Pédagogie active, pédagogie alternative, pédagogie coopérative, pédagogie de projets, pédagogie moderne, expérimentale, critique, émancipatrice

Voici un petit guide pour vous aider …

La pédagogie est dite « active »

lorsque les élèves sont amenés à agir et à collaborer, dans un cadre défini par l’enseignant·e et sur des objectifs pré-déterminés par lui ou elle avec le programme. Elle s’oppose aux pédagogies « traditionnelles » basées sur l’écoute et l’obéissance à des consignes d’exercisation, de mémorisation et d’évaluation. On devrait plutôt remplacer « traditionnelles » par « pédagogies passives »…car toutes ces pédagogies supposent que les parents fassent avec leurs enfants les expériences nécessaires à la compréhension de tout ce qui n’y est pas enseigné ou que les enfants reçoivent les « savoirs » comme des croyances parmi d’autres.

La pédagogie est dite « alternative »

lorsqu’elle cherche des possibilités qui ne sont pas offertes par l’école publique, en se sortant des carcans de l’État, éventuellement même des carcans du programme, (écoles « de la forêt », écoles « démocratiques », écoles « Steiner-Waldorf », écoles « Montessori »…) Hélas l’alternative, et surtout l’alternative hors contrat, reste réservée aux élèves plus riches et paye ses enseignant·es souvent une misère sociale. En sortant des carcans, ces écoles sortent des financements publics et doivent jongler entre l’argent des parents, et des économies à tous les étages.

La pédagogie est dite « coopérative »

lorsque les élèves sont amené·es non seulement à collaborer (à travailler ensemble dans le même objectif délimité par l’enseignant·e, enfant acteur·actrice de pédagogie active) mais à coopérer (enfants auteurs·autrices d’un projet qu’ils et elles mèneront à bien en partageant les impératifs, les actions, les constructions et la réalisation finale). La nuance est de taille entre collaboration et coopération. On voit bien qu’entre les « collaborateurs et collaboratrices » dans les entreprises et les coopérateurs dans les SCOP, l’engagement n’est pas le même. La coopération suppose de l’enthousiasme, de l’énergie, du progrès partagé afin que chacun puisse y puiser l’énergie de se dépasser dans ses apprentissages.

La pédagogie est dite « de projets »

lorsqu’une part du programme est portée par des actions réelles dans lesquelles les enfants peuvent être acteurs·actrices ou auteurs·autrices. Attention, lorsque le ou la conseiller·e pédagogique ou l’IPR vient vous proposer un « projet » surgelé à décongeler et consommer en classe, ce n’est pas de la pédagogie de projet, parfois les élèves ne sont ni acteurs·actrices, ni auteurs·autrices, ne décident de rien et finissent par faire n’importe quoi le jour de la « restitution » d’un pseudo projet dans lequel ils et elles n’ont rien appris. Un « projet » c’est une action dans laquelle les élèves et l’enseignant·e se projettent, dont ils et elles décident ensemble des modalités, du financement, des actions et de la réalisation finale, ce n’est pas le faire valoir du recteur ou de la rectrice ou du Conseil départemental.

La pédagogie est dite « moderne »

lorsqu’elle est basée sur des savoirs validés, sur des méthodes scientifiques d’expérimentation et d’appropriation et la capacité de la science d’en remettre en cause les résultats. Il fut une époque où on apprenait aux filles surtout à coudre, à broder, à copier, à réciter des prières et à être obéissantes. Marie Curie et Paul Langevin avaient donc décidé d’élever leurs enfants à la science, dans une « école » installée dans leur laboratoire, et animée par des étudiants en sciences et eux même, tant le niveau de « modernité » était faible, surtout pour Pierre et Marie Curie, qui avaient deux filles. Elle s’oppose à la pédagogie « traditionnelle » qui utilise le manuel comme une bible, avec une croyance dans « l’unique source du savoir ». Les BCD, les CDI, les activités de documentation, de réflexion sur les fake news, sur l’information des réseaux sociaux, les expérimentations en sciences, en biologie, en jardinage, dans la nature sont des procédures indispensables pour défendre une modernité qui ne prend jamais une ride.

