Après le 9, le 17 mars a vu se mobiliser une bonne partie de la jeunesse lycéenne et étudiante contre la loi Travail, faisant la jonction avec les syndicats de salarié-e-s. Plus de 150 000 manifestant-e-s dans toute la France. L’amplification du mouvement, avec en ligne de mire la grève public/privé du 31 mars, est plus que jamais d’actualité. Cela passe par une nouvelle journée de grève, de mobilisation et d’action, dans la semaine à venir, le jeudi 24, jour de la présentation du projet de loi en conseil des ministres. Cette journée doit être un moment fort dans l’élargissement de la lutte. En grève et dans la rue contre la loi travail le 24 mars !
Ne nous laissons pas enfumer par les contre-feux médiatiques et politiques ! Les prétendus reculs du gouvernement étaient largement prévus d’avance. Si nous devons nous féliciter d’une chose, c’est de la forte mobilisation qui se construit au cours de ce mois de mars.
C’est le retrait pur et simple de cette loi, dont la philosophie générale n’a absolument pas été modifiée, qu’il faut obtenir. Qu’attendre en effet d’un projet de loi dont le premier article subordonne le respect des droits des salarié-e-s aux impératifs économiques des entreprises ? Les mesures facilitant les licenciements et l’inversion des normes demeurent dans le projet. L’inversion des normes, c’est la capacité pour un accord d’entreprise moins favorable de primer sur la loi, pourtant censée être la garantie de droits pour tous et toutes.
Les acquis sociaux ne se négocient pas. Le syndicalisme ne doit avoir pour but que de les faire progresser.
Plus que jamais nous devons pousser l’avantage du mouvement social et obtenir le retrait de cette loi libérale anti-sociale qui n’engendrera que plus de chômage, de précarité et de désespoir pour la jeunesse et pour tou-te-s les travailleurs/euses.
En grève le 24, construisons les suites, avec le 31 la grève interprofessionnelle.
Dès maintenant, mettons en débat la reconduction de la grève pour imposer nos revendications !
Fédération SUD Education