Formation continue des enseignant·es et CPE : les résultats de l’enquête de SUD éducation !

Depuis la rentrée scolaire, le ministre Gabriel Attal a lancé une série de consultations pour remédier au manque d’attractivité des métiers de l’éducation et pour élever le niveau des élèves. Néanmoins, le ministre refuse de donner de véritables moyens pour améliorer l’accès à la formation continue. Pire encore, il a décidé, contre l’avis des syndicats, que l’ensemble de la formation continue dans le 2d degré se déroulerait hors du temps de service à partir de la rentrée 2024 avec un développement de la visio pour permettre davantage de flexibilité.

Dans le premier degré, la formation des enseignant·es a déjà lieu en partie à distance dans le cadre des 18 heures de formation en dehors des heures de classe. Ces 18 heures de formation, dont le contenu est désormais largement imposé, sont décriées par les personnels qui les considèrent de plus en plus comme des moments de rabâchage ou de formatage et non comme des temps d’acquisition de gestes professionnels.

Les personnels de l’Éducation nationale estiment que le manque de formation participe de la dégradation de leurs conditions de travail et du service public d’éducation.

Un temps de formation insuffisant

SUD éducation a lancé une enquête auprès des personnels pour mesurer les carences du ministère en matière de formation continue des personnels enseignants et CPE. Avec 6410 réponses, on peut constater que le nombre de jours de formation par an est très insuffisant : 84% des professeur·es des écoles qui ont répondu à l’enquête ont tout au plus bénéficié des 18h de formation statutaires en 2022-2023 quand, dans le second degré, 59% des enseignant·es et CPE qui ont répondu ont suivi moins de deux jours de formation. À titre de comparaison, le temps de formation continue est en moyenne de 7,4 jours par an dans les autres ministères.

La formation continue ne répond pas aux besoins de l’école

De même, l’enquête de SUD éducation montre que les formations qui existent ne répondent ni aux besoins des personnels ni aux enjeux de société : seuls 4% des personnels ont suivi une formation sur la protection de l’enfance alors même qu’un adulte sur 10, en France, déclare avoir été victime d’inceste. Alors que l’école inclusive est une priorité du ministère, moins d’un personnel sur 6 a bénéficié d’une formation sur le sujet. L’enquête met également au jour que, parmi les sondé·es, seul un personnel sur 7 est formé sur le harcèlement scolaire.
On constate également que 52% des répondant·es à l’enquête souhaitent pouvoir bénéficier de formations aux pratiques pédagogiques coopératives. Dans le second degré, 55% des personnels qui ont répondu souhaitent bénéficier d’une formation disciplinaire.

Les personnels sont conscient·es du haut niveau de formation nécessaire pour enseigner et pour accompagner les élèves dans leur scolarité. Pour dispenser une vraie formation de qualité et adaptée aux besoins de l’école, il faut du temps et des moyens.

La formation ne doit pas être reléguée aux soirs, aux week-end et aux vacances

Or le ministère de l’Éducation nationale persiste dans sa volonté de réduire les coûts de la formation continue en faisant en sorte qu’elle ne donne jamais lieu à un remplacement.
En imposant que 100% de la formation dans le 2d degré se fasse en dehors des heures de cours hors temps de travail pour réduire le besoin en remplaçant·es, il organise une augmentation du temps de travail au détriment des objectifs de lutte contre les inégalités validistes et de genre qu’ il entend réduire.

En imposant la montée en puissance de la visioconférence, il entend transformer les pratiques professionnelles : la transmission d’injonctions pédagogiques et de méthodes clé en main font des enseignant·es des exécutant·es alors que la formation doit leur permettre de construire des supports adaptés aux besoins de leurs élèves.

Le ministère ne respecte pas notre droit à la formation

L’état de la formation continue est à l’image du constat général de la formation professionnelle dans notre ministère qui compte plus d’un million d’agents : en 2021, seuls 1529 comptes personnels de formation ont été activés, 1842 agents ont bénéficié d’un congés de formation professionnelle et seules 25 validations des acquis de l’expérience (VAE) ont été réalisées.

Pourtant, la formation professionnelle tout au long de la vie est un droit prévu par le code général de la fonction publique. Les personnels de l’Éducation nationale doivent y avoir droit.

SUD éducation revendique un vrai droit à la formation pour les personnels. 

Télécharger le document : Communiqué de presse – Résultats de l’enquête sur la formation continue (format pdf)

Formation syndicale – conditions de travail

de la maternelle à l’université

SUD Éducation 35 organise un stage de formation syndicale sur les conditions de travail les lundi 22 et mardi 23 janvier 2024 au 5 rue de Lorraine à Rennes.

Ce stage sera l’occasion de (re)découvrir et de s’emparer des outils pour défendre et améliorer collectivement nos conditions de travail, qui se dégradent très fortement ces dernières années…

S’inscrire

1 – envoyer une demande écrite à votre hiérarchie avant le lundi 22 décembre 2023.

