piège qui fait le jeu des fanatiques et de l’extrême droite.

Dans un contexte où le racisme a déjà le vent en poupe, que les personnes cataloguées « arabes » ou « musulmanes » subissent tout particulièrement, nous devons nous opposer à toute stigmatisation qui pourrait résulter d’une volonté politique d’assimiler à cet acte atroce des personnes sous prétexte de leur culture ou de leur religion, réelles ou supposées, alors que des réactionnaires rendent les musulman-e-s collectivement responsables des tueries. Nous nous proposons de travailler, comme professionnels de l’éducation, en dialoguant avec nos élèves, à déconstruire toutes les idéologies racistes et tous les fanatismes religieux.

Le Président de la République et le gouvernement instrumentalisent encore une fois les attentats pour en appeler à « l’unité nationale ». C’est une impasse pour le mouvement social et démocratique, cela vise à faire taire la conflictualité sociale et à unir la population derrière les dirigeant-e-s qui mènent des politiques extérieures impérialistes et des politiques intérieures antisociales, de stigmatisation raciste et anti-immigré-e-s, de chasse aux sans-papiers et de harcèlement des Roms. Ces politiques portent une lourde responsabilité dans le climat actuel et dans ses effets délétères. Ce n’est pas en le taisant que nous ferons régresser les fanatismes et les fascismes.

Des responsabilités politiques

Sans que cela ne remette en rien en cause notre condamnation des responsables et des commanditaires des attentats, il n’est pas possible de passer sous silence les responsabilités politiques des gouvernements français, européens et américains dans la situation actuelle.

Le djihadisme salafiste est l’enfant des monarchies du golfe, alliées de la France, il se nourrit d’une politique guerrière et impériale qui a toujours apporté son support aux dictatures au lieu de soutenir les oppositions laïques et démocratiques.

C’est en nous unissant avec les mouvements progressistes du monde entier que nous ferons reculer DAESH et ses acolytes. Les Kurdes qui luttent au Rojava ont besoin de notre solidarité.

Le fanatisme se nourrit ici de la politique de l’abandon des banlieues, des services publics, de l’école, de relégation des populations issues de l’immigration et de l’austérité, qui depuis des dizaines d’années engendrent la désespérance sociale et constituent un terreau favorable aux idéologies réactionnaires radicales, nationalistes ou religieuses.

Notre action syndicale doit se poursuivre pour donner des perspectives à tout-e-s les travailleurs/euses, précaires, privé-e-s d’emploi, en formation, pour une alternative sociale égalitaire et démocratique : c’est la meilleure manière de défaire durablement le fanatisme, le fascisme, le racisme.

Non à l’Etat d’urgence,

non aux restrictions des libertés publiques !


Suite à ces attentats, le chef de l’État et le gouvernement mettent en œuvre une mobilisation nationale va-t-en-guerre qui se traduit par une intensification des interventions militaires et par l’instauration de l’état d’urgence, une mesure d’exception conférant notamment aux autorités civiles des pouvoirs de police exceptionnels et permettant de restreindre drastiquement les libertés publiques. Cet état d’urgence risque aujourd’hui d’être prorogé pendant trois mois. Le Président de la République entend également modifier la Constitution, la procédure pénale, les règles de la nationalité, etc., dans une logique toujours plus sécuritaire.

Dans l’Éducation nationale, une circulaire ministérielle « annule toute sortie scolaire (cinéma, musée, …) » et « tout déplacement en transport en commun public » pour la semaine (comme si la question pouvait être réglée la semaine prochaine). SUD éducation dénonce ces mesures anxiogènes pour les enseignant-e-s et plus encore pour les enfants.

Les terroristes s’en sont pris à des personnes dans des lieux de culture parce qu’ils haïssent l’émancipation dont elle est porteuse. Parce qu’écoles, cinémas et musées sont la meilleure réponse au fanatisme, ces lieux d’éducation et de culture doivent rester accessibles.

