Crise de la dette, conférence-​​débat mer­credi 7 mars

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A l’initiative d’ATTAC et de la Fon­dation Copernic, un appela été lancé pour un audit citoyen de la dette publique. Pour ce faire, un col­lectif a été créé au niveau national. L’Union syn­dicale Soli­daires est un des membres fon­da­teurs. Cet appel a été relayé en Ille-​​et-​​Vilaine, à Rennes et à St Malo.

Le CAC 35 (Col­lectif pour un Audit Citoyen de la dette publique), dont l’Union syn­dicale Soli­daires 35 est membre, organise une conférence-​​débat le 7 mars à 19 heures à la maison des asso­ciation, 6 cours des alliés à Rennes.

Au pro­gramme ;

  • perte du triple A et après ?
  • y-​​a-​​t-​​il une « bonne » dette ?
  • emprunts toxiques : les col­lec­ti­vités pourront-​​elles s’en relever ?
  • dette illé­gitime, dette écolo­gique… de quoi parle-​​t-​​on ?
  • quelles réponses apporter à cette crise ?

avec

Christian Celdran, membre du Conseil scien­ti­fique d’Attac et du Col­lectif national pour l’Audit Citoyen de la dette publique

et le témoi­gnage d’un agent du Centre Hos­pi­talier Guillaume Régnier

non au logement cher

UN TOIT C’EST UN DROIT !

MANIF LOGEMENT SAMEDI 10 MARS 15H00 – PLACE DE LA MAIRIE – RENNES

Le 15 mars sonne le retour des expulsions, l’angoisse pour des dizaines de milliers de familles d’être jetées à la rue avant sombrer dans l’exclusion… Depuis 10 ans, le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l’immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s’étendent, que les charges, l’énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent.

Les fins de mois sont dures …

C’est une politique délibérée des gouvernements qui depuis 10 ans, encouragent le logement cher, et soutiennent les milieux de l’immobilier, (bailleurs privés, spéculateurs, BTP, banques), qui s’enrichissent sur le dos des locataires et des accédants. Le logement cher, c’est le racket des couches populaires : jeunes, salarié-e-s, précaires, mères isolées, migrants, retraités, handicapés … En plus, les statuts locatifs sont attaqués et précarisés, même en HLM.

Ce n’est pas une fatalité ! il faut se réveiller ! Le logement prend place dans la campagne électorale poussé par le mouvement social et revendicatif. Tous ensemble : on peut gagner, le projet de loi interdisant de vivre dans un camping plus de trois mois a été abandonné, un projet de loi pour encadrer les loyers a été adopté au Sénat , …

Mr Sarkozy nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les spéculateurs et les grands bailleurs et patrons du BTP. STOP !!

À quelques semaines des élections, la crise du logement s’aggrave. Beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue. Le logement doit être un droit, comme l’éducation ou la santé … EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :

ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel des sans-logis, jusqu’au relogement. !



BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE !
Encadrement et baisse de 10 à 20% des loyers privés, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches !

RÉALISATION MASSIVE DE HLM ! 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation…), un service public du logement !

UN LOGEMENT C’EST UN DROIT ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif …

Réseau logement des mouvements sociaux Rennes : Relais Etrangers ;La Cimade ;FSU 35 ;RESF 35 ;MRAP 35 ;Le Conseil des Migrants ;MJCF 35 ;PCF 35 ;PG 35 ;UL-CNT 35 ;UL-Solidaires ;UD CGT ;EE LV ;Gauche Unitaire ;FASE ;Les Indignés ;CNL ;DAL 35

Avec le soutien de :

http://contrelelogementcher.org

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manif logt 10 mars

Soutien au chomeur inculpé suite à l’occupation de pole emploi

Venu défendre LES DROITS de TOUS, traîné devant le tribunal par la police pour L’ARBITRAIRE DE QUELQUES-UNS

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Rassemblement devant la cité judiciaire vendredi 9 mars dès 8h30 lors de l’audience !

Appel de l’Assemblée occupons pôle emploi Rennes du 2 Mars 2012 :

Depuis janvier, le mouvement « occupons pôle emploi » a été lancé en France afin de résister à la guerre administrative livrée contre les chômeurs et les précaires, et s’opposer à tous les discours qui osent nous rendre responsables du chômage quand ce n’est pas… de la crise ! A Rennes, nous revendiquons sans relâche : l’arrêt des radiations, la titularisation des précaires de Pôle Emploi, la mise en place de rendez-vous pris d’un commun accord entre chômeurs et conseillers, la transparence des chiffres : sous-traitance, radiations, travail gratuit ou forcé (EMT…) et la mise en place de panneaux dédiés aux collectifs de chômeurs pour informer les usagers de leurs droits…

Lors de la journée d’action nationale du 14 février, l’agence Rennes Sud a été occupée par une cinquantaine de manifestants soutenus par des collectifs de chômeurs et des organisations syndicales. Au cours de la matinée, une assemblée générale ouverte aux usagers s’est tenue. Nous avons accompagné des personnes enfermées dans le labyrinthe administratif de Pôle emploi. Enfin, nous avons fait part aux conseillers de notre volonté de nous allier avec eux contre cette machine qui saccagent des vies des deux côtés du guichet.