2 – prévenir par mail le syndicat en écrivant à : syndicat@sudeducation35.fr

Comment faire votre demande de stage de formation syndicale à votre hiérarchie ?

***En cas de problème, prévenir le syndicat***

AESH-AED-2nd degré-ESR
Adresser une demande écrite à votre hiérarchie, selon le modèle ci-dessous au moins un mois avant la date du stage

1er degré
Adresser une demande écrite à l’IA-DASEN sous couvert de l’IEN, selon le modèle ci-dessous au moins un mois avant la date du stage, accompagné de l’annexe 4 ci-dessous :

https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2023/11/annexe-4-FORMULAIRE-AUTO-ABS.pdf

Les liaisons dangereuses de l’Université de Rennes avec l’armement et la surveillance israélienne !

On le sait, et ses présidents ne cessent de nous le répéter, l’Université de Rennes se veut être l’une des meilleures universités françaises dans les domaines des télécommunications, des réseaux et du cyber. Ces domaines de recherches, qui pourraient pourtant avoir de vraies résonances sociales et publiques, sont depuis longtemps étroitement liés aux entreprises et industries de l’armement, du contrôle social et sécuritaire ou de la banque. Ainsi, l’Institut d’Électronique et de Télécommunications de Rennes (IETR) travaille avec Thalès (branche Alenia Space) sur de la recherche sur les antennes satellitaires. L’Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (IRISA), se fait lui le champion de la cybersécurité et met en avant sa collaboration une fois de plus avec l’entreprise Thalès.

Thalès, multinationale française tentaculaire de l’armement, travaille avec le groupe Elbit System, entreprise d’armement israélienne, qui commercialise le drone Hermes 450 équipant l’armée israélienne. Depuis quelques années, l’armée israélienne a transformé ces drones en drones de combat équipés de missiles et ont été utilisés dans les guerres contre le Liban en 2006 (1 200 morts civils), Gaza en 2008/2009 (1 330 morts) et Gaza 2014 (2200 morts dont 1 /4 d’enfants). Depuis le 7 octobre, plus de 15 000 gazaouis sont mort.es dont de nombreux enfants dans les frappes israéliennes préparées par la reconnaissance permise par ces drones, et donc ces technologies travaillées aussi dans nos laboratoires de recherche.
On comprend donc bien que la recherche sur les satellites de l’IETR et Thalès a une implication concrète dans l’utilisation de ces drones.

L’Université de Rennes 1 travaillait il y a quelques années encore avec l’entreprise Check-point (tout un programme), acteur mondial de la cybersécurité au chiffre d’affaires insolent de deux milliards de dollars. Cette entreprise, possédée entre autres par le maire de Jérusalem, travaille en étroite collaboration avec l’armée israélienne. 

A  travers ses projets de recherches, de partenariats et de conventions, l’Université de Rennes travaille avec des entreprises meurtrières comme Thalès et Elbit System qui ont participé de près ou de loin aux dernières guerres sanglantes menées par l’armée israélienne contre la population civile palestinienne, ou en soutenant et encourageant financièrement la colonisation israélienne en Cisjordanie.

Pourquoi ne pas parler aussi des liens (conventions, partenariats) que l’Université de Rennes tisse et privilégie avec des Banques comme la BNP ou encore Axa (IUT de St Brieuc).  Chacune de ces sociétés détient plusieurs participations dans des banques ou entreprises actives dans les colonies israéliennes. Au-delà de ces participations, ces sociétés financent des projets d’entreprises directement impliquées dans la colonisation. Ce fut notamment le cas lors de l’octroi d’un prêt en 2004 de 288 millions d’euros par un consortium de banques (dont BNP Paribas), à l’Israel Electric Corporation. Cette entreprise approvisionne directement les colonies en électricité.

Non contente de fournir de la recherche à des entreprises israéliennes d’armement et de contrôle sécuritaire, l’université de Rennes via l’IRISA et l’OSUR construit des partenariats avec la Ben Gurion University et la Tel Aviv University (TAU). Les universités israéliennes sont de véritables rouages dans la recherche et la formation des politiques sécuritaires, militaires… de l’État d’Israël pour assurer le contrôle sur la population palestinienne. Tout ceci est intolérable et nous exigeons que l’Université de Rennes n’accorde pas de légitimité institutionnelle à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid israélien dont la TAU est complice.

Dans le cadre de la campagne internationale BDS, il est primordial de ne pas oublier les  liaisons dangereuses qu’entretient notre université avec le système colonial et d’apartheid  israélien. En Belgique ou au Royaume-Uni, des travailleurs.euses ont bloqué les entrées d’une usine du géant de l’armement israélien Elbit Systems. Partout dans le monde, la campagne « Stop arming Israël » se développe. Il est temps de s’y impliquer pour mettre fin aux partenariat entre notre université et des entreprises qui participent d’une manière ou d’une autre au conflit et à la destruction de Gaza.

