La fédération SUD éducation à été reçue par notre ministre

Audience avec le Ministre : pour SUD Éducation, il faut plus de changements, et dès maintenant !

La Fédération Sud Éducation a été reçue par le Ministre de l’Éducation Nationale Monsieur Vincent Peillon et la Ministre de la Réussite Éducative Madame George Pau-Langevin le Mercredi 6 juin 2012. Nous avons exposé notre analyse de l’état actuel de l’ Éducation nationale ainsi que nos orientations. L’écoute a été de qualité mais les mesures d’urgence annoncées pour la rentrée 2012 restent bien trop limitées ;

  • Seulement 1000 créations de postes et uniquement dans le premier degré ;
  • Une faible diminution des heures de service pour les stagiaires : 15 heures hebdomadaires devant élèves, mais les moyens de compenser cette décharge ne semblent pas assurés ou d’une façon inacceptable pour nous. Le ministre a évoqué le recours « aux anciens », des heures supplémentaires, des postes précaires. Il n’a pas répondu à notre exigence de créer des postes, à nos propositions de titulariser les précaires et d’ouvrir davantage les listes de concours, ces mesures permettant aussi d’assurer une décharge plus importante pour les stagiaires. Nous avons rappelé notre opposition à la « masterisation ». Nous demandons que la décision du Conseil d’État qui a annulé certains articles phares de cette contre réforme soit appliquée immédiatement ;
  • Réemploi des 14600 contrats aidés mais ils resteront précaires malgré notre insistance pour demander des emplois statutaires.

Nous restons préoccupés par les modalités de préparation de la loi de programmation annoncée pour l’automne. Une concertation, prévue pendant les mois d’été (août / septembre) ne permettra certainement pas d’aller au-delà d’une simple consultation. Certains dossiers semblent s’inscrire contre la politique précédente : formation initiale et continue des personnels, Eclair, reconnaissance de la nécessité des personnels administratifs, RASED, prise en compte du retard des moyens et des statuts des personnels aux DOM TOM.

En revanche, nous sommes inquiets des positions évoquées par le ministre en ce qui concerne le développement du Lycée des Métiers, la territorialisation du service d’orientation de l’ Éducation Nationale au sein d’un service public d’orientation et d’insertion pour tous les publics, la non remise en cause des réformes du GRETA, des lycées, du collège et de l’école du socle en général.

Cette entrevue nous a aussi permis de soulever la question du vote électronique, auquel nous restons opposés, et celle de la répression des personnels, notamment les militant-e-s syndicalistes ou désobéisseurs/euses, la possibilité de rouvrir au recrutement le corps des MI-SE.

Nous avons également demandé l’abrogation de la loi sur le service minimum d’accueil dans le premier degré, loi qui fut largement combattue par les personnels et de nombreux élus municipaux.

Dans l’urgence, nous demandons une intervention forte du Ministre auprès du préfet de Mayotte pour les militants locaux de RESF, fonctionnaires d’État, victimes d’une véritable interdiction de travailler et renvoyés en métropole.

Nous avons demandé le retour au respect du droit syndical au sein de l’Éducation Nationale. Nous avons aussi défendu le droit à la scolarité des élèves sans papiers et soutenu leur présence sur le territoire français et alerté le ministre sur la souffrance au travail des collègues.

A propos de l’évaluation des personnels, nous n’avons eu aucune réponse concernant notre demande d’abrogation de l’entretien professionnel pour les personnels administratifs, alors que, et c’est heureux, le décret sur l’évaluation des enseignants sera abrogé.

En revanche, en ce qui concerne le transfert des personnels administratifs et des PLP aux Collectivités Territoriales, le ministre a déclaré que ce n’était pas à l’ordre du jour. Et que les 60 000 postes promis lors de la campagne présidentielle ne concerneraient pas que les enseignants.

Le ministère va organiser durant les mois d’été des rencontres avec les organisations syndicales, dans la perspective de la loi de programmation scolaire de cet automne. En attendant, il considère qu’il ne peut être tenu comptable de la rentrée 2012. Ce n’est pas l’avis de SUD Éducation. Malgré quelques mesures positives que Sud Éducation a saluées, le compte n’y est pas ! La fédération SUD Éducation, fortement attachée à la défense des personnels et des élèves, exige plus de changements, dès maintenant !

Elle mettra tout son poids militant pour peser dans les semaines qui viennent sur les décisions que doivent prendre les ministres en défendant ses revendications pour aller vers une école émancipatrice et en construisant les luttes qui s’avèrent d’ores et déjà nécessaires.

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communiqué Peillon
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Journal sud éducation 35 juin 2012

Notre journal local, bientôt dans vos établissements, au sommaire :

  • Sarkozy c’est Fini ! Que SES « RÉFORMES » DEGAGENT AUSSI !
  • NE NOUS PEILLON PAS DE MOTS !
  • Evaluations nationales : fin du dispositif !
  • Déclaration de Sud education au groupe de travail sur les postes spécifiques académiques SPEA.
  • Déclaration préalable à la CAPD du 25 mai 2012.
  • Victoire syndicale dans le 56.
  • Les GRETA vont « sortir » de l’éducation nationale, pour devenir quoi ?
  • SUD éducation 35 soutient l’Union départementale des DDEN d’Ille-et-Vilaine.
  • Précaires… titularisatio, passage en CDI des contractuels.
  • LES EVS-AVS LUTTENT …… et GAGNENT !
  • ZEP.
  • POUR LE RETRAIT DE LA REFORME « ECLAIR », au COLLEGE SURCOUF de SAINT-MALO

    COMME PARTOUT !
  • Se syndiquer à SUD éducation…
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    Jal 35 juin 2012

    Et en cadeau bonus, notre journal national :

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    Jal sud juin
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Reunion montage de dossier EVS

Une réunion pour aider des EVS à la constitution de nouveaux dossiers pour le tribunal des prud’hommes aura lieu :

mercredi 30 mai au local SUD-Solidaires à 18h

5 rue de Lorraine

Métro Villejean

Local SUD en haut de la place portail vert, pas celui du milieu où il y a la boite à lettres, celui où il y a FCPE, Solidaires

