31 mars greve et manifestation contre la loi travail

En grève reconductible le 31 mars pour le retrait de la loi travail et pour le progrès social

Un projet global toujours inacceptable

Ce texte, malgré quelques maigres reculs annoncés par le gouvernement, reste fondamentalement néfaste. Il continue de diminuer les droits des salarié-e-s et accroît la précarité, notamment des jeunes.

  • En facilitant les licenciements collectifs ou individuels, soi-disant pour embaucher plus facilement,
  • En remettant en cause les 35h par le biais des accords d’entreprise,
  • En s’affranchissant des contraintes liées à la loi au profit des accords d’entreprise,
  • C’est l’idée même d’un droit qui protège les travailleur-euses qui est remis en cause par la « simplification » du code du travail qui deviendrait celui des droits humains au travail.

Poursuivre, amplifier la mobilisation en cours

Le 9 mars, un grand mouvement social est né. Cette initiative a démarré en dehors des canaux traditionnels avec le succès de la pétition contre la Loi travail. Le 9 mars nous étions des centaines de milliers de salarié-e-s et de jeunes dans la rue. Cela témoigne d’une mise en mouvement de la société, en premier lieu des lycéen-ne-s et étudiante-es à qui le capitalisme promet aujourd’hui un avenir fait de toujours plus de précarité.

Les 17 et 24 mars la mobilisation de la jeunesse s’est amplifiée, avec des blocages croissants de lycées et de nombreuses AG dans les universités. Les mesures annoncées peuvent difficilement satisfaire la jeunesse : la loi n’offre que la perspective d’un CDI de plus en plus précaire, et la « garantie jeune » ne représente qu’un faible engagement financier de l’Etat.

La répression du mouvement étudiant montre l’inquiétude du gouvernement.

Réussir le 31 mars, décider la poursuite du mouvement

C’est la date retenue de grève générale interprofessionnelle pour faire converger la mobilisation unitaire des syndicats de salarié-e-s (SOLIDAIRES, CGT, FO, FSU) et des organisations de la jeunesse.

Dans nos établissements, nos villes, organisons la réussite massive de cette grève interprofessionnelle ; il nous faut donc tout mettre en œuvre pour faire converger toutes les luttes contre les mesures (état d’urgence, répression syndicale, etc.) et les réformes (collège 2016, déontologie des fonctionnaires, etc.) visant à soumettre les salarié-e-s aux choix économiques de ce gouvernement acquis au MEDEF.

C’est une étape indispensable pour construire la mobilisation car nous savons qu’une journée de grève ne suffira pas à faire reculer le gouvernement.

La fédération SUD éducation appelle à la grève reconductible dès le 31 mars et soutient toutes les initiatives telles que celle de la coordination nationale étudiante pour le 5 avril.

Manifestations de jeudi 31 mars 2016

A Rennes, 11 h – Esplanade Charles De Gaulle.

A Redon, 11 h devant la Sous –Préfecture

Fougères, 17 h 30 – Place Aris-de Briand

A St Malo, 10 h 30 – devant la médiathèque

Vitré, 17 h 30 – Place du Général de Gaulle

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appel 31 mars
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tract 31 mars

Non aux supressions de postes dans les EREA de Rennes et Redon

Ce sont 2 postes de professeurs des écoles en internat éducatif (enseignants spécialisés) qui doivent etre supprimés à Rennes et 2 Redon, remplacés par des ASEN (surveillants). Encore des économies de bouts de chandelle sur le dos de nos enfants.

Les élèves scolarisés en EREA, majoritairement internes, sont des populations fragiles qui nécessitent un accompagnement particulier. Les nuits, études, repas, .. sont donc encadrées par des enseignants spécialisés, et non par de simples surveillants.

L’intersyndicale à déposé la motion suivante au CTSD de vendredi 18 :



à Monsieur le Directeur Académique,


La note de service de préparation de la rentrée2016, envoyée par la DGRH, permet aux Recteurs de décider de mettre fin aux missions de nuit assurées par les enseignants au sein des internats éducatifs des EREA et de les remplacer entre autres par des assistants d’éducation (ASEN). Il s’agit d’une décision autoritaire et inadaptée aux objectifs éducatifs et pédagogiques poursuivis au sein des EREA prise en dehors de tout dialogue social.

