Loi travail manifestation mardi 28 juin

La grève et la mobilisation du 14 juin pour le retrait de la loi Travail ont été massives, avec des centaines de milliers de manifestant-e-s à Paris et dans tout le pays, démentant encore une fois les discours du pouvoir sur l’essoufflement et sur la fin du mouvement.

Gagner sur la loi Travail, c’est avancer sur nos revendications à tou-te-s

Le projet de la loi Travail constitue une régression historique des droits des salarié-e-s. L’inversion de la hiérarchie des normes est un problème central, mais c’est l’ensemble du projet qui doit être retiré, pas seulement l’article 2. Derrière cette attaque du code du travail, il est évident que c’est la remise en cause du statut de la fonction publique qui se profile. Nous sommes donc tou-te-s concerné-e-s et une victoire sur la loi Travail ouvrirait la voie à une re-mobilisation générale de notre camp social, à un rapport de force favorable à nos revendications.

La lutte est bien vivante !

Le gouvernement annonce aujourd’hui vouloir interdire les manifestations « si la sécurité des biens et des personnes n’est pas assurée », alors que les violences policières se multiplient et que le pouvoir en place organise la tension et tente de décrédibiliser le mouvement syndical. Déjà, des centaines de personnes ont été interdites de manifestation. Les actes de répression, les arrestations, les condamnations des manifestant-e-s se multiplient. C’est inacceptable ! La véritable violence et la véritable casse, c’est l’Etat qui l’impose en inscrivant dans la loi l’exploitation des travailleurs/euses.

Nous ne nous laisserons pas intimider !

La fédération SUD éducation affirme sa solidarité avec les réprimé-e-s et exige l’abandon des poursuites et leur relaxe. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales et collectifs de lutte à organiser la solidarité, à maintenir les appels aux mobilisations, aux présences dans la rue, aux manifestations et aux grèves, qu’elles soient autorisées ou non.

Ce sont eux et elles les casseurs/euses !

Le terme « casseurs » est le mot du pouvoir et des médias dominants. Il n’a qu’une fonction : nous diviser. La fédération des syndicats SUD éducation exprime sa solidarité avec tou-te-s celles et ceux qui luttent.

La lutte continue pour le retrait de la loi Travail et contre le monde qu’elle construit !

Autoritarisme, répression et désinformation sont les seules réponses du gouvernement, qui cherche le pourrissement du mouvement.

La fédération SUD éducation appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation, en se saisissant de toutes les initiatives pour élargir l’implication dans la lutte, mais surtout les mobilisations avec actions de blocage et grèves avec les dates nationales interprofessionnelles des 23 juin et du 28 juin (jour du vote au Sénat).

RdV 11h place de Bretagne

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18 juin 2016 : La rue s’exprime toujours, le 23 on continue

18 juin 2016 : La rue s’exprime toujours

Aujourd’hui encore 1000 manifestants dans les rues de Rennes …

Solidaires avait déposé un parcours avec un rassemblement Place du Parlement. Le préfet a préféré une nouvelle fois nous confisquer l’accès du centre ville pour une manifestation pacifique contre la loi El Khomri. Le nombre très important des forces de l’ordre déployé aujourd’hui entretient le fantasme gouvernemental des casseurs.

Par contre, l’absence totale de la sécurisation du parcours et du cortège pose question. Un camarade s’est fait renversé par un automobiliste irresponsable à l’angle de la rue d’Isly et de la rue du Maréchal Joffre. Cette personne était responsable de la sécurisation de notre cortège. Déjà le 14 juin 2016, un automobiliste, Place de Bretagne, avait foncé sur notre cortège. La chance ne peut nous satisfaire. Le préfet doit prendre toutes les dispositions de pouvoir manifester en toute sécurité.

Nous continuerons à manifester dès la semaine prochaine avec une perspective offensive contre la loi El Khomri. Le rendez-vous est pris pour le jeudi 23 juin 2015 à 11h30 avec un rassemblement Esplanade Charles de Gaulle à l’appel de l’intersyndicale (CGT-FO-FSU-Solidaires-AGI-CNT-SLB-CIP). Le parcours est déposé en préfecture ;

A Rennes le 18 juin 2016

SUD Solidaires

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comm Solidaires 18/06/2016

Loi travail : Rendez vous à venir

Après le succès des manifestation du 14 juin, on lâche rien !

# MERCREDI 15 juin

  • 18h00 : Rassemblement/manifestation afin de dénoncer la campagne de publicité sexiste et raciste de Bagelstein et en soutien aux camarades inculpés, rdv place Hoche.
  • 18h00 : Funérailles de la démocratie et AG de Nuit debout – mail François Mitterrand.

# JEUDI 16 juin :

  • 11h00 – place Hoche – Rassemblement de la Coordination des Précaires de l’éducation, en écho à l’appel des coordinations du 93 et Marseille.
  • 18h00 – Rassemblement à la prison de Vezin, en soutien aux inculpés du Bagelstein (possibilités de covoiturage depuis le parking du stade rennais).

# VENDREDI 17 juin :

  • 19h30 : repas libanais et soirée de soutien aux inculpés et aux grévistes (sur réservation au 0753453186) – au Soupirail.

# SAMEDI 18 juin :

  • Après midi – « les syndicats SUD-Solidaires appellent à une manifestation le samedi 18 juin 2016 avec l’opération transport gratuit initiée par la municipalité de Rennes » (communiqué Solidaires du 14 juin 2016). Horaire à confirmer.

# DIMANCHE 19 juin :

  • 17h00 : AGInterpro au Thabor.
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Création du collectif des précaires de l’éducation

COORDINATION DES PRÉCAIRES DE L’ÉDUCATION EN GRÈVE CONTRE LA LOI TRAVAIL

Déjà à Joliot Curie, Coëtlogon, Chartres-de-Bretagne, Bréquigny… des internats et des vies scolaires ont été fermés en pleine semaine. Dans de nombreuses écoles les services de restaurations sont restés fermés les jours de manifestation. Dans des dizaines de bahuts depuis le 9 mars nous, précaires de l’éducation, sommes nombreux à poser des jours de grève de manière ponctuelle ou même continue.

