Forfait mobilité durable

Le forfait mobilités durables concerne les personnels utilisant vélo, vélo électrique, trotinette, covoiturage (etc.) pour se rendre sur leur lieu de travail. Il est cumulable avec les ISSR des personnels Brigade du 1er degré, et il est aussi cumulable avec le remboursement à 75% d’un abonnement transport en commun ou à un service de location de vélo ( pour le cumul avec l’abonnement transport en commun il faut que le trajet domicile-travail nécessite l’utilisation des deux moyens de transport ). La prime sera versée en mars 2025 et peut aller jusqu’à 300 euros ( selon le nombre de jours d’utilisation de véhicules durables ).

La déclaration sur l’honneur est à remplir en ligne via le portail TOUTATICE / ARENA / Enquêtes et pilotage / Pilotage académique / Colibris – Portail des démarches ( AVANT LE 31 DECEMBRE 2024 )

Ci-joint également un document reprenant le nombre de jours d’école par mois pour l’année 2024, qui peut vous aider à remplir la déclaration en question.

Déclaration préalable intention de grève, période 2 et période 3

Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.

SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous les deux modèles de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute la période, l’un pour la période 2 (à partir de maintenant) et l’autre pour la période 3.

Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy.
Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.

Conférence sur l’appropriation du féminisme par l’extrême droite : lundi 2 décembre

Alors que le RN n’a jamais été aussi proche de parvenir au pouvoir et que la France traverse une crise institutionnelle et politique, la section Rennes 2 de SUD éducation 35 propose d’analyser l’essor des idées fascistes en France et fournir des armes intellectuelles permettant de s’y opposer efficacement.

La prochaine conférence organisée à Rennes 2 sur la montée du fascisme aura pour thème « L’appropriation du féminisme par l’extrême droite » avec Charlène Calderaro, sociologue à l’université de Lausanne.

N’hésitez pas à venir et diffuser l’information dans vos réseaux.

Soirée « Pour une école antiraciste » jeudi 28 novembre

Dans le contexte politique actuel marqué par une recrudescence des idées d’extrême droite et du racisme, un collectif d’enseignant-es et personnels de l’éducation nationale vous invite à participer à une soirée « Pour une école antiraciste »

le jeudi 28 novembre 2024 à partir de 19h au Polyblosne
(accès Métro Triangle)

L’idée est de faire se rencontrer élèves, parents, personnels, et de discuter ensemble de la question du racisme dans l’école, ses formes, ses manifestations, et les réponses et luttes que l’on peut y opposer.

Pour une société antiraciste, démocratique, juste et solidaire : ne rien lâcher !

Les résultats des élections législatives ont été un soulagement : l’extrême droite n’est pas en mesure de gouverner . Néanmoins, la situation politique reste extrêmement inquiétante car l’extrême droite n’a jamais été aussi proche du pouvoir. Un peu plus de 10 millions de personnes ont voté pour le Rassemblement national. Le racisme systémique se renforce et progresse, permettant la banalisation et la normalisation des paroles et actes racistes.


La politique du gouvernement est en partie responsable de cette progression du racisme, de l’islamophobie, d’une idéologie réactionnaire, transphobe et contre les plus précaires. Il a repris le programme du Rassemblement national avec la loi immigration, avec l’interdiction du port de l’abaya et du qamis à l’école, ou encore avec le Choc des Savoirs.Il a participé à sa dédiabolisation. Lors de la dernière campagne électorale, la progression du Rassemblement national a été synonyme d’une multiplication des paroles et des violences racistes et notamment négrophobes, islamophobes, antisémites et antitziganes…

Combattre l’extrême droite, c’est combattre le racisme partout, à l’école et dans les universités, comme dans la société.

Le président Macron n’a pas pris acte des résultats des élections législatives ; le risque est de plus en plus grand de fracturer la société et d’abîmer durablement la démocratie. Or, les reculs démocratiques font le lit du Rassemblement national.