Face au mépris de la direction, nous avons mis en place durant l’après-midi « un contrôle précaire » de l’agence en ne laissant entrer que les personnes venues pour des problèmes de dossier et non celles convoquées pour le suivi mensuel obligatoire. Ainsi, avons-nous imposé à une échelle réduite l’arrêt du contrôle et des sanctions. Tout en laissant, bien entendu, la possibilité de sortir à qui le souhaitait. Avant l’arrivée de la police, nous avons déplacé le mobilier pour être prêt à obstruer l’entrée au moment de l’intervention policière afin de symboliser que le service public de l’emploi appartenait d’abord à ses usagers.

Faisant feu de tout bois pour tenter de nous intimider, la direction régionale s’est employée à présenter l’occupation comme une « séquestration » avant de se raviser et de déposer plainte contre x pour « dégradation de biens publics » et « entrave à la circulation ». N’est-ce pas la police qui a fait effraction en brisant deux portes et occasionnée la fermeture de l’agence pour le reste de la journée ? N’est-ce pas Police Emploi qui, par ses radiations, entrave chaque jour la vie de millions de personnes en leur coupant les vivres ? N’est-ce pas plutôt elle encore qui dégrade le bien public par la pression qu’elle exerce en sommant chacun d’accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelles conditions ?

Au moment où les occupants sont projetés au dehors avec violence, un jeune précaire, Mehdi, qui s’était rendu sur les lieux pour récupérer des papiers et s’enquérir du mouvement, intervient pour demander à la police plus de retenue. A son tour, saisi sans sommation par un policier pour avoir eu l’impertinence de réagir à ces méthodes brutales, il se débat. Le groupe des manifestants parvient finalement à maîtriser la vindicte policière et à la faire lâcher prise. La tension retombe. Quelques minutes s’écoulent pendant lesquelles un policier de la BAC intime à un autre en uniforme, qui s’était saisi de Mehdi, de porter plainte. Ce dernier est empoigné à nouveau, frappé et soulevé de terre par des policiers puis embarqué. Nous ne pouvons entendre cette arrestation autrement que comme une vengeance de la préfecture et particulièrement de sa BAC, consécutive aux camouflets infligés d’une part, par le jugement rendu en première instance concernant la marche des chômeurs du 5 décembre 2009 et d’autre part, à travers l’existence d’une plainte jugée recevable par l’IGPN -même si nous n’en attendons pas grand chose- à l’encontre de policiers de la BAC de Rennes pour des violences commises contre des participants à la marche, grièvement blessés.

Mehdi est inculpé pour « violence volontaire » et « résistance violente en réunion sur agents ». Il risque une peine de prison. Nous ne pouvons tolérer que l’on menace de peine de prison ferme une personne agissant comme chacun devrait agir devant la police, alors même que les tribunaux continuent d’absoudre honteusement de leurs responsabilités des policiers en requérant des peines de prison avec sursis, lorsque des personnes meurent. Comme à Grasse récemment, où Hakim Ajimi, âgé de 22 ans, est mort des suites d’une intervention policière de la BAC.

La répression ne nous arrêtera pas !

Non à la justice de classe à Pôle emploi et dans les tribunaux, oui à la solidarité populaire !

Soyons nombreux lors de la comparution de Mehdi pour exprimer notre soutien et montrer à la Cour qu’elle doit nous entendre !

Comité de soutien à Mehdi : premiers signataires : DAL35, Indignés de Rennes, Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes

Nous ne payerons pas leur crise : manif européénne 29 fevrier

La Confé­dé­ration Euro­péenne des Syn­dicats (CES) organise une journée d’action le 29 février qui se traduit par des ini­tia­tives diverses selon les pays : débrayages, mani­fes­ta­tions, ras­sem­ble­ments, dif­fu­sions de tracts etc. En France, dans de nom­breux dépar­te­ments, des mani­fes­ta­tions sont orga­nisées par la CGT, l’UNSA, la FSU et Soli­daires, parfois aussi la CFDT. Des appels à la grève sont lancés dans quelques sec­teurs pro­fes­sionnels par des syn­dicats CGT et Solidaires.

En Ille-​​et-​​Vilaine, les orga­ni­sa­tions « Soli­daires 35 », CGT, FSU et UNSA appellent à

des ras­sem­ble­ments à

Rennes : 11h30, place de la Mairie
St Malo : 11h30, sous-​​préfecture
Fou­gères : 17h30, sous-​​préfecture

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29 fev 2012

JURIDIQUE:HARCELEMENT N’attendez pas qu’il soit trop tard :

c’est dès le début qu’il faut réagir !

Les techniques de harcèlement deviennent monnaie courante dans les méthodes de management, avec les graves conséquences qu’on sait. Malgré leur illégalité, les responsables s’en servent parce qu’ils profitent de l’ignorance des salariés sur ce sujet et qu’ils jouent sur la distinction ténue entre exercice de l’autorité et abus d’autorité.

C’est la « loi de modernisation sociale » du 17 janvier 2002 (gouvernement Jospin) qui a défini en quoi consiste le délit de harcèlement moral. Dans le code pénal c’est l’art. L 222-33-2 et dans le code du travail les actuels art. L 1152-1 et suivants. Pour les fonctionnaires, c’est devenu l’art. 6 quinquies de la loi 83-634 dite Le Pors du 13 juillet 1983.