Déjà des rectorats et autres autorités académiques empêchent des réunions d’instances et des formations syndicales. Nous le dénonçons. Au nom de la nécessité d’être auprès des élèves dans le contexte actuel, l’institution fait pression sur les personnels pour qu’ils renoncent à leurs droits syndicaux et se saisit de ce prétexte pour entraver l’action collective. Les attentats ne doivent pas servir de justification à une restriction des libertés individuelles et collectives. Les droits de réunion et de manifestation doivent être garantis dans l’éducation comme ailleurs. Leurs restrictions seraient la victoire des tueurs.

Face à la haine et à la peur, solidarité et action collective

Partout en France, dans les rassemblements de solidarité en hommage aux victimes, des gens ont exprimé ce week-end leur refus de céder à la peur. Céder serait une fuite en avant qui mettrait à mal les valeurs de notre démocratie et offrirait ainsi aux assassins la victoire dont ils rêvent.

C’est pourquoi nous voulons le maintien et la réussite des manifestations prévues :

le 21 novembre contre les violences faites aux femmes,

le 22 novembre pour la solidarité avec les migrantes et les migrants,

le 24 novembre pour la mobilisation des retraité-e-s contre la baisse de leur niveau de vie,

le 29 novembre pour la justice sociale et climatique.

SUD éducation continuera à œuvrer pour l’émancipation et la justice sociale, contre une société qui produit de l’exclusion, de la précarité, de la misère et de la violence. Notre place est au côté des forces du mouvement social et des peuples qui luttent pour leur liberté et le progrès social dans le monde.

Notre combat pour la justice sociale est légitime et doit être poursuivi quelles que soient les circonstances. À la haine et à la peur, opposons la solidarité et l’action collective.

Enquete sur les conditions de travail

La Sud Education invite les salarié-es de l’Education Nationale à organiser des enquêtes santé sur leur lieu de travail et à rendre publics les résultats de ces consultations. Cette démarche collective permettra de mettre en évidence les situations de pénibilité qui se multiplient dans l’Education Nationale et de légitimer la lutte nécessaire sur nos conditions de travail.

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enquete conditions de travail

Au cours de l’année scolaire 2014-2015, après avoir été informés de l’audit décidé par le Conseil d’administration du lycée, les personnels du lycée Victor Hélène Basch (Rennes) ont souhaité prendre une part active à l’élaboration du document unique de prévention des risques professionnels (DUER) de l’établissement.
En assemblée générale, ils ont décidé de réaliser une enquête anonyme sur la santé, la sécurité et les conditions de travail. Un document a été adressé aux personnels, il est l’adaptation d’un questionnaire élaboré par un CHST départemental (document en PJ).

Au vu de l’expression massive des personnels – 103 réponses en 48 heures ! – , on ne peut qu’être frappé par la réactivité et l’écho favorable qu’a connu cette démarche.
L’assemblée générale des personnels a souhaité que les résultats soient portés à la connaissance de l’entreprise prestataire de l’audit. En effet, cette enquête, non exhaustive, permet de mettre en évidence une situation sanitaire très préoccupante mais peut-être aussi d’en identifier une partie des facteurs explicatifs.

Voici quelques éléments marquants qui révèlent des situations fréquentes de souffrance au travail. Une majorité des personnels déclare ne pas envisager pouvoir faire le même travail qu’aujourd’hui jusqu’à sa retraite. Dans le domaine de la santé, l’enquête permet d’identifier les problèmes suivants : troubles musculo-squelettiques (61 réponses oui), insomnie, maux de tête, de ventre (48), problèmes de voix (35). Par ailleurs 18 personnes déclarent souffrir d’une maladie chronique liée au travail et 26 personnes disent avoir déposé un arrêt maladie en raison de leur travail, enfin 20 personnes ont eu un accident de service ou de trajet. Enfin 49 personnes déclarent travailler au contact de personnes en situation de détresse.