Si vous êtes perdus

sud : 09 53 77 57 22

Pour commencer à constituer votre dossier, infos, pièces nécessaires, etc
http://www.evs-avs35.fr/constitution-de-nouveaux-dossiers-aux-prudhommes/

SUD Educ 35 info N°24

Notre lettre d’infos locale, au sommaire :

  • SARKOZY C’EST FINI ! QUE SES « RÉFORMES » DEGAGENT AUSSI !
  • NE NOUS PEILLON PAS DE MOTS ! (un plan d’urgence de 1000 postes contre les 14000 supprimés !
  • Evaluations nationales : fin du dispositif.
  • Ne collaborons pas aux stages de remise à niveau dans les lycées !
  • Déclaration de Sud education au groupe de travail sur les postes spécifiques académiques SPEA.
  • Victoire syndicale dans le 56.
  • Les GRETA vont « sortir » de l’éducation nationale, pour devenir quoi ?
  • RENDEZ-VOUS.
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    SUD Educ 35 info 24

    SARKOZY C’EST FINI ! QUE SES « RÉFORMES » DEGAGENT AUSSI !

    Le projet de réforme de l’évaluation des enseignants par le chef d’établissement sur un mode managérial a été abandonné. C’est bien !

    Mais le reste ? Il faut de toute urgence en finir avec TOUTES les « réformes » de l’Education nationale initiées ou imposées pendant le dernier quinquennat.

    IL RESTE A FAIRE DEGAGER :

DANS TOUTE L’EDUCATION NATIONALE

1. Les 12 650 suppressions de postes programmées dans l’enseignement public

à la rentrée de septembre 2012 ; les suppressions de postes prévues en septembre 2012 doivent être annulées ; les 70 000 postes supprimés en cinq ans dans le public doivent être rapidement restitués au service public ;

2. Les dispositifs qui font baisser nos salaires réels : le jour de carence institué par l’article 105 de la loi de finance , le gel des salaires, la hausse des cotisations retraites … C’est une augmentation anti-hiérarchique des salaires qu’il faut imposer !

3. Les expérimentations libérales : globalisation des horaires en langue vivante, échanges de service CM2-6°, stages passerelles, assouplissement de la carte scolaire …

4. Le livret personnel de compétence ;

5. La masterisation de la formation : La masterisation doit être abrogée et il faut rétablir dès la rentrée prochaine une véritable année de stage pour les enseignants stagiaires avec pas plus d’un tiers de l’obligation de service face aux élèves ! Par ailleurs nous revendiquons une nouvelle formation des enseignants des 1er et 2nd degrés avec le retour à un recrutement à la licence suivie de 2 années de formation ré-munérées.

6. La loi du 12 mars 2012 sur les non-titulaires qui transforme une partie des CDD

en CDI afin de mieux dualiser les statuts et déstabiliser le statut de fonctionnaire :

c’est une vraie titularisation de tous les précaires qu’il faut exiger ;

DANS LE PREMIER DEGRE

7. Les évaluations nationales ;

8. Les décrets de 2008 qui ont créé l’Aide Personnalisée, dans le but inavoué de

supprimer des milliers de postes de RASED et d’aggraver l’annualisation des obligations de services des professeurs des écoles, ce qui a désorganisé l’enseignement et les contenus ;

9. L’emploi de contractuels, qui commence à être initié ;

AU COLLEGE ET AU LYCEE

10.Le dispositif ECLAIR qui est le cheval de Troie des pire dereglementations dans

l’Education Nationale ;

11. Les obligations qui encadrent l’usage du cahier de texte numérique dans le

secondaire ;

12.La réforme Darcos des lycées généraux ;

13.La « contre-réforme » de la filière technologique : C’est un véritable plan social de l’enseignement technologique public que l’enseignement gouvernement avait programmé : sur 3 ans, c’est la moitié des enseignants de la filière STI qui seraient appelés à disparaître si cette réforme n’était pas abrogée !

14.La contre-réforme du Bac pro en 3 ans ;

15.Les projets qui généralisent l’alternance école-entreprise tel que celui qui l’étend aux 4° et 3° (le décret du 15 février 2012 ).

ET AUSSI :

16. La transformation des GRETA en GIP, imposée par la loi du 17 mai 2011 ;

17. La loi sur la Formation tout au long de la vie à l’Education Nationale, les

fermetures de CIO.

18.La LRU et toutes les mesures qui ont disloqué les universités et organisé leur mise en concurrence.

19. La loi sur la mobilité (adoptée en juillet 2009) qui prévoit qu’un fonctionnaire dont le poste est supprimé « peut être placé en disponibilité d’office ou, le cas échéant, admis à la retraite », cette disposition s’appliquant s’il « a refusé successivement trois offres d’emploi public fermes et précises correspondant à son grade et à son projet personnalisé d’évolution professionnelle, et tenant compte de sa situation de famille et de son lieu de résidence habituel »

20. La contre-réforme des retraites

Les gouvernements changent mais nos revendications demeurent ! Parce qu’il ne faut pas que « sarkommence » , Sud Education 35 appelle dès à présent à refuser collectivement de collaborer à la mise en œuvre des circulaires Chatel-Sarkozy :

évaluations nationales, Livret de compétences, cahier de texte numérique, stages de remise à niveau …

Le véritable changement dépend de nos mobilisations !

Vos droits : contractuels titularisation/CDI

En application de la loi 2012-347 du 12/03/2012 sur « la lutte contre la précarité dans la fonction publique », issu d’un accord état/syndicats du 31/03/2011, il y avait jeudi 10/05/2012 un groupe de travail au rectorat sur le passage en CDI des contractuels ayant 6 ans de service et la titularisation sur concours réservé ou examen des CDI ayant 4 ans de service.

L’interprétation par le rectorat (on est d’accord au sujet du texte de loi) :

 Le passage en CDI des contractuels:les conditions

  • être sous contrat au 31/03/2011, date de l’accord (ou avec un contrat terminé après le 01/01/2011).
  • Avoir 6 ans de service ETP au 13/03/2012, date de la loi (en temps plein ou partiel à 50% ou plus assimilé TP, partiel -50% assimilé 3/4 TP) au cours des 8 dernières années (depuis le 13/03/2004).
  • Où avoir plus de 55 ans et 3 ans de service au cours des 4 dernières années.
  • Avoir effectué ce service auprès du même service ministériel (EN privé ou public ou autres académies, mais pas EN + enseignement supérieur).
  • Sont exclus : les contrats spéciaux, AED, AVS, en GIP (futur des GRETA).
  • Les contrats à temps partiel donneront des CDI à temps partiel, salaire identique évidement !.
  • Les catégories B et C sont aussi concernées, contrairement à la loi de 2005.