Les tribunaux reconnaissent très peu de cas de harcèlement moral. Principalement parce que les preuves ne sont pas faciles à apporter. Le harcèlement est caractérisé d’abord par ses effets, mesurables ou attestés selon les cas (§1). Mais qu’en est-il des causes ? « des agissements répétés … » : la difficulté est d’établir la réalité de ces agissements (§2), notamment des confrontations ou humiliations qui ont rarement lieu en public. Autre difficulté, les procédures contentieuses, claires en droit (§3), ne sont pas simples en fait. Mais si on prépare bien son dossier, il doit être possible d’empêcher le harceleur de continuer ses manœuvres (§4), voire de le poursuivre, lui, ET sa hiérarchie fautive. A condition de prendre les choses à temps (§5).

1 - Diagnostiquer le harcèlement moral

La loi définit ce qu’est le harcèlement : humiliations ou brimades plus ou moins visibles (ségrégation, dénigrement, refus d’avancement, invectives etc.) à condition qu’elles soient répétitives. L’art. 6 quinquies dit notamment :
« Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. »

Le harcèlement se caractérise donc par :

1) la répétition d’agissements. « Agissements » signifie un ensemble d’actes blâmables qui manifestent une volonté. Il s’agit des actes d’une personne, pas ceux d’une organisation.

2) dont les conséquences touchent la relation de travail : désorganisation, surveillance tatillonne, humiliations

3) et créent des dommages au salarié. Placardisation, mise en cause de l’honnêteté, altération de la santé…

Peut-on en déduire que dès qu’un salarié voit ses conditions de travail ou sa santé altérées suite à de mauvaises relations avec son supérieur, il y aurait harcèlement ? Ce n’est pas si simple, car il faut pouvoir établir un « lien de cause à effet » entre « agissements » et « altération de la santé ». En clair apporter les preuves du harcèlement…

2 – Constituer des preuves

Si le harceleur n’est pas trop futé, il laisse des traces : altercations, calomnies ou brimades faites en public. Le problème est alors de convaincre les témoins de témoigner : la loi les protège… mais le courage manque souvent.

Le harceleur peut aussi agir discrètement, seul face à sa victime : auquel cas il faudrait arriver à lui faire répéter devant témoin (par exemple un élu syndical) ce qu’il aurait dit précédemment en « privé » au harcelé.

Dans tous les cas, il faut aider le harcelé à noter consciencieusement et précisément TOUT ce qui lui paraît ressortir du harcèlement : le jour, l’heure, la situation, les phrases, les réactions du harceleur, les noms de toutes les personnes présentes (à faire signer le plus tôt possible) … Souvent la victime hésite ou n’a plus l’énergie de faire face, mais ce travail est indispensable : sans cela, il sera difficile pour l’autorité, ou le médiateur, ou pour le juge, de disposer des « débuts de preuve » en recoupant ces descriptions avec d’autres éléments.

C’est souvent par absence de preuves que les recours basés sur l’article 6 quinquies aboutissent rarement. C’est pourquoi informer les collègues et témoins potentiels sur la loi et la situation du harcelé est indispensable.

Enfin les médecins peuvent établir des attestations de « mise sous emprise » en cas de dépression …

Ces preuves suffisent-elles ? Il faut ensuite envisager la procédure …

3 – Connaître la procédure

En droit administratif, le principe veut qu’il n’y ait d’action contentieuse possible que par la contestation d’une décision. Le recours contre une décision peut se faire de 2 façons : « hiérarchique » (en interne, en demandant au niveau hiérarchique supérieur d’annuler la décision contestée), ou « de plein contentieux » (tribunal administratif).

Or souvent, un harcèlement ne résulte pas d’une décision, mais d’un ensemble de faits. Comment agir ?

En l’absence de décision attaquable, on peut d‘abord tenter de transiger avec le harceleur. Si les faits sont bien établis et irréfutables, l’administration cherchera à éviter par la suite une procédure qui ternirait sa réputation : elle proposera de transiger. Toutefois les sanctions disciplinaires contre le harceleur sont rares : la hiérarchie protège la hiérarchie. Dans la plupart des cas, elle fera corps contre la victime et le recours devient incontournable. Mais alors, le harceleur ET son supérieur hiérarchique qui n’a pas voulu prendre les mesures préventives ou les sanctions nécessaires risquent des sanctions pénales.

Pour mettre en œuvre la « protection fonctionnelle » de l’art. 11 de la loi Le Pors, le harcelé peut d’abord demander une enquête administrative à son autorité hiérarchique. L’art. 11 dit : « La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions et de réparer le cas échéant, le préjudice qui en est résulté ». Il s’agit donc de protéger les agents publics des faits de tiers mais aussi d’autres fonctionnaires. Depuis l’arrêt du 12 mars 2010 du Conseil d’Etat (n° 308974, Commune de Hoenheim), le harcèlement moral figure maintenant au nombre des agissements visés par l’article 11. En clair le supérieur hiérarchique du harceleur qui fait procéder à l’enquête, DOIT le cas échéant, prendre des mesures pour faire cesser le harcèlement, sinon il se trouve lui-même en faute. Le rapport qui résultera de l’enquête correspond à une décision au sens administratif. Dès lors soit le rapport impose au harceleur de cesser son comportement (et c’est gagné, ou quasiment) soit il ne le fait pas et devient une décision attaquable.

Le recours administratif gracieux contestant le rapport, et réclamant la protection fonctionnelle ET des sanctions disciplinaires AVEC demande d’indemnités, doit être déposé par la voie hiérarchique dans les 2 mois suivant la date de communication du rapport. On appelle cela un « recours préalable », parce qu’il DOIT précéder l’étape suivante, souvent nécessaire, qui est l’action en justice. A son tour, l’administration dispose de 2 mois pour répondre. Les questions de délais et de prééminence des décisions sont complexes, mais gérables.

