Réunion d’information syndicale : mardi 19 mars à 17H30 à l’école des Gantelles

Les syndicats SUD Education 35, FNEC FP FO 35, CGT educ’ action 35 vous invitent à participer à la réunion d’information syndicale qui se tiendra

le 19 mars à 17H30 à l’école des Gantelles à Rennes ( Rue Erlangen, 35000 Rennes ).

Cette réforme inacceptable n’a reçu l’approbation d’aucune organisation syndicale. Le ministre doit rediscuter avec les personnels et leurs organisations syndicales dans les plus brefs délais. Pour cela, il doit abroger le décret sur les rythmes scolaires et mettre en chantier un autre projet qui réponde aux besoins des élèves et aux revendications des personnels.

Ce texte, s’il était mis en œuvre, n’apporterait aucune amélioration significative pour les élèves et dégraderait un peu plus les conditions de travail des personnels.

Pour nos fédérations, la politique gouvernementale sur la question des rythmes scolaires s’inscrit dans la logique de la loi d’orientation qui va dans le sens d’une territorialisation de l’école et d’un éclatement du cadre de référence nationale avec :

  • Le pilotage des cartes de formation professionnelle,
  • La prise en charge des services d’orientation par les régions,
  • Le transfert aux collectivités locales de missions dans le premier degré comme dans le second degré.

Un pas supplémentaire sera franchi vers une décentralisation de notre système éducatif.

Toutes ces raisons nous amènent à nous opposer au projet de loi présenté par Vincent Peillon.

Sur de nombreux autres sujets, nos fédérations constatent que le gouvernement ne rompt pas avec les politiques précédentes. Les salaires et traitements ne sont toujours pas revalorisés, les fondements mis en place par la loi Fillon de 2005 ne sont pas remis en cause, la programmation budgétaire est très insuffisante, comme le confirme la communication des mesures de carte scolaire et des dotations horaires pour la rentrée 2013. Les conditions de vie et de travail, pour de trop nombreux élèves et personnels, continuent à se détériorer et la précarité se développe.

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Grève nationale le jeudi 28 mars à l’appel des fédérations FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SUD éducation et la FTE-CNT

Les fédérations FERC CGT, FNEC FP FO, SUD éducation et la FTE CNT se sont rencontrées le mardi 5 mars, elles appellent tous les personnels à faire

grève le jeudi 28 mars 2013

et à se réunir pour décider des suites à donner à la mobilisation pour obtenir :

  • l’abrogation immédiate du décret sur les rythmes scolaires
  • l’ouverture de réelles négociations sur les revendications des personnels

Après la très forte mobilisation lors de la grève nationale du 12 février, le ministre n’a apporté aucune réponse aux personnels. Il a pris ainsi la responsabilité d’aboutir à une situation de blocage dans le premier degré.

Le lundi 25 mars, à l’appel de leurs syndicats départementaux (SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, CGT Educ’action, SUD éducation, STE 75 CNT), les professeurs des écoles seront à nouveau en grève à Paris pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cette réforme inacceptable n’a reçu l’approbation d’aucune organisation syndicale. Le ministre doit rediscuter avec les personnels et leurs organisations syndicales dans les plus brefs délais. Pour cela, il doit abroger le décret sur les rythmes scolaires et mettre en chantier un autre projet qui réponde aux besoins des élèves et aux revendications des personnels.

Ce texte, s’il était mis en œuvre, n’apporterait aucune amélioration significative pour les élèves et dégraderait un peu plus les conditions de travail des personnels.

Pour nos fédérations, la politique gouvernementale sur la question des rythmes scolaires s’inscrit dans la logique de la loi d’orientation qui va dans le sens d’une territorialisation de l’école et d’un éclatement du cadre de référence nationale avec :

  • Le pilotage des cartes de formation professionnelle,
  • La prise en charge des services d’orientation par les régions,
  • Le transfert aux collectivités locales de missions dans le premier degré comme dans le second degré.

Un pas supplémentaire sera franchi vers une décentralisation de notre système éducatif.

Toutes ces raisons nous amènent à nous opposer au projet de loi présenté par Vincent Peillon.