Lundi 16 mai nous nous sommes rassemblés lors d’une première réunion de coordination des personnels précaires de l’éducation. Une trentaine de personnes (ASEN, EVS-AVS, animateurs-trices périscolaires, ATSEM, enseignants-es, vacataires,…) étaient présentes représentant une vingtaine d’établissements dans toute l’Ille-et-Vilaine.

Il nous a semblé important de mener à partir de cette coordination une action de sensibilisation et de soutien aux collègues isolés dans les établissements.

LA LOI TRAVAIL REMET EN CAUSE CENT ANS DE LUTTES SOCIALES !

Depuis bientôt trois mois les mobilisations contre la loi travail s’intensifient. Les lycéens-es, les étudiants-es et les précaires n’ont pas attendu l’appel des centrales syndicales pour manifester, occuper les lycées, les facs et faire grève. Dès le début, le mouvement a donné naissance à des manifestations dont les cortèges n’avaient pas été aussi fournis depuis bien longtemps, révélant un large refus de la précarisation de l’emploi. Aujourd’hui les grèves commencent à émailler le territoire et à bousculer le quotidien, notamment dans les transports routiers, ferroviaire et aérien, chez les dockers…

C’est nous, PRECAIRES, qui faisons tourner les machines de l’éducation : Ecoles, Collèges, Lycées, Cantines, Garderies… Nous gérons, au jour le jour des centaines et des milliers d’élèves dans des locaux toujours plus dégradés par le manque de moyens et de personnels. Indispensables, et avec des conditions de travail qui se dégradent, nous sommes pourtant les plus mal payés ! Nous ne bénéficions d’aucune formation, nous travaillons à temps partiel et avec des horaires variables. Régulièrement, des tâches qui ne correspondent pas à nos missions nous sont confiées. À cela s’ajoute la précarité de nos contrats (renouvelés à l’année, au trimestre et parfois au mois) ce qui s’apparente, surtout en période de mouvement social, à un véritable chantage à l’emploi pour ceux qui souhaitent faire grève, ou ne serait-ce que contester un ordre ou une décision, et être gardé l’année suivante.

La précarité, nous ne voulons pas la retrouver lors de futurs emplois, ni la voir s’étendre au sein même de l’éducation !



POURQUOI FAIRE GRÈVE ?


Faire grève permet plusieurs choses : Tout d’abord cela bouleverse le quotidien des établissements et force la hiérarchie – et surtout le rectorat et donc en dernière instance le gouvernement – à prendre la mesure de notre opposition, c’est cela la création d’un rapport de force.

Ensuite cela nous permet de dégager du temps afin de participer pleinement au mouvement contre la loi (manifestations, assemblées générales, blocages économiques, etc). Enfin, c’est aller à la rencontre de nos collègues, leur permettre de sortir de l’isolement.

Faire grève est un acte hautement solidaire !

Appartenant au secteur de l’éducation nous pouvons subir diverses pressions, ou nous sentir coupable. Nous nous battons pour l’intérêt commun, pour nos élèves, comme l’ont bien compris les lycéens qui montrent depuis le début du mouvement leur hostilité à la loi !



COMMENT FAIRE GRÈVE ?


Aucune obligation de prévenir son chef de service. Un préavis couvre tous les personnels de l’éducation au moins jusqu’en juillet.

Grâce à ce préavis tous les salariés de l’éducation nationales peuvent se mettre, dès qu’ils le souhaitent et pour le temps qu’ils veulent, en grève (une seule heure sera comptée comme une journée).

De plus toute personne qui fait grève perd 1/30e de son salaire par jour de grève (par exemple : un peu moins de 20 euros/jour pour un mi-temps d’ASEN).

NOUS APPELONS TOUS LES PERSONNELS À SE METTRE EN GRÈVE LORS DES PROCHAINES JOURNÉES D’ACTION ET DE MANIFESTATION ET À LA RECONDUIRE JUSQU’AU RETRAIT DE LA LOI.

ORGANISER LA GRÈVE

Lorsque la grève dure, face aux pertes de salaire notre meilleur outil pour l’organiser est la caisse de grève. Tous les secteurs qui mènent des grèves illimitées y ont recours, à l’instar des cheminots ou des ouvriers des raffineries en 2010. Organisons-nous pour récolter de l’argent lors de nos rassemblements, ou auprès des personnels. Redistribuons cet argent entre nous, proportionnellement aux jours de grève.

RETROUVONS-NOUS POUR NOUS ORGANISER LORS DE LA PROCHAINE RÉUNION DE COORDINATION LUNDI 6 JUIN À 18H

AUX LOCAUX DE SUD EDUCATION : 5 RUE DE LORRAINE (VILLEJEAN)

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE JUSQU’AU RETRAIT DE LA LOI EL-KHOMRI

COORDINATION DES PRÉCAIRES DE L’EDUCATION EN LUTTE

precaireseduc.luttes@hotmail.com

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Journal de SUD éducation 35 de juin 2016

Notre presse locale, au sommaire :

page 2 ISAE à 1200 euros pour les PE : de manipulation en manipulation

page 3 Syndicalisme et pédagogie

page 4 EREA en lutte ;

Interview de 4 ASEN en grève contre la loi travail

page 5 Maison du peuple

page 6 Contre la criminalisation du mouvement social

pages 7 à 10 Loi travail : dans l’éducation nationale, dans la fonction publique, les mêmes logiques sont à l’œuvre.

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Jal sudeduc35 juin 2016
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Un peu partout en France la violence policière s’intensifie. L’objectif n’est plus de repousser les groupes mais de blesser les corps.

Au cours des trois mois de mobilisation contre la loi Travail à Rennes, nous avons été victimes, témoins ou informé-e-s de la multiplication des violences policières contre des jeunes, contre des syndicalistes et plus récemment contre des journalistes.