L’AURDIP, l’Association des Universitaires pour le Respect et le Droit International en Palestine, est un très bon outil militant pour engager la bataille pour le Boycott Universitaire sur nos campus.

Stage de formation syndicale Écologie lun. 15 et mar. 16 avril 2024

Face à l’urgence environnementale : pratiques pédagogiques et intervention syndicale

Nous organisons une journée de stage de formation syndicale Écologie, qui aura lieu le lundi 15 et mardi 16 avril 2024 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean).
Cette formation est ouverte à tous les personnels, syndiqués ou non, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an. La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit que SUD éducation incite à faire vivre.

Plaquette du stage :


Programme détaillé du stage

Affiche du stage

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible pour les adhérent.es de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 15 mars 2024 :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2022/09/annexe-4-FORMULAIRE-AUTO-ABS.pdf

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Stage de formation syndicale : Pédagogies émancipatrices jeu. 1er et ven. 2 février

Nous organisons une journée de stage de formation syndicale Pédagogies émancipatrices, qui aura lieu le jeudi 1er et vendredi 2 février 2024 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean).
Cette formation est ouverte à tous les personnels, syndiqués ou non, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, qui souhaitent découvrir les principaux différents courants pédagogiques émancipateurs.

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an. La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit que SUD éducation incite à faire vivre.

Programme de stage détaillé :


Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible pour les adhérent.es de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 1er janvier 2024 :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

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Stage de formation syndicale : Juridique niv. 1 et 2 Défendre vos droits – Jeu. 22 et ven. 23 février 2024

Nous organisons deux journées de stage de formation syndicale Juridique niv. 1 et 2 : Défendre vos droits, qui aura lieu les jeudi 22 et vendredi 23 février 2024 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean).
Cette formation est ouverte à tou·tes nos adhérent·es qui souhaitent une formation de base sur leurs droits juridiques (Jour 1), et plus pointue (jour 2).

Programme du jour 1 : la journée sera découpée en 2 parties :
1. Présentation générale du droit applicable dans la fonction publique, un point sur les procédures, la hiérarchie des normes et la jurisprudence (y sera abordé le devoir de réserve)
2. Statut, droit syndical, danger grave et imminent, abandon de poste. Il y aura également un point sur les ruptures conventionnelles et sur les sanctions disciplinaires.

Programme du jour 2 : cette journée propose une formation juridique plus pointue.
Il s’agira ici d’ateliers pratiques de méthodologie de recherche sur des problèmes concrets et de rédaction de recours, gracieux ou hiérarchiques plutôt mais éventuellement contentieux si certain.es le souhaitent.

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 22 janvier 2024 :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

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MOBILISONS-NOUS CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES !

En 2022, 118 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon. En 2023, ce sont déjà 115 féminicides qui ont été recensés. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est notre combat syndical.

SUD éducation 35 appelle tous les personnels à manifester
samedi 25 novembre à 15h esplanade Charles de Gaulle à Rennes

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=> Le dossier sur les VSS disponible sur le site de SUD éducation : https://www.sudeducation.org/25novembre/

=> Le violentomètre de l’Union Syndicale Solidaires à afficher dans vos services : https://solidaires.org/media/documents/violentometre-V2.pdf

SUD éducation revendique :

  • l’application pleine et entière de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique, avec notamment des dispositifs d’information, de communication et de sensibilisation auprès de l’ensemble des personnels avec la diffusion d’un numéro vert, le rappel de la loi, l’organisation de réunions de sensibilisation,  une mise en place cohérente et ambitieuse des  dispositifs de signalement et de traitement des violences sexistes et sexuelles dans les académies,
  • de sanctionner les auteurs des violences sexistes et sexuelles et d’accompagner, et protéger les victimes ;
  • l’application des circulaires et lois qui assurent la protection des mineur·es victimes de violences sexuelles ;
  • la formation de tous les personnels de l’Éducation nationale à l’accueil de la parole des mineur·es victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la question du consentement ;
  • dans l’Éducation nationale, la suspension immédiate à titre préventif de l’agresseur dès lors qu’un·e enfant témoigne de violences ;
  • des moyens, du temps, de la formation et des personnels pour une éducation à la vie sexuelle et affective au-delà des 3 séances annuelles
  • la non-application du jour de carence pour les victimes de violences sexistes et sexuelles

Stage de formation syndicale : Découvrir et militer à SUD éducation 35 – le jeu. 4 avril 2024

Nous organisons une journée de stage de formation syndicale pour Découvrir et militer à SUD éducation 35, qui aura lieu le jeudi 4 avril dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean).
Cette formation est ouverte à tous les personnels, syndiqués ou non, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, intéressés à rejoindre le syndicat ou nouvellement adhérents.

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an. La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit que SUD éducation incite à faire vivre.

Programme détaillé :

+ Sur la journée : Atelier étude des fiches de paie : ramener un de vos bulletins de salaire !


Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible pour les adhérent.es de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 4 mars :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

https://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2022/09/annexe-4-FORMULAIRE-AUTO-ABS.pdf

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CSA oct.-nov. 2023 : Bilan effectifs, Mouvement, Revalorisation MED-INF-ITRF, Pacte, Carte des formations professionnelles

Vous trouverez ci-dessous :

  • le compte rendu du CSAA d’octobre-novembre
  • le dossier présentant le bilan de la rentrée : effectifs, mouvement, revalorisation filière médico-sociale, pré-bilan PACTE
  • la carte des formations professionnelles avec ouvertures et augmentations des effectifs (carte des fermetures non communiquée)

Des baisses d’effectifs prévues dans notre académie

Le rectorat a constaté des baisses d’effectifs dans notre académie et prévoit une baisse de 5000 élèves à l’horizon 2025. Pour SUD éducation Bretagne, c’est l’occasion d’améliorer les conditions de travail pour les personnels et d’apprentissage pour les élèves en réduisant le nombre d’élèves par classe. Nous nous opposons à toute suppression de postes et revendiquons au contraire le recrutement massif de personnels dans l’éducation, notamment pour une école réellement inclusive et lutter efficacement contre le harcèlement scolaire.

SUD éducation revendique des moyens en personnels

Pour limiter les effectifs par classe avec au collège :
– 20 élèves maximum en collège ordinaire, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.
– des dédoublements nationaux sur la moitié des horaires d’enseignement dans toutes les matières.

Avec des Vies scolaires renforcées
– Au moins 1 CPE dans tous les collèges quel que soit le nombre d’élèves
– 1 CPE pour 120 élèves dans les collèges ordinaires et 1 pour 100 en éducation prioritaire.
– En plus du CPE, 1 personnel de vie scolaire pour 50 élèves en collège ordinaire et 2 pour 50 en éducation prioritaire.

Nous défendons un service public d’éducation égalitaire et à taille humaine

Encore des classes sans professeur.es en Bretagne

Au 16 octobre, notre académie avait encore 33 supports de remplacements non affectés ! Principalement en anglais, mathématiques, Lettres et Breton.

C’est la manifestation du manque d’attractivité des métiers enseignants. En 2023, plus de 3000 postes n’ont pas été pourvus au concours. La question centrale reste une réelle et substantielle revalorisation salariale, tout comme les conditions de recrutement et l’amélioration de la formation initiale par le recrutement à bac+3 suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master.

Des revalorisations inégales dans la filière médico-sociale

L’académie de Rennes a revalorisé la filière médico-sociale en augmentant l’IFSE (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) comme le prévoit le ministère de l’EN. Mais, les choix effectués par le rectorat ne répondent pas aux attentes des infirmières et renforcent les inégalités.

En effet, après avoir été exclu-e-s du Ségur de la santé et du Grenelle de l’éducation, les infirmières de notre académie voient leurs indemnités « revalorisé-e-s » de manière différente. Les infirmières auront une revalorisation de 10 à 13% quand les infirmières conseillères techniques seront augmentées de 30% ! Si les fonctions sont différentes, les missions sont les mêmes.
Aussi, face à cette injustice et ce mépris envers des personnels fortement sollicités lors de la crise sanitaire, SUD éducation Bretagne s’est abstenu.

A travail égal, salaire égal et augmentation égale !

Dans notre académie, le PACTE ne séduit pas

Seuls 18% du Pacte 1er degré et 21 % du Pacte 2d degré ont été attribués. Les personnels ne sont pas dupes, le PACTE dégrade les conditions de travail sans apporter une réelle revalorisation des salaires.

Le “Travailler plus pour gagner plus” est particulièrement révoltant pour les personnels dans le contexte de dégradation de leurs conditions de travail. Le PACTE ne fait pas recette dans notre académie.

SUD éducation Bretagne appelle les personnels à refuser le Pacte.

CR-CSA-Academique-17-10-2023-2

Dossier-complet-CSAA-du-17102023

Revalorisation-MED-INF-ITRF

DRAFPIC-projet-carte-reseau-public-CD-CSA-VF-1

Face à l’amiante, agissons !

Face à cet enjeu de santé publique, le pire serait de ne rien faire. 

Notre employeur est responsable de la santé et de la sécurité au travail (Article L4121-1). Pourtant aucun plan n’est prévu dans l’Éducation Nationale qui ne se saisit pas du problème. 

Où le trouve-t-on ? 

  • Dans les bâtis construits avant 1997 (date de l’interdiction de l’amiante)
  • Dans les faux-plafonds, 
  • Dans les sols
  • Dans les murs
  • Dans beaucoup de matériaux composites
  • Bref : potentiellement un peu partout

Quelles conséquences ? 

  • En cas d’inhalation ou d’ingestion : 
  • Cancers de la plèvre (mésothéliome : taux de survie après 5 ans de 7 %), des poumons, des voies respiratoires, des ovaires, vessie, etc.