 La titularisation pour les CDI ou CDD passé en CDI ci dessus :

  • 4 ans de service ETP (ou comme ci dessus pour les temps partiels) au cours de 6 dernières années.
  • Avoir effectué ce service auprès du même service ministériel (EN privé ou public, mais pas EN + SUP).
  • Sur concours réservé pour les cat A.
  • Sur examen (ou VAE) pour les cat B.
  • Recrutement sans concours pour les cat C.
  • Les modalités d’admission (concours, examen, VAE restent encore à définir, les décrets sont attendus, prochaine session 2013).

 Pour ceux ayant les 6 ans après le 13/03/2012, assouplissement de la loi de 2005 :

  • Idem passage en CDI des CDD + 6ans.
  • Service saisonnier inclus.
  • Service discontinu compris si pas d’interruption de plus de 4 mois (c’est un progrès).
  • Les temps partiels comptent comme temps plein
  • Portabilité du CDI au sein des différents services ministériels (si embauche par un autre service, une autre académie).

Le rectorat nous a fourni 2 listes de personnels concernés, qui vont être contactés par leur services du personnel, cela concerne pour l’académie 67 agents et 76 enseignant (cette deuxième liste est à compléter, ils avaient oubliés les indemnités vacances).

Abréviations :

CDI : contrat à durée indéterminée.

CDD : contrat à durée déterminée.

ETP : équivalent temps plein.

EN : éducation nationale (hors enseignement supérieur).

AED : assistant d’éducation.

AVS : auxiliaire de vie scolaire.

GIP : groupement d’intérêt public, « machin » libéral pour l’ouverture du service public à la concurrence libre et non faussée, cf. nos articles sur la casse des GRETA.

VAE : validation de acquis d’expérience.

La position de SUD éducation

Cette loi est issue d’un protocole d’accord entre des syndicats et l’état, SUD éducation n’avait pas signé ce protocole, opposé à la création de CDI au sein de la fonction publique, au détriment de la titularisation comme fonctionnaires, demain plus fonctionnaires au service du peuple, que des employés ?.

Si l’on est capable de faire le boulot correctement, ré-embauché chaque année durant 6 ans avec l’expérience, nul besoin d’examen, d’entretien, ou que sais-je.

Même si cette loi est un progrès pour certains (c’est plus facile de vivre à crédit auprès de son banquier avec un CDI, elle exclut de fait les plus précaires de l’éducation ( les AVS notamment).

TITULARISATION SANS CONDITION DE TOUT LES PRECAIRES

PRECAIRE C’EST PAS UNE VIE

Des questions sur vos droits, contactez nous !

pour ceux qui aiment, le texte de loi :

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Loi 2012-347
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GRETA : Contre assises académiques

Les GRETA vont « sortir » de l’éducation nationale, pour devenir quoi ??????

Nous participeront aux contre assises académiques des GRETA, jeudi 10 mai :

  • 13H30 Rencontre intersyndicale à la CGT.
  • 15H45 rencontre au rectorat.

Les GRETA de BZH sortent de l’EN et passent un GIP.

GIP ??? Groupement d’Interet Public (LOI n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d’amélioration de la qualité du droit, loi Warsmann), super simplification, le cadre est trés trés large, c’est une structure « publique » de droit privé pour les personnels (espèce d’entreprise pseudo publique, les droit des personnels ne sont pas définis) pouvant regrouper région ,EN, établissements, tout intervenant dans la formation continue (même des structures privées, ei entreprises de formation, et tout ce qu’on veut). Le souci est que le cadre est très large donc flou, tout dépend de la façon dont les statuts du GIP seront faits, cela peu aller du pire au pire que tout, fonction de la volonté des structures le composant. Indépendamment des personnels, il n’y a rien de clairement défini pour le structures décisionnaires (CA, composition ?), les aspects financiers (qui paye quoi, si dans 3 ans le GIP GRETA BZH est en deficit, il ferme ?), les locaux et matériels (les bahuts loue ou pretent ?).

Pour les personnels c’est sauve qui peut, pour le peu de fonctionnaires des GRETA, ils restent fonctionnaires, pour les contractuels et futurs salariés, ils passent à 1600H/an point barre.

Le GRETA n’est plus un service public, libéralisme chéri il doit maintenant obéir à la concurrence libre et non faussée, sur le marché trés juteux de la formation continue, au détriment de tous salariés, formés, formateurs, ..

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GRETA 10/05

EVS-AVS reunion de constitution de dossier aux prud’hommes

Les EVS (emplois de vie scolaire ) qui n’ont pas reçu de formation professionnelle qualifiante peuvent saisir le tribunal des prud’hommes pour faire respecter leurs droits.

Suite au premier jugement, le collectif organise une deuxieme vague de depots de plaintes.Pour constituer ces demandes, le collectif EVS-AVS 35, soutenu par l’inter-syndicale CNT, SNUipp, SUD éducation, CGT éduc’action organise une permanence le samedi 5 mai de 15h à 17h30 au local de SUD-éducation Solidaires 5 rue de Lorraine métro Villejean 09 53 77 57 22.

En Ille et Vilaine, 20 dossiers présentés par les EVS du collectif ont déjà été soutenus fin mars par Maître Bougnoux, avocat du droit social. Le jugement sera rendu le 21 juin 2012.