Hier, des manifestants et des journalistes ont été brutalisés par la police :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/rennes-des-manifestants-et-des-journalistes-victimes-de-violences-policieres-1013565.html

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/06/02/loi-travail-violente-charge-policiere-a-rennes_4931724_1653578.html

Hier matin, à Saint Malo, ce sont des collégiens qui ont été blessés par une charge policière :

http://www.liberation.fr/france/2016/06/02/onze-collegiens-blesses-a-saint-malo-apres-l-intervention-des-forces-de-l-ordre_1456869?xtor=rss-450&amp ;utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/saint-malo/saint-malo-des-parents-d-eleves-occupent-le-college-robert-surcouf-1012531.html

Mardi, des manifestants pacifiques ont été confrontés à des brutalités policières dénoncées par un collectif d’artistes en résidence à Rennes :

http://www.lesinrocks.com/2016/06/01/actualite/a-rennes-des-artistes-t%c3%a9moignent-de-brutalit%c3%a9s-polici%c3%a8res-11833608/

Cette violence disproportionnée a commencé dès le début du mouvement. Ce sont des centaines de manifestants qui en font les frais. Citons, pour mémoire, quelques exemples qui ont été (un peu) plus médiatisés :

Le 31 mars un syndicaliste de Sud santé, âgé de 60 ans, frappé à terre par les policiers :

http://www.20minutes.fr/rennes/1818563-20160403-video-rennes-terre-syndicaliste-60-ans-frappe-policiers

http://www.liberation.fr/france/2016/04/03/a-rennes-un-syndicaliste-frappe-a-terre-par-des-policiers_1443672

Le 9 avril, le matraquage d’un syndicaliste de Solidaires et de sa compagne occasionnent respectivement 90 jours et 21 jours d’interruption de travail temporaire :

http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/manifestations-rennes-111-jours-ditt-pour-jean-louis-et-laura-4161118

Le 11 avril des étudiantes témoignent des violences subies :

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/loi-travail-certains-manifestants-blesses-a-rennes-temoignent-792282.html

Au cours d’une manifestation, fin mars, un lycéen de 15 ans est frappé à la pommette par un tir de flash ball. Sud Education 35, dénonce alors l’usage d’armes mutilantes par la police et nous prenons l’initiative d’organiser un meeting contre les violences policières à Rennes 2.

http://www.rennes-info.org/Non-a-l-usage-d-armes-mutilantes

Quelques semaines plus tard, un étudiant de Rennes 2 est éborgné par un tir de flash-ball (28 avril)

http://www.liberation.fr/france/2016/04/29/loi-travail-un-manifestant-eborgne-par-un-tir-de-flash-ball-a-rennes_1449427

Un peu partout en France la violence policière s’intensifie. L’objectif n’est plus de repousser les groupes mais de blesser les corps.

SUD éducation 35 combat toutes ces violences policières dictées et commandées par un gouvernement dont l’intention est bien de blesser et d’intimider.

C’est inacceptable ! Matraquages et autres provocations n’entameront en rien notre détermination. La lutte contre la loi EL KHOMRI continue.

D’ores et déjà, Solidaires 35 propose à l’intersyndicale une nouvelle manifestation le jeudi 9 juin.

Elle sera suivie d’une manifestation nationale le 14 juin 2016.

D’ici là plusieurs actions de grève et de blocages économiques seront envisagées.

https://www.mediapart.fr/journal/france/310516/ces-images-qui-attisent-la-colere

http://www.lesinrocks.com/2016/05/29/actualite/violences-policieres-lobjectif-nest-plus-de-repousser-groupe-de-blesser-individus-11832511/

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Loi Travail :Tous-te-s en grève le jeudi 02 juin !

Poursuite du blocage de l’économie. Grève très suivie et manifestant-e-s nombreux-ses le 26 mai dans la rue.

La lutte contre la loi travail s’intensifie. Des grèves sont reconduites dans plusieurs secteurs comme les transports (dont les ports, les cheminots, la RATP), les raffineries, les centrales nucléaires, l’industrie du caoutchouc… Des actions de blocage se multiplient.

Malgré l’entêtement du gouvernement et les répressions policières sur les cortèges, les manifestant-e-s sont de plus en plus nombreux-ses. A ce titre les manifestations du jeudi 26 mai ont été une grande réussite.

Les Nuits Debout s’étendent et des actions coup de poing ont lieu dans toute la France. L’utilisation du 49.3 et l’autoritarisme de Valls continuent de décrédibiliser le gouvernement.

Malgré une stratégie de désinformation, la détermination des travailleurs-euses est de plus en plus forte. La population continue d’être contre cette loi qui casse les droits des salarié-e-s

L’intersyndicale nationale (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNL, UNEF) appelle à amplifier la mobilisation jusqu’à une grève et une manifestation nationale le mardi 14 juin. SUD éducation appelle à être massivement en grève et dans la rue ce jour-là. Il faut forcer le gouvernement à reculer.

La Fédération SUD éducation et Solidaires appellent dès maintenant à un mouvement de grève reconductible et de blocage qui doit s’amplifier et s’étendre tous les jours et appellent à une journée de grève convergente le jeudi 02 juin.

Dans l’éducation, des raisons de se mobiliser

L’autonomie des établissements et la territorialisation de l’école participent de la même logique que l’inversion de la hiérarchie des normes à l’œuvre dans la loi travail. Il s’agit de briser les garanties obtenues.

Malgré les opérations de communication et autres exercices d’auto satisfaction du ministère, la priorité à l’éducation est inexistante. Au contraire les attaques se multiplient.

  • Les réformes du collège et des rythmes scolaires sont refusées par les personnels.
  • Le manque de remplaçant-e-s est criant et se généralise sur l’ensemble du territoire.
  • La précarisation s’accentue à grands pas avec l’embauche de centaines d’enseignant-e-s contractuel-le-s qui se retrouvent sans formation dans les écoles. Des personnels AVS/AESH dont les contrats sont pour la grande majorité très courts, perçoivent un salaire dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté.
  • L’éducation spécialisée est attaquée. Dans les EREA le ministère de l’éducation a déjà commencé à remplacer les professeur-e-s des écoles éducateurs-trices fonctionnaires par des assistant-e-s d’éducation précaires, mal payé-e-s et sans formation. C’est un mépris total pour les personnels et les élèves.
  • Les lycées classés en éducation prioritaire sont aussi attaqués. La Ministre a annoncé qu’ils devront tous en sortir !
  • Pour tous-te-s les travailleurs-euses de l’éducation les pressions hiérarchiques et les injonctions dans l’urgence sont monnaie courante.

