La commission mixte paritaire réunie pour trouver un consensus entre les parlementaires au sujet de la proposition de loi Rilhac a adopté un texte qui sera soumis prochainement au Sénat et à l’Assemblée. Cette dernière version de la loi ne simplifiera pas les tâches des directeurs et directrices, bien au contraire : en permettant aux autorités académiques de leur déléguer de nouvelles compétences, elle se traduira à coup sûr par une charge administrative supplémentaire et, en les intégrant à l’encadrement de l’éducation nationale, elle les placera dans une position intenable, en porte-à-faux entre leurs collègues à l’école et les directions académiques.
À rebours de cette volonté gouvernementale d’installer des managers dans les écoles, SUD éducation continue de défendre le travail d’équipe et la démocratie à l’école. C’est cette cohésion qui a permis aux écoles de tenir pendant la crise sanitaire, c’est cette cohésion qui nous permet de continuer, jour à jour, à faire exister un service public d’éducation laïc, gratuit et émancipateur.
C’est pourquoi SUD éducation, avec l’intersyndicale SNUipp-FSU / SNUDI-FO / CGT Educ’action, appelle les personnels du premier degré à faire connaître leur opposition à cette loi délétère en adoptant des motions en les publiant sur le site www.stop-loi-rilhac.org