Le déni de démocratie de Macron et la menace toujours présente du RN nous obligent à agir.

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser massivement et dans la durée pour combattre le racisme partout où il est présent.

Congé de Formation Professionnelle : mise en place d’un système de bonifications

Compte-rendu du Groupe de Travail – Congés de Formation Professionnel

Bilan de la campagne des congés de Formation Professionnelle 2023-2024 :

  • L’académie priorise les agent-es en situation de handicap (bénéficiant d’une RQTH) dans l’attribution des congés de formation professionnelle ; la conséquence est un manque d’accès au CFP pour les autres agent-es : de très nombreux refus l’an dernier.
  • Depuis plusieurs années, les personnels savaient qu’il fallait effectuer au moins 10 demandes avec 10 refus avant d’obtenir l’accès au congé de formation professionnelle lors de la 11e année. Suite aux nombreux refus de l’an dernier, les collègues vont devoir effectuer une 11e demande…
  • La procédure actuelle date de 2001 et n’a jamais été revue depuis ; elle semble arriver à épuisement et ne satisfait plus grand monde.

L’académie va conserver la priorisation pour les personnels en situation de handicap mais souhaite aussi valoriser les projets de formation et d’évolution professionnelle.

Il faut une meilleure compréhension des règles :

– priorité aux agent-es en situation de handicap

– répondre aux vœux d’évolution professionnelle

– appuyer des situations individuelles lors des besoins de reconversion

Rappel de le procédure d’attribution des Congés de Formation Professionnelle :

  1. répartition du contingent en mois sur les différents Budget Opérationnel de Programme (BOP 141 = enseignant-es du 2d degré – BOP 230 = CPE + AESH)
  2. priorité aux agent-es avec RQTH
  3. Priorité académique = formation en breton => les moyens sont intégrés dans un autre dispositif avec système de décharge à temps complet pour ne pas épuiser tous les moyens attribués au CFP
  4. Important : pour un-e AESH, une-e CPE ou Psy-EN, la probabilité d’obtenir son Congé de Formation Professionnelle pour un-e AESH, un CPE ou Psy En est plus forte et moins longue (3 ans) ; ce sont surtout les enseignant-es qui doivent attendre au minimum 11 ans.

Nouveauté à partir de la campagne 2024-2025 :

=> priorisation des candidatures par la mise en place d’un système de points et bonifications

Attention : il s’agit de documents de travail ! il peut y avoir des changements : nous vous tiendrons informé-es !
Si vous avez des remarques sur ces propositions du rectorat : contactez-nous ; nous ferons les remontées auprès des services.

avec 2 critères principaux :

  1. l’ancienneté & handicap
  2. le type de projet de formation

Les collègues vont être informé-es de cette évolution.

La FSU demande que la priorité soit donnée aux collègues de l’an dernier qui n’ont rien eu et qui sont donc à leur 11e demande.

=> la cheffe DPE répond que le système de points tient compte de l’ancienneté de service et de l’ancienneté de la demande : donc les personnels ne doivent pas renoncer à faire la demande de CFP malgré le changement de système.

SUD éducation constate et conteste la valorisation faite aux concours de cadres (20 points) par rapport aux autres formations diplômantes (10 points) ; la préparation à l’agrégation est très demandée mais pas forcément la préparation au concours de PERDIR ; SUD éducation demande que cela soit revu. 

=> La DRH répond qu’une formation diplômante vers une autre discipline est également valorisée par 20 points et pas uniquement le concours de PERDIR ;

=> La FSU intervient en disant que ce sont toutes les préparations aux concours de l’EN qui vont bénéficier des 20 points de bonifications.

Donc suite à cet échange : il est probable que la préparation au concours de PERDIR soit maintenue avec une bonif de 20 points par rapport à une autre formation diplômante pourtant souvent davantage demandée…

Quelle stratégie ?