Dans le 35, la décision serait prise dans la précipitation et sans informer les collègues concernés. L’impact de cette décision sur les conditions de travail, le temps de travail et les missions n’est pas encore connu. Il n’y a aucune visibilité pour participer au mouvement. Concrètement, ce sont quatre postes d’enseignants éducateurs qui sont supprimés (deux à Redon, deux à Rennes).

Pour nous, l’internat éducatif est indispensable pour offrir à des collégiens en grande difficulté scolaire, un environnement sécurisant et durable en lien étroit avec la classe.

Les ASEN ne sont pas formés pour répondre aux besoins spécifiques de ces élèves et ne peuvent se substituer aux personnels spécialisés.

Dans l’immédiat, l’intersyndicale demande que la mesure soit annulée, les quatre postes d’enseignants éducateurs rétablis, l’ensemble des missions actuelles, dont le service de nuit et les surveillances de repas maintenues.

SUNDI-FO 35. SNUIPP-FSU 35. SE UNSA BZH. SDEN CGT 35. CNT éducation 35. SUD éducation-Solidaires 35.

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declaration intersyndicale EREA

Les personnels et l’intersyndicale vous invitent :

mercredi 23 mars rassemblement devant l’IA à 14h30 à l’appel de l’intersyndicale ( pendant la réunion d’info sur les postes en EREA).

vendredi 25 mars rassemblement devant le rectorat à 14h : CTA (comité technique académique)

En grève contre la loi travail le 24 mars, pour le progrès social

Après le 9, le 17 mars a vu se mobiliser une bonne partie de la jeunesse lycéenne et étudiante contre la loi Travail, faisant la jonction avec les syndicats de salarié-e-s. Plus de 150 000 manifestant-e-s dans toute la France. L’amplification du mouvement, avec en ligne de mire la grève public/privé du 31 mars, est plus que jamais d’actualité. Cela passe par une nouvelle journée de grève, de mobilisation et d’action, dans la semaine à venir, le jeudi 24, jour de la présentation du projet de loi en conseil des ministres. Cette journée doit être un moment fort dans l’élargissement de la lutte. En grève et dans la rue contre la loi travail le 24 mars !

Ne nous laissons pas enfumer par les contre-feux médiatiques et politiques ! Les prétendus reculs du gouvernement étaient largement prévus d’avance. Si nous devons nous féliciter d’une chose, c’est de la forte mobilisation qui se construit au cours de ce mois de mars.

C’est le retrait pur et simple de cette loi, dont la philosophie générale n’a absolument pas été modifiée, qu’il faut obtenir. Qu’attendre en effet d’un projet de loi dont le premier article subordonne le respect des droits des salarié-e-s aux impératifs économiques des entreprises ? Les mesures facilitant les licenciements et l’inversion des normes demeurent dans le projet. L’inversion des normes, c’est la capacité pour un accord d’entreprise moins favorable de primer sur la loi, pourtant censée être la garantie de droits pour tous et toutes.

Les acquis sociaux ne se négocient pas. Le syndicalisme ne doit avoir pour but que de les faire progresser.

Plus que jamais nous devons pousser l’avantage du mouvement social et obtenir le retrait de cette loi libérale anti-sociale qui n’engendrera que plus de chômage, de précarité et de désespoir pour la jeunesse et pour tou-te-s les travailleurs/euses.

En grève le 24, construisons les suites, avec le 31 la grève interprofessionnelle.

Dès maintenant, mettons en débat la reconduction de la grève pour imposer nos revendications !

Fédération SUD Education

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loi travail 24 mars en greve

Luttons jusqu’au retrait de la loi Travail, pour le progrès social


Le 9 mars, un grand mouvement social est né. Avec plus de 200 rassemblements et manifestations, nous étions des centaines de milliers dans la rue. Après le succès inédit de la pétition, l’engouement pour cette initiative engagée en dehors des canaux traditionnels de mobilisation témoigne d’une mise en mouvement de la société, en premier lieu des travailleurs/euses en formation à qui le capitalisme promet aujourd’hui un avenir fait de toujours plus de précarité.

Poursuivons la lutte sans attendre !Il s’agit maintenant de développer un vaste mouvement interprofessionnel, intergénérationnel, durable. L’intersyndicale nationale CGT-FO-FSU-SUD/Solidaires-UNEF-UNL-FIDL prévoit la grève le 31 mars pour le retrait de la loi travail. S’il s’agira d’un moment important de mobilisation, il faut d’ici-là multiplier les initiatives pour aller vers une mobilisation continue et il n’est pas question de retomber dans une mobilisation saute-mouton avec des journées isolées.