Pour préparer votre dossier et savoir quelles pièces apporter, vous pouvez consulter le site du collectif

http://www.evs-avs35.fr/procedure-prudhommes/

SUD Educ 35 info N°23

Notre lettre d’infos locales, au sommaire :

  • Nous sommes tous de VRAIS travailleurs ! .Mobilisons-nous le 1er mai !
  • SUD éducation 35 soutient l’Union départementale des DDEN d’Ille-et-Vilaine
  • Répression syndicale contre SUD PTT 35
  • Les EVS-AVS luttent … …et gagnent !
  • NON au fichage de enseignant-e-s !
  • Le ministre veut-il des tueurs « à gages » contre nos emplois pour la rentrée 2012 ?
  • Rendez-vous à venir.
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    SUD Educ 35 info 23
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1er mai fête des « vrais » travailleurs

Nous sommes tous de VRAIS travailleurs ! Mobilisons-nous le 1er mai !

La finance internationale, les oligarchies politiques, veulent infliger une défaite majeure aux classes ouvrières du monde, mettre à genoux les populations, pour perpétuer un système capitaliste qui nous mène à la ruine, engendre pauvreté et précarité.

Dans l’Europe libérale il pleut des pierres tous les jours sur le service public et l’austérité détruit l’école publique : suppressions massives de postes, baisse des salaires, privatisations !

En France, alors même qu’il faudrait des services publics plus nombreux, mieux répartis sur tout le territoire et dans les quartiers populaires, 150 000 emplois ont été supprimés en 5 ans !

La construction libérale-autoritaire de l’Europe doit être défaite en refusant la mise en concurrence entre les peuples, en travaillant à la convergence des luttes et en luttant pour une harmonisation vers le haut du droit des travailleurs.

Quelle que soit l’issue des élections, le changement dépend de nous, de notre volonté et de notre capacité à faire plier le patronat, les puissances d’argent, et les gouvernements qui veulent nous faire payer leur crise.

RdV :

Rennes 11 h Place de la Mairie

Fougères 11 h Place Aristide Briand

St Malo 10 h 30 Place de l’ancienne gare

Le 1er mai, fête des internationale travailleurs, fut instaurée dans le sang des ouvriers pour la réduction du temps de travail hebdomadaire à 48H, n’est pas la fête de la vraie valeur vrai travail.

Étymologie : du bas latin tripalium, appareil formé de trois pieux, utilisé pour ferrer ou soigner les animaux, ou comme instrument de torture pour punir les esclaves.

Soutien au DDEN et au musée de l’école publique

Suite à un article d’Ouest France relatant le choix de l’association des DDEN, gérant le musée de l’école publique (et laïque), de le présenter à une école privée catholique, SUD éducation 35 lui apporte son soutien (l’association à préféré fermer provisoirement son musée face à cette inutile polémique).

Communiqué :SUD éducation 35 soutient l’Union départementale des DDEN d’Ille-et-Vilaine dans son refus d’accueillir une école privée dans son musée de l’école publique

L’enseignement privé confessionnel est par nature ségrégationniste : il n’existe que pour faire en sorte que tous les enfants de notre pays ne soient pas sur les mêmes bancs d’école. L’école publique, laïque, a été instituée pour que les enfants scolarisés, et en particulier ceux des classes travailleuses et exploitées, aient tous le droit à une éducation complète ce qui n’était pas le cas à l’époque de « l’école d’antan » faut-il le rappeler, hors conditionnement religieux ou idéologique.

Cependant, contrairement à ce que qu’implique la loi de 1905 (« la république ne subventionne et ne salarie aucun culte »), l’enseignement privé « sous contrat » bénéficie du financement de l’Etat.

On ne va pas en plus demander aux militants qui défendent l’école publique d’organiser ses sorties scolaires !?

SUD éducation 35 soutient l’Union départementale des DDEN d’Ille-et-Vilaine dans son refus d’accueillir une école privée dans son musée de l’école publique.

SUD éducation 35 estime que la paix scolaire est une mystification, tant ont été nombreuses les offensives de l’enseignement privé, en particulier confessionnel, soutenu par les députés les plus à droite. Ces deux dernières années, ces députés ont fait voter un détournement de crédits prévus au budget de l’Education Nationale au profit de l’enseignement privé !

Les lois de détournement et de dénaturation de la laïcité (lois Falloux, Marie-Barangé, Debré, Guermeur, Rocard pour l’enseignement agricole, les accords Lang-Cloupet, et la dernière en date, la loi Carles …) sont toujours en vigueur.

Les Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale d’Ille et Vilaine qui gère bénévolement et de façon militante son musée de l’école publique a totalement raison de refuser que dans le cadre scolaire des élèves de l’enseignement privé bénéficient de ce lieu.
SUD éducation 35 soutient l’Union des DDEN 35 pour que soit rendue possible la réouverture du musée de l’école publique, et est prêt à affirmer cette solidarité dans les actes.


Ouest France 24/04/2012


Ouest France du 24/04/2012

ci dessous la réaction des DDEN (non publiée par OF)

La laïcité est action

Ainsi la promotion de la laïcité serait répréhensible ? D’après ce que j’en sais, les Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale d’Ille et Vilaine ont créé un conservatoire de l’école publique et laïque afin de valoriser auprès des enfants de ces écoles les valeurs qui la sous-tendent. Qui sont ces enfants ? Tous les enfants que l’école de notre République laïque accueille indifféremment des options linguistiques, philosophiques ou religieuses de leurs parents. En effet c’est bien là un des projets de cette école laïque : apprendre à faire vivre ensemble des futurs citoyens quelles que soient leurs opinions pour autant qu’elles soient respectueuses de la loi. Puisqu’il faut mettre les points sur les « i », mettons les ! La laïcité c’est la volonté de s’organiser en respectant les autres en y associant une règle de moindre contrainte. Prenons un exemple : quand il est question d’avortement, le rôle de notre état laïque est de permettre à toutes les femmes concernées d’en faire le choix ou non en leur donnant la possibilité d’y réfléchir sans contrainte et, si elles le décident, de pouvoir exercer le choix de l’avortement dans les meilleures conditions morales et de santé. En quelque sorte c’est la mise en action d’un droit d’exercice libre et non faussé. Quand monsieur Radzinger rappelle à ceux qui adhèrent à son association que ses règlements ne les autorisent pas à avorter, la République laïque n’a rien à y redire car ce rappel n’est pas contraignant pour ceux qui n’adhèrent pas à ses vues, pas plus d’ailleurs qu’il ne l’est pour ses adhérents. Cependant, quand il incite les adhérents de son association à faire des lois contraignantes pour toute la société, la République laïque ne peut accepter un tel projet. Monsieur Radzinger devrait être poursuivi pour incitation à la dictature morale et physique.