    Et ce ne sont pas les quelques primes qui feront oublier aux personnels la réalité de leurs conditions de travail et de vie dégradées depuis de nombreuses années.

    Enfin si cette loi passait, la prochaine étape serait la remise en cause du statut de la fonction publique qui nous promet une flexibilisation et une précarisation de nos métiers sans précédent.

Pour une grève massive et sa reconduction interprofessionnelle !

Pour l’Union syndicale Solidaires et SUD éducation, il faut mettre toutes nos forces dans la lutte contre cette loi.

Il est important d’être tous et toutes en grève le jeudi 02 juin.

D’ici là des débrayages, des actions, des AG, des Nuits debout doivent permettre d’œuvrer à l’extension de la grève et à sa reconduction.

Pour la Fédération SUD éducation la situation nécessite une grève générale reconductible. C’est le sens de l’appel « On bloque tout ! » signé par 100 structures syndicales et des centaines de militant-e-s CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires…

Pour SUD éducation, le gouvernement doit reculer sur la loi travail et satisfaire les revendications de l’ensemble des salarié-e-s.
On bloque tout ! Toutes et tous en grève dès le 02 juin !
Construisons la grève reconductible !

A Rennes : 2 manifestation convergentes

  • Rassemblement intersyndical et diffusion de tracts Zone Atalante le matin, manifestation vers la préfecture Beauregard ensuite
  • Espalanade CdG à 11h30 direction Beauregard

(les deux parcours ont été déclarés en préfecture)

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EREA : Le 1er juin tous en grève et tous à Paris

Le 1er juin tous en grève et tous à Paris

Ensemble pour l’enseignement adapté en EREA

Ensemble pour les personnels et les élèves

Suite à une note de la DGRH du ministère, dans de nombreuses académies, des postes de PE Éducateurs-trices au sein des internats éducatifs des EREA sont supprimés et Remplacé-es par des AED, précaires et non formé-es.

Or, la force de l’EREA, c’est d’avoir un internat éducatif en son sein, et d’avoir des personnels formés à l’action pédagogique et éducative auprès de jeunes en difficultés et en décrochage scolaire.

Dans l’académie de Grenoble, ce transfert de missions imposé aux personnels ces dernières années se solde par un dysfonctionnement avéré de l’internat.

Depuis l’annonce de nouvelles suppressions, de nombreuses mobilisations départementales ont lieu : grève, reconductible ou pas, audience, courrier à la presse, interpellation d’élu-es, …

Au niveau national, le SNUipp, le SNUDI-FO, la CGT-Educ’action, Sud éducation demandent toujours à être reçus en audience et en urgence pour que soit retirée cette note de la DGRH et pour que soient maintenu-e-s des enseignant-es éducateurs-trices spécialisé-es et formé-es pour ces missions éducatives. Ceci implique la mise en place d’un plan de formation au CAPA-SH capable de répondre aux besoins des établissements.

À cette situation précaire, il convient d’ajouter le non versement de l’ISAE aux PE Éducateurs-trices, ce qui n’empêche pas la ministre de leur écrire pour leur annoncer l’augmentation de l’ISAE. Ni ISOE ni ISAE, double peine pour les PE d’EREA et de SEGPA.

Pour ces raisons, le SNUipp-FSU le SNUDI-FO, la CGT-Educ’action, Sud éducation, appellent à la grève et à un rassemblement à Paris

Le 1er juin 2016 avec les mots d’ordre suivants : :

  • Non au démantèlement des EREA et de l’enseignement adapté du second degré.
  • Oui au maintien des PE Éducateurs-trices à l’internat éducatif.
  • Oui au versement de l’ISAE ou de l’ISOE aux PE d’ EREA.
  • Oui au renforcement de l’enseignement adapté du second degré avec des enseignant-es éducateurs-trices spécialisé-es formé-es et des moyens supplémentaires pour la réussite scolaire de tous les élèves scolarisé-es en EGPA.
  • Oui au respect des projets des équipes des EREA quant à l’organisation et le fonctionnement de l’internat éducatif.

SNUipp, SNUDI-FO, CGT-Educ’action, SUD éducation

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Greve et manifestation jeudi 26 mai

En avant vers le blocage de l’économie

La lutte contre la loi travail s’intensifie. Des grèves sont reconduites dans plusieurs secteurs comme les transports (sncf, routiers, aériens), la pétrochimie. Les blocages se multiplient dans les gares et les raffineries.

Malgré les tentatives d’intimidation du pouvoir et les pressions policières sur les cortèges, nationalement la mobilisation dans la rue reste forte. Le nombre de manifestant-es a doublé entre le 17 mai et le 19 mai.

Les Nuits Debout s’étendent et des actions coup de poing ont lieu dans toute la France. L’utilisation du 49.3 et l’autoritarisme de Valls continuent de décrédibiliser le gouvernement.

Malgré une stratégie de désinformation, la détermination des travailleurs-euses est intacte. La population continue d’être majoritairement contre cette loi qui casse les droits des salarié-e-s.

L’intersyndicale nationale (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNL, UNEF) appelle à la grève le 26 mai et à amplifier la mobilisation jusqu’à la grève et la manifestation nationale le mardi 14 juin, avant le vote en 2nd lecture à l’assemblée. Il faut forcer le gouvernement à reculer. Nous pouvons gagner. Tout dépend du niveau de mobilisation dans la rue et dans la grève.

Pour la Fédération SUD éducation et Solidaires, c’est dès maintenant que le mouvement de grève reconductible et de blocage doit s’amplifier et s’étendre tous les jours. Chaque secteur doit s’épauler. Il n’y aura ni grève ni blocage par procuration.

Dans l’éducation, des raisons de se mobiliser

L’autonomie des établissements et la territorialisation de l’école participent de la même logique que l’inversion de la hiérarchie des normes à l’œuvre dans la loi travail. Il s’agit de briser les garanties collectives obtenues.

Malgré les opérations de communication et de propagandes du ministère, la priorité à l’éducation est inexistante. Au contraire les attaques se multiplient.