Le recours contentieux (devant tribunal administratif) se fait à nouveau dans un délai de 2 mois après réponse ou absence de réponse de l’administration. Attention : les arguments de cette procédure sont « liés » (identiques) à ceux de la procédure administrative. Dès le départ il ne faut donc rien oublier.

Un recours en tribunal pénal est possible, mais n’est à utiliser qu’en dernier ressort : en effet une décision négative ruinerait toute chance dans les autres procédures.

4 – Contrer le harceleur, c

On le voit : une bonne préparation de dossier avec une mobilisation peuvent suffire à rétablir les droits du salarié victime et faire cesser les comportements abusifs du harceleur. Par le fait que le harcèlement soit un délit, et pas seulement une faute civile ou contractuelle, la crainte d’une mise en cause pénale du fautif (même si la procédure est longue) peut l’amener à calmer ses ardeurs. Pour la carrière d’un cadre intermédiaire, toute publicité judiciaire est rarement positive. Quand la jurisprudence reconnaît le harcèlement, elle le caractérise souvent comme le fait d’avoir « excédé les limites de l’exercice normal du pouvoir hiérarchique. »

Pour la victime : faites-vous accompagner et défendre

N’hésitez pas à impliquer un syndicat dès le début. Il vous faut des alliés, qui pourront vous aider à vous défendre. Demandez par lettre à votre chef de service une visite médicale de prévention EN URGENCE. Allez-y avec un certificat médical de votre médecin traitant faisant le lien entre votre souffrance et vos conditions de travail. Puis rédigez un courrier que vous remettrez au médecin de prévention dans lequel vous rapporterez les faits, et uniquement les faits, dont vous avez été victime. Lors de cette visite, faites-vous accompagner d’un délégué (élu) car les faits concernent la collectivité de travail. Cette lettre fera partie de votre dossier médical et le médecin sera dans l’obligation d’agir dans votre intérêt en proposant un « plan de prévention » à l’employeur, pour faire cesser le harcèlement. Si cela ne suffit pas, il faudra exercer les recours en vous basant sur les témoignages des collègues.

Pour le syndicat : rendez votre action visible.

  • Affichez les articles L1132-1 et s. et l’art. 6 de la loi 83-634. Distribuez cet article sur le harcèlement,
  • Adressez une lettre ouverte à la direction avec rappel de la loi
  • Organisez une délégation déterminée auprès du harceleur qui lui demande de cesser ses agissements,
  • Constituez pour les salariés un « cahier de surveillance » pour relater les faits et paroles, datées et signées : le mettre sous clé et/ou le photocopier au fur et à mesure.
  • Demandez à être reçu collectivement par le niveau hiérarchique supérieur (rectorat…) pour que cela cesse en exposant les faits et demandez une réponse rapide.

5 – Ne pas attendre pour se défendre !

  • Le harcelé ne doit pas sous-estimer le risque et les indices :
  • vous vous faites « charrier » par un supérieur qui vous humilie devant vos collègues, ceux-ci semblent gênés en votre présence ou vous évitent…
  • des informations ont été destinées à vos collègues mais pas à vous ; on a omis de vous signaler une réunion
  • votre supérieur vous a reproché plusieurs fois des faits bénins en les érigeant en faute ; il vous a retiré une fonction ou une tâche habituellement attribuée, ou qui vous avait été promise …
  • Ne pas croire que l’affaire s’éteindra d’elle-même.

    On peut être tenté de ne pas en parler pour ne pas aggraver les choses : Ne courez pas ce risque ! Le harceleur s’arrête rarement de lui-même. Trop souvent on agit quand les conséquences sont déjà graves : insomnies, stress, congés maladie, incapacité à communiquer avec les collègues, les amis et la famille, agressivité ou autodestruction.
  • Ne pas prétendre régler l’affaire par ses propres moyens

    Un simple entretien ramène rarement le harceleur à la raison ! Proposez une rencontre pour une explication franche mais jamais seul : rien ne l’empêche de NIER d’avoir insulté, humilié, tenu des propos violents et dégradants. Sinon vous risquez sous le coup de la colère de vous confronter à lui, de déraper vers des propos outrageants, l’insulte. Contre un supérieur, tous ces faits seraient retenus contre vous et compromettraient vos droits.

Quelques liens :

Blog de Christelle Mazza, avocate, : http://www.actes-types.com/blog/christellemazza

Site des métiers du droit : http://www.village-justice.com/articles

Site de l’Institut de Santé au Travail du Nord : http://www.istnf.fr/site/Themes/detail.php?fiche=4973

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Occupons Pole Emploi – banquet public jeudi 23 février 12h

Occupons Pole Emploi – Invitation au banquet public jeudi 23 février 12h (métro Charles de Gaulle)

Salut à tous,

En vue de préparer les actions d’occupation et de blocage à venir, nous organisons jeudi midi un somptueux banquet aux abords de la CAF et des Champs Libres (métro Charles de Gaulle) auquel vous êtes expressément conviés.

C’est prix libre, et contrairement à ce que l’affiche au signifiant hautement prolétarien laisserait suggérer, vous n’êtes pas obligés de venir en marcel.

A jeudi !