Sur de nombreux autres sujets, nos fédérations constatent que le gouvernement ne rompt pas avec les politiques précédentes. Les salaires et traitements ne sont toujours pas revalorisés, les fondements mis en place par la loi Fillon de 2005 ne sont pas remis en cause, la programmation budgétaire est très insuffisante, comme le confirme la communication des mesures de carte scolaire et des dotations horaires pour la rentrée 2013. Les conditions de vie et de travail, pour de trop nombreux élèves et personnels, continuent à se détériorer et la précarité se développe.

Les fédérations FERC CGT, FNEC FP FO, SUD éducation et la FTE CNT se sont rencontrées le mardi 5 mars, elles appellent tous les personnels à faire

grève le jeudi 28 mars 2013

rassemblement

jeudi 28 mars 2013 à 10h30

devant l’Inspection Académique

Quai Dujardin à Rennes

et à se réunir pour décider des suites à donner à la mobilisation pour obtenir :

  • l’abrogation immédiate du décret sur les rythmes scolaires
  • l’ouverture de réelles négociations sur les revendications des personnels

Communiqué des fédérations de l’éducation nationale réunies le 18 février 2013

Les fédérations FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD Education, FAEN, FTE-CNT se sont réunies le lundi 18 février 2013 au siège de la FNEC FP-FO, la FSU s’étant excusée.

jeudi 21 février 2013

Les fédérations se sont félicitées de l’important succès de la grève du 12 février appelée par nos organisations sur trois revendications claires :

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération ;
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école ;
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

La grève a été massive dans le 1er degré.

Les fédérations s’adressent au ministre afin qu’une réponse soit apportée aux revendications des personnels à commencer par l’abrogation du décret.

Les fédérations appellent les personnels à soutenir et faire connaître leur demande d’audience auprès du ministre : le ministre doit répondre aux personnels.

Les fédérations soutiennent toutes les initiatives locales prises pour confirmer les revendications exprimées le 12 février et consolider le rapport de force.

Les fédérations considèrent qu’à l’issue des congés d’hiver, dans un mois, si le ministre n’a pas répondu à la demande d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, alors une nouvelle initiative nationale de grève sera à l’ordre du jour.

Les fédérations participeront dans cet esprit à une nouvelle réunion des fédérations syndicales proposée par la FSU le 25 février.

Lettre au ministre

Monsieur le Ministre,

Le 12 février nos fédérations ont appelé à la grève nationale

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Comme vous le savez, la grève a été massive dans le premier degré, en particulier sur l’exigence d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cette exigence s’est exprimée dans la grève et dans les très nombreuses manifestations qui se sont déroulées.

Les personnels veulent être entendus. Ils attendent vos réponses à leurs revendications, notamment sur cette question des rythmes scolaires.

C’est pourquoi, nous vous demandons de recevoir très rapidement les fédérations syndicales FNEC FP FO, FERC CGT, FAEN, SUD Education, FTE-CNT.

Soyez assuré Monsieur le Ministre de notre entière considération et de notre attachement au service public d’éducation.

Abrogation du jour de carence dans la fonction publique

Solidaires FP vient d’être prévenue par courrier de Madame Marylise Lebranchu que la journée de la carence dans la Fonction publique sera abrogée.

Pour Solidaires, c’est la preuve que seule l’action paie … il faudra se souvenir du 31 janvier qui aura permis l’abrogation de la journée de carence en 2013 mais également le non contingentement du 8e échelon du C administratif et de le filière sociale.

Nous ne lâcherons rien et exigerons que ces mesures soient d’application immédiate.

Dans notre secteur particulier de l’enseignement, il ne sera plus nécessaire d’aller contaminer une centaine d’élèves si on a un début de grippe, la santé publique fait des progrès !

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Santé et sécurité au travail, tout ce qu’il faut savoir pour ne pas se faire avoir

Nos droit sur la santé et la sécurité au travail, SUD éducation vient de publier une brochure très complète sur le sujet, au sommaire :

Et voilà et travail !

  • C’est quoi ce travail ! (avant-propos)
  • -N’en jetez plus… (où en sont nos conditions de travail ?)
  • -Le CHSCT : un contre-pouvoir syndical ?
  • -Visites médicales et registres obligatoires : comment les utiliser ?
  • -Agir : quelques pistes pour débuter
  • -Les revendications de SUD éducation
  • Un engagement de Solidaires
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Le site dédié de la fédération SUD éducation

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ANI « sécurisation » de l’emploi, régression historique !

Un accord « gagnant/gagnant » … pour les patrons Mais … perdu/perdu pour les salarié-es !