La pédagogie est dite « expérimentale »

lorsqu’elle tente des fonctionnements qui n’avaient pas encore été tentés, avec des tiers qualifiés pour valider et étudier les effets réels. Donc ni Freinet, ni Montessori ne sont aujourd’hui des pédagogies expérimentales, puisque ce sont des pédagogies anciennes, dont les effets ont déjà été étudiés, repérés, et évalués. Mais l’une comme l’autre évoluent dans la durée, et Freinet aujourd’hui, ce n’est sans doute pas ce qui se faisait dans des classes de 45 garçons de 6 à 14 ans à la campagne dans les années 20.

La pédagogie est dite « émancipatrice »

lorsqu’elle permet aux enfants d’apprendre des choses qu’ils n’auraient pas pu apprendre avec leurs parents, de visiter des lieux dans lesquels leurs familles ne les auraient pas emmenés, de lire des ouvrages, de voir des films, d’écouter des concerts, de comprendre des démarches scientifiques qui échappent à la culture de leurs parents. Bref, il faudrait emmener les enfants de différentes régions, de différents milieux sociaux à se rencontrer et à confronter leurs acquis culturels. Freinet et la correspondance scolaire en a inventé le début.

La pédagogie est dite « critique »

lorsqu’elle permet d’affiner les armes intellectuelles pour lutter contre les oppressions et l’exploitation. Il s’agit de réflexions et d’actions collectives, portées par les élèves, en fonction de leur âge et de leur niveau d’engagement. Le terme « critique » ne doit pas être perçu en négatif. Au contraire, il s’agit d’agir éthique, dans le réel, en réfléchissant aux enjeux.

La pédagogie est dite « Freinet » ou « Montessori » ou « Steiner » ou « institutionnelle »,

lorsque qu’elle prétend se rattacher aux travaux des auteurs ou des courants cités. Mais attention, il n’existe aucun « label » certifiant quoi que ce soit. Bien des gens pensent faire « de la pédagogie Freinet » car ils ont acheté 3 fichiers de travail individualisé, d’autres ouvrent des « écoles Montessori » dans lesquelles les enfants sont avec des « éducatrices » de formation ATSEM avec 5 jours de formation « Montessori » au rabais,…Quand aux « écoles Steiner », certaines sont même des lieux inquiétants, tenus par des personnes sectaires et empreintes de crédulités anthroposophes et anti-vaccination …Toutes ou presque sont des écoles privées sélectives qui prennent des labels « démocratiques », « pédagogie active », « bienveillance », « bilingue » pour construire un apartheid social assumé, tout comme les écoles religieuses dont l’objectif est souvent moins de transmettre des croyances que de mettre des enfants hors de l’école publique, dont le niveau de dégradation finit par effrayer les parents. La plupart de ces écoles ont perdu toute ambition sociale ou militante, même s’il reste quelques Diwan ou Calendreta qui assurent l’enseignement de langues régionales et sont issues des luttes pour défendre ces cultures.

Nous devons nous battre pour permettre à chaque enseignant·e de construire ses propres pratiques pédagogiques, et d’en assumer le questionnement dans des temps de formation, de réunion et de partage avec ses collègues, dans un cadre public, gratuit, et ouvert à tous les enfants, sous la surveillance d’une médecine scolaire qui permette de garantir des conditions d’hygiène et de santé pour tous, avec l’aide de RASED, de CMPP, de SESSAD, de CLAMS, d’ITEP, de classes adaptées et d’AESH qualifiées et titulaires pour tous les enfants qui peinent à apprendre. Tous doivent pouvoir obtenir gratuitement les prises en charge et les étayages dont ils ont besoin, en partageant leur enfance dans les écoles publiques avec tous les autres enfants de leur âge.

PÉTITION : AESH POUR un vrai statut, une hausse des salaires et l’abandon des PIAL

Le mépris statutaire à l’égard des personnels AESH, est une incompréhension pour l’ensemble des organisations syndicales.