MCPL – Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte

http://mcpl.revolublog.com


BANQUET PUBLIC OCCUPONS PE

AG COLLECTIF EVS MERCREDI 22 FEVRIER 15H

Notre prochaine réunion aura lieu le mercredi 22 février à 15h au local de Sud-Education

5 rue de Lorraine – Métro Villejean – Rennes 02 99 58 83 74

Entrée en haut du parking portail vert au second étage au dessus de la FCPE et de ‘‘clair obscur‘

Retour sur 2010 avec le MCPL

Le MCPL vous invite à une discussion à partir du texte les grèves de l’automne 2010. Réémergence et perspective de recomposition d’un antagonisme de classe écrit à l’occasion d’une contribution au bilan du mouvement hexagonal qui s’opposa à la réforme des retraites. Occasion de partager tant les souvenirs et les moments marquants de cette lutte que de revenir sur les forces, les faiblesses de ce mouvement et sur ce qu’il a laissé derrière lui comme potentiel point de départ pour les luttes en cours et celles à venir.

Cette discussion aura lieu ce vendredi 17 février, 20h à la Cour des Miracles, 18 rue de Penhoet – Rennes


LE SABOT N°6


Pour ceux qui n’auraient pas eu connaissance de ce texte, vous pouvez le retrouver dans le Sabot #6 qui vient de paraître ! Ce nouveau numéro est disponible à la Cour des miracles, Alpha Graf, Papier Timbré…

Au plaisir chers camarades de vous voir vendredi,

LV : Examens privés à Zola

L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES VIVANTES : LE LABORATOIRE DE TOUTES LES DEREGLEMENTATIONS

Réunis en assemblée générale le 8 février 2012, Sud Education 35 apporte son total soutien aux professeur-e-s de langue du lycée Zola de Rennes, qui, collectivement, refusent de participer aux certifications de langue et d’être les correcteurs serviles et non-rémunérés d’organismes privés (Cambridge Esol. Cervantès. Goethe Institut.) Les professeurs de l’Education nationale n’ont pas à sous-traiter des « examens » formatés par des entreprises privées et fournir un travail gratuit pour des organismes qui, au final, s’arrogent le droit de délivrer ou non le A2 ou le B1 .

Une fois encore on veut faire jouer aux langues vivantes le rôle de laboratoire de toutes les dérèglementations néo-libérales. Hier, le ministère imposait à cet enseignement des « innovations » directement inspirées par le monde des grandes entreprises. L’évaluation par compétences et l’abandon progressif de la langue de civilisation au profit de la langue de « communication » répondent directement aux attentes d’un « marché du travail » avide de travailleurs mobiles, déqualifiés, dénués d’esprit critique, sous-payés mais parlant la langue du bizness international. Du reste, dès 2001, le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues publié par le Conseil de l’Europe assignait à l’enseignement des langues vivantes l’objectif de faire acquérir la compétence langagière permettant au futur salarié de réaliser des tâches morcelées et de faciliter sa mobilité en Europe.

Aujourd’hui, sous prétexte de « rationaliser », les groupes de langue à faible effectif sont supprimés ; les langues moins utilisées au plan international sont ainsi menacées de disparaître de la plupart des établissements ; et l’ex-directeur de la communication du groupe L’Oréal, actuellement ministre de l’Education nationale, dit vouloir globaliser les enseignements de langues pour tous les niveaux des collèges des la rentrée prochaine dans un collège sur dix (l’établissement pourrait, par exemple, renforcer l’anglais en 6e quitte à alléger l’horaire par la suite ce qui permettra de supprimer plus facilement les postes) et d’annualiser les services pour encadrer les stages de langues durant les vacances.

Les langues sont un enjeu capital dans la transformation de l’école en entreprise. Non au sabotage et à la privatisation de l’enseignement des langues vivantes ! Solidarité avec les enseignant-e-s qui défendent leur métier et le service public.

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Grève reconductible au CHGR de Rennes

Le centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes, établissement psychiatrique public, est au bord de l’implosion. Fin janvier des patients ont été accueillis et hospitalisés sur des matelas posés à même le sol suscitant l’indignation de l’ensemble des personnels.


Des matelas à même les sol !

Il n’est plus possible de garantir la sécurité sanitaire des prises en charge et la situation fait courir des risques considérables en terme de sécurité des soins selon les mots du directeur dans un courrier envoyé à l’ARS.

En la circonstance, le directeur ouvre très grand le parapluie pour se protéger alors qu’il responsable en grande partie de cette situation catastrophique : il a fermé une unité d’hospitalisation, refusé de prendre en compte le droit d’alerte du CHSCT dans un service détruit depuis par un incendie. L’ARS alertée depuis plusieurs mois reste muette et se refuse à apporter des solutions.



H
ier, 100 salariés réunis en assemblée générale à l’appel de SUD et de la CGT ont décidé de l’envoi d’un préavis de grève reconductible à partir du 7 février. Les syndicats ont prévenu la préfecture et l’ARS qu’à partir de cette date, les salariés bloqueraient les entrées des patients si la capacité d’accueil normale de l’établissement était dépassée. A charge à la préfecture et à l’ARS de trouver des possibilités d’accueil des patients qui ne pourront être admis au CHGR. Une tente, point de ralliement des salariés et de tous les soutiens au mouvement va être montée à l’accueil.


Blocage des entrées


Les revendications sont : la restitution des 40 lits qui sont prévus dans la capacité d’accueil de l’établissement et l’ouverture de 20 lits pour permettre enfin d’accueillir tous les patients en demande de soins . Ceci bien évidemment avec les moyens en personnel et sans aucune contrepartie sur les carrières ou l’organisation du temps de travail des salariés.