Patronat, CFDT, CFTC et CGC viennent de valider un accord national interprofessionnel aux conséquences négatives très importantes pour les salarié-es. Le gouvernement s’est empressé d’afficher son soutien à ces nouveaux gains pour le patronat, à cette nouvelle régression sociale pour les travailleurs et les travailleuses. C’est un mauvais coup pour les salarié-es, mais la partie n’est pas terminée. Le texte de l’accord sera transposé en projet de loi, débattu au Parlement puis soumis au vote. Il reste donc quelques semaines pour que toutes les forces syndicales opposées à la casse du Code du travail s’unissent et bloquent les appétits patronaux. L’Union syndicale Solidaires agit dans ce sens, dans les entreprises comme au plan national.

Les organisations syndicales signataires de cette déclaration ont décidé de multiplier les

initiatives d’information de l’ensemble des salariés d’Ille et Vilaine et de favoriser la

connaissance de l’accord lui-même afin que chacun et chacune puisse en mesurer les enjeux.

A cet effet, elles organiseront très prochainement des débats publics sur les principales

localités du département.

Elles proposent aussi de construire la mobilisation nécessaire pour

· S’opposer à la mise en application de cet accord

· Empêcher sa transposition dans une loi

· Faire en sorte qu’une loi à venir rompe avec la politique précédente et consacre une

véritable sécurité de l’emploi pour tous.

Elles appellent à faire du Mardi 5 mars 2013, une grande journée d’action au travers de rassemblements, de manifestations et d’arrêt de travail.

A Rennes, rassemblement 11 h place de la mairie

A Saint Malo 11 h sous préfecture Rocabey

A Redon, Fougères, Vitré, selon les modalités définies localement

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tract_intersyndical35
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Appel intersyndical St Malo
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analyse ANI Solidaires

Droit des TZR au frais de repas

Le enseignants du second degré Titulaires en Zone de Remplacement, qui se déplacent sur ordre et pour le compte de l’éducation nationale qui bénéficient du remboursement partiel de frais de déplacement, se doivent aussi de se faire rembourser leurs frais de repas.

Les conditions sont :

  • Seuls les TZR qui ont droit au frais de déplacement sont concernés (ISSR et frais de repas ne sont pas cumulables).
  • Il faut enseigner sur 2 établissements (ou avoir un établissement d’exercice différent de l’établissement de rattachement ce qui est généralement le cas pour les TZR).
  • Il faut travailler le matin et l’après-midi le même jour.
  • Si toutes les conditions sont réunies, l’indemnité est de 7,63 euros par jour.

Les textes officiels sont : décret 2006-781 du 3 juillet 2006 et circulaire MEN 2010-134 du 3 août 2010).

De plus, il est possible de réclamer mon dû sur les années antérieures à partir de la rentrée 2010 (date de la parution de la circulaire).

Pratiquement dans dans DT Ulysse :

Pour les repas, indiquer « Personnels itinérants « en type de mission et

cliquer sur l’icône repas « déjeuner restaurant administratif personnels

itinérants » dans le bloc Frais prévisionnels.

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Généraliser la mobilisation par la grève nationale : tous en grève le 12/02/2013

La fédération SUD éducation appelle l’ensemble des personnels :

  • à la grève nationale dans l’éducation le mardi 12 février à l’appel des fédérations de l’éducation CGT, CNT, FO et SUD éducation,
  • à se réunir en assemblées générales de grévistes pour débattre des revendications et décider de la poursuite de la mobilisation, qui peut passer par la reconduction de la grève là où c’est possible. Nous soutenons toutes les actions décidées démocratiquement par les personnels.

Loin de la « refondation » annoncée, les politiques éducatives du gouvernement s’inscrivent dans une grande continuité avec celles de ces dernières années. La programmation budgétaire est très en-deçà des besoins. La situation des élèves, les conditions de vie et de travail des personnels se dégradent. Certains projets actuels vont encore aggraver cet état de fait.

Les concertations se sont déroulées sans les personnels de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le gouvernement cherche maintenant à imposer ses réformes en refusant de répondre aux revendications. Il veut passer en force même quand ses projets sont rejetés par les personnels et leurs syndicats.