Comment savoir si ton école ou ton établissement est concerné ? 

  • Il faut demander à consulter le DTA (Dossier Technique Amiante)
  • Ce dernier est obligatoire pour tout bâtiment construit avant 1997 et est librement consultable. 

Que faire ? 

  • Être vigilant·e en cas de travaux, même minimes (perçage des surfaces par exemple). Si l’amiante est libérée dans l’air, il reste en suspension 24 heures et peut pénétrer les organismes. 
  • Mettre l’employeur devant ses responsabilités.
  • Transmettre le DTA au syndicat et aux associations de défense des victimes de l’amiante
  • Compléter le RSST, le DGI et faire suivre ces informations aux instances de la Formation Spécialisée en Santé Sécurité et Conditions de Travail (F3SCT)
  • Faire actualiser le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) qui est un document obligatoire.
  • Demander la mise en place de la signalétique obligatoire (circulaire du 28 juillet 2015) qui permet de signaler la présence de produits et matériaux amiantés.
  • Se procurer une attestation de présence (prouve que l’on travaille dans un lieu amianté) et d’exposition au risque amiante (lorsque l’on pense avoir été exposé.e). 
  • Se former : en RIS / HMI / Stage syndical, etc. 
  • Prendre contact avec SUD éducation pour se faire accompagner

Télécharger le document : Tract amiante (format pdf)

Le chantage du ministère : la rénovation du bâti scolaire ne doit pas être conditionnée à l’adhésion au CNR ! Communiqué SUD éducation

La rentrée scolaire a été marquée par un fort épisode caniculaire qui a montré le retard pris par l’Éducation nationale dans sa nécessaire reconversion face à l’urgence écologique, face au dérèglement climatique.

À la rentrée, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé dans la presse que les établissements “les plus énergivores mais aussi ceux qui se sont engagés dans une démarche d’autoévaluation et d’innovation pédagogique” seront prioritaires pour la rénovation du bâti scolaire. Il avait déjà énoncé fin août, devant les recteurs, son intention de donner la priorité aux établissements ayant construit un projet dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR).

Ce discours fait reposer le délabrement du bâti scolaire sur les enseignant·es qui ne s’investiraient pas au-delà du travail pour lequel ils et elles sont recruté·es, alors même que la moitié d’entre elles et eux travaillent déjà 43h par semaine en moyenne. La rénovation du bâti devient, dans le discours ministériel, une récompense pour les collègues qui répondent aux commandes ministérielles du moment. Les autres personnels, qui se battent pourtant quotidiennement pour faire vivre le service public d’éducation, doivent supporter des ambiances thermiques insupportables dans des bâtiments possiblement exposés à l’amiante pour ceux qui datent d’avant le 1er janvier 1997.

La rénovation et le désamiantage du bâti scolaire est une nécessité, rénover les passoires thermiques que sont les écoles et établissements scolaires est de la responsabilité du ministère de l’Éducation nationale, pas celle des personnels.

SUD éducation dénonce cette politique du ministère qui montre du doigt les personnels qui n’acceptent pas d’entrer dans le CNR ou qui n’acceptent pas le Pacte. Cette mise en concurrence est une réponse inacceptable aux défis qui traversent le service public d’éducation et la société. L’Éducation nationale doit garantir la santé et la sécurité de tous les élèves et de tous les personnels. 

Télécharger le document : Le chantage du ministère : la rénovation du bâti scolaire ne doit pas être conditionnée à l’adhésion au CNR ! – Communiqué SUD éducation (format pdf)

Concours en L3 suivi de deux ans de stage : le ministère entend enfin nos revendications !

Face à la crise du recrutement, le ministre avait annoncé en septembre la tenue de concertation sur l’attractivité des métiers de l’Éducation nationale à travers trois thématiques : la formation initiale, le déroulé de carrière et les conditions de travail. 

Lors de la première réunion consacrée à la formation initiale du 8 novembre, le ministère de l’Éducation nationale a présenté ses propositions à partir des échanges avec les syndicats, dont SUD éducation. Parmi les scénarios présentés, le ministère met en avant celui d’un concours en L3 pour les enseignant·es du 1er degré et du 2nd degré (excepté le concours de l’agrégation externe). La formation initiale se déroulerait, dans ce scénario, sur deux ans sous statut d’élève-fonctionnaire stagiaire. L’entrée dans le métier serait progressive avec des stages en observation en M1 et des stages en responsabilité pour 50% du temps en M2. 

Le ministère constate que la réforme de la formation a considérablement dégradé l’entrée dans le métier et a asséché les viviers de recrutement. La multiplication des statuts et le rythme insoutenable en deuxième année de master et pendant le stage ne permettent pas une entrée dans le métier sereine. De plus, les fonctionnaires stagiaires pointent massivement le hiatus entre leurs besoins et leur formation. 