Communiqué de presse du 8 fevrier :

Une centaine de salariés, réunis en assemblée générale le mercredi 8 février, ont décidés de reconduire l’appel à la grève reconductible et au blocage des entrées débuté le 7 février.

Ce mouvement est du aux conditions d’accueil inadmissibles des patients dont certains ont du dormir sur des matelas le 19 janvier. Le directeur de l’établissement a envoyé un courrier à l’ARS : il pointe les risques considérables en termes de sécurité des soins et assure qu’il n’est plus possible de garantir la sécurité sanitaire dans les prises en charge.

Une délégation de gréviste s’est rendue ce jour à l’ARS pour demander des mesures pour permettre l’ouverture de 60 lits d’hospitalisation.

Le directeur de l’ARS s’est refusé à proposer quoi que ce soit à la délégation et refuse de recevoir vendredi les représentants syndicaux, la présidente du Conseil de Surveillance, les représentants des familles et les représentants des médecins.

Cette fin de non recevoir n’aura pour conséquence que de prolonger le conflit et la situation déplorable des patients.

Assemblée générale et l’intersyndicale du 8/02/2012 :

nous appelle a venir nombreux

vendredi 10 février 17H DEVANT LES LOCAUX DE l’ ARS place des Colombes, Colombier Rennes

Les employés sont en gréve reconductible depuis lundi pour l’obtention de 60 LITS SUPPLEMENTAIRES

ils organisent un barrage filtrant a l’entrée de guillaume Regnier

RASSEMBLEMENT PENDANT LA REUNION SYNDICATS :/DIRECTION ;/ARS

Pole emploi c’est à nous RDV le 14/02/2012

RENDEZ-VOUS à Rennes, mardi 14 février, à 9h30, place de la République (métro République)

Le mardi, pas de raviolis : on occupe Pôle emploi, pour défendre les droits des chômeurs et précaires

Le président de la république avait annoncé en 2007 qu’il allait éradiquer la misère, qu’on ne verrait plus un pauvre jeté à la rue : une rodomontade de plus ! La situation n’a cessé d’empirer sur ce terrain aussi. Pas étonnant quand on sait comment est traitée la justice sociale.

Les enfants de ces familles frappées par la précarité se retrouvent dans nos classes… quand ils ne sont pas à la rue. Avec les plans d’austérité successifs destinés à « rassurer les marchés » et à rembourser la « dette* », avec les licenciements par centaines qui touchent les entreprises en Bretagne même, la situation s’aggrave scandaleusement.

Dans plusieurs villes, à Bordeaux, Lyon, Nancy, Strasbourg, Clermont Ferrand, Pontivy, Quimper, Brest, Redon, Rennes, Montpellier, Nice, Marseille, Montauban, Aubenas, Toulouse, Lille, Dunkerque, Paris… les chômeurs et précaires s’organisent et passent à l’action : des agences de Pôle emploi et deux CAF ont été occupées. Les médias en ont rarement rendu compte

A Rennes, le 17 janvier, 50 personnes ont occupé Pôle emploi.

Dans la nuit du 18 au 19 janvier, l’entrée du pôle emploi de Rennes Albert 1er a été murée.

L‘inscription « Marre de parler à un mur » a été taguée sur les parpaings.

Le 25 janvier, plusieurs dizaines de chômeurs ont bloqué l’agence de Rennes Ouest, Villejean-Atalante : l’accès aux étages, siège de la direction territoriale de Pôle emploi, a été bloqué. Pôle emploi a abandonné ses poursuites contre un chômeur de Fougères qui avait tagué « Alinéa 5 : un emploi pour chacun », expression tirée de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Le 7 février, pour la 3e occupation de Pôle emploi à Rennes, ils ont organisé une AG ouverte toute la journée pour définir les revendications des chômeurs et précaires

• L’accès libre à un panneau d’affichage pour les collectifs de chômeurs et précaires ;

• L’engagement par écrit de ne procéder à aucune radiation à Rennes ce jour ;

• L’accès libre dans les Pôles à Internet pour connaître l’identité de leurs éventuels employeurs, les conditions de travail, etc. ;

L‘AG ouverte des chômeurs, organisée par le Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte et par les Indignés de Rennes appelle à une nouvelle action le 14 février : rendez-vous place de la République à 9 h 30.

L’AG de Sud éducation a entendu deux porte-parole du MCPL et décidé d’appeler les personnels de l’Education nationale à venir participer à l’action légitime des chômeurs et précaires, pour soutenir leurs revendications.

Dans l’éducation aussi, le chômage et la précarité touchent les non-titulaires, les emplois précaires comme les EVS-AVS, les vacataires et contractuels. Leur lutte, notre lutte doivent rejoindre celle des précaires, jeunes sans emploi, femmes souvent chargées seules de leur famille, salariés de plus de 50 ans qui perdent leur emploi…

(*rappelons quand même que la dette publique française est due pour l’essentiel à la crise du capital financier et aux cadeaux fiscaux faits aux entreprises et aux détenteurs de fortune financière, foncière…)


SUD Educ 35 info N°20

Notre lettre d’info, au sommaire :

  • la grève du 31 janvier.
  • Encore une grève de 24h !
  • Sud action
  • Rdv
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    SUD Educ 35 info 20
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Tous en grève le 31 janvier

SUD éducation 35 appelle l’ensemble des travailleurs de l’éducation nationale à se mettre en grève le 31 janvier 2012

Notre appel à la grève, suivi d’une réflexion sur la succession de gréves de 24 heures isolées

Non aux politiques libérales, non à la casse de l

Depuis 30 ans le capital et ses propagandistes, les tenants de l’idéologie libérale se sont donnés pour objectif la remise en cause des compromis que les classes dirigeantes avaient été obligées de concéder aux travailleurs. Compression des salaires, augmentation considérable des dividendes pour les actionnaires, baisse des impôts des riches, développement considérable du chômage et de la précarité, contre-réformes des retraites, attaques répétées contre la Sécurité Sociale, privatisation massive du bien public et notamment des services publics… c’est le lourd tribut payé par les salariés français à cette politique dévastatrice.