La contestation commence à se développer, notamment avec la grève massive du 1er degré le 22 janvier à Paris, les nombreuses initiatives du 23, diverses actions locales, des motions d’assemblées générales, de conseils des maîtres-ses, de conseils d’administration…

Pour la fédération SUD éducation, il faut passer à une nouvelle phase de la mobilisation, par la grève nationale. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la construction d’un rapport de force permettant d’obtenir la satisfaction de nos revendications et des alternatives pour l’éducation. Seule l’intervention massive des personnels peut le permettre.

Nous exigeons l’abandon immédiat de réformes inacceptables :

  • Retrait du décret Peillon sur les rythmes scolaires !
  • Retrait de la régionalisation de l’orientation !
  • Retrait de la décentralisation de la carte de l’enseignement professionnel ! Nous refusons toute territorialisation de l’éducation. Les projets de lois d’orientation doivent être abandonnés, le processus doit être reporté pour que les personnels puissent enfin y prendre part et pour que toutes les questions puissent être posées. Une tout autre loi d’orientation doit être élaborée, pour une école égalitaire et émancipatrice, dans le cadre d’un véritable service public national de l’éducation.

    Nous revendiquons les bases urgentes d’une véritable refondation :
  • Abrogation des contre-réformes du précédent gouvernement (masterisation, service minimum d’accueil, socle commun, livret personnel de compétences, réformes des 3 lycées, loi « Libertés et Responsabilités des Universités », AERES, Idex, Labex…) ;
  • Amélioration des conditions de vie et de travail de tous les personnels : la titularisation sans condition de tous les précaires et l’arrêt du recrutement de précaires, la création d’emplois statutaires à la hauteur des besoins, une diminution du temps de travail, l’augmentation des salaires, l’abrogation du jour de carence ;
  • Des conditions pour un véritable service public d’éducation et de recherche au bénéfice des élèves : une baisse des effectifs des classes et des groupes à tous les niveaux, la révision des programmes, le développement de RASED complets partout, une vraie politique d’éducation prioritaire, une carte scolaire garantissant la mixité sociale, la gratuité réelle de la maternelle à l’université, l’argent public doit être réservé à l’école publique…

La fédération SUD éducation appelle l’ensemble des personnels :

– à participer massivement à la grève le jeudi 31 janvier avec l’ensemble de la Fonction publique à l’appel de la CGT, de la FSU et de notre Union syndicale Solidaires

– à la grève nationale dans l’éducation le mardi 12 février à l’appel des fédérations de l’éducation CGT, CNT, FO et SUD éducation,

– à se réunir en assemblées générales de grévistes pour débattre des revendications et décider de la poursuite de la mobilisation, qui peut passer par la reconduction de la grève là où c’est possible. Nous soutenons toutes les actions décidées démocratiquement par les personnels. Les fédérations de l’éducation se réuniront rapidement après la grève nationale de l’éducation pour proposer des suites nationales.

Des droits pour les précaires de l’Education Nationale

Vous trouverez en téléchargement un guide d’auto-défense au travail pour les Assistant-e-s d’Éducation ( AED ), Assistant-e-s Pédagogiques (AP), Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) et Emploi Vie Scolaire (EVS). Merci à SUD Education Calvados pour ce travail.

N’hésitez pas à le transmettre à vos collègues.

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Actions du 23 janvier 2013

Abandon du projet de décret sur les rythmes scolaires et du projet de loi dit de « refondation de l’école »

Rassemblements du 23 janvier 2013

SUD éducation 35 appelle les personnels à rejoindre les rassemblements organisés :

  • à 11H00 place de la mairie
  • à 12H00 devant l’inspection académique

SUD éducation 35 appelle les personnels à multiplier les occasions de débattre de revendications pour un véritable changement des politiques.

Faites nous parvenir vos prises de positions.

Le 23 janvier sera une première étape de mobilisation. Soyons nombreux !

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Journal SUD éducation janvier 2013

Au sommaire de notre journal de janvier

  • En grève le jeudi 31 janvier
  • La lutte décolle !
  • BUDGET 2013 : DU NEUF OU DU BLUFF ?
  • « Refondation » dans le 2nd degré : priorité à l’entreprise et aux Régions ?
  • Rythmes scolaires : le ministère se prend une claque
  • Communiqué de l’Union syndicale Solidaires Pour l’ égalité des droits
  • Peillon précarise
  • Réforme du cadre budgétaire et comptable des collèges et des lycées : un nouvel outil de management libéral
  • Fichage et traçage : le changement, c’est pas maintenant !
  • Sud 35 actions
  • Registre de santé et de sécurité au travail

Bonne lecture !