Revenons maintenant à ce qui à provoqué l’ire de quelques uns. Il est certain qu’un tel projet émancipateur et d’organisation d’un vivre ensemble toujours plus fort ne soit pas du goût de ceux qui ont pour projet de partager les futurs citoyens dans des isolats linguistiques, philosophiques ou religieux. Le fait de bénéficier d’une attention bienveillante, quoique surprenante, de notre République laïque, ne leur suffit pas. Tout l’espace occupé par l’École laïque au fonctionnement indifférent aux opinions partisanes les dérange, ils en voudraient plus. Il semble d’ailleurs que nombre parmi eux se soient mépris sur le sens du mot « indifférence » tel qu’il en est usé dans le cadre laïc. Il ne s’agit pas d’une indifférence au devenir de la société, il ne s’agit pas d’une indifférence aux valeurs qu’elle promeut et qui jusqu’à ; preuve du contraire sont officiellement celles de notre état laïque. La laïcité n’est pas un paillasson sur lequel toutes les opinions partisanes peuvent s’essuyer les pieds, ni un punching-ball dans lequel se défouler. La laïcité n’est pas une clause de style, mais un projet d’action.

Ainsi donc le conservatoire de l’École publique reçoit par ses bénévoles des enfants sans un regard sur l’opinion de leurs parents. Il accueille, quand il en a la capacité, tout citoyen ou groupe de citoyens dans l’indifférence de leurs opinions personnelles pour leur exposer et leur faire revivre de manière critique l’histoire passée et actuelle de l’École publique laïque. Par quels arguments non partisans y aurait-il à y redire ?

Je sais que depuis plus d’un an les responsables du conservatoire sont l’objet de provocations de personnes qui n’admettent pas les principes de laïcité. Ce fait, certes très minoritaire, qui reçoit curieusement l’écoute bienveillante d’un journal dont personne n’ignore les options partisanes à quelques jours d’une échéance électorale importante, ne mérite pas qu’on s’y attarde.

Martine HEBBRECHT

Gérard HAMON

Le 20 avril 2012

Que cherche donc madame Beaugendre institutrice de l’école catholique Saint Joseph de Chantepie ?

Journaux, médias se sont bousculés pour faire entendre la belle histoire édifiante de madame Beaugendre. Elle a rencontré de vilains intolérants laïcs qui ne l’ont pas laissé visiter avec sa classe de l’enseignement catholique le musée (petit musée a quand même dit un journaliste) de l’école publique. Et la malheureuse de dire sur un ton de saint étonnement « Qu’il s’agit d’une discrimination ; que les enfants n’y sont pour rien ; que c’est ouvert à tout le monde … » et de faire un petit topo sur les qualités de l’enseignement catholique. Ce qu’elle omet de dire, c’est qu’il ne s’agit pas d’un musée mais d’un outil dont se sont dotés les DDEN d’Ille et Vilaine pour accueillir les enfants de l’école publique afin de valoriser auprès d’eux les vertus de la laïcité et de l’école publique laïque.

Il ne s’agit pas d’y déambuler comme on visite un musée quelconque et les bénévoles présents y font des commentaires et des animations en concertation avec les enseignant(e)s des classes des écoles publiques en visite. On remarque au passage qu’elle dit « Les enfants n’y sont pour rien » comme si le fait d’aller à l’école catholique était quelque chose à se faire pardonner. D’un point de vue laïc nous ne voyons pas les choses en faute ou pas faute, péché ou pas péché. Certaines familles préfèrent mettre leurs enfants dans l’enseignement catholique, c’est leur droit et nous n’en redisons rien. Nous ne nous intéressons pas à l’enseignement catholique, il n’est pas l’objet du projet du Conservatoire de l’école publique. Si cet enseignement catholique existe, c’est bien parce que pour de multiples raisons ses promoteurs ne sont pas d’accord avec l’enseignement public et ses valeurs de laïcité. Nous n’ignorons d’ailleurs pas qu’un des discours tenus par les partisans de l’enseignement catholique, au moins en Bretagne, est que dans l’enseignement public les élèves sont mal élevés, se tiennent mal, sont mal encadrés, voire encadrés par des personnes sans morale.

Que cherchait donc alors madame Beaugendre ? Elle voulait peut-être faire valoir auprès de ses jeunes élèves les vertus de la laïcité et les qualités de l’enseignement public pour qu’ils demandent à leurs parents d’intégrer cet enseignement ? Peut-être, mais elle ne l’a jamais dit à ses interlocuteurs et dans ce cas elle aurait dû faire état de l’accord des parents et de sa hiérarchie. Était-elle prête à travailler avec les bénévoles pour leur expliquer comment faire face à cette situation inédite : valoriser auprès d’élèves de l’enseignement catholique les vertus de l’enseignement public et de la laïcité ? Si tel est le cas, elle aurait dû être plus explicite. Si c’est son objectif, une entente est encore possible.

La réalité est sans doute beaucoup plus simple. Madame Beaugendre connaît parfaitement le fonctionnement du Conservatoire et cela lui a été rappelé. Pour cela il suffit de se connecter sur le site des DDEN 35, dans la page de présentation on lit : « Il appartient au D.D.E.N. de favoriser la création et le développement des œuvres complémentaires de l’Ecole publique. Ceci peut avoir des incidences sur le fonctionnement des centres de loisirs, patronages laïques, amicales et associations d’amis de l’Ecole, ciné-clubs… Ces actions ne peuvent être menées à bien que si elles sont conduites en harmonie avec les enseignants, les parents et les élus. » Dans la rubrique « Conservatoire » il est clairement précisé « Le conservatoire remet en mémoire l’école laïque et la façon dont les écoliers faisaient leurs apprentissages, de manière étroitement liée à l’école républicaine du début du XXéme siècle ; A l’initiative de Jules Ferry, des lois sont proclamées : l’institution de la gratuité de l’enseignement primaire en 1881, la laïcité et l’obligation scolaire en mars 1882.