Cette politique appliquée dans de nombreux pays a appauvri les peuples et enrichi de façon considérable une minorité de privilégiés. Des sommes d’argent colossales ont été investies dans une spéculation malhonnête. La crise des subprimes a mis en péril les banques. Celles-ci ont été renflouées par les Etats, qui se sont alors endettés. Au nom de cette crise provoquée par leur politique, les représentants de l’oligarchie veulent accélérer le démantèlement de ce qui reste de politique sociale. Les « agences de notation » qui poussent l’ensemble des dirigeants européens à la multiplication des plans de rigueur ne sont que leur bras armé.

Dans ce cadre, les attaques contre les services publics redoublent, la casse de l’école se poursuit et s’accélère. 14 000 fermetures de postes sont programmées pour la prochaine rentrée scolaire, plus de 80 000 depuis 2007 ! Mais cela ne suffit pas : le pouvoir modifie le fonctionnement du service public de l’éducation et y introduit les méthodes de gestion managériales avec les conséquences que nous connaissons sur la santé physique et psychologique des personnels (cf. France Telecom).

La réforme de l’évaluation des personnels transformera le chef d’établissement en véritable potentat qui décidera de nos carrières et de nos salaires… et bientôt chargé de nous recruter. Cela vise à développer les comportements dociles soumis aux orientations libérales que les fonctionnaires d’autorité sont chargés de mettre en place : autonomie des établissements et mise en concurrence généralisée. Au bout du chemin, c’est la privatisation de pans entiers de l’école. D’où la nécessité de casser les solidarités collectives et de remettre en cause la relative autonomie dont nous disposons dans les classes.

Nous sommes tous responsables par nos actes de la mise en place de ces politiques régressives. Nous devons résister dès maintenant et ne pas attendre le salut des élections qui risquent fort de voir une politique libérale de gauche remplacer une politique libérale de droite. Nous devons signifier à nos gouvernants actuels et futurs que nous n’accepterons plus ces politiques au service de l’oligarchie financière.

Mais il est clair que répétées de façon systématique, sans s’inscrire dans une stratégie offensive qui se donne les moyens de la victoire, les grèves de 24h finissent par démoraliser et démobiliser les salariés (voir au verso). Un jour de grève, une manifestation nationale ne peuvent suffire !

Préparons pour de bon, avec l’ensemble des travailleurs, la résistance victorieuse contre l’offensive continue que mène contre les peuples l’oligarchie financière !

NON A LA RESIGNATION

Il n’est pas de sauveur suprême (même élu). Notre force, ce sont nos luttes !

Lettre ouverte aux collègues et camarades qui nous disent : « ENCORE … une grève de 24 heures ?!

  • Oui encore. Et toujours, et encore…

Encore contre les suppressions de postes, encore contre l’évaluation par le chef d’établissement, contre la gestion manageriale et comptable, encore contre l’aggravation de la sélection sociale et la casse de l’enseignement public …. Ultime encore contre la libéralisation de l’école … Et combien se disent « oui, bien sûr … mais pour quel résultat ? »

La question de bon sens s’impose : à quoi bon recommencer sans cesse ces grévettes qui ne servent pas, ou si peu ? Pourquoi « donner » une journée de salaire ? Finalement faut-il faire grève pour rien ? Bien sûr que non ! nous dit-on. Il faut « protester », pouvoir « compter les forces », pour « montrer l’ampleur du mécontentement » contre la décision, contre le projet. Et le lendemain chacun de constater le résultat : tout ça pour ça, c’est à dire pour rien, ou pour si peu.

Certes il faut nous « opposer » à la réforme, « manifester », « montrer notre détermination ».

Revoir le projet, nous disent d’autres, ou renégocier ses conditions, ou encore nous faire entendre. Ceux qui affichent ces objectifs peuvent-ils y croire eux-mêmes ?

Alors pourquoi ?

Nous, nous ne croyons pas à une quelconque négociation. Nous sommes persuadés que le pouvoir n’a qu’une seule idée : écraser toute résistance, faire voler en éclats ce qui reste de lutte des salariés. Face à ce rouleau compresseur, la simple protestation est un leurre, une facétie. Regardons comment ça se passe depuis des années maintenant : y a t-il eu une seule « négociation » sociale réelle ouverte sur quelque sujet que ce soit par ce gouvernement ? Qui peut citer un seul avantage que les enseignants auraient retiré d’une seule des réformes qu’on leur a imposé ces dernières années ? Ou est la négociation que certains réclament ? Ou est l’écoute des syndicats de salariés ?

Cela n’empêche que nous sommes et serons en lutte, mais en affirmant que seule la lutte massive et prolongée des salariés pourra contrer cette offensive. Et nous affirmons aussi que les scrutins à venir n’y changeront rien : quelles différences entre des suppressions de poste (et le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux) de droite et des redéploiements de gauche (au nom du dégraissage du mammouth) ?