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Manifestation contre l’expulsions samedi 12 janvier

Rennes a été dans la nuit du samedi 5 janvier le théâtre d’une expulsion dont l’illégalité le dispute à l’inhumanité : au cœur d’une nuit hivernale, une centaine de demandeurs d’asile, hommes, femmes et enfants, ont été jetés à la rue sans ménagement et sans aucune solution d’hébergement, sur ordre de la préfecture et en présence de son secrétaire général.

Cet immeuble, qui a abrité les services vétérinaires, était vide depuis plus d’un an quand des demandeurs d’asile l’avaient investi sans violence 2 jours

auparavant parce que la préfecture se révèle incapable d’héberger les demandeurs d’asile, comme l’y obligent les lois nationales et européennes ; et seul un juge était en droit de prononcer une expulsion.

Honte soit de telle pratiques ! Et ce même secrétaire général n’hésite pas à affirmer, au mépris de la réalité, que le système d’hébergement d’urgence « fonctionne bien » à Rennes alors que depuis des mois, les témoignages de son insuffisance s’accumulent.

Combien d’immeubles vacants, appartenant à l’état comme l’immeuble de l’ARS, pourraient être utilisés pour loger les personnes à la rue, à Rennes comme partout en France ?

Quand le même jour, la Ministre du logement visitait un squat parisien et, exprimant sa compassion, déclarait « étudier la réquisition » d’un immeuble privé, le représentant de l’état à Rennes osait faire interpeller deux militants qui par leur présence apportaient un peu de réconfort à ces migrants.

Le MRAP Ille et Vilaine et les militants des droits de l’homme à Rennes ressentent une profonde indignation.

Le MRAP exprime sa solidarité avec les militants de l’association « Un toit c’est un droit » et appelle tous les citoyens à manifester leur réprobation de tels procédés et leur colère devant ces décisions iniques des services préfectoraux samedi 12 janvier à 14h place de la Mairie.

(COMMUNIQUE DU MRAP 35)

31 janvier LA GREVE C’EST MAINTENANT

La fédération SUD éducation :

  • appelle tous les personnels à la grève le 31 janvier ;
  • apporte son soutien aux mobilisations décidées par les personnels ;
  • appelle à multiplier les AG et les actions dès la rentrée pour construire la lutte, débattre des revendications et de la suite à donner à la mobilisation.

Le Gouvernement affirme qu’il fait de l’éducation sa priorité. Le Ministère de l’Éducation Nationale prétend « refonder » l’école. La réalité est très éloignée de ces discours.

La programmation budgétaire est très en-deçà des besoins. Elle ne permettra même pas de recréer les postes supprimés alors qu’il en manquait déjà avant la purge subie sous Sarkozy. Elle se fait à postes publics constants, au détriment des autres services publics avec la poursuite de fait de la RGPP.

Les politiques éducatives s’inscrivent dans la continuité avec celles de ces dernières années, quelques corrections limitées mises à part. La loi d’orientation et de programmation a un contenu très pauvre. Les contre-réformes sont pour la plupart maintenues. Et d’autres sont programmées.

Les conditions de vie et de travail des personnels continuent de se dégrader. Certains projets du ministère vont encore aggraver cette situation. Les réformes de Vincent Peillon, faites sans les personnels, sont très largement faites contre les personnels.

Ne nous laissons pas diviser ! Le ministère éparpille les réformes et crée des rideaux de fumée pour masquer l’insuffisance des moyens dégagés et l’absence de véritable refondation. Mais tous les personnels veulent une amélioration des conditions de travail pour eux et pour les élèves, tous les personnels veulent une politique budgétaire et scolaire permettant de développer un véritable service public.

Avec toute la Fonction Publique, revendiquons :

  • la fin des politiques d’austérité, l’annulation de la dette publique, un autre partage des richesses ;
  • la titularisation sans condition de tous les personnels précaires et l’arrêt du recrutement de précaires ;
  • la création d’emplois publics à la hauteur des besoins
  • la diminution du temps de travail ;
  • des augmentations de salaires pour tous et toutes ;
  • l’abrogation du jour de carence.