Depuis plusieurs années, les mobilisations locales ne cessent de prendre de l’ampleur, malgré cette visibilité, nos revendications ne sont pas entendues. Face à l’inaction de l’administration nous continuons à revendiquer un statut, un salaire décent et une formation initiale et continue.

Cette pétition démontre une fois de plus l’implication et la présence indispensable des personnels AESH dans nos établissements scolaires. Le nombre d’élèves accompagné-es ne cessent d’augmenter et les professionnelles rendant leurs scolarisations possible ne peuvent être sous employées.

Il est important que l’ensemble des personnels éducatifs se saisissent de cette pétition en la signant et en la diffusant massivement, nous attendons également un soutien assumé des associations de parents d’élèves, défendre l’inclusion des élèves c’est défendre le service public d’éducation !

Les temps partiels imposés contraignent les AESH à des salaires souvent inférieurs au seuil de pauvreté. Elles font partie des personnels les plus impactés par la forte inflation de ces derniers mois. Certaines estiment même perdre de l’argent en allant travailler. Certaines expriment ne plus pouvoir manger correctement.

Les AESH sont directement concernées par la réforme des retraites, de part leurs statut précaire n’oublions pas que le corps professionnel AESH est composé à 90 % de femmes, qui sont une fois de plus les grandes perdantes de cette réforme. Il est indispensable que les AESH prennent part activement aux prochaines mobilisations contre cette réforme injuste et injustifiée.

Ces personnels sont concerné-es par l’ensemble des difficultés sociales et la seule réponse de l’administration est de tenter de leur imposer le double employeur. En effet, l’Éducation Nationale étant le premier employeur, autorise les AESH à cumuler plusieurs contrats. SUD Éducation dénonce ces méthodes et estime qu’une professionnelle exerçant cinq jours par semaine de 8h à 16h ne peut cumuler plusieurs emplois, en ajoutant les obligations de présence à certaines réunions, le temps d’auto formation et de préparation des adaptations.

Cette situation ne peut durer, le gouvernement ne peut continuer à refuser et à balayer toute proposition d’évolution du métier.

Depuis la loi de 2005, l’inclusion des personnes en situation de handicap a pris du retard. Face à cette urgence sociale, la prise de conscience se doit de passer par l’école, et les AESH sont des acteurs majeurs de l’école inclusive. Depuis la mise en place des PIALs, les conditions de travail ne cessent de se dégrader au profit d’un management horaire inadapté aux besoins des élèves.

Le manque de statut déstabilise la profession, chaque année nous constatons la démission de professionnelles expérimentées qui ne peuvent continuer à subir une précarité quotidienne. Cela nuit aux conditions d’accompagnement pour les élèves et épuisent les personnels éducatifs.

SUD éducation revendique pour les AESH, la création d’un vrai statut de la fonction publique, qui passe par la création d’un métier d’Éducatrice et d’Éducateur Scolaire Spécialisé.e. incluant, la titularisation de l’ensemble des personnels AESH, sans conditions de diplôme ni de nationalité, une reconnaissance d’un taux plein à 24h hebdomadaire, une formation initiale et continue, un vivier de remplaçants.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels de l’éducation à soutenir toutes mobilisations en faveur de l’amélioration des conditions de travail des AESH et pour défendre une école réellement inclusive!

SIGNEZ ! PARTAGEZ!  https://la-petition.fr/aesh-pour-un-vrai-statut

Rassemblement en soutien aux victimes des violences policières ce jeudi 30 mars à 19h

Solidaires 35, la Confédération paysanne 35, le Comité Rennais des Soulèvements de la Terre, Alternatiba Rennes, Révolution Permanente Rennes et le Poing Levé Rennes appellent à un rassemblement en soutien aux victimes des violences policières, notamment suite à la répression brutale contre les méga-bassines à Sainte-Soline le week-end dernier.