Ainsi, le 17 mars a été choisi comme prochaine date nationale de mobilisation contre la loi Travail par des assemblées générales de lutte et des organisations de jeunesse étudiantes et lycéennes. Un préavis de grève national couvre l’ensemble des personnels de l’éducation et, plus largement, de toute la fonction publique.

D’autres dates sont déjà dans le paysage. Dans le contexte actuel, la grève le 22 mars initiée par l’intersyndicale fonction publique doit se transformer en nouvelle occasion de convergence des luttes contre les politiques antisociales. Et le 24 mars, jour de la présentation du projet de loi travail en Conseil des ministres, s’annonce déjà comme un moment essentiel dans la construction du rapport de force.

La Fédération SUD éducation appelle à rejoindre par la grève ces mobilisations et à se réunir en Assemblée Générale pour décider des suites.

Pas question de diviser nos luttes et nos revendications, avec une journée contre la loi travail, une journée pour la hausse des salaires de la fonction publique, etc. Les politiques des classes dominantes sont sinistrement cohérentes ; unissons nos forces, unifions nos luttes. Pour construire le rapport de force, il faudra l’engagement de chacun-e. Il n’y a pas de procuration possible, ni à la jeunesse, ni au secteur privé. Les attaques contre le code du travail nous concernent tou-te-s, toute régression pour des salarié-e-s finit par se répercuter sur tou-te-s, y compris les fonctionnaires. L’unité des intérêts de la classe des travailleurs/euses n’est pas un slogan archaïque, c’est une réalité sociale.

Pas question de nous laisser embobiner par les « aménagements » de la loi Travail que négocient la CFDT, l’UNSA, la CFTC et la CGC. Il n’y a rien à négocier, rien à aménager, c’est la loi dans son ensemble qui est une attaque contre les droits des travailleurs/euses. Et quand bien même il y aurait, au milieu de mille régressions, une disposition à sauver, il n’y a aucune raison de céder au chantage.

Prenons en main notre lutte ! Multiplions les initiatives, les assemblées générales, les actions, les débats publics, les pétitions…

Développons la grève ! À l’inverse de ce que contient ce projet de loi, la construction d’une grève générale reconductible sous le contrôle des grévistes permettra d’imposer nos revendications et de remettre à l’ordre du jour la transformation sociale :

  • Contre la précarité => le droit à l’emploi et au revenu pour tou-te-s, un statut garantissant les droits à tou-te-s les salarié-e-s
  • Contre le « travailler plus pour gagner moins » => la réduction du temps de travail et l’augmentation générale des salaires ;
  • Contre l’arbitraire patronal et la confiscation des richesses => l’autogestion et la socialisation.

LOI TRAVAIL C’EST NON

9 MARS 2016 • Début d’une lutte prolongée

Le 9 mars, un grand mouvement social est né. Avec plus de 200 rassemblements et manifestations, nous étions des centaines de milliers dans la rue. Après le succès inédit de la pétition, l’engouement pour cette initiative engagée en dehors des canaux traditionnels de mobilisation témoigne d’une mise en mouvement de la société, en premier lieu des travailleurs/euses en formation à qui le capitalisme promet aujourd’hui un avenir fait de toujours plus de précarité.

Poursuivons la lutte sans attendre ! Il s’agit maintenant de développer un vaste mouvement interprofessionnel, intergénérationnel, durable. L’intersyndicale nationale CGT/FO/FSU/SUD-Solidaires/UNEF/UNL/FIDL prévoit une journée de grève et de manifestation le 31 mars pour le retrait de la loi travail. S’il s’agira d’un moment important de mobilisation, il faut d’ici-là multiplier les initiatives pour aller vers une mobilisation continue. Pas question de retomber dans une mobilisation saute-mouton avec des journées isolées.

Pas question de diviser nos luttes et nos revendications, avec une journée contre la loi travail, une journée pour la hausse des salaires de la fonction publique, etc. Les politiques des classes dominantes sont sinistrement cohérentes ; unissons nos forces, unifions nos luttes. Pour construire le rapport de force, il faudra l’engagement de chacun-e. Il n’y a pas de procuration possible, ni à la jeunesse, ni au secteur privé. Les attaques contre le code du travail nous concernent tou-te-s, toute régression pour des salarié-e-s finit par se répercuter sur tou-te-s, y compris les fonctionnaires. L’unité des intérêts de la classe des travailleurs/euses n’est pas un slogan archaïque, c’est une réalité sociale.