  • Les réformes du collège et des rythmes scolaires sont refusées par les personnels.
  • Le manque de remplaçant-e-s est criant et se généralise sur l’ensemble du territoire.
  • La précarisation s’accentue à grands pas avec l’embauche de centaines d’enseignant-e-s contractuel-le-s qui se retrouvent sans formation dans les écoles. Des personnels AVS/AESH dont les contrats sont pour la grande majorité très courts, perçoivent un salaire dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté.
  • L’éducation spécialisée est attaquée. Dans les EREA, le ministère de l’éducation a déjà commencé à remplacer les professeur-e-s des écoles éducateurs-trices fonctionnaires par des assistant-e-s d’éducation précaires, mal payé-e-s et sans formation. C’est un mépris total pour les personnels et les élèves.
  • Les lycées classés en éducation prioritaire sont aussi attaqués. La Ministre a annoncé qu’ils devront tous en sortir en 2017 !
  • Pour tous-tes les travailleurs-euses de l’éducation, les pressions hiérarchiques et les injonctions dans l’urgence sont monnaie courante.

Et ce ne sont pas les quelques primes qui feront oublier aux personnels la réalité de leurs conditions de travail et de vie dégradées depuis de nombreuses années.

Enfin, si cette loi passait, la prochaine étape serait la remise en cause du statut de la fonction publique, qui nous promet une flexibilisation et une précarisation de nos métiers sans précédent.

La résistance est en marche

Des équipes de grévistes font des tournées d’établissements et d’écoles afin de mobiliser dans notre secteur.

Des luttes spécifiques ont lieu comme par exemple contre le non remplacement des enseignant-e-s ou pour l’éducation prioritaire dans les Hauts-de-Seine ou en Seine-Saint-Denis. Il est nécessaire de lier l’exigence du retrait de la loi travail à des revendications spécifiques à notre secteur.

Pour une grève massive et sa reconduction interprofessionnelle !

Pour l’Union syndicale Solidaires et SUD éducation, il faut mettre toutes nos forces dans la lutte contre cette loi.

Il est important d’être massivement tous et toutes en grève le jeudi 26 mai.

D’ici là des débrayages, des actions, des AG, des Nuits debout doivent permettre d’œuvrer à l’extension de la grève et à sa reconduction.

Pour la Fédération SUD Education, la situation nécessite une grève générale reconductible. C’est le sens de l’appel « On bloque tout ! » signé par 100 structures syndicales et des centaines de militant-e-s CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires…

Pour SUD éducation, le gouvernement doit retirer la loi travail et satisfaire les revendications de l’ensemble des salarié-e-s.

On bloque tout ! Toutes et tous en grève dès le 26 mai !

Construisons la grève reconductible interprofessionnelle !

Declaration de Solidaires35 au conseil municipal de Rennes

Ci dessous le projet de déclaration de Solidaires au conseil municipal de Rennes le 23 mai, la mairie nous a opportunément informé qu’il n’y avait pas de « question du public » ( réponse à ses administrés) à cette séance, circulez il n’y a rien à voir !

INTERVENTION de l’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES d’ILLE et VILAINE

Conseil municipal de Rennes le 23 mai 2016

Madame la députée-maire, mesdames messieurs les conseillers

Depuis le 7 mars, un mouvement social d’une pugnacité exceptionnelle se déroule un peu partout en France et notamment à Rennes.

L’opposition à la loi El Khomri cristallise une multitude de rancœurs accumulées par les salariés : le recul sur les retraites, la stagnation des salaires, la baisse du pouvoir d’achat, le démantèlement des statuts, le délitement des services occasionnant de longues luttes comme au CHGR de Rennes par exemple.

La gauche et la droite se partagent les lauriers avec un match nul : 5 ans de gouvernement Sarkozy, c’est 1 million de chômeurs de plus toutes catégories, 5 ans de gouvernement Hollande, c’est 1 million de chômeurs de plus toutes catégories.

Le match est nul et ce que le mouvement social vous dit, c’est que vous êtres tous disqualifiés.

Le gouvernement que soutient madame la députée maire, je dis députée maire puisque vous êtes une vraie cumularde de fonctions, est faible, détestée par les ¾ de la population, incapable de réunir une majorité sur la loi El khomri après le projet de loi imbécile sur la déchéance de la nationalité

Un gouvernement affaiblit est évidemment très dangereux puisqu’il ne lui reste plus qu’une seule carte à jouer : l’emploi massif de la répression policière et l’emploi massive de fausses informations pour effrayer le bon peuple.

Au-delà des revendications classiques et syndicales portées par les syndicats représentatifs, c’est bien la jonction avec la mobilisation de la jeunesse qui vous pose problème. Vous et votre gouvernement sont incapables de comprendre ce mouvement social de fond. Vous ne comprenez rien parce que cela fait bien longtemps que vous avez perdu toute notion de ce qu’est le peuple d’aujourd’hui.

Vous avez voulu dépeindre les manifestants comme des criminels et des délinquants. Solidaires 35 a donc fait la liste de ceux qui par exemple passaient devant le tribunal correctionnel de Rennes le 22 avril : il y avait un infirmier, un ouvrier de l’automobile, un étudiant, un lycéen, un sans-travail. Bref, des gens ordinaires qui font tourner la société. C’était une vraie représentation du peuple.

On aurait pu penser que la justice se penche sérieusement sur les associations de malfaiteurs qui font de l’évasion fiscale massive. Mais non, votre gouvernement les aime bien au point de négocier avec eux.

Ainsi non seulement, vous êtes ultra minoritaire, détestée, mais de plus votre justice condamne le peuple dans toutes ses composantes depuis le début des manifestations contre la loi El Khomri.

Dans article paru samedi dernier, l’historien Sirot titrait son article : « la révolte du peuple qui se sent exclu ». Ceux que vous insultez à longueur de communiqués, en compagnie du préfet et selon le plan de communication décidé nationalement par Cazeneuve, ne sont que le peuple qui se sent exclu. Ils sont ce que votre merveilleuse gestion de droite ou de gauche a produit depuis plus de 10 ans : des jeunes gens et jeunes femmes qui ont un pied dans les études, un pied à pôle emploi, un pied dans de multiples stages mais surtout, ils peuplent vos CDD puisque 85% des embauches se font en CDD ne débouchant sur pas grand chose.