Rassemblement jeudi 30 mars à 19h devant devant la Préfecture de Région, 
3 Rue Martenot, Rennes

Plus d’info ici : https://expansive.info/APPEL-A-SE-RASSEMBLER-JEUDI-30-MARS-DEVANT-LES-PREFECTURES-DU-PAYS-3849

Grève, actions et manifestations 4, 5 et 6 avril

Dans la continuité des mobilisations contre la réforme des retraites, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à la grève RECONDUCTIBLE et à de prochaines mobilisations :

MARDI 4 AVRIL : MANIFESTATION 19H – REPUBLIQUE

JEUDI 6 AVRIL : ACTIONS ET MANIFESTATIONS

Lieux des manifestations en Ille-et-Vilaine :

– Combourg :18h parvis du lycée
– Fougères : 17h30 place des Chaussonnières
– Monfort-sur-meu : 18h place de la gare
– Redon: 17h place Charles de Gaulle
– Rennes : 11h place de Bretagne
– Saint-Malo: 11h Grand Aquarium
– Vitré : 17h sous-préfecture
– Guichen : 17h place de la mairie NOUVEAU

AG Éducation à 15h
(Agora populaire à la fin de la manifestation ou Ombres électriques – à confirmer)

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2BMfhQhjg

ACTIONS du 2 au 6 avril

mercredi 5 avril : Village syndical, 11h30/14h30 à République
Piquets de grève des centres de collecte de déchets SUEZ à Pacé et Chartres de Bretagne : besoin de relais => contactez -nous à syndicat@sudeducation35.fr
jeudi 6 avril : actions de blocage multiples : rdv dès 6h30 => contactez -nous à syndicat@sudeducation35.fr

comm-presse-unitaire-6-04-2023-IS-35

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :


Répression policière : bien connaître ses droits pendant les mobilisations :
Face à la recrudescence des violences policières dans l’ensemble du pays, nous vous conseillons de bien relire notre Guide des manifestant-e-s Solidaires.
Télécharger le PDF
Pour plus d’infos, lire également : Le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour (août 2019)
Contact avocat LDH 35 : Olivier Pacheu – 02.99.79.50.61

Caisse de grève : comment y avoir droit ?
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED (environ 45 euros) + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr, avec pour objet :
[Trésorier] Dédommagement caisse de grève

Note : Face au nombre important de demandes, les précaires (AED, AESH, contractuel.les) seront dédommagé.es en priorité et peu importe le nombre de jours de grève. Les enseignant.es titulaires adhérent.es seront dédommagé.es à partir du 5e jour de grève sur l’ensemble du mouvement contre les retraites.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.

Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.

– Vous et vos proches pouvez participer à la caisse Solidaires 35 en ligne pour soutenir les grévistes pendant la lutte contre la réforme des retraites.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Tract intersyndical national :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

RETRAITES : INFOS CAISSES DE GRÈVE

Caisse de grève : comment y avoir droit ?
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED (environ 45 euros) + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr, avec pour objet :
[Trésorier] Dédommagement caisse de grève

Note : Face au nombre important de demandes, les précaires (AED, AESH, contractuel.les) seront dédommagé.es en priorité et peu importe le nombre de jours de grève. Les enseignant.es titulaires adhérent.es seront dédommagé.es à partir du 5e jour de grève sur l’ensemble du mouvement contre les retraites.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.

Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.

– Vous et vos proches pouvez participer à la caisse Solidaires 35 en ligne pour soutenir les grévistes pendant la lutte contre la réforme des retraites.

Un de nos camarades de Sud Rail a été mutilé par la police : le gouvernement et le préfet de police de Paris doivent rendre des comptes

Sébastien, un syndicaliste de SUD-Rail, cheminot dans un atelier Matériel depuis plus de 25 ans et père de trois enfants, a été éborgné par la police de Gérald Darmanin et Laurent Nunez. Jeudi, dans la manifestation parisienne, notre camarade a perdu son œil suite à l’éclat de grenade de désencerclement.

Le pouvoir en place a franchi la ligne de trop ! Il ordonne aux forces de l’ordre d’utiliser des armes de guerre pour faire taire la contestation sociale dans le pays. Les grenades de désencerclement sont répertoriées en catégorie matériel de guerre par le Code la Sécurité Intérieure. Le même jour, une manifestante a eu un doigt arraché à Rouen par une grenade.