Nous avons changé d’époque. Les salariés doivent comprendre que le pouvoir n’en a plus rien à faire des instances représentatives, dans quelque branche que ce soit. Le soi disant pouvoir des syndicats, même les plus représentatifs est contré, bafoué. Ça fait 20 ans maintenant que le MEDEF et les gouvernements s’acharnent à extirper ce qui reste des principes du CNR hérités de la résistance : concertation, solidarité, partage, … à la poubelle.

Dès lors c’est de la responsabilité de chaque salarié, de chaque adhérent voire militant de syndicat, de construire aujourd’hui les futurs rapports de force qui seuls permettront aux salariés de remettre leurs droits en avant. »

Sud éducation 35

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TRACT 31/01/2012

Réunion du collectif EVS-AVS 35 le 1er fevrier

Mercredi 1er février à 17h

(parce que tout le monde n’est pas libre à 15h et donc pour changer)



au local de SUD-éducation


(parce que pour l’IUFM c’est trop tard 17h et pour travailler sur le site mieux vaut un lieu avec internet)

5 rue de Lorraine

Métro Villejean

02 99 58 83 74

Entrée en haut du parking portail vert

au second étage au dessus de la FCPE et de « clair obscur »

PLAN ici
Leur site :


EVS-AVS35.FR

Quelles actions ? réunion le 26 à Crévin

A l’occasion de la grève du 15 décembre, les collègues de plusieurs écoles du département sont passés de la critique des journées de grève de 24 h sans suite, à la proposition – et, pour certains, à la mise en œuvre – de formes d’action différentes.

Les directions syndicales nous proposent régulièrement sinon rituellement lors de chaque année scolaire ces journées d’action dont chacun constate l’inefficacité du point de vue des revendications. Et pourtant, la politique du pouvoir (gouvernement et capital financier) doit être combattue de toute urgence.

Nous ne voulons pas subir avec résignation les réformes visant à détruire le service public d’éducation – après les autres services publics, comme eux…-, ni les politiques d’austérité qui frappent les salariés.

Nous ne pouvons pas nous contenter de protestations de pure forme qui n’empêchent en rien la mise en œuvre de cette politique, voulue par le capital financier et appliquée par tous ceux qui lui sont soumis.

Nous, militants de Sud éducation 35, partageons la critique des collègues de Crevin, Messac, Redon, Bel-Air..3. et de bien d’autres sûrement. Nous voulons que par la lutte collective nous puissions résister à la politique du pouvoir.

Nos collègues de Crevin proposent une réunion informelle le jeudi 26 janvier à l’école de Crevin à 17 h 30 : retrouvons nous nombreux pour débattre de cette question et proposer des actions concrètes.

Ci dessous le communiqué des personnels de l’école de Crévin après la grève du 15 décembre :

Jeudi, jour du mouvement contre le projet gouvernemental d’évaluation (les enseignants seraient promus en fonction des résultats des élèves !), dix-sept enseignant-e-s de l’école de Crevin (au lieu des 8 qui d’abord souhaitaient être grévistes) ont remis plus de 600€ à Réseau Education Sans Frontières œuvrant pour les enfants des familles dites sans papiers jeudi. Ils arboraient un badge « enseignants en colère » pour protester contre la mise à mal de leur métier : formation disparue pour les nouveaux enseignants, les RASED en voie de disparition, les nombreuses fermetures de postes, des programmes trop centrés sur le français et les maths, une non reconnaissance de leur ministre, une dérive vers toujours plus d’évaluations des élèves…. Ce nouveau moyen d’action est une arme économique. Un calcul rapide montre que cela pourrait coûter au gouvernement 100 millions à chaque journée si cela se généralisait ; sans doute plus efficace qu’une simple journée de grève où la profession enseignante n’est plus jamais entendue.

Journal sud éducation 35 decembre 2011

Notre littérature locale, au sommaire :

  • évaluation de enseignants
  • Tous précaires
  • EVS c’est pas une vie !
  • Le programme des partis dominants pour l’éducation
  • public-privé
  • La dette ? quelle dette ?
    PDF - 1 Mo
    Jal 35 11-2011
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AG COLLECTIF EVS MERCREDI 11 JANVIER

Prochaine Réunion du collectif EVS :

Mercredi 11 janvier 2012

15h à l’IUFM

Salle 301

Si problème pour trouver la salle

il suffit de demander à l’accueil.

Voici le brouillon d’ordre du jour et de fonctionnement que je propose : (à décider en début de séance)

En pleinière :

  • Résumé rapide des épisodes précédents
  • Médiatisation des actions du collectif par le passé
  • Les news depuis la dernière AG
  • …………………….

Puis en ateliers :

Atelier 1. Création d’un blog, car oui notre expert en informatique sera présent.

Atelier 2. Pour les nouveaux qui souhaitent déposer un dossier comment constituer ce dossier

Atelier 3. Comment sensibiliser les parents .

Atelier 4. Médiatisation pour le 29 mars jour du conseil des prud’hommes.

AG SUD éducation 35 11/01 17H30

Ce début d’année pourrait être l’occasion pour de nouveaux collègues et camarades de… venir voir les locaux, ou de revenir après un précédent passage, ou de venir voir ce que c’est que Sud éduc 35, comment ça fonctionne, … ou de nous rejoindre pour participer aux activités de notre groupe – dans lequel on ne s’ennuie pas, en général.

Au plaisir de vous retrouver