L’expulsion des personnes éxilé·e·s du gymnase de la Poterie a eu lieu ce matin 30 mars 2022. Cette occupation qui durait depuis 2 mois était le fruit du manque de prise en charge de la Préfecture depuis l’été dernier, il y a plus de 9 mois.
La centaine de personnes qui s’y logeaient dont un tiers d’enfants se trouvaient là parce qu’elles·ils n’avaient pas d’autre solution.
Comment peut-on expulser des personnes et familles à la rue sans qu’aucune solution d’hébergement ne leur soit proposée à toutes et à tous ? Depuis ces longs mois, la préfecture se refuse à mettre à l’abri les demandeurs et demandeuses d’asile et de fait ne respecte pas ses obligations légales en la matière y compris auprès des personnes vulnérables. L’expulsion s’est déroulée au moment où les enfants de l’école attenante entraient en classe. Nombre de familles et personnel·le·s ont été choquées ; des parents ont dû subir une fouille de la part de la police sur place alors qu’elles·ils déposaient leurs enfants à l’école.
Ce spectacle n’était nullement nécessaire !
Il permet à la Préfecture de faire un coup de communication sur une expulsion mais pour rassurer qui ? Certainement pas les personnes exilé·e·s. La mise à l’abri de toutes et tous les enfants du gymnase et leurs familles est une nécessité.
Celle-ci a, encore une fois, été mal anticipée avant l’évacuation. Ces multiples déplacements causent des ruptures de scolarité inacceptables pour les enfants. Ce sont de solutions dont ont besoins tou·t·es les exilé·e·s :
être mis à l’abri quels que soient leurs statuts et leur pays d’origine ;
accéder à des logements dignes et pérennes ;
et pour les personnes sans-papiers :
être toutes régularisées ;
obtenir le droit de travailler afin de pouvoir vivre sans dépendre de personne.
L’urgence est de s’occuper des personnes dans le besoin, pas de les expulser.
Les inscriptions pour le stage fédéral « Lutter contre les LGBTQIphobie à l’école et à l’université » sont ouvertes. Le stage aura lieu le 10 mai 2022 dans les locaux de Solidaires, au 31 rue de la Grange aux Belles à Paris. L’objectif de ce stage est de familiariser les participant-e-s au lexique et aux spécificités des vécus des personnes LGBTQI (élèves, étudiant-e-s et adultes), de développer des capacités d’agir et de réagir dans des situations concrètes et d’établir des outils et stratégies syndicales. Vous trouverez la plaquette détaillée en pièce jointe.
Pour participer à ce stage de formation, vous devez : 1) adresser votre demande de congé de formation à votre hiérarchie avant le 10 avril (le modèle de demande est dans la plaquette.)
SUD éducation soutient l’organisation des Assises de la précarité dans l’enseignement supérieur et de la recherche et appelle les collègues de toutes les catégories de personnel, titulaires et précaires, à y participer.
Ces Assises sont organisées conjointement par des organisations syndicales et des collectifs de précaires de l’ESR. Elles seront l’occasion de dresser un état des lieux de la précarité dans l’ESR, de faire entendre les difficultés rencontrées localement au quotidien par les collègues non-titulaires toutes catégories confondues, de faire le bilan des luttes, de préciser les moyens pour les précaires de faire valoir leurs droits et de réfléchir à nos pratiques pour une stratégie commune.
C’est par un article de presse que la Ministre de la fonction publique a choisi d’annoncer cette mesure de dégel, la première du quinquennat… à moins d’un mois de l’élection présidentielle….et qui sera mis en oeuvre au début du quinquennat suivant par une loi de finances rectificative qui n’interviendra pas avant juillet. Chacun-e verra l’opportunisme de la méthode. Personne ne sera dupe. Le dégel du point d’indice, mesure aussi indispensable qu’attendue arrive bien tardivement. Mais au-delà de l’annonce, c’est bien son niveau de revalorisation et sa date d’effet qui permettront aux 5,5 millions d’agent-es publics d’apprécier si cette augmentation est autre chose qu’une duperie pré-électorale.
Depuis 10 ans, iels ont perdu environ 20% de pouvoir d’achat à cause de l’inflation et de l’absence de mesure salariale générale. C’est autant à rattraper. Ce n’est donc pas en annonçant un dégel minime à l’été que ce gouvernement pourra se targuer d’avoir amélioré le pouvoir d’achat des agent-es publics.
Pour Solidaires Fonction Publique, c’est bien une hausse très importante qui est exigée et sans attendre. Aucun salaire en dessous de 1700 € net par mois !