La fédération SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires condamnent avec la plus grande fermeté ces violences disproportionnées et illégales. Nous exigeons immédiatement une réponse de celles et ceux qui sont responsables de ces actes criminels. La gestion policière d’une crise politique et sociale a pour conséquence de mettre en grave péril de plus en plus de manifestant.es

Depuis le passage en force avec le 49-3, il y a une accélération des violences policières contre les manifestant.es. Cette violence qui rappelle celle exercée ces dernières années contre la jeunesse dans les quartiers populaires, contre les syndicalistes ou contre le mouvement des Gilets Jaunes, est inacceptable. Elle révèle une stratégie de la terreur et du pourrissement organisée au sommet de l’État.

Où est la démocratie quand un gouvernement interdit les rassemblements et manifestations, réprime, tabasse, mutile le mouvement social ?

La fédération SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires, en lien et soutien avec la famille de notre militant, mettront tout en œuvre afin que cet acte soit puni à la hauteur de son niveau de violence. En signe de solidarité, nous appelons les travailleuses et travailleurs à se mobiliser le plus fortement possible ces prochaines heures et ces prochains jours.

Faire reculer ce gouvernement, c’est le combat de notre camarade mutilé ! C’est ce que nous allons réussir le plus vite possible !

Le communiqué sur le site de Solidaires :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/un-de-nos-camarades-a-ete-mutile-par-la-police-le-gouvernement-et-le-prefet-de-police-de-paris-doivent-rendre-des-comptes/

Parents du 1er degré : pensez à répondre à la campagne de contrôle du Supplément familial de traitement

Le jeudi 23 mars dernier, un mail a été adressé aux enseignant.es du 1er degré public qui perçoivent, au titre de leurs enfants à charge, le supplément familial de traitement (SFT).

Pensez à répondre à la campagne de vérification des versements du SFT avant le 13/04/2023.
Pour répondre au contrôle, aller sur : https://portail.ac-rennes.fr/csft/main.htm

Attention : A défaut de connexion de votre part dans les délais impartis, le versement de votre SFT sera suspendu.

PDF – Modalités de contrôle du droit au SFT

Si vous n’avez pas reçu de mail, n’hésitez pas à contacter le Rectorat de Rennes (La coordination paye) : T 02 23 21 76 05 – ce.coord-paye@ac-rennes.fr


Mail du Rectorat :

Une campagne de vérification des versements du SFT va être prochainement organisée, du 23/03/2023 au 13/04/2023. Elle s’appuie sur un site web dédié, auquel vous devrez vous connecter pour confirmer votre situation au regard de cet élément de traitement, ou y apporter des modifications.
Je vous rappelle que :

  • Le supplément familial de traitement (SFT) est un élément de traitement à caractère familial, dont l’attribution dépend du nombre d’enfants à charge au sens du titre premier du livre V du Code de la sécurité sociale.
  • Le SFT est versé à raison d’un seul droit par enfant. En conséquence, lorsque les deux membres d’un couple de fonctionnaires ou d’agents publics, mariés, pacsés ou vivant en concubinage, assument la charge du ou des mêmes enfants, il ne peut y avoir, par enfant, qu’un seul bénéficiaire désigné d’un commun accord.

Cette campagne de contrôle est indépendante de l’enquête relative à la scolarisation des enfants de 16 à 20 ans, effectuée en octobre-novembre.

Vous trouverez, ci-jointes, les modalités de ce contrôle.

Attention :
A défaut de connexion de votre part dans les délais impartis, le versement de votre SFT sera suspendu.

Vos gestionnaires habituels des services de gestion du 1er degré public dans les DSDEN restent à votre disposition pour toute information complémentaire.

