Loi travail manifestation mardi 28 juin

La grève et la mobilisation du 14 juin pour le retrait de la loi Travail ont été massives, avec des centaines de milliers de manifestant-e-s à Paris et dans tout le pays, démentant encore une fois les discours du pouvoir sur l’essoufflement et sur la fin du mouvement.

Gagner sur la loi Travail, c’est avancer sur nos revendications à tou-te-s

Le projet de la loi Travail constitue une régression historique des droits des salarié-e-s. L’inversion de la hiérarchie des normes est un problème central, mais c’est l’ensemble du projet qui doit être retiré, pas seulement l’article 2. Derrière cette attaque du code du travail, il est évident que c’est la remise en cause du statut de la fonction publique qui se profile. Nous sommes donc tou-te-s concerné-e-s et une victoire sur la loi Travail ouvrirait la voie à une re-mobilisation générale de notre camp social, à un rapport de force favorable à nos revendications.

La lutte est bien vivante !

Le gouvernement annonce aujourd’hui vouloir interdire les manifestations « si la sécurité des biens et des personnes n’est pas assurée », alors que les violences policières se multiplient et que le pouvoir en place organise la tension et tente de décrédibiliser le mouvement syndical. Déjà, des centaines de personnes ont été interdites de manifestation. Les actes de répression, les arrestations, les condamnations des manifestant-e-s se multiplient. C’est inacceptable ! La véritable violence et la véritable casse, c’est l’Etat qui l’impose en inscrivant dans la loi l’exploitation des travailleurs/euses.

Nous ne nous laisserons pas intimider !

La fédération SUD éducation affirme sa solidarité avec les réprimé-e-s et exige l’abandon des poursuites et leur relaxe. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales et collectifs de lutte à organiser la solidarité, à maintenir les appels aux mobilisations, aux présences dans la rue, aux manifestations et aux grèves, qu’elles soient autorisées ou non.

Ce sont eux et elles les casseurs/euses !

Le terme « casseurs » est le mot du pouvoir et des médias dominants. Il n’a qu’une fonction : nous diviser. La fédération des syndicats SUD éducation exprime sa solidarité avec tou-te-s celles et ceux qui luttent.

La lutte continue pour le retrait de la loi Travail et contre le monde qu’elle construit !

Autoritarisme, répression et désinformation sont les seules réponses du gouvernement, qui cherche le pourrissement du mouvement.

La fédération SUD éducation appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation, en se saisissant de toutes les initiatives pour élargir l’implication dans la lutte, mais surtout les mobilisations avec actions de blocage et grèves avec les dates nationales interprofessionnelles des 23 juin et du 28 juin (jour du vote au Sénat).

RdV 11h place de Bretagne