SUD éducation appelle avec l’Intersyndicale à une nouvelle journée de grève le 5 avril pour les droits des AESH, pour l’école inclusive, contre les Pial.
Vous trouverez dans ce dossier tout le matériel pour préparer et réussir cette journée de grève.
SUD éducation appelle les AESH à se mettre massivement en grève, mais aussi l’ensemble des personnels.
La Coordination nationale des collectifs d’assistant·es d’éducation appelle à une nouvelle journée de grève nationale des AED le 22 mars 2022.
SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à se saisir de cet appel et dépose un préavis de grève pour ce jour-là.
AED, les méprisé·es de Blanquer
Personnels essentiels au bon fonctionnement des établissements, les assistant·es d’éducation (AED, AP et APS) doivent faire face à des conditions d’emploi et salariales inadmissibles : CDD d’un an renouvelable en attente de la désormais possible CDIsation au bout de 6 ans, temps de travail incomplet, salaire sous le seuil de pauvreté.
Depuis le début de la crise sanitaire, leurs conditions de travail se sont amplement dégradées, notamment par la multiplication des tâches qui leurs sont confiées. Les missions qui sont définies par les textes réglementaires sont suffisamment floues pour que leur soient confiées toutes sortes de tâches, dont certaines ne sont clairement pas de leurs ressorts.
Lorsque c’est le cas, le bras de fer avec la hiérarchie est souvent rude, les chef·fes n’hésitant pas à jouer avec les menaces de non-renouvellement et de sanctions disciplinaires.
Le mépris envers les assistant·es d’éducation s’entend jusque dans l’hémicycle parlementaire lorsque des amendements proposant d’accorder la prime éducation prioritaire aux AED y exerçant sont balayés d’un revers de manche. Grand·es oublié·es du Grenelle de l’éducation, la seule réponse de Blanquer a été la publication d’un décret en décembre 2021 ouvrant la possibilité aux AED de faire des heures supplémentaires, blanc-seing donné aux chef·fes d’établissement leur permettant de faire pression sur les AED pour qu’ils et elles augmentent leur temps de travail selon les besoins du service.
Face à l’autoritarisme : le collectif et la solidarité !
De nombreux collectifs locaux d’assistant·es d’éducation ont vu le jour avec les mobilisations de l’hiver 2021, regroupés au sein d’une coordination nationale.
Ces collectifs ont permis de rompre avec l’isolement dans lequel se trouvent les AED, de créer des solidarités à l’échelle d’une ville ou d’un département, d’impulser des mobilisations locales, de mettre en place des caisses de grève.
Cette dynamique d’auto-organisation SUD éducation la soutient pleinement et appelle au renforcement des collectifs d’AED.
La Coordination nationale des collectifs d’assistant·es d’éducation appelle à une nouvelle journée de grève nationale des AED le 22 mars 2022. SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à se saisir de cet appel et dépose un préavis de grève pour ce jour-là.
La CDIsation ne suffit pas pour sortir de la précarité : gagnons notre titularisation !
Le 24 février 2022, l’Assemblée nationale a voté définitivement la loi portant sur le harcèlement scolaire, dont une des dispositions prévoit la CDIsation des AED après 6 ans de contrat.
La CDIsation, ça change quoi?
Tou·tes les personnels qui travaillent sous contrat dans la Fonction publique se voient automatiquement proposer un CDI après 6 ans de CDD avec moins de 4 mois d’interruption entre chaque contrat. Jusqu’à aujourd’hui, les AED étaient exclu·es injustement de cette disposition.
v Les personnels en CDI sont prioritairement employé·es à temps plein lorsque cela est possible.
v Le CDI n’est pas renouvelé chaque année : le chef ou la cheffe d’établissement ne peut plus vous menacer de ne pas renouveler votre contrat à la fin de l’année lorsque vous êtes en CDI !
X Les AED en CDI employé·es sur des “missions”, l’administration considère toujours à tort qu’AED ce n’est pas un métier ! Les AED exercent des missions qui sont indispensables au service public d’éducation et qui doivent être reconnues par la création d’un vrai statut juste et protecteur !
X La CDIsation n’implique pas d’augmentation de salaire, le salaire doit être ré-examiné tous les 3 ans mais il n’existe pas de grille de progression salariale pour les AED à l’heure actuelle. Cette mesure de CDIsation est largement insuffisante : avec un CDI au SMIC, le gouvernement maintient les AED dans la pauvreté. Les AED en CDI vont travailler pour un salaire de 1269 euros nets pour un temps plein de 41h par semaine : c’est de l’exploitation !