L’enquête permet de repérer quelques facteurs explicatifs, notamment en matière de risques psycho-sociaux. L’intensité du travail est très élevée : 70 réponses oui à l’item sur le sentiment de devoir se presser ; 69 à l’item concernant la surcharge de travail. Le stress ressenti au travail semble aussi lié à des problèmes d’équipements, de salles et de matériels : 59 personnes se plaignent de nuisances sonores, 55 de difficultés liées au dysfonctionnement du matériel (photocopieuses, vidéo-projecteurs…) et 40 personnes soulignent travailler dans des locaux exigus. En outre 51 personnes affirment travailler plus de 3 heures quotidiennes face à un écran d’ordinateur. Point spécifique remarquable également : 64 personnes disent devoir être amenées à gérer des conflits.

Une majorité des réponses montrent également la méconnaissance des acteurs et des outils liés à la prévention.

Enfin le niveau de stress déclaré sur une échelle de 1 à 10 donne le résultat suivant : 80 personnes se situent à un niveau supérieur ou égal à 5, et parmi eux 32 évaluent leur niveau de stress supérieur à 7 ! Ce dernier indicateur confirme que de nombreux salariés du lycée Victor Hélène Basch sont très directement exposés à des risques psycho-sociaux dans le cadre de leur activité professionnelle. Le degré élevé de satisfaction au travail souvent exprimé n’invalide nullement ce constat : la satisfaction ressentie, quand elle est associée à un degré anormalement élevé de stress déclaré, révèle l’investissement de plus en plus intensif des personnels dans leurs métiers et la fatigue nerveuse croissante qu’il leur faut alors supporter.

Nous vous invitons donc à utiliser cette enquête dans vos établissements, SUD éducation 35 peut vous assister dans cette démarche,

appel intersyndical AESH le 4 novembre

Les organisations syndicales exigent l’ouverture de discussions pour leur intégration dans un corps de la Fonction publique. Dans l’urgence, elles exigent le déblocage des budgets suffisants pour permettre l’embauche suffisante de personnels en CDD et CDI AESH, en particulier pour que les personnels actuellement en CUI puisse devenir AESH, le recrutement des personnels nécessaires à la généralisation de la mission d’appui éducatif et administratif.

L’intersyndicale SNUDI-FO35, SNFOLC35, SNUipp-FSU35, SNES-FSU35, SUD Education35, CGT Educ’action35, STE-CNT35 SE UNSA35 appelle à une assemblée générale à 14 h dans les locaux du SNUipp-FSU35, 14 rue Papu, Rennes et à un rassemblement devant l’inspection d’académie à 16 h. Une audience avec le DASEN aura lieu à 16h le 4 novembre 2015

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appel 35 au 4 novembre

Reforme du collège boycott du plan de formation académique

Le Recteur de l’Académie de Rennes a réuni le 29 septembre les organisations syndicales SNES et SNEP FSU, SNFOLC, CGT Educ’action, Sud Education, SGEN CFDT et SE UNSA pour échanger « librement » sur la réforme du collège et sa mise en œuvre dans l’académie.

Le plan de formation : toujours en chantier…

« Je donne sens aux injonctions de la Ministre » a dit le Recteur. Il a présenté sans le dévoiler totalement le plan de formation de la réforme :

Les Principaux de collège sont actuellement formés et sensibilisés à la réforme : « la clé est la bonne compréhension de la réforme par les chefs d’établissement qui devront agir avec anticipation et subtilité ».
La formation de formateurs (123 collègues, déjà engagés soit dans la formation continue soit comme formateur académique à l’Espé) s’organise. Ces collègues assureront ensuite le suivi de la formation dans 5 à 6 collèges chacun, aux côtés des IPR.
750 collègues des conseils pédagogiques des collèges seront ensuite formés de mi-novembre jusqu’aux congés de Noël. Ils auront en charge par la suite les formations pour leurs propres collègues. Le volontariat reste incontournable pour cette mission spécifique.