Pour la création du conservatoire de l’école publique, les délégués départementaux de l’éducation nationale ont voulu affirmer leur attachement à cette école, et présenter l’école obligatoire, élément moteur de l’avancée sociale au début du siècle dernier. » C’est on ne peut plus clair, Madame Beaugendre savait pertinemment qu’il ne pouvait être donné suite à ses demandes. Elle a pourtant vu l’occasion de porter des coups aux valeurs laïques et trouvé des oreilles attentives et intéressées pour raconter ses patenôtres.

L’histoire ne s’arrêtera pas à ce fait divers médiocre. Les promoteurs de la laïcité en ont vu d’autres et qu’elle le veuille ou non, c’est bien parce que nous sommes dans un état majoritairement laïque que la liberté d’expression existe et que nous ne vivons pas dans la crainte des autodafés, des inquisitions, des fatwas et d’incessant attentats à la voiture piégée.

Gérard HAMON

2009-2011 Le conservatoire a accueilli 19 classes de l’enseignement public laïc soit 356 élèves et 60 adultes.

2011-2012 Le conservatoire a accueilli 1307 élèves de l’enseignement public laïc et 1219 adultes.

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Repression syndicale contre SUD PTT 35 / pétition

Suite aux manifestations d’octobre 2010 relatives à l’opposition à la réforme des retraites, et alors qu’une manifestation du 19 octobre 2010 s’était déroulée sans incident, sans dégardation, sans affrontement, un gendarme porte plainte contre un des organisateurs et le traduit en corectionnel le 18 mai 2012 à Rennes !!

nous exigeons :

  • l’arrêt des poursuites à l’encontre de S. Bourgin ;
  • le respect du droit à manifester ;
  • le défense des acquis sociaux.

Pour permettre aux manifestants de se regrouper, les organisateurs, dont S. Bourgin (Secrétaire Départemental SUD PTT d’Ille et Vilaine), ont fait évacuer les véhicules bloqués, parmi lesquels se trouvait une voiture de la Gendarmerie, une « Subaru » de la police de la route !

C’est le gendarme, conducteur de cette « Subaru » qui accuse S. Bourgin de l’avoir menacé « au travers de la vitre ouverte avec la pointe de son drapeau qu’il aurait esquivé » ! Ceci constituerait une « violence volontaire à personne dépositaire de l’autorité publique » (puni au maximum de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende)

Or, il n’y a eu lors de cette manifestation, aucune dégradation, aucune arrestation ni aucun blessé.

Le gendarme accusateur ne justifie d’aucune égratignure, ni sur sa personne, ni sur son véhicule ! Il n’y a donc aucune preuve matérielle, juste la parole d’un gendarme…

On ne peut accepter la criminalisation de l’action syndicale.

On ne peut accepter cette atteinte au droit de manifester.

Une pétition de soutient a été mise en ligne, merci d’apporter votre soutien ici

Un regroupement de soutien est prévu devant le tribunal le jour de l’audience, le vendredi 18 mai 2012

Jugement EVS AVS aux prud’hommes

Jeudi 29 mars une vingtaine d’EVS-AVS passaient en jugement contre leur employeur, l’éducation nationale via le signataire de leur contrat « aidé », ei. le proviseur d’un lycée rennais, prête signature, qui les emploie tous pour le 1er degré (un directeur d’école ne peut signer un tel contrat) et des principaux de collège.

Malgré le fait que ces contrats soient de droit privé relevant donc des prud’hommes, la défense a tenté de botter en touche vers le tribunal administratif, sans succès.

Ces contrats privé d’insertion, prévoient une obligation « accompagnement vers l’emploi » et de formation, les précaires qui s’occupent principalement de élèves handicapés, n’ont rien vu malgré de multiples demandes, essentiellement faute de moyen, 0 € ayant été prévus.

La défense à maladroitement tenté de justifier un accompagnement vers l’emploi au prétexte, par exemple, qu’ils avaient permis à ces précaires d’aller se former seuls durant leur temps libre !

Au final le tribunal a demandé à la défense quelles avaient été ses démarche actives pour cet accompagnement, …. silence révélateur

Rendu le 21 juin, les dommages et intérêts pour défaut de formation sont importants pour ces précaires payés au lance pierre depuis plusieurs années.

On savait déjà que la façon dont l’état emploie des précaires est intolérable, là ils ont essayé de faire encore plus fort avec des contrats aidé de droit public, qu’il paye !

AVS EVS c’est un vrai métier, titularisation de tous les précaires !


Ouest France 30/03/2012


(par discrétion nous ne sommes pas sur la photo)

Plus d’info sur http://www.evs-avs35.fr/, EVS AVS toi aussi attaque l’état !

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Congrés départemental de SUD éducation 35

Le congrès départemental de notre syndicat SUD éducation 35 se tiendra jeudi 5 avril au local Solidaires à Rennes.

Au programme :

  • Bilan et perspectives (comme ils disent).
  • Notre organisation.
  • Préparation du congrès national de la fédération SUD éducation en Mai.

Venez tous !

SUD Educ 35 info N°22

Notre lettre d’information, au menu :

  • Quand des enseignants deviennent des auto-entrepreneurs sous-traitants !
  • Incendie dans une cité universitaire à Rennes, la responsabilité du gouvernement est engagée
  • Lycée Jacques Cartier (Saint-Malo) : Grève réussie contre l’exercice solitaire du pouvoir par un chef d’établissement.
  • Aéroport à Notre Dame des Landes : un grand projet inutile imposé.
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    SUD EDUC35 INFO N°22


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EVS AVS procés aux prud’hommes jeudi 29 mars 14H

Mercredi 28 mars à 14h rassemblement devant le rectorat rue d’Antrain à Rennes : une demande d’audience est faite et une manifestation est organisée pour dénoncer les formations « bidons » mises en place depuis janvier et les nouveaux abus de droits.

Jeudi 29 mars à 14h une vingtaine des EVS AVS du collectif du 35 passent devant le tribunal des Prud’hommes (2 rue des Trentes, Place de la Rotonde à Rennes). Venez nombreux les soutenir !