    Pour l’école et ses personnels, exigeons les bases d’une véritable refondation
  • L’abrogation des contre-réformes du précédent gouvernement (masterisation, aide personnalisée, socle commun, LPC, réformes des 3 lycées…) et l’abandon des sanctions contre les militant-e-s
  • Le retrait des projets inacceptables de V. Peillon, en particulier la décentralisation de l’orientation et de la carte de l’enseignement professionnel, et son projet de réforme des rythmes scolaires qui va dégrader encore les conditions de vie et de travail des personnels sans améliorer la situation pour les élèves
  • Les conditions d’un véritable service public d’éducation : baisse des effectifs par classe à tous les niveaux pour améliorer les conditions de travail et d’étude ; développement de RASED complets partout ; une vraie politique d’éducation prioritaire ; une carte scolaire garantissant la mixité sociale ; l’argent public doit être réservé à l’école publique…

Les conditions d’une réorientation des politiques scolaires n’étant pas réunies, les projets du ministère n’étant pas acceptables, ils ne peuvent pas être promulgués dans le calendrier prévu : imposons le report de tout le processus pour que les personnels puissent enfin y prendre part et pour que toutes les questions puissent être posées.

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GREVE 31/12/13

SUD Educ 35 info N°32

Notre lettre d’infos locale, au sommaire :

  • Projet de loi sur la refondation de l’Ecole : DU VERNIS PEDAGOGISTE SUR LA MASSUE LIBÉRALE.
  • RYTHMES SCOLAIRES : LA CGT ET SUD REFUSENT UNE DÉGRADATION SUPPLÉMENTAIRE DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS !
  • LES NOUVEAUX ENSEIGNANTS ÉTOUFFÉS PAR LE STRESS.
  • POUR L’ABANDON DU DISPOSITIF « BILAN DE SANTÉ DES 5-6 ANS ».
  • Mariage pour tous : POUR L’ÉGALITÉ DES DROITS.
  • Fermeture du squat de Pace : communiqué intersyndical.
  • MASH A NDDL.
  • REGISTRE DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL : un outil de lutte pour nos conditions de travail !
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    SUD Educ 35 info N°32
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SUD Educ 35 info N°31

nos infos locales, au sommaire :

  • La Réforme du Cadre Budgétaire et Comptable (RCBC) des EPLE.
  • SOUTENONS LES ÉLÈVES ET LEURS FAMILLES EXPULSÉS DE LEUR LOGEMENT.
  • fichage et traçage : LE CHANGEMENT, C’EST PAS MAINTENANT !
  • 2nd degré – Mutations inter-académiques : c’est ouvert.
  • Histoire-géographie en Première et Terminale S : le compte n’y est pas.
  • NOTRE DAME DES LANDES – LA LUTTE POUR UNE AUTRE VISION DU MONDE.
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    SUD Educ 35 info N°31
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Déclaration de SUD Éducation et de l’Union syndicale Solidaires au CSE du 22 novembre 2012

Que penser de la méthode de cette consultation ?

Les organisations syndicales ne reçoivent pas le projet de texte gouvernemental pour l’étudier et consulter leurs instances, mais doivent l’examiner seulement en audience. Est-il bien sérieux, sur un sujet présenté comme la priorité du nouveau gouvernement, d’enchainer dans la précipitation les séances de jour et parfois de nuit sur une semaine ou moins de 10 jours pour les rythmes scolaires ? A quel moment les organisations auront elles le projet de loi ?

Sur les axes retenus, nous regrettons de voir trop de continuité avec la droite

Vous ne remettez pas en cause l’école du socle même si vous en changez le nom. Le LPC sera maintenu mais dans une version simplifiée, les systèmes de fichage comme base élève aussi. Les contreréformes du système éducatif semblent entérinées sur le bac pro 3 ans, la liquidation programmée de la voie technologique et la réforme du lycée général. Où est la volonté de reprendre le chantier d’une vraie réforme démocratique du lycée ? Sur les contenus c’est jusque-là une grande continuité qui prévaut alors que les programmes de primaire de 2008 mais aussi du secondaire sous Luc Chatel ont été vivement critiqués.

Pire, le Ministre affiche clairement sa volonté de rapprocher l’entreprise de l’éducation. Non seulement il n’est pas prévu d’abroger la convention signée entre l’Education Nationale et le Medef sous le précédent gouvernent, mais il est même question de « co-éducation avec l’entreprise » et le ministre a promis le 15 novembre la création, en 2013, d’un conseil « pour que les chefs d’entreprise soient représentés à l’éducation nationale ». Adapter les formations et les élèves aux besoins des entreprises dès la sixième, organiser un contact des enseignants avec le monde de l’entreprise au cours de leur formation, serait-ce le « nouveau » crédo ? Pour nous, éduquer, ce n’est pas tout subordonner à l’employabilité future des élèves, ni développer les valeur de l’entreprise capitaliste dans l’Ecole.