Pas question de nous laisser embobiner par les « aménagements » de la loi travail

que négocient la CFDT, l’UNSA, la CFTC et la CGC. Il n’y a rien à négocier, rien à

aménager, c’est la loi dans son ensemble qui est une attaque contre les droits des

travailleurs/euses. Et quand bien-même il y aurait, au milieu de mille régressions, une disposition à sauver, il n’y a aucune raison de céder au chantage.

Prenons en main notre lutte ! Multiplions les initiatives, les assemblées générales, les

actions, les débats publics, les pétitions, développons la grève.

À l’inverse de ce que contient ce projet de loi, la construction d’une grève générale

reconductible sous le contrôle des grévistes permettra d’imposer nos revendications et de remettre à l’ordre du jour la transformation sociale :

  • contre la précarité : un statut des salarié-e-s
  • contre le « travailler plus pour gagner moins » : la réduction du temps de travail et l’augmentation des salaires
  • contre l’arbitraire patronal et la confiscation des richesses : l’autogestion et la socialisation.


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    LOI TRAVAIL C’EST NON
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Journal SUD éducation 35 mars 2016

Sommaire :

  • Page 2 Réforme du collège 2H45, éducation néo libérale, alibi pédagogique, dégradation des conditions de travail…
  • Page 3 Dans le bain des formations Collège 2016
  • Pages 4 et 7 Poster central « La charge de travail va être lourde ! »
  • Page 5 Féminisation des programmes : « Faut-il être nue pour figurer dans les programmes d’arts plastiques ? »(tract d’enseignantEs)
  • Page 6 Bulletin d’adhésion
  • Page 8 Droits et obligations des fonctionnaires : des propositions inquiétantes.
  • Page 9 Lycée VHB : lycée en lutte contre la pénibilité et pour le service public.
  • Page 10 Après la grève du 26 janvier : poursuivre et amplifier la mobilisation (communiqué fédéral).
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Loi travail, non c’est non, dans la rue le 9 mars

Face au projet de « loi Travail », dés le 9 mars, organisons la riposte.

Le 9 mars, le conseil des ministres devait examiner le projet de loi présenté par la Ministre du Travail. Ce texte constitue une attaque sans précédent contre le code du Travail et la protection qu’il offre aux salarié-e-s. Bien que concernant d’abord les salarié-e-s du privé, cette loi ne tarderait pas à avoir des conséquences dans les trois fonctions publiques. Nos conditions de travail se dégradent de plus en plus, les collègues en situation de souffrance au travail et de burn-out sont de plus en plus nombreux dans l’Éducation nationale, Nous ne pouvons l’accepter !

Si cette loi est adoptée elle marquera un recul social d’ampleur depuis les cent dernières années de luttes des travailleurs-euses pour conquérir des droits.

En outre, ce projet, en son article 6, prévoit de modifier le cadre légal des élèves de la voie professionnelle qui font des stages en entreprise dans le cadre de leur formation. Elle ferait passer le temps de travail des stagiaires à 10 heures par jour et jusqu’à 40 heures par semaines. Nous refusons de voir nos élèves exploité-e-s de la sorte.

Devant l’ampleur de l’attaque, la mobilisation se précise. Après le succès de la pétition « Loi Travail : non merci ! », de nombreuses manifestations se préparent pour le 9 mars, à l’initiative notamment des organisations de la jeunesse (dont Solidaires étudiant-e-s).

Même si, dans l’espoir de couper court à la mobilisation, le gouvernement a repoussé de 15 jours la présentation du projet de loi en conseil des ministres, le 9 mars doit être une étape importante dans la construction du rapport de forces. Dans une période de mobilisations déjà programmées (SNCF, RATP, La Poste, fonction publique…), il s’agit de construire la convergence des luttes, dans un vaste mouvement interprofessionnel pour obtenir le retrait total du projet.

Dans ce cadre la fédération des syndicats SUD éducation s’associe pleinement aux appels à mobilisation le 9 mars.

Un préavis de grève national couvre l’ensemble des personnels de l’éducation et, plus largement, de toute la fonction publique.

SUD éducation 35 appelle à la grève le 9 mars, aux rassemblement à Rennes à 12h place du Parlement de Bretagne

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loi travail SUD