Ci joint une 4 pages du collectif EVS AVS 35

Pétition de soutien aux EVS-AVS pour une vraie formation

Pétition en ligne sur le site du collectif EVS-AVS35.fr

Avant les EVS et les AVS, il existait une organisation devant permettre l’intégration de tous les enfants dans le système scolaire. Elle reposait sur un ensemble de mesures, de moyens en établissements et en personnels, spécialisés selon les prises en charges nécessaires et les compétences à mettre en œuvre. Les professionnels du secteur handicap s’étaient progressivement formés, spécialisés en fonction des situations auxquelles ils devaient apporter des réponses appropriées.

La liquidation actuelle des établissements publics, les suppressions de postes d’enseignants spécialisés et les restrictions concernant les salariés du secteur public : AVS, EVS ne reposent sur aucune analyse sérieuse des résultats obtenus dans le secteur de l’enseignement spécialisé.

Cet appauvrissement et la perte de qualité qui en découle va évidemment bousculer l’équilibre social. Ce sont tous les enfants qui en subiront les conséquences.

Aussi, nous, collectif d’EVS-AVS 35 , soutenus par l’intersyndicale, dénonçons :

La manipulation non innocente de l’Inspection Académique laissant croire qu’elle organise pour le personnel EVS-AVS des « formations ». À chaque fois, nous venons faire acte de présence pour répondre à une convocation. Les interventions proposées par les « formateurs » envoyés par l’Inspection Académique ne sont pas des formations car elles ne se rapprochent d’aucun métier existant, ne s’inscrivent aucunement dans un processus de qualification professionnelle et ne nous permettent pas de valider des compétences ou des savoir-faire. Les personnels en « emploi aidé » ne bénéficient pas non plus de réelle insertion, comme le prévoient pourtant les textes législatifs encadrant ce type de contrat.

Nous dénonçons donc l’inaptitude de l’administration à mettre en place des formations qualifiantes et des mesures concrètes visant à insérer durablement ce personnel dans l’emploi.

Pour avoir un aperçu du type de « formation » délivrée (selon les termes utilisés par l’Inspection Académique), allez donc voir par exemple le témoignage suivant : http://www.evs-avs35.fr/retour-sur-la-formation-cynisme-et-mepris/

Vous trouverez également, en lien, le rapport du 17 nov 2011 de la cour des comptes (organisme indépendant) sur les contrats aidés (dont les nôtres en milieu scolaire) dressant un bilan plus que négatif sur ces contrats et les formations mises en œuvre, validant ainsi nos revendications : le rapport accablant de la Cour des Comptes

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manifestation nationale pour l’emploi à Paris le samedi 24 mars

Le 24 Mars : Départ de Rennes 8h30 parking ALMA

Tous à Paris ! Nous devons être nombreux !!

Transport : Pour la manifestation du 24 mars à Paris, Solidaires organise le transport collectif au niveau de la Bretagne.

Pour l’Ille et Vilaine, le rendez-vous est le 24 mars à 8h30 sur la parking du contre commercial ALMA (au SUD de Rennes, à côté de la porte de Nantes/ALMA).

Inscription

Inscription IMPERATIVE par mail : sudeduc35.solidaires(chez)laposte.net

(La prise en charge financière € est assurée par l’organisation Solidaires dans la limite des places prévues)

Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, … et les « plans sociaux » s’accumulent, … et les suppressions d’emplois publics se multiplient, … et le chômage partiel, le temps partiel imposé, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions, … et les discours politiques se succèdent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et de nos vies.




Ca suffit ! C’est ce que disent des millions de travailleurs/ses, de chômeurs/ses, de retraité-es, de jeunes en formation. Ce cri de révolte doit se transformer en espoir de faire fondamentalement changer les choses. Prenons nos affaires en mains !

Manifestation nationale à Paris le samedi 24 mars, pour le droit à l’emploi pour tous et toutes !

L’intersyndicale nationale est utile quand le front unitaire propose et organise des actions à la hauteur des enjeux, du rapport de force nécessaires, des attaques patronales ; ce n’est pas le cas ces derniers mois, mais l’unité demeure nécessaire : la manifestation du 24 mars n’est la propriété de personne, nous la construisons avec tous les collectifs syndicaux et les salarié-es qui se reconnaissent dans l’exigence du droit à l’emploi, la lutte contre les licenciements et suppressions d’emplois.

Soyons offensifs, nous avons toute légitimité à défendre nos revendications, à refuser les suppressions d’emplois. Nous ne sommes responsables ni de la crise qu’ils ont provoquée, ni de la dette qu’ils ont créée ! Depuis des années, les gouvernements sont chargés de privatiser les profits et de socialiser les pertes. Et si on changeait la donne en faisant de la satisfaction des besoins collectifs la priorité commune ?

Des dizaines de milliers d’emplois publics ont été supprimés ces dernières années ; c’est la cohésion sociale, le droit de tous et toutes à la santé, à l’éducation, à la sécurité, au transport, etc., qui sont ainsi attaqués. Les emplois publics sont utiles, (re)créons-les !

Nous devons imposer des droits nouveaux : droit de véto dans les CE, extension de l’obligation de création de CE aux entreprises de moins de 50 salarié-es, un statut du salarié – applicable à tous et toutes et financé par un fonds patronal mutualisé – pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et les formations de reconversion. Surtout, il faut une répartition différente des richesses que nous produisons : assez de la confiscation par une minorité de ce que produit l’immense majorité … qu’on rejette vers la précarité, le chômage, l’exclusion, au gré des besoins patronaux !

Ensemble, nous réaffirmons le droit à l’emploi pour tous et toutes. C’est une nécessité économique, sociale, et aussi pour améliorer les conditions de travail, la vie au travail, de chacun-e. Nous refusons le chantage patronal et gouvernemental qui incite à baisser les salaires en échange d’emplois … qui seront ensuite supprimés comme de nombreux exemples l’ont déjà montré !

A travers les licenciements, le chômage complet ou partiel, les « plans sociaux », le temps partiel imposé, … les patrons imposent une réduction du temps de travail à des millions de salarié-es, mais en leur faisant payer ! La solution est la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaire, sans perte de salaire. De l’argent, il y en a ! Faisons en sorte qu’il serve à celles et ceux qui produisent, et non aux patrons, banquiers et actionnaires !