L’historien Sirot poursuivait en écrivant : « La révolte du peuple qui se sent exclu montre une forme de haine vis à vis de ce qu’il voit comme une oligarchie du pouvoir. C’est davantage la colère qu’un projet politique »

Précisément, vous êtes tellement perchée dans les centres d’affaires et dans le cumul de vos fonctions que vous n’arriverez jamais à comprendre pourquoi ce mouvement social dure, pourquoi il est ancré dans le tissu social. C’est pourtant les gouvernements successifs et celui que vous soutenez, qui ont produit ce tissu social.

Comme vous n’y comprenez rien, il vous faut déformer la réalité au point de vous rendre ridicule.

Dépassée par les évènements, c’est au moins depuis le 12 mai que la stratégie de communication et la stratégie policière a été directement prise en main par le ministre de l’intérieur Cazeneuve s’est mis en œuvre à partir du 12 mai.

Cette stratégie, c’est celle de la répression, de la peur, de la suppression de deux libertés fondamentales : la liberté de circuler, la liberté de manifester.

Après les manifestations violemment réprimées des 9 et 28 avril, l’Union Syndicale Solidaires pensait que vous et votre gouvernement avaient compris que la stratégie de la peur et de la répression n’avaient aucun avenir.

C’est pourquoi, l’union syndicale Solidaires d’Ille et Vilaine avait signé une convention d’occupation de la salle de la cité maison du peuple. Et les faits nous ont donné raison.

A partir du 3 mai, la tension a fortement baissé dans la ville de Rennes, il n’a eu aucune manifestation violente et quasiment pas de dégradation, il y a même eu une manifestation par la place de la mairie sans incident majeur !.

A partir du 12 mai, Cazeneuve qui a repris la main a imposé une communication faisant passer les opposants à la loi El Khomri pour des malfaiteurs ou des criminels

Le 13 mai, Cazeneuve met fin à cette période d’accalmie et fait intervenir le raid pour déloger manu militari les jeunes occupants de la maison du peuple.

L’union syndicale Solidaires proposait au contraire de prolonger cette mise à disposition de la maison du peuple pour stabiliser un mouvement déterminé.

L’union syndicale Solidaires n’a pas cerné de suite votre stratégie policière. Mais la manifestation du vendredi 13 mai au soir nous a renseigné assez rapidement sur vos intentions. Pendant que la manifestation circulait dans la ville de Rennes suivie par une multitude de policiers en civil, les CRS prenaient tranquillement leur pause place de Bretagne.

Il s’agissait à partir de vitrines cassées ce vendredi 13 mai de justifier le délire sécuritaire du samedi 14 mai, jour de manifestation contre les violences policières.

Cazeneuve, votre ami, inondait les médias de fausses informations alarmantes : les black Block allemands allaient fondre sur Rennes, les manifestants nantais et parisiens allaient mettre à feu et à sang la ville de Rennes. A vous lire ou vous entendre, les martiens allaient débarquer.

Ceci a justifié des méthodes employées le 14 mai par le ban et l’arrière ban de la police armée. Des méthodes que ne renierait pas Poutine vis à vis de ses opposants : fouilles au corps, nombreuses arrestations préventives pour tout et n’importe quoi, un opinel, des lunettes de plongée, un maillot de bain, un tube de sérum physiologique.

La réalité s’est imposée par rapport à vos fantasmes : ce 14 mai c’était une manifestation ordinaire par des gens ordinaires. Ce qui n’était pas ordinaire, c’était votre fantasme : recours à 2 hélicoptères, 4 canons à eau roulaient, 500 policiers casqués ! Il ne manquait plus que les rafales et les drones.

A partir du 12 mai, les syndicats représentatifs ont été scandaleusement surveillés. C’est ainsi que l’union syndicale Solidaires a constaté que la BRI prenait en photo à partir d’appartements voisins tout adhérent, militant ou salarié qui se rendaient au siège de Solidaires particulièrement ceux qui voulaient rencontrer notre permanence juridique.

Nous, syndicalistes de Solidaires et de SUD qui avons des mandats de délégués du personnel dans tous les secteurs professionnels parce que les salariés nous font confiance, nous sommes donc considérés par votre gouvernement comme des criminels. Nous ne l’oublierons pas !

Le gouvernement que vous soutenez a donc franchi un cap dans la répression et dans l’intimidation. Vous avez perdu les pédales en faisant intervenir le raid puis aujoud’hui la BRI.

Votre gouvernement voulait faire croire à l’existence d’une association de malfaiteurs qui terrorisait la Ville de Rennes. Les super flics de la BRI venus à Rennes sont tombés sur 19 pieds nickelés qui s’apprêtaient à mettre de la mousse dans quelques composteurs du métro.

Vous deviez faire mousser votre plan de communication de la peur pour trouver des malfaiteurs et vous avez trouvé de la mousse dans les composteurs…

La stratégie de la peur et de la dissuasion a échoué. Définitivement

Votre communication et votre stratégie de la peur ne dissuadent pas les opposants à la loi El Khomri et plus globalement les opposants aux mesures gouvernementales de se mobiliser comme le démontrent les grèves et blocages de la semaine dernière.

Pour la semaine qui s’annonce, la mobilisation ne faiblit pas et les salariés de la route du rail et des raffineries prennent le relais.

Nous avons déjà expliqué pourquoi ce mouvement social est constant, profond, intelligent, réfléchi et déterminé.

Il est un élément supplémentaire qui renforce notre détermination : votre hypocrisie.

En effet, votre gouvernement fait des envolées lyriques sur la financiarisation et le premier acte du gouvernement Hollande est de verser 6,4 milliards à DEXIA afin de continuer à étrangler les collectivités territoriales.

Le gouvernement que vous soutenez fait des envolées lyriques sur les rémunérations des patrons, voire des actionnaires et les patrons du CAC 40 s’augmentent de 20 à 65% par an tandis qu’une caste de dirigeants s’augmentent années après années de plus de 10 %, notamment dans les entreprises publiques.

Le gouvernement fait des envolées lyriques sur la rigueur et l’éthique et l’association de malfaiteurs qui va de Cahuzac à Balkany, championne du monde de l’évasion fiscale continue ses affaires.

La liste est tellement longue que nous y serions toute la nuit.