SUD éducation se félicite de voir le ministère reprendre notre revendication d’un concours à la fin de la L3 pour le premier et le second degré suivi d’un stage de deux ans, rémunéré, avec une entrée dans le métier progressive.  On regrette néanmoins qu’il ait fallu attendre d’être dans une impasse pour enfin mesurer les effets néfastes des précédentes réformes. 

Pour SUD éducation, il faut à présent donner du corps à ces annonces et prendre le temps d’une véritable concertation pour mener une réforme ambitieuse de la formation initiale, à la hauteur des enjeux actuels du système éducatif. De nombreux enjeux restent en effet en suspens : celui des modules de professionnalisation dans des licences disciplinaires et pluridisciplinaires, celui de la montée en puissance des licences PPPE (parcours préparatoire au professorat des écoles) et des passerelles entre les parcours, celui du contenu de la formation, de l’équilibre entre les périodes de stage, les périodes de formation universitaire et la formation pédagogique. 

SUD éducation porte le projet d’une formation initiale de haut niveau avec, par exemple, l’intervention des mouvements de pédagogie active et coopérative pour former les personnels à l’expérimentation et à la conception de supports et de méthodes pédagogiques adaptées aux besoins des élèves. Les personnels doivent être formé·es à l’apprentissage de l’esprit critique, à la diversité des méthodes pédagogiques, à l’adaptation des supports aux besoins des élèves, mais aussi à la lutte contre les discriminations et à la reconversion écologique de la société. 

Télécharger le document : CP formation 2023_11_10 (format pdf)

Nouvel arrivage Livres et autocollants du collectif les Chômeuses go on disponible au local

Nous venons de mettre à disposition dans notre bibliothèque syndicale des petits livres et autocollants à prix libre du collectif Les Chômeuses go on.

Le livre les colibris pyromanes est également disponible en téléchargement libre sur leur site.

Des productions créatives révolutionnaires à essaimer le plus possible !

Le harcèlement tue : plus de moyens et moins de communication

En 9 mois, nous sommes à 3 suicides, 3 victimes du harcèlement scolaire : Lucas, en janvier, Lindsay en mai et Nicolas en septembre. Chaque suicide affecte et touche toute  la profession. La  prise en compte par l’institution de la situation vécue par  Nicolas, qui a mis fin à ses jours, conduit à s’interroger sur les réponses institutionnelles mais, au-delà de ces drames, il y a trop de situations qui ne sont pas bien prises en charge, pas prises en charge du tout voire pas du tout identifiées. Rien ne semble vraiment avoir changé ou presque 10 ans après le suicide de Marion, âgée de 13 ans. Les dysfonctionnements constatés dans l’académie de Versailles l’attestent. Le plan de lutte contre le harcèlement qui a été présenté, même s’il a le mérite de remettre ce sujet majeur sur le devant de la scène, ne permet pas une lutte efficace sur du long terme et manque cruellement d’ambition au niveau éducation.

Ce plan propose en effet des réponses judiciaires (interdiction des réseaux sociaux, confiscation du téléphone) ou Intervention de sensibilisation par la police (interventions dans les classes) mais ne prévoit pas de moyens éducatifs concrets sur le long terme.

A l’école il se réduit en effet à :

  •   la présentation d’un questionnaire anonyme “d’autoévaluation”  aux élèves du CE2 à la terminale
  •  la banalisation de 2h sur tout le territoire entre le 9 et le 15 novembre (inscrit dans le programme pHAre)
  • des cours d’empathie (inscrits dans le programme phare avec la méthode de préoccupation partagée)

Le questionnaire qui sera présenté suscite des interrogations et des inquiétudes car nous ignorons son utilité et comment les informations seront traitées. La banalisation d’un temps n’est pas une nouveauté puisque cela s’inscrit dans le programme  de lutte contre le HARcèlement à l’École (pHARe). Depuis la rentrée 2021, pHARe concerne tous les établissements scolaires et toutes les écoles  Un bilan doit être dressé mais, sans moyens humains et matériels , le programme pHARe  n’a aucune chance de fonctionner.

Bilan du programme pHARe pour SUD éducation :

Le programme PHARE ne se déploie pas de la même manière sur tout le territoire et dépend beaucoup des individus qui s’en emparent tout comme des rectorats. Cela repose une fois de plus sur quelques personnes qui tentent avec peu de moyens de faire vivre ce dispositif qui s’est généralisé sans moyens. Une fois que les personnels qui portent ce dispositif obtiennent leur mutation, il ne se passe plus rien dans les établissements où il faut tout reconstruire, tout recommencer. Il y a urgence à former tous les personnels pour lutter efficacement contre le harcèlement.

Mais c’est un dispositif chronophage. Il nécessite beaucoup de temps aussi bien pour la formation, que pour la prise en charge d’un·e harcelé·e ou présumé·e harcelé·e.