Cordialement,
Rectorat de Rennes
La coordination paye


Répression policière : bien connaître ses droits pendant les mobilisations

Grève, actions, blocages… Solidaires soutient nos actions de lutte contre la réforme des retraites.
Face à la recrudescence des violences policières dans l’ensemble du pays, nous vous conseillons de bien relire notre Guide des manifestant-e-s Solidaires.
Télécharger le PDF

Pour plus d’infos, lire également : Le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour (août 2019)

Contact avocat Ligue Des Droits de l’Homme 35 : Olivier Pacheu – 02.99.79.50.61

AESH mutilée par la police à Rouen : non à la violence d’État !

Depuis l’utilisation de l’article 49.3 par le gouvernement pour faire passer en force sa réforme, la répression a pris une ampleur nettement supérieur, que ce soit par les arrestations ou les violences policières.

À Rouen, à l’occasion de la manifestation du 23 mars, une collègue AESH a été la victime de cet accroissement de la violence. Dans le cadre de la manifestation, l’explosion d’une grenade de désencerclement lui a arraché le pouce ! Cet acte ignoble ne doit pas rester impuni ! La violence dans les manifestations doit cesser !

SUD éducation apporte tout son soutien à notre collègue, et appelle l’ensemble des personnels à durcir, amplifier et reconduire la grève, en signe de protestation et de solidarité avec notre collègue.

https://www.sudeducation.org/wp-content/uploads/2023/03/AESH-mutilee-par-la-police-a-Rouen-non-a-la-violence-dEtat.pdf

Dossier Retraites

Le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Nos articles sur les retraites (du plus récent au plus ancien) :

Pour plus d’articles, voir tous les articles sur les Retraites.

Macron hors-sol, fébrile et autoritaire : dès demain, on va le chercher et on va gagner ! – Communiqué de SUD éducation

Ce mercredi 22 mars à 13h, le président de Macron a fait une allocution télévisée. Le bilan que l’on peut en tirer tient en peu de mots : hors-sol, fébrile et autoritaire. Il s’est enfermé dans la négation de l’hostilité de la population envers sa réforme et son gouvernement. Il prétend ne pas prendre de “plaisir” à la mise en oeuvre de cette réforme. Il entend continuer la mise en oeuvre de cette réforme envers et contre tou·tes. 

Pour SUD éducation, les conclusions à en tirer sont univoques : le président et le gouvernement sont d’une faiblesse inouïe, il faut leur porter le coup de grâce. Les actions et les grèves se poursuivent aujourd’hui, dans une ampleur inédite, à travers l’ensemble du territoire. La grève et les manifestations de demain sont l’occasion d’une démonstration de force décisive. La répression en cours ne parviendra pas à éteindre la contestation : pour SUD éducation, la violence est du côté du gouvernement, pas du nôtre. 

SUD éducation appelle les personnels à participer massivement à l’ensemble des actions prévues sur tout le territoires, à se mettre massivement en grève et en manifestation demain 23 mars, et à reconduire la grève jusqu’au retrait. 

Allons-y tou·tes ensemble, avec détermination, et nous allons gagner !

Nouvelle grande journée de grève générale, actions et manifestations mardi 28 mars

Après une mobilisation record de 3,5 millions de manifestants dans les rues jeudi 23 mars dernier, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à la grève RECONDUCTIBLE et à de prochaines mobilisations le mardi 28 mars.

AG EDUC à 9h30 aux Ombres électriques (10 rue des Trente, Rennes)

Combourg : 18h, Lycée
Fougères : 17h30 espl. des Chaussonnières
Monfort-sur-Meu : 18h, pl. de la Gare
Redon : 17h, sous-préfecture
Rennes : 11h, pl. de Bretagne
Saint-Malo : 11h, Médiathèque
Vitré : 17h, pl. Gal de Gaulle


D’autres actions de lutte sont prévues : nous contacter pour plus d’infos.

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/J0TfJxH9

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :


Répression policière : bien connaître ses droits pendant les mobilisations :
Face à la recrudescence des violences policières dans l’ensemble du pays, nous vous conseillons de bien relire notre Guide des manifestant-e-s Solidaires.
Télécharger le PDF
Pour plus d’infos, lire également : Le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour (août 2019)
Contact avocat LDH 35 : Olivier Pacheu – 02.99.79.50.61

Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
– Vous et vos proches pouvez participer à la caisse Solidaires 35 en ligne pour soutenir les grévistes pendant la lutte contre la réforme des retraites.

