Le ministère a beau essayer de le minimiser : les 13 et 14 novembre, la grève contre la réforme Peillon des rythmes scolaires a été très importante.
Ce haut niveau de mobilisation confirme que cette réforme est massivement rejetée par les personnels. SUD éducation, FO et la CGT ont eu raison d’appeler à la grève nationale pour la suspension immédiate de la réforme, l’abrogation du décret, et pour exiger une autre réforme. Pour SUD éducation 35, le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice ; une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves, et des conditions de travail de l’ensemble des personnels.
V. Peillon s’obstine à refuser d’entendre que sa réforme est inacceptable. Il se permet même de multiplier les provocations : il envoie des messages de mépris à celles et ceux qui proposent des alternatives en leur demandant de « réfléchir avant de parler » ; il soumet aux organisations syndicales un projet visant à flexibiliser le temps de travail des professeur-e-s des écoles remplaçant-e-s ou en poste fractionné ; il élabore un calendrier scolaire pour les prochaines années qui ne corrige aucun problème et qui vise à obliger les enseignant-e-s à faire leur rentrée pendant le mois d’août…
Le rapport de force est en train de se construire. Gagner par nos luttes, c’est possible !
La mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier. Déjà, localement, des assemblées générales ont décidé de reconduire la grève, des intersyndicales appellent à des rassemblements, etc.
Il faut maintenant des suites nationales. Le 20 novembre, une intersyndicale se réunira : pour SUD éducation elle doit déboucher sur un appel unitaire à la grève sur l’ensemble du territoire.
Nous appelons les personnels à multiplier les assemblées générales pour engager les suites de la mobilisation.