La liste est tellement longue qu’elle est le support de la durée illimitée du mouvement social qui agit depuis 3 mois.

En général quand une association intervient dans votre conseil municipal, c’est pour demander des faveurs, voire de l’argent public comme ces commerçants dont pourtant une grande partie d’entre eux ont fait un chiffre d’affaire exceptionnel depuis 3 mois, notamment les bars, les restaurants, la restauration rapide, les boulangeries, etc. Certes, certains n’ont qu’un tiroir caisse à la place du cœur.

Non, L’intervention de L’union syndicale solidaires d’Ille et vilaine n’a pour seul but que de prendre date et de s’inscrire dans l’histoire de la ville et du département.

Elle aurait pu avoir pour but de vous faire réfléchir à la persistance de ce mouvement social, à son contenu, à ses causes et à ses conséquences. Mais comme on dit dans l’enceinte d’un tribunal, vous n’êtes accessible à cette réflexion.

La sagesse et l’intelligence auraient dû conduire au retrait de la loi-travail. Mais manifestement ces qualités sont absentes du gouvernement Hollande.

La ville et vous, Mme Appéré, sont aujourd’hui des noms qui sont associés à 261 blessés, dont 49 hospitalisés 1 jeune brillant étudiant qui perd un œil grâce la sophistication des armes comme les DLB 40.

L’utilisation de1400 grenades lacrymogènes et de plus de 300 tirs de flash ball n’ont pour le moment causé la mort de personne et nous en sommes heureux.

Mais votre stratégie policière, votre volonté de faire peur à la population, votre plan de communication, vos appels à toujours plus de répression ne peut qu’aboutir à cette extrémité.

Compte tenu de l’attitude du gouvernement et de votre attitude, l’union syndicale Solidaires 35 n’a aucun état d’âme à avoir pour vocation le regroupement de l’ensemble des opposants à la loi El Khomri, à soutenir l’ensemble des initiatives pour obtenir son retrait, à soutenir tous les manifestants victimes de la répression.

Rennes le 23 mai 2016

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Solidaires 35 conseil municipal du 23 mai

Arrestation de militant-es anti-loi travail à Rennes : Nouvel acte de criminalisation du mouvement social

Communiqué de Solidaires national :

Jeudi 19 mai, 19 militant-es contre la loi travail, dont des membres de Solidaires, ont été arrêté-es par la police suite à une action de Métro gratuit dans le métro de Rennes qui s’inscrivait dans le cadre d’une journée de blocage économique contre la loi travail, à l’initiative de l’intersyndicale locale.

Suite à cette action parfaitement pacifique, une partie de la presse locale tente de les dépeindre comme des « saboteurs ultra violents », ce qu’ils ne sont absolument pas : ils et elles sont comme toutes les femmes et les hommes qui luttent depuis plusieurs semaines contre la casse de notre Code du travail : indigné-es, révolté-es, mobilisé-es.

La police a pu arrêter nos camarades grâce a un travail de surveillance mis en place depuis le 12 mai. Ces méthodes de filature ne sont pas acceptables, elles sont un pas de plus dans la répression mise en place par le gouvernement contre celles et ceux qui contestent son projet de régression sociale.

Les militant-es interpellé-es doivent être immédiatement relaché-es et toutes éventuelles procédures et poursuites à leur encontre abandonnées.

Face à un projet de loi porteur de graves régressions sociales, face à une gestion policière de la contestation et face à un gouvernement qui entend passer en force, l’Union syndicale Solidaires appelle à amplifier la mobilisation, dans les entreprises, les services, les lieux d’étude et dans les rues !

Plus que jamais, debout la nuit, le jour, dans la grève, dans la rue, jusqu’au retrait de la Loi Travail !

Paris, le 19 mai 2016

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manifestation contre la loi travail jeudi 19 mai

On ne lâche rien, jeudi 19 mai 11h esplanade de Gal De Gaulle.

Nb : La CGT et FO ont unilatéralement décidé d’appeler au blocage de la ZI route de Lorient de 8h à 14h, cette démarche de blocage économique nous convient, sauf que cela zappe totalement la manifestation prévue de longue date.

Solidaires 35 maintient l’appel et à déposé comme parcours, Esplanade De Gaulle, Place de Bretagne, Rte de Lorient


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tract intersyndical

28 avril greve et manifestation contre la loi travail

Avec le projet de loi Travail, la hiérarchie des normes est inversée : un accord d’entreprise pourra s’appliquer même s’il est moins favorable que le code du travail. C’est un renversement complet de perspective désastreux pour les salarié-e-s du privé qui subiraient une précarisation sans précédent dans notre pays.

Mais le projet de loi concerne aussi directement les salarié-e-s de notre secteur ! Nous sommes tous et toutes concerné-e-s par le biais de la santé au travail, et les contrats de droit privé dans l’Éducation nationale relèvent totalement de cette loi.

Par ailleurs, ce projet fait écho à de nombreuses réformes ou projets en cours dans l’Éducation nationale.

Il ouvre sans aucun doute la voie à une remise en cause du statut de la fonction publique au nom de « l’égalité de traitement ».

Grève et manifestations Jeudi 28 avril

Rennes – 11H esplanade Charles de Gaulle

Saint-Malo – 11H devant la médiathèque

Redon – 11H devant la sous-préfecture

Fougères – 17H30 place Aristide Briand

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tract intersyndical 28 avril
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EN loi travail 4pages

Une AG interprofessionnelle aura lieu ensuite à 18h esplanade de Gaulle

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PS : l’ensemble de la fonction publique est couverte par un prévis renouvelé chaque moi, cf ici

22 avril rassemblement de soutient aux inculpés

Le 22 avril 2016, une dizaine de manifestants passeront en jugement au tribunal correctionnel de RENNES suite à leur interpellation lors de manifestations contre la loi travail, les 31 mars et 9 avril.

Ces manifestations ont donné lieu à des réactions totalement disproportionnées des forces de l’ordre : près de 1000 grenades lacrymogènes lancées contre tous les manifestants et même les passants pour interdire l’accès du centre ville aux manifestants. Les gardes mobiles ont fait un usage immodéré et dangereux de tirs de flash ball . Des grenades assourdissantes ont été utilisées également.