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Paris 24 mars

Expulsion possible du territoire pour 2 élèves du Collège Échange

Nous, FCPE, parents, élèves et personnels du collège Échange ou simplement habitants de Rennes et des environs, sommes scandalisés de la possible expulsion de nos élèves et camarades Anujin (5èmeC) et Aruintemuuji (3èmeC), alors qu’ils sont scolarisés à Rennes depuis l’école primaire. A partir du 15 mars prochain (décision de justice en cours), ces deux enfants ne pourront peut-être plus poursuivre leurs études dans leur collège.

La mobilisation de TOUS est nécessaire pour qu’ils puissent continuer leur scolarité. C’est pourquoi nous faisons appel à chacun d’entre vous.

MOBILISONS-NOUS ! pour la régularisation de la famille de Anujin et Aruintemuuji.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN LE VENDREDI 16 MARS 2012 À 17H DEVANT LE COLLEGE ECHANGE
(…)




Ils veulent expulser nos élèves !

Ils veulent expulser les camarades de nos enfants !

À Rennes et dans les environs, dans plus de 20 établissements, des élèves sont menacés d’expulsion parce que leur famille n’ont pas ou n’ont plus de titres de séjour. Lycées Jean Macé, Bréquigny, Lycées professionnels Louis Guilloux, Jean Jaurès, Coetlogon, Charles Tillon, St Jean Baptiste de la Salle… Collèges Anne de Bretagne, Clotilde Vautier, Échange, Malifeu, Hautes-Ourmes… Écoles de l’Ille, Joseph Lotte… Mais aussi hors de Rennes : Lycée Professionnel Privé de Tinténiac, Collège de Guichen, école de la fée Viviane à Iffendic, école la Forairie à Fougères…
La liste n’est pas exhaustive. La menace est massive. Ces familles, ces enfants, vivent dans l’angoisse d’une arrestation que renforce des conditions de vie quotidienne précaires. Ils sont parfois sans logement et privés de ressources, condamnés à l’indigence par l’arbitraire préfectoral. Plusieurs de ces familles sont déjà sous la contrainte d’une assignation à résidence dans l’attente d’un laissez-passer qui permettra leur expulsion.

Il y a urgence, nous ne pouvons pas laissez faire !

Ces jeunes étrangers sont nos élèves au même titre que les autres, ils sont les camarades de classe de nos enfants. Nous leur devons protection et soutien.

Mobilisons nous par établissement et regroupons nous pour construire une force de résistance efficace face à la politique du chiffre, moteur de la machine à expulser.

Créons des réseaux/ collectifs d’alerte par établissement et un réseau inter-établissement, soyons présents aux audiences à chaque fois que les familles comparaissent au Tribunal administratif pour contester leur mesure d’éloignement.

Pas une seule chaise vide aux prochaines rentrées !

Parents d’élèves, enseignants et personnels agissons ensemble !

des parents d’élèves, des enseignants, Réseau éducation sans frontières – RESF 35

Ratez le train de l’emploi jeudi 15 !

Contre la morosité ambiante*, opération relooking !

Pôle Emploi, la SNCF, la Poste recrutent des figurants, pour un CDD de dix minutes

Le « train pour l’emploi » 2012 passe aujourd’hui à Rennes. Comme le dit sa plaquette de présentation, une de ses fonctions principales consiste à nous « motiver, coacher, relooker »*. Il est vrai que pour ces « communiquants », grands cadres du Pôle Emploi, de la SNCF, de la Poste…, nous devons faire peine à voir. A nous qui sommes assez égoïstes pour ne pas renoncer à nos allocations de survie, qui nous acharnons à ne rien trouver d’autre que des petits boulots précaires, et sommes pourtant assez prétentieux pour solliciter une embauche sans être en mesure de « présenter un véritable projet professionnel »*, ces gagnants vont nous montrer la voie à suivre pour devenir comme eux.

Nous revendiquons aujourd’hui :

  • l’arrêt des radiations des chômeurs et le droit à un revenu décent avec ou sans emploi
  • la titularisation des personnels précaires de Pôle Emploi
  • l’annulation de la délocalisation du Technicentre de Rennes
  • une enquête publique sur le management à la Poste et des sanctions contre les dirigeants reconnus responsables
  • une réduction drastique du temps de travail sans augmentation des cadences ni réduction de salaire
  • l’augmentation du SMIC horaire.
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    occupons train emploi

    Rendez vous devant les champs libres à 11h00 jeudi 15 mars pour discuter du départ du train à destination du pays merveilleux des managers, relookers, DRH… des miettes d’emploi jetable !!!

    Assemblée Occupons Pôle Emploi, le 15 Mars 2012


Non à la STAR Academy des chômeurs ! SUD-Rail appelle à protester !

Le « train pour l’emploi » qui s’arrête en gare de Rennes jeudi 15 mars 2012 est une opération de propagande honteuse et inutile. Cette opération ne pourra pas masquer la responsabilité de la direction de la SNCF dans le développement du chômage et de la précarité dans notre pays.

Cette opération est inutile : la SNCF s’est fait une spécialité de rejeter toujours plus de jeunes lors de ces recrutements !

Ainsi en 2011, tandis que la plupart des directeurs/trices d’établissement déplorait un retard par rapport aux prévisions d’embauches, la SNCF avaient reçu 88 600 Curriculum Vitae au cours du seul premier trimestre pour 4 500 embauches à réaliser en 2011 !

Nous appelons à protester jeudi 15 mars à 12h00 devant le « train de l’emploi », le « train de la honte » et nous demandons à la direction d’arrêter ces opérations de culpabilisation des chômeurs.

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sud rail train emploi

SUD-Rail Bretagne

Suicide a la poste de Rennes

LOURDE RESPONSABILITE DE LA POSTE

Les premières déclarations de la compagne de Jérémy Buan ( le cadre qui s’est suicidé à Rennes en se jetant du 4e étage du siège de la direction opérationnelle territoriale courrier de Haute Bretagne) confirment totalement les éléments d’informations et les conclusions que nous avons transmises par voie de communiqué presse le 1er mars dernier.

En effet, Les premiers éléments que nous avons recueillis nous laissaient penser que le directeur de la DOTC Haute Bretagne a une lourde responsabilité managériale dans le suicide de ce postier.

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CP SUD PTT35
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