Tract intersyndical national :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

Attaque fasciste sur des camarades de l’Université de Rennes

Ce dimanche des camarades étudiant•es se sont fait attaquer par des fascistes alors qu’ils décollaient des affiches de l’Oriflamme, une scission de l’Action Française.

Voilà en pièce jointe le communiqué de Solidaires étudiant•es :

Lien de la cagnotte pour soutenir les camarades (soins et rachat du matériel cassé ou volé) : https://www.leetchi.com/c/soutien-aux-3-etudiant-e-s-agresse-e-s-par-loriflamme?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing

Répression policière sur les personnels de Rennes 2 ce matin

Communiqué du comité de mobilisations des personnels de Rennes 2

Nous personnels de Rennes 2 réunis en assemblée générale lundi 20 mars avons décidé de reconduire une action pacifique de barrage filtrant ce matin au rond-point du Berry route de St Brieuc.

A notre arrivée sur les lieux, deux fourgons de la Police Nationale ont fait brusquement irruption sur le rond-point. Sans aucune sommation, et alors que nous ne montrions aucun signe d’hostilité, les policiers sont intervenus brutalement, nous repoussant de l’autre côté de la route. Un collègue enseignant a été particulièrement pris à partie, et a reçu de multiples coups de matraque, aux jambes et aux bras.

Cette intervention n’est pas un fait isolé. Parmi tant d’autres, à Rennes et ailleurs, elle est un indicateur particulièrement inquiétant du durcissement de l’attitude de l’État et des forces de l’ordre à l’égard du mouvement social. Son objectif est clair : casser toute forme de résistance vis-à-vis d’une réforme pourtant très massivement contestée par la population.

En tant que personnels mobilisés de l’Université Rennes 2, nous réaffirmons notre opposition à toutes les formes de répression qui se multiplient ces derniers jours, que ce soit sous la forme des réquisitions de grévistes, des interpellations préventives ou de l’usage de la force.

Ce contexte délétère dont l’exécutif est entièrement responsable crée par ailleurs les conditions d’une libération de la violence par les forces les plus réactionnaires de ce pays. A ce titre, nous souhaitons apporter notre soutien plein et entier aux étudiants de Solidaires Etudiant-e-s, lâchement agressé-e-s par des militants d’extrême-droite, dans la nuit de Dimanche à Lundi sur le campus de Beaulieu.

 Le comité de mobilisations des personnels de Rennes 2

Mobilisation contre la loi Darmanin et le racisme : samedi 25 mars 14h30 République

Solidaires 35 appelle à manifester contre la loi Darmanin et contre le racisme samedi 25 mars, avec le Collectif Inter-organisations de soutien aux personnes exilées et le Collectif de Soutien aux personnes Sans-Papiers.

Manifestation

14h30 place de la République à Rennes

Vous trouverez le tract (dont nous sommes signataires) et l’affiche en pièce jointe.

Voici également l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/652269943330558?ref=newsfeed

Le projet de loi Darmanin prévoit une énième fois un durcissement des conditions d’entrée et de séjour en France avec un recours encore plus systématique aux Obligations à Quitter le Territoire Français et à la rétention, une carte de séjour « métier en tension » avec des critères très restreint et aussi des quotas d’immigration.

La loi est actuellement en débat au Sénat et la droite a encore durci le texte avec l’interdiction de l’Aide Médicale d’Etat pour les personnes en situation irrégulière ou encore des critères plus restreints pour le regroupement familial.