X L’AED en CDI n’est pas titulaire de la Fonction publique : il ou elle n’a pas accès aux mêmes droits que le fonctionnaires, c’est pourquoi SUD éducation revendique la titularisation de tous les personnels AED qui le souhaitent !
Pour les assistant·es d’éducation, SUD éducation revendique :
la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur scolaire
l’augmentation des salaires avec une grille nationale d’augmentation salariale à l’ancienneté ;
la baisse du temps de travail ;
l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
la suppression du forfait nuit en internat ;
la création d’une brigade de remplacement dans les départements pour ne pas faire peser aux AED en poste dans l’établissement le remplacement des collègues absent·es ;
le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heure pour formation.
Bonjour à toutes et à tous, le collectif de soutien d’Edouard Descottes appelle à un rassemblement devant la DSDEN à l’ocassion des groupes de travail de préparation du CTSD.
Le rassemblement se tiendra à 12h15 le mardi 15 mars devant la DSDEN.
Aide à une famille Soudanaise dont l’enfant, Mazin, 3 ans est scolarisé à l’école J. prévert, sans logement et sans papier.
A l’initiative d’un collectif de soutien crée à l’école mercredi dernier, nous partirons, mercredi 16 mars, 14h45 de l’école maternelle J.Prévert pour rejoindre la mairie annexe à Clémenceau. Nous souhaitons faire pression sur l’instruction du dossier de logement qui aura lieu la semaine prochaine. Le collectif comprend surtout des familles du quartier. Nous avons besoin de faire nombre. Évidemment, nos slogans s’orienteront aussi vers la situation de toutes les familles et les personnes sans papier et sans logement aujourd’hui.
Mélissa pour le collectif (qui n’a pas encore de nom) MERCREDI 16 MARS 14h45 à l’école J. prévertou 15h00 à la mairie de Quartier Brequigny ,1 place de la communauté
Chaque académie définit ses pratiques tout en ayant à respecter certaines règles définies au niveau national (concernant les priorités liées au handicap, aux situations familiales…). Les règles et bonifications changent peu d’une année sur l’autre.
Nouveauté : cette année, les bonifications pour « Situation de Parent isolé » sont réduites à 6.9 points sur vœux larges (DPT-ACA-ZRD ou voeu COM uniquement si vous exercez déjà sur la commune demandée. Le rectorat voulait supprimer la bonification mais, suite à l’intervention des organisations syndicales dans les instances, des bonifications ont été maintenues mais de façon symboliques…
CONSULTEZ LES RÈGLES ET GUIDE DU MOUVEMENT INTRA dans l’Académie de Rennes:
Mais, les mutations intra-académiques sont un mouvement qui contient son lot de subtilités. Nous pouvons vous conseiller.
Écrivez à l’adresse : syndicat@sudeducation35.fr ou téléphonez-nous au 07 83 49 31 45
Nous vous accueillons aussi à nos permanences tous les jeudis de 10h à 17h
LES ÉTAPES DU MOUVEMENT INTRA 2022
Le vendredi 18 Mars (12h)
Ouverture du serveur (SIAM, sur Iprof) : saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR
Le vendredi 1er Avril (12h)
Fermeture du serveur
– NOUVEAU – Du 2 au 8 Avril (23h59)
Éditer sa confirmation de demande de mutation, la remplir, la signer avec envoi des pièces justificatives. Attention : il faut à présent éditer soi-même la confirmation de demande de mutation : sur Iprof et réception dans la boîte mail académique si vous avez indiqué cette adresse comme adresse de réception. (Pensez à vérifier vos spams si vous utilisez votre adresse perso, ce qui est déconseillé). Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat
Du 3 Mai (16h) au 22 Mai (23h59)
Consultation des barèmes retenus (possibilité de contestation en cas de désaccord)
Le mardi 14 Juin
Résultats des mutations
A partir du 14 Juin
Demandes de révision d’affectation: recours via la plateforme Colibris
ATTENTION: si vous êtes TZR, même si vous ne demandez pas de poste fixe et que vous ne changez pas de ZR, vous devez également vous connecter sur Iprof/SIAM, pour formuler des préférences afin d’orienter votre affectation à la prochaine rentrée.
Si vous n’obtenez aucun de vos vœux, ou si vous êtes candidat-e-s obligatoires et êtes affecté-e-s sur un vœu que vous n’avez pas demandé, vous pourrez faire un recours ou demande de révision d’affectation, soit seul-e face à l’administration ou en nous mandatant pour vous représenter. Donc, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant.
Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux… De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises. Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestants, de nombreux secteurs professionnels ont débrayé. La question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié-es dans les entreprises et les services. Des luttes aboutissent à des avancées significatives dans de nombreux secteurs.
La jeunesse est confrontée, elle aussi, à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an. Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz). En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6%. Il y a également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.
Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.
L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.
Pour les organisations syndicales CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, et les organisations de jeunesse Union Pirate, Solidaires étudiant·es, FSE d’Ille-et-Vilaine :
• Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires. Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice.
• Il est indispensable que les minimas de branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction Publique soient automatiquement relevés au niveau du SMIC.
• Cela doit se compléter d’une ouverture rapide de négociations sur la répercussion de ces augmentations sur les échelles de carrière dans le public et les classifications des conventions collectives du secteur privé.
• Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiants et les pensions pour les retraités, et d’abandonner définitivement la réforme chômage.
• Il y a urgence également à mettre en œuvre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes. Aussi, nos organisations appellent à une forte journée de mobilisation, le 8 mars prochain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Alors que la première loi sur l’égalité professionnelle fête ses 50 ans et que les luttes féministes exemplaires se sont développées, gouvernement et employeurs refusent de financer des mesures pour s’attaquer véritablement aux racines des inégalités salariales. Les organisations syndicales appellent à rejoindre les mobilisations organisées le 8 mars prochain partout pour exiger des mesures concrètes afin d’éradiquer les inégalités et revaloriser les métiers féminisés.
• Il faut imposer que les qualifications acquises, l’expérience professionnelle soient corrélées aux niveaux de rémunération et agir pour une limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.
Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations d’Ille-et-Vilaine CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, Union Pirate, Solidaires étudiant·es, FSE appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars 2022.
– À Rennes : 11h esplanade Charles de Gaulle – À Fougères : 17h30 pl. A. Briand
SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, condamne l’agression de la Russie contre l’Ukraine et apporte toute sa solidarité à la population qui subit la guerre déclenchée par le gouvernement russe. Elle en subit déjà les conséquences : morts, destructions d’habitations et de l’appareil productif, et déplacements de populations.
Près de 500 000 personnes ont d’ores-et-déjà traversé les frontières. Des camps se dressent dans les États limitrophes de l’Ukraine. Une procédure accélérée est à l’étude par l’Union Européenne, afin de protéger ces réfugié⋅es, en majorité des femmes et des enfants, les hommes étant majoritairement réquisitionnés.
SUD éducation appelle le gouvernement français à prendre largement sa part dans l’accueil de ces réfugié⋅es et demande en conséquence l’ouverture de structures scolaires adaptées concernant la scolarisation des enfants, telles que les UPE2A, ainsi que le recrutement d’encadrant⋅es et d’enseignant⋅es titulaires ou titularisables ainsi que la gratuité des frais d’inscription dans les universités et à la Sécurité sociale pour les étudiant⋅es réfugié⋅es. Une attention particulière devra être portée aux mineur⋅es non-accompagné⋅es : leurs droits fondamentaux à une scolarité, une orientation choisie, la santé, le logement , l’alimentation, doivent être garantis. SUD éducation revendique à cet égard des moyens pour l’amélioration des conditions d’existence des MNA déjà présent⋅es sur le territoire français. Leur place est à l’école ; ni dans un CRA, ni dans la rue, ni dans un avion de retour.
SUD éducation salue la solidarité des peuples d’Europe envers les réfugié⋅es de l’Ukraine. Cette solidarité montre qu’il est possible d’accueillir massivement des exilé⋅es, et qu’il est possible de se donner les moyens d’un accueil digne. SUD dénonce les refoulements et menaces dont sont victimes les réfugié⋅es d’origine extra-européenne lorsqu’ils et elles cherchent à fuir le conflit au même titre que les Ukrainien⋅nes Toute personne réclamant une protection internationale quel que soit son sexe, son genre, sa religion, sa provenance, son âge doit pouvoir obtenir une protection.
SUD éducation invite les personnels à rejoindre les collectifs de défense de migrant⋅es déjà existants tels que le Réseau éducation sans frontières (RESF).