Parmi les nouveautés annoncées de la loi d’orientation, certaines suscitent notre opposition

Le président de la République vient d’annoncer le 20 novembre l’étalement de la réforme des rythmes scolaires sur 2013 et 2014. S’il a entendu les municipalités, il faut aussi entendre les personnels et ne pas opposer leurs intérêts à celui des élèves. Ainsi nous redisons ici que toucher aux rythmes ne peut suffire à refonder une École dont le fonctionnement accentue les inégalités scolaires. Il faut que le ministère s’engage notamment, sur une baisse des effectifs par classe, le rétablissement de solides réseaux d’aide, une baisse du temps de travail et un temps de concertation pour les équipes, la révision des programmes. Il doit aussi se donner les moyens pour que les enseignants français ne soient pas parmi les moins bien payés de OCDE. Ensuite, si nous sommes favorables à une réduction de la journée scolaire de l’élève , nous ne voyons pas en quoi le projet actuel va dans ce sens, et nous n’accepterons pas une ½ journée supplémentaire sans compensation pour les personnels.

L’acte III de la décentralisation organise le transfert aux régions de la carte des formations de l’enseignement professionnel ce qui sera un moyen pour réduire les formations financées par l’Etat ou d’en régionaliser certaines. Nos inquiétudes sont grandes sur la pérennité des diplômes proposés en dehors des bassins d’emploi et sur l’avenir du statut des personnels dans une décentralisation de l’enseignement professionnel qui ne dit pas son nom. La situation promise aux COP, qui resteraient sous statut national mais devraient désormais choisir entre un travail en établissement et celui pour adultes sous direction de la région, n’est à l’évidence qu’une étape d’une décentralisation que nous dénonçons ; elle va en effet aggraver les inégalités territoriales et remettre en cause les garanties statutaires des personnels.

Au-delà de ces sujets majeurs bien des aspects de votre projet de Loi exigent des réécritures

Ainsi par exemple certains aspects de votre plan numérique, la composition du conseil national des programmes sans représentant-e-s des enseignants, les contrats d’objectifs réaffirmés à l’occasion du décret du 26 octobre sur le cadre budgétaire des EPLE, les entorses de nouveaux possibles au collège unique que vous revendiquiez pourtant…

Mais il faut surtout mentionner les grands oublis du texte

Comment « refonder l ‘École « sans rétablir dans la loi les principes des RASED et de l’éducation prioritaire ni réaffirmer au moins en parallèle l’abrogation du dispositif Eclair ? Rien non plus sur les indispensables modifications de programmes à mettre en chantier notamment dès le primaire si on veut changer l’Ecole.

En dehors du projet de Loi, rien non plus sur les indispensables augmentations des salaires des personnels de l’Education et pas seulement les enseignants ! Rien non plus sur une vraie volonté, nous ne parlons pas là de la loi Sauvadet, de « résorption de la précarité », importante chez les enseignant-e-s et les personnels administratifs, mais au contraire l’utilisation de celle-ci dans votre dispositif « emploi d’avenir professeur » ; la nouvelle promotion de stagiaires 2013-14 fera en dépit des promesses estivales du ministre, une nouvelle rentrée à temps plein ou en M2 en alternance en tant que contractuel 6h. Aucun véritable projet n’apparait non plus pour les personnels AVS, de surveillance (AED)…

Pour nous contrairement à votre communication il y a le signal d’un retrait de l’Etat dans les voies technologique, professionnelle et de l’orientation au profit des régions. Il n’y a pas, bien au contraire, de signal de rupture avec l’idéologie de l’entreprise à l’Ecole et d’un management autoritaire inspiré du privé comme le montre votre projet de conseil pédagogique de cycle CM2-6e.

Au-delà de quelques annonces de tonalité progressiste, nous ne voyons pas de vraie rupture avec la politique du gouvernement précédent, ni sur le fond des politiques éducatives, ni sur l’orientation budgétaire qui permettrait d’améliorer les conditions d’études et de travail des personnels et des élèves dès l’année prochaine.

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