Il est fort possible que les LR moyennent leur ralliement à la réforme des Retraites par un durcissement encore plus xénophobe du projet de Loi Darmanin. Voir ici: https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/projet-de-loi-immigration-le-senat-durcit-largement-le-texte_215354.html?fbclid=IwAR2J3x27jv–61m3yG77-oq3hjfnHcbpsqQzI4CI1HhV_ychbPDDQR1-A6k 

On peut aussi en profiter pour rappeler la lutte des camarades Sans-papiers de DPD et Chronopost, en grève depuis 15 mois pour leur régularisation

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/15-mois-de-lutte-des-piquets-de-greve-dpd-et-chronopost-manifestation-a-paris-le-mardi-2-mars-2023/

Pour soutenir leur lutte, on peut participer financièrement à leur caisse de solidarité :

RETRAITES : Prochaine grosse journée de grève et manifestations jeudi 23 mars

L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à la grève RECONDUCTIBLE et à de prochaines manifestations le jeudi 23 mars.

AG EDUC à 9h30 aux Ombres électriques (10 rue des Trente, Rennes, France)

  • Combourg : 18h, Lycée
  • Fougères : 17h30 espl. des Chaussonnières
  • Montfort-sur-Meu : 18h place de la Gare
  • Redon : 17h, sous-préfecture
  • Rennes : 11h, pl. de Bretagne
  • Saint-Malo : 11h, Médiathèque
  • Vitré : 17h, pl. Gal de Gaulle
  • Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2xA5OPqIs

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :

Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG
– En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

Grève du bac dans le 35 !

Grève du bac !

Contre la réforme des retraites et la réforme Blanquer

L’AG de l’éducation du 35 appelle à la grève de la surveillance des épreuves anticipées du bac pour les terminales, dans l’objectif d’invalider l’épreuve du lundi 20 après-midi et de repousser les épreuves en juin (comme cela a eu lieu les trois dernières années).

Comment ça se passe concrètement ?

Des enseignant-es ont été déjà été convoqué-es à surveiller les épreuves. Nombre d’entre elles et eux se sont déjà concerté-es en AG ou HIS et seront grévistes (notamment à Anita Conti, Descartes, Brequigny, Jean Guehenno à Fougères…). Le mieux est de ne pas informer la direction à l’avance et de seulement ne pas se présenter au travail.

Pour pallier à la situation, les directions vont chercher à remplacer les grévistes. Les autres enseignant-es, les personnels administratifs et les AED peuvent ainsi être sollicité-es. Légalement, la direction ne peut vous « forcer » à le faire que part une convocation et un ordre écrit sur vos heures de service prévues.

Que faire si on est convoqué et qu’on ne veut pas briser la grève?


– si vous êtes chez vous et que l’établissement vous appelle, ne répondez tout simplement pas. Vous êtes en repos, vous n’avez aucune obligation de répondre ou de vous rendre disponible.

– si vous êtes en service et qu’on vous donne un ordre oral (« Machin, tu iras surveiller en salle 203 à 13h50 »), demandez une convocation écrite.

– si vous êtes en service et qu’on vous délivre une convocation ou un ordre écrit, déclarez-vous gréviste sur le champ. Les syndicats soutiendront les grévistes avec leurs caisses de grève. Bien sûr pour cela il faut avoir évalué le rapport de force. Pour les profs ou les personnels admin titulaires il n’y a pas beaucoup de risque, pour les AED ou autres contractuels, il vaut mieux en avoir discuté avec les collègues avant, être sur d’être soutenu-e ou même l’annoncer toute ensemble.

Petit tips : essayez d’organiser une stratégie au sein de l’établissement ou le maximum de personnes se déclarent en grève au fur à mesure, afin que ce soit plus difficile de trouver des remplaçant-e-s. Il suffit d’une seule épreuve annulée pour repousser le bac à Juin ! Rassurez les élèves, le bac aura lieu, juste plus tard et c’était déjà le cas les 3 dernières années !

Pour tou-te-s les grévistes :

RDV LUNDI DEVANT LE RECTORAT A 14H !

Marche aux flambeaux mar. 21 mars à 19h République

Solidaires 35 organise une Marche aux flambeaux mardi 21 mars à 19h place de la République contre la réforme des retraites.

Parcours déposé : les quais, pl de Bretagne, Bd de la Liberté, av Janvier, les quais et retour à République.

Nous vous attendons nombreux pour cette soirée illuminée !