Depuis 2020, le ministère de l’Education nationale prépare une vaste réforme de la formation des enseignant-e-s ainsi que des concours. Les deux objectifs affichés sont de rendre cette formation plus professionnalisante pour mieux préparer les aspirant-e-s enseignant-e-s à leur futur métier mais aussi de renforcer l’attractivité de cette profession.
Force est de constater que ce qui est prévu risque de manquer ces deux cibles tout en dégradant fortement les conditions de la formation par la contractualisation et la diminution drastique des rémunérations. Le véritable but recherché semble au contraire de faire des économies.
Alors que :
→ l’ensemble des organisations syndicales, tous personnels confondus, ont fait part de leur opposition à cette réforme lors des réunions de comité de suivi avec le ministère, dans des publications locales ou nationales,
→ les collègues des Inspé se sont mobilisé-es au sein des universités, dans la presse, ou encore lors d’une journée de grève nationale le 11 mars dernier
→ le ministère n’a eu de cesse d’avancer toujours plus vite dans le calendrier de cette réforme pour qu’elle soit appliquée dès la rentrée 2021.
Le ministère affiche une mise en scène de dialogue alors qu’il se montre sourd à toutes les revendications des organisations syndicales. Aujourd’hui, de nombreuses zones d’ombres subsistent quant à l’application de cette réforme et promettent une rentrée 2021 des plus chaotiques.
SUD éducation vous explique les points phares de cette réforme et pourquoi elle doit être combattue.