… puis organisé dans chaque collège !

A partir de janvier, 3 jours de formation à l’interdisciplinarité pour 6 000 collègues.
A partir de mars, 2 jours de formations disciplinaires pour 7 000 collègues.

Le Recteur n’a pas voulu détailler le calendrier des formations en établissement, affirmant toutefois « qu’aucune heure de cours ne sera supprimée, le temps scolaire pour les élèves doit être préservé ». Ainsi deux dispositions prévues au BO (rattrapage du lundi de Pentecôte et deux demi-journées dite « deuxième journée de pré-rentrée ») seraient mobilisées pour la formation. Mais rien n’a été dit pour les 3 journées restantes : l’Intersyndicale a martelé que toute formation en dehors du temps de travail alourdirait plus encore la charge de travail des personnels et ne pouvait être contrainte statutairement. Le Recteur a reconnu qu’il agirait dans le cadre réglementaire sans dévoiler davantage ses intentions (formation pendant les DNB blancs ? pendant les stages des troisièmes en entreprise ?…). Les formations pendant les congés restent envisageables mais il ne donnera aucune consigne dans ce sens aux Principaux. Par ailleurs, tous les collègues en SEGPA seront associés aux formations, dans l’attente de textes sur la réforme des SEGPA. Le Recteur a catégoriquement répondu « non » au SGEN-CFDT proposant de banaliser des journées de travail pour la formation puis de libérer les premières semaines de septembre 2016 pour organiser la concertation des équipes.

Avec quel contenu ?

Le dispositif reste donc flou, comme le contenu de la formation à l’interdisciplinarité. Le Recteur entend qu’il ne se limite pas « à la négociation des moyens » dans la répartition de la DGH pour la mise en place des EPI et de l’AP. C’est au contraire « le cœur du métier » qui doit irriguer cette formation avec les enjeux « de différenciation pédagogique, de l’évaluation des élèves ou encore la pédagogie du projet » a indiqué la doyenne des IPR qui a la responsabilité de la formation.

L’impact sur les postes et les DGH : On n’en sait encore rien mais ayons confiance !

Le ministère n’a pas encore confirmé les moyens complémentaires prévus dans la réforme : chaque division de l’académie sera-t-elle bien dotée de 2h45 en « marge professeur » pour assurer les dédoublements ou financer le latin et langues régionales ? Les effets sur les petits collèges (en zone rurale mais pas seulement) où les équipes sont davantage renouvelées chaque rentrée (service partagé, affectations provisoires de TZR ou non-titulaires) n’ont manifestement pas encore été pensés. Par ailleurs, la nouvelle organisation (LV2 sans classe bilangue, latin et breton non financés, fin des dédoublements réglementaires et de la DP3…) pourrait entraîner des mesures de carte scolaire ou des compléments de service qu’il est impossible de chiffrer à cette étape. Le Secrétaire général du rectorat compte sur « l’intelligence collective des équipes et le jeu de l’interdisciplinarité pour éviter toute catastrophe en RH (ressources humaines) ».

En conclusion de la réunion, l’Intersyndicale SNES et SNEP FSU, SNFOLC, CGT Educ’action, Sud Education et SNALC a réaffirmé qu’elle appelait les collègues à refuser toute anticipation de mise en œuvre de la réforme sous quelque forme que ce soit, et en particulier à ne pas se porter volontaires pour les groupes de travail ou les formations. Elle soutiendra les collègues qui seraient victimes d’éventuelles pressions parce qu’ils refuseraient un dispositif de formation.

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boycott formation SUD
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Grève interprofessionnelle jeudi 8 octobre 2015

Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires d’Ille et Vilaine réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences dans un cadre unitaire le plus large possible.