Faire des demandes de congés de formation professionnelle pour « agrégation » puis affiner son projet de formation lorsqu’on approche de la réponse positive…

Combien de points par année (cela n’est pas précisé dans le doc de travail) ?

Prise en compte de l’ancienneté générale de service donc 1 point par année.

=> 1 année d’ancienneté = 1 point

=> Pour les temps partiels : une année à temps partiels comptera pour une année afin de ne pas pénaliser les femmes qui sont majoritaires à prendre des temps partiels.

=> en cas de points équivalents : sélection entre les agent-es à l’ancienneté au mois, au jour près, etc.

Calendrier de la campagne pour les Congés de Formation professionnelle

objectif pour année 2024-2025 :

  1. candidature fin novembre
  2. date de la CAPA-CFP pour les recours : fin février – début mars
  3. notification courant mars

C’est Manon Maubert qui est chargée des CFP (Congé de Formation Professionnelle) ainsi que les CPF (Compte Professionnels de Formation) – service de l’École Académique de Formation Continue (EAFC).

Rappels :

=> il faut 3 ans de services pour l’éligibilité de la demande

=> on doit rester dans la fonction publique au moins 3 fois le temps de formation après avoir bénéficié d’un Congé de Formation Professionnelle.

=> Le Compte Professionnel de Formation (CPF) sert à la prise en charge des frais de formation.

Mobilisons-nous contre les violences sexistes et sexuelles : samedi 23 et lundi 25 novembre

Contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, SUD éducation 35 appelle à participer massivement aux manifestations prévues à Rennes les :

Des milliers de victimes de violences sexistes et sexuelles chaque année

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, plus d’un millier de féminicides ont eu lieu en France. Un viol ou une tentative de viol a lieu toutes les 2 minutes 30 (en hausse de 6 % sur l’année 2023). Un enfant subit l’inceste toutes les 3 minutes. Une femme sur six fait son entrée dans la sexualité par un rapport non consenti et non désiré. Les violences sexistes et sexuelles sont structurelles et montrent que les hommes disposent encore massivement des corps des femmes et des enfants au quotidien. En 2024, les affaires #MeToo cinéma et le procès de Mazan, qui se tient en ce moment, ont montré à quel point le viol est un fait social omniprésent dans la société française, et à quel point il est banalisé par ceux qui le commettent, mais aussi par les témoins complices qui se taisent. Les victimes sont encore trop rarement crues et entendues. La honte doit changer de camp.

Les violences sexistes et sexuelles contribuent à maintenir un système de domination et d’exploitation des femmes : le patriarcat. Elles existent dans un continuum : c’est parce qu’un sexisme ordinaire est toléré dans notre société que des violences plus graves peuvent être commises contre les femmes, les enfants et les minorités de genre. Les personnes les plus exposées à ces violences sont celles qui subissent d’autres formes de discrimination liées à leur âge, leur origine, leur religion (75 % des agressions islamophobes visent des femmes), leur identité de genre (85 % des personnes trans sont agressées au cours de leur vie), leur situation de handicap (80 % des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences) et/ou leur orientation sexuelle (plus de 60 % des agressions LGBTIphobes sont commises par des hommes cis).

Ces violences ont des conséquences graves sur la santé physique et psychique des femmes, des enfants et des personnes trans et non binaires. Elles provoquent des traumatismes, des dépressions, des tentatives de suicide et augmentent les risques d’infections sexuellement transmissibles. Ces violences engendrent également des dépenses importantes, le coût de la justice pour les victimes de violences sexuelles s’élèvant en moyenne entre 6 000 et 10 000 euros. Pour toutes ces raisons, il y a donc urgence à déployer des moyens pour lutter sur le long terme contre toutes les violences sexuelles et sexistes.

