5 bonnes raisons d’adhérer à SUD Éducation 35

Si vous êtes déjà convaincus, RDV sur la page Adhérer.

Un syndicat solidaire

Discriminations, précarité, droits des femmes, sans-papiers, La Poste, le Rail, OGM, recherche, culture, services publics, etc., toutes nos luttes doivent converger, dans le public et le privé. L’union syndicale Solidaires y contribue activement. (Elle regroupe les syndicats SUD et d’autres syndicats de différents secteurs professionnels). Partout, la solidarité doit l’emporter sur la recherche du profit.

Un syndicat unitaire et intercatégoriel

Par ce que c’est faire le jeu des pouvoirs que de sectoriser les luttes et d’éparpiller les revendications, nous sommes un syndicat résolument intercatégoriel : un seul syndicat pour tous les personnels de l’Éducation Nationale, tous métiers confondus, de la maternelle à l’université, sans condition ni de statut ni de grade. SUD prône l’unité d’action du front syndical, tout en exprimant ses propres orientations pour faire vivre le débat démocratique.

Un syndicat démocratique

Chez Sud Education, les décisions ne viennent jamais « d’en haut ».

Tous les mois, nos assemblées générales d’adhérent-e-s locales (ouvertes aux sympathisant-e-s) prennent les décisions d’orientation. Nous pratiquons la rotation des responsabilités. Les collègues qui, pour une durée limitée, ont des heures de décharge syndicale, travaillent toujours au moins à mi-temps, dans toute la fédération SUD éducation. Avec SUD, pas de bureaucratie, vos élu-e-s et vos représentant-e-s partagent votre quotidien professionnel. Nous défendons la conduite des mouvements de grèves par les personnes mobilisées, et mettons nos moyens au service des luttes.

Un syndicat de lutte

SUD refuse le clientélisme et la cogestion. Nous refusons de cautionner les régressions en négociant à la marge les contre-réformes libérales. Les élections (professionnelles ou autres), ne suffiront pas à obtenir les changements radicaux dont l’école et la société ont besoin. Ces changements passent, en particulier, par un mouvement social qui affronte le gouvernement, sous le contrôle des grévistes.

Un syndicat de transformation sociale

SUD lutte pour les revendications immédiates des personnels (salaires, conditions de travail, protection sociale, etc.) mais aussi pour une rupture avec ce système qui vit de l’inégalité et de la précarité : pour une autre école, une autre société. Pour être efficace, notre syndicalisme ne s’arrête donc pas à la porte des lieux de travail.

A lire également : 5 flyers de syndicalisation : qu’est-ce qu’un syndicat de féministe, de lutte, autogestionnaire, écologiste et interpro ?

3 ou 4 mauvaises raisons pour ne pas adhérer

  • La cotisation à SUD est trop chère !

L’activité du syndicat réclame des moyens : Sud ne vit que des cotisations. L’essentiel de nos ressources est dépensé pour diffuser nos idées, pour informer les personnels et pour des actions de solidarité.

Mais, une fois la déduction fiscale prise en compte, la cotisation, rapportée à des mensualités, est-elle réellement élevée ?

Nous avons en tout cas fait le choix de la progressivité, les revenus plus élevés cotisant proportionnellement davantage.

Se syndiquer est un engagement, celui de la solidarité dans la défense des droits des salarié-e-s. Les grilles de cotisation à SUD sont indicatives, et la question financière ne doit pas être un obstacle à l’adhésion : versez ce que vous pouvez, ou ce qui vous semble approprié.

  • SUD est un syndicat politique !

Nous refusons l’impasse que constituerait la limitation du champ de l’intervention syndicale à des questions strictement « professionnelles » (dont on serait bien en peine de définir les limites).

Les conditions de vie et de travail des salarié-e-s dépendent de décisions globales et de la répartition sociale des richesses, la question scolaire relève d’un choix de société, etc. C’est le sens du syndicalisme de transformation sociale.

Mais SUD est un syndicat au service des luttes, totalement indépendant des organisations politiques et de leur agenda. Les engagements et les choix politiques de nos adhérent-e-s sont d’ailleurs divers (bon, d’accord, on doit admettre qu’il n’y a pas beaucoup d’UMP à Sud éducation).

  • SUD est trop petit !

Nous en sommes bien d’accord ! Même si SUD ne cesse de progresser, en adhésions et en voix aux élections, nous enrageons souvent de ne pas pouvoir peser davantage sur le déroulement des mobilisations.

Mais si tous ceux et toutes celles qui se retrouvent dans nos orientations et qui hésitent à adhérer parce que le syndicat n’est pas assez gros sautaient le pas, SUD serait déjà beaucoup moins petit ! Cela ne tient qu’à vous…

Plus nombreux-ses, nous serons plus fort-e-s !

  • SUD écrit trop et trop petit !

Ça doit être qu’on a beaucoup de choses à dire, et pas beaucoup de moyens pour le faire…