Tract fédéral pour la mobilisation du jeudi 1 er février

Lycée, bac, sélection à l’université

Mobilisation nationale le 1er février

Vers un lycée à la carte



Le rapport Mathiot préconise d’en finir avec les filières pour instaurer un lycée semestrialisé et

modulaire avec 9 parcours de majeures. Sous couvert d’une liberté de choix, ce qui est imposée c’est

l’orientation précoce dès la 2nde, l’accentuation du déterminisme social et des inégalités territoriales, la

fin de la notion d’équipe pédagogique puisque le groupe classe disparaît.

Casse du bac national

Le bac réformé ne comportera plus que 4 épreuves terminales, ce qui l’oriente vers un diplôme

« maison » dépendant de l’établissement, cassant ainsi sa valeur nationale. Avec le contrôle continu,

l’évaluation des élèves deviendra de plus en plus source de tension avec les élèves et leurs familles et

il sera beaucoup plus difficile de la faire correspondre à des enjeux formatifs et pédagogiques.

Sélection à l’entrée de l’Université



Dès cette année, le bac ne sera plus suffisant pour accéder à l’université. Lettres de

recommandations, engagements associatifs (et pourquoi pas relevé de compte bancaire des

parents ?) seront demandés par les Universités. Organiser la pénurie pour instaurer la sélection : c’est

le sale coup de ce gouvernement. Lycée modulaire + bac local + sélection : l’université ne comptera

même plus les 11 % d’enfants d’ouvriers/ères qui y étudient actuellement.

Défendre une éducation égalitaire

SUD éducation appelle à construire la riposte dès maintenant.

Les fédérations syndicales FERC-CGT, FNEC-FP FO, FSU, SGL, SUD éducation, Solidaires étudiant-

e-s, Unef, UNL, UNL-SD appellent les lycéen·nes, les étudiant·es, les personnels des universités et

des lycées à se mobiliser le jeudi 1er février 2018, à se réunir, dès maintenant, en assemblée générale

pour débattre des réformes, à se mobiliser sous toutes les formes décidées collectivement, y compris

par la grève le jeudi 1er février, dans les universités et les lycées.

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pétition CONTRACTUEL.LES

A la rentrée 2017, l’IA 35 a recruté, fait inédit, 7 contractuels pour pallier un déficit de professeurs des écoles dans le département.

Pour l’intersyndicale SNUDI FO 35, CGT Educ’action 35, SUD Education 35, cette situation est la conséquence de politiques budgétaires et de gestion à flux tendus des personnels, situation qu’elle condamne : comment admettre que le département d’Ille et Vilaine, qui est très attractif, qui ne connaît pas de difficulté de recrutement, soit déficitaire ?

La réponse de l’IA est tout autant inacceptable, de même que les autres « solutions » évoquées lors de l’audience intersyndicale du 8 novembre 2017 : réduction des temps partiels sur autorisation, réduction des disponibilités pour convenances personnelles, non remplacement des collègues absents.

L’intersyndicale exige la création des postes nécessaires (elle estime qu’il aurait fallu 136 postes à la rentrée 2017 en Ille et Vilaine) pour améliorer les conditions de travail dans toutes les écoles du département, pour assurer les remplacements, garantir les droits statutaires des personnels (droits à congé, à mutation, à formation, à travailler à temps partiel…).

L’intersyndicale exige l’application stricte du statut général de la Fonction Publique (article 3 de la loi 83-634 du 13 juillet 1983) qui impose que les emplois permanents soient occupés par des fonctionnaires.

Nous, soussignés, avec l’intersyndicale SNUDI FO 35, CGT Educ’action 35, SUD Education 35, exigeons :

  • les créations de postes nécessaires,
  • le maintien des droits statutaires, notamment du droit à travailler à temps partiel,
  • le recrutement de professeurs des écoles stagiaires sur liste complémentaire du concours et/ou l’intégration par ineat de professeurs des écoles ou d’instituteurs titulaires, pour occuper tout poste déclaré vacant après la rentrée scolaire.
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