Le travail, un espace qui n’est pas épargné par les violences sexistes et sexuelles

Au moins 1 femme sur 5 affirme avoir subi des violences au travail. Seules 5 % d’entre elles portent plainte. Ces violences comprennent des insultes, des discriminations, du harcèlement, des menaces, du chantage, mais aussi des agressions physiques et sexuelles. Dans le cadre du travail, la précarité constitue un facteur supplémentaire de vulnérabilité face aux violences de genre. Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation nationale ne répond toujours pas à ses obligations de formation, alors qu’une femme sur cinq affirme avoir été victime d’insultes ou d’injures misogynes, et qu’une femme sur cinq déclare avoir subi des actes à caractère sexuel sur son lieu de travail.

Pour lutter contre les violences de genre au quotidien et sortir du silence, SUD éducation encourage tous les personnels à s’emparer de ce sujet en heure mensuelle d’information syndicale ou en réunion d’information syndicale, et à exiger de leur hiérarchie des formations sur leur lieu de travail et sur leur temps de service !

Des politiques publiques inefficaces

Face à ces violences, l’État est responsable par son inaction. Les victimes doivent être écoutées et accompagnées. Encore aujourd’hui, 86 % des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite. Une loi-cadre est indispensable pour repenser le système en profondeur, en prenant en compte tout l’éventail du traitement des violences : prévention, détection, protection et accompagnement des victimes et réponse judiciaire.

Cependant, le gouvernement Barnier ne met rien de tout cela en œuvre, et préfère au contraire faire le jeu de l’extrême droite en menant une politique austéritaire.. Cette politique, si elle venait à passer, risquerait de durablement affecter des institutions et des associations qui peinent déjà à lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles. La nomination récente de plusieurs ministres ayant défendu des positions sexistes (comme l’opposition à la constitutionnalisation de l’IVG) et LGBTIphobes montre que nos droits sont toujours menacés. L’extrême droite représente une menace immédiate pour les personnes LGBTQIA+, les femmes et les enfants. Elle ne cesse d’instrumentaliser les femmes à des fins racistes et xénophobes.

Protégeons les élèves contre les violences sexistes et sexuelles dans l’Éducation nationale

À l’école, les enfants sont également exposés aux violences de genre — c’est même parfois là qu’ils les apprennent. En témoignent les diverses injonctions sur les tenues des élèves, qui véhiculent des stéréotypes sexistes, mais aussi racistes et lgbtqiphobes, notamment par l’injonction à porter des « tenues républicaines » ou par l’interdiction du port de l’abaya en 2023.

SUD éducation dénonce également l’omerta sur les violences sexuelles dont sont victimes les élèves dans les établissements scolaires. Que les agresseurs soient des élèves ou des adultes, la prise en charge des violences est rarement à la hauteur. Les victimes ne sont pas systématiquement écoutées, les actes sont régulièrement minimisés, voire délibérément ignorés, et les agresseurs souvent protégés. Les adultes ayant commis des faits de violences pédocriminelles n’ont pas leur place dans les établissements scolaires.

SUD éducation affirme également sa solidarité internationale envers toutes celles qui sont les premières victimes des gouvernements réactionnaires et totalitaires. Elle se tient aux côtés de toutes celles qui ne peuvent plus parler et qui subissent des violences sexistes et sexuelles partout dans le monde.

SUD éducation revendique :

  • l’application pleine et entière de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique ;
  • de sanctionner les auteurs des violences sexistes et sexuelles, et d’accompagner et protéger les victimes ;
  • l’application des circulaires et lois qui assurent la protection des mineur·es victimes de violences sexuelles ;
  • la formation des personnels de l’Éducation nationale à l’accueil de la parole des mineur·es victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la question du consentement ;
  • dans l’Éducation nationale, la suspension immédiate à titre préventif de l’agresseur dès lors qu’un·e enfant témoigne de violence ;
  • des moyens, du temps, de la formation et des personnels pour une éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle ;
  • l’abrogation du jour de carence, qui pénalise financièrement les victimes de violences sexistes et sexuelles.