Certain·es collègues sont convoqué·es pour des formations en distanciel pendant les vacances. Beaucoup de formations sont réduites à des ressources numériques ou à de la formation en distanciel.

La question de la rémunération se pose également : soit des chef·fes d’établissement proposent une IMP ou  des HSE. La rémunération demeure insuffisante et dépend du/de la  bon vouloir du chef.fe d’établissement.

Dans le premier degré, la mise en œuvre de pHARe est encore balbutiante et, quand ce programme est déployé, la formation préalable relève trop souvent du bricolage (quelques heures prises sur les 18h de formation continue ou sur les temps de conseils). Parfois, il existe une réelle formation sur le temps de service mais uniqument pour des « pilotes » alors que tous les personnels éducatifs devraient être formés pour pouvoir lutter efficacement contre le harcèlement.

Ces mesures ne sont pas à la hauteur des enjeux et la lutte contre le harcèlement scolaire doit se traduire  par un climat scolaire serein, sans violence ni entre élèves, ni entre personnels qui passe par le recrutement massif des personnels, la mise en place de formations de qualité et   la banalisation de temps de service  pour construire collectivement des projets, à l’occasion notamment de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire. 

Il ne s’agit pas de faire en sorte que les enseignant·es soient pleinement responsables de la gestion et de la résolution des situations de harcèlement. En revanche, il est indispensable que tous les personnels en lien direct avec les élèves soient en mesure de détecter les signaux du harcèlement et aient pleinement connaissance des procédures à suivre pour leur donner suite.

Nommer les violences et le harcèlement LGBTQIphobes, racistes, sexistes, validistes

De plus, il faut être en mesure de nommer les violences et le harcèlement LGBTQIphobes, racistes, sexistes, validistes que subissent certain·es élèves, comme Dinah, jeune fille racisée et lesbienne, qui s’est suicidée en 2022. En France, 10% des élèves (soit environ 700 000 élèves) sont victimes de harcèlement. Les tentatives de suicide et les pensées suicidaires sont plus élevées chez les victimes de harcèlement scolaire (12 % et 36 %). 25% de l’absentéisme concerne des élèves victimes de harcèlement. Les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire tuent. Les jeunes victimes d’homophobie et de transphobie sont 2 à 7 fois plus touché·es par le suicide que les autres jeunes.

Il faut de la concertation, de la formation, de la prévention

Les arrestations spectaculaires  en milieu scolaire ne permettent pas de lutter efficacement contre le harcèlement scolaire. Le  déplacement des élèves harceleurs est une réponse uniquement répressive alors que la solution réside dans la prévention et donc dans la formation des équipes éducatives et dans la formation des élèves mais aussi dans la mise en place de dispositifs appropriés par tou·tes.

La lutte contre le harcèlement doit relever de dynamiques professionnelles collectives au sein des établissements. À ce titre, il faut du temps et de la concertation pour échanger entre collègues, construire des projets et améliorer le climat scolaire. La banalisation de demi-journées pour permettre aux équipes de construire de tels projets, à l’occasion notamment de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire  qui a lieu le premier jeudi après les vacances d’automne est à ce titre un levier pertinent.

Pour lutter contre le harcèlement scolaire, SUD éducation demande la réduction des effectifs dans les classes et des établissements à taille humaine.

SUD éducation revendique davantage de personnels médico-sociaux avec notamment une infirmière et une assistante sociale par établissement et l’accès aux visites médicales  auxquelles ont droit tous les élèves. Avec un médecin pour 12 000 élèves, l’accompagnement médical des élèves est très insuffisant. Actuellement les élèves peuvent bénéficier de 8 séances gratuites. Les familles cessent le suivi après les 8 séances, faute de moyens. SUD éducation revendique la gratuité des séances chez le·la psychologue pour les élèves qui souhaitent bénéficier d’un accompagnement.

Pour lutter contre le cyberharcèlement, il faut former les élèves, les parents et les personnels à l’usage du numérique et des réseaux sociaux. Il est inutile d’ajouter des sanctions supplémentaires du type confiscation du téléphone dans la mesure où l’élève aura toujours accès à un autre téléphone. Pour les réseaux sociaux, tant que les règles ne seront pas claires et les mêmes pour les adultes et les enfants, il sera bien inutile de prendre des mesures sur l’accès aux réseaux sociaux par les élèves qui trouveront toujours des moyens pour contourner les interdictions. Il faut donner accès sur la prévention, l’éducation de tous et toutes.