Guerre en Ukraine, pandémie, crise climatique, profits records du CAC40, tous sont des maux du capitalisme qui engendre victimes, déplacements de population, précarité, misère. Celui-ci est resté assis sur une base d’un autre siècle qui se caractérise par l’impérialisme, l’exploitation sans limite des ressources naturelles et des travailleurs et des travailleuses pour le profit de quelques-uns. Nous ne voulons pas choisir entre déflagration nucléaire qu’elle soit militaire ou civile et cataclysme climatique car l’un et l’autre mèneraient à la faillite de l’humanité et de la planète. Faire cesser le conflit en Ukraine est fondamental et se mobiliser massivement le 12 mars pour un sursaut écologique et social, tout autant.
Une manifestation contre le racisme et les violences d’État aura lieu le samedi 19 mars à 14h à Paris.
Le Collectif Sans-Papiers 35, l’inter-organisation de soutien aux personnes exilées et le collectif Justice et vérité pour Babacar Gueye ont décidé d’organiser une montée en car sur Paris.
⇒ Pour s’inscrire au car: envoyer un mail à inscription_car_19mars@protonmail.com (merci de préciser Nom-Prénom et n° de tel; participation prix libre avec gratuité possible; pour info, le tarif aller-retour unitaire est de 31.8 EUR)
L’observatoire rennais de libertés (ORLIB) publiques recrute et propose une formation samedi 12 mars, de 9h à 17h au local de Solidaires 35, 5 rue de Lorraine. La formation sera réalisée par des observatrices parisiennes. Les inscriptions sont ouvertes à toute personne intéressée (adresser un mail à : secretariat.orlib@obslib.fr).
Comme c’est le cas dans une douzaine de villes en France, les observateurs-trices ont pour mission d’observer et de documenter les manifestations mais aussi l’accès aux services publics, sans intervenir, afin de permettre un recueil d’informations et de témoignages. Orlib rassemble La Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le syndicat Solidaires 35, la FSU d’Ille-et-Vilaine, Attac Rennes et la Libre Pensée 35.
Défense des libertés publiques : ORLIB recrute des observateurs.trices pour recueillir des témoignages Comme l’illustrent une nouvelle fois les événements du 27 janvier qui se sont déroulés devant le lycée Bréquigny à Rennes, l’intervention des forces de l’ordre ayant entraîné des blessures pour deux lycéens, il n’est pas facile d’exercer ses libertés de citoyen.ne par les temps qui courent. Ces faits ne sont que le dernier épisode, à Rennes, d’une longue série de répressions policières des mouvements sociaux. Face à ces entraves, la vigilance est indispensable. C’est pourquoi l’Observatoire rennais des libertés publiques (Orlib) souhaite renforcer son équipe d’observateurs.trices afin d’être présent sur le terrain autant que nécessaire. Comme c’est le cas dans une douzaine de villes en France, ces bénévoles ont pour mission d’observer et de documenter les manifestations mais aussi l’accès aux services publics, sans intervenir, afin de permettre un recueil d’informations et de témoignages. L’Observatoire rennais formera les volontaires lors d’une session qui se tiendra courant mars 2022 à Rennes. Les inscriptions sont ouvertes à toute personne intéressée (adresser un mail à : secretariat.orlib@obslib.fr). Pour mémoire, Orlib rassemble La Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le syndicat Solidaires 35, la FSU d’Ille-et-Vilaine, Attac Rennes et la Libre Pensée 35.
Atteinte aux droits des observateurs et des journalistes
Pour rappel, le contexte national appelle aussi à la vigilance : la nouvelle version du Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) présentée le 16 décembre 2021 poursuit l’objectif de durcir les conditions de maintien de l’ordre. Elle permet aux forces de l’ordre d’entraver nos missions d’observation et porte atteinte aux droits des journalistes, le document introduisant la notion pour le moins déroutante de « journalistes reconnu.es par le ministère de l’Intérieur ». Pour en savoir plus à ce propos, nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de l’Observatoire parisien du 23 décembre 2021. Pour toutes ces raisons, la mobilisation de l’Observatoire, à Rennes et ailleurs, est une absolue nécessité, afin de faire respecter le droit fondamental de tous les citoyens et de toutes les citoyennes à exprimer leur opinion, pacifiquement, dans l’espace public. Rennes, le 3 février 2022
Le mercredi 23 février, des militant.es d’extrême-droite ont agressé des membres de Lutte Ouvrière lors d’une diffusion de tracts devant le lycée VHB; iels ont ensuite tenté d’attaquer les participant.es de la soirée antifasciste organisée à l’université de Rennes 2 avec la Jeune Garde, Nous Toutes 35 et la coordination antifasciste rennaise.
Vous trouverez en pièces jointe le communiqué unitaire suite à ces agressions d’extrême-droite.