Un grand nombre de manifestants a subi des tabassages en règle avec pour seul tort le fait de se trouver sur le chemin des forces de l’ordre. Le déni de la préfecture sur les nombreux blessés est inacceptable et scandaleux, sachant qu’un manifestant a été victime de blessures graves entrainant 90 jours d’ITT.

Dans ce cadre des interpellations ont eu lieu, sans rapport avec un quelconque délit. Les motifs d’inculpations sont stéréotypés et ne prennent même pas la peine de la crédibilité ou font penser à des motifs que ne renierait pas un état totalitaire : « participation à attroupement armé » !

Les gardes à vue ont été prolongées jusqu’à 48 heures sans rapport avec les nécessités de l’enquête.

De fausses informations ont été données à la presse, qui les a relayées sans aucun respect de la présomption d’innocence : « un manifestant de 61 ans interpellé avec des billes d’acier dans la poche » (site OF du 31 mars).

Dans ce contexte les organisations syndicales et politiques appellent à soutenir tous les inculpés.

Rassemblement devant le parvis de la cité judiciaire Le vendredi 22 avril à 13h30

Elles demandent leur acquittement et le retrait sans délai de la loi Travail

Loi travail manifestation le 9 Avril

Le 31 mars, il y a eu des dizaines de milliers de manifestants et de manifestantes, des centaines de rassemblements dans les villes, un grand nombre d’entreprises touchées par des arrêts de travail, des chiffres de grève significatifs dans plusieurs secteurs…

Notre mouvement qui regroupe des jeunes à l’école et à l’université, des chômeur-euses, des salarié-es, des retraité-es a pris de l’ampleur. Au delà des manifestations, ce sont des assemblées générales interprofessionnelles qui se sont te-nues dans de nombreuses villes, des débats à l’occasion des « nuits debout », des actions de blocage. Le gouvernement ne pourra compter ni sur les vacances, ni sur le mauvais temps pour limiter tout cela.

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loi travail 9 avril Solidaires35

Loi travail : grèves et manifestations les 5 et 9 avril !

Plus d’un million de manifestant-es le 31 mars !

Grèves et manifestations les 5 et 9 avril !

Nous étions deux fois plus que le 9 mars lors de la 1re journée de mobilisation unitaire des organisations de jeunes et de salarié-e-s. La mobilisation pour le retrait de la loi travail est donc croissante. Elle a fait un saut décisif du point de vue du nombre mais aussi de son enracinement dans le pays avec plus de 260 manifestations.

Dans plusieurs secteurs professionnels cette journée a aussi été une journée de grève ou de débrayage dans de grandes entreprises du privé mais aussi dans le secteur public.

Le mouvement se renforce aussi chez les lycéen-ne-s avec plus de 176 lycées bloqués. Dans les universités la mobilisation est très élevée comme à Nantes, au Havre, à Rennes, à Lyon, en région parisienne et elle se développe ailleurs. La répression qui a ciblé particulièrement lycéen-ne-s et étudiant-e-s le 24 mars et encore le 31 mars ne dégonfle pas le mouvement.

Dans l’éducation, la grève du 31 mars a été suivie par environ un tiers des personnels : à nous de développer cette mobilisation.

Les 5 et 9 avril amplifier la mobilisation pour le retrait de la loi !

L’intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL, et UNEF soutient l’initiative de la coordination étudiante et des organisations de jeunes pour une nouvelle journée d’action le 5 avril. Dans notre secteur il est particulièrement important de converger avec la jeunesse mobilisée. C’est pourquoi la Fédération appelle à la grève le 5 avril. Avec Solidaires nous sommes déterminé-e-s à ne rien céder et nous continuons à appeler à la convergence des salarié-e-s et des jeunes. Il n’y aura pas de lutte par procuration.

Maintenant franchir une nouvelle étape

Toutes les manifestations sont importantes pour construire le mouvement. Ce sera aussi le cas le 9 avril où il faut être encore plus nombreux et nombreuses déterminé-e-s dans la rue !

Pour l’emporter, il nous faut construire une mobilisation unie des salarié-e-s, des étudiant-e-s, des lycéen-ne-s, des chômeurs, des chômeuses et des précaires ; c’est le sens des appels de Sud éducation et de Solidaires depuis le 9 mars. SUD éducation est signataire de l’appel « On bloque tout ! » lancé par 100 syndicalistes de toutes organisations appelant à reconduire les grèves.

Pour obtenir le retrait de la loi Travail, généralisons les grèves pour amplifier encore la mobilisation !

Pour gagner, organisons-nous pour bloquer l’économie par la grève reconductible interprofessionnelle.

Réunissons-nous en Assemblées Générales pour en débattre.

Ni amendable ni négociable, retrait de la loi Travail !

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SUD EDUCATION après le 31
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Communiqué intersyndical 35 après le 31

Non à l’usage des armes mutilantes par la police

Sud éducation Ille-et-Vilaine condamne avec la plus grande fermeté l’usage par la police de « flash-ball », contre des manifestants dans l’après-midi du 24 mars et du 31 mars à Rennes. Ce dernier jeudi, des militants étudiants et un syndicaliste de Sud éducation ont porté assistance à l’une des victimes, un lycéen mineur atteint par un projectile de cette arme mutilante au niveau de la pommette, à proximité de l’œil. Les photos de la blessure témoignent de la violence du choc subi et des risques encourus par la jeune victime.

Nous dénonçons également la répression de plus en plus débridée qui s’abat à Rennes et ailleurs contre les jeunes et les syndicalistes. Le jeudi 31 mars à Rennes, un militant du syndicat Sud-Sante Sociaux à ainsi été violemment frappé par des gardes mobiles comme le prouvent des images filmées.

Sud éducation demande un arrêt immédiat de l’usage des flash-ball, initialement utilisés au cours des prises d’otage, mais dont la police se sert pour réprimer jour après jour le mouvement social.

Face à la répression d’un mouvement massif, populaire et légitime, Sud éducation appelle à élargir encore la mobilisation contre la casse du code du travail et à la durcir. Le syndicat Sud éducation d’Ille et Vilaine appelle à la manifestation du 5 avril 2016 pour le retrait de la loi El Khomri.

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