SUD éducation revendique : 
  • la création de postes dans la médecine scolaire et l’assistance sociale : 
    • 1 infirmerie ouverte sur tout le temps scolaire dans chaque établissement
    • 1 assistant·e de service social à temps plein dans chaque établissement et leur déploiement dans le premier degré.
    • le renforcement de la médecine scolaire avec des visites obligatoires pour tous·tes les élèves.
  • des créations de postes pour réduire les effectifs par classe et renforcer les vies scolaires :
    • limiter les effectifs par classe avec au collège : 20 élèves maximum en collège ordinaire, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.
    • des dédoublements nationaux sur la moitié des horaires d’enseignement dans toutes les matières.
    • au moins 1 CPE dans tous les collèges quel que soit le nombre d’élèves
    • 1 CPE pour 120 élèves dans les collèges ordinaires et 1 pour 100 en éducation prioritaire.
    • en plus du ou de la CPE, 1 personnel de vie scolaire pour 50 élèves en collège ordinaire et 2 pour 50 en éducation prioritaire
  • la formation initiale et continue sur le harcèlement scolaire : 
  • des vraies formations à l’identification et la prise en charge des situations de harcèlement dans les écoles et les établissements scolaires avec des intervenant·es extérieur·es et non pas du saupoudrage avec des kits ou des formations à distance
  • les formations qui doivent prendre en compte de manière spécifique les oppressions sexistes, racistes, LGBTQIphobes, validistes

Pour lutter contre le harcèlement scolaire, il faut des moyens humains et matériels . SUD éducation porte des propositions pour transformer en profondeur le service public d’éducation. Le harcèlement scolaire tue. La violence n’a sa place  dans  aucune école et aucun  établissement scolaire

Mutations inter 2024 : SUD éducation vous informe !

Vous souhaitez participer au mouvement, néanmoins la procédure de mutation dans l’Éducation nationale peut sembler opaque. Il est par conséquent très important d’être accompagné·e par SUD éducation afin de vous aider dans vos démarches. Les élu·es et les militant·es de SUD éducation sont à vos côtés pour défendre l’égalité de traitement entre tous les personnels et s’assurer que tou·tes disposent des mêmes informations concernant les procédures de mutation. Retrouvez ci-dessous les informations pour vous inscrire aux visios et le calendrier du mouvement.

Le manque de postes dans le premier comme dans le second degré ont largement contribué à bloquer la mobilité des personnels. Il devient de plus en plus difficile pour les enseignant·es du second degré d’obtenir certaines académies à cause des suppressions de postes.

Les mutations se déroulent en deux temps : d’abord le mouvement inter-académique pour changer d’académie, puis le mouvement intra-académique pour pouvoir faire des vœux à l’intérieur de votre académie.

Vous pourrez faire vos voeux du mercredi 8 au mercredi 29 novembre 2023 à midi. 

Sur le site spécial mutations de SUD éducation, vous trouverez :

  • les barres d’entrée des années précédentes,
  • un simulateur pour calculer votre barème,
  • un formulaire à remplir pour être accompagné·e par SUD éducation.
Les visios ouvertes d’information

SUD éducation organise des visios d’information syndicales ouvertes pour vous informer au sujet du mouvement dans le premier degré :

  • Le mardi 7 novembre à 19h,
  • Le mercredi 15 novembre à 18h.

Pour vous inscrire, rendez-vous ici : https://mutations.sudeducation.org/visio-dinformation-premier-degre/

SUD éducation organise des visios d’information syndicales ouvertes pour vous informer au sujet du mouvement dans le second degré :

  • Le mercredi 8 novembre à 18h,
  • Le jeudi 16 novembre 20h.

Pour vous inscrire, rendez-vous ici : https://mutations.sudeducation.org/visio-dinformation-second-degre/

Le calendrier du mouvement inter
  • Du 8 au 29 novembre 2023 à 12h : Saisie des vœux (31 au maximum) pour des académies ou pour les mouvements spécifiques (15 au maximum).
  • À partir du 30 novembre 2023 : Téléchargement de votre confirmation de demande dans l’application SIAM. La confirmation doit ensuite être transmise signée à votre chef·fe d’établissement avec les pièces justificatives en respectant les dates fixées par le rectorat.
  • Décembre 2023 : Constitution de votre dossier justifiant votre situation de handicap, respectez les délais fixés par le rectorat.
  • Janvier 2024 : Consultation de votre barème et, en cas de désaccord, contactez au plus vite votre rectorat.
  • 10 février 2023 à minuit : Date limite pour envoyer une demande tardive de participation au mouvement, d’annulation ou de modification de demande.
  • 6 mars 2023 : Résultat de votre demande de mutation sur I-Prof.
Toutes les infos sur les mutations dans le 1er degré

https://www.sudeducation.org/mouvement-interdepartemental-rentree-2024/embed/#?secret=Bb2UIYysxR#?secret=hgfTv3Hr99

Toutes les infos sur les mutations dans le second degré

https://www.sudeducation.org/mutations-2023-pour-les-personnels-du-second-degre-faites-vos-voeux/embed/#?secret=XPYYk3CUHY#?secret=4fgFtTv31j

Le journal des mutations

https://www.sudeducation.org/le-journal-des-mutations-2022-2023/embed/#?secret=4nFcQbWqtg#?secret=aux9K8yard

Toutes les infos sur les mutations pour les enseignant·es stagiaires