Elles invitent les salariés actifs, retraités et privés d’emplois à se mobiliser dans le cadre de la journée nationale d’actions interprofessionnelle jeudi 8 octobre 2015 afin d’imposer leurs revendications pour :

  • augmenter immédiatement les salaires, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires.
  • promouvoir l’égalité salariale femmes/hommes
  • arrêter les plans de licenciements et de suppressions d’emplois
  • améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage.
  • pérenniser et améliorer les garanties collectives
  • maintenir et développer la sécurité sociale solidaire et universelle, les retraites complémentaires pour garantir les droits à la santé et à la retraite pour toutes et tous.
  • développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques.
  • conforter et promouvoir les services publics.

Le pacte de responsabilité, les lois Macron et Rebsamen, le projet d’une loi réformant le code du travail doivent être abandonnés.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires. d’Ille et Vilaine appellent les salariés à débattre des formes de l’action, à décider le débrayage, la grève et à participer massivement aux rassemblements organisés sur les localités.

Rennes à 11 h Place de la Mairie

(St Malo, Vitré, Redon et Fougères selon les modalités définies localement).


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Tract 8 oct 2015 SUD éducation
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Déclaration unitaire 8 oct.

Journal SUD éducation 35 Sept 2015

Une rentrée magique, plein de gentils lapins sortis du chapeau de notre bonne fée Najat

Au sommaire :

Pages 2 et 3 Une Rentrée Magique !

Page 4 ASEN Quand le racisme s’ajoute à la précarité !

Accueil des migrants à Rennes… La beauté du geste !

Page 5 Bénévolat obligatoire = travail gratuit !

Sureffectifs dans les classes du secondaire

Qualycée : label produit en Bretagne

Page 6 Questionnaire 1er degré Rythmes et conditions de travail

Page 7 Quand des salariés de l’Education organisent eux-mêmes une enquête sur la santé au travail

Page 8 Printemps –été 2015 : la mobilisation des EVS-AVS aide administrative

Page 9 Communiqué fédéral rentrée

Page 10 bulletin d’adhésion.


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Journal SUD éducation 35 sept 2015

Cadeau bonus un poster :

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Poster gentils lapins

Profitez en bien avant que les gentils lapins ne se transforment en gros blaireaux

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Grève contre la réforme du collège jeudi 17/09/2015

Les fédérations (FERC CGT, FAEN, CSEN- FGAF, SUD Éducation, FNEC FP FO) appellent l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale à la grève du 17 septembre.

13 syndicats du second degré appellent à la grève le 17 septembre pour l’abrogation de la réforme du collège.

Bloquer la réforme du collège, c’est ouvrir la possibilité de donner un coup d’arrêt à toutes les dérives de la politique du ministère de l’Éducation nationale qui menacent l’école.

Obtenir un recul sur la réforme du collège serait une aide considérable pour la satisfaction des revendications urgentes de toutes les catégories de personnels.

La réforme actuelle du collège, massivement rejetée par les enseignants du second degré, est une pièce d’une logique d’ensemble qui concerne tous les personnels et qui menace les statuts et le cadre national de l’école.

La réforme territoriale, la régionalisation de la formation professionnelle, la mise en place des PEDT et de la réforme d es rythmes scolaires vont dans ce sens avec des conséquences en matière d’accès de tous au service public, d’emploi et de statut.

La ministre annonce de nouvelles mesures découlant des mêmes logiques ! Les fédérations syndicales considèrent que le danger d’une nouvelle réforme du lycée s’inspirant de la réforme du collège existe.

Il faut stopper cette logique ! Il est possible de gagner.

Les fédérations (FERC CGT, FAEN, CSEN, SUD Éducation, FNEC FP FO) appellent l’ensemble des personnels de l’enseignement à se réunir, à décider de faire du 17 Septembre une grande journée de grève et de manifestations.

Elles considèrent que si la ministre ne recule pas le soir du 17, elle prendrait la responsabilité de la poursuite du conflit.

A Rennes manifestation 11h place de la mairie

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appel intersyndicale 1er et 2nd degré
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tract SUD éducation